Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 l'heure des pros et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:08Et je rappelle qu'à partir de vendredi, nous sommes aujourd'hui le 3 juin, vendredi nous sommes sur le numéro 14, le numéro 14.
00:00:16Vous pourrez nous écouter à partir de minuit.
00:00:19Oui, hier France Inter a consacré 3 minutes et 05 secondes durant sa matinale entre 7h et 10h du matin aux événements très graves et inacceptables,
00:00:33pour reprendre les mots d'Emmanuel Macron, événements qui se sont déroulés à Paris, notamment dans la nuit de samedi à dimanche et dans celle de dimanche à lundi.
00:00:40S'il existe un consensus pour juger grave ces violences, ces dégradations, ces interpellations, ces tirs de mortier, ces pillages,
00:00:49pourquoi France Inter n'en parle pas ou peu ? 3 minutes en 3 heures de temps.
00:00:57France Inter n'en parle pas parce que s'est pointée la responsabilité de casseurs, de voyous, de délinquants, de criminels
00:01:03qui viennent majoritairement des quartiers et qui sont issus le plus souvent de l'immigration.
00:01:10Si la liberté d'expression est totale en France, qu'elle doit être préservée, le service public est soumis à un devoir d'informer et d'une certaine neutralité.
00:01:20Occulter, comme l'a fait France Inter ses faits graves, révèle un choix idéologique.
00:01:27Ce n'est plus un travail de journaliste, mais une mission de militant.
00:01:32France Inter a transformé son antenne en meeting pour réécrire le drame de Crépole, pour privilégier la voix du Hamas dans le drame humanitaire.
00:01:40qui se déroule à Gaza, ou pour critiquer sans mesure et sans nuance Donald Trump.
00:01:46Tout cela ne poserait aucun souci si la rédaction de France Inter n'était pas payée par les impôts des Français.
00:01:52La station reçoit une dotation de 600 millions d'euros par an via Radio France.
00:01:57Et ce parti pris, politique, qui penchait hier à gauche et aujourd'hui à l'extrême gauche, est entendu en roue libre du matin au soir sur une grille des programmes
00:02:07que Mme Sibylle Veil, PDG de Radio France, valide par peur des syndicats ou par crainte de grève, disons-le, Mme Veil ne sert à rien.
00:02:18Alors que faire ? Seule une commission d'enquête permettra d'en savoir plus sur les choix éditoriaux de la station.
00:02:27C'est le devoir des députés, c'est l'exigence des citoyens.
00:02:31Il est 9h01, Shana Lousteau.
00:02:33Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:46Les condamnations pour violences ne sont plus à la hauteur.
00:02:50Ce sont les mots de Gérald Darmanin ce matin après les incidents de ce week-end.
00:02:54Le garde des Sceaux veut changer la loi.
00:02:56Il propose une peine d'au moins trois mois de prison ferme réellement exécutée pour l'agression d'un représentant de l'État, Gérald Darmanin,
00:03:02qui plaide également pour une amende très élevée en cas de destruction.
00:03:06En attendant, les premières personnes condamnées en comparution immédiate sont toutes libres ce matin.
00:03:11Cinq individus interpellés à Paris samedi soir étaient jugés hier.
00:03:15Ce sont deux jeunes hommes âgés de 20 à 23 ans, issus de la banlieue parisienne.
00:03:19Quatre étaient jugés pour avoir tiré des projectiles ou des mortiers d'artifice sur des policiers.
00:03:24Le cinquième pour un refus d'obtempérer.
00:03:26Ils ont été condamnés à quelques mois de prison avec sursis.
00:03:29Aucun n'a dormi en prison.
00:03:30Et puis dans l'Algarve au Portugal, de nouvelles recherches dans l'enquête sur la disparition de Madi McCann
00:03:36commencent aujourd'hui, 18 ans après la disparition de la fillette britannique.
00:03:40On ne sait toujours pas ce qui lui est arrivé.
00:03:42Madi avait disparu en 2007 alors qu'elle passait des vacances en famille.
00:03:46Elle n'avait que trois ans.
00:03:47Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:49C'est à vous Pascal.
00:03:49Merci Charlotte.
00:03:51Merci Shana, pardonnez-moi.
00:03:53Shana Lousteau et Charlotte Dornelas.
00:03:55Toutes les appellent.
00:03:56Pardonnez-moi Shana.
00:03:58Avec grand plaisir.
00:03:59Charlotte Dornelas est avec nous, bien évidemment, du journal du dimanche.
00:04:03Joseph Massé-Scaron, Vincent Herouet, Thomas Bonnet et Amoury Bucot.
00:04:07Et l'événement ce matin, c'est la prise de parole de Gérald Darmanin.
00:04:12C'est unique.
00:04:13Un ministre de la Justice qui critique en fonction des décisions de justice.
00:04:18Je ne suis pas sûr que ce soit arrivé.
00:04:19Mais ça en dit beaucoup sur notre société.
00:04:21Alors avec vous justement Amoury, les comparutions immédiates.
00:04:24Pourquoi ?
00:04:25Parce que les Français, que dites-vous ?
00:04:29Ce que je disais, vous disiez que ça en disait beaucoup sur la société.
00:04:32Donc je disais, ça en dit beaucoup aussi sur M. Darmanin.
00:04:35Oui, sans doute.
00:04:36Mais disons-le à l'antenne.
00:04:37Joseph Massé-Scaron, vous parlez de Touba.
00:04:39Je ne voulais pas interrompre entre vous.
00:04:41Bon.
00:04:43Amoury Bucot.
00:04:44Les Français voient le spectacle, qui n'en est pas un d'ailleurs,
00:04:49des dégradations, des tirs de mort qui étaient là.
00:04:51Ils entendent Reda Bellach qui était avec nous hier, qui a dit j'ai vu la mort.
00:04:55Bon.
00:04:55Ils entendent le président de la République qui dit toujours les mêmes mots.
00:04:59Ne lâcherons rien.
00:05:00Le bras ne tremblera pas.
00:05:02Les fesses sont graves.
00:05:03C'est condamnable.
00:05:03Et puis hier, rien.
00:05:05Je suis désolé.
00:05:06Mais le président de la République a dit quelque chose de plus hier.
00:05:09En remerciant l'émir du Qatar.
00:05:11Et ça, pardonnez-moi, je me suis vraiment interrogé.
00:05:15Parce que qui remercie le président du club, d'accord.
00:05:20Mais qui remercie l'État du Qatar comme il l'a fait.
00:05:23Et de l'Élysée, l'émir du Qatar, alors qu'il y a un rapport, je suis désolé,
00:05:27qui était coincé sous son bureau sur l'entrisme des frères musulmans qui parlaient du Qatar.
00:05:31Eh bien, je trouve ça baroque.
00:05:33Pardonnez-moi.
00:05:34Alors, j'entends bien.
00:05:35Ah oui, je pense.
00:05:36Mais je voulais qu'on parle des comparutions immédiates.
00:05:39Bon.
00:05:40Parce que c'est ça le sujet du moment.
00:05:42Bon.
00:05:42Les Français entendent un président de la République, en fait, qui...
00:05:45Pardonnez-moi de le dire comme ça, d'une manière très triviale, qui dit des craques.
00:05:49Il dit des craques.
00:05:50Parce qu'il dit, nous serons implacables.
00:05:51Ben non.
00:05:51Et à tel point que Gérard Darmanin, aujourd'hui, c'est très très rare, a pris la parole.
00:05:55Alors, dites-nous, parce que vous étiez en comparution immédiate hier.
00:05:58Est-ce qu'il y a quelqu'un, à l'heure à laquelle je parle, qui dort en prison ?
00:06:02Non, non.
00:06:03Personne.
00:06:04En fait, il y avait cinq dossiers qui ont été touchés hier.
00:06:06Il y en avait quatre, donc, sur des personnes qui ont tiré soit des projectiles,
00:06:11soit des mortiers sur les forces de l'ordre.
00:06:12Et un, pour un refus d'obtempérer.
00:06:14Il conduisait sur un footer sans permis, sans assurance,
00:06:17avec deux personnes de sa famille sans casque derrière lui.
00:06:20Et aucune de ces personnes ne sont en prison.
00:06:24En fait, il faut bien comprendre...
00:06:24Qu'est-ce qu'ils encouraient, ces gens-là ?
00:06:26Alors, quand on tire sur des policiers, la peine...
00:06:29Enfin, je vais dire, ça va de trois à cinq ans de prison ferme,
00:06:32ou huit ans même, en fonction des circonstances aggravantes.
00:06:35Mais trois ans de prison ferme et 45 000 euros d'amende.
00:06:37Pour les quatre personnes qui ont tiré sur les policiers,
00:06:39le parquet n'a demandé que des peines de prison avec sursis de quelques mois,
00:06:45des travaux d'intérêt généraux, qui n'ont finalement d'ailleurs pas été prononcés,
00:06:48et une centaine d'euros d'amende.
00:06:50Et finalement, la peine prononcée, c'est quelques mois de prison avec sursis
00:06:54et des centaines d'euros d'amende.
00:06:56Donc, c'est rien.
00:06:57Alors, ce qu'il faut bien...
00:06:58C'est rien, je veux dire.
00:06:59Ce qui est très intéressant, c'est quand on est dans le tribunal
00:07:01versus ce qu'on entend dans les médias.
00:07:04Vous avez effectivement le gouvernement qui dit, on va être ferme, etc.
00:07:06Mais quand vous êtes dans le tribunal, c'est totalement autre chose.
00:07:08Les avocats et même les juges sont d'accord avec ça.
00:07:11Chacun rappelle que finalement, les personnes sont jugées individuellement,
00:07:14qu'elles ne sont pas jugées pour toutes les autres.
00:07:16Donc, on juge au cas par cas.
00:07:17Non, mais ça, c'est normal.
00:07:18Ça, c'est normal.
00:07:19Mais par exemple, vous avez des cas qu'on braille.
00:07:20Je crois qu'il y a un garçon qui s'appelle Ibrahim.
00:07:23Brahim, il y a un certain...
00:07:24Alors, voilà, ils y étaient trois.
00:07:25Donc, il y a Bayo, Aurélien, Ali, Brahim et Anas, cinq en tout.
00:07:29D'accord.
00:07:30Ils ont effectivement tous entre 20 et 23 ans.
00:07:32Alors, qu'est-ce qu'ils ont fait précisément, par exemple ?
00:07:35Alors, par exemple...
00:07:36Alors, je vais vous prendre mes notes.
00:07:38Aurélien, dites-moi ce qu'a fait Aurélien.
00:07:39Eh bien, Aurélien, dans la nuit du 31,
00:07:41donc c'était sur la place de la Concorde, vers 2h du matin,
00:07:44il a acheté et il a été pris en position de mortier d'artifice.
00:07:47Il a tiré à tir tendu sur les forces de l'ordre.
00:07:50Il a été placé en garde à vue.
00:07:51Il a reconnu les faits et on a retrouvé...
00:07:53Et il a congé à Aurélien ?
00:07:54Alors, lui...
00:07:54Quelle est sa condamnation ?
00:07:55Alors, lui, il a trois mois de sursis et 500 euros de demande.
00:07:58Bon, ben, moi, je propose qu'il reste cinq ans en prison.
00:08:00Voilà.
00:08:00Comme ça, c'est dissuasif.
00:08:01Vous voyez, tu tires sur un flic avec un mortier,
00:08:05je propose cinq ans, moi.
00:08:06Mais c'est mon choix.
00:08:07Je remets les comptoirs à zéro.
00:08:09Je dis, celui qui tirera contre les flics,
00:08:11maintenant, ça sera cinq ans avec un mortier.
00:08:12Alors, le code pénalte...
00:08:13Deuxième.
00:08:13C'est ça qui est intéressant,
00:08:14c'est que le code pénalte, je vous dis, c'est trois ans.
00:08:16Oui, mais moi, je propose cinq ans.
00:08:18Vous voyez, je propose...
00:08:20Alors, le deuxième...
00:08:21Le deuxième...
00:08:21Non, mais je propose cinq ans.
00:08:23Le deuxième, ça fait donc...
00:08:24Attendez, mais en fait, tu tires sur un flic, écoutez !
00:08:27Mais pourquoi vous ironisez ?
00:08:30Tu tires sur un flic en France ?
00:08:33Je ne fais pas la peine de mort,
00:08:34mais ça vaut bien quand même cinq ans de prison.
00:08:36Il n'y a aucun autre pays qui accepte ça.
00:08:37Non, vous n'êtes pas d'accord avec...
00:08:39Ce que je dis est stupide.
00:08:41Non, mais il y a une justice, vous savez,
00:08:43il y a des procès contradictoires,
00:08:44il y a une défense, il y a...
00:08:46Mais il reconnaît lui-même les faits.
00:08:48On n'est pas au Salvador.
00:08:49Mais il reconnaît lui-même les faits.
00:08:51Donc la loi n'est pas assez réprisible.
00:08:53J'ai le droit de dire ça, quand même.
00:08:55Oui, tout à fait.
00:08:55Ce n'est pas monstrueux, ce que je dis.
00:08:57Mais que vous proposiez qu'on rehausse à cinq ans
00:08:59et qu'il y ait même une peine planchée,
00:09:01ça ne me choque pas.
00:09:02Eh bien, d'accord.
00:09:03Non, ça ne me choque pas.
00:09:04Oui, mais tout de suite, vous me dites,
00:09:05on n'est pas au Salvador.
00:09:06On n'est pas au Salvador, il y a des procès.
00:09:08Il faut regarder comment les faits sont déroulés.
00:09:10Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:09:11Alors, ce qui est intéressant...
00:09:12Vous êtes formidables.
00:09:13En fait, vous ne voulez pas que ça change.
00:09:14Je veux un peu de liberté.
00:09:16Je ne voulais pas que ça change, en fait.
00:09:17Je ne voulais pas que ça change, en fait.
00:09:18Vous ne voulez pas que ça change.
00:09:20Alors, deuxième cas, Bayou.
00:09:21Je vous fais le deuxième cas.
00:09:22Bayou, comment c'est écrit, Bayou ?
00:09:23Alors, Bayou.
00:09:24Bayou, c'est le prénom.
00:09:25B-A-Y-O.
00:09:27B-A-Y-O.
00:09:28Bayou.
00:09:29C'est d'origine africaine.
00:09:30Il a 22 ans.
00:09:31Il habite Montmorency, dans le Val d'Oise.
00:09:33Il a un casier vierge.
00:09:34Il est étudiant en master en assurance.
00:09:35Oui.
00:09:36Et donc, lui, il a été interpellé vers 2h du matin
00:09:39au niveau de l'avenue Foch.
00:09:40Il avait un mortier huit coups dans les mains.
00:09:42Et il aurait tiré vers la police.
00:09:44Et d'ailleurs, on a retrouvé dans son téléphone
00:09:45des vidéos en train de lui dire.
00:09:46D'accord.
00:09:46Donc, ça l'amuse, lui.
00:09:47En master, ça l'amuse.
00:09:49Il a dit, j'ai trouvé les mortiers dans les buissons.
00:09:52Oui, bien sûr.
00:09:53Et j'ai tiré par curiosité,
00:09:55mais je voulais faire de mal à personne.
00:09:56D'accord.
00:09:56Mais il était là à 2h du matin, Bayou.
00:09:585 ans encore pour Bayou.
00:10:00Allez.
00:10:00Il a quoi, lui ?
00:10:01Qu'est-ce qu'il a ?
00:10:01Il a peine prononcé 8 mois de prison avec sursis.
00:10:04Stage de citoyenneté, 500 euros d'amende.
00:10:05Stage de citoyenneté.
00:10:06Ça doit vraiment l'intéresser.
00:10:07Il est en master.
00:10:09Il est en master et il est en alternance.
00:10:10Il travaille pour une société d'assurance.
00:10:12Donc, c'est très intéressant.
00:10:12En société d'assurance, c'est intéressant
00:10:14parce que c'est des gens qui...
00:10:15Il n'est pas idiot, ce garçon.
00:10:16Il n'est pas idiot.
00:10:17Non, non, tout à fait.
00:10:17Mais les profils étaient intéressants.
00:10:19Bon, alors, l'autre.
00:10:19On avait l'impression de ne pas avoir à faire au meneur hier.
00:10:21Ali.
00:10:22Alors, Ali A, 23 ans.
00:10:24Donc, lui, il est tunisien.
00:10:25Il a un titre de séjour valable jusqu'en 2030.
00:10:27Il a un casier vierge.
00:10:28Il a un casier vierge.
00:10:29Il a travaillé.
00:10:29Il faut le renvoyer déjà.
00:10:30J'espère qu'on va le renvoyer.
00:10:31Ça n'a pas été évoqué.
00:10:32Le procureur a seulement dit...
00:10:33Non, le procureur a dit
00:10:34si vous voulez avoir le renouvellement
00:10:35de votre titre de séjour en 2030,
00:10:37il ne faut pas...
00:10:38Ah, on ne le renvoie pas tout de suite, lui ?
00:10:39Non.
00:10:40Lui, alors, qu'est-ce qu'il a fait ?
00:10:41Alors, lui, il a été interpellé
00:10:43sur l'avenue des Champs-Elysées.
00:10:44Il a jeté une grenade lacrymogène vide
00:10:46sur les policiers.
00:10:47D'accord.
00:10:48Et il est en France.
00:10:49Ali.
00:10:49Personne ne le renvoie.
00:10:50Il est tunisien.
00:10:51Ali.
00:10:52Il jette une grenade sur les...
00:10:54La préfecture, par ailleurs,
00:10:55de prendre cette décision
00:10:56de...
00:10:57Mais vraiment, ce n'est pas sérieux.
00:10:59Ali.
00:10:59Autre cas.
00:11:00Autre cas.
00:11:00Alors, numéro 4.
00:11:01Brahim.
00:11:02Brahim.
00:11:02Oui.
00:11:0321 ans, casier vierge,
00:11:04déjà connu pour des dégradations
00:11:06dans un hôpital en 2017.
00:11:08Faire procher, donc, lui,
00:11:10interpellé sur les Champs-Elysées.
00:11:11Il a tiré des mortiers
00:11:12sur les forces de l'ordre.
00:11:13Oui.
00:11:14Et qu'est-ce qu'il a ?
00:11:15Et alors, lui, il a expliqué,
00:11:16c'était intéressant aussi,
00:11:18un homme en noir est venu
00:11:19me donner un mortier
00:11:20et m'a tiré sur les policiers.
00:11:21D'accord.
00:11:21Bon, il ment, mais peu importe.
00:11:23Bon, et il a quoi ?
00:11:23Penne prononcée,
00:11:24deux mois de prison avec sursis,
00:11:26500 euros d'avant.
00:11:26Donc, toujours pas de peine de prison.
00:11:27D'accord.
00:11:28Mais c'est formidable,
00:11:29parce que ça, c'est vraiment,
00:11:30je trouve que c'est très instructif.
00:11:31C'est que...
00:11:32Sachant que les...
00:11:33Donc, il faut que le président de la République,
00:11:34quand il vient sur un plateau,
00:11:35ben non, monsieur le président,
00:11:36vous dites...
00:11:37De toute façon,
00:11:38ce n'est pas lui qui juge, d'ailleurs.
00:11:39Monsieur le président,
00:11:40ce que vous dites,
00:11:40ben, en fait, ça ne se passera pas.
00:11:42Voilà.
