- il y a 3 jours
Avec Jean-Frédéric Poisson, président de VIA-La Voie du Peuple
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NewsTranscription
00:00Le face-à-face
00:02Jean-Frédéric Poisson, c'est un bonheur, un honneur de vous recevoir.
00:07C'est gentil, merci beaucoup.
00:08On ne se connaît pas, je vous reconnais par rapport à votre engagement politique.
00:11Je voudrais raconter une anecdote, vous étiez en 2017, vous savez, dans ces émissions où il y avait les candidats de la primaire de la droite.
00:17Voilà tous, et je dis à mon épouse qui était à côté de moi, en vous montrant, j'ai dit mais c'est qui ?
00:23Elle me dit c'est le seul mec bien de la bande.
00:25Alors aujourd'hui, et j'en parlais avec elle hier, elle me dit regarde, le fait est que les autres, celui qui est arrivé en tête, il a été cramoisi qu'elle s'il est par ses affaires, François Fillon, on se souvient de la campagne 2017.
00:39Le deuxième, à la Juppé, bon ben il est au conseil constitutionnel, enfin il a été mis sur voile garage, sa carrière politique s'est arrêtée.
00:45Le troisième, il est au Niouf, carrément, il est en cabane, président Sarkozy, voilà bon, je pense qu'il va sortir bientôt, enfin il est passé par ce stade.
00:52Ensuite, il y avait Nathalie Kosciukomori, évaporée, disparue.
00:56Et puis alors le petit dernier, enfin il y en avait d'autres, le petit dernier, Bruno Le Maire, vous vous souvenez, qui est arrivé bon dernier.
01:02Quelques mois après, il était ministre des Finances d'Emmanuel Macron, dont il avait dit pique-pendre pendant la primaire de la droite et pendant la campagne électorale.
01:09Et finalement, il y a l'électron libre, vous êtes bon samaritain de la droite finalement, vous êtes un petit peu seul.
01:14Ensuite, vous avez pris des initiatives personnelles et vous êtes toujours là, fidèle à vos convictions.
01:19Je pense que les autres avaient beaucoup plus de certitudes que de convictions.
01:23Et vous, vous avez des convictions et des valeurs, c'est peut-être pour ça que vous croyez encore en ce que vous faites.
01:26Merci, c'est quel accueil spectaculaire.
01:29Et puis, vous vous saluerez, vous remercierez votre épouse pour ce compliment.
01:33Je la remercie avec un peu de retard, mais vous me la prenez, donc c'est voilà.
01:36Que vous dire sinon que c'était intéressant cette campagne primaire parce qu'il y avait malgré les apparences une vraie confrontation d'idées en réalité.
01:47C'est à ça que ça sert une primaire.
01:48Bien sûr.
01:48Et j'avais invité un certain nombre de vos confrères journalistes à organiser un débat entre les deux personnes qui avaient des vraies différences de projet de société,
01:57c'est-à-dire la société de l'ubérisation de la fin du salariat défendue par Nathalie Kosciuszko-Morizet.
02:02Oui.
02:03Et puis la société des corps intermédiaires des racines des traditions que j'essayais de porter.
02:07Tout à fait.
02:08Et d'une certaine manière, les cinq autres candidats étaient un peu entre ces deux pôles.
02:10Oui, oui.
02:12Et puis ils étaient déjà usés, on n'avait rien à attendre d'eux.
02:16Ils avaient déjà, je me souviens qu'un des deux débats, je ne sais plus quel c'était, mais nos auditeurs s'en rappellent peut-être,
02:23il y avait eu tout un passage, un bon quart d'heure pendant lesquels ils se disaient, mais oui, tu as été mon ministre, mais non, je ne voulais pas, etc.
02:29Et moi j'étais au milieu de tout ça, et je me disais, mais qu'est-ce que je fais là ?
02:33Ils avaient tous collaboré les uns avec les autres d'une façon ou d'une autre.
02:36C'est ça, ce qui d'ailleurs se comprend.
02:37Il y avait peut-être de la nuance, mais c'était de la nuance.
02:41Oui, bien sûr que c'était de la nuance, parce qu'on était quand même, malgré tout, tous sur le même bord des chiquets politiques,
02:46mais il faut être dans le même camp intellectuel.
02:47Jean-Frédéric Foisson, c'est François Fillon qui sort gagnant de cette primaire, de façon très nette, face à Alain Juppé.
02:54Quand on relit son programme et les raisons pour lesquelles il a été élu, je suis désolé, il vous a emprunté beaucoup d'idées,
02:59ou en tout cas vous partagiez des valeurs, et c'est là-dessus qu'il fait la différence.
03:02On était évidemment proches, c'est pour ça que je suis devenu un de ses porte-parole très très vite après la primaire.
03:09Je rappelle que François Fillon était un proche de Philippe Séguin, que les questions de souveraineté, d'indépendance de la France, de laïcité, de République et de Patrie.
03:15Il y a une certaine forme d'équilibre entre la responsabilité économique d'un côté, mais la régulation sociale et l'attention à toutes les fragilités de la société.
03:23Enfin tout ça fait un mélange dans lequel le chrétien social que je suis s'est retrouvé assez facilement.
03:29Et on ne savait pas que sous le tapis il y avait un peu de poussière qui est là sans torpiller cette candidature.
03:34Le torpillage d'ailleurs assez rapide.
03:36La justice a été très prompte, les médias ont été très promptes, tout le monde s'est mobilisé.
03:40Comme quoi, quand on se serre les coudes, on arrive à dégager.
03:45Quelqu'un ne s'en retira rien aux responsabilités, aux erreurs commises par François Fillon.
03:48Enfin, on a vu quand même que c'était très efficace.
03:51C'est allé plus vite là que dans certains autres cas, au moins aussi préoccupant.
03:55Ça a bien fonctionné.
03:56Bon, je rappelle que vous avez été député des Yvelines, prof de Christine Boutin et Géry, on se souvient de Christine Boutin brandissant la Bible dans l'Assemblée Nationale.
04:07Vous avez été maire de Rambouillet avant et après Gérard Larcher, dont vous étiez l'adjoint, donc vous êtes un élu municipal, donc vous connaissez le terrain, vous êtes un élu de la République.
04:15Vous avez un engagement chrétien, c'est important de le dire, parce que le Parti démocrate chrétien, aujourd'hui officiellement c'était le MRP pour refaire l'histoire, c'était Georges Bidot qui accompagne toute la Quatrième République.
04:30C'est un mouvement que le christianisme, la démocratie chrétienne, n'est pas inscrit dans l'histoire de la politique française sous la Troisième République.
04:38La nuance existe, mais ce n'est pas un parti constitué de la première fois.
04:41La France est un pays de tradition et de culture chrétienne, c'est tellement évident que j'ai peine à le rappeler ici.
04:48Mais il n'y a pas de parti institué comme tu as, alors que ça existe dans d'autres pays.
04:50Non, parce qu'il y avait des chrétiens partout.
04:52Il y avait des chrétiens partout.
04:54Et en travaillant sur quelques-uns des livres que j'ai publiés il y a quelques temps, je me suis rendu compte qu'en fait, l'homme politique, la personnalité politique,
05:06la plus proche des convictions du christianisme social de tout le XXe siècle est probablement de Général De Gaulle.
05:11Bien sûr.
05:11Même si lui n'a jamais été un chrétien démocrate, au sens parce que le MRP en plus était son ennemi.
05:15Il était un chrétien, voilà.
05:16Mais l'enracinement chrétien social du Général De Gaulle est absolument évident.
05:19Il n'est pas tant sous tout rapport.
05:21Il reprochait aux chrétiens démocrates d'être décentriste un petit peu mou et flou, même si le MRP est un mouvement.
05:27Ensuite, ça va être le CDS de Jean Le Canuet.
05:29Et aujourd'hui, le parti démocrate chrétien officiel, ça serait éventuellement le modem.
05:33Mais vous, vous vous marquez à part de cette...
05:35Oui, parce que je pense que le modem à la suite de l'UDF de François Bayrou a abandonné ce qui est un des piliers du christianisme social,
05:47en tout cas de la pensée sociale chrétienne, c'est-à-dire cette idée que la nation est une communauté naturelle
05:50et qu'il faut la préserver en tant que telle.
05:53Le parti belge s'appelle le parti chrétien social.
05:55Oui.
05:55Et donc, je pense que cet abandon par l'UDF au nom d'un projet européen qui était un peu fantasmé, on va dire ça comme ça,
06:07qui devait nous protéger de tout et qui non seulement ne nous protège de rien, mais qui nous met en danger tous les jours,
06:13voilà, l'UDF a renoncé à défendre la nation française comme communauté naturelle.
