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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 10h et sur CNU jusqu'à 10h30.
00:00:07Une guerre civile sanglante sévit au Soudan depuis 2023.
00:00:13Ce n'est pas un conflit religieux entre islam et christianisme,
00:00:17c'est une lutte de pouvoir militaire et politique entre deux chefs rivaux et leur armée au sein même du camp musulman.
00:00:26Les chrétiens sont les victimes des deux camps massacrés par les uns comme par les autres, par les djihadistes.
00:00:33Le Soudan est à écrasante majorité musulmane, plus de 90%.
00:00:38Cette guerre civile dure depuis deux ans dans l'indifférence générale,
00:00:43alors que 150 000 personnes auraient trouvé la mort deux fois plus qu'à Gaza.
00:00:49Les images venues de El Facher, capitale du Darfour, une région du Soudan,
00:00:53ont réveillé les consciences quand on a découvert les exécutions de masse, les atrocités commises.
00:00:59Et chacun remarquera que le Soudan est ignoré quand la guerre entre israéliens et palestiniens a occupé les médias du monde entier.
00:01:07J'observe que la France insoumise et les jeunes militants d'extrême gauche de Sciences Po ne semblent pas intéressés.
00:01:13Et s'il faut dire la raison, elle n'est pas politiquement correcte,
00:01:17il n'y a pas de juifs dans ce conflit entre soudanais.
00:01:20Et il n'y a pas non plus une lecture possible coloniale entre un méchant envahisseur
00:01:26et des victimes colonisées comme c'est le camp entre Israël et Gaza
00:01:30où une analyse simpliste est servie de l'Assemblée nationale jusqu'au banc des universités.
00:01:37Le conflit du Soudan ne sert pas la cause pour dénoncer un Occident qui opprime face à des peuples qui subissent.
00:01:45« Voici pourquoi la France insoumise est muette. Voici pourquoi Jean-Luc Mélenchon et ses amis se taisent.
00:01:51Aucune instrumentalisation n'est possible avec cette guerre. »
00:01:56Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:01:58Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:11Aujourd'hui, les députés poursuivent l'examen du texte sur les recettes du budget de l'État à l'Assemblée nationale.
00:02:17Les discussions sur ce volet reprennent pour une journée avant de passer au texte sur le financement de la sécurité sociale.
00:02:23Quant au vote prévu demain, il est incertain puisqu'il reste encore 2400 amendements à examiner.
00:02:29Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, dit vouloir l'interdiction d'accès de Chine en France
00:02:34après l'affaire des poupées à caractère pédo-pornographique commercialisé par l'entreprise.
00:02:39La haute commissaire à l'enfance, Sarah El Haïry, a de son côté convoqué l'ensemble des grandes plateformes de commerce électronique.
00:02:46Elle réclame l'identification des acheteurs de la poupée en question.
00:02:49La marque chinoise assure de son côté l'avoir retirée de la plateforme.
00:02:52Et puis évidemment cet appel poignant d'une jeune fleuriste qui s'est faite cambrioler dans le nord de la France.
00:02:59Toutes ces recettes du week-end de la Toussaint ont été volées chez elle.
00:03:02Elle a alors lancé un appel sur les réseaux sociaux, ce qui a vivement ému sa commune et sa région qui se sont mobilisées.
00:03:08Merci beaucoup Alice. On est avec Elisabeth Lévy ce matin, Georges Fenech, Richard Millet, Olivier Delagarde, Thomas Bonnet et Stephen Smith.
00:03:14Vous êtes professeur d'études africaines, ancien journaliste spécialiste de l'Afrique.
00:03:19On va parler du Soudan parce que ces indignations à variation géométrie variable, pour le coup, ne nous surprennent même plus d'ailleurs.
00:03:31Mais c'est vrai qu'on ne parle pas de cette guerre.
00:03:33Et je le disais, il y a deux fois plus de morts qu'entre Gaza et Israël.
00:03:38Et tout le monde se tait peut-être pour les raisons que j'ai évoquées il y a une seconde.
00:03:42Alors je voulais qu'on voit le sujet de Vincent Farrandez, qu'on parle également des chrétiens.
00:03:46Les images sont effrayantes. Les chrétiens sont vraiment massacrés.
00:03:50Il y en a 10% à peu près, un peu moins peut-être ?
00:03:52Oui, mais ce n'est pas vraiment un conflit entre chrétiens et musulmans.
00:03:55Vous l'avez d'ailleurs dit, c'est un conflit à l'intérieur de la communauté musulmane.
00:03:58Oui, mais ils sont une victime, si j'ose dire, collatérale.
00:04:01Oui, mais pardonnez-moi, mais là où l'islam a une écrasante majorité, les minorités religieuses sont écrasées.
00:04:10Il y a quelques exceptions, comme le Sénégal, mais partout ailleurs, il n'y a pas de chrétiens ou de juifs ou de baïas en terre d'islam.
00:04:17C'est-à-dire que là où l'islam, dites-vous, est majoritaire, les chrétiens sont massacrés ? C'est ce que vous dites ?
00:04:24Non, je ne dis pas ça. Je dis que la tolérance religieuse en terre d'islam depuis longtemps,
00:04:29vous aviez 100 000 juifs au Maroc, vous en avez 2 000 aujourd'hui.
00:04:32Donc, c'est un fait général et nous ne découvrons pas aujourd'hui qu'un mort à New York retient beaucoup plus d'attention qu'un mort à Kinshasa.
00:04:42Alors, puisqu'on parle de New York, d'ailleurs, on verra le maire de New York qui peut être élu ces prochaines heures.
00:04:47C'est absolument terrifiant, la personnalité de cet homme qui, le 7 octobre, reconnaît à peine ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:04:57Il parle du génocide des Israéliens à Gaza et malgré ça, Libération en a fait ça une ce matin en le présentant comme un anti-Trump,
00:05:06alors qu'il y a autre chose à dire sur cette personnalité qui pourrait être élue, je crois que c'est demain, maire de New York.
00:05:15On en parlera d'ailleurs tout à l'heure. Mais voyons le sujet de Vincent Farrandez.
00:05:18Descendant les marches de l'université d'El Facher, cet homme identifié comme étant un combattant des FSR, force de soutien rapide,
00:05:29en jambes plusieurs cadavres, avant d'abattre froidement un homme, des images que nous avons choisi de ne pas diffuser.
00:05:37Le sol est jonché de corps sans vie.
00:05:41Cette scène illustre les atrocités commises dans la capitale du Darfour du Nord.
00:05:45Les FSR, un groupe paramilitaire, a annoncé avoir capturé la ville il y a quelques jours.
00:05:52Le conseil de sécurité de l'ONU alerte sur la situation chaotique dans cette région.
00:05:57El Facher, déjà le théâtre de niveau catastrophique de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir,
00:06:04avec des informations crédibles d'exécution de masse après que les combattants des forces de soutien rapide soient entrés dans la ville.
00:06:10Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité.
00:06:15La situation est simplement abominable.
00:06:19La réalité, c'est que personne n'est en sécurité à El Facher.
00:06:23Il n'y a aucun passage sûr pour que les civils quittent la ville.
00:06:27Malgré le danger, femmes et enfants tentent par milliers de fuir l'enfer.
00:06:31Quelques affaires et bidons d'eau à bout de bras,
00:06:34ils parcourent plusieurs dizaines de kilomètres sous un soleil de plomb pour atteindre ces camps de réfugiés.
00:06:39Près de 200 000 personnes seraient encore prises au piège à El Facher.
00:06:44Mais l'ONU alerte déjà sur la propagation des combats dans la région voisine,
00:06:49où des atrocités à large échelle auraient déjà commencé.
00:06:52Il y avait dans Paris Match, le 1er août, un reportage de Bernard-Henri Lévy,
00:06:59qui a été un des premiers, d'ailleurs, à signifier ce qui se passait là-bas.
00:07:04Et il disait, il écrivait que parmi toutes les guerres qu'il a couvertes,
00:07:09celle-là est peut-être la plus horrible.
00:07:10On avait mis génocide au Soudan en bandeau.
00:07:15Est-ce que le terme génocide est juste ?
00:07:18Bernard-Henri Lévy l'utilise.
00:07:20Et est-ce que c'est un massacre entre deux camps ?
00:07:23Guerre civile.
00:07:24Est-ce que le mot génocide est adapté ?
00:07:27Je ne voudrais pas déclencher une bataille sémantique sur ça.
00:07:31Pour les victimes, ça ne fait pas de différence.
00:07:33Oui, c'est important quand même.
00:07:34C'est important.
00:07:34Moi, je n'utilise pas le terme génocide,
00:07:37parce que je pense qu'un génocide, c'est lorsque vous éradiquez systématiquement,
00:07:42c'est-à-dire si vous l'appliquez à la Palestine,
00:07:44il faudrait qu'on pourchasse les Palestiniens partout où ils sont.
00:07:47Là non plus, je pense qu'il s'agit d'épuration ethnique.
00:07:51Cela dit, ça fait plus de 500 jours que des gens qui ne rêvent qu'à l'épuration ethnique
00:07:56sont aux portes d'une ville, la siègent.
00:07:58Ils entrent finalement.
00:08:00Nous découvrons, il y a une huitaine de jours,
00:08:02nous découvrons qu'ils font ce dont ils rêvent,
00:08:04c'est-à-dire qu'ils entrent dans la ville, ils tuent les gens,
00:08:06les communautés, notamment les Sahawa, qui sont aussi au pouvoir au Tchad.
00:08:10Donc, une extension de ce conflit vers le cœur de l'Afrique est tout à fait vraisemblable.
00:08:15Et nous faisons comme si, pendant 18 mois, on n'avait rien vu venir.
00:08:18Donc, il y a là une indignation un peu performative, on savait très bien.
00:08:22Le fond du problème, c'est qu'ils sont soutenus par les Émirats Arabes Unis,
00:08:27qui sont aussi nos alliés quand il s'agit de faire la paix,
00:08:30quelque chose de semblant à cesser le feu en Palestine.
00:08:33Et donc, les grandes puissances tutélaires, aujourd'hui,
00:08:36sont dans une telle imbrication avec des puissances régionales,
00:08:40qu'il devient très, très difficile de tenir une ligne,
00:08:43de tracer une ligne droite dans un espace courant.
00:08:46Stéphane Smith, je rappelle que vous êtes professeur d'études africaines,
00:08:49ancien journaliste spécialiste de l'Afrique.
00:08:50Le Soudan, c'est très loin pour ceux qui nous écoutent.
00:08:53Ils ne connaissent absolument pas cette région.
00:08:55Le Darfour, c'est une région du Soudan.
00:08:58Les deux camps qui s'opposent, je l'ai dit,
00:09:04les deux sont musulmans.
00:09:07On peut être assez...
00:09:08Donc, quand vous parlez d'épuration ethnique,
00:09:13est-ce qu'on peut préciser ce que vous voyez derrière ce mot d'épuration ethnique,
00:09:18sachant que ces deux camps ont la même religion ?
00:09:21Il est possible que ceux qui nous écoutent ne saisissent pas tout à fait...
00:09:25Tout à fait.
00:09:25Mais un conflit ethnique n'est pas un conflit religieux.
00:09:28D'abord, il s'agit d'un pays...
00:09:28Non, j'entends bien.
00:09:29C'est tribal, bien sûr, j'entends tout ça.
00:09:31C'est une ancienne colonie française, anglaise, britannique,
00:09:35indépendante depuis 69 ans et en guerre civile depuis 41 ans.
00:09:39Donc, ce n'est pas la première guerre civile.
00:09:40Il y a eu des massacres de grande ampleur, 300 000 morts,
00:09:44il y a une vingtaine d'années.
00:09:46À l'époque, vous avez...
00:09:46Non, mais les deux camps, je voudrais que vous m'expliquiez,
00:09:48c'est deux camps qui s'apprend.
00:09:48Les deux camps ne sont pas deux camps étanches.
00:09:51Il y a plusieurs communautés.
00:09:53Pour l'essentiel, il s'agit d'un conflit entre arabes nomades
00:09:56qui vivent dans cette province occidentale du Soudan,
00:10:00le Darfour, un ancien sultanat.
00:10:02Et ces communautés arabes nomades s'attaquent à des sédentaires
00:10:06qui sont souvent ce qu'on dirait appartiennent aux communautés négro-africaines.
00:10:12D'accord.
00:10:13C'est parce que c'est la politique étrangère parfois,
00:10:16pour les uns et les autres, c'est...
00:10:18Certains, on doit se souvenir qu'on parlait il y a 20 ans des djinjavides,
00:10:21le mal à dos de cheval, en quelque sorte.
00:10:25Et ces communautés-là, ces djinjavides, sont de retour...
00:10:28Et pourquoi y a-t-il encore des chrétiens ?
00:10:30Pardon ?
00:10:30Pourquoi existe-t-il encore des chrétiens sur ces terres ?
00:10:32Il n'y a pas de chrétiens dans le Darfour.
00:10:33Il n'y en a plus ?
00:10:34Non, pas du tout.
00:10:35Donc là, le problème ne se pose pas.
00:10:37Il y a des chrétiens dans le sud du Soudan,
00:10:39qui est devenu indépendant en 2011.
00:10:42Donc on avait un pays, le Soudan.
00:10:43Maintenant, on a deux pays.
00:10:45Bientôt, on aura trois pays, parce que le Darfour va probablement se séparer.
00:10:48C'est un ancien sultanat, je le disais.
00:10:50Il n'appartenait pas à la civilisation le long de la vallée du Nil.
00:10:54Et donc, on a le risque d'avoir eu un État failli.
00:10:58Et maintenant, on aura bientôt trois.
00:10:59Bon, et les images sont insoutenables.
00:11:01C'est un massacre absolu.
00:11:03Je voulais vous montrer des photos.
00:11:04D'ailleurs, c'est Marc Roussel qui était avec Bernard-Henri Lévy pour Paris Match.
00:11:07Et vous allez peut-être voir défiler ces photos qui ont été prises lors de son reportage
00:11:13et qui montrent effectivement ces massacres et ces atrocités
00:11:17qui sont faites sur les populations soudanaises.
00:11:22Richard Millet.
00:11:22Oui, vous parliez d'indifférence à propos du Soudan.
00:11:25Mais je pense que cette indifférence exerce aussi à propos de ce qui se passe au Nigeria.
00:11:29Donc, personne n'a rien à faire.
00:11:30Sauf Trump.
00:11:31Sauf Trump.
00:11:32Et on va en parler dans une seconde.
00:11:34Mais aussi, il y a une dizaine d'années, ce qui se passait avec Daesh au début de Daesh
00:11:39n'intéressait absolument personne.
00:11:40Parce que lorsque les chrétiens étaient massacrés par Daesh et les yézidis aussi,
00:11:44ça, c'est une différence absolue.
00:11:47Je peux aussi dire, pardon, que pendant 15 ans, la guerre civile libanaise
00:11:51entre chrétiens et musulmans n'a intéressé pas grand monde.
00:11:55Alors, ce qui nous intéresse aussi, c'est nos universités.
00:11:58Et je disais tout à l'heure à Sciences Po, la France insoumise,
00:12:01comme on ne peut pas récupérer ce conflit,
00:12:03parce qu'il n'est pas binaire entre un pays qui colonise,
00:12:07tel qu'il est présenté comme cela, et un pays colonisé,
00:12:10l'Occident colonisateur et puis le méchant Occident et puis les gentils opprimés.
00:12:15Donc, tout cela n'intéresse pas Sciences Po et les universités françaises.
00:12:20Alors, je crois que les insoumis commencent à sentir le danger,
00:12:22commencent à sentir qu'on pourrait leur reprocher leur double standard,
00:12:27absolument, qui crève les yeux, puisque depuis des années,
00:12:30jamais ils ne se sont intéressés à un autre conflit.
00:12:32Mais depuis quelques jours, ils commencent à faire des tweets,
00:12:35à faire des déclarations, à découvrir tout d'un coup ce qui se passe.
00:12:39Donc, je vous dis, je pense qu'ils essayent de se refaire une...
00:12:43Il y a une expression, no Jews, no Jews, vous savez qu'il existe.
00:12:46C'est-à-dire qu'il n'y a pas de juifs.
00:12:48Donc, effectivement, ça n'intéresse pas, ce n'est pas instrumentalisé.
00:12:51Ils vont en trouver.
00:12:52Non, mais c'est intéressant.
00:12:53Ils vont trouver la main d'Israël, vous verrez.
00:12:54Ils ont trouvé la main des Émirats, déjà, et indirectement, ça rejoint...
00:12:58Olivier Delagarde, et on parle du Nigeria ensuite.
00:13:01Non, mais votre édito était tout à fait bien vu,
00:13:03parce qu'on s'aperçoit, à travers de ces affaires,
00:13:07que finalement, le soutien aux Palestiniens n'est qu'un alibi.
00:13:11Oui, un prétexte.
00:13:13Que finalement, dans le fond, je crains que le sort des Palestiniens,
00:13:18notre extrême-gauche, n'en est pas grand-chose à faire.
00:13:20Mais personne n'a le monopole de la compassion,
00:13:23et donc ce n'est pas parce qu'une extrême-gauche ne s'intéresse pas.
00:13:26Je me souviens de Clooney, l'acteur hollywoodien,
00:13:30qui était il y a 20 ans au Darfour, il monopolisait.