00:11:42Sachant que quand on parle
00:11:43de deux mois de prison avec sursis,
00:11:44imaginons que ce sursis saute
00:11:46et deux mois de prison,
00:11:47il n'y aura pas en prison,
00:11:47il y aura un bracelet.
00:11:48Oui, oui, mais bon.
00:11:48C'est ce que je veux dire.
00:11:49C'est...
00:11:49Et le dernier cas,
00:11:50comment il s'appelle ?
00:11:51Anas a 23 ans.
00:11:54Alors lui,
00:11:55c'était celui qui était
00:11:56sur son scooter.
00:11:56Il avait déjà deux condamnations
00:11:57pour des conduites sans permis
00:11:58et sans assurance
00:11:59et il ne paye jamais ses amendes.
00:12:01D'accord.
00:12:01Donc lui,
00:12:02on lui reproche d'avoir fait
00:12:03un refus d'opérer
00:12:04entre 2h et 3h du matin.
00:12:05Deux personnes s'en cassent
00:12:06sur son scooter.
00:12:07Pas d'assurance,
00:12:08pas de permis.
00:12:09On a demandé le parquet.
00:12:10Alors là, c'est intéressant.
00:12:11Le parquet a demandé
00:12:118 mois de prison ferme
00:12:13et interdiction de conduire
00:12:14un véhicule à moteur.
00:12:16Donc 8 mois de prison ferme.
00:12:17Là encore, c'est aménageable.
00:12:18Oui.
00:12:18Et la peine de prononcer,
00:12:20c'est 8 mois de prison
00:12:21avec sursis
00:12:21et 2 000 euros d'amende.
00:12:23Donc continuez les jeunes.
00:12:24Continuez,
00:12:24cassez tout,
00:12:25la justice s'en fiche.
00:12:26Je peux dire ça ?
00:12:27J'ai le droit de dire ça ?
00:12:28Ou si je dis ça ?
00:12:30J'ai le droit de dire ça ?
00:12:32Ou pas ?
00:12:32Ce qui est sûr,
00:12:33c'est que par rapport
00:12:33à la peine encourue,
00:12:34la peine prononcée,
00:12:35on ne peut pas parler de fermeté.
00:12:36La peine encourue,
00:12:36vous pouvez rappeler ?
00:12:37La peine encourue ?
00:12:38Quand on s'en prend
00:12:39en force de l'ordre,
00:12:40c'est 3 ans de prison,
00:12:4145 000 euros d'amende.
00:12:42D'accord.
00:12:43Alors Gérald Darmanin,
00:12:43c'est très rare.
00:12:45Parce que Gérald Darmanin,
00:12:46il est outré
00:12:46et puis il pense à 2027.
00:12:48Sans doute.
00:12:49Je pense qu'il pense plus encore
00:12:51à 2027,
00:12:52peut-être qu'il est outré.
00:12:53Je ne crois pas.
00:12:54Je crois qu'il est vraiment outré
00:12:55comme nous en fait.
00:12:56Comme les Français,
00:12:57comme tous ceux
00:12:57qui nous écoutent en fait.
00:12:58Ça suffit.
00:12:59Ça va quoi.
00:13:01Ça va.
00:13:01Alors il a pris la parole ce matin.
00:13:02Une partie des condamnations
00:13:03pour violences,
00:13:04notamment commises
00:13:05à l'encontre force de l'ordre
00:13:06et pour destruction de biens,
00:13:07ne sont plus à la hauteur
00:13:08de la violence
00:13:08que connaît notre pays.
00:13:10Il faut que les magistrats
00:13:10en qui j'ai toute confiance
00:13:11et qui appliquent le code pénal
00:13:13dans des conditions difficiles
00:13:14puissent juger ces faits
00:13:15en disposant d'une échelle
00:13:15de peine ferme,
00:13:16simple et réellement adaptée
00:13:17à la déincance d'aujourd'hui.
00:13:18Mais ils pourraient...
00:13:21Là, il se trompe Gérald Darmanin
00:13:22puisque les peines encourues,
00:13:23je vous ai posé trois fois la question,
00:13:25ils ne veulent pas.
00:13:27Les magistrats ne veulent pas.
00:13:30Mais le parquet n'a pas demandé
00:13:32des rêves de plus long terme
00:13:33pour les quatre personnes
00:13:34qui ont créé sur France de l'ordre.
00:13:35Mais je vous assure que ce serait déjà...
00:13:35Souvent, notre ami Gilles-Louis-Dame-Golnadel
00:13:39explique que ce seraient
00:13:40des jeunes gens en col blanc
00:13:42avec des cravates
00:13:44pour une délinquance financière,
00:13:45ils seraient déjà en taule.
00:13:46C'est ce que nous dit
00:13:47Gilles-Louis-Dame-Golnadel.
00:13:49Parce que ça, il faut taper.
00:13:50À juste titre d'ailleurs, sans doute.
00:13:53Mais là, ils ont toutes les excuses.
00:13:55Il faut faire évoluer radicalement la loi.
00:13:57Ils se trompent d'une certaine manière.
00:13:59Il faut déjà la faire appliquer,
00:14:00monsieur le ministre.
00:14:01Les peines minimales,
00:14:02ça forcerait justement les magistrats...
00:14:04Il faut faire radicalement évoluer la loi,
00:14:08supprimer les aménagements
00:14:09de peines obligatoires,
00:14:10supprimer le sursis
00:14:10et mettre en place par la loi
00:14:12une condamnation minimum systématique.
00:14:14Ça s'appelle les peines planchées.
00:14:15Merci.
00:14:16Par exemple, trois mois de prison ferme
00:14:17réellement exécutées,
00:14:18minimum pour toute agression
00:14:19envers un représentant de l'État.
00:14:21C'est ce que nous disons ici.
00:14:22Je pense qu'ils doivent nous écouter.
00:14:23Ou encore une amende très élevée
00:14:24pour toute destruction.
00:14:25Ces propositions qu'il nous faut mettre
00:14:26rapidement en vigueur
00:14:27garantissent l'indépendance des magistrats.
00:14:28Il ne se passera rien dans ce pays.
00:14:31Je le dis en permanence.
00:14:33C'est de pire en pire.
00:14:34C'est de pire en pire.
00:14:36Il ne se passera rien.
00:14:37En fait, ce qui est intéressant, Pascal,
00:14:39c'est que si vous voulez,
00:14:40la marge de manœuvre,
00:14:41quand il y a des discours de fermeté
00:14:42comme celui qui a été porté
00:14:43par Gérald Darmanin,
00:14:44Bruno Retailleau
00:14:45et Emmanuel Macron,
00:14:46est en fait assez faible.
00:14:47Ce qui s'est passé hier
00:14:48et ce qu'ils ont expliqué très bien,
00:14:50c'est que la plupart de ces dossiers
00:14:51comme les auteurs ont reconnu,
00:14:52en principe,
00:14:52ils auraient dû passer,
00:14:53ils ne seraient même pas passés
00:14:54devant une comparaison immédiate.
00:14:56Ça serait jugé en CRPC,
00:14:58comparaison sur reconnaissance préalable
00:14:59de culpabilité,
00:15:00c'est-à-dire une petite audience
00:15:01dans un bureau
00:15:01et on dit,
00:15:02circuler,
00:15:03il n'y a rien à voir.
00:15:04Et là,
00:15:04la seule marge de manœuvre
00:15:06du gouvernement
00:15:07qui a été un peu mis en place,
00:15:08c'est-à-dire,
00:15:09ces personnes,
00:15:09au lieu de les juger en CRPC,
00:15:10on va les envoyer
00:15:11en comparaison immédiate
00:15:12pour les juger devant un tribunal.
00:15:14Et après,
00:15:15la deuxième chose,
00:15:17c'est les réquisitions du parquet
00:15:18mais qui ne sont quand même
00:15:19pas fortement sévères
00:15:20puisque le parquet est enferme.
00:15:22Et derrière,
00:15:22après,
00:15:23les juges font ce qu'ils veulent.
00:15:24Et c'est là où c'est déroutant,
00:15:25c'est qu'effectivement,
00:15:27il y a un code pénal
00:15:27qui est voté
00:15:28par l'ensemble de la population
00:15:29qui dit jusqu'à 3 ans de prison
00:15:3245 000 euros d'amende
00:15:33mais les juges,
00:15:34ils ne font ce qu'ils veulent.
00:15:35Et ils appliquent la loi
00:15:36qu'ils veulent.
00:15:37Mais on préfère écouter
00:15:39un ancien président de la République
00:15:40pendant des mois
00:15:41mettre 50 magistrats
00:15:43à l'écouter,
00:15:45faire une audience
00:15:46qui va durer 6 mois,
00:15:47je ne sais,
00:15:48et pour prendre...
00:15:48C'est beaucoup plus intéressant
00:15:49pour eux.
00:15:50Ça les excite plus.
00:15:51C'est ça la vérité.
00:15:52Là,
00:15:53le vrai boulot,
00:15:53ils ne veulent pas le faire.
00:15:55Mais c'est la France d'aujourd'hui
00:15:56si vous voulez que je vous dise.
00:15:57C'est la France d'aujourd'hui,
00:15:58c'est la justice d'aujourd'hui.
00:16:00Pardonnez-moi,
00:16:00mais la responsabilité politique
00:16:02là-dessus est plus grande
00:16:02que celle des magistrats
00:16:03parce qu'on a aussi
00:16:04beaucoup de magistrats
00:16:05qui se plaignent
00:16:05de l'état de la loi.
00:16:06Mais la loi,
00:16:07mais pourquoi ils n'appliquent pas ?
00:16:11Par exemple,
00:16:12mot pour mot,
00:16:13qu'une peine de prison ferme
00:16:14ne doit être prononcée
00:16:15qu'en ultime recours.
00:16:17Là,
00:16:18vous avez des personnes
00:16:18qui reconnaissent,
00:16:19qui s'excusent devant le tribunal,
00:16:21qui ont un emploi,
00:16:22qui sont en alternance.
00:16:23La loi prévoit
00:16:24que la prison
00:16:24n'est pas faite pour eux.
00:16:26Gérald Darmanin a raison.
00:16:27Il y a une responsabilité politique
00:16:29d'évolution de la loi
00:16:30parce que le code pénal
00:16:31est très sévère.
00:16:31En France,
00:16:32c'est vrai,
00:16:32il n'est pas appliqué,
00:16:34un,
00:16:34en raison de la dégustation
00:16:36de la prison
00:16:37qui a alimenté,
00:16:39on va dire,
00:16:39tous les parlementaires
00:16:41qui ont écrit la loi
00:16:41ces dernières années
00:16:42et deuxième chose,
00:16:43par une régulation carcérale
00:16:44qui ne dit pas son nom.
00:16:46On ne veut pas utiliser le mot
00:16:47mais quand les magistrats
00:16:48reçoivent une fois par mois
00:16:49la liste des places
00:16:50disponibles en prison,
00:16:52Chaque semaine,
00:16:52ou chaque semaine,
00:16:53ça dépend des départements.
00:16:55Tout le monde a compris
00:16:56qu'il faut sans doute
00:16:59construire 50 000
00:17:01ou 100 000 places de prison.
00:17:02C'est très possible.
00:17:04Toute cette délinquance,
00:17:05il faut la mettre
00:17:06à l'abri de la société.
00:17:06En Chine,
00:17:07quand il a fallu pendant le Covid
00:17:08construire des hôpitaux
00:17:09en catastrophe,
00:17:10et que,
00:17:12comme c'est un déni médiatique
00:17:14dont on va parler
00:17:14dans une seconde
00:17:15avec nos camarades
00:17:16de France Inter,
00:17:17voilà,
00:17:18c'est les Français
00:17:19qui décideront en 2027.
00:17:20Qu'est-ce que vous voulez
00:17:21que vous disez ?
00:17:21Ce qui était intéressant hier,
00:17:22c'est quand même
00:17:22que les parquets ont demandé,
00:17:24enfin le parquet a demandé
00:17:25à chaque fois
00:17:25des travaux d'intérêts généraux.
00:17:27Et alors là,
00:17:28il y a eu des scènes assez intéressantes.
00:17:29Enfin, ça fait sourire.
00:17:30Les travaux,
00:17:30mais il faut les supprimer,
00:17:31les travaux d'intérêts généraux.
00:17:33Tu vas faire les blouses
00:17:34à des jeunes gens qui...
00:17:36Donc, par exemple,
00:17:37pour Aurélien,
00:17:38le premier prévenu,
00:17:39le parquet demande ça,
00:17:41la juge se tourne vers Aurélien
00:17:43et lui explique,
00:17:43voilà,
00:17:44est-ce que vous êtes d'accord
00:17:45pour faire des travaux
00:17:45d'intérêts généraux
00:17:46puisqu'il n'y a plus de travaux
00:17:47pour ça en France ?
00:17:47Donc, si vous n'êtes pas d'accord,
00:17:48on ne le fait pas.
00:17:49Résultat,
00:17:50des peines ont été demandées.
00:17:52Ces travaux d'intérêts généraux
00:17:53ont été demandés par le parquet.
00:17:55Certains des prévenus ont dit oui,
00:17:56d'autres non.
00:17:57Et globalement,
00:17:57finalement,
00:17:58aucun n'a été condamné à ça.
00:17:59Ça se fait au reste.
00:18:00Au moins, concrètement,
00:18:02vous aviez,
00:18:03en plus de la main,
00:18:04vous aviez quelque chose de concret.
00:18:05Si j'étais flic,
00:18:06les flics,
00:18:07ils sont formidables,
00:18:07les flics.
00:18:08Ils sont magnifiques.
00:18:09C'est les seuls dans ce pays.
00:18:11Heureusement que les flics sont là
00:18:12et que le pays tient grâce aux flics.
00:18:13Aujourd'hui,
00:18:14on en est là.
00:18:15Parce que les flics,
00:18:15ils n'ont pas le droit de faire grève.
00:18:17Mais quand ils entendent ça,
00:18:18les flics qui sont blessés,
00:18:19l'un qui est dans le coma
00:18:20et qui donne leur vie
00:18:22pour la France
00:18:23et qui voit des gens
00:18:24derrière des bureaux
00:18:25ne pas prendre
00:18:26des décisions fortes,
00:18:28ne pas leur envoyer de signaux.
00:18:29Gérald Darmanin,
00:18:30d'ailleurs,
00:18:30est courageux
00:18:30avec ce qu'il fait ce matin.
00:18:31C'est un scandale.
00:18:33C'est ça la vérité.
00:18:34Si un policier répond
00:18:36un peu trop fortement,
00:18:37c'est lui qui va être embêté.
00:18:38Et lui sera poursuivi.
00:18:39Et lui sera condamné.
00:18:40Bien sûr.
00:18:40Et vous avez un espace médiatique
00:18:41qui ne prend pas fait et cause
00:18:42pour les flics
00:18:43et qui prend fait et cause
00:18:44pour les victimes.
00:18:45Donc, ce pays marche
00:18:46complètement sur la tête.
00:18:47Et vous dites,
00:18:49c'est le contraire.
00:18:50Encore une fois,
00:18:50Pascal,
00:18:51ce n'est pas que l'espace médiatique.
00:18:52Vous avez parfaitement raison.
00:18:53Oui, l'espace médiatique.
00:18:54L'espace politique,
00:18:55à la première seconde,
00:18:56il lâche les flics.
00:18:57Je suis désolée.
00:18:58Exactement.
00:18:58Mis à part quelques-uns.
00:18:59Exactement.
00:19:00Donc, c'est un scandale,
00:19:01en fait.
00:19:01C'est un scandale français.
00:19:02Voilà ce qui vient de se passer hier.
00:19:04En fait, vous avez tout.
00:19:05Les trois jours
00:19:06qui viennent de se passer
00:19:06sont un marqueur,
00:19:07un scandale français.
00:19:09Vous avez toute la société française.
00:19:10Le déni médiatique,
00:19:12la faiblesse de la justice,
00:19:14l'incapacité de gérer
00:19:16une nuit de folie,
00:19:19etc.
00:19:19Vous avez tout.
00:19:20Vous avez tout.
00:19:20Pour compléter le tableau,
00:19:22vous avez le symbole ultime.
00:19:24C'est que,
00:19:25dans les rodéos
00:19:26qui ont suivi
00:19:27cette magnifique victoire du PSG,
00:19:30à Alençon,
00:19:31vous avez vu,
00:19:31il y a une voiture
00:19:31qui avait flambé un immeuble.
00:19:33Un rodéo qui s'est mal terminé.
00:19:35La voiture s'est terminée
00:19:36dans la vitrine
00:19:37d'une horlogerie.
00:19:38Quelle est l'horlogerie ?
00:19:39Quel est l'immeuble qui a flambé ?
00:19:41C'est l'immeuble à Alençon
00:19:42des parents de Sainte-Thérèse de Lisieux.
00:19:44Vous savez ?
00:19:45Les parents,
00:19:46les parents Martins
00:19:47qui sont eux-mêmes d'ailleurs
00:19:48s'activés.
00:19:49C'est un vrai symbole
00:19:51de ce qu'est devenu la France.
00:19:52Alors,
00:19:53je voulais vous faire écouter,
00:19:54je le dis pour Marine Alençon,
00:19:55on avait prévu
00:19:56d'écouter les amis,
00:19:59si j'ose dire,
00:19:59des casseurs.
00:20:00Mais je voudrais quand même
00:20:01qu'on voit cette séquence
00:20:02de Paris-Violence,
00:20:03cette séquence zapping
00:20:04que nous avons montrée
00:20:06hier soir.
00:20:07parce que pour voir
00:20:08la réalité
00:20:09de ce qui s'est passé
00:20:10et puis on écoutera également
00:20:11Reda Belladge juste après.
00:20:12Mais revoyons
00:20:13parce que
00:20:14c'est les réseaux sociaux,
00:20:16en fait,
00:20:16les réseaux sociaux
00:20:17font l'info aujourd'hui.
00:20:18C'est ça.
00:20:18Puisque TF1 France 2
00:20:19ne veulent pas en parler,
00:20:20voilà,
00:20:21les grands médias
00:20:21ne veulent pas en parler,
00:20:22France Inter,
00:20:22je n'en parle même plus.
00:20:24Donc,
00:20:24ça se passe sur les réseaux sociaux.
00:20:26Donc,
00:20:26regardez ce qu'on a vu
00:20:27sur les réseaux sociaux.
00:20:28C'est ça.
00:20:58C'est croûter.
00:21:02N'écris sa mère,
00:21:03vas-y,
00:21:04n'écris sa mère.
00:21:05Voilà.
00:21:05C'est vrai,
00:21:06il faut ça.
00:21:06C'est vrai,
00:21:08c'est vrai,
00:21:08c'est vrai,
00:21:08c'est vrai,
00:21:09c'est vrai,
00:21:09c'est vrai,
00:21:10c'est vrai.
00:21:10C'est vrai,
00:21:11c'est vrai.
00:21:11C'est vrai,
00:21:12c'est vrai.
00:21:12C'est vrai,
00:21:12c'est vrai.
00:21:13C'est vrai,
00:21:13c'est vrai.