06:16Il ne s'agit pas d'en faire un absolu ni, comment dire, un objet de... enfin un instrument de haine ou de violence,
06:23mais de dire simplement, les hommes et les femmes ont besoin de vivre dans une communauté dans laquelle ils se ressemblent,
06:29ils parlent la même langue, ils partagent le même passé, ils envisagent le même futur, ça s'appelle une nation.
06:33La fille, la France fidélienne d'église, souvenez-vous du voyage de Jean-Paul II qui dit
06:37« N'oublie pas le serment de ta naissance ».
06:40Sois, sois, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême.
06:42Aux promesses de ton baptême.
06:44D'ailleurs, dans le préambule, le premier préambule du traité constitutionnel,
06:48qui sera finalement rejeté par les Français en 2005,
06:51il y a cette notion d'Europe judéo-chrétienne,
06:54je crois que Giscard d'Estaing est favorable, c'est lui,
06:56et finalement il y a une coalition, ah non, il n'est pas question de connoter l'Europe
07:01à une civilisation géo-chrétienne et l'élo-judéo-chrétienne
07:04qui est porteuse de toutes les valeurs humanistes et progressistes que l'on peut entrevoir.
07:08Bien sûr, oui, c'est une des fautes de Jacques Chirac,
07:11puisque c'est lui qui, à la fin du compte, a refusé, notifié le refus de la France.
07:15Et il est chrétien pourtant.
07:16Je suppose.
07:17Mais il a peur de quoi ?
07:19Je ne sais pas.
07:20Il y avait...
07:21De stigmatiser, là encore ?
07:21Je n'ai rien très bien compris.
07:24Je pense que si, effectivement, cette mention des racines chrétiennes de l'Europe
07:27avait été inscrite dans le préambule du traité constitutionnel
07:30et que c'était gravé dans le marbre aujourd'hui,
07:34je pense que nous aurions beaucoup moins de problèmes à traiter
07:36un certain nombre de questions difficiles que nous avons du mal à traiter aujourd'hui.
07:39et en particulier la question multiculturelle.
07:42Il ne peut pas y avoir de multiculturalisme,
07:44il doit y avoir du respect entre les gens qui sont différents.
07:46Mais il ne peut pas y avoir deux projets de société antagonistes ou antinomiques
07:51qui prétendent organiser la même société.
07:54Ce n'est pas possible, c'est soit l'un soit l'autre.
07:55Alors, vous-même, vous êtes un vrai chrétien.
07:56Pourquoi je dis que vous êtes un vrai chrétien ?
07:57C'est vrai, je ne sais pas.
07:58C'est parce que vous êtes par conversion.
08:00Oui, c'est vrai.
08:01Enfin, vous êtes né dans une famille chrétienne, bien sûr.
08:03Mais vous avez une révélation, j'allais dire un chemin de Damas de Saint-Paul.
08:06D'un coup, vous êtes frappé, je ne sais pas si c'est par la grâce, mais voilà.
08:09C'était ça.
08:10Vous êtes appelé, vous vous sentez interpellé.
08:12Et notamment, il y a un site français dont nous partageons l'amour,
08:16qui est l'abbaye de Fongombeau, dans le Béry, avec des chants grégoriens magnifiques.
08:19Oui, absolument.
08:20Voilà, c'est à Fongombeau que vous exercez cette conversion, que vous la vivez,
08:24que vous rentrez en communion avec la grande famille chrétienne.
08:28Expliquez-nous ça.
08:29Je suis rentré dans l'église par la porte de cette magnifique abbatiale, effectivement.
08:35Et enfin, voilà, le bon Dieu m'a rattrapé par le col un beau jour.
08:40Et j'ai compris, oui, par la grâce, parce que c'est comme ça qu'il faut dire,
08:46que malgré toutes les turpitudes dont j'avais été le sujet pendant mon adolescence très mouvementée,
08:52j'étais quand même aimé du ciel.
08:54Et c'est cette...
08:56Voilà, je ne sais pas pourquoi ça m'est tombé dessus, je ne sais pas.
08:59En tout cas, je ne peux plus vivre sans maintenant.
09:01Et j'ai essayé, depuis maintenant l'âge de 19 ans,
09:06puisque ça m'est arrivé quand j'avais 19 ans,
09:07j'ai essayé, depuis, de vivre de ça
09:11et d'essayer de faire partager cet état, cette conviction.
09:14Intelligent, lucide, cultivé comme vous êtes,
09:17vous êtes persuadé qu'il y a une entité divine supérieure
09:20qui est à l'origine de la création de ce monde
09:22et qui continue à régir d'une certaine façon l'évolution de l'humanité et de cet univers.
09:27Qui nous soutient dans l'être, en tout cas, et dans l'existence, c'est certain.
09:31Et il a autorisé tout ce que... question bateau, hein.
09:33Il a autorisé toutes les tragédies que l'humanité a...
09:35Il a autorisé parce qu'il a créé l'être humain libre.
09:40À son image.
09:40Il respecte la liberté humaine.
09:42À son image.
09:43Et voilà, c'est le grand mystère.
09:45C'est le mystère, à la fois, de la liberté, le mystère du mal.
09:46Mais oui, je continue de croire malgré tout
09:49que quand les hommes s'orientent vers Dieu
09:54plutôt que vers eux-mêmes, le monde va mieux.
09:56Donc c'est pas le pari de Pascal ?
09:57Il vaut mieux croire comme ça si c'est vrai.
09:59On arrivera avec un bilan comptable positif au paradis.
10:03C'est pas si mal.
10:03Comme dit l'autre, si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal.
10:05Mais c'est un peu restreint.
10:07Je crois qu'il y a...
10:09C'est pas une idée.
10:09C'est ça que découvrent beaucoup de croyants.
10:12En tout cas, c'est la chance que j'ai eue.
10:13C'est que Dieu n'est pas une idée.
10:15C'est une personne.
10:16Les juifs ont cette conviction-là, d'ailleurs,
10:20dans l'Ancien Testament, Dieu est un Dieu qui leur parle.
10:23Alors il répond pas toujours
10:24quand on lui pose des questions.
10:25Mais ça, c'est la liberté de Dieu lui-même.
10:27Mais en tout cas, il y a un échange personnel
10:29entre les croyants et la personne de Dieu
10:31qui nous enrichit, qui nous soutient,
10:34qui nous console,
10:35qui nous permet d'avoir davantage de courage,
10:37davantage de force dans les moments un peu compliqués
10:39et de venir en aide plus facilement à notre prochain.
10:41C'est surtout ça qui compte.
10:42Nous sommes avec Jean-Frédéric Poisson.
10:43Rappelez-nous au 0826-300-300.
10:46On peut lui poser toutes les questions.
10:47Maud aussi va lui poser des questions.
10:49Parce que c'est un observateur exceptionnel
10:52que nous avons aujourd'hui
10:53pour un décryptage réel et sincère
10:55de ce qui se passe en France.
10:56A tout de suite.
10:57La France dans tous ses états.
10:59Nous sommes avec Jean-Frédéric Poisson,
11:01qui est l'auteur de La Voix du Peuple.
11:03Précédemment, l'islam à la conquête de l'Occident,
11:06la stratégie dévoilée, là aussi on en a parlé,
11:09et La Voix du Peuple.
11:10Votre engagement politique, donc, dans l'UMP,
11:12dans la droite conventionnelle,
11:13vous êtes classé par Perrineau comme un conservateur,
11:16avec cette connotation, on en vient d'en parler,
11:18démocrate, chrétienne, bien sûr.
11:21La droite française est malade, Jean-Frédéric Poisson,
11:25ou elle se recherche ?
11:27C'est un peu des deux.
11:30Le drame de la droite française,
11:34c'est d'avoir esquivé l'idée,
11:37ou en tout cas mis un peu de côté cette idée,
11:39que dans un pays organisé autour du bipartisme politique,
11:42alors ce que je dis là est un peu moins vrai
11:43sur le bipartisme aujourd'hui,
11:45mais en tout cas quand c'était encore vrai,
11:47le rôle de la droite, c'est d'être un parti conservateur.
11:49Sinon, il ne sert à rien.
11:51C'est ce que disait,
11:52ce que c'est Maurice Druon, quelqu'un,
11:54il y a deux partis de gauche en France,
11:57dont par convention l'un s'appelle la droite.
11:59Ce qu'il voulait dire, déjà, probablement à l'époque,
12:01c'est qu'à chaque fois que la droite cesse d'être conservatrice,
12:04elle ne sert plus à rien.
12:05Et on reproche, on lui reproche d'ailleurs à raison,
12:08d'avoir critiqué un certain nombre de réformes
12:10que la gauche a faites quand elle était aux affaires,
12:12et la droite n'est jamais revenue dessus.