00:13:33Aujourd'hui, il n'y a plus personne.
00:13:34Mais le monopole de la compassion n'existant pas,
00:13:37le camp conservateur, où les chrétiens pourraient se mobiliser,
00:13:41les journaux, les médias pourraient se mobiliser bien avant aussi.
00:13:44Et donc, je pense qu'inscrire ça dans un clivage droite-gauche
00:13:48ne nous aide pas à comprendre pourquoi, dans certains contrées...
00:13:52Simplement, on nous a rebattu les oreilles,
00:13:53depuis que ça fait maintenant des mois et des mois,
00:13:56que l'extrême-gauche, tous les jours,
00:13:58envoie des coups, fait des déclarations,
00:14:00en expliquant qu'il y a un génie,
00:14:01que le peuple palestinien...
00:14:03Voilà, c'est pour ça, sans aucune nuance.
00:14:08Sans aucune nuance.
00:14:08On va écouter le pape.
00:14:09On va écouter le pape.
00:14:11Je vous comprends.
00:14:12Georges Fenech.
00:14:14LF s'intéresse beaucoup à l'élection à New York, vous avez vu.
00:14:17Puisque Manon...
00:14:18Mais bien sûr.
00:14:19Demain, là, ça les intéresse...
00:14:20C'est un candidat, disons, l'elfiste à l'américaine,
00:14:24qui risque d'emporter la mairie de New York demain.
00:14:26Mais puisque vous en parlez,
00:14:28il répugne cet homme-là à dire Etat juif
00:14:31et à reconnaître le caractère juif du pays
00:14:33qu'ont construit depuis 77 ans
00:14:37les survivants des pogroms et de la Shoah.
00:14:40Et je vous lis là les quelques lignes
00:14:43que j'ai lues dans le point de Bernard-Henri Lévy.
00:14:46Il reprend à son compte sans état d'âme
00:14:47les accusations de famine organisée
00:14:49et de génocide portées contre Israël.
00:14:51Il a dit et redit qu'il se ferait un plaisir
00:14:53de voir le Premier ministre de l'État hébreu arrêter
00:14:55si lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies,
00:14:58par exemple, il s'avisait de poser le pied dans la ville.
00:15:01Il condamne certes le 7 octobre,
00:15:06mais du bout des lèvres
00:15:06et à condition de condamner aussi dans le même souffle
00:15:08l'occupation et l'apartheid.
00:15:11Il ne trouve rien à redire au projet de globaliser l'intifada.
00:15:14C'est la lettre de BHL dans Le Point, etc.
00:15:18Et puisqu'on parle de BHL ce matin deux fois,
00:15:21parce que je sais combien parfois certains l'attaquent.
00:15:27Le premier, un des premiers en France qui en a parlé,
00:15:30c'est lui, dans Paris Match, avec un reportage le 1er août.
00:15:34Donc ceux qui sont bien assis derrière leur bureau,
00:15:38dans des plateaux de télévision à le critiquer,
00:15:40lui, il était le 1er août sur le terrain.
00:15:42Donc je me permets simplement de le dire
00:15:47et il a sans doute le désir d'aller là-bas pour témoigner.
00:15:53Témoigner.
00:15:53Est-ce que je peux ajouter, parce qu'il m'a semblé avoir lu
00:15:56que ce futur possible maire de New York est chiite.
00:16:00Ce qui veut dire qu'il aurait, avec l'Iran, des relations...
00:16:05Mais ce qui est extraordinaire, c'est que, je vous dis,
00:16:09en fait, c'est pour ça qu'il faut tout décrypter aujourd'hui.
00:16:12La une de Libé, c'est ça.
00:16:14Donc il le présente comme un anti-Trump.
00:16:16Oui, c'est ça.
00:16:17Mais d'abord, c'est possible.
00:16:19Qu'il soit anti-Trump, ce n'est pas faux.
00:16:21Mais c'est évidemment...
00:16:22Et ça, c'est le journal...
00:16:28On avait reçu Denis Oliven.
00:16:31C'est là que Denis Oliven, je ne sais pas comment il arrive à faire ce grand écart.
00:16:34Il publie le dictionnaire amoureux des Juifs
00:16:37et il accepte de diriger un journal qui est antisémite.
00:16:40Il vous a répondu.
00:16:41Il y a un moment où tu ne t'en mêles pas,
00:16:51mais il y a un moment quand même où tu t'en mêles.
00:16:53Ou alors tu t'en vas.
00:16:54Il me semble...
00:16:55Je ne sais pas comment il arrive à faire ce grand écart.
00:16:57C'est l'actionnaire, là, qui devrait, à ce moment-là...
00:17:00C'est l'actionnaire, c'est...
00:17:02Oui, ça me paraît quand même un grand écart assez étrange.
00:17:06Mais bon, le Nigeria, le Nigeria avec Trump, justement,
00:17:12qui intervient au Nigeria.
00:17:14Et je vous propose de l'écouter dans son avion,
00:17:17puisque c'est comme cela désormais que le président américain communique...
00:17:20Comme le pape ?
00:17:21Ah non, on n'a pas écouté le pape, vous avez raison, pardonnez-moi.
00:17:24Écoutons le pape sur le Soudan.
00:17:25Vous voyez, très bonne...
00:17:26Une des meilleures interventions que vous ayez faites, Elisabeth,
00:17:30depuis le début de cette émission, depuis 10 ans.
00:17:32Vous m'avez rappelé que le pape, bien sûr,
00:17:35Léon XIV.
00:17:43Chers frères et sœurs,
00:17:44c'est avec une grande tristesse que je suis les nouvelles tragiques
00:17:47qui nous parviennent du Soudan,
00:17:49en particulier de la ville d'El-Facher,
00:17:51dans la région martyr du Darfur-Nord.
00:17:53Les violences aveugles contre les femmes et les enfants,
00:18:02les attaques contre des civils sans défense
00:18:04et les graves obstacles à l'action humanitaire
00:18:07causent des souffrances inacceptables
00:18:08à une population déjà épuisée par de longs mois de conflits.
00:18:11Bon, le Nigeria, avec une intervention possible de Donald Trump,
00:18:23et je vous propose d'écouter le président américain.
00:18:25Une intervention militaire est possible.
00:18:30J'envisage beaucoup de choses.
00:18:33Il tue un nombre record de chrétiens au Nigeria
00:18:35et la situation est également très grave dans d'autres pays.
00:18:39Vous le savez,
00:18:41cette partie du monde est terrible.
00:18:43Il tue les chrétiens et en très grand nombre.
00:18:45Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.
00:18:47Bon, et je rappelle,
00:18:49parce que vous le découvrez peut-être à l'antenne
00:18:51et puis à l'antenne également d'Europe,
00:18:53vous l'écoutez,
00:18:53Stéphane Smith est avec nous.
00:18:55Il est professeur d'études africaines,
00:18:56ancien journaliste spécialiste de l'Afrique.
00:18:59Le Nigeria, c'est le pays le plus riche, je crois,
00:19:01d'Afrique.
00:19:04Et alors là, les chrétiens sont massacrés,
00:19:05mais là, ce n'est pas nouveau.
00:19:06Ça fait des années que les chrétiens sont massacrés au Nigeria.
00:19:09Non, vraiment, on ne peut pas dire ça.
00:19:12En 2019, il y avait un reportage, précisément.
00:19:15Les adolescentes qui avaient été enlevées,
00:19:18200 fillettes, par Boko Haram.
00:19:20Ce n'étaient pas des chrétiennes,
00:19:22c'étaient des musulmans.
00:19:23Par Boko Haram, c'est une secte musulmane.
00:19:24Oui, tout à fait.
00:19:25Ils sont francs chrétiens.
00:19:26Pardonnez-moi, quelques éléments.
00:19:28Le nord du Nigeria est entièrement musulman.
00:19:31Les combats contre Boko Haram
00:19:33se déroulent dans le nord-est du Nigeria.
00:19:37Donc, il n'y a pas de chrétiens.
00:19:38Là, je lis un reportage de 2019.
00:19:43Encore de Bernard-Henri Lévy.
00:19:44Pardonnez-moi, ce n'est pas une...
00:19:46Et il écrit, dans le pays le plus riche d'Afrique,
00:19:50les fulani bergers musulmans du nord
00:19:51s'attaquent aux paysans chrétiens du sud.
00:19:53Tout est en place pour un nettoyage ethnique.
00:19:55Et il était allé témoigner de cette réalité.
00:19:58Oui, mais ni les filles, ni les combats de Boko Haram
00:20:01se déroulent dans une terre où il y a des chrétiens.
00:20:04C'est d'ailleurs inquiétant,
00:20:05puisqu'en terre d'islam, je le disais tantôt,
00:20:07il n'y a pas de chrétiens à massacrer.
00:20:09Les seuls chrétiens au Nigeria vivent dans la partie sud,
00:20:13mélangés à des musulmans pour ce qui est autour de Lagos.
00:20:16Et sinon, la terre chrétienne est au sud,
00:20:18la terre d'islam est au nord.
00:20:20Alors, je vous propose de voir le sujet de Marine Sabourin.
00:20:22Vous pouvez nous rappeler ce que signifie Boko Haram ?
00:20:25Boko Haram veut dire à mort l'école, l'école coloniale.
00:20:29Non, pas du tout.
00:20:30Ah non ?
00:20:31La religion chrétienne est un péché.
00:20:33Non, pas du tout.
00:20:34Je suis absolument désolé.
00:20:35Ça veut dire abat l'école.
00:20:37Ils s'en prennent au chrétien.
00:20:39Boko Haram s'en prennent au chrétien.
00:20:41Non, c'est une lutte entre musulmans.
00:20:43Qui est le meilleur musulman ?
00:20:44Et il y a beaucoup plus de victimes musulmanes
00:20:47que des victimes chrétiennes,
00:20:49parce que ce qui intéresse, c'est l'islam hégémonique,
00:20:53la bonne façon de lire le Coran.
00:20:55Ils n'ont pas brûlé des églises ?
00:20:57Mais il n'y a pas d'église là où il n'y a pas de chrétien ?
00:21:00Bon, je vous propose de voir le sujet de Marine Sabourin
00:21:06et nous en parlons ensemble.
00:21:08Une intervention militaire américaine rapide et brutale.
00:21:12Ce sont les mots de Donald Trump sur sa plateforme Truth Social
00:21:15au lendemain de la réinscription du Nigeria
00:21:18sur la liste américaine des pays particulièrement préoccupants
00:21:21en matière de violation de la liberté religieuse
00:21:24dénonçant un massacre de masse.
00:21:26Si le gouvernement nigérien continue de tolérer les meurtres de chrétiens,
00:21:30les Etats-Unis pourraient très bien intervenir dans ce pays arme à la main
00:21:33pour anéantir complètement les terroristes islamistes.
00:21:37Peu de temps avant, le président nigérien avait démenti
00:21:40les reproches imputées à son gouvernement.
00:21:42L'accusation d'intolérance religieuse portée contre le Nigeria
00:21:45ne reflète pas la réalité nationale.
00:21:47Notre administration s'engage à collaborer avec le gouvernement des Etats-Unis
00:21:50et la communauté internationale.
00:21:52Le conseiller en communication du président a fait savoir qu'il était prêt à rencontrer Donald Trump.
00:21:57Quant à savoir si les terroristes au Nigeria ciblent uniquement les chrétiens
00:22:01ou toutes les confessions et les non-croyants,
00:22:03elles seront discutées et résolues par les deux dirigeants
00:22:05lorsqu'ils se rencontreront dans les prochains jours.
00:22:08Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et principal producteur de pétrole du continent,
00:22:14est divisé entre une majorité musulmane au nord et une majorité chrétienne au sud.
00:22:18Selon les Nations Unies, l'insurrection djihadiste de Boko Haram a fait depuis 2009
00:22:23plus de 40 000 morts et plus de 2 millions de déplacés.
00:22:27De la difficulté toujours d'être précis sur ces sujets-là, Stephen Smith.
00:22:33Je vous ai présenté comme professeur d'études africaines
00:22:35et ancien journaliste spécialiste de l'Afrique.
00:22:38Mais en même temps que nous parlions,
00:22:40arrivent des témoignages qui remettent en cause ce que vous dites.
00:22:44Et pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:22:46Quelqu'un me dit que les chrétiens sont la moitié du pays,
00:22:49ils sont majoritaires dans les Etats du centre,
00:22:51leurs bourreaux étaient les milices.
00:22:52Fulani affilié à Boko Haram.
00:22:55Et quelqu'un, un observateur conteste ce que vous dites.
00:22:59Les chrétiens sont la moitié du pays.
00:23:00La moitié du pays.
00:23:02Je vous ai parlé du nord musulman, du sud,
00:23:04qui est mélangé chrétien.
00:23:06Dans le sud-est, il n'y a que des chrétiens.
00:23:07Ou majoritairement dans le sud-ouest,
00:23:09il y a un mélange 50-50 chrétiens musulmans.
00:23:12Il y a une zone de contact,
00:23:13et votre informateur a parfaitement raison.
00:23:15Ça s'appelle le Middle Belt.
00:23:17Là où les musulmans sont en contact avec des populations chrétiennes,
00:23:21il y a en effet des massacres.
00:23:23L'essentiel de l'activité de Boko Haram...
00:23:25C'est parce que vous disiez qu'il n'y avait pas d'église.
00:23:28Les filles enlevées dans le temps n'étaient pas chrétiennes,
00:23:32donc il faut corriger.
00:23:33Et le nord est musulman,
00:23:35il ne peut pas y avoir de massacre dans le nord.
00:23:37Si le président Trump, qui ne fait rien
00:23:38lorsqu'une ville est assiégée pendant 500 jours
00:23:42pour sauver des vies,
00:23:43maintenant lance un sujet qui fait un peu diversion
00:23:46pour dire je vais bombarder en quelque sorte le Nigeria
00:23:49pour sauver les chrétiens,
00:23:50j'aimerais bien savoir où il va bombarder.
00:23:52Certainement pas la zone de contact où il y a des mélanges,
00:23:55certainement pas le fief qui se trouve en terre islam pure.
00:23:59Donc c'est un peu difficile.
00:24:00Si par des bombardements,
00:24:02on pouvait faire résurgir une tolérance religieuse
00:24:05dont j'ai reconnu qu'elle n'existait pas,
00:24:07ça se saurait.
00:24:08Bon, on va marquer une pause.
00:24:09Mais sauver les filles prises par Boko Haram,
00:24:11c'est déjà une belle...
00:24:12Oui, sauf que ce n'est pas des chrétiennes.
00:24:14Oui, d'accord.
00:24:14Bon, même sauver toutes les vies,
00:24:15je suis très d'accord.
00:24:16On va marquer une pause,
00:24:18vous restez quelques secondes avec nous.
00:24:19On parlera évidemment des rapports difficiles
00:24:21entre Paris et Alger,
00:24:22puis on reviendra sur l'actualité française,
00:24:25bien évidemment.
00:24:25Mais il nous a semblé important,
00:24:27même si notre ami Vincent Herouet,
00:24:29que je salue,
00:24:30qui était souffrant ces dernières heures
00:24:31et qui est encore à se rétablir,
00:24:34n'était pas là ce matin,
00:24:35parce que c'est souvent notre interlocuteur
00:24:37et même toujours notre interlocuteur privilégié
00:24:39sur les questions de politique étrangère.
00:24:42On marque une pause
00:24:43et nous revenons.
00:24:44A tout de suite.
00:24:46Il est 9h30 pile,
00:24:49bonjour Sommayel Abidi
00:24:51et vous nous rappelez les titres.
00:24:56Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:24:58Une affaire franco-française,
00:25:00réaction du ministre des Affaires étrangères algérien,
00:25:03suite à l'adoption à l'Assemblée nationale
00:25:06d'une résolution du RN
00:25:07visant à dénoncer l'accord franco-algérien de 68.
00:25:10Ahmed Attaf ajoute que c'est attristant
00:25:12de voir un pays aussi grand que la France
00:25:14faire de l'histoire d'un autre pays indépendant
00:25:17et souverain l'objet d'une compétition électorale anticipée.
00:25:21Course poursuite spectaculaire sur l'autoroute A7.
00:25:24Samedi soir, à Pont-de-lisère, dans la Drôme,
00:25:26un automobiliste de 29 ans
00:25:28a refusé d'obtempérer
00:25:30après avoir été flashé à 162 km heure.
00:25:33Poursuivi sur 75 km,
00:25:35il a finalement été intercepté
00:25:37grâce à un dispositif de gendarmerie
00:25:39particulièrement coordonné.
00:25:41Et puis Israël dit avoir identifié
00:25:43les corps rendus hier par le Hamas.
00:25:45Il s'agit de trois soldats israéliens
00:25:47enlevés le 7 octobre 2023
00:25:48dont vous découvrez les visages à l'écran.
00:25:51Il s'agit donc du colonel à sa femme amie,
00:25:54à 40 ans, officier le plus gradé,
00:25:56tombé aux mains du Hamas.
00:25:57Homer Neutra, capitaine américano-israélien,
00:26:0021 ans lors de son enlèvement,
00:26:02et du caporal Ozdaniel,
00:26:0519 ans.
00:26:06Au total, 20 corps d'otages
00:26:07ont été rendus sur les 28.
00:26:10Merci beaucoup, Semaïa.