00:21:28Alors,
00:21:29effectivement,
00:21:29pour nos amis,
00:21:30les auditeurs d'Europe 1,
00:21:32je précise qu'on voit
00:21:33des images que vous avez vues,
00:21:34sans doute,
00:21:34des exactions,
00:21:35les violences,
00:21:36les tirs de mortiers
00:21:37sur le périphérique,
00:21:39dans Paris,
00:21:40des gens qui chargent,
00:21:42c'est une multiplication
00:21:43d'images d'une violence,
00:21:44disons-le,
00:21:45inouïe.
00:21:45Parce que si un de vos enfants
00:21:47est pris
00:21:48dans cette tourmente-là,
00:21:50il peut perdre un œil,
00:21:51il peut perdre
00:21:51un membre,
00:21:54il peut perdre la vie.
00:21:55Alors,
00:21:55Reda Bellage,
00:21:56moi,
00:21:56j'aime beaucoup Reda Bellage,
00:21:57c'est un policier
00:21:58qui est un enfant
00:21:59de l'immigration,
00:22:00qui a parlé très souvent
00:22:02à l'antenne
00:22:02de la vie qu'il a eue
00:22:04et de l'éducation
00:22:05qu'il a reçue
00:22:05lorsqu'il était jeune
00:22:06dans une banlieue
00:22:07et puis qui s'est engagé
00:22:08dans la police
00:22:09et puis qui est aujourd'hui
00:22:10porte-parole
00:22:10d'unité police.
00:22:12Écoutez ce qu'il le disait
00:22:14quand même
00:22:14sur l'antenne d'Europe 1 hier
00:22:16où il dit
00:22:17j'ai vu la mort.
00:22:18J'ai vu la mort
00:22:20sur le périph'
00:22:21oui,
00:22:21en fait les mecs
00:22:22ils étaient en T-Max
00:22:23on aurait dit
00:22:26une brave M,
00:22:26c'est choquant
00:22:27mais on aurait dit
00:22:27une brave M,
00:22:28des mecs super organisés,
00:22:30ils avaient tous
00:22:30des mortiers,
00:22:31ça tirait sur les voitures,
00:22:33c'était,
00:22:34la porte maillot
00:22:34était fermée,
00:22:35bon,
00:22:35pour que des raisons
00:22:36de sécurité,
00:22:37j'ai eu le malheur
00:22:37que Oise nous sorte
00:22:39au Parc des Princes
00:22:41et là j'ai vu
00:22:42une favelas en fait,
00:22:44j'ai vu une favelas,
00:22:45j'ai vu des fumigènes partout,
00:22:46j'ai vu des collègues
00:22:47courir partout
00:22:47j'ai vu des individus
00:22:49violentés,
00:22:50des policiers,
00:22:50j'ai vu des familles
00:22:52qui étaient là
00:22:52pour s'amuser
00:22:53qui ne pouvaient pas
00:22:53s'amuser,
00:22:54qui ne pouvaient pas
00:22:54s'exprimer,
00:22:55j'ai vu des mecs
00:22:56qui regardaient
00:22:56j'étais obligé de
00:22:57je ne vais pas vous le cacher
00:22:58j'ai enlevé mes lunettes
00:22:59parce que j'ai dit
00:23:00au moins si on me reconnaît
00:23:01et que je pense que
00:23:02l'Uber le pauvre
00:23:03sa voiture
00:23:04elle va se faire défoncer
00:23:05moi peut-être aussi
00:23:06du coup voilà
00:23:07on a pris
00:23:08les mesures qu'il fallait
00:23:09et puis on a réussi
00:23:10à s'échapper
00:23:11parce que c'était compliqué
00:23:12ça commençait à monter
00:23:13sur les voitures
00:23:17on n'avait plus le droit
00:23:18c'était devenu
00:23:19une zone de non-droit
00:23:20en fait Paris
00:23:20tout simplement
00:23:21Le Carillon
00:23:23d'Europe 1
00:23:24parce qu'il est 9h22
00:23:25on va rejoindre
00:23:25notre ami Thomas Hille
00:23:26mais Thomas ce matin
00:23:28je pense qu'il est
00:23:28avec Jean-Luc Lemoyne
00:23:29parce que Jean-Luc
00:23:30était
00:23:31Jean-Luc fait son entrée
00:23:33dans ce studio
00:23:33mais oui
00:23:34Jean-Luc Lemoyne
00:23:35parce qu'il était
00:23:35avec son fils à Munich
00:23:36je l'ai vu vendredi
00:23:37il est parti en voiture
00:23:39il était beau
00:23:40il est là Jean-Luc
00:23:41on peut le voir
00:23:42il est là
00:23:42ce qui nous permet
00:23:43d'avoir un peu plus
00:23:44de légèreté
00:23:45il est là
00:23:46il est près d'Anissa
00:23:47mais on le voit pas
00:23:49à l'écran
00:23:49il est fier
00:23:50il est parti
00:23:51il y a 900 kilomètres
00:23:52entre Paris et Munich
00:23:53bonjour Jean-Luc
00:23:54vous m'entendez ?
00:23:55mais je vous entends
00:23:55très bien Pascal
00:23:56bon alors
00:23:57votre fils
00:23:57quel âge il a votre fils ?
00:23:59il va avoir 18 ans bientôt
00:24:00c'est le plus beau cadeau
00:24:02de partir avec son père
00:24:03comme ça
00:24:04et de rapporter
00:24:06la victoire
00:24:08j'imagine que c'est
00:24:09une émotion particulière
00:24:10pour vous et lui
00:24:11complètement
00:24:12j'ai l'impression
00:24:12qu'on a fait un pèlerinage
00:24:13ce qui était formidable
00:24:15c'est qu'on s'est arrêté
00:24:16sur le chemin
00:24:16mais on vous voit pas là
00:24:18c'est dommage
00:24:18pourquoi on vous voit pas ?
00:24:19est-ce qu'on peut voir Jean-Luc ?
00:24:21ah ça y est on le voit
00:24:21non on vous voit pas
00:24:23honnêtement
00:24:24je suis mieux
00:24:25à l'audio
00:24:26qu'en physique
00:24:26venez à la place de Thomas
00:24:29qu'on vous voit quand même
00:24:30que vous nous disiez
00:24:31un petit mot
00:24:31parce qu'autrement
00:24:33donc voilà
00:24:34oui
00:24:35Jean-Luc
00:24:36donc c'était magnifique
00:24:37je disais c'était un pèlerinage
00:24:38avec mon fils
00:24:39et ce qui était formidable
00:24:40c'est qu'on s'est arrêté
00:24:42sur toutes les aires d'autoroute
00:24:43il y avait des maillots du PSG
00:24:44je me suis arrêté
00:24:45la veille à Strasbourg
00:24:46il y avait une communion
00:24:48entre les fans
00:24:49c'était absolument fabuleux
00:24:50et il n'y avait pas de problème
00:24:51évidemment
00:24:51ni de violence
00:24:52ni d'agressivité
00:24:53sur tout ce chemin
00:24:54c'était des vrais supporters
00:24:55non c'était très joyeux
00:24:57je ne vais pas vous mentir
00:24:58c'était un petit peu chaud
00:24:59autour du stade
00:25:01mais avec les supporters
00:25:02de l'Inter
00:25:03qui eux étaient très très remontés
00:25:04donc je me suis retrouvé
00:25:05dans un métro
00:25:06avec plein de supporters
00:25:07interistes
00:25:08j'avais eu la bonne idée
00:25:09d'avoir un maillot du PSG
00:25:10et là à ce moment
00:25:11je me suis dit
00:25:13c'est vraiment le bon costume
00:25:14mais bon non
00:25:15c'était chouette
00:25:16bon bah écoutez
00:25:17j'imagine c'est formidable
00:25:18et vous êtes rentré
00:25:19dans la nuit après
00:25:20ou vous avez d'envie sur place
00:25:21non on est rentré le lendemain
00:25:22donc on a fait
00:25:23les 900 et quelques kilomètres
00:25:24et ce qui était bien
00:25:25c'est que pareil
00:25:26on s'est arrêté tout au long du chemin
00:25:27et sur toutes les aires d'autoroute
00:25:29on avait des gens
00:25:30avec un sourire grand
00:25:32comme ça
00:25:32je pense que s'il y avait des motards
00:25:33qui étaient venus
00:25:35ils sont arrivés
00:25:36avec des moucherons sur les dents
00:25:37et bien merci
00:25:38vraiment
00:25:38merci Jean-Luc
00:25:40et on vous retrouve évidemment
00:25:41avec Thomas Hill
00:25:42et Anissa
00:25:43merci beaucoup
00:25:43et ça nous fait plaisir
00:25:45d'avoir des paroles positives
00:25:47sur cet événement
00:25:48qu'on aurait dû le rester
00:25:49d'ailleurs jusqu'au bout
00:25:50on marque une pause
00:25:50on écoutera de nouveau
00:25:52Reda Bellage
00:25:52on a beaucoup de choses à dire
00:25:53on parlera de l'étranger
00:25:55avec vous
00:25:55Vincent Arouette
00:25:56avec la Pologne
00:25:57notamment
00:25:57avec le raid des Ukrainiens
00:25:59avec la croisière
00:26:00de madame Rima Hassan
00:26:02et Greta Trunberg
00:26:03qui veulent aller jusqu'à Gaza
00:26:05à tout de suite
00:26:06le monde est riche
00:26:07et 9h31
00:26:10une Semaïa Labidi
00:26:11nous rappelle les titres
00:26:12bonjour Semaïa
00:26:13bonjour Pascal
00:26:17bonjour à tous
00:26:185 jeunes condamnés
00:26:19il y a quelques mois de prison
00:26:20avec sursis en comparaison
00:26:52cette fois-là
00:26:53qui est du château de la Pologne
00:26:54qui est du châtelet
00:26:55et puis l'autor
00:26:56présumé de l'attaque
00:26:57contre un rassemblement
00:26:58pour la libération des otages israéliens à Gaza
00:27:00poursuivi pour crime antisémite
00:27:02une attaque qui je vous le rappelle
00:27:04a fait une douzaine de blessés
00:27:05dimanche dans le Colorado
00:27:06dans l'ouest des Etats-Unis
00:27:08et puis une toute dernière information
00:27:11à vous donner
00:27:11n'oubliez pas que
00:27:12dès ce vendredi
00:27:13si vous voulez retrouver
00:27:14l'heure des pros
00:27:14et toutes nos émissions emblématiques
00:27:16rendez-vous sur le canal
00:27:1714 de la TNT
00:27:19merci beaucoup Somaïa
00:27:2114 comme Léon 14
00:27:2314 comme le numéro
00:27:25de Johan Cruyff
00:27:2614
00:27:2714 c'est un excellent chiffre
00:27:29et donc
00:27:30ça vous fait sourire
00:27:31oui vous me faites
00:27:32je compare Johan Cruyff
00:27:33à Léon 14
00:27:34non non
00:27:34c'est
00:27:35Louis 14
00:27:36comme Louis 14
00:27:37c'est un chiffre
00:27:38je suis sûr que c'est un chiffre
00:27:39qui va nous porter bonheur
00:27:41hier je parlais du Parisien
00:27:42alors le réel quand même
00:27:44il y a un moment
00:27:44il saute aux yeux
00:27:45la une du Parisien hier
00:27:47c'était Jour de Liès
00:27:48il y a à la une
00:27:49en tout cas pas un mot
00:27:50de ce qui s'était passé
00:27:51dans les nuits
00:27:52et puis les réseaux sociaux
00:27:54et puis peut-être
00:27:54l'influence
00:27:55pourquoi pas de CNews
00:27:57il est possible
00:27:57que les rédactions
00:27:58nous regardent
00:27:59là ce matin
00:28:00c'est quelle honte
00:28:01deux nuits de saccage
00:28:03deux nuits de saccage
00:28:04c'est pas moi qui l'écris
00:28:05c'est le journal Le Parisien
00:28:06donc il y a quand même
00:28:07une prise en compte
00:28:09du réel
00:28:10je voulais
00:28:10puisque nous parlons
00:28:12c'était déjà dans les papiers
00:28:13de Jour de Liès
00:28:15oui mais il n'y a rien à la une
00:28:17oui mais d'accord
00:28:18mais là pour le coup
00:28:19je pense que les journalistes
00:28:20du Parisien aussi
00:28:20ils sont pour beaucoup
00:28:22je répète
00:28:24que dans Jour de Liès
00:28:25il n'y a pas un renvoi
00:28:26à la une
00:28:26vous savez bien
00:28:28c'est quand même
00:28:28c'est pas neutre
00:28:30mais j'espère que les gens
00:28:31ne s'arrêtent pas
00:28:32à la couverture
00:28:32ils lisent le journal
00:28:33c'est entendu
00:28:34mais c'est une mise
00:28:35en perspective
00:28:36quand même
00:28:37pardonnez-moi
00:28:38en fait je peux vous dire
00:28:39que ça a beaucoup bougé
00:28:40en fait
00:28:40voilà c'est ça la vérité
00:28:42chers camarades
00:28:44ça a beaucoup
00:28:44ça a beaucoup bougé
00:28:46beaucoup bougé
00:28:46voilà
00:28:47aux parisiens
00:28:47ça bouge quand même
00:28:48un peu
00:28:48il y a des gens
00:28:49qui disent attention
00:28:50en revanche
00:28:52je voudrais vous faire écouter
00:28:54France Inter
00:28:54il y a une chronique ce matin
00:28:55de Laurent Tessier
00:28:56qui est suivant formidable
00:28:57tous les jours
00:28:57Laurent Tessier
00:28:58sur l'antenne d'Europe 1
00:28:59à 6h15
00:29:00levez-vous un peu plus tôt
00:29:02pour écouter
00:29:03la chronique
00:29:04l'éditoriale de Laurent Tessier
00:29:05il a écouté
00:29:063h d'antenne
00:29:07hier matin
00:29:08de France Inter
00:29:09de 7h
00:29:10à 10h du matin
00:29:117h à 10h du matin
00:29:123h d'antenne
00:29:13sur des événements
00:29:15qui sont graves
00:29:15France Inter
00:29:16je le répète
00:29:17c'est l'argent des français
00:29:18il y a une forme de neutralité
00:29:19et puis il y a aussi
00:29:20quand même d'informer
00:29:21jamais une neutralité
00:29:24en tout cas
00:29:26moi je pense que
00:29:27ça doit exister
00:29:28ou en tout cas
00:29:29c'est une utopie
00:29:31comme le service public
00:29:32j'entends bien
00:29:33en tout cas
00:29:34on peut l'exiger
00:29:35alors écoutez sa chronique
00:29:37et vous allez voir
00:29:38sa chronique
00:29:39c'était ce matin
00:29:40Laurent Tessier
00:29:41j'ai donc écouté en entier
00:29:44la matinale de nos confrères
00:29:45le monde merveilleux
00:29:49du 7h10
00:29:50de France Inter
00:29:51j'ai comptabilisé
00:29:51leur temps passé
00:29:52à parler
00:29:53des violences
00:29:54des interpellations
00:29:54dans les journaux
00:29:55les éditos
00:29:56les débats
00:29:56la revue de presse
00:29:573 minutes
00:29:58et 5 secondes
00:29:59en 3 heures d'émission
00:30:01seulement
00:30:013 minutes
00:30:02et 5 secondes
00:30:03voilà comment s'ouvrait
00:30:04la matinale à 7h
00:30:05à la une de l'actualité
00:30:06ce matin
00:30:07un président nationaliste
00:30:09à la tête de la Pologne
00:30:10il y aura dans le Donbass
00:30:11aussi
00:30:12l'actualité c'est aussi
00:30:13le Sénat
00:30:14qui se penche aujourd'hui
00:30:15sur la fast fashion
00:30:16l'immunothérapie
00:30:17et puis les supporters parisiens
00:30:19qui ont fait le plein d'émotions
00:30:20presque le trop plein
00:30:21après ce week-end de célébration
00:30:23qui s'est achevé
00:30:24au Parc des Princes
00:30:24un sujet en fin de journal
00:30:26sur la fête dimanche soir
00:30:27au Parc des Princes
00:30:28rien sur les boutiques pillées
00:30:29samedi soir
00:30:30les deux morts
00:30:30les voitures brûlées
00:30:31les forces de l'ordre agressées
00:30:32les tirs de mortiers
00:30:33le scénario de guerre civile
00:30:34ont fait le service minimum
00:30:35en lancement
00:30:36samedi soir
00:30:37des incidents ont entaché
00:30:38les célébrations
00:30:39jugées inacceptables
00:30:40par Emmanuel Macron
00:30:41qui assure que les auteurs
00:30:42seront poursuivis et punis
00:30:44mais hier
00:30:45rien n'est venu perturber
00:30:46la grande journée de fête
00:30:47à Paris
00:30:48vous rendez compte
00:30:48de ce que dit la journaliste
00:30:49dimanche
00:30:50rien n'est venu perturber
00:30:51la grande journée de fête
00:30:52elle n'a pas dû voir dimanche soir
00:30:54les images du périphérique parisien
00:30:55des jets de vélos
00:30:56de barrières sur la route
00:30:57les attaques contre les forces
00:30:59de l'ordre après la parade
00:31:00la suite
00:31:00c'est le néant total
00:31:01nous arrivons au journal
00:31:02de 7h30
00:31:03France Inter parle du PSG
00:31:04en ouverture
00:31:05nous serons au parc
00:31:06où les princes
00:31:07sont hier soir
00:31:07devenus des rois
00:31:08retour sur la fête
00:31:10que les supporters du PSG
00:31:11ont réservés à leurs champions
00:31:12un long sujet
00:31:13d'une minute trente
00:31:14sur la fête au parc des princes
00:31:15et il faut attendre
00:31:16la fin
00:31:16pour avoir une petite brève
00:31:17de 30 secondes
00:31:18sur les propos d'Emmanuel Macron
00:31:20l'annonce du policier
00:31:21dans le coma artificiel
00:31:22du nombre d'interpellations
00:31:23le président
00:31:24qui condamne aussi sévèrement
00:31:26les nombreuses violences
00:31:27suite dans l'édito politique
00:31:28de Patrick Cohen
00:31:29à 7h43
00:31:29consacré à Alfred Dreyfus
00:31:31aucune question
00:31:31dans l'interview politique
00:31:32de Sionad de Villers
00:31:33qui recevait l'écologiste
00:31:35Marine Tondelier
00:31:35pas un sujet
00:31:36sur les violences du week-end
00:31:37entre 7h et 8h
00:31:38le journal de 8h arrive
00:31:40et par quoi ouvre France Inter
00:31:41à la une ce matin
00:31:42des drones cachés
00:31:44en Russie
00:31:45un nationaliste
00:31:46à la tête de la Pologne
00:31:47Karol Navroski
00:31:49remporte la présidentielle
00:31:50c'est un admirateur de Trump
00:31:51il faut attendre
00:31:528h09
00:31:53pour avoir enfin
00:31:54le premier sujet
00:31:54sur les violences
00:31:55on parle quand même
00:31:56en premier de la fête
00:31:57la une ce matin
00:31:58c'est aussi la fête
00:31:59je rappelle donc
00:32:00le temps consacré
00:32:01par France Inter
00:32:01hier dans sa matinale
00:32:03le 7-10
00:32:03aux violences
00:32:043 minutes
00:32:05et 5 secondes
00:32:06dans les journaux
00:32:06les éditos
00:32:07les débats
00:32:07la revue de presse
00:32:08en 3 heures d'émission
00:32:09vous avez la preuve
00:32:10du déni de l'espace médiatique
00:32:11du service public
00:32:12tout est minimisé
00:32:12on cache la vérité
00:32:13circuler
00:32:14il n'y a rien à voir
00:32:14heureusement que les réseaux sociaux
00:32:16sont là pour nous montrer
00:32:16ce qui s'est passé
00:32:17que nous sommes là
00:32:18pour tout vous dire
00:32:18sur Europe 1
00:32:19le journal Le Parisien
00:32:20lui se réveille
00:32:21le sujet des violences
00:32:22était traité en 12ème page hier
00:32:23ce matin c'est la une
00:32:24avec en titre
00:32:25quelle honte
00:32:264 pages
00:32:26en attendant leur réveil
00:32:27c'est le déni à France Inter
00:32:28la preuve irréfutable
00:32:29rigolez pas
00:32:30c'est avec votre pognon
00:32:31c'est Laurent Tessier