12:14Et on peut en faire une liste,
12:16elle serait malheureusement trop longue.
12:18Donc elle a perdu cet enracinement.
12:19La deuxième chose qu'elle a perdue,
12:21c'est une certaine forme de contact naturel
12:23qui était la force du gaullisme
12:26avec le peuple,
12:27avec les gens modestes,
12:28avec ceux qui n'ont que la France
12:30pour bien commun, d'une certaine manière,
12:32et que leur héritage culturel comme patrimoine,
12:37et qui étaient des forces très vives
12:41pour soutenir le parti gaulliste,
12:43et le projet du général de Gaulle,
12:44et puis de ses successeurs,
12:45un peu de Georges Pompilou.
12:47Et puis je pense que la droite s'est abîmée
12:48dans le libéralisme, au fond.
12:49Et le libéralisme, il n'a pas de couleur,
12:52il a la couleur de l'argent,
12:53comme dit un film célèbre.
12:54Et en définitive,
12:57elle s'est un peu abîmée là-dedans.
12:58Alors elle essaye de revenir,
12:59mais on voit bien qu'il y a toujours,
13:01dans la droite d'aujourd'hui,
13:02je parle des Républicains,
13:03qui l'incarnent,
13:04enfin qui essaient de l'incarner en tout cas,
13:06ces deux directions.
13:07L'une qui est très tournée
13:08vers la social-démocratie gestionnaire,
13:11un peu de ce qu'on appelle
13:12la stabilité aujourd'hui,
13:13un mot dont je ne comprends pas d'ailleurs,
13:14dont je ne comprends pas l'usage
13:15par les temps qui courent.
13:16Et puis une autre qui est plus,
13:18peut-être plus conservatrice,
13:20plus désireuse de renouer
13:20avec ses origines,
13:21avec son utilité.
13:23Et entre les deux,
13:23l'arbitrage n'est pas fait.
13:24Est-ce qu'il n'y a pas un dénigrement
13:26venu de l'intelligentsia de gauche,
13:28un dénigrement intellectuel et idéologique ?
13:30La droite, c'est un terme
13:32qui était en France,
13:33en tout cas dans d'autres pays,
13:34ça fait partie du paysage politique naturel.
13:37La droite, c'était un terme péjoratif.
13:39On essayait de trouver des formules
13:40où le mot droite n'apparaissait pas.
13:42Quand un politicien de droite
13:44disait je suis droite,
13:45il disait je l'assume,
13:46comme si c'était une honte.
13:48La social-démocratie,
13:50elle est passée au libéralisme
13:51et résultat,
13:52Annie Dalgou a fait 1,7%.
13:54Là aussi,
13:55le libéralisme n'a pas frappé que la droite.
13:57Cette façon de dire
13:58on est dans la mondialisation,
14:00il faut subir les lois du marché.
14:01L'essence de la droite française,
14:03c'est quoi ?
14:04Ce sont des valeurs, bien entendu ?
14:06Ce sont les valeurs conservatrices
14:08avec cette idée que la France doit être indépendante.
14:09En quoi consistent-elles ces valeurs conservatrices ?
14:11Vous vous souvenez de la conférence
14:12de presse du général de Gaulle ?
14:14La mère de famille n'a pas envie
14:17que son mari rentre à minuit,
14:19elle a envie d'une mère qui s'est là.
14:20Mais ça, c'est l'ordre.
14:21Et puis bon,
14:21elle veut aussi que les enfants grandissent
14:23et fassent des études.
14:23Ça, c'est le progrès.
14:24L'ordre est le progrès.
14:25La droite, c'est le camp de l'ordre.
14:27Tout le monde pourrait le dire, au fond,
14:28lors des progrès.
14:29Mais je pense qu'il y a,
14:31de manière constitutive,
14:32cette idée que la France doit être souveraine
14:34et indépendante,
14:34qu'on doit faire confiance
14:37à la responsabilité individuelle,
14:38qu'on doit des choses simples,
14:40et qu'il doit y avoir un socle de valeurs
14:43inspiré du judéo-christianisme,
14:45alors variable selon la température extérieure
14:47et le temps qu'il fait.
14:48Mais un socle et un certain nombre d'invariants,
14:51des choses qui ne changent pas, au fond.
14:53Et ce qui est dramatique,
14:54c'est que la société a beaucoup évolué,
14:56c'est certain.
14:57La droite n'a pas réfléchi
14:59à la manière dont il fallait faire revivre
15:00ces différentes notions.
15:02Et maintenant,
15:03comment dire,
15:04quand on évoque l'indépendance de la France
15:06au sein de l'Europe,
15:07la droite ne le fait plus,
15:08la gauche non plus.
15:09La faille commence quand ?
15:10Est-ce que c'est Valéry Giscard d'Estaing
15:12qui commence à introduire une ambiguïté ?
15:14C'est un centriste,
15:15ce n'est pas un libéral.
15:16Ensuite, on a une droite,
15:18alors on va avoir
15:19Michel Debré,
15:21Marie-France Garraud,
15:22Charles Pasquois
15:23qui vont donner de l'image d'une droite,
15:24comme vous dites,
15:25conservatrice,
15:26mais très réactionnaire,
15:27donc disqualifiée.
15:28Chirac essaie de faire
15:29la mesure entre les deux.
15:31Et puis il y a Philippe Séguin
15:32qui arrive avec le renouveau
15:33du gaullisme social
15:34un peu porté par François Fillon.
15:35Pourquoi l'initiative de Philippe Séguin
15:37n'a pas eu,
15:38et je suis sûr qu'elle est majoritaire
15:39aujourd'hui dans le pays,
15:40l'axe Séguin,
15:42je vais m'envoyer ce que je veux dire.
15:42C'est certain,
15:44c'est certain,
15:44je partage votre avis.
15:45Je ne sais pas dire de concernant,
15:46je pense que c'est une lente évolution
15:48qui s'est faite aussi
15:49sous la pression culturelle
15:50de la gauche intellectuelle
15:51qui fait peur à tout le monde
15:52encore un peu aujourd'hui.
15:54Regardez ce qui se passe
15:54dans le débat budgétaire par exemple,
15:56c'est très très étonnant.
15:58La gauche a gagné
15:58le combat médiatique sur le budget.
16:00Pourquoi ?
16:01Parce qu'on devrait parler...
16:01Le parti socialiste tout seul.
16:02Le parti socialiste tout seul,
16:03d'ailleurs, vous avez raison.
16:04Qui représente peu de gens
16:05aujourd'hui électoralement.
16:06Oui, 70 députés quand même,
16:07c'est pas rien.
16:08Oui, par le jeu du Front républicain.
16:09Oui, d'accord.
16:14Les électeurs de la France insoumise
16:15qui ont voté pour des candidats LR.
16:17Tout ça pour ne pas gouverner ensemble.
16:18Vous comprenez l'indignation du pays.
16:20Bien entendu.
16:21Mais le bon chiffre,
16:22c'est pas les 1,5% de Mie Galgo,
16:24c'est 70 députés de l'Assemblée nationale.
16:25C'est ça qu'il faut regarder.
16:27Mais en fait,
16:28on devrait passer notre temps
16:29à parler de la manière
16:30dont l'État devrait dépenser mieux
16:32et dépenser moins.
16:34Et on passe notre temps
16:35à parler de la manière
16:36dont on va pouvoir tondre les oeufs
16:38pour savoir comment augmenter
16:39les recettes de l'État.
16:40C'est-à-dire qu'on a déplacé...
16:42Le curseur.
16:42Le curseur.
16:43On n'est pas dans le bon débat.
16:45Il n'y a aucune mesure
16:46de taxation
16:47et de dite justice fiscale
16:49qui nous permettra
16:49de combler les 140 ou 150 milliards
16:51de déficits
16:52que l'État va devoir déclarer
16:53avec le budget de cette éducation.
16:54Dans un pays champion du monde
16:55du prélèvement obligatoire.
16:57Déjà, voilà.
16:57Dans lequel...
16:58Mais je pense que...
16:59Enfin,
17:00moi, je suis comme beaucoup
17:01de nos compatriotes
17:02devant cette situation.
17:03Je suis à la fois très en colère,
17:06assez sécurisé du spectacle
17:07que je vois.
17:08J'ai eu l'honneur de siéger
17:08dans une Assemblée nationale
17:09qui était...
17:11qui se tenait mieux quand même
17:12de manière globale.
17:13Jusqu'à 2017.
17:14Jusqu'à 2017, c'est ça.
17:16Mais là, c'est là...
17:17Alors, le macronisme, justement,
17:19vous vous dites,
17:20je suis sûr,
17:20ah, est-ce que ce jeune homme,
17:23plein de talent,
17:24le Mozart de l'économie
17:25qui dit,
17:25il faut casser les clivages,
17:26l'ancien monde doit disparaître
17:28par le nouveau monde,
17:29c'est un fiasco total.