00:26:12On était ce matin avec Stephen Smith,
00:26:13professeur d'études africaines,
00:26:15ancien journaliste spécialiste de l'Afrique.
00:26:17On a parlé du Soudan,
00:26:19on a parlé du Nigeria.
00:26:20Et je vous propose de voir
00:26:22un tweet d'Éric Zemmour
00:26:23qui a dit des images d'horreur.
00:26:25Nous viennent du Soudan,
00:26:25des milliers de chrétiens,
00:26:26hommes, femmes et enfants sont massacrés
00:26:28et des villages entiers
00:26:29sont rasés par des djihadistes.
00:26:31Et il y a cette image,
00:26:32une des images peut-être les plus fortes
00:26:34que j'ai vu,
00:26:35une de ces photos de cette femme
00:26:37avec ses trois enfants
00:26:38qui va être assassinée
00:26:39par ces deux personnes
00:26:41qui tiennent sans doute
00:26:42une kalachnikov.
00:26:44Où sont les médias
00:26:45pour dénoncer cette épuration religieuse ?
00:26:47Où est la gauche ?
00:26:48Ils sont promptes à manifester chaque semaine
00:26:50pour la Palestine.
00:26:51Pour eux, les chrétiens seront toujours
00:26:52de mauvaises victimes,
00:26:53des victimes à ne pas voir,
00:26:56a écrit Éric Zemmour.
00:26:59Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:27:00Sauf si vous voulez conclure,
00:27:01M. Smith ?
00:27:02Je pense qu'il faut aussi conclure
00:27:04sur le côté géopolitique,
00:27:06c'est-à-dire les puissances tutélaires
00:27:08qui aujourd'hui sont tellement imbriquées
00:27:10avec des puissances régionales.
00:27:12Et quand vous avez d'un côté
00:27:13l'Égypte et l'Arabie saoudite
00:27:15du côté de l'armée gouvernementale au Soudan
00:27:17et de l'autre côté des Émirats,
00:27:20ça devient difficile
00:27:21et on voit que même les États-Unis
00:27:23qui veulent intervenir partout
00:27:25se sentent liés
00:27:26parce que ça pourrait avoir
00:27:28des répercussions au Proche-Orient.
00:27:30Et je pense que ça,
00:27:30ça va aussi à l'encontre
00:27:32de beaucoup de lectures
00:27:33que nous avons de la géopolitique.
00:27:34Merci en tout cas.
00:27:36Merci d'être intervenu sur ce sujet.
00:27:38Entre Paris et Alger,
00:27:40on ne peut pas dire
00:27:40que la situation se détende.
00:27:42Et il y a la position
00:27:43de M. Nunez
00:27:46qui a pris manifestement
00:27:48ses distances
00:27:48avec Bruno Retailleau.
00:27:51Les rapports entre les hommes
00:27:53m'intéressent forcément toujours.
00:27:54Donc il était quand même
00:27:56très proche de Bruno Retailleau.
00:27:57Bruno Retailleau était son chef.
00:27:59Voilà.
00:27:59Et quand il se voit aujourd'hui,
00:28:02il peut être étonné,
00:28:03Bruno Retailleau,
00:28:04de lire ce qu'il dit
00:28:06de M. Nunez
00:28:06qui n'était pas du tout d'accord
00:28:07avec lui finalement.
00:28:08Oui, et puis il n'a pas eu
00:28:09vraiment de délai de décence.
00:28:10C'est-à-dire qu'il n'a pas attendu
00:28:11quelques mois pour rompre
00:28:13avec Bruno Retailleau.
00:28:15C'était immédiat.
00:28:16Je vous laisse l'expression
00:28:17délai de décence,
00:28:17mais simplement,
00:28:18il n'était pas du tout d'accord.
00:28:19Le bras de fer,
00:28:20ça ne marche pas.
00:28:21Moi, quand j'ai lu
00:28:21l'interview de Laurent Nunez,
00:28:23j'entendais la voix
00:28:24d'Emmanuel Macron
00:28:25à travers celle de Laurent Nunez.
00:28:26Après, mon interprétation,
00:28:27je pense qu'il est là
00:28:28pour porter la voix
00:28:29du chef de l'État.
00:28:31Moi, je suis d'accord avec vous.
00:28:33Et ceux qui font croire
00:28:34aux Français
00:28:34que le bras de fer
00:28:35et la méthode brutale
00:28:35sont la seule solution,
00:28:36la seule issue se trompe,
00:28:38bien sûr.
00:28:38Sauf qu'il n'y a pas eu
00:28:39de bras de fer.
00:28:39Bien sûr.
00:28:40Je constate en tout cas
00:28:41que ce bras de fer
00:28:41n'a pas produit de résultat.
00:28:43Mais il n'a pas eu lieu.
00:28:43Mais vous avez parfaitement raison.
00:28:45Moi, je veux bien,
00:28:45mais il n'a pas eu lieu.
00:28:46Vous avez parfaitement raison.
00:28:47Il a eu lieu,
00:28:48on pourrait le dire,
00:28:48mais il n'a pas eu lieu.
00:28:49Il va faire croire
00:28:49qu'il a eu lieu.
00:28:50Et il dit que ça ne marche pas
00:28:51dans aucun domaine.
00:28:53C'est ça qui est formidable.
00:28:54En fait, il n'y a que ça qui marche.
00:28:55Je suis allé chercher.
00:28:56Les mots ont un sens
00:28:57et ils emploient toujours
00:28:58le mot apaisement.
00:28:59Je vous rappelle
00:28:59qu'en anglais,
00:29:00la peace man,
00:29:01c'était vraiment
00:29:02se coucher devant les puissances,
00:29:05en l'occurrence nazies,
00:29:06pour obtenir tout ce jour
00:29:08un peu de temps,
00:29:11un peu d'avantage.
00:29:11Terminé, Thomas,
00:29:12ce que vous vouliez dire.
00:29:13Non, mais je suis allé chercher
00:29:14ce matin une citation
00:29:14de Donald Trump
00:29:15dans son livre,
00:29:17son best-seller
00:29:17L'art du deal.
00:29:19Donald Trump,
00:29:20dont on voit qu'il a quand même
00:29:21certains succès diplomatiques.
00:29:22Alors, tout n'est pas un rose,
00:29:23bien sûr.
00:29:23Il disait l'inverse.
00:29:24La meilleure chose
00:29:25que vous puissiez faire
00:29:25est de négocier en position de force.
00:29:27L'effet de levier
00:29:28est votre plus grande force.
00:29:29Qui disait cela ?
00:29:29Donald Trump,
00:29:30dans les années 80-87,
00:29:31je crois.
00:29:32Bon, c'est totalement
00:29:33l'inverse de ce que nous dit
00:29:34Laurent Nunez aujourd'hui.
00:29:35Je constate que dans un cas,
00:29:37il y a certains succès,
00:29:37dans un autre,
00:29:38on n'a rien.
00:29:39Monsieur Nunez,
00:29:39il doit se rendre à Alger.
00:29:41Monsieur Nunez,
00:29:43il est bien dans la ligne.
00:29:44C'est tout ce qu'on peut dire.
00:29:46C'est vraiment un homme...
00:29:47La véritable preuve,
00:29:48puisqu'il est invité
00:29:49par son homologue algérien,
00:29:51je crois, cette semaine,
00:29:52il doit aller à l'Algérie,
00:29:53est-ce qu'il va revenir
00:29:54avec Boilem Sansal ?
00:29:55Alors, écoutez,
00:29:56le rapport de force
00:29:57tel que l'imaginerait
00:29:58Éric Zemmour,
00:29:59il l'a dit hier,
00:30:00est-ce que, par exemple,
00:30:01ça marcherait ?
00:30:02Je vais vous poser
00:30:03la question à Richard Millet,
00:30:04si, par exemple,
00:30:05ce que dit M. Zemmour
00:30:07était adapté.
00:30:08Adopté.
00:30:09Le rapport de force,
00:30:11il faut que ça dure,
00:30:11il faut que ça fasse mal.
00:30:12Ça inclut quoi,
00:30:13votre rapport de force ?
00:30:14Je vais vous dire,
00:30:14c'est très sain.
00:30:15Tous les visas ?
00:30:15Il faut couper tous les visas.
00:30:17Il faut bloquer
00:30:19les regroupements familiales.
00:30:20Il faut bloquer l'argent
00:30:22que les Algériens envoient
00:30:23en Algérie
00:30:24par Western Union.
00:30:27Il faut saisir,
00:30:29si tout ça ne suffit pas,
00:30:30les biens des dignitaires
00:30:32algériens en France.
00:30:33On l'a fait pour les Russes.
00:30:34Il faut interdire
00:30:36aux dignitaires algériens
00:30:37de venir se faire soigner
00:30:38en France.
00:30:39Là, c'est un rapport de force.
00:30:41Et surtout, tenir.
00:30:43Moi, ce que je ne sais pas,
00:30:44c'est si ça,
00:30:45on l'applique.
00:30:46Est-ce qu'il y a
00:30:46d'autres conséquences
00:30:47qui peuvent être plus graves
00:30:49pour la France ?
00:30:50C'est ça que j'ignore.
00:30:51Peut-être dans le renseignement,
00:30:52que sais-je ?
00:30:53C'est l'argument
00:30:53de Laurent Nunez
00:30:54et c'est l'argument
00:30:55qu'il emploie
00:30:55depuis qu'il est arrivé
00:30:56Place Beauvau
00:30:56de dire qu'on a besoin
00:30:57d'une relation sécuritaire
00:30:59pour lutter contre le terrorisme.
00:31:01Soit, il dit aussi
00:31:02dans la même interview
00:31:03que pour l'instant,
00:31:03on est à l'arrêt.
00:31:04Donc, ça veut dire
00:31:05qu'on a déjà rompu
00:31:06ce canal de discussion.
00:31:07Et en plus,
00:31:08j'ajoute juste pour finir,
00:31:09ils ne reprennent pas
00:31:10les OQTF.
00:31:11À Mulhouse,
00:31:11il y a quand même quelqu'un
00:31:12qui a commis un acte terroriste.
00:31:14Il avait été refusé
00:31:1414 fois par l'Algérie.
00:31:15Donc, en fait,
00:31:16le fait de ne pas reprendre
00:31:17les OQTF participe
00:31:18du climat d'insécurité.
00:31:19Richard Millet,
00:31:20bras de fer ou pas bras de fer ?
00:31:23Le véritable bras de fer,
00:31:24Éric Zemmour,
00:31:25on en donne quelques voix
00:31:26pour l'appliquer.
00:31:28Même s'il s'agissant
00:31:29des avoirs gelés des Russes,
00:31:30ça ne fait aucun effet
00:31:31à mon avis.
00:31:32Non, je me demande
00:31:33si entre Renaud Retailleau
00:31:34et Laurent Nunez,
00:31:36ce n'est pas à peu près
00:31:37le même discours.
00:31:38C'est-à-dire qu'on essaie
00:31:38un truc,
00:31:39ça ne marche pas,
00:31:40manifestement...
00:31:41Ah, ce n'est pas
00:31:41le même discours,
00:31:42Richard Millet.
00:31:43Non, je sais que
00:31:43ce n'est pas le même discours.
00:31:44Je dis les mêmes effets.
00:31:46C'est de la diplomatie.
00:31:47Non, mais...
00:31:48Reste à savoir...
00:31:49Mais on ne va pas faire pardon,
00:31:49mais on ne va pas...
00:31:51Laissez terminer,
00:31:51Richard Millet.
00:31:52Pardon, pardon.
00:31:53Je crois que vous avez fait
00:31:54laissé, Richard.
00:31:54Reste à savoir
00:31:54ce qui secrètement,
00:31:56probablement, se joue.
00:31:57Voilà, c'est tout.
00:31:58Alors, ça, c'est intéressant.
00:31:59Moi, je pense que même...
00:32:01Vous disiez souvent ici
00:32:02que vous dites souvent ici
00:32:03que s'agissant de Boilem Sansal
00:32:05et de M. Gleize,
00:32:07le gouvernement ne fait rien.
00:32:08Peut-être qu'officiellement,
00:32:09il ne fait rien.
00:32:10C'est une politique peut-être...
00:32:11Peut-être...
00:32:12Attends.
00:32:13Est-ce qu'il n'y a pas
00:32:14des tractations ?
00:32:15Je ne sais pas.
00:32:17J'ose espérer.
00:32:18Je n'ai pas un problème diplomatique,
00:32:20pardon de vous le dire.
00:32:21C'est un problème intérieur.
00:32:22Personne ne le dit.
00:32:23On est dans un pays
00:32:24où il y a plusieurs millions
00:32:26de ressortissants algériens
00:32:28ou de descendants algériens
00:32:30et il y a une grande peur
00:32:31de l'exécutif.
00:32:33C'est que toutes ces cités
00:32:34s'enflamment.
00:32:34Alors que c'est faux.
00:32:36Vous pensez vraiment
00:32:37que les gens qui vivent en France
00:32:38ici sont derrière
00:32:39le gouvernement algérien ?
00:32:42Mais évidemment.
00:32:43Évidemment.
00:32:45Mais écoutez,
00:32:45le problème,
00:32:46cher Richard,
00:32:47c'est que ça fait six mois
00:32:48qu'on nous trimballe
00:32:49près d'un an
00:32:50en nous disant
00:32:51qu'il y a des tractations secrètes
00:32:52et qu'on va voir
00:32:53ce qu'on va voir.
00:32:54Pardon, je peux...
00:32:55Oui, je posais juste
00:32:56une question, c'est tout.
00:32:57D'accord, mais ça fait six mois
00:32:58qu'on nous trimballe comme ça.
00:33:00Ça fait six mois
00:33:01que l'Elysée fait partir
00:33:02des rumeurs.
00:33:03Vous allez voir,
00:33:04on va le ramener pour juillet
00:33:05pour les cérémonies
00:33:06de l'indépendance.
00:33:07Là, il y avait encore une fête
00:33:08où on devait nous le ramener.
00:33:12La réalité, c'est qu'il y a deux choses.
00:33:14Il y a ce qu'Olivier vient de dire,
00:33:15c'est-à-dire la trouille bleue
00:33:17de nos dirigeants.
00:33:19Tout ça sur sauce
00:33:20de culpabilité coloniale.
00:33:23Ça continue.
00:33:24La coopération sécuritaire
00:33:25avec les services algériens
00:33:27elle est fréquemment utilisée.
00:33:30C'est vraiment l'argument
00:33:31qui est donné comme un parable,
00:33:33mais c'est souvent
00:33:34un serpent de mer.
00:33:35Les Algériens ont...
00:33:36Alors évidemment, tu peux...
00:33:37Dans ces cas-là,
00:33:38c'est un parable pour le journaliste.
00:33:39On veut dire,
00:33:39ah oui, mais bon,
00:33:40vous ne savez pas.
00:33:41Quand il y avait des troupes françaises
00:33:44au Mali, je reviens.
00:33:45Les Algériens expulsés
00:33:46les agents de la DGSI.
00:33:50Vous savez, les agents,
00:33:50nos services secrets
00:33:53qui étaient présents
00:33:54de manière permanente
00:33:55en Algérie,
00:33:56notamment pour examiner
00:33:58toutes les demandes de visa
00:33:59à savoir qui rentre chez nous,
00:34:01ont été expulsés.
00:34:03Donc, il n'y a plus
00:34:03de coopération
00:34:04avec la DGSI.
00:34:05Xavier Driancourt,
00:34:07qui était l'ancien ambassadeur
00:34:08à Alger,
00:34:09qui était ce matin
00:34:11avec Sonia Mabrouk
00:34:12sur Europe 1
00:34:13et sur CNews.
00:34:14La voie de la France
00:34:16à l'international,
00:34:18on fait beaucoup
00:34:19d'agitation,
00:34:21beaucoup de présence,
00:34:22beaucoup de paroles.
00:34:24Mais en tout cas,
00:34:25je vois qu'au Maghreb
00:34:26et notamment en Algérie,
00:34:28nous ne sommes pas
00:34:29beaucoup respectés.
00:34:30En tout cas,
00:34:31en Algérie,
00:34:31c'est flagrant.
00:34:32Et puis en Europe,
00:34:34on a du mal
00:34:34à faire avancer
00:34:36nos idées.
00:34:36On va signer probablement
00:34:38ou accepter
00:34:38l'accord
00:34:39avec le Mercosur.
00:34:40Bon,
00:34:41on espère,
00:34:43on pense à Bois-Nem-Sensal,
00:34:45bien sûr,
00:34:45on va célébrer
00:34:46une année
00:34:47d'incarcération.
00:34:50Quelle est la date
00:34:51de l'emprisonnement
00:34:52de Bois-Nem-Sensal ?
00:34:53En novembre.
00:34:54C'était, oui,
00:34:54350 jours, je crois.
00:34:56C'est le 16 novembre.
00:34:56Donc après le prix Goncourt,
00:35:00si on avait pu prévoir
00:35:02à quelques jours près,
00:35:04on leur aurait donné
00:35:05le prix Goncourt.
00:35:06Écoutez,
00:35:06on a parlé
00:35:07à Jean-Marie Rouard
00:35:07et...
00:35:08L'Académie royale
00:35:09de Belgique
00:35:09l'a élue,
00:35:10mais pas l'Académie française.