00:32:33tous les matins
00:32:33à 6h15
00:32:33il y a quand même
00:32:34une journaliste de France Inter
00:32:36hier matin
00:32:37qui dit
00:32:37rien n'est venu perturber
00:32:39il y a deux nuits de saccage
00:32:41donc là il y a un problème
00:32:43moi j'ai dit
00:32:43commission d'enquête
00:32:44sur France Inter
00:32:45je pense qu'il faut
00:32:46une commission d'enquête
00:32:47j'ai dit
00:32:49Sibyl Veil ne sert à rien
00:32:50ce qui est une vérité
00:32:51ils ne veulent pas rentrer
00:32:52dans leur rédaction
00:32:53donc ils sont là
00:32:54pour avoir le poste
00:32:56parce que si tu rentres
00:32:56dans la rédaction
00:32:57en fait t'es mort
00:32:57tu peux pas
00:32:59c'est eux
00:33:00donc France Inter
00:33:01et comment dire
00:33:02est kidnappé
00:33:04par une camarilla
00:33:06de militants
00:33:07qui en plus
00:33:08nous accusent nous
00:33:09de ne pas faire
00:33:09notre métier
00:33:10de temps en temps
00:33:10et qui nous critiquent
00:33:12ouvertement
00:33:13je rappelle que nous
00:33:13nous sommes une chaîne privée
00:33:14alors que eux
00:33:15sont payés avec l'argent
00:33:16des français
00:33:17qu'est-ce qu'on fait
00:33:18avec France Inter
00:33:18c'est un cas concret
00:33:20protégé
00:33:21qu'est-ce qu'on fait là
00:33:22on n'invente rien
00:33:24on n'invente rien
00:33:25ça dure 3 minutes
00:33:26je mets au défi
00:33:28quiconque
00:33:29de prendre
00:33:29c'est même pas un montage
00:33:30que nous avons fait
00:33:31nous avons précisément
00:33:33montré
00:33:34ce qu'ils disent
00:33:35moi je trouve
00:33:36que c'est
00:33:37je demande commission d'enquête
00:33:38c'est aux hommes politiques
00:33:39de se battre
00:33:40c'est pas
00:33:40c'est pas aux français
00:33:41de prendre la parole
00:33:44c'est aux hommes politiques
00:33:45aux députés
00:33:46de demander une commission
00:33:47d'enquête
00:33:47de France Inter
00:33:48pour savoir comment
00:33:49est traitée l'information
00:33:49je suis désolé
00:33:50heureusement
00:33:51les enquêtes
00:33:52elles viennent plutôt
00:33:52de la gauche généralement
00:33:53donc ça n'arrivera pas
00:33:54on verra s'il y a ça
00:33:55comme vous
00:33:57soulignez le rôle
00:33:57des réseaux sociaux
00:33:58parce que
00:33:58sans les réseaux sociaux
00:33:59il y a beaucoup de choses
00:34:00qui s'est passé sous silence
00:34:01j'en viens à revisiter
00:34:02les souvenirs qu'on a
00:34:03vous avez fait le parallèle
00:34:04avec 98 à juste titre
00:34:05est-ce que réellement
00:34:06en 1998
00:34:07il ne s'est rien passé
00:34:08peut-être qu'il y a eu
00:34:09des dégradations
00:34:09j'ai vu dans la presse locale
00:34:10des extraits de la presse locale
00:34:11de 98
00:34:12on a vu quand même
00:34:13les images
00:34:14du 13 juillet
00:34:16minimisé par une partie
00:34:16de la presse
00:34:17je ne sais pas
00:34:17je voulais que nous montrions
00:34:21peut-être
00:34:22un dernier passage
00:34:23oui c'est Reda Bellage
00:34:24Reda Bellage
00:34:25c'est pas un militant
00:34:26Reda Bellage
00:34:26il est policier
00:34:27on a écouté
00:34:28un premier témoignage
00:34:30tout à l'heure
00:34:30lorsqu'il a dit
00:34:31j'ai regardé la mort
00:34:32et là il demandait
00:34:33bien sûr
00:34:34et là il demandait
00:34:35plus de moyens
00:34:36mais il parlait aussi
00:34:38de ce qui s'était passé
00:34:38en Seine-Saint-Denis
00:34:39écoutez ce deuxième passage
00:34:40de Reda Bellage
00:34:41ils arrivent à déplacer
00:34:43des collègues en urgence
00:34:44en une semaine
00:34:44deux semaines
00:34:45pour demander des renforts
00:34:46pour aller
00:34:46je sais que Mayotte
00:34:47c'était terrible
00:34:48mais pour aller à Mayotte
00:34:49pour tout
00:34:49ils savent sortir des télégrammes
00:34:51ponctionner des collègues
00:34:52à droite à gauche
00:34:53dire ouais voilà
00:34:54vous serez indemnisés
00:34:55pourquoi on ne le fait pas
00:34:56en fait
00:34:56pourquoi on ne met pas
00:34:58un policier
00:34:58parce qu'on sait
00:34:59que ça va partir
00:35:00on sait que ça va partir
00:35:01et vous pourrez mettre
00:35:02après si vous mettez
00:35:055400 policiers
00:35:06mais que vous ne leur donnez
00:35:08pas le feu vert
00:35:08pour faire le ménage
00:35:09on n'y arrivera jamais
00:35:10en fait
00:35:11on n'y arrivera jamais
00:35:12parce que là on n'a parlé
00:35:13que de Paris
00:35:14mais je ne vais même pas
00:35:16parler de la banlieue
00:35:17sur la Seine-Saint-Denis
00:35:19on a eu plus de 130 tirs
00:35:21de lanceurs de balles de défense
00:35:23flashball
00:35:24ça veut tout dire en fait
00:35:26ça veut dire que vous êtes
00:35:27dans des zones de guerre
00:35:27vous êtes dans des zones de guerre
00:35:29donc quand on fait la fête
00:35:30aujourd'hui en France
00:35:31on ne peut plus faire la fête
00:35:33zone de guerre
00:35:34manifestement ça a échappé
00:35:35à France Inter
00:35:36alors je voulais vous faire écouter
00:35:37ce qu'a dit Emmanuel Macron
00:35:38parce qu'Emmanuel Macron a dit
00:35:39toujours la même phrase
00:35:40on sera implacable
00:35:41c'était dimanche soir
00:35:42les affrontements violents
00:35:46qui se sont tenus
00:35:47sont inacceptables
00:35:48avec un bilan lourd
00:35:50deux personnes sont mortes
00:35:52une trentaine de policiers
00:35:53plusieurs sapeurs-pompiers
00:35:55ont été blessés
00:35:55je pense aussi
00:35:56à notre policier
00:35:58qui est en ce moment même
00:35:59dans le coma
00:36:00et qui venait de Rennes
00:36:01en support
00:36:02à certains de ses collègues
00:36:04ces incidents sont très graves
00:36:06ils sont inacceptables
00:36:07et ils ont privé
00:36:10beaucoup trop de nos compatriotes
00:36:11de ce qui aurait dû être
00:36:12un moment de bonheur
00:36:13et d'insouciance
00:36:14et donc je vous le dis
00:36:15la réponse de l'Etat
00:36:16sera à la hauteur
00:36:18nous poursuivrons
00:36:19nous punirons
00:36:20on sera implacable
00:36:21le football
00:36:22ça n'est pas cela
00:36:24alors c'est pas le football
00:36:25donc il se trompe
00:36:26et puis surtout
00:36:27la réponse n'est pas à la hauteur
00:36:28donc le mot avec sursis
00:36:29non mais quand vous utilisez
00:36:30les mots comme implacable
00:36:31inacceptable
00:36:32c'est que justement
00:36:33vous allez les accepter
00:36:35que c'est pour vous payer
00:36:37pour payer l'émotion
00:36:38de l'opinion
00:36:39mais qu'en réalité
00:36:40vous ne ferez rien
00:36:40vous ne dites pas
00:36:41je vais être implacable
00:36:42vous l'êtes
00:36:43vous ne dites pas
00:36:44c'est inacceptable
00:36:44vous ne l'acceptez pas
00:36:46ou alors si vous férerez
00:36:48avec des grands mots
00:36:50c'est que vous ne ferez
00:36:51pratiquement rien
00:36:52et c'est ce qui s'est passé
00:36:53depuis 48 heures
00:36:54alors Éric Zemmour
00:36:55a pris la parole
00:36:56et forcé de reconnaître
00:36:58qu'il a mis des mots
00:36:59assez précis
00:37:00sur le profil
00:37:02d'abord de ceux
00:37:03qui ont cassé
00:37:03sur la situation
00:37:04Éric Zemmour
00:37:05mais la nuit de samedi
00:37:07n'a rien à voir
00:37:08avec les hooligans
00:37:10cette violence
00:37:11n'a rien à voir
00:37:12avec le foot
00:37:13que leur équipe
00:37:14perde
00:37:14ou gagne
00:37:15ces pseudo supporters
00:37:17réagissent de la même façon
00:37:18ils ne se battent pas
00:37:20ils ne se défient pas
00:37:21entre supporters
00:37:22comme des chevaliers
00:37:23d'antan
00:37:24qui voudraient prouver
00:37:25leur virilité
00:37:25ils défient la police
00:37:27les pompiers
00:37:28le moindre uniforme français
00:37:30ils cassent
00:37:31ils pillent
00:37:31ils volent
00:37:32ils agressent
00:37:33ils brûlent
00:37:34ce sont les mêmes
00:37:36ils viennent
00:37:37des mêmes quartiers
00:37:38des mêmes milieux
00:37:39ils sont pour la plupart
00:37:40des enfants
00:37:41de l'immigration
00:37:41arabo-musulmane
00:37:42qu'ils soient nés
00:37:43ici ou là-bas
00:37:44qu'ils soient français
00:37:46ou étrangers
00:37:47ils détestent la France
00:37:48et les français
00:37:49les blancs
00:37:51les gouères
00:37:51sont leurs ennemis
00:37:53ne pas le dire
00:37:54c'est nier
00:37:55la réalité
00:37:56c'est mentir
00:37:58si nos casseurs
00:37:59du samedi soir
00:38:00méritent le nom de barbare
00:38:01c'est bien dans la tradition
00:38:03des barbaresques
00:38:04comme on disait
00:38:05au XVIIe siècle
00:38:06c'est-à-dire
00:38:06des pirates
00:38:07des pillards
00:38:08qui venaient d'Alger
00:38:09ou de Tunis
00:38:10pour écumer
00:38:11les côtes françaises
00:38:12et repartir
00:38:12avec leurs butins
00:38:14mais au moins à l'époque
00:38:15ils repartaient
00:38:16dans leur tanière
00:38:17une fois leur forfait
00:38:19accompli
00:38:20depuis 40 ans
00:38:21nos élites
00:38:22ont fait venir
00:38:23des millions
00:38:23de représentants
00:38:24d'une civilisation étrangère
00:38:26qui ont accumulé
00:38:27des siècles de conflits
00:38:28avec la France
00:38:29et l'Occident
00:38:29cette guérilla
00:38:30de civilisation
00:38:31sur notre sol
00:38:32est le fruit
00:38:33de leur inconscience
00:38:34criminelle
00:38:35nous devons changer
00:38:36radicalement
00:38:38de politique
00:38:38c'est sûr
00:38:39alors j'ai appris
00:38:40ces derniers jours
00:38:41un mot que je ne sais pas
00:38:41gouère
00:38:42je ne sais pas d'où c'est rien
00:38:43d'ailleurs
00:38:43les gouères
00:38:44et les gouères
00:38:44c'est les blancs
00:38:45bon voilà ce qu'on pouvait dire
00:38:46sur ce sujet
00:38:47si vous avez quelque chose
00:38:48d'arrachement
00:38:49à Morinco
00:38:50non je voulais juste dire
00:38:51ce qui va être intéressant
00:38:52c'est qu'il va y avoir
00:38:53deux après-midi
00:38:54exclusivement consacrés
00:38:55à des comparations immédiates
00:38:58en lien avec ces émeutes
00:38:59aujourd'hui et demain
00:39:00là on n'a eu que 5 dossiers
00:39:01dont je vous ai parlé
00:39:02demain vous revenez
00:39:04demain matin
00:39:04je fais la même chose
00:39:05très bien
00:39:05et ce qui nous intéresse
00:39:07c'est la même chose
00:39:08alors dernière chose
00:39:10c'est que pour la première fois
00:39:11il y a des jeunes gens
00:39:12issus de l'immigration
00:39:12qui ont pris la parole
00:39:13sur les réseaux sociaux
00:39:14pour la première fois
00:39:15disons que c'est l'ampleur
00:39:16qui nous a surpris
00:39:17c'est Amine El Khatmi
00:39:18qui nous a averti de cela
00:39:19à juste titre
00:39:20hier on a passé ces jeunes
00:39:22ils n'étaient pas floutés
00:39:23ce matin on va les passer floutés
00:39:24parce que certains
00:39:25sont peut-être encore mineurs
00:39:26mais écoutez la parole
00:39:27de ces jeunes gens
00:39:28c'est la première fois
00:39:29que certains disent
00:39:30pas en mon nom
00:39:31on était là-bas
00:39:34pour célébrer
00:39:35on a fait tout rivoli
00:39:36on était sur les champs
00:39:37et en fait tout était bien
00:39:38tout était carré
00:39:39et là t'as un moment
00:39:40vous savez les gens
00:39:41qui tirent les mortiers
00:39:41les mecs torse nus
00:39:42ils ont commencé à tirer
00:39:44sur les CRS
00:39:44en fait ils ont commencé
00:39:45à tirer sur les CRS
00:39:46les CRS ils n'avaient rien fait
00:39:46honnêtement
00:39:47t'as vu on les a vus
00:39:48on les a tous vus
00:39:48les CRS ils n'avaient rien fait
00:39:49au début
00:39:49genre ils étaient tranquilles
00:39:50et au moment où les gens
00:39:51ils ont commencé à tirer sur eux
00:39:52les CRS ils ont cherché
00:39:53tout le monde
00:39:53gaz lacrymogène et tout
00:39:54nos yeux laissent tomber
00:39:55c'est à dire
00:39:56non moi c'est ma bouche
00:39:57surtout
00:39:57allez pas
00:39:59allez pas aux Champs-Élysées
00:39:59c'est fini
00:40:00vous passez votre temps
00:40:02à dire que les gens
00:40:03sont racistes
00:40:04que l'extrême droite
00:40:05est un fléau
00:40:06etc
00:40:07mais vous même
00:40:07vous leur donnez raison
00:40:08je viens de voir une vidéo
00:40:10où naturellement
00:40:12c'est pas des chinois
00:40:13mais moi je le dis
00:40:14et je m'en fous
00:40:14ce qu'on pense de moi
00:40:16une bande de rebeux
00:40:17parfait
00:40:18une bande de rebeux
00:40:20agresser
00:40:21agresser un pompier
00:40:22un pompier
00:40:24mais il faut être
00:40:25d'une débilité profonde
00:40:26pour aller agresser
00:40:27un pompier
00:40:28le mec il est là
00:40:29pour sauver une vie
00:40:31mais votre cerveau
00:40:32il est dans votre trou du cul
00:40:34ou quoi
00:40:34je vois qu'il y a
00:40:35de plus en plus de noirs
00:40:36et d'arabes aussi
00:40:37qui se mettent
00:40:38à parler contre vous
00:40:38parce que c'est la vérité
00:40:39vous jouez contre nous
00:40:41vous jouez contre nous
00:40:43vous n'êtes pas
00:40:44dans notre équipe
00:40:45c'est vous
00:40:46qui alimentez le racisme
00:40:47vous jouez contre nous
00:40:48alors ça c'est intéressant
00:40:49si ces paroles se multiplient
00:40:50et c'est le seul
00:40:51note d'espoir
00:40:52que j'ai envie d'avoir
00:40:53de ce matin
00:40:54avec effectivement
00:40:54la prise de parole
00:40:55de Gérald Darmanin
00:40:56Vincent Herbouet
00:40:57ce jeune qui agressait
00:40:58le pompier
00:40:58qui avait un drapeau
00:40:59palestinien sur lui
00:41:00c'est l'image
00:41:00qu'on a montré
00:41:01et qui d'ailleurs
00:41:03lorsqu'il a été pris
00:41:04a eu ce geste
00:41:05pas moi
00:41:06c'est pas moi
00:41:07Vincent Herbouet
00:41:08on ouvre le chapitre
00:41:10étranger
00:41:10plusieurs choses
00:41:11d'abord le raid
00:41:12ukrainien
00:41:14comment vous le décodez
00:41:16le coup de force
00:41:18c'est un coup magnifique
00:41:19ça va rentrer
00:41:20dans la légende
00:41:21militaire
00:41:22parce que c'est avec
00:41:23une économie de moyens
00:41:24ils ont fait un dégât
00:41:24maximum
00:41:25ils ont quand même
00:41:26tapé 5 aéroports
00:41:28ils ont mis
00:41:29envoyé à la ferraille
00:41:31entre au moins
00:41:32une douzaine
00:41:32et peut-être
00:41:33une quarantaine
00:41:34de bombardiers
00:41:36notamment les bombardiers
00:41:37stratégiques
00:41:38russes
00:41:40qui pose
00:41:40d'ailleurs
00:41:40va poser un véritable
00:41:41problème
00:41:42parce que
00:41:43c'est la force
00:41:44nucléaire
00:41:45la puissance nucléaire
00:41:46de la Russie
00:41:47qui est ainsi
00:41:47défiée
00:41:49ils viennent de perdre
00:41:50le tiers
00:41:51ou le quart
00:41:51de leur
00:41:52de leur composante
00:41:54aérienne
00:41:55de cette force nucléaire
00:41:56avec laquelle
00:41:57ils gesticulent beaucoup
00:41:58ils menacent régulièrement
00:41:59quand même
00:42:00l'Europe de représailles
00:42:01nucléaires
00:42:02et donc c'est un coup
00:42:03qui est extraordinaire
00:42:03parce que
00:42:04on dirait un coup
00:42:05du Mossad
00:42:05vous savez
00:42:06c'est avec peu de moyens
00:42:07donc des camions
00:42:09qui ont été
00:42:10garés
00:42:11à proximité
00:42:12jusqu'au fin fond
00:42:13de la Russie
00:42:14à proximité
00:42:15des aéroports
00:42:16et d'une manière
00:42:18automatique
00:42:19télécommandée
00:42:20depuis
00:42:21Kiev
00:42:22ou ailleurs
00:42:22les drones
00:42:24se sont élevés
00:42:25dans le ciel
00:42:26et sont allés
00:42:27s'écraser
00:42:27sur ces
00:42:28appareils militaires
00:42:30qu'ils ont
00:42:31ainsi détruits
00:42:31par le feu
00:42:32c'est extraordinaire
00:42:33c'est sidérant
00:42:34comme opération
00:42:35deuxième chose
00:42:36les conséquences
00:42:37en revanche
00:42:38les conséquences
00:42:39à chaque fois
00:42:40que
00:42:40Poutine
00:42:41a été
00:42:41ainsi
00:42:41défié
00:42:42parce que
00:42:43c'est
00:42:43une gifle
00:42:44au visage
00:42:45à chaque fois
00:42:46la réponse
00:42:48russe
00:42:49a été
00:42:50extrêmement
00:42:51destructrice
00:42:51quand on a détruit
00:42:52le pont de Kertsch
00:42:53qui relie
00:42:55la Crimée
00:42:55à la Russie
00:42:56quand il y a
00:42:57un petit drone
00:42:58qui s'est écrasé
00:42:59sur une des bulbes
00:43:00du Kremlin
00:43:01à chaque fois
00:43:02ça a été très violent
00:43:03donc les Ukrainiens
00:43:04rentrent la tête
00:43:05dans les épaules
00:43:05et ça veut vraiment dire
00:43:06que les négociations
00:43:07de paix
00:43:07qui étaient en cours
00:43:09à Istanbul
00:43:09vraiment
00:43:10personne n'en entend rien
00:43:12bon
00:43:12comme on a pas mal
00:43:13d'actualités étrangères
00:43:14je voulais vous entendre
00:43:15également sur la Pologne
00:43:16nos camarades
00:43:18de France Inter
00:43:18disaient que
00:43:20c'était un nationaliste
00:43:21est-ce que c'est le cas ?