17:30Je l'ai vu.
17:32On a vu ça.
17:32Et vous êtes dubitatif
17:33dès le départ, je me souviens.
17:35Alors, tout le monde
17:35y va en courant en disant,
17:36mais si c'est l'avenir
17:37à gauche et à droite,
17:37y compris des gens
17:38que j'ai autour de moi...
17:39J'ai pas beaucoup de mérite à ça.
17:41Il se trouve que j'étais
17:41l'orateur de mon groupe
17:43pendant qu'on a débattu
17:44de la fameuse loi Macron
17:45qui arrive à l'Assemblée nationale
17:46en janvier 2015.
17:48Nos auditeurs s'en souviennent,
17:49c'était la loi sur les bus Macron,
17:50les auto-écoles,
17:51les notaires,
17:52enfin, ça fait des souvenirs
17:53un peu anciens,
17:54mais...
17:54Et on a vu...
17:56On a débattu 200 heures
17:57avec lui en commission.
17:57On n'en a pas raté une minute.
17:59Et quelques-uns d'entre nous non plus.
18:01Donc, vous l'avez compris,
18:02vous l'avez connu là.
18:02Oui, parce que,
18:04comme je dis souvent,
18:08il y a un moment
18:10où les choses surgissent.
18:12Le masque tombe.
18:13Le masque tombe.
18:14Le voile tombe.
18:14Alors, comme il y a en plus,
18:15en face de lui,
18:16quelques députés d'opposition
18:17qui étaient un peu chevronnés,
18:18qui n'étaient pas là
18:19pour se laisser faire,
18:20on a vu un homme,
18:22alors, c'est vrai,
18:23à la fois hypermnésique,
18:24très travailleur,
18:25sans doute insomniaque,
18:27très habile,
18:28séducteur,
18:29comme c'est pas possible,
18:30mais également orgueilleux,
18:32brutal,
18:33ne supportant pas la contradiction.
18:34On a vu tout ça.
18:36Et un projet de loi
18:37qu'il portait,
18:37dans lequel il y avait,
18:38je le rappelle à nos auditeurs,
18:39mais pour ça que c'est pas
18:40une surprise pour moi,
18:41la vente des aéroports
18:42de Toulouse et de Nice
18:43aux Chinois.
18:44Le démantèlement
18:45des provisions judiciaires
18:46et le passage
18:48sous la tutelle de Bercy,
18:49alors que c'était
18:50sur le ministère de la Justice.
18:51Démantèlement
18:51de l'économie française.
18:53Le fait de faire entrer
18:54des capitaux privés
18:55dans l'établissement français
18:55du sang.
18:57Ce qui est quand même
18:57une marchandisation
18:58de la santé un peu inédite.
18:59Des tas de mesures
18:59comme celle-là,
19:01dont on a vu
19:02que c'était un projet
19:02dès l'origine
19:03absolument néolibéral.
19:05Ce projet-là,
19:05apporté par un homme
19:06avec un tel tempérament
19:07ne pouvait faire
19:08que des dégâts.
19:08Donc j'ai été
19:09évidemment surpris
19:11comme tout le monde
19:11par les gilets jaunes,
19:12par l'affaire Benalla,
19:15enfin tout ce qui a émaillé
19:16le premier quinquennat
19:16d'Emmanuel Macron.
19:17Il faut se souvenir quand même,
19:17il y a eu 2-3 épisodes
19:18un peu significatifs.
19:19Il y en a qui tombent
19:20de haut aujourd'hui.
19:21Quand on pose la question
19:22à certains de ces très proches,
19:24il vous dit Joker.
19:24J'ai été surpris
19:25mais pas étonné.
19:27Jean-Frédéric Poisson,
19:28nous avons Roland
19:29qui nous appelle
19:30de Saint-Étienne.
19:32Saint-Étienne
19:32qui symbolise
19:35aussi et qui a vécu
19:36des heures douloureuses.
19:37Roland, on vous écoute.
19:39Bonjour Péricault,
19:40et oui, vous avez raison.
19:41Saint-Étienne,
19:42c'est une manufrance.
19:44Oui, une manufrance,
19:45mais c'est aussi
19:46le symptôme des politiques
19:47de ces 50 dernières années
19:48qui a fait que Saint-Étienne
19:49qui était le bastion
19:50économique français
19:51s'est écroulé.
19:53Donc ça,
19:54c'est malheureux à dire.
19:55Et une petite parenthèse,
19:56je ne sais pas
19:57si Maud Coffler
19:57est avec nous.
19:58Oui, elle est là,
19:59elle vous écoute.
20:00Il faut qu'elle refasse
20:03des éditos.
20:04Je dis ça,
20:04c'est un conseil d'auditeur
20:06parce qu'elle est excellente
20:07dans ses...
20:07C'est très gentil.
20:10Elle ne s'en prive pas.
20:13Je vais prendre rendez-vous
20:14avec la direction
20:15de Sud Radio
20:15juste après l'émission.
20:17Merci.
20:18Pour témoigner,
20:19je serai là.
20:21On vous écoute, Roland.
20:23On vous écoute.
20:24Ce que j'aimerais parler,
20:25c'est par rapport
20:26en fait à l'union des droites
20:27et j'entends
20:27ce que dit
20:28Jean-Frédéric Poisson,
20:29mais je n'ai pas envie
20:30de l'accabler,
20:31mais il est un petit peu
20:32aussi responsable
20:33de cette situation.
20:35Si la droite,
20:36si tous les partis de droite,
20:37il y a de ça
20:3720,
20:3825 ans,
20:3930 ans,
20:40se seraient déjà accordés
20:41sur un programme économique fort,
20:43sur du légalien,
20:45sur du social,
20:46on n'en serait pas là aujourd'hui.
20:48Comment voulez-vous
20:48qu'aujourd'hui,
20:49on ait le Rassemblement National
20:50avec Jordan Bardella ?
20:52Excusez-moi,
20:53mais Jordan Bardella,
20:53il a mon âge
20:54et moi,
20:54j'ai du mal à le comprendre.
20:55J'ai du mal à comprendre
20:56le programme économique
20:58du Rassemblement National.
20:59Vous avez les Républicains
21:01qui se dissolvent
21:03dans le macronisme
21:04et qui se dissolvent
21:05dans l'aspect régalien
21:08du Rassemblement National.
21:11On a le centre-droit
21:12qui est maintenant
21:12complètement à la botte
21:14du macronisme.
21:15Vous voyez qu'Edouard Philippe,
21:16notamment,
21:17d'ailleurs,
21:17il y a eu un sondage hier,
21:18Edouard Philippe
21:18a perdu des points
21:19par rapport à avant.
21:22Et moi,
21:22ce que je ne comprends pas,
21:24c'est que j'ai l'impression
21:25que mine de rien,
21:27moi,
21:27je ne suis pas là,
21:28mais les parties de gauche,
21:29quand il y a des échéances importantes,
21:31quand il faut se rassembler,
21:33ils sont présents.
21:33Alors moi,
21:34je suis non-sondage,
21:34j'ai dénoncé la NUPES,
21:36le Nouveau Front Populaire,
21:37mais la droite,
21:38à chaque échéance,
21:39et là,
21:39on le voit bien,
21:40on le voit bien,
21:41notamment,
21:41ce n'est pas une échéance,
21:42mais on était à une prédissolution.
21:45Et quand il y a des sièges en jeu,
21:48parce que c'est toujours
21:48un peu ce que je reproche
21:49aux Républicains
21:51et à certains partis de droite,
21:53c'est que dès qu'il y a
21:54une échéance électorale,
21:56il faut sauver son siège
21:57que coûte.
21:58Donc,
21:59on est prêt à peu
21:59à toutes les compromissions.
22:02Moi,
22:02je suis désolé.
22:03Roland,
22:03on a compris votre question,
22:06on marque une petite pause
22:07et Jean-Frédéric Poisson
22:08vous répond dans quelques instants.
22:10A tout de suite.
22:11Restez avec nous,
22:12surtout.
22:13La France dans tous ses états.
22:16Nous sommes avec Jean-Frédéric Poisson
22:17et qui va répondre
22:18à la question de Roland de Saint-Étienne
22:20qui disait
22:20Jean-Frédéric Poisson,
22:21vous avez été un peu
22:22dans l'appareil de la droite,
22:23pourquoi est-ce que l'union des droites
22:25dont on rêve aujourd'hui
22:26ne s'est pas faite
22:27au moment où il était
22:27encore temps de le faire.
22:28cher Roland,
22:29je partage intégralement
22:31l'analyse que vous avez faite.
