Passer au player
Passer au contenu principal
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Favori
Partager
Plus
Ajouter à la playlist
Signaler
Impôt sur la fortune improductive : «Nous allons devoir dire stop à cette folie fiscale», assure Constance Le Grip
Europe 1
Suivre
il y a 2 semaines
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Europe 1 Soir Week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04
Merci de nous rejoindre dans Europe 1 Soir Week-end.
00:07
J'accueille mes débatteurs de la première heure.
00:09
Sarah Salman, avocat au barreau de Paris.
00:11
Bonsoir Sarah.
00:12
Bonsoir Stéphanie.
00:13
Raphaël Stenville, directeur adjoint de la rédaction du JDD.
00:16
Bonsoir Raphaël.
00:17
Bonsoir Stéphanie.
00:18
Et mon invité, Constance Legrippe, députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
00:22
Bonsoir Constance Legrippe.
00:23
Bonsoir.
00:24
Alors c'est extraordinaire parce que vous travaillez beaucoup, je sais, en ce moment à l'Assemblée nationale.
00:28
Mais nous, en tant que, je dirais, téléspectateurs, auditeurs, on se couche le soir et on se réveille le matin avec une autre taxe.
00:37
Alors on sait que, quand je me suis couché hier, la taxe Zuckman sur le Haut-Patrimoine venait d'être rejetée.
00:42
Et finalement, dans la soirée, une autre trouvaille qui est sortie du chapeau des députés.
00:47
En l'occurrence, celui du député Modem Jean-Paul Matéi.
00:50
L'impôt sur la fortune improductive.
00:53
C'est cette nouvelle taxe qui s'est adoptée à 163 voix contre 150.
00:58
Elle est née d'une alliance improbable entre le PS, le RN, le Modem et l'Iriott.
01:04
Votre réaction, Constance Legrippe ?
01:06
Vous avez essayé de lutter quand même, on imagine ?
01:08
Bien sûr.
01:09
Moi, j'étais dans l'hémicycle toute cette semaine, partagée entre la Commission des Affaires Sociales et l'hémicycle.
01:15
En réalité, parce qu'il se passait des choses dans la Commission des Affaires Sociales aussi.
01:17
Mais hier soir, oui, j'étais dans l'hémicycle avec beaucoup de mes collègues.
01:21
Quelques groupes qui ont bataillé, qui ont pris la parole, qui ont déployé tous les arguments
01:29
et qui, au bout du compte, ont voté contre la création de cette nouvelle taxation
01:35
qui nous semble être un élément de plus dans cette espèce de folie fiscale
01:41
qui s'est emparée de l'Assemblée Nationale contre nous.
01:43
Essayons de lutter pied à pied.
01:45
Je pourrais vous détailler tous les votes contre que nous avons émis.
01:47
Évidemment, on va en parler, mais on va essayer de voir déjà ce que c'est
01:49
parce que nos auditeurs sont peut-être un petit peu perdus.
01:51
Alors là, c'est l'ancienne IFI, c'est ça qui se transforme
01:54
et ça touche tous les yachts, les voitures de collection, les crypto-actifs
01:59
et surtout les contrats d'assurance-vie.
02:01
Ça, je voudrais en parler avec vous parce que ça touche énormément de Français.
02:04
Ah, clairement, nous sommes parfaitement conscients de cela.
02:06
C'est bien pour cela qu'avec les députés du groupe Ensemble pour la République,
02:11
qu'avec les députés Horizon, avec les députés de la droite républicaine,
02:14
nous avons bataillé et nous avons voté contre.
02:16
En réalité, ce qui a été voté sur la base d'un amendement du député modem Jean-François Matéi,
02:24
c'est ce qui, peu ou prou, ça a été reconnu d'ailleurs par le Rassemblement National,
02:29
les députés du Rassemblement National étaient dans le programme
02:31
et toujours dans le programme de Marine Le Pen,
02:33
à savoir un impôt sur la fortune financière.
02:37
Et donc, il a ce nouvel impôt,
02:39
mais je tiens quand même à dire que ça n'est qu'une étape parmi beaucoup d'autres étapes
02:43
et qu'à l'heure où nous parlons, la chose est loin d'être définitive, vraiment.
02:47
Mais c'est une assiette très très large.
02:50
Donc, beaucoup de gens sont potentiellement concernés
02:52
et on a agrégé toute une série d'épargnes, de formes d'épargnes.