00:43:24oui sans doute
00:43:25c'est un souverainiste
00:43:26c'est un eurosceptique
00:43:28j'ai pas la même chose
00:43:29attendez
00:43:29le mot nationaliste
00:43:31il y a eu un tableau
00:43:31qui a été fait du président
00:43:32mais c'est une sorte
00:43:33de loup-garou
00:43:34heureusement
00:43:36heureusement
00:43:36qu'il est recherché
00:43:37par les russes
00:43:40parce qu'autrement
00:43:40c'était un agent de Poutine
00:43:42non mais il est recherché
00:43:43par les russes
00:43:43parce qu'il a
00:43:44beaucoup
00:43:45milité
00:43:46pour la destruction
00:43:48des bustes de Lénine
00:43:49et des monuments soviétiques
00:43:50qui avaient été laissés
00:43:51en Pologne
00:43:51rien que pour ça
00:43:53le profil politique
00:43:54de cet homme
00:43:54c'est ça qui m'intéresse
00:43:55non mais il y a un phénomène
00:43:56qui s'est passé en France
00:43:57et en général en Europe
00:43:58c'est la diabolisation
00:44:00de ce garçon
00:44:01de cet homme
00:44:02alors que
00:44:03il n'y avait pas
00:44:04véritablement
00:44:04d'enjeux considérables
00:44:06dans l'élection polonaise
00:44:07mais maintenant
00:44:08on nous fait le coup
00:44:08à chaque fois
00:44:09avec les élections
00:44:10en Allemagne
00:44:10avec les élections
00:44:11en Roumanie
00:44:12il y a trois semaines
00:44:13avec les élections
00:44:14en Portugal
00:44:14et donc avec les élections
00:44:16en Pologne
00:44:16c'est un président
00:44:17qui inaugurent
00:44:19qui inaugurent les chrysanthèmes
00:44:20mais qui a quand même
00:44:21un droit de veto
00:44:22sur un certain nombre
00:44:22de réformes
00:44:23et donc
00:44:24on nous a dit
00:44:24c'est décisif
00:44:27c'est soit
00:44:27l'Europe de la tolérance
00:44:29l'Europe qui acquiert
00:44:30sa défense
00:44:31l'Europe qui soutient
00:44:32l'Ukraine
00:44:32soit c'est
00:44:33les vents mauvais
00:44:34du trumpisme
00:44:35qui vont
00:44:36balayer Varsovie
00:44:37alors qu'en réalité
00:44:39il y avait
00:44:39en jeu
00:44:40deux hommes politiques
00:44:42deux politiciens
00:44:43deux droites
00:44:44à peu près interchangeables
00:44:46à peu près
00:44:46de la même génération
00:44:47pour un poste
00:44:49qui se battait
00:44:50au coude à coude
00:44:50pour un poste
00:44:51largement honorifique
00:44:52donc il n'y avait
00:44:52pas tellement d'enjeux
00:44:53mais c'était incroyable
00:44:54de lire la presse
00:44:55vous vous étonnez
00:44:56de France Inter
00:44:57vous devriez vous étonner
00:44:58sur France Inter
00:44:58du succès de France Inter
00:44:59écoutez j'ai entendu
00:45:00ce matin RTL
00:45:02parler
00:45:03de ce monsieur là
00:45:06qu'est-ce qui a poussé
00:45:09les polonais
00:45:10à se jeter
00:45:11dans les bras
00:45:11de Trump
00:45:12alors que tu marches bien
00:45:13c'était le journaliste
00:45:15animateur
00:45:16présentateur
00:45:16qui parlait comme ça
00:45:18et pourquoi
00:45:18on a besoin de la peur
00:45:21l'Europe a besoin
00:45:22de la peur
00:45:22l'Europe a besoin
00:45:23non non
00:45:23l'Europe a besoin
00:45:24de la guerre en Ukraine
00:45:25l'Europe a besoin
00:45:26de la peur
00:45:26qu'elle suscite
00:45:27et en plus
00:45:28en plus
00:45:29la cerise sur le gâteau
00:45:30c'est que
00:45:31le nouveau président
00:45:33polonais
00:45:34va mettre son veto
00:45:36aux réformes
00:45:37sociétales
00:45:38il n'y aura pas
00:45:39de politique
00:45:41pro LGBT
00:45:41il n'y aura pas
00:45:43pas d'union civile
00:45:44pour les homosexuels
00:45:45et surtout
00:45:46il n'y aura pas
00:45:46de droit à l'avortement
00:45:48libéralisé
00:45:48et ça
00:45:49ça ne passe pas
00:45:51en Europe
00:45:51aujourd'hui
00:45:52pendant les médias
00:45:53ça ne passe plus
00:45:53bon
00:45:54on parlera également
00:45:55de Rima Hassan
00:45:57et Greta Thunberg
00:45:59qui veulent aller
00:46:00à Gaza
00:46:00et puis
00:46:01on parlera
00:46:02pourquoi pas
00:46:04dernier thème
00:46:05étranger
00:46:07de Bukele
00:46:08évidemment
00:46:08et Mélanie
00:46:09parce que
00:46:10M. Macron
00:46:11va voir Mme Mélanie
00:46:12M. Macron
00:46:13qui a moins de résultats
00:46:14que Mme Mélanie
00:46:15il va peut-être
00:46:17prendre des leçons
00:46:17sur la régulation
00:46:19de l'immigration
00:46:19et puis on va pas
00:46:21et sur l'économie
00:46:22sur la pratique étrangère
00:46:23alors on va recevoir
00:46:25ah bah M. Réjou
00:46:26je veux vous remercier
00:46:27parce que
00:46:28vous allez alors
00:46:29ceux qui vont vous remplacer
00:46:30ce n'est pas n'importe qui
00:46:31Claude François
00:46:33et Jonathan
00:46:34Dassin
00:46:35Claude François
00:46:36j'ignore
00:46:37et Jonathan Dassin
00:46:38parce que
00:46:40Vincent Hervouet
00:46:41a gagné
00:46:418 jours
00:46:42sur la croisière
00:46:43Claude François
00:46:44du 11 au 18 octobre
00:46:462025
00:46:46c'est plus de mode
00:46:49les Claudettes
00:46:50une croisière
00:46:51de 8 jours
00:46:52cette nuit
00:46:52à bord du Costa Smeralda
00:46:54sur la Méditerranée
00:46:55et vous leur ferez
00:46:57à ces braves gens
00:46:58une conférence
00:47:00tous les soirs
00:47:01internationale
00:47:02après qu'ils ont dansé
00:47:04dans la journée
00:47:05j'arrive de temps en temps
00:47:06en retard
00:47:06c'est vrai
00:47:07je m'en exclume
00:47:08je parle trop
00:47:09et je me le reproche
00:47:10mais je n'ai pas mérité ça
00:47:12bon alors
00:47:12d'accord
00:47:13et là je voulais
00:47:14il y a une très jolie photo
00:47:16de Pierre Nora
00:47:16que je voulais vous montrer
00:47:17qu'a mise
00:47:18Pierre Nora
00:47:19qui est décédé
00:47:20et je vous lis
00:47:21les très jolis mots
00:47:22d'Eugénie Bastier
00:47:23décès de l'historien
00:47:24Pierre Nora
00:47:25dernier des Mohicans
00:47:26de l'intelligentsia française
00:47:27à l'oeil bleu
00:47:28taquin
00:47:29et l'érudition infinie
00:47:30un des derniers
00:47:30grands intellectuels
00:47:31à la française
00:47:32capable de conjuguer
00:47:34l'élégance de la langue
00:47:35la hauteur de vue
00:47:36et la largesse
00:47:37des références
00:47:38de la poésie
00:47:39à la philosophie
00:47:39en passant par l'histoire
00:47:40bref
00:47:41cette politesse
00:47:42de l'intelligence
00:47:43c'est Régis Debray
00:47:44qui dit cela
00:47:45qui manque tant
00:47:45à notre époque
00:47:46au milieu de notre entretien
00:47:47il s'interrompt
00:47:48et nous demande
00:47:49vous croyez à la vie
00:47:50après la mort
00:47:50c'est quand même
00:47:51ce qu'il y a de plus intéressant
00:47:52lui n'y croit pas
00:47:53mais reste habité
00:47:54par le triptyque
00:47:55lévinassien
00:47:56d'une vie réussie
00:47:57recevoir
00:47:58célébrer
00:47:59transmettre
00:48:00mission accomplie
00:48:01a écrit Eugénie Bastier
00:48:02et voyez cette belle photo
00:48:04et ce beau visage
00:48:07et ces yeux magnifiques
00:48:08merci à Maury
00:48:10et nous nous continuons
00:48:12sur les actualités
00:48:13du jour
00:48:13à tout de suite
00:48:14deux légendes
00:48:19deux enfants de légendes
00:48:21Dassin
00:48:22François
00:48:23Claude
00:48:25François
00:48:26Junior
00:48:27bonjour
00:48:28bonjour
00:48:29que le public connaît
00:48:30depuis de nombreuses années
00:48:31et Jonathan Dassin
00:48:32bon
00:48:33c'est vrai que
00:48:34ces noms
00:48:35sont tellement présents
00:48:36dans notre imaginaire
00:48:38comme on dit
00:48:38imaginaire collectif
00:48:39et vous êtes là ce matin
00:48:42parce qu'il y a une croisière
00:48:43exceptionnelle
00:48:44c'est la croisière
00:48:44Claude François
00:48:45du 11 au 18 octobre
00:48:462025
00:48:47croisière Claude François
00:48:48de huit jours
00:48:49cette nuit à bord
00:48:50Costa Smeralda
00:48:52départ de Marseille
00:48:53escale à Barcelone
00:48:54NAP
00:48:54Rome et Gênes
00:48:55mais ce qui est extraordinaire
00:48:57c'est que
00:48:57Claude François est mort en 78
00:48:58Joe Dassin est mort en 1980
00:49:00ça fait quasiment 50 ans
00:49:02et que ces deux chanteurs
00:49:03sont toujours là
00:49:04et en tout cas
00:49:07moi j'ai le sentiment
00:49:08que la nostalgie
00:49:09n'a jamais eu
00:49:09autant d'avenir
00:49:10et pourtant je l'observe
00:49:11depuis des années
00:49:12c'est assez fou
00:49:14parce qu'elle est portée
00:49:14par une nouvelle génération
00:49:15et notamment
00:49:17parce que les parents
00:49:18transmettent
00:49:19leur musique
00:49:21et qu'il y a une adhésion
00:49:22alors c'est vrai
00:49:23que la musique
00:49:23des années 70
00:49:24est peut-être
00:49:25meilleure que celle
00:49:27des années 50
00:49:28pour parler de la génération
00:49:29d'avant
00:49:29mais en tout cas
00:49:30elle est portée
00:49:31par cette nouvelle génération
00:49:33qui s'y retrouve
00:49:34mais Jonathan Dassin
00:49:35et on recevait
00:49:36la semaine dernière
00:49:37également votre frère
00:49:37qui était là
00:49:38le destin des chanteurs morts
00:49:40les chanteurs qu'on n'écoute plus
00:49:42Brassin c'est là
00:49:43si on l'écoute moins
00:49:44et Dassin et François
00:49:46sont toujours très présents
00:49:47pourquoi ?
00:49:48alors tout à fait
00:49:48comme vous le disiez tout à l'heure
00:49:50c'est pas le cas
00:49:50de tous les chanteurs
00:49:51de cette époque
00:49:52effectivement
00:49:53Claude François
00:49:54Joe Dassin
00:49:54maintenant c'est la culture française
00:49:56c'est l'histoire de la musique aussi
00:49:57et d'après moi
00:50:00les chansons de l'époque
00:50:01avaient
00:50:01une certaine
00:50:03un certain parfum
00:50:05qui aujourd'hui
00:50:06c'est la nostalgie
00:50:08et aussi
00:50:09c'était des très bonnes chansons
00:50:10je suis d'accord
00:50:10des très bonnes mélodies
00:50:11bon
00:50:12les paroles
00:50:13n'étaient pas obligées
00:50:15je veux dire
00:50:15on n'avait pas fait
00:50:16un bac plus suite
00:50:16pour les comprendre
00:50:17mais les mélodies
00:50:19étaient souvent réunies
00:50:20tous les matins
00:50:21il achetait
00:50:22ses petits pains au chocolat
00:50:23son petit pain
00:50:25sans petit pain au chocolat
00:50:26tout à fait
00:50:27tout à fait
00:50:27c'est bien
00:50:27sous maillot à la midi
00:50:30il nous rappelle les titres
00:50:31Gérald Darmanin
00:50:35veut supprimer le sursis
00:50:36suite aux faibles condamnations
00:50:38prononcées après les exactions
00:50:39commises en marge
00:50:41de la victoire du PSG
00:50:42des condamnations
00:50:43qui selon le garde des Sceaux
00:50:45ne sont plus à la hauteur
00:50:46de la violence
00:50:47que connaît notre pays
00:50:48et appelle à adapter la loi
00:50:49à la délinquance d'aujourd'hui
00:50:51réunion cet après-midi
00:50:5316h à Bercy
00:50:54sur le redressement
00:50:55des comptes
00:50:55de la sécurité sociale
00:50:57réunion qui fait suite
00:50:58au rapport explosif
00:50:59de la cour des comptes
00:51:00qui a alerté lundi dernier
00:51:01sur une crise de liquidité
00:51:03d'ici quelques années
00:51:04et puis 5 départements
00:51:06placés en vigilance orange
00:51:08aux orages
00:51:08à partir de 14h
00:51:09et selon Météo France
00:51:11ces orages
00:51:12pourront s'accompagner
00:51:13de chutes de grêle
00:51:13de rafales de vent
00:51:14allant de 80 à 100 km heure
00:51:16et d'intenses précipitations
00:51:18Merci Somalia
00:51:20c'est vraiment intéressant
00:51:21d'écouter Vincent Hervouet
00:51:23parce que vous décryptez
00:51:24et vous mettez en perspective
00:51:26évidemment ces infos
00:51:27qui arrivent
00:51:27que le public reçoit
00:51:28comme cela
00:51:29parfois
00:51:30et puis avec des gens
00:51:31qui ne savent pas
00:51:33exactement de quoi ils parlent
00:51:34disons-le
00:51:35ce qui n'est pas votre cas
00:51:36alors je suis d'accord
00:51:38on parlait donc
00:51:40de ce président polonais
00:51:41qui a été élu
00:51:42et qui a été présenté
00:51:44comme vous disiez
00:51:44par le loup
00:51:45comme le loup-garou
00:51:46écoutez Jean-Noël Barrault
00:51:48le ministre de
00:51:49l'étranger
00:51:51mais arrêtez
00:51:53écoutez
00:51:54pourquoi vous
00:51:54chaque
00:51:55vous éditorialisez tout
00:51:56pourquoi vous faites
00:51:57ah comme ça
00:51:58mais c'est formidable
00:51:59mais oui
00:52:00mais il y a
00:52:00toujours le ministre
00:52:01avec
00:52:01il y a toujours ironie
00:52:02beaucoup de curiosité
00:52:03toujours ironie
00:52:04je ne suis jamais déçu
00:52:06écoutez Jean-Noël Barrault
00:52:07il fait son job
00:52:08qu'est-ce que vous voulez
00:52:08qu'il fasse
00:52:09mais c'est un boulot
00:52:10très difficile
00:52:11il est
00:52:12c'est attaillé
00:52:13ou Jeff Panaclock
00:52:15il parle
00:52:15c'est président de la république
00:52:18qui doit parler
00:52:18Jeff Panaclock
00:52:19c'est ça
00:52:20c'est comme ça
00:52:21agir un peu
00:52:22mais non mais c'est
00:52:23le jeu de ces ministres
00:52:25de l'étranger
00:52:26des affaires étrangères
00:52:27tu es toujours
00:52:28la voix de ton maître
00:52:29non
00:52:29vous ne pouvez pas dire ça
00:52:31comme ça
00:52:31c'est vrai que
00:52:32le verbe
00:52:33c'est leur outil de travail
00:52:34donc ça c'est important
00:52:36c'est vrai qu'ils font
00:52:37très attention
00:52:37à ce qu'ils disent
00:52:38il ne faut pas trop en dire
00:52:40il n'est pas obligé
00:52:41d'être en représentation permanente
00:52:43vous me direz
00:52:43s'il est en représentation permanente
00:52:46monsieur Barrault
00:52:47je félicite
00:52:49le président élu
00:52:51je lui souhaite plein succès
00:52:54dans sa mission
00:52:55je souhaite qu'il puisse
00:52:56contribuer
00:52:57à faire vivre
00:52:58la dynamique
00:53:01franco-polonaise
00:53:03qui s'est enclachée
00:53:04avec la signature historique
00:53:05du traité de Nancy
00:53:06et qu'il puisse
00:53:08s'attacher
00:53:10à œuvrer
00:53:11aux côtés
00:53:12de la France
00:53:13et de l'Allemagne
00:53:14au sein de
00:53:14ce triangle de Weimar
00:53:16qui nous réunit
00:53:17tous les trois
00:53:17à la souveraineté
00:53:20et l'autonomie stratégique
00:53:21européenne
00:53:22qui est une priorité
00:53:23pour la France
00:53:25pour l'Allemagne
00:53:26comme pour la Pologne
00:53:27on en a parlé tout à l'heure
00:53:28il n'a pas l'air tellement convaincu
00:53:30vous avez remarqué
00:53:31à la fin
00:53:31de ce grand numéro
00:53:33de langue de bois
00:53:33mais c'est bien
00:53:34parce qu'il n'a pas rappelé
00:53:35que le nouveau président
00:53:35est un ancien hooligan
00:53:36qu'il a été accusé
00:53:38de proxénétisme
00:53:39qu'il a acheté
00:53:39un appartement
00:53:40en logement social
00:53:41d'une manière
00:53:42l'ancien président de la Pologne
00:53:44l'actuel
00:53:44il a eu droit
00:53:46à un portrait
00:53:46au vitriol
00:53:47dans toute la presse européenne
00:53:48et là
00:53:49il faut avouer
00:53:49que le ministre
00:53:50Barraud
00:53:51fait remarquablement
00:53:52le travail
00:53:53Rima Hassan
00:53:53Rima Hassan
00:53:54Greta Thunberg
00:53:55qui veulent aller à Gaza
00:53:56il y a des petites vidéos
00:53:57je ne sais pas si on peut
00:53:58en voir une d'ailleurs
00:53:59regardez
00:54:00cette vidéo
00:54:01c'est assez étonnant
00:54:03bonjour à toutes et à tous
00:54:05comme vous le savez
00:54:05nous embarquons aujourd'hui
00:54:07à bord du navire humanitaire
00:54:08en direction de Gaza
00:54:09le seul moyen
00:54:10de garantir
00:54:11le succès de cette mission
00:54:12mais également
00:54:12notre sécurité
00:54:13c'est la mobilisation citoyenne
00:54:15on compte sur vous
00:54:15pour partager l'initiative
00:54:17mais aussi pour suivre la traversée
00:54:18Hello tout le monde
00:54:20là
00:54:21je fais la cuisine
00:54:23moi ce soir
00:54:24on est 12
00:54:26à bord du navire
00:54:27on va faire
00:54:29en entrée
00:54:30des petites salades
00:54:31on a des pâtes
00:54:33pour le plat
00:54:34on va avoir
00:54:36une petite sauce avec
00:54:37et
00:54:38des puitas
00:54:41qu'on va pourrer
00:54:42à
00:54:43courgettes
00:54:44et au fromage
00:54:45ce qu'on peut faire
00:54:47Jean-Luc Mélenchon a tweeté
00:54:50Rima force et courage avec toi
00:54:51tu es l'honneur de la Nouvelle France
00:54:52qui assume vraiment
00:54:53et jusqu'au bout
00:54:54l'amour de notre peuple
00:54:54pour la justice
00:54:55le droit et l'humanité
00:54:56contre les génocides à Gaza
00:54:57l'honneur de la Nouvelle France
00:54:58la Nouvelle France
00:55:00d'aller faire le cuistot
00:55:01en croisière
00:55:02pour Gaza
00:55:03c'est ça
00:55:04l'honneur de la Nouvelle France
00:55:05parce que
00:55:06j'ai pas du tout
00:55:07très bien
00:55:08très bien saisie
00:55:09elle
00:55:09elle va
00:55:10en bateau
00:55:12à Gaza
00:55:12c'est une longue croisière
00:55:14c'est
00:55:14c'est
00:55:15elle risque pas
00:55:17d'accoster
00:55:17vous savez
00:55:18et donc
00:55:19elle fait
00:55:19elle fait
00:55:20elle est
00:55:21elle fait le cuistot
00:55:22à bord
00:55:23écoutez
00:55:24elle a trouvé à la fois
00:55:25une destination
00:55:26pour peut-être
00:55:26s'implanter
00:55:27et puis
00:55:28et puis un emploi
00:55:29utile
00:55:30à bord
00:55:32Sarnotte
00:55:33pas de réaction
00:55:34non mais
00:55:35bon et on voit le bateau
00:55:36je trouve que c'est teinté
00:55:37de
00:55:37je trouve que c'est teinté
00:55:38de colonialisme