22:34Il y a des témoins d'ailleurs
22:35pas très loin de moi
22:35qui savent que
22:36depuis des années et des années
22:37je plaide pour que
22:38les gens de bonne volonté
22:41se réunissent autour
22:42d'un socle commun de programme.
22:44Alors,
22:44on peut appeler ça
22:45le programme commun,
22:46c'est un peu daté le programme commun,
22:47ça a une cinquantaine d'années quand même.
22:48Oui, oui.
22:49Et on voit bien ce que ça veut dire,
22:50ça a le mérite d'être très clair.
22:5153 ans.
22:51Et comment dire,
22:53ce programme commun...
22:53De la gauche,
22:54un programme commun à la gauche,
22:5553 ans.
22:56Mais il y a aussi une plateforme
22:57législative commune
22:59RPR-UDF en 92
23:00qui est un texte
23:02qui passerait pour...
23:04Enfin, reconquête,
23:05passerait pour l'église.
23:06L'UMP, c'était ça.
23:07L'UMP, c'était un peu plus tard,
23:08c'était déjà un peu plus centriste,
23:10un peu plus européen,
23:11au mauvais sens du terme.
23:12Il va supposer qu'il y en ait un bon.
23:13Mais, non, non,
23:15il y a une plateforme UDF-RPR
23:16de 92 qui est 93
23:17qui envoie 450 députés de droite
23:21à l'Assemblée nationale quand même
23:22sur 570.
23:23Tout à fait.
23:24C'était un vrai programme
23:25conservateur de droite
23:26comme on les aime
23:27et qui passerait encore aujourd'hui
23:29pour un truc insupportable
23:30pour tout le monde.
23:30Bref, alors que c'est ce qu'il faut faire.
23:33J'accepte bien volontiers
23:34notre part de responsabilité là-dedans.
23:36Il est minime dans la mesure où
23:37nous n'avons cessé
23:39au Parti Crétien-Démocrate
23:41chez VIA
23:41d'essayer de travailler
23:43avec un peu tout le monde.
23:45Nous avons passé, par exemple,
23:47des accords électoraux
23:48dans 90 communes
23:50aux municipales de 2020
23:51avec les représentants
23:52du Rassemblement national
23:53quand on considérait
23:54que le projet qu'ils portaient
23:55était adapté au territoire,
23:57que c'était des gens honnêtes
23:58et qu'ils avaient envie
23:59de travailler avec nous.
24:00Donc, moi, je n'ai pas de problème.
24:01Je ne regarde pas
24:02la carte d'identité des gens
24:03avec qui je travaille.
24:03Je regarde l'intérêt du territoire.
24:05Vous avez fait une tentative
24:06avec Nicolas Dupont-Aignan.
24:08Ça s'est brouillé.
24:08Avec Florent Philippot.
24:10Vous avez tendu la main
24:11à tout le monde.
24:11Vous avez essayé
24:12de faire du consensus
24:12sans vous mettre en plus
24:14en avant personnellement.
24:15Parce qu'on a considéré
24:16que quand il y avait des gens
24:18qui étaient prêts
24:19à défendre des convictions
24:20que nous partageons
24:20et qui étaient mieux placés
24:21que nous pour le faire,
24:22il fallait les soutenir
24:23plutôt que d'essayer
24:23d'y aller tout seul.
24:24Et j'espère que la gravité
24:27des circonstances
24:28que traverse notre pays
24:30permettra à un certain nombre
24:32de responsables politiques
24:33d'adopter la même attitude
24:34dans les temps qui viennent.
24:35Il le faudra.
24:35Parce que l'enjeu de 2027,
24:37il est très clair.
24:38Il faut mettre les néo-libéraux dehors
24:40et il faut empêcher la gauche
24:41d'accéder au pouvoir.
24:41C'est ça l'enjeu.
24:42Il n'y en a pas d'autres.
24:43Vous pouvez tourner le problème
24:44dans tous les sens.
24:45Alors, je ne vais pas dire
24:46que tout est bon pour ça
24:47parce que la fin
24:48ne justifie pas les moyens.
24:49Mais enfin,
24:50on a quand même
24:51suffisamment de choses
24:53communes.
24:55On peut parfaitement
24:56se mettre d'accord
24:56sur 5, 6, 7 grandes mesures
24:58à prendre
24:58pour redresser la France.
24:59Pas plus que ça.
25:00Et on sait lesquelles.
25:01et elles seraient partagées
25:03par une très grande majorité
25:04de Français
25:05et portées par une très grande
25:06majorité de gens
25:06de bonne volonté,
25:07y compris des gens
25:08qui sont à gauche
25:08mais qui aiment la France
25:09et qui ne veulent pas
25:10qu'elle se dissolve
25:11dans l'Europe.
25:11Je pense aux patriotes
25:12de Michel Onfray,
25:14aux gens de Georges Kouzmanovic
25:15ou des petits partis,
25:17c'est pas Péjoratil,
25:17nous en sommes un, nous aussi.
25:19Tous les souverainistes,
25:20tous les gens
25:20qui sont un peu conservateurs,
25:22tout ça peut se rassembler
25:22sous la même manière.
25:23Ce qui signifie
25:23Jean-Franick Poisson,
25:24c'est qu'aujourd'hui,
25:25il n'y a pas de candidat
25:26de votre cœur
25:27dans le paysage politique
25:29électoral français.
25:30Je soutiendrai celui
25:32qui est capable
25:32d'empêcher les néolibéraux
25:34de rester au pouvoir
25:34et de la gauche
25:35d'y arriver.
25:35C'est simple.
25:36C'est très clair.
25:37Ben voilà, c'est simple.
25:38C'est très clair.
25:39Et ce sera clairement pas moi
25:40parce que moi,
25:41je ne suis pas en situation
25:41de pouvoir le faire.
25:43C'est une position
25:43assez gaullienne, finalement.
25:45Je ne sais pas.
25:46On était sur ce clivage-là.
25:48En tout cas, c'est clair.
25:49En tout cas, c'est clair.
25:52On ne peut pas continuer
25:53de dissoudre la France
25:54dans un ensemble,
25:55comment dire,
25:56fédéral européen.
25:57On ne peut pas continuer
25:58de faire actionner
25:59la domination des logiques
26:00de commerce et de marché
26:01sur la vie des Français.
26:02On ne peut pas marchandiser
26:03toutes ces choses.
26:04On ne peut pas emmerder les gens
26:05comme disait Pompilou
26:06tous les jours
26:08et en nous rajoutant
26:08une louche sur la tête
26:09à chaque fois.
26:10On ne peut pas priver
26:10les gens d'oxygène
26:11à chaque fois qu'ils veulent
26:12faire quelque chose.
26:13Enfin, on ne peut pas faire.
26:14On ne peut pas arrêter
26:14de faire tout ça.
26:15Qui est prêt à ça ?
26:16Ben, nous verrons.
26:17Mais j'espère qu'il y en a un.
26:18Et pourtant,
26:19on a la très nette sensation
26:20que le peuple français
26:22dans son ensemble
26:25en jeu, cette réalité
26:25et qu'il ne trouve pas,
26:27j'allais dire,
26:28la personne qui incarne
26:29cette synthèse
26:30dont vous définit.
26:32Un, il n'en a pas l'occasion.
26:34Premier élément.
26:35Deuxième élément,
26:36la crise de la Covid
26:37a fait un mal terrible
26:39à l'esprit de résistance
26:40dans notre pays
26:40et nous a mis en situation
26:42d'accepter des choses
26:43qui, en principe,
26:45auraient dû être inacceptables
26:46et je parle des restrictions
26:47innombrables
26:48de nos libertés
26:49que nous avons subies.
26:49Avec le recul,
26:50même le docteur Blachier
26:51nous disait hier
26:51qu'avec le recul,
26:53on aurait peut-être pu
26:54ne pas faire
26:54exactement comme ça.
26:55Ça, je...
26:56Parce qu'il a dit aujourd'hui
26:57mais bon,
26:57il y avait des gens
26:58qui l'avaient pressenti.
26:59Moi qui suis un lecteur
26:59attentif de Saint-Mathieu,
27:00j'ai appris depuis longtemps
27:01qu'il faut traiter
27:02les ouvriers de la 11ème heure
27:03comme on traite ceux
27:03de la 1ère,
27:04mais il y a des conversions
27:04tardives qui sont un peu
27:05spectaculaires quand même
27:06qui mériteraient
27:06quelques explications.
27:08Voyez-vous,
27:09à la fois sur des politiques
27:10publiques,
27:11sur toutes les bêtises
27:11qu'on a racontées
27:12sur les vaccins
27:13et j'en passe
27:13et les pires.