00:35:11C'est demain le prix Goncourt,
00:35:13je crois.
00:35:13C'est demain.
00:35:14Et vous avez lu
00:35:15les quatre romans
00:35:16qui sont en lice ?
00:35:17Laurent Mauvignier,
00:35:18vous avez lu ?
00:35:19Oui.
00:35:19Et vous avez trouvé ça comment ?
00:35:20Je vous le dirai demain ce soir.
00:35:22Merci.
00:35:22Jamais il l'a.
00:35:23Bon.
00:35:24Non, mais c'est bien.
00:35:25Vous avez une curiosité quand même.
00:35:27Oui, je ne suis pas raccorné encore.
00:35:29Bon, non.
00:35:30Sans me le croire.
00:35:30Je pense que je suis
00:35:31un suppôt de l'Algérie.
00:35:33L'Algérie,
00:35:34pays absolument abominable
00:35:36qui est en train
00:35:37de faire la...
00:35:38Ah non.
00:35:38Attendez,
00:35:39Régime,
00:35:39Régime,
00:35:40dites pas pays abominable.
00:35:41Régime,
00:35:42Régime.
00:35:42Régime abominable
00:35:43qui est en train
00:35:43d'évacuer
00:35:44la langue française
00:35:46dans l'enseignement
00:35:48et probablement
00:35:49de l'affichage,
00:35:50etc.
00:35:51Ça, c'est une chose
00:35:52intéressante à dire.
00:35:53Bon,
00:35:54vous l'avez dit.
00:35:54Il y a des pratiques
00:35:55migratoires terribles aussi.
00:35:57Les impôts,
00:35:58alors la partie relative
00:35:59à la recette du budget
00:35:59a été débattue
00:36:00la semaine dernière
00:36:01et on va mettre en parallèle
00:36:02ce qui est formidable,
00:36:03c'est le président Macron
00:36:04qui fait « Choose France ».
00:36:05Je vous assure,
00:36:06il est génial Macron.
00:36:07Je ne sais pas
00:36:08s'il vit dans un autre monde.
00:36:09C'est-à-dire que
00:36:10tu viens de taxer
00:36:12pendant toute une semaine
00:36:13les entreprises,
00:36:15les petits artisans
00:36:16n'en peuvent plus,
00:36:17le matraquage fiscal existe
00:36:19et puis hop,
00:36:20le lundi,
00:36:20« Choose France ».
00:36:22Formidable,
00:36:22les entreprises,
00:36:23etc.
00:36:23Mais en fait,
00:36:25je ne sais pas
00:36:26où il vit.
00:36:27Je pense qu'il ne cautionne
00:36:27pas du tout
00:36:28ce qui s'est passé
00:36:28la semaine dernière.
00:36:29Ah non,
00:36:30pas ça.
00:36:31Ah non,
00:36:32ça c'est intolérable
00:36:33pour moi.
00:36:34Il cautionne.
00:36:35Non,
00:36:35il n'y a pas
00:36:35à l'inquiéter.
00:36:36Il cautionne.
00:36:37Il cautionne,
00:36:38il peut dissoudre.
00:36:39Non,
00:36:40non,
00:36:40les amis,
00:36:41il est responsable
00:36:42de ça.
00:36:43Il est responsable,
00:36:44c'est une chose.
00:36:46Si tu es responsable,
00:36:46tu cautionnes.
00:36:47Si tu ne cautionnes pas,
00:36:49il accepte
00:36:50pour ne pas dissoudre
00:36:52parce qu'il a
00:36:53d'autres objectifs.
00:36:55le calcul et les différences
00:36:57c'est qu'en fait,
00:36:57on n'ira pas au bout
00:36:58de ce budget,
00:36:58on a bien compris.
00:36:59Donc en fait,
00:37:00ça va être des ordonnances
00:37:01et en fait,
00:37:01ça va revenir au budget
00:37:02prévu par le gouvernement.
00:37:04Là,
00:37:05c'est un peu du spectacle.
00:37:06Mais s'il cautionnait pas,
00:37:07on ne va pas les avoir
00:37:08ces taxes.
00:37:08Pour reprendre ce que dit Pascal,
00:37:10s'il ne cautionnait pas,
00:37:11il prendrait la décision
00:37:13de dissoudre
00:37:13l'Assemblée nationale.
00:37:15C'est qu'après,
00:37:15il est en première ligne
00:37:16et que c'est...
00:37:16Donc il cautionne.
00:37:17Et bien donc,
00:37:17il cautionne.
00:37:18C'est partie de ceux
00:37:19qui pensent que ce serait
00:37:19est la bonne solution
00:37:20mais de son point de vue
00:37:21à lui,
00:37:21ça ne l'est pas.
00:37:22Écoutons Valentin Rouillant
00:37:24sur le matraquage fiscal.
00:37:28C'était une semaine
00:37:29de matraquage fiscal
00:37:30pour les entreprises.
00:37:32Pendant l'examen
00:37:32du projet de loi de finances
00:37:34du budget 2026,
00:37:35des amendements adoptés
00:37:36par l'Assemblée nationale
00:37:38vont encore alourdir
00:37:39la fiscalité des entreprises.
00:37:41Parmi ceux adoptés,
00:37:42une taxe de 26 milliards d'euros
00:37:44sur les multinationales
00:37:46proposée par la France insoumise,
00:37:48un élargissement
00:37:48de l'impôt minimum
00:37:49de 15%
00:37:50sur les bénéfices
00:37:51des multinationales,
00:37:52un amendement
00:37:53également porté
00:37:54par LFI.
00:37:55L'augmentation
00:37:56de la surtaxe
00:37:57sur les bénéfices
00:37:58des grandes entreprises
00:37:59et l'instauration
00:38:00d'une taxe exceptionnelle
00:38:01sur les superdividendes
00:38:02ont également été adoptées.
00:38:05Une situation déplorée
00:38:06par les chefs d'entreprise
00:38:07dans une tribune collective
00:38:09au journal du dimanche.
00:38:10S'attaquer à la trésorerie,
00:38:11c'est s'attaquer
00:38:12à la capacité d'investissement,
00:38:14à l'innovation,
00:38:14à la création d'emplois,
00:38:16à la compétitivité
00:38:16des entreprises françaises
00:38:18à l'international,
00:38:18et aux amortisseurs sociaux.
00:38:20C'est une impasse
00:38:21qui ne peut que nous mener
00:38:22à une lente agonie économique,
00:38:24sociale et budgétaire collective.
00:38:26Nous, industriels,
00:38:27appelons les responsables politiques
00:38:29à soutenir pleinement
00:38:30et entièrement l'industrie
00:38:31plutôt que de se perdre
00:38:33dans des combats stériles.
00:38:34Sur X,
00:38:35le ministre de l'Industrie,
00:38:36Sébastien Martin,
00:38:37a réagi à la tribune
00:38:38et soutient les industriels.
00:38:39Oui, il faut débattre
00:38:41de justice fiscale,
00:38:42dit-il,
00:38:43mais il n'est pas question
00:38:44de fragiliser
00:38:44notre outil industriel
00:38:45et productif.
00:38:48Et à Lorient,
00:38:50M. Sellerier,
00:38:52Laurence Sellerier,
00:38:53du service reportage,
00:38:56est allé à Lorient.
00:38:57Il a interrogé
00:38:58les uns et les autres
00:38:59sur ce qu'ils voyaient,
00:39:01sur comment ils vivaient,
00:39:03ce qui se passe
00:39:04à l'Assemblée nationale.
00:39:04Et c'est là
00:39:06que la déconnexion
00:39:07entre Paris
00:39:08et ce qui se passe
00:39:09sur les terrains,
00:39:10je pense qu'ils ne se rendent pas compte.
00:39:12Je crois que le président
00:39:12il fait un voyage aujourd'hui.
00:39:14Demain, maritime.
00:39:15Oui, mais bon,
00:39:16il va être...
00:39:17Donc les gens ne pourront pas,
00:39:18j'imagine, approcher.
00:39:19Parce que si les gens approchaient,
00:39:20ils ne seraient pas contents.
00:39:21C'est toujours un peu
00:39:22le pari d'Emmanuel Macron.
00:39:24Vous savez que juste avant
00:39:25le résultat des élections européennes,
00:39:27quelques jours avant,
00:39:27il était à Bayeux,
00:39:28il a commémorations
00:39:29du 80e anniversaire
00:39:30du débarquement
00:39:31et il avait reçu
00:39:31un accueil triomphal.
00:39:32Vraisemblablement,
00:39:34c'est ce que raconte
00:39:35Louis-Alter dans son excellent livre,
00:39:36ça avait un peu
00:39:37orienté le président
00:39:39de la République
00:39:39dans ses décisions.
00:39:40Et puis, là,
00:39:41autour de lui,
00:39:42des gens qui ne lui rapportent
00:39:43pas la vérité.
00:39:44Ça, c'est un vrai problème.
00:39:45Il y a un niveau
00:39:46de courtisanerie
00:39:47autour du président Macron
00:39:48qui est invraisemblable.
00:39:50Donc, je vous propose
00:39:51d'écouter
00:39:52des Français,
00:39:54en fait.
00:39:54Et si l'Elysée
00:39:55nous écoute,
00:39:56c'est important
00:39:57d'écouter ça.
00:39:58C'est juste des Français.
00:40:01C'est vrai,
00:40:02je les trouve
00:40:02assez pitoyables
00:40:04et complètement
00:40:05déconnectés
00:40:06de la réalité.
00:40:08C'est-à-dire
00:40:08que ce qu'on vit
00:40:09tous les jours
00:40:10dans nos métiers
00:40:10respectifs,
00:40:12on est de plus en plus taxés.
00:40:14On a l'impression
00:40:15d'avoir un pays
00:40:15qui est quasiment
00:40:16à l'arrêt
00:40:17et c'est vraiment
00:40:19pitoyable.
00:40:19J'ai juste une question
00:40:20à poser à tous
00:40:21ces messieurs
00:40:22et à ces dames.
00:40:23Pourquoi
00:40:23on a fait 1789 ?
00:40:26Si quelqu'un
00:40:26est capable
00:40:27de me donner
00:40:27la réponse,
00:40:28je suis prêt
00:40:28à le recevoir
00:40:29et à l'écouter.
00:40:30Parce que c'était
00:40:30une vraie révolution
00:40:31qu'il y avait
00:40:32et où on a voulu
00:40:34rebattre les cartes
00:40:35et en fin de compte,
00:40:35aujourd'hui,
00:40:35on est toujours
00:40:36au même point.
00:40:37C'est désespérant.
00:40:39Quand vous voyez
00:40:40le spectacle
00:40:40à l'Assemblée nationale,
00:40:41quel est votre sentiment ?
00:40:43Je suis épouvantée.
00:40:46Je n'écoute plus
00:40:47parce que c'est catastrophique.
00:40:49Je ne connais plus rien
00:40:50du tout
00:40:51dans quel monde
00:40:52je vis,
00:40:52de toute façon.
00:40:53Je suis écœurée.
00:40:55J'essaye de ne pas
00:40:56dire grand-chose,
00:40:57mais je ne sais pas.
00:40:58Je ne comprends plus rien.
00:41:00Comment dire ?
00:41:01Ça nous dégoûte
00:41:02en fait,
00:41:02la politique.
00:41:04Ça ne nous donne
00:41:07même plus envie
00:41:07de voir la télé.
00:41:08On est prêts
00:41:09à regarder
00:41:11n'importe quoi
00:41:12sauf eux.
00:41:13Il parle de l'Assemblée nationale.
00:41:14Évidemment,
00:41:15ce ne sont pas des Français
00:41:15qui ont une pensée
00:41:17moins riche
00:41:19que ceux
00:41:20qui travaillent
00:41:21autour du président Macron.
00:41:22Sans doute.
00:41:23Mais c'est juste
00:41:25ceux des Français.
00:41:25La fiscalité
00:41:27et la procédure parlementaire.
00:41:28C'est pour ça,
00:41:28je crois qu'il faut
00:41:29pour l'instant,
00:41:30même si ce spectacle
00:41:31est calamiteux
00:41:32et donne une idée
00:41:33de ce que tous ces gens
00:41:34qui parlaient
00:41:36de rage taxatoire,
00:41:37c'est une assez bonne expression
00:41:38dans la tête,
00:41:39mais ce budget,
00:41:42ne regardez pas comme ça,
00:41:43toutes ces taxes
00:41:44ne seront probablement
00:41:45pas votées.
00:41:46Oui, mais il faut le dire.
00:41:47Oui, vous l'avez redit.
00:41:49Monsieur Richard Millet.
00:41:50Et vous,
00:41:50vous reparlez
00:41:51comme si elles allaient
00:41:51être votées.
00:41:52C'est pour ça
00:41:52que je le redis.
00:41:53Mais vous n'en savez rien
00:41:54et moi non plus.
00:41:54Richard Millet.
00:41:55Je vais vous dire
00:41:55ce que vous avez dit
00:41:56juste avant la diffusion
00:41:57du reportage.
00:41:58Vous avez dit
00:41:59quelque chose
00:41:59d'extrêmement intéressant.
00:42:01Vous avez dit
00:42:01Macron,
00:42:01ça m'arrive.
00:42:02qui est enveloppé,
00:42:03est entouré
00:42:04d'une caméra,
00:42:05un courtisan.
00:42:06Mais ce qu'ils lui disent,
00:42:09ils lui disent que tout va bien.
00:42:10Absolument.
00:42:10Et par ailleurs,
00:42:11il y a une équipe de télévision
00:42:12qui le suit en permanence
00:42:13pour faire une sorte
00:42:15de géographie,
00:42:16etc.
00:42:17Donc,
00:42:18la question que je me pose,
00:42:19est-ce qu'il y aura
00:42:19un Saint-Simon
00:42:20pour écrire la vérité
00:42:22sur cette cour
00:42:23de Macron ?
00:42:24Une fois qu'il ne sera plus
00:42:25à l'Elysée,
00:42:25vous ne le faites pas,
00:42:26là ils vont se déchaîner.
00:42:27Non,
00:42:27je ne crois pas.
00:42:30Non,
00:42:30non,
00:42:30ce n'est pas sûr.
00:42:31Mais ils sont sincères.
00:42:33Moi,
00:42:34je vous assure,
00:42:34on a tous des échanges,
00:42:36mais quand tu échanges
00:42:37avec eux,
00:42:38tu te dis,
00:42:38mais ils sont complètement...
00:42:39Ils vous disent
00:42:40que tout va bien.
00:42:42Que tout va bien,
00:42:43que vraiment,
00:42:44on vit mieux qu'avant,
00:42:46que la France est formidable.
00:42:47C'est excellent.
00:42:48Je vous assure,
00:42:49c'est extravagant.
00:42:50Les gens auraient accès
00:42:51aux conversations
00:42:52qu'ont les journalistes
00:42:52avec les gens de l'Elysée.
00:42:54Mais il tomberait de l'arbre.
00:42:56Il tomberait de l'arbre,
00:42:58je vous assure.
00:42:59Il y a un témoignage
00:42:59dans le Figaro ce matin
00:43:00d'un proche du président
00:43:01qui dit quand même
00:43:02qu'on ne peut plus
00:43:03lui dire des choses négatives.
00:43:05Non,
00:43:05ça c'est les députés,
00:43:06les hommes politiques,
00:43:07ce n'est pas les conseillers ça.
00:43:08Alors,
00:43:09on dit un proche
00:43:10du Figaro.
00:43:11Oui,
00:43:11parce qu'il y a des...
00:43:12Son nom n'est pas cité.
00:43:13Dans le Figaro,
00:43:14l'article se termine avec ça,
00:43:17en parlant de ce proche
00:43:18du président
00:43:19qui dit,
00:43:20en fait,
00:43:20on ne peut plus lui parler,
00:43:21on ne peut plus lui dire
00:43:23des choses qui sont désagréables.
00:43:24Il n'entend plus.
00:43:25Là,
00:43:25il ne veut plus.
00:43:25Mais parce que
00:43:27pour lui,
00:43:28c'est comment dire,
00:43:29le bilan est juste catastrophique.
00:43:31Vous vous rendez compte ?
00:43:33Vous vous rendez compte
00:43:34de ce que vit cet homme ?
00:43:35Je vous assure,
00:43:35et là,
00:43:35je ne blague pas.
00:43:37C'est-à-dire que
00:43:37la réalité est trop dure.
00:43:41Il n'y a rien
00:43:41qui n'aura marché
00:43:42en huit ans.
00:43:42Il n'a pas cette école.
00:43:43Donc,
00:43:44c'est trop dur.
00:43:46Le problème,
00:43:46c'est qu'il est très seul.
00:43:47C'est qu'il n'a pas de parti avec lui.
00:43:4811% de...
00:43:49Mais il n'a pas de troupe.
00:43:52Je maintiens
00:43:54que les idées de Macron
00:43:56n'étaient pas forcément mauvaises.
00:43:58Je maintiens que,
00:43:59comment dire,
00:44:00il n'a pas toutes les qualités
00:44:02pour mettre en place ça.
00:44:04Il lui manque,
00:44:05dans son jeu,
00:44:07d'être un président.
00:44:09En fait,
00:44:09il est l'anti-Trump.
00:44:10Trump,
00:44:11en un an,
00:44:13a mis la technostructure
00:44:14par terre.
00:44:15Parce qu'il agit.