00:55:39cette
00:55:40non mais c'est
00:55:40ce bateau
00:55:42c'est d'apporter
00:55:44la bonne parole
00:55:45mais qu'est-ce qui va se passer
00:55:46quand la marine
00:55:47israélienne
00:55:48c'est déjà arrivé
00:55:50c'est la redite
00:55:52il y avait eu une croisière
00:55:53organisée par les
00:55:53qui avait très mal tourné
00:55:55d'ailleurs
00:55:55qui avait été arraisonnée
00:55:56par les gardes-côtes
00:55:57israéliens
00:55:58et ça avait
00:55:58précipité la rupture
00:56:00entre la Turquie
00:56:01et Israël
00:56:02à l'époque
00:56:03et bon
00:56:04donc c'est une sorte
00:56:05de répétition comique
00:56:06et mineure
00:56:07d'un événement
00:56:07qui était un événement
00:56:08politique
00:56:08mais c'est pire que ça
00:56:09tout ça est dérisoire
00:56:11par la hauteur
00:56:11de ce qui se passe
00:56:12parce que c'est un véritable drame
00:56:13qui se passe à Gaza
00:56:15un drame en sous-sol
00:56:16pour les otages
00:56:17un drame en surface
00:56:18pour les civils
00:56:19c'est une véritable
00:56:20ce qui se passe là-bas
00:56:21c'est une convulsion
00:56:22qui nous concerne
00:56:23évidemment
00:56:24et franchement
00:56:25aller se refaire
00:56:27une popularité
00:56:28en se laissant tourner
00:56:29comme ça
00:56:29en épluchant les pommes
00:56:31de terre dans la cambuse
00:56:32c'est tellement dérisoire
00:56:33que c'est pas du tout
00:56:35l'honneur
00:56:35c'est plutôt le contraire
00:56:36c'est la honte
00:56:37je suis absolument d'accord
00:56:38c'est-à-dire que la souffrance
00:56:39à Gaza
00:56:40c'est quelque chose de sérieux
00:56:41en fait
00:56:41elles font des vidéos
00:56:42complètement lunaires
00:56:43en important
00:56:44par ailleurs
00:56:45depuis un an
00:56:46avec forte détermination
00:56:47quotidiennement
00:56:48elles importent
00:56:49un ressort extrêmement belliqueux
00:56:51dans notre pays
00:56:52qu'on n'a franchement pas besoin
00:56:53et elles font des vidéos
00:56:55à moitié amusantes
00:56:56sur le dos
00:56:57d'une souffrance
00:56:57par ailleurs
00:56:59dont elles empêchent
00:57:01à force
00:57:01la
00:57:02comment dire
00:57:04la compassion
00:57:05j'ai du mal
00:57:06à faire cette phrase
00:57:06à construire cette phrase
00:57:07mais à force
00:57:09de
00:57:09comment dire
00:57:10de caricatures
00:57:11d'importations
00:57:12complètement binaires
00:57:13et de vidéos
00:57:14de ce genre
00:57:15elles repoussent
00:57:17le sujet
00:57:17de la souffrance
00:57:18des Gazaouis
00:57:18donc c'est exactement
00:57:20le contraire
00:57:20qui se passe
00:57:21en effet
00:57:21c'est pas un honneur
00:57:21elles font leur pub
00:57:22elles font leur promotion
00:57:23personnelle
00:57:24mais je sais
00:57:26mais c'est toujours
00:57:26la même chose
00:57:27bon
00:57:27dernière actualité étrangère
00:57:29avec
00:57:29monsieur Macron
00:57:31qui
00:57:32madame Mélanie
00:57:33bon ils s'aiment pas
00:57:34tous les deux
00:57:34détestent
00:57:35mais madame Mélanie
00:57:36elle a des résultats
00:57:37et elle en a plus
00:57:38que monsieur
00:57:38Macron
00:57:39à mi-mandat
00:57:40elle est au réolé
00:57:41d'un certain nombre
00:57:42de succès
00:57:42économiques
00:57:43alors évidemment
00:57:44on va pas comparer
00:57:44l'économie de l'Italie
00:57:45et de la France
00:57:45mais quand même
00:57:46malgré tout
00:57:46on peut
00:57:47parce que le PIB
00:57:47par habitant
00:57:48l'Italie
00:57:49est en train de rattraper
00:57:49celui de la France
00:57:50elle a des succès
00:57:51en matière de lutte
00:57:52contre l'immigration irrégulière
00:57:53moins 60%
00:57:54en nombre d'arrivées
00:57:56en 2024
00:57:56c'est quand même
00:57:57assez important
00:57:57et pourquoi
00:57:58ils se voient tous les deux
00:57:59dans le cadre
00:58:00d'une relance
00:58:01des relations diplomatiques
00:58:02entre les deux pays
00:58:03on nous parle
00:58:04d'une relation
00:58:05qui va être apaisée
00:58:06après le 5-0
00:58:07de samedi soir
00:58:08pour lancer
00:58:08le service après-vente
00:58:09maintenant
00:58:10pour lancer
00:58:11la relation
00:58:12non elle est romaine
00:58:13elle est romaine
00:58:14Georgiou Mélanie
00:58:15il peut peut-être aller visiter Milan
00:58:16voir comment ça s'est passé
00:58:17parce qu'ils ont perdu
00:58:17ils avaient des raisons
00:58:18d'être
00:58:18il peut aller visiter Naples
00:58:20Emmanuel Macron
00:58:20en revanche
00:58:20parce que Naples
00:58:21a été championne d'Italie
00:58:22il y a quelques jours
00:58:23il y avait des milliers de personnes
00:58:24le public est un des plus
00:58:26volcaniques d'Europe
00:58:26pas une dégradation
00:58:27c'est le cas de le dire
00:58:28avec les TNAC
00:58:30et enfin
00:58:30mais je crois que
00:58:32le président Raphaël Etna
00:58:33lui-même
00:58:33c'est ce qu'il y a
00:58:37entre le jeu de mots
00:58:38sur Milan hier
00:58:39qui m'a fait rire aussi
00:58:40qu'est-ce que j'ai dit hier
00:58:40en effet
00:58:42l'équipe avait Milan
00:58:42c'est vrai qu'ils avaient Milan
00:58:44bon
00:58:45dernière chose
00:58:46parce que
00:58:46je crois que tout à l'heure
00:58:47on le disait à la mi-temps
00:58:48c'est vrai que
00:58:49le Paris Saint-Germain
00:58:50a été reçu
00:58:51mais par exemple
00:58:51les rugbymans
00:58:52qui sont champions d'Europe
00:58:54l'Union Bordeaux-Bègle
00:58:54ils n'ont pas été reçus
00:58:56à l'Elysée
00:58:56alors on ne peut peut-être
00:58:57pas recevoir
00:58:58tous les champions d'Europe
00:58:58de tous les sports en France
00:58:59mais pourquoi l'un
00:59:01et pas l'autre
00:59:01c'est arrivé plus souvent
00:59:02en rugby qu'en foot
00:59:03on pourrait peut-être
00:59:03trouver ça comme prétexte
00:59:05il y a un élan populaire
00:59:06plus important pour le foot
00:59:07que pour le rugby
00:59:07mais c'est vrai
00:59:08l'Union Bordeaux-Bègle
00:59:09l'aurait mérité
00:59:09d'être reçu
00:59:10c'est peut-être aussi
00:59:11parce qu'il n'y a pas
00:59:12des miracles
00:59:12qui financent l'Union
00:59:13bon
00:59:14dernière chose
00:59:16je voulais vous faire
00:59:16écouter M. Bukele
00:59:17dont on parle régulièrement
00:59:19je me fiche
00:59:19d'être taxé de dictateur
00:59:21écoutez M. Bukele
00:59:22M. Bukele
00:59:27on dit que nous emprisonnons
00:59:32des défendeurs
00:59:33des droits humains
00:59:33des dissidents
00:59:34des opposants au régime
00:59:36je me demande
00:59:37comment pouvons-nous lutter
00:59:38contre la corruption
00:59:39si toute l'opposition
00:59:41bénéficie
00:59:42d'une impunité garantie
00:59:43on ne peut pas les toucher
00:59:48tout opposant corrompu
00:59:49qui est emprisonné
00:59:50est un persécuté politique
00:59:51vous savez quoi
00:59:55je me fiche
00:59:55qu'on me traite
00:59:56de dictateur
00:59:56je préfère
01:00:01qu'on me traite
01:00:01de dictateur
01:00:02plutôt que de les voir
01:00:03tuer des salvadoriens
01:00:04dans les rues
01:00:05bon c'est vrai
01:00:06qu'il a des méthodes
01:00:07expéditives
01:00:08mais peut-être
01:00:09le moment
01:00:11le réclamait-il
01:00:12la situation de salvador
01:00:14est tout à fait particulière
01:00:15c'est le dictateur cool
01:00:16c'est lui qui l'a lancé
01:00:17comme slogan
01:00:17je suis un dictateur cool
01:00:18il n'y a plus aucune liberté
01:00:20toutes les libertés sont suspendues
01:00:21on est en état d'urgence
01:00:22depuis 3 ans maintenant
01:00:23il y a 85 000 détenus
01:00:24dont plusieurs milliers
01:00:25sont semble-t-il
01:00:26des innocents
01:00:27on peut trouver
01:00:28que c'est nécessaire
01:00:30d'en passer par là
01:00:31difficilement
01:00:32on ne peut pas soutenir
01:00:33que des innocents
01:00:34soient en prison
01:00:34même les coupables
01:00:37vous savez
01:00:37150 détenus
01:00:38dans des cellules
01:00:39150 détenus
01:00:41à poil
01:00:42dans des cellules
01:00:43de 150 mètres carrés
01:00:44qui ne sortent
01:00:45jamais à l'air libre
01:00:46etc
01:00:46c'est une sorte
01:00:47d'animalité
01:00:48alors ce théâtre
01:00:49ce théâtre atroce
01:00:51de la bestialité
01:00:53est peut-être
01:00:54esthétisant
01:00:55pour vous
01:00:55mais franchement
01:00:56je vous en prie
01:00:57on regarde ça
01:00:58on regarde ça
01:00:59comme si on était au zoo
01:01:00c'est quand même
01:01:01extrêmement déplaisant
01:01:03je ne sais pas
01:01:03ce sont des tueurs
01:01:05ce n'est pas n'importe qui
01:01:07ce n'est pas des voleurs
01:01:07de pommes
01:01:08bon
01:01:08retour à l'actualité française
01:01:11vous savez que Bukele
01:01:12s'est fait élire
01:01:13en dîlant
01:01:14avec ces gens-là
01:01:15j'entends bien
01:01:17je vous assure
01:01:17je ne suis pas un défenseur
01:01:18de Bukele
01:01:19et je vous écoute
01:01:20c'est vous
01:01:20qui avez la maîtrise
01:01:22de ces sujets
01:01:23autour de la table
01:01:23nous on sait
01:01:24on est en voie
01:01:24de mexicanisation
01:01:25la corruption
01:01:27et la drogue
01:01:28font des ravages
01:01:29en ce pays
01:01:29et donc on est
01:01:30effectivement inquiet
01:01:31de l'évolution des choses
01:01:32mais on n'est pas
01:01:33au Salvador
01:01:34non mais continuons comme ça
01:01:35et on sera obligés
01:01:36de prendre des mesures pareilles
01:01:36et moi c'est ça qui me fait peur
01:01:38on ferait bien de traiter
01:01:39de manière humaine
01:01:40non pas humaniste
01:01:41de manière humaine
01:01:42aujourd'hui
01:01:43la délinquance
01:01:43et la criminalité
01:01:44plutôt que d'attendre
01:01:45qu'il soit trop tard
01:01:46et qu'on réagisse
01:01:46de manière absolument inhumaine
01:01:48autre info
01:01:49et retour en France
01:01:50le parquet national antiterroriste
01:01:51s'est saisie hier
01:01:52de l'enquête sur le meurtre
01:01:53samedi dans le Var
01:01:53d'un homme de nationalité tunisienne
01:01:55le suspect qui avait diffusé
01:01:56deux vidéos
01:01:57au contenu raciste
01:01:58aurait eu l'intention
01:01:58de trouver l'ordre public
01:01:59par la terreur
01:02:00je vous propose
01:02:01d'écouter
01:02:02Célia Barotte
01:02:03il est interrogé
01:02:06dans le cadre
01:02:07d'une enquête
01:02:07désormais confiée
01:02:08à la direction générale
01:02:09de la sécurité intérieure
01:02:11et à la sous-direction
01:02:13antiterroriste
01:02:14les investigations
01:02:15sont menées
01:02:15notamment pour
01:02:16assassinat
01:02:17et tentative d'assassinat
01:02:18en relation
01:02:19avec une entreprise
01:02:20terroriste
01:02:20commis en raison
01:02:22de la race
01:02:22de l'ethnie
01:02:23de la nation
01:02:23ou de la religion
01:02:25mais aussi pour
01:02:26association
01:02:26de malfaiteurs
01:02:27terroristes
01:02:28en vue de la préparation
01:02:29d'un ou plusieurs crimes
01:02:31d'atteinte aux personnes
01:02:32le procureur
01:02:33de la république
01:02:34de Draguignan
01:02:34avait précisé
01:02:35avait expliqué
01:02:36que dans son véhicule
01:02:37plusieurs armes
01:02:38ont été retrouvées
01:02:39de type pistolet automatique
01:02:40fusil à pompe
01:02:41et arme de poing
01:02:42selon le procureur
01:02:44adepte du tir sportif
01:02:46le mise en cause
01:02:46avait diffusé
01:02:47avant et après
01:02:48son passage à l'acte
01:02:49deux vidéos
01:02:50sur son compte
01:02:51d'un réseau social
01:02:52au contenu raciste
01:02:53et haineux
01:02:54des précisions
01:02:55complémentaires
01:02:56seront apportées
01:02:56par le parquet
01:02:57national antiterroriste
01:02:58à l'issue
01:02:59de la garde à vue
01:03:00du mise en cause
01:03:00Bruno Rotaillot a tweeté
01:03:02samedi dans le Var
01:03:02un Tunisien a été assassiné
01:03:03par son voisin
01:03:04l'enquête dira
01:03:05si le caractère raciste
01:03:06de ces actes
01:03:07est établi
01:03:07mais des vidéos
01:03:08publiées par l'auteur
01:03:09ne laissent aucun doute
01:03:10sur ce point
01:03:10je me suis entretenu
01:03:11un instant
01:03:11avec l'ambassadeur
01:03:12de Tunisie en France
01:03:13pour dire ma compassion
01:03:14au proche de la victime
01:03:16à nouveau
01:03:17ce drame terrible
01:03:19est instrumentalisé
01:03:20par une partie
01:03:21de la représentation nationale
01:03:22des députés de gauche
01:03:23à nouveau
01:03:24pour cibler
01:03:24Bruno Rotaillot
01:03:25et instrumentaliser
01:03:27une affaire
01:03:27qui ne devrait pas l'être
01:03:28et je trouve ça
01:03:29absolument déplorable
01:03:30tout ça devrait être lu
01:03:33parce qu'évidemment
01:03:34n'importe quel drame
01:03:35désormais en France
01:03:36sert à attaquer
01:03:36le camp d'en face
01:03:37c'est franchement insupportable
01:03:39ça vient de partout
01:03:40tout le temps
01:03:40en permanence
01:03:41et c'est pénible
01:03:42il pourrait y avoir
01:03:43une lecture globale
01:03:43de tout ce qui est en train
01:03:44de se passer en fait
01:03:45c'est la lecture d'un pays
01:03:46qui est en train de basculer
01:03:48dans une détestation
01:03:49les uns par rapport aux autres
01:03:50et c'est le fruit
01:03:52d'une inconséquence politique
01:03:53à la fois sur la question
01:03:55de l'immigration
01:03:55à la fois sur la question
01:03:57de la justice
01:03:57à la fois sur la question
01:03:58de la sécurité
01:03:59sur la question de l'éducation
01:04:01sur la question
01:04:01de la place de la sanction
01:04:02dans l'éducation
01:04:03tout ça nous amène
01:04:05à une société
01:04:05vous savez pendant des années
01:04:07on a reproché
01:04:08à certaines personnes
01:04:09de craindre
01:04:09ou d'annoncer
01:04:11une possible guerre civile
01:04:12mais c'est ça
01:04:13une guerre civile
01:04:14c'est les gens
01:04:15qui se tuent les uns
01:04:15par rapport aux autres
01:04:16je limite ce que vous dis
01:04:17parce que je pense
01:04:18que l'opinion publique
01:04:20n'est pas tout à fait
01:04:22calée sur la représentation
01:04:25politique ou médiatique
01:04:27ce que vous dites
01:04:28est vrai
01:04:29dans la représentation politique
01:04:30où les gens se détestent
01:04:31et également
01:04:32dans la représentation
01:04:33médiatique
01:04:34où effectivement
01:04:35hier dans le monde
01:04:36il y a encore un papier
01:04:36sur Serious
01:04:38une page
01:04:39puisque en permanence
01:04:40ces gens-là
01:04:42nous ciblent
01:04:42je parlais tout à l'heure
01:04:44de France Inter
01:04:45là vous avez raison
01:04:46c'est la haine pure
01:04:47dans le milieu politique
01:04:48mais ces gens
01:04:50effectivement
01:04:50s'opposent fortement
01:04:51mais il me semble
01:04:52que dans l'opinion publique
01:04:54dans la France
01:04:55dans la France
01:04:56des honnêtes gens
01:04:56pour reprendre
01:04:57l'expression
01:04:58de Bruno Retailleau
01:04:59elle est majoritaire
01:05:01cet homme est bien mué
01:05:01par la haine de son voisin
01:05:02de la même manière
01:05:03que les émeutiers
01:05:04sont mués par la haine
01:05:05de la France
01:05:06vous avez raison
01:05:07donc cette détestation
01:05:08elle a des conséquences
01:05:09bien sûr
01:05:09on n'est pas tous
01:05:10mués par la haine
01:05:11en France
01:05:11mais il y a des signaux
01:05:13qui sont de moins en moins faibles
01:05:14vous connaissez Puget
01:05:15oui je connais bien
01:05:16au salut
01:05:16donc je connais bien l'endroit
01:05:17et très franchement
01:05:19là c'est d'ailleurs
01:05:20très bien souligné
01:05:21la personne qui a été victime
01:05:22est une personne
01:05:23qui était totalement intégrée
01:05:25qui faisait partie
01:05:26du tissu social
01:05:27il n'y a pas là-bas
01:05:29en tout cas
01:05:29moi j'ai été extrêmement surpris
01:05:31quand j'ai appris
01:05:32que ça s'était passé là-bas
01:05:33parce qu'il n'y a pas
01:05:34une tension
01:05:35qui peut y avoir ailleurs
01:05:36et ça c'est pour aller
01:05:37dans le sens de Charlotte
01:05:38c'est qu'aujourd'hui
01:05:39ça peut arriver
01:05:40il y a des émeutes à Montargis
01:05:41moi j'ai grandi
01:05:43à quelques kilomètres de là
01:05:44les émeutes à Montargis
01:05:45j'étais pas prête
01:05:45mais ça nous renvoie
01:05:47à Claude François
01:05:48et Joe Dassin
01:05:49parce que
01:05:50la variété
01:05:51mais si
01:05:52mais évidemment
01:05:53que ça nous renvoie
01:05:54pourquoi
01:05:55parce que la variété
01:05:56elle illustre
01:05:56c'est un langage commun
01:05:57bien sûr
01:05:57c'est un langage commun
01:05:58oui mais surtout
01:05:59elle illustre
01:06:00c'est-à-dire que
01:06:00Joe Dassin ne pourrait pas exister
01:06:02tel qu'il écrivait
01:06:03des chansons
01:06:04aujourd'hui
01:06:05c'est-à-dire que
01:06:06la chanson
01:06:07la variété
01:06:07elle
01:06:08comment dire
01:06:10elle en dit beaucoup
01:06:10de son époque
01:06:11forcément
01:06:12la légèreté
01:06:13des chansons
01:06:14de Claude François
01:06:14la légèreté
01:06:15des chansons
01:06:16de Joe Dassin
01:06:17je crois pas
01:06:18dans le répertoire
01:06:19de Claude François
01:06:20est-ce qu'il y a une chanson
01:06:21j'allais te dire
01:06:23j'allais dire
01:06:23avec un message
01:06:24alors il peut y avoir
01:06:25des chansons
01:06:26parfois un peu plus sombres
01:06:28il y en a eu
01:06:29mais ça n'a jamais été
01:06:30des succès
01:06:30c'était laquelle
01:06:31par exemple
01:06:31à laquelle vous pensez ?