27:14Mais on a vécu
27:15une expérience terrible
27:16à ce moment-là
27:16parce que
27:17ceux qui manipulent
27:19l'opinion,
27:20il y en a dont c'est le métier
27:21qui nous mentent
27:21à longueur de temps,
27:22il y en a qui font ça très bien,
27:23qui sont au pouvoir aujourd'hui,
27:25ont compris qu'en fait
27:25le seuil d'acceptation
27:28du peuple français
27:29était en fait
27:29très, très, très élevé.
27:31Très élevé.
27:32Et de mon point de vue,
27:34quand on voit
27:35l'attitude de Sébastien Lecornu,
27:37l'attitude d'Emmanuel Macron,
27:38ce qui se passe aujourd'hui
27:39à l'Assemblée nationale
27:39autour du budget,
27:40on va voir comment ça se passe
27:41au Sénat,
27:41ça ne va pas être
27:41la même musique sans doute,
27:43mais ils se disent
27:43puisque les Français
27:45acceptent tout et n'importe quoi,
27:46on va continuer encore
27:46pendant un an et demi.
27:48Mais un an et demi
27:48à ce régime,
27:49chers péris collègues,
27:50chers auditeurs,
27:50on sera dans quel état
27:51dans un an et demi
27:52si ça continue à ce régime ?
27:52Le compte à rebours
27:53est aujourd'hui assez inquiétant.
27:55C'est quand même
27:56très, très dangereux
27:56ce qui est en train de se passer.
27:57Donc je crois
27:59qu'effectivement,
27:59il y a beaucoup de manières
28:03de permettre aux gens
28:04qui partagent
28:05cette même volonté
28:06de redresser notre pays,
28:08pas seulement sur la question économique
28:10qui n'est pas accessoire,
28:11mais qu'il y a d'autres choses
28:12à faire aussi
28:12sur le plan culturel, éducatif,
28:15des flux migratoires,
28:16la culture,
28:16enfin il y a plein de choses à faire.
28:17En gros, il faut repenser
28:18les institutions.
28:20Il faut repenser la République
28:21en faut-il une sixième ?
28:22Vous avez des idées là-dessus,
28:23en tout cas,
28:24d'adaptation de la Constitution
28:25et des institutions ?
28:27Je pense que nous ne vivons pas
28:28une crise de régime.
28:30Nous ne vivons pas
28:31une crise politique,
28:32nous vivons une crise
28:32du personnel politique.
28:33C'est un peu différent.
28:34Les institutions,
28:35elles fonctionnent.
28:36La meilleure preuve,
28:37c'est qu'il y a une Assemblée
28:38qui débat.
28:39Quand on n'a pas mis
28:41la suspension de la réforme
28:42des retraites
28:43dans le texte de loi
28:43qui arrive à l'Assemblée,
28:44on trouve le moyen
28:45par la lettre de révision
28:46de le mettre quand même.
28:46Donc ça veut dire
28:47qu'il y a dans la Ve République
28:48une souplesse extraordinaire
28:50qui a été d'ailleurs voulue
28:51et pensée comme ça
28:52et qu'on a su adapter
28:53au fil du temps.
28:54D'où la défiance immense
28:55des Français
28:56envers la classe politique,
28:58y compris envers les médias,
28:59enfin envers tout ce qui est institutionnel.
29:01Je pense que
29:04la manière dont
29:06ceux qui sont aux affaires
29:08aujourd'hui
29:08font marcher
29:09ces institutions
29:10en oubliant
29:11qu'il y a un peuple
29:12au fond
29:12parce que c'est quand même
29:13ça le sujet
29:14accroît évidemment
29:15la défiance qu'il y a.
29:16Je me souviens que
29:17je crois que c'était
29:18pour le 10e anniversaire
29:19des Guignols
29:20Canal Plus
29:22avait publié
29:23un long métrage
29:25des Guignols
29:25ça devait durer
29:261h, 1h10
29:27j'ai revu
29:28une petite annonce
29:29il n'y a pas longtemps
29:29je ne l'ai pas retrouvée
29:30en entier
29:30et ça mettait en scène
29:32en fait
29:33une classe politique
29:34qui se réveillait un matin
29:35et il n'y avait plus personne
29:36dans les rues
29:36le peuple avait disparu.
29:37Je me souviens.
29:37Le peuple avait disparu
29:39et alors
29:40ça durait un quart d'heure
29:41d'étonnement
29:41et ça reprenait de plus belle
29:42comme si le peuple
29:42était encore là.
29:43Avec 60% d'abstention
29:45à certains scrutins
29:45on n'en est pas loin
29:46Fréjofen
29:47Le message était quand même
29:48assez clair
29:49c'était prémonitoire
29:49c'était il y a 30 ans déjà
29:50donc moi je crois beaucoup
29:53dans le fait que
29:55il faille
29:56et on doit pouvoir
29:57redonner
29:58aux corps intermédiaires
29:59aux familles
29:59aux entreprises
30:00aux territoires
30:01aux organisations syndicales
30:02dans lesquelles je crois
30:03beaucoup
30:03que je soutiens beaucoup
30:04l'oxygène
30:05dont ils ont besoin aujourd'hui
30:06si on leur redonne cet oxygène
30:08le reste se fera tout seul
30:08Alors vous êtes aussi inquiet
30:11sur des sujets de santé
30:12est-ce qu'il y a une souveraineté
30:13de la santé en France ?
30:14L'autor Blachier
30:14on en parlait hier
30:15il disait
30:15il faut faire attention
30:16à ce qu'on garde
30:17la maîtrise
30:18de notre système de santé
30:19et la façon
30:20dont le corps médical
30:22doit se comporter
30:22Maude vous avez
30:23une question à poser
30:25Oui Jean-Frédéric Poisson
30:26vous avez écrit
30:27en mars 2025
30:28OMS l'overdose
30:29pour que la France
30:30s'en sorte
30:30faut-il en sortir ?
30:32Alors sans spoiler
30:33est-ce qu'il faut sortir
30:33de l'OMS ?
30:36Et c'est quoi
30:37l'OMS aussi peut-être
30:38pour les auditeurs
30:38qui ne savent pas
30:39L'Organisation Mondiale
30:39de la Santé
30:41est un organisme
30:42créé dans le giron
30:43de l'ONU
30:43après la seconde guerre mondiale
30:44juste après
30:45avec une très belle idée
30:47qui consistait
30:48à faire en sorte
30:49que les nations
30:50mettent en commun
30:50des moyens
30:51pour aider
30:51les pays un peu moins favorisés
30:53dans lesquels
30:54la santé publique
30:54n'était pas en pleine forme
30:55pour des tas de raisons
30:56à se hisser
30:57à un standard acceptable
30:58pour que les gens
30:59soient mieux soignés
31:00partout dans le monde
31:01dans un élan
31:02de solidarité internationale
31:03ce qui était une très bonne idée
31:04petit à petit
31:05je ne veux pas
31:05ces détails
31:06parce que l'histoire est longue
31:07elle est devenue
31:09un instrument
31:10qui est aujourd'hui
31:11malheureusement
31:12dans les mains
31:13des lobbies pharmaceutiques
31:14en particulier
31:15les fabricants de vaccins
31:16en tout genre
31:17à commencer par
31:18la fondation Bill Gates
31:19et au fond
31:21ce qui s'est passé
31:22avec la pandémie
31:23du Covid
31:23c'est que
31:25l'OMS
31:26a voulu
31:27faire en sorte
31:28qu'il n'y ait
31:30une politique sanitaire
31:31uniforme
31:32dans le monde entier
31:32en cas de pandémie
31:33je vous passe les détails
31:35l'intention de l'OMS
31:36c'est de faire en sorte
31:37que d'abord en cas de pandémie
31:38puis sans doute après
31:40un peu pour la suite
31:40les états soient privés
31:42de leur liberté d'action
31:43en termes de santé publique
31:44pour soigner les peuples
31:45et que ce soit l'OMS
31:47qui décide de tout
31:47enjeu financier
31:49ou
31:50enjeu
31:51enjeu d'abord
31:52enjeu d'abord
31:53de conception
31:54de l'humanité
31:55comme une espèce
31:56de tout
31:56qui doit être uniforme
31:57donc c'est un marché
31:58c'est extrêmement
31:59c'est une notion de marché
32:00c'est une notion de marché
32:02ça se décline
32:02dans une notion de marché
32:03et en plus
32:04je disais tout à l'heure
32:06que l'OMS
32:08est à la main
32:08d'un certain nombre
32:09d'intérêts privés
32:10en particulier
32:11la fondation Gates
32:12la fondation Gates
32:13c'est le plus gros
32:13pourvoyeur financier
32:15de l'organisation mondiale
32:16de la santé
32:16ça suffira plusieurs centaines
32:18de millions d'euros
32:19de dollars par an
32:20c'est une aide