00:44:16Et lui,
00:44:17c'est un pur esprit,
00:44:19Emmanuel Macron.
00:44:20C'est le verbe
00:44:21et la parole.
00:44:23Donc,
00:44:23il ne sait pas mettre en place.
00:44:24Alors,
00:44:25quand il ne sait pas mettre en place,
00:44:26dans ces cas-là,
00:44:27tu choisis des hommes,
00:44:27il l'a fait deux fois.
00:44:29Il l'a fait très bien
00:44:29pour Notre-Dame
00:44:31parce qu'on dit
00:44:31Notre-Dame,
00:44:32c'est Macron.
00:44:33Non !
00:44:34Notre-Dame,
00:44:35c'est Georges Lain.
00:44:36Mais c'est Macron
00:44:37qui l'avait nommé.
00:44:37Le droit d'exception,
00:44:38quand même.
00:44:39Oui,
00:44:39mais c'est là
00:44:40où il avait été très bon.
00:44:41Il avait accepté
00:44:42de déléguer
00:44:43à Georges Lain.
00:44:44Mais c'est lui
00:44:45qui a mis en musique.
00:44:47Mais c'est sa décision.
00:44:48Donc,
00:44:48il est responsable aussi.
00:44:49Il a donné à Georges Lain
00:44:50la possibilité aussi d'agir
00:44:52en faisant adopter
00:44:53finalement cette loi d'exception
00:44:54où il dit
00:44:55on va passer au-dessus
00:44:56de l'énorme habituelle
00:44:58sinon on ne va y pas.
00:44:58Mais il lui manque
00:44:59l'action.
00:45:01Qu'est-ce que vous voulez
00:45:01que je dise ?
00:45:02Non,
00:45:02mais quand vous parlez
00:45:03de déconnexion,
00:45:03moi je me demande
00:45:04si quand même ça,
00:45:05ce n'est pas
00:45:06le propre du pouvoir.
00:45:08Le pouvoir,
00:45:09ça isole.
00:45:10C'est pas le problème.
00:45:10Mais il y a des gens
00:45:11qui savent faire.
00:45:12Oui.
00:45:12Et lui ne sait pas faire.
00:45:15Effectivement,
00:45:15ils n'ont plus de périscope
00:45:16sur la société.
00:45:17Mais moi je me demande
00:45:18si ce qui a changé quand même
00:45:20ce n'est pas d'abord
00:45:20le hyper court-termisme.
00:45:22Ces gens ne voient
00:45:23que le jour d'après,
00:45:24peut-être la semaine
00:45:25et c'est tout.
00:45:26Et la deuxième chose,
00:45:27c'est le sens
00:45:27de l'intérêt général.
00:45:28Parce que que le pouvoir
00:45:29soit isolé,
00:45:30ne vive pas comme les Français,
00:45:32franchement ça ne m'arrête pas.
00:45:32Mais je vous assure,
00:45:33ce que vous dites est possible
00:45:35mais la difficulté,
00:45:36c'est par exemple
00:45:37la retraite à points.
00:45:38C'était un excellent sujet.
00:45:39mais il n'a pas réussi
00:45:43à la mettre en place.
00:45:44À cause des gilets jaunes.
00:45:45Mais il ne sait pas faire,
00:45:46ce n'est pas son truc.
00:45:47Il sait parler.
00:45:49Il a un génie pour parler.
00:45:51Mais il ne sait pas faire.
00:45:52Il lui manque un...
00:45:52Par exemple,
00:45:53vous lui donnez.
00:45:54Je vais me répéter
00:45:55mais je pense
00:45:55qu'une des caractéristiques
00:45:57de Macron
00:45:59c'est qu'il n'a pas
00:46:00de parti derrière lui.
00:46:01Or qu'est-ce que c'est
00:46:01qu'un parti ?
00:46:02Un parti,
00:46:03c'est des gens
00:46:03qui sont avec vous
00:46:04mais qui paraissent
00:46:06des ennemis
00:46:07à l'intérieur de votre parti
00:46:08et qui vont servir
00:46:09de contre-pouvoir
00:46:10à l'intérieur du pouvoir.
00:46:11Tout ce que vous dites
00:46:12et là encore
00:46:13tout ça est très possible
00:46:14mais il n'empêche
00:46:15qu'il ne sait pas
00:46:16lui imposer
00:46:17une volonté
00:46:18d'agir.
00:46:20Il sait très bien penser
00:46:21il sait très bien parler
00:46:22et il lui manque
00:46:23une carte dans son jeu.
00:46:25Et ce n'est pas
00:46:25un chef d'entreprise
00:46:26ce n'est pas un chef militaire.
00:46:27Je n'y peux rien
00:46:28c'est quelqu'un...
00:46:28Tempérablement.
00:46:29Voilà.
00:46:30Tempérable.
00:46:30C'est quelqu'un
00:46:30qui a tout réussi
00:46:32jusqu'à arriver à l'Elysée.
00:46:33Il a eu des gilets jaunes
00:46:34un an après l'Elysée.
00:46:34Je pense honnêtement
00:46:35que ça a totalement
00:46:36changé aussi
00:46:37la façon de gérer le...
00:46:39Oui mais...
00:46:40Enfin bref.
00:46:41Franchement c'est dommage
00:46:42parce que c'est un gâchis
00:46:44et c'est la France.
00:46:46Et c'est ça qui est triste.
00:46:47Et tu te dis
00:46:47ça aurait pu être
00:46:48tellement différent.
00:46:49Tellement différent.
00:46:50Mais bon.
00:46:51Mais le bilan est terrible.
00:46:52En revanche
00:46:53le bilan de Thomas Hill
00:46:54est bon.
00:46:55Ah bon ?
00:46:55Pour le moment.
00:46:55Vous avez des informations ?
00:46:57Le bilan de Thomas Hill
00:46:59est bon
00:47:00voire très bon.
00:47:02Comment ça va ?
00:47:03Merci professeur.
00:47:04Il professeur.
00:47:05Comment ça va ?
00:47:05Vous avez passé un beau week-end ?
00:47:07Mais oui écoutez...
00:47:08Ah ben là vous avez viré
00:47:09les enfants qui n'étaient pas
00:47:10les vôtres.
00:47:11Oui mais j'en ai récupéré
00:47:12d'autres.
00:47:13Des amis de ma fille
00:47:13pour fêter Halloween
00:47:15vendredi soir.
00:47:16Ah ben bravo.
00:47:17Ah oui Halloween
00:47:19ça c'est votre côté
00:47:20pro-américain ça.
00:47:21Je sais qu'il y a des bas.
00:47:23Je sais qu'il y a des bas.
00:47:23C'est votre côté pro-américain.
00:47:24Mais non c'est sympa Halloween
00:47:25écoutez franchement
00:47:27c'est pas...
00:47:27C'est pas simple.
00:47:28Je vais pas descendre
00:47:29dans la rue
00:47:30en disant non Halloween
00:47:31parce que c'est une fête
00:47:31américaine ça va quoi.
00:47:33C'est pas...
00:47:34Même si on le faisait pas
00:47:35quand on était enfant.
00:47:36Vous êtes allé sur...
00:47:37Dans les cimetières ?
00:47:39Non pas ce week-end.
00:47:40Non non.
00:47:41Bon et quel est votre programme ?
00:47:42Alors ce matin
00:47:43je serai notamment
00:47:44avec Isabelle Carré
00:47:45et Bernard Campan
00:47:45qui sont à la fois au cinéma
00:47:47et au théâtre ensemble.
00:47:48Ils ne se lâchent plus.
00:47:50Voilà c'est le premier film
00:47:51d'Isabelle Carré.
00:47:52Bon bah écoutez
00:47:53je remercie Stéphane Smith
00:47:55qui était venu nous voir ce matin.
00:47:57Bonne émission cher Thomas.
00:47:58Merci beaucoup
00:47:59vraiment de votre expertise
00:48:01et de vos précisions
00:48:02et on a pris un petit peu de retard.
00:48:04On voulait parler de Choose France.
00:48:05Je voudrais parler de Jordan Bardella.
00:48:06Alors Jordan Bardella
00:48:07dans les sondages
00:48:08il est au-dessus de Marine Le Pen ?
00:48:1037,5.
00:48:10Ouais.
00:48:11Enfin jusqu'à 37,5.
00:48:12Est-ce qu'au premier tour
00:48:14de la présidentielle
00:48:15un candidat a fait plus
00:48:17que 37,5 ?
00:48:18Je connais la réponse.
00:48:19Faites attention.
00:48:20Plus que 37,5 au premier tour ?
00:48:22Oui.
00:48:23Dans la 5ème République ?
00:48:24Oui.
00:48:25Mitterrand.
00:48:26Mitterrand en 74.
00:48:27Il n'avait pas été élu.
00:48:28mais Mitterrand en 74
00:48:31il fait 44, 45.
00:48:34De Gaulle ?
00:48:35Premier tour ?
00:48:36Ah oui au premier tour.
00:48:37C'est le candidat unique.
00:48:40Il y avait à ce moment-là
00:48:41il n'y avait pas de...
00:48:42C'était l'union de la gauche.
00:48:43Mais Georges a raison.
00:48:44De Gaulle a été mis en balotage.
00:48:46De Gaulle.
00:48:46De Gaulle était à 44.
00:48:47Oui mais c'était De Gaulle.
00:48:49Bon.
00:48:50Il est...
00:48:50Oui c'était De Gaulle.
00:48:539h54.
00:48:53La pause
00:48:55et nous revenons
00:48:56avec Gilles-William-Golnadel.
00:48:58Restez avec nous.
00:48:59Ça s'appelle
00:48:59Vol au-dessus d'un nid de cocu.
00:49:07Il n'ouvre pas le poste.
00:49:08Il est 10h01.
00:49:09Un invité que vous ne connaissez pas.
00:49:11C'est la première fois
00:49:12qu'il vient sur notre plateau.
00:49:13Gilles-William-Golnadel.
00:49:14Bonjour.
00:49:15Bonjour.
00:49:15Le matin.
00:49:15C'est la première fois
00:49:17que vous venez le matin.
00:49:18C'est pour ça que je vous...
00:49:19La première fois mais je ne suis pas du matin.
00:49:20Bon.
00:49:20J'ai voulu faire une petite plaisanterie
00:49:22mais manifestement
00:49:22elle ne vous a pas fait rire.
00:49:24D'accord.
00:49:25Bon.
00:49:25Alors ne me faites pas la tête quand même.
00:49:27Ça nous fait plaisir de vous voir.
00:49:28Non mais moi je suis très content.
00:49:30Bon.
00:49:30J'imagine que vous êtes content.
00:49:32Pour parler de moi.
00:49:32Bien sûr.
00:49:33Vous me l'avez enlevé de la bouche.
00:49:35Bon.
00:49:35Vol au-dessus d'un nid de cocu.
00:49:37Oui.
00:49:38Parce que c'est un livre
00:49:39à l'homme blanc, le français,
00:49:40le juif, l'hétérosexuel,
00:49:42l'usager de l'audiovisuel public
00:49:44tous sont des cocus de l'époque
00:49:46et des cocus souvent consentants
00:49:48dites-vous
00:49:49et qui acceptent même
00:49:50de payer la chambre.
00:49:51Donc on va en parler.
00:49:53C'est une métaphore intéressante.
00:49:55Oui.
00:49:56Je vous parle à des cocus ici.
00:49:58Vous êtes tous cocus.
00:50:00Sauf que vous, vous le savez
00:50:01et que vous n'acceptez pas de l'être.
00:50:05C'est-à-dire que je...
00:50:06En général le cocu
00:50:08il est responsable de quelque chose.
00:50:10Soit il ne veut pas savoir
00:50:11soit il l'accepte.
00:50:13Ah oui.
00:50:13Ah non mais moi j'aime le...
00:50:16Pardon.
00:50:16Non mais très sincèrement.
00:50:18Vous parlez en connaissance de cause ?
00:50:19Mais essayez de dépasser
00:50:21la question sexuelle
00:50:22si c'est possible.
00:50:24C'est difficile.
00:50:26Non mais très...
00:50:27Non mais sérieusement.
00:50:29Sérieusement.
00:50:30Sérieusement après la pause.
00:50:32Parce que voilà.
00:50:32Non mais vous mettez deux heures
00:50:34pour dire une phrase.
00:50:34Donc Sommayal Abidi.
00:50:36Sommayal Abidi.
00:50:39Pardonnez-moi.
00:50:40Je touche.
00:50:41Dix ans après les attaques
00:50:44du 13 novembre
00:50:45le la menace terroriste
00:50:46reste vive en France.
00:50:48Déclaration ce matin
00:50:49du procureur national
00:50:50antiterroriste Olivier Christin
00:50:51qui ajoute que le nombre
00:50:53de procédures que nous ouvrons
00:50:55est à un niveau
00:50:55qui est parmi les plus élevés
00:50:57depuis les cinq dernières années.
00:50:58Duralex propose aux particuliers
00:51:01d'investir dans son capital.
00:51:03A partir d'aujourd'hui
00:51:04l'entreprise lance une levée de fonds
00:51:06sur la plateforme Lita
00:51:07sous la forme de parts participatives.
00:51:10Les personnes intéressées
00:51:11pourront investir
00:51:12à partir de 100 euros.
00:51:14La célèbre verrerie du Loiret
00:51:15reprise par ses salariés
00:51:17en juillet 2024
00:51:18va tenter de lever
00:51:195 millions d'euros
00:51:20en émettant des titres financiers
00:51:22pour assurer la poursuite
00:51:23de son redressement.
00:51:24Et puis nouvelle incursion
00:51:26de drones suspects
00:51:27en Allemagne
00:51:28après Berlin et Munich.
00:51:29Un appareil a été repéré
00:51:30au-dessus de l'aéroport
00:51:31de Brem hier soir.
00:51:33Conséquence,
00:51:34le trafic aérien
00:51:35a été temporairement suspendu.
00:51:37Merci beaucoup Somaia.
00:51:39Donc Gilles-William-Golnadel
00:51:41est avec nous.
00:51:42Alors c'est une collection
00:51:43très intéressante
00:51:44d'ailleurs édité
00:51:44chez Fayard
00:51:45qui est dirigée
00:51:46par Sonia Mabrouk.
00:51:47Gilles-William-Golnadel
00:51:48très élégante d'ailleurs.
00:51:51Non pas le marketing
00:51:53mais le dessin
00:51:54du...
00:51:54Mise en page.
00:51:55La mise en page.
00:51:56Exactement.
00:51:57Vole au-dessus
00:51:57d'un nid de cocu.
00:51:58Donc pourquoi du tout
00:51:59que nous sommes tous
00:52:00des cocus
00:52:00et que nous le savons
00:52:01ou que nous ne le savons pas ?
00:52:03Bah écoutez,
00:52:04par exemple,
00:52:06le cocu français.
00:52:07Je commence par
00:52:08le cocu français.
00:52:10Il est bien entendu
00:52:10le cocu
00:52:12de l'immigration.
00:52:14Il n'y a pas de doute
00:52:15de ça.
00:52:15Mais en même temps,
00:52:17je l'aime bien
00:52:18le cocu français
00:52:19mais il y a une part
00:52:20de responsabilité
00:52:21chez lui.
00:52:22Alors c'est vrai
00:52:23qu'il a été cocufié
00:52:24par le mensonge.
00:52:26On l'a dit,
00:52:26les démographes
00:52:27lui ont dit
00:52:28il y a une trentaine
00:52:31d'années
00:52:31mais c'est pas vrai.
00:52:33L'immigration
00:52:33n'existe pas.
00:52:36C'est un pur fantasme.
00:52:39Et puis après
00:52:39quand on s'est aperçu
00:52:41de l'évidence,
00:52:42ah bah oui,
00:52:42c'est vrai
00:52:43mais de toute manière
00:52:44vous ne pouvez plus rien
00:52:45contre ça
00:52:45et puis en plus
00:52:46c'est très bien.
00:52:47donc le cocu
00:52:48a des circonstances
00:52:49atténuantes
00:52:50mais malgré tout
00:52:53beaucoup
00:52:54ont accepté
00:52:55cette situation.
00:52:56C'est pour ça.
00:52:56Si,
00:52:57mais pardon,
00:52:59il y a une part
00:53:00de masochisme
00:53:01chez le cocu
00:53:02et vous avez,
00:53:03pardon,
00:53:04c'est pour ça
00:53:04que j'ai commencé
00:53:05par vous dire
00:53:05qu'ici nous sommes
00:53:06en général
00:53:07des cocus
00:53:10qui n'acceptons pas
00:53:10la situation
00:53:11mais il y a
00:53:11beaucoup de français
00:53:12qui acceptent
00:53:14la situation
00:53:15de l'immigration.
00:53:17Pardon de vous le dire.
00:53:17Ils n'ont pas le choix.
00:53:18Je ne suis pas trop d'accord
00:53:19avec vous mais bon.
00:53:20Ah bon,
00:53:20non,
00:53:20vous avez raison.
00:53:22Les gens
00:53:24de la France insoumise
00:53:25sont extrêmement
00:53:27insatisfaits
00:53:28de l'immigration.
00:53:29En vérité,
00:53:30ils acceptent.
00:53:31En vérité,
00:53:31c'est plus compliqué que ça.
00:53:33Ah bon ?