01:06:32je travaille à l'usine
01:06:34qui était une chanson
01:06:36sur quelqu'un
01:06:36qui est dans
01:06:37le hamster
01:06:38dans la roue
01:06:38mais il y a des choses
01:06:39quand même
01:06:40qui sont dites
01:06:40le chanteur malheureux
01:06:41et je me demande
01:06:42c'est une réflexion
01:06:44sur la gloire
01:06:45mais légère
01:06:46elle n'est pas dite
01:06:48avec componction
01:06:49et gravité
01:06:49des chansons
01:06:50sur la joie de vivre
01:06:51ou la souffrance
01:06:52d'aimer
01:06:52mais d'aimer
01:06:53c'est pas
01:06:53des chansons
01:06:55en tout cas
01:06:55c'est pas une époque
01:06:56dans laquelle
01:06:56les gens souffraient
01:06:57tout simplement
01:06:57parce que l'économie
01:06:58était favorable
01:06:59tout était possible
01:07:00et puis
01:07:02il y avait
01:07:03du coup
01:07:05tout était
01:07:06lumineux
01:07:07on était dans
01:07:08une belle identité
01:07:09nationale
01:07:10on était fiers
01:07:11d'être français
01:07:12il y avait
01:07:12une vraie cohésion
01:07:13et aujourd'hui
01:07:14je pense que
01:07:15la base de tous les problèmes
01:07:16c'est la souffrance
01:07:16c'est le pouvoir d'achat
01:07:17il n'y a pas que ça
01:07:20je ne sais pas
01:07:20si c'est la haine
01:07:20de la France
01:07:21il faudrait pas demander
01:07:23si nous avons la haine
01:07:23de quoi
01:07:24il n'y a pas que ça
01:07:25alors Jonathan Dassin
01:07:26Jonathan Dassin
01:07:28et Claude François
01:07:29sont avec nous
01:07:30alors bon
01:07:30Jonathan votre père
01:07:31vous ne l'avez
01:07:33quasiment pas connu
01:07:35alors non
01:07:36je ne l'ai pas
01:07:37beaucoup connu
01:07:38je l'avais
01:07:38à peine deux ans
01:07:39quand il est mort
01:07:40il est mort
01:07:41j'avais un an
01:07:42et onze mois
01:07:43donc voilà
01:07:44il y a des impressions
01:07:46quand je revois
01:07:47des images
01:07:48des histoires
01:07:49qu'on m'a racontées
01:07:50que ma mère m'a racontées
01:07:51évidemment
01:07:52forcément
01:07:53on se crée
01:07:53son histoire
01:07:55avec
01:07:55avec les autres
01:07:57que ce soit
01:07:57voilà
01:07:58ma mère en premier lieu
01:07:59qui est décédée
01:08:00très jeune également
01:08:01qui est décédée
01:08:01très jeune
01:08:02qui est décédée
01:08:03en 95
01:08:03d'une crise d'asthme
01:08:05mais voilà
01:08:06j'ai eu aussi
01:08:07la chance
01:08:07d'être éduqué
01:08:08aussi par mon grand-père
01:08:10par Mélina aussi
01:08:11alors Mélina Mercouri
01:08:12et Jules Dassin
01:08:13évidemment
01:08:14parce que c'est une famille
01:08:16très prestigieuse
01:08:17sur le plan artistique
01:08:18tout à fait
01:08:19tout à fait
01:08:20d'ailleurs
01:08:21vous avez
01:08:21une histoire magnifique
01:08:22une histoire magnifique
01:08:23c'était des grands artistes
01:08:25ils étaient aussi
01:08:27tout à fait engagés
01:08:28en politique
01:08:29Mélina était ministre
01:08:31de la culture
01:08:32de la jeunesse
01:08:32des sports
01:08:33en Grèce
01:08:33députée maire du Piret
01:08:35et une grande
01:08:35grande
01:08:36grande actrice
01:08:37une grande chanteuse
01:08:38et j'ai eu la chance
01:08:40d'être éduqué
01:08:41par ces gens-là
01:08:41bon on entend
01:08:43le timbre de voix
01:08:44incroyable
01:08:46j'ai l'impression
01:08:49d'entendre votre
01:08:49oui il y a
01:08:51le timbre de voix
01:08:52de votre père
01:08:52qui est
01:08:53oui oui
01:08:54j'en ai hérité
01:08:57mon grand-père
01:08:57avait la même voix
01:08:58aussi
01:08:58alors je remarque
01:08:59je rappelle
01:09:00vous êtes là ce matin
01:09:01parce qu'il y a
01:09:01cette croisière
01:09:02Claude-François
01:09:02du 11 au 18 octobre
01:09:03il y a André Torrent
01:09:04je crois
01:09:04non il était là
01:09:06avec nous
01:09:06l'année dernière
01:09:07ah d'accord
01:09:07c'est bourré
01:09:08d'anecdotes
01:09:09les fans se sont régalés
01:09:10oui
01:09:11mais alors
01:09:12il y a eu
01:09:12un biopic
01:09:14qui avait été
01:09:14formidable d'ailleurs
01:09:15Clo-Clo
01:09:16que vous aviez initié
01:09:18qui était d'ailleurs
01:09:19pas tendre
01:09:20toujours
01:09:20sur votre père
01:09:22il y avait
01:09:23des choses
01:09:24qui étaient rudes
01:09:25il n'y a pas
01:09:26de biopic
01:09:26alors pour le moment
01:09:28j'audace
01:09:28et moi je trouve ça
01:09:30dommage
01:09:30pour le moment
01:09:32parce que je suis
01:09:32sur le sujet
01:09:33ça fait quelques années
01:09:37que j'y travaille
01:09:38avec Cédric Dubois
01:09:40et aujourd'hui
01:09:42on a un réalisateur
01:09:43David Charon
01:09:44on a un scénario
01:09:45et tout ça
01:09:47avance
01:09:47à très grands pas
01:09:48bon il y a
01:09:49un côté sombre
01:09:49chez Joe Dassin
01:09:50un côté sombre
01:09:51je déteste
01:09:52qu'on me parle
01:09:53de ce côté sombre
01:09:55je pense que
01:09:55c'était un
01:09:56grand artiste
01:09:58qui a certainement
01:09:59profité de la vie
01:10:00et qui avait
01:10:01un problème
01:10:02cardiaque
01:10:03il avait
01:10:03plusieurs attaques
01:10:05Claude-François Junior
01:10:06a accepté
01:10:07c'est très difficile
01:10:07d'ailleurs
01:10:07qu'on parle de son père
01:10:08parfois
01:10:09c'est ce que je disais
01:10:09tout à l'heure
01:10:09avec un côté sombre
01:10:12disons
01:10:12le côté sombre
01:10:13de Claude-François
01:10:14c'est quoi
01:10:14visiblement
01:10:15c'est le côté
01:10:15un peu tyrannique
01:10:16avec les uns
01:10:16et les autres
01:10:17où il est
01:10:17en route
01:10:18c'est l'histoire
01:10:19d'une peur
01:10:21c'est l'expulsion
01:10:22de l'Egypte
01:10:25où il se retrouve
01:10:26à Monaco
01:10:26dans un environnement
01:10:27de milliardaires
01:10:28où il se retrouve
01:10:28une main devant
01:10:29et une main derrière
01:10:29c'est un traumatisme
01:10:30il voit son père
01:10:30lâcher prise
01:10:31abandonner
01:10:32et toute sa vie
01:10:34il s'est dit
01:10:35je ne veux plus
01:10:36jamais revivre ça
01:10:37donc c'est la peur
01:10:38au ventre
01:10:38toute sa vie
01:10:39qu'il a voulu rester
01:10:39numéro un
01:10:40donc ce que je veux dire
01:10:42c'est que Claude-François
01:10:42Junior avait accepté
01:10:44et vous vous dites
01:10:44très clairement
01:10:45je n'ai pas envie
01:10:45qu'on me parle
01:10:46je ne le connaissais pas
01:10:49je l'ai connu
01:10:50jusqu'à deux ans
01:10:51et moi j'en ai
01:10:55l'écho
01:10:55que m'en disent
01:10:57ses amis
01:10:57sa famille
01:10:59son public
01:10:59qui est encore vivant
01:11:00aujourd'hui
01:11:01parmi les amis
01:11:01de Joe
01:11:02dans les amis
01:11:04il y a Claude Lemel
01:11:04évidemment
01:11:05et c'est l'une des personnes
01:11:06dont j'ai l'habitude
01:11:07de dire
01:11:07j'ai hérité
01:11:08de cet ami
01:11:09de mon père
01:11:09c'était son collègue
01:11:12auteur
01:11:12et il est toujours
01:11:15en vie
01:11:15il est toujours là
01:11:16c'est toujours mon ami
01:11:17et voilà
01:11:19on se voit souvent
01:11:20mais autrement
01:11:21forcément
01:11:22les amis
01:11:23il y a des gens
01:11:24qui partent
01:11:25forcément
01:11:25il y a des gens
01:11:26qui partent
01:11:26mais il y a toujours
01:11:27la famille
01:11:27il y a toujours
01:11:28mes deux tantes
01:11:29et qui Julie
01:11:29effectivement
01:11:30notre grand-père
01:11:31nous a quittés
01:11:32en 2008
01:11:32et puis il y a
01:11:34votre mère
01:11:35qui est toujours
01:11:35de ce monde
01:11:36Claude François
01:11:37mon
01:11:38votre mère
01:11:39ah oui oui
01:11:39bien sûr
01:11:40qui est toujours
01:11:40et qui a
01:11:42mamibio
01:11:43comment
01:11:43mamibio
01:11:44si tu nous entends
01:11:45en tout cas
01:11:46la famille
01:11:46l'appelle mamibio
01:11:47qui ne parle jamais
01:11:49qui n'a jamais parlé
01:11:50ou quasiment
01:11:51elle parle de temps en temps
01:11:52mais non
01:11:52elle ne court pas après
01:11:54en tout cas
01:11:54bon bah en tout cas
01:11:55ça nous fait plaisir
01:11:56que vous soyez là
01:11:57tous les deux
01:11:58j'ai cette casquette
01:12:00oui
01:12:01c'était pour faire une photo
01:12:02après mais
01:12:03bah non mais attendez
01:12:04je ferai cette casquette
01:12:07je ne sais pas
01:12:07si on a des petites
01:12:09comment dire
01:12:10on a peut-être
01:12:11alors les chansons
01:12:12quelle est votre chanson préférée
01:12:14d'abord est-ce que vous
01:12:14sérieusement
01:12:15est-ce que vous aimez
01:12:16Joe Dassin
01:12:17est-ce que vous aimez
01:12:17Claude François
01:12:18ou est-ce que vous les écoutez
01:12:19ce qu'ils sont dans votre playlist
01:12:20ou pas
01:12:20c'est mon enfance
01:12:21non je ne les écoute pas vraiment
01:12:22mais rarement
01:12:23mais j'écoute beaucoup la radio
01:12:24donc je les entends
01:12:25voilà
01:12:26moi je suis très frappé
01:12:27par le succès
01:12:27dans les yeux d'Emilie
01:12:28en ce moment
01:12:29oui
01:12:29c'est une chanson
01:12:30qui est revenue à la mode
01:12:32et que ma génération
01:12:33écoute aussi beaucoup
01:12:34bon c'est les 50 ans
01:12:35de l'été indien
01:12:36je crois qu'on a
01:12:36on peut écouter
01:12:37une reprise de Jonathan
01:12:39écoutons
01:12:40écoutons Jonathan
01:12:42très bien de ce que je t'ai dit
01:12:44ce matin là
01:12:44il y a un an
01:12:45il y a un siècle
01:12:47il y a une éternité
01:12:48on dira
01:12:50tu voudras quand tu voudras
01:12:54et l'on s'aimera encore
01:12:58lorsque l'amour sera mort
01:13:01toute la vie
01:13:04sera pareille ce matin
01:13:07vous avez vu
01:13:11comment Marine Lançon
01:13:12vous a qualifié
01:13:13un Claude-François 2
01:13:14c'est comme le pape
01:13:17c'est pas Claude-François Junior
01:13:18la croisière Claude-François 2
01:13:20c'est la seconde croisière
01:13:21c'est la croisière qui est 2
01:13:22oui évidemment
01:13:24bah oui
01:13:26c'est un bon
01:13:27c'est les 50 ans de la chanson
01:13:29c'est le plus grand succès
01:13:31de Joe D'Assin
01:13:32c'est l'un des plus grands succès
01:13:33de Joe D'Assin
01:13:34c'est pas le plus grand
01:13:34c'est pas les
01:13:35en France certainement
01:13:36en France certainement
01:13:37mais dans le monde
01:13:38il en a vendu
01:13:38des dizaines de millions
01:13:39et qui était au départ
01:13:40une chanson de Toto Coutugno
01:13:42ça s'appelait Africa
01:13:43et Toto Coutugno
01:13:44Vito Paravicini
01:13:46le texte
01:13:48Claude-Demel
01:13:49quelle sont les chansons
01:13:50que vous préférez
01:13:50de Joe D'Assin
01:13:51et si tu n'existais pas
01:13:53dis-moi comment j'existerais
01:13:55salut les amours
01:13:56non
01:13:56moi qui suis allé le voir
01:13:58en concert
01:13:59j'ai tout de suite
01:13:59été saisi par la voix
01:14:00je ne sais même pas
01:14:01s'il se rend compte
01:14:01de la similitude qu'il a
01:14:03et c'était tube
01:14:04après tube
01:14:05et ça n'appelait pas
01:14:06ça c'est génial
01:14:07ça c'est génial
01:14:07mais si tu n'existais pas
01:14:10dis-moi comment j'existerais
01:14:14ça c'est une des plus belles choses
01:14:15c'est Claude Lemel
01:14:17c'est Claude Lemel
01:14:17il nous écoute Claude Lemel
01:14:19mais c'est une légende
01:14:21quel âge il a Claude Lemel
01:14:22il doit être dans la deuxième moitié
01:14:25de la 70e
01:14:27ah oui il est jeune
01:14:28oui bien sûr
01:14:28mais il faut qu'on l'invite
01:14:30Claude Lemel
01:14:31il écrit toujours des paroles
01:14:32des chansons
01:14:32il écrit toujours
01:14:33il est toujours actif
01:14:35il fait toujours des ateliers
01:14:37d'écriture
01:14:38qu'est-ce qu'il a écrit encore
01:14:40pour Joe D'Assin
01:14:41dans les grands succès
01:14:42il a tout écrit
01:14:43avec le cahier
01:14:45il en a des centaines
01:14:47des cahiers
01:14:47il en a des centaines
01:14:48il a écrit
01:14:50des magnifiques chansons
01:14:51bon
01:14:51l'été indien
01:14:53si tu n'existais pas
01:14:54la demoiselle de déshonneur
01:14:57et puis Claude François
01:14:59évidemment
01:15:00Claude François
01:15:01comme d'habitude
01:15:01bien sûr
01:15:02qui est le plus grand titre
01:15:04la chanson
01:15:04le téléphone pleure
01:15:05le plus gros succès commercial
01:15:07c'est le téléphone pleure
01:15:08le son vivant
01:15:08mais c'est génial
01:15:09le téléphone pleure
01:15:10allo
01:15:11maman
01:15:11vous savez que
01:15:12moi j'ai chanté
01:15:13le téléphone pleure
01:15:14avec mes filles
01:15:15je crois que c'était
01:15:16pour l'anniversaire
01:15:17de mon père
01:15:17qui avait 60 ou 70 ans
01:15:19elles avaient 4 et 5 ans
01:15:20les filles
01:15:21et je disais
01:15:22allo maman
01:15:22et les filles disaient
01:15:23allo maman
01:15:24voilà on faisait Claude François
01:15:25et je pense que
01:15:25des milliers de gens
01:15:26ont dû faire ça
01:15:27dans les karaokés
01:15:28avec leurs enfants
01:15:29c'est ça la force
01:15:30d'une chanson
01:15:30oui c'est son
01:15:32I just call to love you
01:15:34de Stevie Wonder
01:15:35c'est pas la chanson
01:15:37qui le représente le plus
01:15:37mais ça a été
01:15:38c'est un phénomène
01:15:40qui parle au public
01:15:41moi je pense que
01:15:44Serge Nedjar
01:15:44pourrait nous offrir
01:15:45cette petite croisière
01:15:46qu'est-ce que vous en pensez
01:15:47on ferait l'émission
01:15:47tous les matins
01:15:48entre le 11 et le 18 octobre
01:15:50je pense que nous
01:15:51on serait content
01:15:51et vous allez passer où
01:15:53vous allez passer où
01:15:54en Méditerranée ?