32:21c'est une subvention
32:21c'est une subvention
32:23mais elle est fléchée
32:24c'est à dire qu'il y a
32:25une différence entre les états
32:26qui contribuent à hauteur
32:27de la production de richesse
32:28d'un côté
32:29et d'un autre côté
32:30les mécènes
32:31et les aides privées
32:33c'est que
32:34les personnes privées
32:35qui soutiennent
32:36ont le droit
32:36de flécher leur don
32:37c'est à dire
32:38peuvent dire à l'OMS
32:39je vous donne
32:39mais c'est pour faire ça
32:41et pas autre chose
32:42et je ne vous fais pas
32:44de dessin
32:44quand vous articulez
32:45la volonté
32:46de prendre le contrôle
32:47des politiques de santé publique
32:48en cas de pandémie
32:49plus le fait
32:51de déterminer
32:53des politiques publiques
32:54et de les exiger
32:55de la part de l'OMS
32:55quand vous payez
32:56si par hasard
32:58mais par hasard
32:58vous avez des intérêts
32:59dans les fabriques de vaccins
33:00vous comprenez très bien
33:01que si vous dites à l'OMS
33:03bah tiens ça tombe bien
33:04l'OMS pourrait nous dire
33:05en cas de pandémie
33:06si ces modifications aboutissent
33:08vous allez confiner tout le monde
33:09et vous allez vacciner tout le monde
33:10de manière obligatoire
33:11et ce sera avec tel vaccin
33:12la France a encore des moyens
33:13de s'émanciper
33:14elle n'est pas totalement tributaire
33:16la France a encore des moyens
33:16de refuser
33:17de ratifier ce traité
33:18puisque l'OMS doit d'abord
33:21modifier ses statuts
33:22pour aboutir à la situation
33:23que je crains
33:24que je viens de décrire
33:25dans laquelle
33:26prendrait la main
33:26sur nos politiques
33:27de santé publique
33:28la France doit ratifier
33:29le projet de traité
33:30qui sortirait des instances
33:31de l'OMS
33:31le Parlement doit le faire
33:33et je fais partie
33:34de ceux qui militent
33:35pour que ce soit le Parlement
33:35qui se saisisse de cette affaire
33:37pour examiner
33:37la ratification de ce traité
33:39et effectivement
33:41si jamais on devait
33:42se faire imposer
33:43quoi que ce soit
33:43en termes de santé publique
33:44par l'OMS
33:45il faudrait quitter
33:45comme les Etats-Unis
33:47l'ont fait il y a
33:47une dizaine de mois maintenant
33:48et l'Argentine
33:50de Javier Millet
33:51il l'a fait aussi
33:51dans la foulée
33:52je crois que 2-3 semaines après
33:53en février
33:53l'Argentine a quitté l'OMS
33:54c'est une question de souveraineté
33:56c'est une question politique fondamentale
33:58est-ce qu'on est encore
33:59dans une situation
34:00de souveraineté du peuple
34:01on reprend la conversation
34:03dans quelques instants
34:04Jean-Dominique Foisson
34:05Jean-Fédéric Foisson
34:07et n'hésitez pas
34:08à lui poser vos questions
34:09en direct sur Sud Radio
34:100826 300 300
34:12à tout de suite
34:12midi 14h
34:15Sud Radio
34:16la France dans tous ses états
34:18nous sommes avec
34:19Jean-Fédéric Foisson
34:20qui essaie de
34:21j'allais dire
34:22de sauver la droite
34:22et même de sauver la France
34:24avec ses modestes moyens
34:25mais une conviction
34:26et une passion
34:27le déterminée
34:28Jean-Fédéric Foisson
34:29vous vouliez apporter
34:30une précision au niveau santé
34:31sur le rapport
34:32du médecin
34:33à son patient
34:34il y a des enjeux
34:36de souveraineté bien sûr
34:37puisque si le traité
34:38de l'OMS
34:39était adopté
34:39comme il le souhaite
34:41nous perdrions
34:42dans les cas graves
34:43de pandémie
34:43notre souveraineté
34:45sanitaire
34:46mais il y a deux conséquences
34:47que nos auditeurs
34:48doivent avoir en tête
34:49la première
34:49c'est la conséquence
34:51sur la relation
34:52entre nous-mêmes
34:53et notre médecin
34:54puisque si les politiques
34:55de santé publique
34:56deviennent obligatoires
34:57je ne sais pas
34:58ce que devient
34:58la relation particulière
34:59entre le patient
35:00et son médecin
35:00et deuxièmement
35:02dans le projet de traité
35:05qui est souhaité
35:05par l'OMS
35:06il y aurait l'obligation
35:07pour les nations
35:08de communiquer
35:09l'intégralité
35:10des données de santé
35:10à l'Organisation mondiale
35:12de la santé
35:13y compris
35:13toutes nos informations
35:14et nos données personnelles
35:16et là
35:16on ne sait pas
35:18ce que ça devient
35:18ou alors on en a
35:19une petite idée
35:20malgré tout
35:20mais nous entrons donc
35:22dans une ère
35:23de comment dire
35:24dans laquelle
35:24alors que pour l'instant
35:26nous avons été élevés
35:28en tout cas moi comme vous
35:29mon cher Perico
35:29dans cette idée
35:30que tout ce qui concerne
35:31la santé c'est secret
35:31et que ça relève
35:33d'une confidentialité
35:34voilà
35:35là
35:37on ne sait pas
35:38où iraient nos données personnelles
35:39qui pourraient être utilisées
35:40à des tas de faim
35:40que nous ignorons
35:41voire par l'intelligence artificielle
35:42pour engendrer
35:43et bien entendu
35:44les grands opérateurs numériques
35:46dont on n'a pas envie
35:47exactement
35:48Jean-Frédéric Poisson
35:49nous sommes en ligne
35:50avec Catherine
35:50qui nous appelle de Lyon
35:51bonjour Catherine
35:52bonjour Catherine
35:53oui merci
35:54bonjour de me prendre
35:55je suis adhérente du Parti
35:56Crédéral-Démocrate
35:57depuis que Christine Boutin
35:58l'a fondée
35:58donc c'est vraiment une amie
36:00qui vient intervenir
36:01et vous remercier
36:02mais je réagis à votre réaction
36:05Jean-Frédéric
36:05quand on vous demande
36:06ce que vous pouvez faire
36:07pour la droite
36:07je pense que vous êtes
36:08un peu trop modeste
36:09vous aviez crevé l'écran
36:11quand il y avait eu
36:11les primaires de la droite
36:12tout le monde était stupéfait
36:14de votre poids
36:15surtout les plans
36:16de votre compétence
36:17de votre sagesse
36:19et moi j'aimerais
36:20que peut-être
36:21vous n'attendiez pas
36:22simplement qu'on vous appelle
36:23et qu'on prenne vos services
36:25mais que vous vous mettiez
36:26un peu plus devant
36:26parce que je pense que nous portons
36:28quelque chose
36:28qui nous transcende tous
36:30et qui sera toujours éternel
36:31voilà
36:31donc voilà
36:32merci de m'écouter
36:33alors Jean-Frédéric Poisson
36:35est-ce que vous sentez cet appel
36:36vous avez eu l'appel de Dieu
36:38à un moment donné
36:38est-ce que l'appel de la République
36:40a encore une chance
36:40de vous séduire
36:41c'est gentil de dire
36:42que je suis un homme de poids
36:43c'est ce que mon épouse
36:44me dit de temps en temps
36:45à parler du poids intellectuel
36:47mais c'est interdit
36:48c'est rigolo ça
36:49mais l'ancien pilier gauche
36:51du 15 parlementaire
36:52que je suis
36:52ne rechigne pas
36:53comment dire
36:54à frôler le quintal
36:55parfois
36:55alors est-ce que vous êtes prêt
36:57à repartir dans la mêlée
36:57moi je repartirais
36:58d'une manière ou d'une autre
36:59mais il faut avoir le
37:00je pense comme Catherine
37:04que le message chrétien
37:06a quelque chose à dire
37:07dans la société d'aujourd'hui
37:08alors évidemment pas
37:11pour imposer quoi que ce soit
37:12à qui que ce soit
37:12mais cette idée selon laquelle
37:13personne ne doit être
37:15laissé en dehors du chemin
37:16selon laquelle
37:17la dignité humaine
37:18est une valeur
37:19que rien ne surpasse
37:20que si on ne fait pas attention
37:22à ça
37:22le reste s'écroule
37:23qu'il faut traiter
37:25la responsabilité
37:26dès les forts à être forts
37:27et dès les faibles
37:28à être un peu moins faibles
37:29tout ça sont des choses
37:30qui sont respectées