02:59
Vous citez à juste titre la science-vie, donc les fonds euros,
03:03
considérés comme improductifs, ce qui est parfaitement baroque.
03:06
Oui, en effet, surtout quand on le sait qu'elle sert à rembourser,
03:09
notamment la dette française, c'est un petit peu dommage.
03:10
Ce qui n'est pas du tout un caractère improductif.
03:13
Et puis, effectivement, on a agrégé des œuvres d'art,
03:16
des détentions d'autres formes d'épargnes auxquelles nos compatriotes sont très attachées.
03:21
Ça veut dire que toutes ces personnes, plus on est riche, plus on paye,
03:26
il y aura un taux fixe d'un pour cent, mais un pour cent sur toutes ces...
03:32
Par exemple, les métaux précieux, les yachts, tout va s'accumuler ?
03:35
Alors, c'est un peu ça l'idée, mais encore une fois,
03:36
moi je ne suis pas du tout promotrice de cette nouvelle taxation.
03:40
Vous l'avez bien compris, ça s'est passé tard hier soir.
03:44
Il n'y avait pas eu un débat aussi long sur cette initiative
03:48
du député Matéi en commission des finances quelques jours avant.
03:53
Donc, tout est allé très vite.
03:54
Ça s'est fait de manière assez, non pas précipitée, mais assez confuse,
03:59
puisqu'il y avait l'amendement initial et beaucoup de sous-amendements,
04:03
c'est ainsi que l'on le dit dans notre jargon,
04:04
du groupe socialiste ont voulu alourdir la version initiale,
04:09
à telle enseigne qu'un peu avant minuit,
04:11
même la ministre des Comptes publics, Madame de Montjalin,
04:14
qui pourtant vient à l'Assemblée, très entourée par les experts de Bercy,
04:17
ne pouvait pas exactement chiffrer le nombre de nos compatriotes
04:21
qui seraient éventuellement impactés par un tel impôt,
04:25
ni non plus approcher ce qu'on appelle le rendement de cet impôt
04:30
qui, encore une fois, s'est créé à la faveur d'une alliance
04:35
que vous avez vous-même, c'était le mot que j'avais employé moi aussi,
04:39
qualifié d'improbable, entre le Rassemblement national, le Modem et le PS.
04:45
C'est ravi, parce qu'on ressort le serpent de mer de l'ISF,
04:49
sauf que la gauche manque sa cible, clairement,
04:53
puisque les épargnants vont être touchés, l'assurance-vie, ça concerne...
04:57
D'ailleurs, j'ai regardé ça, il y a eu des records,
04:59
2000 milliards d'encours en 2025 d'assurance-vie,
05:03
donc ça touche beaucoup de monde, Raphaël Stainville.
05:05
Oui, ça touche beaucoup de monde, mais je me demande
05:08
si on a raison de prendre au sérieux ces mesures.
05:13
Quand je dis ça, c'est-à-dire que tout le monde l'aura compris,
05:16
ce budget en l'État a peu de chances de passer,
05:19
et donc finalement, est-ce qu'on ne joue pas à se faire peur ?
05:22
Est-ce que finalement, c'est pas la démonstration
05:25
qu'un certain nombre de groupes parlementaires,
05:29
si demain, ils devaient advenir au pouvoir,
05:33
ruineraient encore davantage la France et les Français ?
05:36
Donc pour l'instant, ils dévoilent leur jeu,
05:39
mais est-ce qu'il faut prendre au sérieux ce budget
05:42
tel qu'il est en train d'être voté progressivement à l'Assemblée ?
05:47
Ça n'est qu'une première étape, de toute façon.
05:49
La procédure parlementaire est ainsi faite
05:50
que le budget va aller au Sénat,
05:53
et d'emblée, je puis vous le dire,
05:55
cette taxe, je ne sais pas très bien comment il faut l'appeler,
05:58
la taxe RN-Matei,
06:02
la taxe improductive,
06:04
elle est retoquée,
06:06
et elle sera retoquée par le Sénat.
06:09
Et nous avons d'autres sujets qui vont ainsi
06:11
progressivement évoluer au fil des discussions
06:14
et des débats qui se déroulent dans les deux chambres.
06:16
Que restera-t-il finalement de ce budget qui est en discussion ?
06:19
Il est en cours de discussion, bien sûr.