01:15:55on fait l'Espagne
01:15:57la Sargène
01:15:57et l'Italie
01:15:58le parcours
01:15:59et on est sur les derniers
01:16:01beaux jours
01:16:01dans l'été
01:16:01on avait 23 degrés
01:16:02de moyenne
01:16:03l'année dernière
01:16:04donc ça sera
01:16:05encore une croisière
01:16:07d'été
01:16:07je salue Gérard
01:16:08qui nous écoute
01:16:09et qui me dit
01:16:10Jacques Briali et moi
01:16:11étions les assistants
01:16:12de Tilt Magazine
01:16:14l'émission de Michel Arnaud
01:16:15présentée par Claude François
01:16:17alors puisqu'on est dans
01:16:18la nostalgie
01:16:19ce soir
01:16:19le FC Nantes
01:16:21ce grand club mythique
01:16:22il est là
01:16:23par la titre
01:16:24Jacques Vendroux
01:16:24ah bah vous allez
01:16:25voilà
01:16:25Thomas
01:16:26vous allez laisser
01:16:28votre place
01:16:28deux secondes
01:16:29ce soir
01:16:29le FC Nantes
01:16:30va honorer ses légendes
01:16:31parce que
01:16:32il va faire un grand événement
01:16:34au stade de la Beaujoire
01:16:35avec les anciens
01:16:36du FC Nantes
01:16:37alors on salue évidemment
01:16:38Valdemar Quitta
01:16:39qui est le président
01:16:39actuel du FC Nantes
01:16:41et le voici
01:16:43qui a sauvé le club
01:16:44avec son fils
01:16:45Franck Quitta
01:16:45et c'est vrai que c'est
01:16:46heureusement
01:16:48j'ai envie de dire
01:16:49que Valdemar et Franck
01:16:50sont présents à Nantes
01:16:51parce qu'autrement
01:16:52les conditions financières
01:16:54sont tellement rudes
01:16:55aujourd'hui
01:16:56que le club vit
01:16:57évidemment
01:16:58grâce à son actionnaire
01:17:00principal
01:17:00Jacques Vendroux est là
01:17:01mais je voulais vous montrer
01:17:02juste une image
01:17:03pour vous souvenir
01:17:06des légendes
01:17:06du FC Nantes
01:17:07et c'est quelques secondes
01:17:08d'Henri Michel
01:17:09en 1979
01:17:11lorsqu'il entre
01:17:13sur le terrain
01:17:14du Parc des Princes
01:17:16pour la première finale
01:17:17de Coupe de France
01:17:18gagnée
01:17:18contre Auxerre 4-1
01:17:19voyez ces images
01:17:20elles sont tout à fait émouvantes
01:17:22c'est votre troisième finale
01:17:39je suis accessible
01:17:41c'est à vous
01:17:53on reste comme ça
01:17:57Henri Michel, qui est une légende, sans doute le plus grand joueur du SNN de tous les temps,
01:18:19c'était le Alain Delon du football, il est d'une beauté absolument incroyable, il est mort malheureusement.
01:18:24Jacques, vous nous direz comment ça se passe tout à l'heure, mais Somaïa Labidi à 10h30 nous rappelle les titres.
01:18:33Rebondissement dans l'affaire Maddy, la police va mener de nouvelles recherches et des perquisitions à partir d'aujourd'hui au Portugal,
01:18:40pour tenter de comprendre ce qui est arrivé à la petite fille britannique, disparue en 2007 dans une station balnéaire du sud du pays.
01:18:48Bruno Retailleau est arrivé à l'ambassade de Tunisie, déplacement du ministre de l'Intérieur après le meurtre d'un tunisien.
01:18:54par son voisin à Puget-sur-Argence dans le bar.
01:18:57Le suspect avait posté deux vidéos racistes avant et après son passage à l'acte.
01:19:02Le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
01:19:06Et puis, cinq jeunes condamnés à quelques mois de prison avec sursis en comparution immédiate hier,
01:19:10après les violences commises en marge de la victoire du PSG.
01:19:14Quatre d'entre eux étaient jugés pour avoir tiré des projectiles en direction de la police.
01:19:18Le cinquième pour un refus d'obtempérer.
01:19:20Des peines qui ont suscité la colère de Gérald Darmanin-Surix qui appelle à endurcissement des peines.
01:19:26Et puis, une dernière information à vous donner.
01:19:28N'oubliez pas que dès ce vendredi, si vous voulez retrouver l'heure des pros ou toutes nos autres émissions emblématiques,
01:19:34retrouvez-nous sur le canal 14 de la TNT.
01:19:37Merci Somaïa.
01:19:38Évidemment, les footballeurs comme vous savent que le numéro 14, c'est le numéro Jacques Vendroux de...
01:19:43Johan Cruyff et de Gentil Ghana.
01:19:46Ah, Gentil Ghana également.
01:19:47Exactement.
01:19:47Bon, donc ce soir, vous serez au stade de la Beaujoire.
01:19:49On va partir là.
01:19:50C'est vrai que j'adore ce genre de journée.
01:19:52J'adore.
01:19:52Parce qu'il y a un côté ancien combattant où tu revis tout ce que tu as vécu dans une autre vie.
01:19:58Et ce soir, parce qu'il y a de véritables stars à Nantes, c'est des stars françaises, même européennes.
01:20:03On a parlé d'Henri Michel tout à l'heure.
01:20:05Et retrouvez, par exemple, Decailly, Loco, Armand, Pignol, Casagrande, Quint, Bertrand Demand, gardien légendaire,
01:20:12Ouédèque, je sais que ça fait un peu rigoler à un certain nombre de téléspectateurs en disant
01:20:18« Vendroux, l'ancien combattant, il organise toujours des trucs de vieux. »
01:20:22Mais croyez-moi, il y aura 20 000 personnes ce soir à la Beaujoire.
01:20:25On avait fait la même chose avec le Variété Club de France il y a un an à Bordeaux
01:20:29pour fêter les 100 ans du stade de Jacques Chabon Delmas.
01:20:32Ce soir, Johan Gourcuff, qui s'est tellement éclaté à Bordeaux, revient jouer avec nous.
01:20:37Nantes va jouer contre qui ce soir ?
01:20:39Le Variété Club de France, au grand complet.
01:20:41Au grand complet.
01:20:42Bon, c'est 5 euros, je crois, la place.
01:20:43Oui, oui, oui.
01:20:44Donc, ce n'est pas cher.
01:20:45Teddy Riner vient jouer.
01:20:47Teddy Riner vient jouer.
01:20:47Il joue quelle place, Teddy Riner ?
01:20:48Avant-centre, numéro 9.
01:20:49Et quand tu dois marquer Teddy Riner, ça doit quand même…
01:20:51Bon, vous revenez, vous savez qu'il y a un an…
01:20:54Matho Cora, mais je sais, j'arrive là-bas, on va me parler de vous, on va demander de vos nouvelles,
01:20:58vous allez bien, etc.
01:20:58Ce n'est pas le problème.
01:20:59Ce n'est pas le problème.
01:21:00Vous n'invitez pas, je veux dire…
01:21:01Ce n'est pas le problème, mais surtout que vous étiez à l'époque un peu vert.
01:21:04Vous étiez pro-vert dans les années 70.
01:21:07Vous connaissez bien, Pascal.
01:21:09J'ai toujours été supporteur de l'AS Saint-Etienne.
01:21:12Je ne me suis jamais caché.
01:21:13Oui, vous, Thierry et vous, vous n'étiez pas des…
01:21:15Mais j'ai été m'entraîner avec les Verts de Saint-Etienne et je me suis entraîné aussi
01:21:19avec les joueurs du FC Nantes, dont Henri Michel, Bernard de Mal et tout à l'heure.
01:21:24Quels sont pour vous ? On va voir, on va vous faire un test.
01:21:26Quels sont pour vous les 3 ou 4 plus grands joueurs de tous les temps du FC Nantes ?
01:21:29Henri Michel ?
01:21:31Oui.
01:21:32Vaïd Alilodic ?
01:21:33Oui.
01:21:36Et je mettrai Max Bossis.
01:21:38C'est pas mal.
01:21:39C'est pas mal.
01:21:39C'est pas mal.
01:21:40Vous auriez pu rajouter, avant sa blessure, José Touré.
01:21:42José Touré, alors je suis content que vous…
01:21:45José Touré parce que…
01:21:46José Touré, je sais qu'il nous regarde.
01:21:48Oui.
01:21:48Je sais qu'il ne peut pas venir parce qu'il n'a pas…
01:21:52Enfin, il ne vient pas, voilà.
01:21:53Et je pense à lui, voilà.
01:21:56Moi aussi, je pense à lui.
01:21:57Et tout à l'heure, je voudrais simplement revenir sur un truc qui n'a rien à voir.
01:22:00C'est tout à l'heure, vous avez parlé du titre de champion d'Europe, des rugbymans.
01:22:04J'ai reçu hier soir un coup de téléphone inattendu de Marius Trezor qui me dit
01:22:09« C'est un scandale que les rugbymans ne soient pas… »
01:22:13Ils vont être retenus.
01:22:15Vous connaissez Emmanuel Macron, vous le connaissez bien.
01:22:17Appelez-le.
01:22:17Non, non, mais attendez.
01:22:18Il m'a dit « Merde de Trésor, ma téléphonie, il m'a dit… »
01:22:20Mais appelez-le.
01:22:20« Fais passer le message. »
01:22:21Appelez-le.
01:22:22« Fais passer le message. »
01:22:22Appelez-le.
01:22:23Mais puisque vous parlez de José Touré, souvent Michel Platini a dit une chose juste.
01:22:26En 1986…
01:22:28Si Touré est là, ils sont champions de l'Europe.
01:22:29Exactement.
01:22:30Parce que Touré avant sa blessure, c'est un attaquant moderne qui était puissant,
01:22:34qui était doué techniquement.
01:22:35Il y a ce but extraordinaire en finale de Coupe de France.
01:22:38Et il fait partie des 4-5 joueurs qui sont passés du FC Nantes.
01:22:41Il y a eu des très très grands joueurs à Nantes.
01:22:43Louis Camille, c'est un immense joueur.
01:22:45Bertrand Neumann, vous l'avez dit.
01:22:46Vraiment, on pourrait en citer beaucoup.
01:22:48Mais juste conclure, Pascal, on peut dire que c'est formidable d'organiser des jubilés.
01:22:52Il y a eu le jubilé Platini, il y a eu le jubilé Giresse.
01:22:55Il faut faire une dernière fête.
01:22:57Le jubilé Vendroux, c'est quand ?
01:22:58Comment ?
01:22:59Le jubilé Vendroux.
01:22:59Jamais.
01:23:00Jamais.
01:23:00Ah, il n'y a pas de jubilé.
01:23:02Oubliez, oubliez.
01:23:03Bon, c'est une forme de jubilé, la croisière Vendroux.
01:23:05Est-ce que vous eriez ?
01:23:06Oui.
01:23:07Vous connaissiez Claude François et Joe Dassin ?
01:23:09Vous les avez interrogés parfois ?
01:23:11Vous les avez rencontrés dans votre vie de journaliste ?
01:23:13Je crois que j'ai fait une interview un jour de Joe Dassin sur le football.
01:23:16Il y avait un grand match au football où c'était l'équipe de France.
01:23:19Et puis je l'avais appelé très gentiment.
01:23:21Il m'avait répondu en me disant je pense que la France va gagner, etc.
01:23:24Non mais ça, c'est des événements extrêmement positifs et ça fait un bien énorme à notre pays.
01:23:31Je veux dire, Richard Gasquet vient de mettre un terme à sa carrière.
01:23:34Quelque part c'est triste.
01:23:35Il va faire son jubilé à Béziers.
01:23:37Bon.
01:23:38Le 19 novembre.
01:23:38Là, je vous l'annonce.
01:23:39Cher Jacques, on va terminer avec...
01:23:42Alors, je salue Nicole Calfant qui nous écoute, qui dit merci et bravo pour tellement touchants.
01:23:49Les deux fils, merci.
01:23:50On la salue, Nicole Calfant.
01:23:52Mais c'est vrai que vous la connaissez peut-être, sans doute même.
01:23:55Mais c'est vrai que les gens aiment vous voir ensemble.
01:23:57Et ils sont un peu naïfs comme je le suis là en vous posant des questions.
01:24:00Peut-être qu'en fin de journée, vous dites...
01:24:02Parfois, j'aimerais...
01:24:03Mais en même temps, c'est votre vie.
01:24:05C'est l'histoire de votre vie.
01:24:06Non, et puis c'est de l'amour, franchement.
01:24:08Les gens ont des yeux qui brillent.
01:24:10C'est toujours chouette.
01:24:11C'est une bonne vie.
01:24:11Paul Verlaine.
01:24:12Vous connaissez ?
01:24:12Oui.
01:24:13Paul Verlaine, ça vous parle.
01:24:14Oui.
01:24:14Paul Verlaine.
01:24:15Il a écrit un poème extraordinaire.
01:24:17Ça, je ne vous attendais pas là-dessus.
01:24:19Nos souvenirs, nos souvenirs sont nos meilleurs compagnies.
01:24:22Attendez, pendant des années, vous m'aviez dit que c'était Baudelaire qui avait écrit ça.
01:24:25Non, non, c'est Paul Verlaine.
01:24:26Alors, vous vous êtes trompé pendant 20 ans.
01:24:28Vous m'avez dit que c'était Baudelaire.
01:24:29Non, mais non, mais non.
01:24:30Regardez.
01:24:30Hop, casquette.
01:24:32La croisière s'amuse.
01:24:33Voilà, nous nous partirons.
01:24:35Exactement.
01:24:35Moi, j'irais bien.
01:24:36Franchement, j'irais bien.
01:24:37Vous l'avez dit la dernière fois.
01:24:39Vous avez un problème d'emploi du temps, manifestement.
01:24:41Sinon, c'est avec plaisir.
01:24:43Belinda.
01:24:48Ah non, on avait chanté ça pour une soirée à TF1.
01:24:53C'était ça s'en va et ça revient.
01:24:56C'est fait de tout, plus tu rien.
01:24:57Et on avait appris la Corée.
01:24:59On était épousés à la fin de...
01:25:02Il y a du coaching dance où on apprend les chorés.
01:25:05Tu entendras, j'en suis sûr, cette voix qui t'assure, le grand amour.
01:25:11Ça, c'est merveilleux.
01:25:12Puisque j'entends que vous enchaînez les titres, juste pour un mot, il y a un spectacle.
01:25:17On démarre dans trois jours au Théâtre Optique d'Orange et qui sera le 1er juillet à
01:25:22Percy, avec 4000 choristes sur scène.
01:25:25Ils chanteront exclusivement de Côte-François.
01:25:28C'est un mot qu'on bosse depuis.
01:25:29Ça sera très, très belle.
01:25:30Qu'on parle chanteur.
01:25:31Qui est-ce qui a écrit ça ?
01:25:33Qui est-ce qui a écrit ça ?
01:25:35Ça s'en va et ça revient.
01:25:36Jean-Pierre Bourgter, Claude-François et Rivard au texte, je crois.
01:25:41Bon, merci.
01:25:45Merci vraiment, Claude-François Junior.
01:25:47Merci, Jonathan Dassin.
01:25:49C'était un bonheur d'être avec vous.
01:25:52Merci à Jean de Lacoste qui était là, Christophe Droyot qui était à la réalisation,
01:25:57Dominique Raymond qui était à la vision, Amanda qui était au son, Marine Lançon,
01:26:01bien sûr, Jean de Lacoste, la Raymondie.
01:26:02Et puis parmi les grands chanteurs morts, et il y en a quand même qui sont présents
01:26:06avec nous, citons Dalida et citons évidemment notre ami que vous adorez tant,
01:26:15qui est le frère de Dalida, Orlando, qui nous écoute, mais qu'on écoute Orlando
01:26:20parce que le succès, à chaque fois, on le dit, le succès de Dalida, post-mortem,
01:26:24c'est Orlando qui a fait un travail absolument formidable.
01:26:27On s'est arrêté le jour au Fantinat-Rébord.
01:26:29Exactement.
01:26:30Que ce soit clair.
01:26:30Donc Dalida, Jodacin, Claude-François ont un destin que n'a pas.
01:26:37Par exemple, Béco, et c'est dommage parce que Béco a des chansons absolument magnifiques,
01:26:40mais bon, Béco est moins présente.
01:26:42Je suis totalement d'accord avec vous.
01:26:43Ah ouais, Béco, je trouve que Béco mériterait.
01:26:46Et puis voilà.
01:26:48C'est le problème, Béco, parce que c'est Gaïa, son fils, qui a fait une gestion.
01:26:51Oui, mais il est mort, Gaïa.
01:26:52Oui, du coup, c'est sa fille qui reprend la main et ça devrait aller mieux.
01:26:55Il y a des projets en gestation, par exemple.
01:26:56Je suis d'accord avec vous.
01:26:58Merci à tous.
01:26:59Dans les yeux d'Émilie.
01:27:00Jean-Marc Morandini, dans une seconde, bonne journée.