37:32les corps intermédiaires
37:32les communautés naturelles
37:33certains pensent que le Christ
37:34était le premier leader socialiste
37:35nous sommes d'accord
37:36et que Saint Paul
37:36aurait un peu atténué
37:37la doctrine
37:38socialiste c'est peut-être
37:39beaucoup dire
37:39je pense que le Seigneur
37:40lui-même ne serait pas
37:41d'accord avec ça
37:41enfin je ne peux pas
37:41parler à sa place
37:42mais en tout cas
37:44le message chrétien
37:45qui est un message
37:46de générosité
37:48et d'attention à autrui
37:50une société
37:51pour une société
37:52des solidarités
37:53une société
37:54de l'entraide
37:55ça c'est quelque chose
37:56à quoi je pense
37:57les français sont sensibles
37:58et derrière
38:00je le disais encore
38:01tout à l'heure
38:01le projet
38:02de la pensée sociale chrétienne
38:03il y a cette idée
38:04qu'il faut respecter
38:05les communautés naturelles
38:05que la famille en est une
38:07que la nation en est une
38:08que les associations
38:10les entreprises
38:10sont des communautés
38:11dans lesquelles
38:11les gens apprennent à vivre
38:13apprennent à
38:14s'épanouir eux-mêmes
38:16mais apprennent aussi
38:16le service collectif
38:18donc tout ça
38:19doit être restauré
38:20ça a été beaucoup
38:21beaucoup abîmé
38:21par les néolibéraux
38:22et Macron
38:23au premier chef
38:24est de manière
38:25la plus violente
38:25donc il faut en sortir
38:27je pense que ce message-là
38:28les français l'attendent
38:28sans doute
38:29maintenant
38:29il faut des vecteurs
38:30pour ça
38:31vous êtes ici
38:33à Sud Radio
38:33comme des autres médias
38:34tenus par des quotas
38:36de temps de parole
38:36des choses etc
38:37et nous ne sommes pas
38:37un grand parti politique
38:38donc nous n'avons pas
38:39et merci de votre invitation
38:41à nouveau
38:41pour me permettre
38:42de dire tout ça ce matin
38:43donc on a des problèmes
38:44de visibilité
38:45c'est vrai
38:45nous continuerons
38:47avec notre bâton de pèlerin
38:48d'aller essayer
38:49de porter cette parole-là
38:50un peu partout
38:51et en cherchant
38:52quelqu'un qui pourra
38:53nous aider
38:53à la faire porter davantage
38:54à vous entendre
38:55on reprend ça
38:56la parole du général de Gaulle
38:57qui parle de tâches immenses
38:58au moment de rebâtir la France
39:00et de lui retrouver
39:02ses heures de gloire
39:03Jean-Frédéric Poisson
39:04vous avez été taclé
39:05pendant la campagne
39:06la présidentielle américaine
39:09de 2016
39:10vous avez dit
39:10la proximité
39:11d'Hillary Clinton
39:12avec le lobby sioniste
39:13aujourd'hui
39:14quand on entend
39:14la gauche française
39:15parler des juifs
39:16et d'Israël
39:17mais ce que vous avez raconté
39:18c'est des bilbesés
39:19à la rigueur
39:20c'est insinifiant
39:21vous avez été
39:22sévèrement
39:23je ne veux pas dire lynchée
39:24enfin malmenée
39:25et aujourd'hui
39:26le discours de la gauche
39:27je ne dis pas
39:27l'extrême droite
39:28le discours de la France insoumise
39:29sur les juifs de France
39:30et sur Israël
39:31est quand même disproportionné
39:33par rapport à ce qu'on vous a reproché
39:34c'est mille fois pire
39:35c'était la seule fois de ma vie
39:37où j'ai fait 4 jours
39:38de ma chine à laver
39:38c'est ça je m'en souviens
39:39je peux vous dire
39:40j'ai eu tort
39:44dans cette affaire
39:44je n'ai pas compris
39:45il n'y avait pas de mauvaise intention
39:47de ma part
39:47enfin tous ceux qui me connaissent
39:48le savent bien
39:48évidemment que non
39:52si j'avais dit
39:53enfin quand on est chrétien
39:54c'est pas facile quand même
39:54si j'avais dit
39:56groupe de pression pro-israélien
39:57j'aurais jamais eu de problème
39:58j'ai accolé
40:00donc c'est la formulation
40:01j'ai accolé de moi
40:02et heureusement
40:03et heureusement
40:03qu'il y a des groupes de pression
40:04pro-israélien aux Etats-Unis
40:06imaginez qu'il n'y en ait pas
40:06oui
40:07en même temps
40:09on peut considérer
40:10que c'est aussi
40:10ce qui a aggravé
40:11la situation au Proche-Orient
40:12le poids du
40:13de ce lobby
40:16sur la politique américaine
40:17c'est un sujet compliqué
40:20et après
40:21les communautés
40:21qui sont en danger
40:22et prouvent le moyen
40:23de se défendre
40:23et de s'organiser
40:24on ne peut pas leur en faire
40:25le reproche
40:25mais c'est vrai que
40:27par rapport à ce qui se dit
40:28aujourd'hui
40:30et par rapport
40:32à l'ambiance
40:33dans laquelle
40:34ce sujet
40:35israélo-palestinien
40:36est rété
40:37ce que j'ai dit
40:38c'était vraiment
40:39puis c'est un fait
40:40enfin je veux dire
40:41si vous savez ce que j'avais dit
40:42à vos confrères de France Info
40:44chez lesquels j'étais passé
40:44le lundi matin
40:45si vous tapez
40:46ça uniste lobby
40:49sur votre barre de recherche
40:50en anglais
40:50Google
40:50vous avez des milliers de pages
40:52donc il y a évidemment
40:53des gens qui défendent
40:54l'idée que
40:55Israël ne peut pas être
40:57le seul peuple de la terre
40:57à ne pas avoir le droit
40:58à un état et un territoire
40:59bien sûr
41:00et pour autant
41:01il faut accepter
41:02l'idée d'un état palestinien
41:05sans qu'il n'y aura pas de solution
41:05dans des frontières garanties
41:07c'est pareil pour les palestiniens
41:09les palestiniens
41:09ne peuvent pas non plus
41:10être le seul peuple de la terre
41:11à ne pas avoir le droit
41:11à un état et un territoire
41:12je crois que c'était
41:13la position en général
41:14de la diplomatie française
41:16depuis toujours
41:16cohérente
41:17et voilà
41:18elle est remise en cause
41:19depuis quelques mois
41:20quelques semaines
41:20à cause du 7 octobre
41:21par rapport à la manière
41:22dont ces sujets étaient traités
41:23il y a quelques décennies
41:25la situation a quand même
41:27beaucoup changé
41:27parce que
41:28auparavant
41:30dans les années 50-60
41:33il y avait déjà des affrontements
41:35il y en avait bien avant
41:35d'ailleurs
41:36la création de l'État d'Israël
41:36tout ça est très très ancien
41:39ça commence avec
41:40avec la prise de Jérusalem
41:43par le Caliphomar
41:43on est en 640 quand même
41:44c'est une vieille affaire
41:46ça ne date pas d'hier
41:47donc
41:49maintenant
41:52le phénomène nouveau
41:53qui est apparu
41:53c'est
41:54l'essor
41:55visible
41:56et puissant
41:57de l'islam conquérant
42:00y compris dans cette région
42:01c'est-à-dire le fait que
42:02auparavant
42:03il y avait des tensions
42:04déjà entre
42:05les peuples
42:07dans cette région du monde
42:07mais
42:08on n'avait pas encore
42:10enfin
42:11les premiers attentats
42:13c'est septembre noir
42:14Munich 72
42:15c'est les premiers détournements
42:16d'avions de ligne
42:17par les commandos palestiniens
42:18tout ça commence à
42:20c'est le sujet
42:21de votre livre
42:22l'islam à la conquête
42:23de l'Occident
42:23la stratégie dévoilée
42:24Jean-Frédéric Poisson
42:25je vous propose de revenir
42:26c'est un sujet d'actualité profond
42:28qui restera longtemps
42:30qui crée beaucoup de climat
42:30j'équipe beaucoup de tensions
42:32et beaucoup d'inquiétudes
42:32je vous invite à revenir
42:35à parler
42:36on vous contactera
42:37et ça sera toujours
42:37avec plaisir
42:38qu'on vous recevra
42:39merci d'avoir été là
42:40avec nous aujourd'hui
42:41merci à vous
42:41et voilà
42:42et bon courage
42:43et bonne foi
42:44surtout je crois que vous n'en manquez pas
42:45pour aider notre pays
42:47à sortir de ce merdier
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