00:53:33C'est-à-dire qu'ils s'en servent,
00:53:34ils l'instrumentalisent.
00:53:35Pas seulement.
00:53:36Pas seulement.
00:53:36Ils l'instrumentalisent
00:53:37à des fins électorales.
00:53:39Pas seulement.
00:53:39Ils s'allient,
00:53:40ils s'allient.
00:53:40Mais là,
00:53:41dans cette deuxième partie,
00:53:42on écoutera beaucoup
00:53:43Richard Millet
00:53:43et notre ami Georges Fenech
00:53:46et plus du tout à gauche
00:53:46parce que vous avez trop parlé
00:53:48pendant la première partie.
00:53:49Merci Pascal.
00:53:49Voilà,
00:53:50parce qu'on ne peut pas
00:53:50entendre Georges Fenech.
00:53:51Alors,
00:53:52vous parlez de Rouen.
00:53:53C'est intéressant
00:53:54parce qu'on a un journaliste
00:53:55qui était à Annecy
00:53:55la semaine dernière
00:53:56et qui est revenu
00:53:57et qui a dit
00:53:58effectivement la vie
00:53:59elle a changé.
00:54:00Visuellement,
00:54:00elle a changé.
00:54:01Il y a beaucoup de femmes voilées
00:54:02disait-il
00:54:02et plus que cela même.
00:54:04Et c'est vrai
00:54:05que chacun peut faire
00:54:06comment dire
00:54:08cette observation
00:54:08à Lyon,
00:54:09à Trente.
00:54:10Oui, bien sûr.
00:54:11Vous dites
00:54:12je survole le ciel normand
00:54:13parce que vous avez
00:54:14grandi à Rouen
00:54:15ou Aiglon.
00:54:17Je gazouillais d'antan.
00:54:19Aiglon,
00:54:19dis-nous.
00:54:20Je gazouillais d'antan.
00:54:21N'oubliez pas
00:54:21que je suis un aigle.
00:54:23Oui, bien sûr.
00:54:23Je survole le ciel.
00:54:26Ou Aiglon,
00:54:27je gazouillais d'antan.
00:54:28Vous êtes un aigle.
00:54:29Ça va ?
00:54:30Tout va bien ?
00:54:31Bon.
00:54:31Rouen n'est plus dans Rouen.
00:54:33Ça,
00:54:33ça m'a fait rire.
00:54:34Je ne vais pas
00:54:34piailler devant vous.
00:54:35Il y a toujours
00:54:36la cathédrale,
00:54:37la rue,
00:54:38grosse horloge,
00:54:38la place du vieux marché.
00:54:39Et pourtant,
00:54:40tout a changé.
00:54:40Boulevard des Belles,
00:54:41il y a des SDF
00:54:42et des OQTF.
00:54:43Rue aux Juifs,
00:54:44il n'y a plus un Juif.
00:54:45Et rue des bons enfants,
00:54:45la synagogue a brûlé
00:54:46des mains d'un enfant méchant
00:54:47qui s'est dit palestinien.
00:54:49Bon,
00:54:49je ne vais pas vous gaver de chiffres,
00:54:50mais sans être un oiseau
00:54:51de mauvaise augure,
00:54:52la moitié du Grand Rouen
00:54:53n'est plus originaire d'Europe
00:54:55et la moitié des criminels également.
00:54:57Et vous écrivez plus loin,
00:54:58l'immigration imaginaire
00:54:59selon François Héran.
00:55:00Héran,
00:55:01promu pape de la démographie
00:55:03par le sacré collège
00:55:03de la Sainte-Presse
00:55:04a réussi à vous faire croire
00:55:06mais cocu joli
00:55:07à une immigration imaginaire
00:55:09affirmant qu'il y a 10 ans,
00:55:10affirmant il y a 10 ans
00:55:11de ça que la crise migratoire
00:55:13était un fantasme.
00:55:15Oui,
00:55:15mais je suis allé
00:55:17il n'y a pas
00:55:18si longtemps que ça
00:55:19à Rouen.
00:55:21Ce n'est plus la même ville.
00:55:23Je peux vous dire
00:55:24que lorsque j'avais 20 ans
00:55:26à Rouen,
00:55:28je pouvais marcher
00:55:30à 2h du matin
00:55:31dans Rouen
00:55:32sans même penser
00:55:34à quoi que ce soit.
00:55:35Maintenant,
00:55:36il faudrait être suicidaire.
00:55:38Je suis d'accord.
00:55:38Mais le problème,
00:55:39ce n'est pas tant l'immigration.
00:55:40D'une certaine manière,
00:55:41c'est la non-intégration
00:55:43et la non-assimilation.
00:55:44Parce que si
00:55:45tous ces jeunes gens
00:55:46étaient venus
00:55:47sur le territoire de France
00:55:49et acceptaient les règles,
00:55:51s'assimilaient,
00:55:52s'intégraient,
00:55:53il n'y aurait pas de souci.
00:55:54C'est plus compliqué que ça.
00:55:56D'abord,
00:55:57quand l'immigration
00:55:57est trop massive,
00:55:59l'intégration
00:56:00est impossible
00:56:01et en plus,
00:56:01ils se regroupent
00:56:02dans les mêmes endroits.
00:56:04Ils se regroupent ?
00:56:05Oui.
00:56:05On les regroupe,
00:56:06pour le coup ?
00:56:07Ce n'est pas eux
00:56:08qui choisissent
00:56:08d'aller se regrouper ?
00:56:09En général,
00:56:11vous essayez d'aller
00:56:13là où vous avez des gens
00:56:15que vous connaissez à aller.
00:56:15Ils ne vont pas
00:56:16dans des hôtels particuliers.
00:56:18Ceux qui arrivent
00:56:19sont les plus défavorisés,
00:56:20donc ils vont là
00:56:21où les quartiers
00:56:22sont les plus...
00:56:23De la même manière
00:56:23quand même
00:56:24que les Bretons
00:56:24qui n'étaient pas très riches
00:56:25allaient du côté
00:56:26de Montparnasse.
00:56:27Ceux qui arrivent,
00:56:30ils s'arrangent
00:56:30pour aller dans le coin
00:56:31où les autres sont.
00:56:33Mais le pire,
00:56:34ce n'est pas ça.
00:56:35Le pire de tout
00:56:35en dehors
00:56:36de la loi du nombre,
00:56:38c'est le fait
00:56:39que vous avez
00:56:40des Français,
00:56:42je vous dis bien
00:56:42des Français,
00:56:43M. Pro,
00:56:43qui ont expliqué
00:56:45à ces jeunes immigrés
00:56:47ou issus de l'immigration
00:56:49que les Français
00:56:50étaient de purs salauds,
00:56:52qu'ils n'avaient
00:56:54aucune chance,
00:56:54ce n'était pas la peine
00:56:55qu'ils se fatiguent
00:56:56à travailler.
00:56:56De toute manière,
00:56:58on ne les embaucherait pas.
00:57:00Mettez-vous
00:57:00à la place
00:57:01de ces jeunes immigrés
00:57:02ou issus de la migration.
00:57:04C'est très confortable
00:57:05de se sentir en martyr.
00:57:08On y croit
00:57:09assez bien.
00:57:09Et donc,
00:57:10on a,
00:57:11si j'ose dire,
00:57:12dressé toute une population
00:57:13contre la population
00:57:15d'origine.
00:57:16Je suis désolé
00:57:17de vous dire
00:57:17que parmi les cocus,
00:57:19il y a des responsables.
00:57:21Bon,
00:57:21on va faire
00:57:21des petits allers-retours
00:57:22parce que vous savez
00:57:23que dans cette dernière demi-heure,
00:57:24il y a quand même
00:57:24deux ou trois infos
00:57:25que je voulais traiter.
00:57:25L'info,
00:57:26si ça ne vous ennuie pas.
00:57:30Je voulais juste
00:57:31qu'on voit
00:57:31Jordan Bardella
00:57:33parce que c'est sidérant
00:57:34quand même.
00:57:35Les sondages,
00:57:36il faut toujours
00:57:36les prendre
00:57:37avec beaucoup
00:57:39de...
00:57:40Ce qui compte,
00:57:40c'est la dynamique.
00:57:41Oui,
00:57:41mais il faut les prendre
00:57:42avec recul.
00:57:43Mais Bardella
00:57:44qui sera 37 ennemis...
00:57:45D'ailleurs,
00:57:46il y a Jean-Philippe Tanguy
00:57:47qui a tweeté
00:57:48il y a quelques secondes
00:57:48que le gouvernement confirme,
00:57:50je ne sais pas
00:57:50si c'est vrai,
00:57:52confirme ce matin
00:57:53que les mesures votées
00:57:54à date
00:57:55par l'Assemblée nationale
00:57:56n'ont pas aggravé
00:57:56les impôts.
00:57:57Ils ont même baissé
00:57:58pour les classes moyennes
00:57:59et les PME.
00:58:01Certains médias
00:58:01ont donc désinformé
00:58:02les Français
00:58:02tout le week-end.
00:58:03C'est quand même grave.
00:58:04Si le RN réussit
00:58:05à faire adopter
00:58:05ces baisses massives
00:58:09énormes gains
00:58:09pour les familles
00:58:10et les entreprises.
00:58:11C'est vrai que le gouvernement
00:58:12a confirmé ce matin
00:58:13que les mesures votées
00:58:14à date par le RN
00:58:14n'ont pas aggravé
00:58:15les impôts ?
00:58:16Alors,
00:58:16il faut regarder
00:58:16dans le détail,
00:58:17mais c'est vrai
00:58:17qu'il y avait un rapport
00:58:18commandé par Bercy,
00:58:20attendu pour Bercy...
00:58:21Non,
00:58:21mais c'est important
00:58:22de le dire
00:58:22parce que ça a été
00:58:236, là encore...
00:58:25La loi,
00:58:25c'était sur les multinationales
00:58:27de toute façon.
00:58:27Pas seulement
00:58:28parce qu'il y a
00:58:28la baisse
00:58:29de la production
00:58:30donc ça s'équilibre
00:58:31et c'est ce que semble dire
00:58:32Jean-Philippe Tanguy.
00:58:33Non,
00:58:33mais les GAFA,
00:58:34c'est vraiment intéressant.
00:58:36Est-ce qu'un GAFA
00:58:36doit payer comme votre boulanger
00:58:37des impôts ?
00:58:39Ça,
00:58:39c'est une question,
00:58:40moi je vous la pose.
00:58:41C'est-à-dire,
00:58:41les GAFA
00:58:42mettent en place
00:58:44une imposition
00:58:45en dehors de France
00:58:47pour payer moins d'impôts.
00:58:48Nous sommes d'accord.
00:58:49Le boulanger,
00:58:50il paye
00:58:5125%
00:58:52d'impôts
00:58:53sur les sociétés
00:58:54et s'il prend des dividendes,
00:58:5630%.
00:58:56Est-ce que
00:58:57McDonald's
00:58:59doit être
00:59:00adapté,
00:59:01aligné
00:59:01sur le boulanger
00:59:02ou pas ?
00:59:02Moi je vous pose
00:59:03cette question.
00:59:03Oui,
00:59:05Google,
00:59:06c'est beaucoup plus compliqué
00:59:07parce que
00:59:07où se trouve
00:59:08le service de Google ?
00:59:10Là,
00:59:10on est dans les nuages,
00:59:12on est dans le nuage informatique,
00:59:13c'est beaucoup plus complexe.
00:59:15Donc,
00:59:15je trouve en tout cas
00:59:16que cette question
00:59:17mérite réflexion.
00:59:18Si vous vous taquez
00:59:19aux GAFA,
00:59:19vous avez dans la foulée
00:59:20qui vous impose des taxes.
00:59:22Mais c'est pourquoi
00:59:24les choses sont,
00:59:25comme disait
00:59:25notre ami Gérard Leclerc,
00:59:26les choses sont
00:59:27infiniment plus compliquées.
00:59:29C'est plus compliqué
00:59:30que cela,
00:59:31me disait-il.
00:59:31juste le sujet,
00:59:33Bardella,
00:59:33je voudrais qu'on le voit,
00:59:3437% au premier tour
00:59:37et c'est vrai
00:59:40que ça le met
00:59:41dans une position favorable,
00:59:42on va dire ça comme ça.
00:59:43Kylian Salé.
00:59:46Écoutez les Français
00:59:47que la politique a oublié,
00:59:49c'est la volonté
00:59:49de Jordan Bardella.
00:59:51Dans une interview
00:59:51au JDD,
00:59:52le président
00:59:53du Rassemblement National
00:59:54clarifie son plan économique.
00:59:56L'homme de 30 ans
00:59:57revendique une ligne
00:59:58pro-croissance
00:59:58et pro-entreprise.
01:00:00On ne réglera pas
01:00:01le problème de la dette
01:00:02uniquement en coupant
01:00:03dans la dépense publique.
01:00:04Il faut recréer
01:00:05de la richesse.
01:00:06La dette se rembourse
01:00:07par la croissance,
01:00:08pas par la résignation.
01:00:10Jordan Bardella
01:00:11veut redonner confiance
01:00:12à ceux qui créent,
01:00:13innovent et embauchent.
01:00:14Il veut également
01:00:15que la France
01:00:16retrouve sa souveraineté.
01:00:18Changer la France,
01:00:18c'est déjà changer l'Europe.
01:00:20Si nous gagnons les élections,
01:00:21notre premier déplacement
01:00:22sera à Bruxelles
01:00:23car notre objectif
01:00:24n'est pas de sortir
01:00:25de l'Union
01:00:25mais de récupérer
01:00:26nos souverainetés
01:00:27essentielles
01:00:28sur l'alimentation,
01:00:29les frontières
01:00:30et l'économie.
01:00:31Sur le sujet
01:00:31des aides sociales,
01:00:32le président du RN
01:00:33veut serrer la vis.
01:00:35La solidarité nationale
01:00:36doit rester nationale.
01:00:38Un étranger
01:00:38qui travaille et cotise
01:00:39aura droit au chômage,
01:00:41c'est normal.
01:00:41Mais les aides
01:00:42non contributives,
01:00:43RSA,
01:00:44allocations familiales,
01:00:45seront réservées
01:00:46à ceux qui ont travaillé
01:00:47au moins 5 ans en France.
01:00:48Selon lui,
01:00:49cette mesure
01:00:50permettrait des économies
01:00:51entre 15 et 20 milliards d'euros.
01:00:53Enfin,
01:00:54Jordan Bardella
01:00:54veut rétablir
01:00:55le service militaire.
01:00:57La suppression
01:00:57du service militaire
01:00:58en 1997
01:00:59a été à mes yeux
01:01:00une erreur historique.
01:01:01C'était un vecteur
01:01:02de cohésion,
01:01:03de patriotisme
01:01:04et d'égalité républicaine.
01:01:06Sur l'éducation,
01:01:07le président du RN
01:01:08veut rétablir
01:01:08l'uniforme à l'école
01:01:09et interdire
01:01:10le téléphone
01:01:11au collège
01:01:11et au lycée.
01:01:1337 et 37
01:01:14c'est un autre sondage.
01:01:15Là,
01:01:15le sondage Elab
01:01:16c'est 35.
01:01:17Edouard Philippe 15,
01:01:18Jean-Luc Mélenchon 12,
01:01:19Bruno Retailleau 8
01:01:20qui est stable,
01:01:21il aura Éric Zemmour 4,5.
01:01:25Raphaël Glucksmann avance.
01:01:27Non,
01:01:27vous n'avez pas dit de bêtises.
01:01:28En fonction des scénarios
01:01:30c'est entre 35 et 37.
01:01:31C'est le même sondage.
01:01:31Edouard Philippe 15,
01:01:33dans un deuxième tour,
01:01:34dans un deuxième tour
01:01:35il y a eu des projections ?
01:01:36Non.
01:01:37Non,
01:01:37mais question.
01:01:38Edouard Philippe,
01:01:39Jordan Bardella,
01:01:40Jordan Bardella n'a pas gagné.
01:01:42La question,
01:01:43Pascal,
01:01:43c'est avec un taux pareil.
01:01:45Le RN sera au second tour.
01:01:47La seule question
01:01:48pour moi
01:01:48qui me hante,
01:01:49est-ce qu'on va assister
01:01:50un second tour
01:01:51entre le RN
01:01:52et le candidat
01:01:53de LFI ?
01:01:54Mais pourquoi ça vous hante ?
01:01:55Parce que,
01:01:56parce que,
01:01:56pourquoi ça vous hante ?
01:01:57Parce que j'aimerais bien
01:01:59qu'il y ait
01:01:59une belle primaire à droite
01:02:01pour vous
01:02:01et avoir un candidat.
01:02:03Moi j'aimerais qu'il y ait du soleil
01:02:04tout le temps
01:02:04et puis j'aimerais
01:02:05que les gens aient
01:02:06beaucoup d'argent tout le temps.
01:02:07Je vous assure,
01:02:07j'aimerais ça aussi.
01:02:08Je ne vois pas l'intérêt
01:02:09de votre réponse.
01:02:09Mais si,
01:02:10parce qu'en fait,
01:02:11j'aimerais,
01:02:11il y a plein de choses
01:02:12que j'aimerais.
01:02:13J'aimerais qu'Elisabeth Lévy
01:02:14ne vous interrompe pas
01:02:15quand vous parlez.
01:02:16J'aimerais bien voir
01:02:17une droite telle qu'on a.
01:02:19Mais c'est fini !
01:02:20Votre droite,
01:02:21elle est morte.
01:02:22Mais arrêtez !
01:02:23On vient d'avoir
01:02:24un exemple lamentable
01:02:25de la droite
01:02:26qui a fait n'importe quoi
01:02:27sur le budget.
01:02:28Arrêtez !
01:02:28Elle avait l'occasion.
01:02:29Vous vous satisferez
01:02:30d'avoir un second tour ?
01:02:31Mais je ne me satisfais
01:02:32de rien du tout.
01:02:33Je me satisfais...
01:02:34Je ne me satisfais
01:02:36de rien du tout.
01:02:37Le LR aura
01:02:38ce qu'il mérite.
01:02:40Je ne veux pas
01:02:40de droite.
01:02:41Mais les droites !
01:02:42Tout ça est terminé.
01:02:44Ça fait 45 ans
01:02:45que le pouvoir
01:02:45il est à droite.
01:02:46Qu'est-ce qu'ils en ont fait ?
01:02:47La conclusion qu'on peut tirer
01:02:50de ce sondage,
01:02:51les deux dynamiques
01:02:52les plus fortes
01:02:52c'est LFI et RN,
01:02:53les deux partis
01:02:54qui ne participent pas
01:02:55à la coalition gouvernementale
01:02:56de très loin.
01:02:57Ça en fait
01:02:57qui est sanctionné
01:02:58je crois
01:02:58par les électeurs de droite
01:03:00aujourd'hui.
01:03:00Richard Millet
01:03:01qui écoute ce matin.
01:03:02J'écoute beaucoup
01:03:03mais j'ai beaucoup écouté
01:03:05ce qu'a dit Gilles William
01:03:06et la description
01:03:08qu'il a faite
01:03:08de la France
01:03:10à travers quelques exemples
01:03:11est exactement celle
01:03:13que j'avais pu faire
01:03:14autrefois
01:03:15en tant qu'intellectuel
01:03:16et c'est ce qui m'a chassé
01:03:18de l'establishment littéraire.
01:03:20Mais je voudrais dire
01:03:20que son analyse
01:03:22du cocu français
01:03:23et du mensonge français
01:03:25est exactement
01:03:26incarnée par un personnage
01:03:27de Pagnol
01:03:28qui s'appelle
01:03:28Escartefig.
01:03:29Escartefig
01:03:31dit exactement ça.
01:03:32Au moins mes cornes
01:03:33sont à moi
01:03:34et j'ai toujours menti.
01:03:36C'est fabuleux
01:03:37je trouve.
01:03:38Alors
01:03:38le livre
01:03:39de Gilles
01:03:40il est sorti quand
01:03:41ce livre ?
01:03:42Il est sorti
01:03:43le début
01:03:44je ne sais même plus
01:03:45le 22
01:03:46parce qu'il est
01:03:46il caracole
01:03:48il marche bien
01:03:48il marche bien
01:03:5010 euros
01:03:50vous pouvez l'acheter
01:03:52en plus de 10 euros
01:03:53c'est une photo
01:03:56qui a une quinzaine
01:03:57d'années
01:03:57elle a le mérite
01:04:00d'être fidèle
01:04:01un de vos marottes
01:04:05si j'ose dire
01:04:05parce que le soir
01:04:06vous êtes très présent
01:04:07dans notre émission
01:04:08et avec bonheur
01:04:10et intelligence
01:04:11le service public
01:04:12vous en parlez tout le temps
01:04:13vous avez une expression
01:04:14d'ailleurs
01:04:14l'odieux service
01:04:16l'odieux visuel
01:04:17de service public
01:04:18voilà
01:04:19l'odieux visuel
01:04:19de service public
01:04:20j'assume cette obsession
01:04:21de la même mise
01:04:22de la gauche extrême
01:04:22sur l'odieux visuel
01:04:23de service public
01:04:24chaque jour
01:04:25je gazouille sur X
01:04:26pour le morigérer
01:04:27morigéner
01:04:28pardon
01:04:28en rapportant ici
01:04:30l'occultation
01:04:31d'un fait gênant
01:04:31comme la nationalité
01:04:32tunisienne des jumeaux
01:04:33ayant profané
01:04:34l'olivier d'Ilan Elimi
01:04:35ou là
01:04:36le manque cruel
01:04:37de pluralité
01:04:38des invités
01:04:39ainsi la semaine
01:04:40de la rentrée explosive
01:04:41quatre politiciens
01:04:41sont invités
01:04:42successivement
01:04:43dans la matinale
01:04:44dont deux membres
01:04:45du parti en sémite
01:04:46de
01:04:47alors vous l'appelez
01:04:48Doriochon
01:04:49bah oui
01:04:51écoutez
01:04:51je pense que
01:04:52je n'exagère quand même pas
01:04:54euh
01:04:54je
01:04:55j'assume
01:04:58j'assume
01:04:59que
01:04:59la France insoumise
01:05:02est le parti
01:05:02de l'étranger
01:05:03il n'y a aucun doute
01:05:04sur ce plan là
01:05:05et vous savez
01:05:05que vous avez même
01:05:06une grande page
01:05:07du Figaro
01:05:08de jeudi dernier
01:05:09d'un rapport
01:05:10au parlement
01:05:11qui
01:05:12qui indiquait
01:05:14on savait déjà
01:05:15les liens
01:05:16de la France insoumise
01:05:17avec le Hamas
01:05:18ou avec
01:05:19la dictature
01:05:20algérienne
01:05:21y compris par
01:05:21le biais
01:05:22de certains
01:05:23de ses députés
01:05:23mais maintenant
01:05:24on accuse
01:05:26certains membres
01:05:27de la France insoumise
01:05:28des agents
01:05:29d'être agents
01:05:30d'influence
01:05:30de la république
01:05:31islamique d'Iran
01:05:31ce qui au moins
01:05:32elle mérite
01:05:33de la cohérence
01:05:34mais les choses changent
01:05:35quand même
01:05:35parce que là
01:05:35une du parisien
01:05:36et souvent je cite
01:05:37le parisien
01:05:37parce que le parisien
01:05:38est mainstream
01:05:38ce matin
01:05:40c'est un sujet
01:05:40qui est en une
01:05:41du parisien
01:05:42oui ça vient
01:05:42et le parisien
01:05:44je trouve
01:05:45a beaucoup changé
01:05:46sa ligne éditoriale
01:05:47depuis 18 mois
01:05:48le parisien
01:05:49est souvent allé
01:05:50dans les banlieues
01:05:50a souvent rapporté
01:05:52ce qui se passait
01:05:53il a des bons jours
01:05:55il a des mauvais jours
01:05:56j'essaye d'être juste
01:05:57oui mais
01:05:58ce qui est intéressant
01:05:59c'est pas le service public
01:06:00le parisien
01:06:01oui oui
01:06:01ce matin par exemple
01:06:03la une
01:06:05l'antrisme
01:06:07islamiste
01:06:08en France
01:06:09iranien
01:06:10est traité
01:06:11à la une
01:06:12du parisien
01:06:12je peux me permettre
01:06:13le figaro
01:06:14en a parlé
01:06:15oui
01:06:16on l'attendait du figaro
01:06:18c'est ce que je veux dire
01:06:19vous m'indiquez maintenant
01:06:19que le parisien
01:06:20en a parlé
01:06:21je puis vous dire
01:06:23que l'audiovisuel
01:06:24de ces vices publics
01:06:25n'en a pas parlé
01:06:26et raison pourquoi
01:06:28je me sens cocu
01:06:30ce matin
01:06:31j'entendais
01:06:33ce qui s'y disait
01:06:34la manière
01:06:35d'interroger
01:06:35monsieur Fort
01:06:37sur monsieur Bardella
01:06:39sans un mot
01:06:40sur le problème
01:06:40de la contribue
01:06:41de la
01:06:42de l'immigration
01:06:44la manière
01:06:45de traiter
01:06:46la question
01:06:47du Proche-Orient
01:06:47et je me sens
01:06:48doublement cocu
01:06:50pardon
01:06:50et surtout
01:06:51cocu
01:06:52de contribuer
01:06:54à cela
01:06:55sinon moi
01:06:56je ne vois aucun
01:06:58inconvénient
01:06:58parce que le parisien
01:06:59écrive ce qu'il veut
01:07:00mais pas
01:07:01l'audiovisuel
01:07:03de service public
01:07:03silence médiatique
01:07:05face à la haine
01:07:05anti-blanc
01:07:06avec également
01:07:06l'assassinat
01:07:07dans le métro
01:07:07New York
01:07:07et en septembre
01:07:082025
01:07:09de la jeune
01:07:09ukrainienne
01:07:10Irina Sarutska
01:07:12par un criminel
01:07:13récidiviste noir
01:07:14qui s'écria
01:07:14je l'ai eu
01:07:15la blanche
01:07:16noir silence
01:07:17en France
01:07:17les féministes
01:07:18anti-racistes
01:07:19étaient en vacances
01:07:20bien sûr
01:07:21mais alors là
01:07:21en tant que blanc
01:07:23le cocu
01:07:24fiage est terrible
01:07:26d'abord
01:07:26sur le mensonge
01:07:28mensonge
01:07:28je vous ai parlé
01:07:29du mensonge
01:07:30sur l'immigration
01:07:30mais c'est pareil
01:07:31sur le racisme
01:07:33anti-blanc
01:07:33il n'existait pas
01:07:35il n'existait pas
01:07:37puisque c'est le blanc
01:07:37qui est raciste
01:07:38c'est le blanc
01:07:39qui paraît-il
01:07:39a inventé le racisme
01:07:40donc le blanc
01:07:41ne peut pas être raciste
01:07:43et ensuite
01:07:43cocu fiage
01:07:44au niveau de l'insécurité
01:07:46puisque contrairement
01:07:47à ce que l'on dit
01:07:49les blancs
01:07:50sont visés
01:07:51vous parlez de ce qui s'est passé
01:07:52à New York
01:07:53mais les blancs
01:07:54sont visés
01:07:54escalité de blanc
01:07:56dans les banlieues
01:07:57maintenant la France
01:07:58est une grande banlieue
01:08:01et même
01:08:02regardez
01:08:03la manière
01:08:04dont on traite
01:08:05dont on a
01:08:06caché la réalité
01:08:08soudanaise
01:08:09pendant deux ans
01:08:11c'est parce que
01:08:12je peux vous dire
01:08:13que si ça avait été
01:08:14des américains
01:08:15ou des français
01:08:16qui avait fait
01:08:17le quart de la moitié
01:08:18des massacres
01:08:19depuis deux ans
01:08:20au Soudan
01:08:21on en parlerait
01:08:22tous les jours
01:08:23mais là
01:08:24c'est pas un problème
01:08:25on l'a expliqué
01:08:26tout à l'heure
01:08:26c'est particulier
01:08:27de Soudan
01:08:28c'est pas une guerre
01:08:28religieuse
01:08:29et alors
01:08:30c'est deux
01:08:31ethnies
01:08:33deux groupes
01:08:34qui se massacrent
01:08:35une guerre civile
01:08:36guerre civile
01:08:37ou guerre religieuse
01:08:39non mais vous avez raison
01:08:39on en a parlé
01:08:40on en parle maintenant
01:08:41parce que Gaza
01:08:42c'est terminé
01:08:43tant qu'il y avait
01:08:44Gaza
01:08:45et des juifs blancs
01:08:47qu'on pouvait accuser
01:08:48on ne parlait pas
01:08:49du Soudan
01:08:50il n'y a pas de juifs
01:08:50au Soudan
01:08:51il n'y a pas de juifs
01:08:52et c'est pour ça
01:08:52qu'on n'en parle pas
01:08:52et c'est pour ça
01:08:53qu'à Sciences Po
01:08:54on n'en parle pas
01:08:54on est d'accord
01:08:55pour l'UNEF
01:08:56Union Nationale des étudiants
01:08:57de France
01:08:58comme pour SOS
01:08:59racisme
01:09:00le racisme anti-blanc
01:09:00est un fantasme
01:09:01ainsi dans un tract
01:09:02de l'organisation
01:09:03étudiantine de 2017
01:09:04l'on peut dire effectivement
01:09:05le racisme anti-blanc
01:09:07n'existe pas
01:09:07c'est ce que vous disiez
01:09:09alors
01:09:09et en fait
01:09:10ils ont organisé
01:09:11des camps
01:09:12interdits aux blancs
01:09:13ça a passé crème
01:09:14si j'ose dire
01:09:15bon
01:09:15l'empire médiatique
01:09:17avec mon regard d'aigle
01:09:18j'affirme que nous vivons
01:09:19sous l'empire du mensonge
01:09:20j'affirme même
01:09:21que depuis
01:09:21les débuts de l'information moderne
01:09:23jamais les journalistes
01:09:24devenus militants
01:09:25n'ont menti aussi impunément
01:09:27il faut bien comprendre
01:09:28que pour le journaliste
01:09:29idéologue de cette génération
01:09:30la vérité n'est qu'une valeur mineure
01:09:33au regard du caractère sacré
01:09:34de la cause à défendre
01:09:36la cause palestinienne
01:09:37est sanctifiée
01:09:38car l'état-nation occidental
01:09:39blanc
01:09:40est maudit
01:09:41et je me sens
01:09:42donc doublement coque
01:09:44en tant que français
01:09:45au niveau des mensonges
01:09:47sur l'information
01:09:48et évidemment
01:09:49en tant que coque juif
01:09:50je peux vous dire
01:09:52que mon malheur
01:09:55a été identique
01:09:57après le 7 octobre
01:09:59par rapport au grand massacre
01:10:00et après le grand mensonge
01:10:03auquel on a assisté
01:10:05auquel on continue
01:10:07d'assister
01:10:07je vous l'ai déjà dit
01:10:09à plusieurs reprises
01:10:10c'est la première fois
01:10:11dans l'histoire de l'information
01:10:12qu'une organisation terroriste
01:10:14le Hamas
01:10:15est diffusée
01:10:17chaque jour
01:10:18par le biais
01:10:19soit de la défense civile
01:10:21soit du ministère de la santé
01:10:22et l'on cache
01:10:23que c'est le Hamas
01:10:25qui est derrière
01:10:25donc
01:10:26le coque pufiage
01:10:28sur ce plan là
01:10:29est terrible
01:10:30et
01:10:31je pense
01:10:33très sincèrement
01:10:34jamais assisté
01:10:35à un tel mensonge
01:10:37et vous le voyez
01:10:37bien encore
01:10:38il y a un génocide
01:10:40qui est caché
01:10:41en réalité
01:10:42au Soudan
01:10:42contre un
01:10:43que l'on a inventé
01:10:45le mot génocide
01:10:46n'était pas retenu
01:10:47par notre interlocuteur
01:10:48tout à l'heure
01:10:48je veux bien
01:10:50je veux bien
01:10:52d'abord
01:10:54pour des raisons juridiques
01:10:55tant que ça n'est pas jugé
01:10:56non mais c'est deux camps
01:10:57c'est deux camps
01:10:59qui s'opposent
01:11:00très sincèrement
01:11:00je ne sais pas
01:11:01quel était votre interlocuteur
01:11:01les troupes du FSR
01:11:03pardon de vous le dire
01:11:04les troupes de Héméti
01:11:06du FSR
01:11:07depuis deux ans
01:11:09s'en prennent délibérément
01:11:11principalement
01:11:12à des populations non-arabes
01:11:14et principalement
01:11:15mais je vous dis
01:11:17le mot principalement
01:11:18a un sens
01:11:19monsieur Praud
01:11:20le mot principalement
01:11:21je peux vous dire
01:11:22que les populations
01:11:22c'est le remake
01:11:24du Darfour
01:11:25du Darfour d'il y a 20 ans
01:11:27je dis bien
01:11:28principalement
01:11:28mais pas notamment
01:11:30les populations
01:11:31non-arabes
01:11:32et les populations
01:11:33chrétiennes
01:11:34sont visées
01:11:35principalement
01:11:36mais non-arabes
01:11:37non mais
01:11:37juste la précision
01:11:38c'est que non-arabes
01:11:39il y a des musulmans
01:11:40et des chrétiens
01:11:40c'est ce qu'il faut dire
01:11:41c'est des arabes
01:11:42qui s'en prennent
01:11:43à des noirs
01:11:43pour le dire clairement
01:11:46exactement
01:11:46mais quand des noirs
01:11:48ne sont pas tués
01:11:50par des blancs
01:11:51ça n'intéresse pas
01:11:51par des blancs
01:11:55ça n'intéresse pas
01:11:56nos antiracistes
01:11:57Richard Mille
01:11:58je voulais juste ajouter
01:11:59qu'il y avait aussi
01:12:00des animistes
01:12:02oui
01:12:02exactement
01:12:03bon
01:12:05je voulais qu'on voit
01:12:07la séquence Matisse
01:12:09parce que là aussi
01:12:11ça participe
01:12:12de ce que vous dites
01:12:13la séquence
01:12:14Matisse
01:12:14puisque c'est un étudiant
01:12:15de 19 ans
01:12:16qui a été mortellement
01:12:17fauché ce samedi
01:12:17sur le boulevard
01:12:19de la liberté
01:12:19à Lille
01:12:19l'automobiliste
01:12:20alors engagé
01:12:21dans une course
01:12:21poursuite avec la police
01:12:22a pris la fuite
01:12:23avant d'être interpellé
01:12:24quelques minutes plus tard
01:12:25mais pourquoi je vous en parle
01:12:26parce que précisément
01:12:27les autres n'en parlent pas
01:12:28et c'est ça qui est intéressant
01:12:30si j'ose dire
01:12:31voyez d'abord
01:12:32cette séquence
01:12:33qui est terrible
01:12:35d'ailleurs
01:12:35où on entend
01:12:36le jeune Matisse
01:12:38qui est percuté
01:12:40il y a une chasse
01:12:42en direct
01:12:42eux ils viennent
01:12:46tuer quelqu'un
01:12:47la photo de Matisse
01:12:49vous allez la découvrir
01:12:50et Nicolas Roger
01:12:53va nous rappeler
01:12:53les faits
01:12:55c'est vrai que
01:12:57c'est toujours surprenant
01:12:58qu'il n'y ait
01:12:59jamais un mot
01:13:01dans la presse
01:13:04dans la presse
01:13:05mainstream
01:13:06l'automobiliste
01:13:07en fuite
01:13:08était engagé
01:13:08dans une course
01:13:08poursuite
01:13:09et puis on a appris
01:13:10que l'homme
01:13:10était connu
01:13:10des services
01:13:11de police
01:13:12pour des faits
01:13:12d'infraction routière
01:13:13il était notamment
01:13:14sous le coup
01:13:14d'un retrait de permis
01:13:15on a tellement entendu
01:13:17ce type de profil
01:13:18qu'on est effectivement
01:13:19désespéré
01:13:20voyez le sujet
01:13:21de Nicolas Roche
01:13:21il y a une chasse
01:13:24en direct
01:13:25eux ils viennent
01:13:29tuer quelqu'un
01:13:29sur cette vidéo
01:13:30témoin
01:13:30le bruit fracassant
01:13:32d'un jeune homme
01:13:33tué par un chauffard
01:13:34le drame
01:13:35s'est produit samedi
01:13:36aux alentours
01:13:37de 5h du matin
01:13:38sur le boulevard
01:13:38de la liberté
01:13:39en plein centre
01:13:40ville lillois
01:13:41l'automobiliste
01:13:42âgé de 31 ans
01:13:43fuié un contrôle
01:13:44de police
01:13:45au moment où
01:13:45il a ôté
01:13:46la vie du jeune homme
01:13:46il était également
01:13:47déjà connu
01:13:48des forces de l'ordre
01:13:49pour des faits similaires
01:13:50c'est quelqu'un
01:13:51qui a déjà fait
01:13:52des séjours
01:13:53dans nos services
01:13:53à plusieurs reprises
01:13:54d'après nos premières informations
01:13:56il était en défaut
01:13:57de permis de conduire
01:13:58et il était connu
01:14:00aussi pour les mêmes faits
01:14:03du même genre
01:14:04le profil du chauffard
01:14:06multi-récidiviste
01:14:07pose question
01:14:08les français réclament
01:14:09une réponse pénale
01:14:10plus forte
01:14:10à l'égard de ce type
01:14:12d'individu
01:14:12on n'apprend jamais
01:14:13des leçons
01:14:13car c'est pas la première fois
01:14:15qu'on entend
01:14:16cette histoire là
01:14:17qui arrive en France
01:14:18et la loi ne change jamais
01:14:19il n'y a jamais plus
01:14:20de fermeté
01:14:21ni quoi que ce soit
01:14:22qui est fait
01:14:22pour que ça s'améliore
01:14:24on entend trop
01:14:25de choses comme ça
01:14:25et malheureusement
01:14:27ce sont des innocents
01:14:28qui en payent le prix
01:14:29le chauffard est soupçonné
01:14:31d'avoir consommé
01:14:32un gaz hilarant
01:14:33le protoxyde d'azote
01:14:34peu avant le drame
01:14:35une enquête a été ouverte
01:14:37pour accident mortel
01:14:38sur la voie publique
01:14:39comme toujours
01:14:40vous avez une synthèse
01:14:41de l'époque
01:14:41le gaz hilarant
01:14:42quelqu'un qui a
01:14:44de multiples condamnations
01:14:46en tout cas
01:14:47de multiples actes délectuels
01:14:49le refus d'obtempérer
01:14:51vous avez un condensé
01:14:51de la société française
01:14:52si je peux me permettre
01:14:54cette mauvaise comparaison
01:14:55si les forces de l'ordre
01:14:57avaient neutralisé
01:14:58ce fou furieux
01:15:00volant
01:15:00Matisse serait en vie
01:15:02mais le policier
01:15:03serait en prison
01:15:03vous avez raison
01:15:04mais ce que vous dites
01:15:05c'est très
01:15:06oui
01:15:07ça c'est une vraie question
01:15:08c'est une vraie question
01:15:09vous voyez à laquelle affaire
01:15:10bien sûr
01:15:11je fais référence
01:15:11vous souhaitez
01:15:12bien sûr
01:15:13mais là vous avez raison
01:15:16c'est ce que vous dites
01:15:18moi j'ai pas la réponse
01:15:19à la question que vous posez
01:15:20les policiers vous allez voir
01:15:21tôt ou tard
01:15:21ils vont regagner leurs armes
01:15:24ça va être terminé
01:15:24moi j'ai pas la réponse
01:15:25à la question que vous posez
01:15:27j'ai pas la réponse
01:15:28mais c'est vrai
01:15:29que
01:15:30et je vais vous dire
01:15:31seule la loi
01:15:32devrait répondre à cette question
01:15:34c'est à dire que c'est pas
01:15:35aux gendarmes de prendre la décision
01:15:36c'est aux législateurs
01:15:37qui effectivement permet ou non
01:15:40aux policiers
01:15:43en cas de refus d'obtempérer
01:15:45d'avoir telle ou telle réponse
01:15:46vous voyez bien qu'il y a un danger
01:15:46pour eux
01:15:47je suis d'accord avec vous
01:15:48notre ami
01:15:49J.L.
01:15:49William Goldnadel
01:15:50le Sidani de Cocu
01:15:51on n'a pas parlé de sexualité
01:15:55et puis il y a aussi la question sexuelle
01:15:56que je refuse de survoler rapidement
01:15:58je vous parle de ce qui se passe
01:15:59sous le ciel de France
01:16:00je vous parle des tournantes dans les caves
01:16:02je vous parle des viols sauvages
01:16:03que l'on vous cache
01:16:04que l'on vous cache
01:16:05les viols sauvages
01:16:07j'ai l'impression quand même
01:16:07qu'il y a des témoignages
01:16:08quand il y a un viol
01:16:10aujourd'hui
01:16:11ça c'est encore une fois
01:16:13dans mon chapitre
01:16:14sur le Cocu Blanc
01:16:16c'était ce chapitre
01:16:17sur le Cocu Blanc
01:16:18je peux vous dire
01:16:19qu'il y a beaucoup
01:16:20de choses qui se passent
01:16:21en banlieue
01:16:22y compris d'ailleurs
01:16:24sur des jeunes blanches
01:16:26et dont on ne parle pas
01:16:28il n'y a pas
01:16:29mais qui n'en parle pas
01:16:30c'est-à-dire qu'il n'y a pas
01:16:31de plainte de déposé
01:16:32ou c'est les médias
01:16:33qui n'en parlent pas
01:16:33c'est un tout
01:16:34d'une part effectivement
01:16:36les victimes ont peur
01:16:38effectivement de monter plainte
01:16:40et quand elles portent plainte
01:16:42il n'y a pas un débordement
01:16:44des médias mainstream
01:16:45pour en parler
01:16:46on dissimule
01:16:47on dissimule
01:16:49une très grande partie
01:16:51des exactions
01:16:55issues des banlieues
01:16:56encore maintenant
01:16:57bon ce livre évidemment
01:16:59il est vraiment très intéressant
01:17:00il est très brillant
01:17:01à votre image
01:17:03il est très bien écrit
01:17:04il est très efficace
01:17:05c'est dans votre talent
01:17:07d'orateur
01:17:08qui est le vôtre
01:17:09mais aussi d'écriture
01:17:10qu'on retrouve dans Figaro Vox
01:17:11vous avez une très grande
01:17:14comment dire
01:17:15expertise
01:17:16pour manier les mots
01:17:18et puis pour être efficace
01:17:19pour toucher juste
01:17:20et on lit cela
01:17:21et c'est votre talent
01:17:23alors en revanche
01:17:24comme j'aime vous taquiner
01:17:25vous le savez
01:17:26parce que le soir
01:17:27nous sommes ensemble
01:17:28dans une émission
01:17:30j'ai trouvé
01:17:30une petite archive
01:17:32qui va vous plaire
01:17:33je pense
01:17:33c'est Jean Dutour
01:17:34vous aimez bien
01:17:35Jean Dutour ?
01:17:37j'aimais bien le bon beurre
01:17:39j'étais pas un inconditionnel
01:17:40mais il parle
01:17:41il parle de l'homme
01:17:42dans le foyer
01:17:44dans le foyer
01:17:45la position de l'homme
01:17:46dans le foyer
01:17:47je sais que c'est un sujet
01:17:47qu'on a de temps en temps
01:17:48sur la place de l'homme
01:17:50la place de la femme
01:17:50il parle du coquemal
01:17:51bien sûr
01:17:52du coquemal
01:17:53de nos grandes divergences
01:17:53voilà
01:17:54et je pense que
01:17:55ce qu'il dit là
01:17:56alors c'est formidable
01:17:57c'est une archive de l'INA
01:17:58ça a quelques années
01:17:59peut-être trouverez
01:18:00allez-vous vous retrouver
01:18:02dans ce que dit
01:18:03monsieur Dutour
01:18:04mais je vous assure
01:18:05quand on écoute ça
01:18:06les jeunes gens
01:18:07dans le service
01:18:08qui écoutaient ça
01:18:09ils disaient
01:18:09mais c'est pas possible
01:18:10et ça a 50 ans
01:18:12ou 60 ans
01:18:13écoutez Jean Dutour
01:18:14allez-y
01:18:14je crois quand même
01:18:17que l'homme
01:18:18doit garder
01:18:20une certaine
01:18:22comment dire
01:18:23une certaine
01:18:24attitude noble
01:18:25dans son ménage
01:18:26j'entends par attitude noble
01:18:27celle qui consiste
01:18:28à ne rien faire
01:18:29les nobles
01:18:30de l'ancien régime
01:18:31en effet autrefois
01:18:32considérés
01:18:33comme dégradants
01:18:34de travailler
01:18:35et bien il me semble
01:18:36que dans une certaine mesure
01:18:37bien entendu
01:18:38et avec un certain
01:18:41nombre d'aménagements
01:18:42il doit y avoir
01:18:43de la part de l'homme
01:18:44à l'égard de sa femme
01:18:45un certain retrait
01:18:46il y a des choses
01:18:47qu'il ne doit pas accepter
01:18:48de faire comme ça
01:18:49pour le principe
01:18:49non pas parce que
01:18:50ça l'embête particulièrement
01:18:51moyennant quoi
01:18:52je pense que la femme
01:18:54doit pouvoir
01:18:55l'estimer davantage
01:18:56et de ce fait
01:18:56être plus heureuse
01:18:57parce qu'une femme
01:18:58ne me semble
01:18:59devoir être heureuse
01:19:00que lorsqu'elle estime
01:19:01véritablement
01:19:02et lorsqu'elle obéit
01:19:03à l'homme
01:19:03qu'elle a choisi
01:19:04une femme qui commande
01:19:05c'est pas beau
01:19:06et je pense pas
01:19:06que la femme qui commande
01:19:07soit très heureuse
01:19:09c'est fascinant
01:19:11je voudrais faire
01:19:12une émission d'archive
01:19:13uniquement avec des extraits
01:19:15qui nous feraient rire
01:19:15comme ça
01:19:16bien sûr
01:19:16c'est sidérant
01:19:17alors ce Maïa Labidi
01:19:18nous rappelle les titres
01:19:19à 10h31
01:19:20Roland Lescure
01:19:24le ministre de l'économie
01:19:25lance un ultimatum
01:19:27à Chine
01:19:27si le géant du textile
01:19:29chinois vend à nouveau
01:19:30des poupées sexuelles
01:19:31à caractère pédopornographique
01:19:33l'accès de la plateforme
01:19:34d'e-commerce
01:19:35sera interdit
01:19:35au marché français
01:19:36faute de médecins
01:19:38pour les encadrer
01:19:39les urgences du CHU
01:19:41de quand ne pourront
01:19:41plus accueillir d'interne
01:19:42à partir d'aujourd'hui
01:19:43une situation très rare
01:19:45estime l'intersyndicale
01:19:46nationale des internes
01:19:48déjà en sous-effectif
01:19:50le service devra se passer
01:19:51de novembre
01:19:52jusqu'au mois de mai
01:19:52ce qui représente
01:19:5420 internes en moins
01:19:55à disposition
01:19:55du service hospitalier
01:19:57de la ville
01:19:57et puis
01:19:59Donald Trump
01:19:59réitère ses menaces
01:20:00d'intervenir militairement
01:20:02au Nigeria
01:20:02en cause
01:20:03je cite
01:20:03la persécution des chrétiens
01:20:05par les terroristes islamistes
01:20:06le président
01:20:08Bola Ahmed Tinobu
01:20:10tente de temporiser
01:20:10et propose une rencontre
01:20:12avec son homologue américain
01:20:14dans les prochains jours
01:20:15merci Somaya
01:20:16qui c'est qui est très gentil
01:20:21c'est la journée mondiale
01:20:23de la gentillesse
01:20:24la gentillesse est une vertu
01:20:27la bienveillance
01:20:28l'accompagnon
01:20:29l'altruisme
01:20:30donc soyez gentils
01:20:31les uns les autres
01:20:32j'allais dire aimez-vous
01:20:33les uns les autres
01:20:34merci Gilles William
01:20:36on aurait pu parler
01:20:37davantage encore
01:20:38notamment du mal blanc
01:20:40ça m'aurait intéressé
01:20:41on n'a qu'à faire ça
01:20:42ce soir
01:20:42oui
01:20:43après tout
01:20:44moi je pense qu'effectivement
01:20:45on va faire une petite
01:20:46prolongation
01:20:47une petite prolongation
01:20:48oui ma'am
01:20:49pourquoi ne pas faire
01:20:51l'heure entière
01:20:52il faut être décontact
01:20:53je suis d'accord avec vous
01:20:54bon
01:20:54merci bien sûr
01:20:56monsieur
01:20:56non merci à vous
01:20:57monsieur Jean-Marc Morandini
01:20:59on va pas être gentil
01:21:00je suis désolé
01:21:01pourquoi ?
01:21:02parce qu'on va parler
01:21:03du maire de Marseille
01:21:04et on va vous révéler
01:21:05que le maire Marseille
01:21:06n'est jamais allé
01:21:07à la projection
01:21:07du film Sacré-Coeur
01:21:08contrairement à ce qu'il avait
01:21:09promis
01:21:10il avait dit
01:21:11je vais y aller
01:21:11et ben non
01:21:12il n'est jamais venu
01:21:13et vous allez voir
01:21:14que le réalisateur
01:21:14est furax
01:21:15bien évidemment
01:21:16parce qu'il a l'impression
01:21:17de s'être fait avoir
01:21:17puisqu'il avait même dit
01:21:18au téléphone
01:21:19et tout à coup
01:21:20le réalisateur
01:21:21Steven avait dit
01:21:21bon ben c'est bon
01:21:22on oublie tout
01:21:22etc
01:21:23et ben non
01:21:24ben vous c'est Marseille
01:21:25moi c'est Nantes
01:21:26faites attention
01:21:26parce que les gens
01:21:27vont penser
01:21:28que vous voulez vous présenter
01:21:29à Marseille
01:21:29comme certains ont imaginé
01:21:30que je veuille me présenter
01:21:32à Nantes
01:21:32mais vous c'est vrai
01:21:33mais pas arrêté
01:21:34oh là là
01:21:35mais ça va pas malheureux
01:21:37jamais
01:21:37de la vie
01:21:38jamais je ferai de
01:21:39mais jamais je ne ferai ça
01:21:41jamais jamais
01:21:42comment ?
01:21:43c'est la boule
01:21:43je crois
01:21:44mais jamais
01:21:44mais Franck Louvrier
01:21:45est un ami
01:21:46enfin ça va pas quoi
01:21:48un ami oui
01:21:48mais bien sûr
01:21:50Jean-Marc Lelouch
01:21:52était à la réalisation
01:21:53un ami
01:21:55non pas politique
01:21:56je n'ai pas d'engagement
01:21:57je le précise
01:21:58j'allais vous me dire
01:21:58Jean-Marc Lelouch
01:22:00était à la réalisation
01:22:01Juliette était à la vision
01:22:02Anatole était au son
01:22:03Marine Lançon
01:22:04était avec nous
01:22:04Héloïse Terret
01:22:05toutes ces émissions
01:22:06se sont retrouvées
01:22:06sur cnews.fr
01:22:09et bonne journée
01:22:11rendez-vous ce soir
01:22:11donc avec Achille
01:22:12William Golnadel
01:22:13et en attendant
01:22:14Jean-Marc Morandini
01:22:15c'est parti
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