06:21
Très honnêtement, est-ce que le plus probable
06:23
et que ce ne soit pas le budget initial
06:25
tel que Sébastien Lecornu l'a présenté
06:29
en Conseil des ministres,
06:31
qui soit ultimement
06:33
voté par ordonnance ?
06:36
Enfin, plutôt pas voté, mais...
06:37
Alors, ce n'est pas l'hypothèse dans laquelle se situe le gouvernement,
06:40
mais bien malin, c'est lui qui pourrait dire
06:42
comment les choses vont évoluer
06:44
entre l'Assemblée nationale, le Sénat,
06:46
la navette, qui inclut, vous le savez,
06:48
dans le cas de ce qu'on appelle un projet de loi de finances,
06:51
une CMP, une commission mixte paritaire,
06:54
mais le gouvernement n'est pas du tout,
06:56
au jour d'aujourd'hui,
06:58
dans l'idée de faire passer en force
07:01
son propre projet de loi de finances.
07:04
Oui, d'ailleurs, il le dit ce soir, Sébastien Lecornu,
07:07
qui peut tomber à tout moment,
07:08
mais Constance Lecrippe, tout de même,
07:10
en effet, vous étiez contre ces taxes,
07:12
et j'imagine que vous déplorez sur cette séquence,
07:15
mais vous imaginez le spectacle,
07:17
les Français qui vous regardent,
07:19
qui regardent l'Assemblée,
07:20
qui voient cette espèce de déluge de taxes
07:22
dans tous les sens,
07:23
tout le monde est quand même touché dans cette affaire,
07:26
ça donne, encore une fois,
07:29
un spectacle navrant de l'Assemblée nationale.
07:31
Je suis la première à entendre ce que vous dites,
07:35
puisque c'est exactement ce que me disent mes compatriotes
07:38
que je croise dans ma circonscription,
07:39
ou dont je lis les messages,
07:41
effectivement, vu le nombre d'heures que nous passons
07:43
semaine après semaine au Palais Bourbon,
07:46
je suis parfaitement consciente de cela.
07:48
On est quand même quelques-uns,
07:49
et on n'est pas forcément toujours majoritaire
07:52
sur tous les sujets, vous l'avez bien compris,
07:54
mais à essayer quand même de garder un certain cap,
07:56
d'avoir une attitude un peu responsable,
08:00
un peu raisonnable,
08:02
nous ne faisons certainement pas tout bien,
08:03
mais je pense qu'avec un sombre de collègues,
08:05
que ce soit les collègues de la droite républicaine
08:07
ou les collègues horizon,
08:09
nous essayons de garder le cap
08:11
de la compétitivité de notre économie,
08:14
de la croissance,
08:16
du développement de nos entreprises,
08:18
et nous bataillons contre la folie fiscale.
08:21
Mais il y a des majorités qui se créent,
08:25
qui sont, il faut le dire encore une fois,
08:26
très improbables,
08:27
parce que souvent,
08:28
c'est l'alliance des groupes extrémistes,
08:32
ou présentés comme tels.
08:32
Vous croyez qu'une alliance entre le PS et le RN,
08:34
c'est ce que semble dire le socle commun,
08:37
même s'ils s'en défendent ?
08:38
Alors, ce n'est pas une alliance politique
08:39
entre les partis,
08:40
avec tout ce que cela implique.
08:41
Des îles de couloir.
08:42
Non mais des îles de couloir.
08:43
Il y a des votes,
08:44
et il y a beaucoup de choses qui se passent,
08:46
vraiment, au moment précis
08:48
où les amendements sont discutés,
08:50
et on a vu sur plein de sujets
08:51
des votes à l'identique
08:53
entre les députés LFI
08:54
et les députés du Rationement national.
08:56
Là, en l'occurrence,
08:57
et c'est très spectaculaire,
08:58
ce dont nous parlons depuis quelques minutes,
09:00
c'est cette taxe MATEI-RN,
09:03
enfin, je ne sais pas comment il faut l'appeler,
09:05
cette nouvelle taxe,
09:06
cette transformation,
09:07
ce ISF New Look,
09:09
là, c'est effectivement des votes convergents
09:11
entre le PS et le Rassemblement national.
09:15
Il y a en permanence
09:16
des convergences de vues
09:19
qui aboutissent à des choses
09:21
que nous, au sein du groupe
09:23
Ensemble pour la République,
09:24
mais c'est le cas également
09:25
de nos collègues de la droite républicaine,
09:27
nous réprouvons,
09:28
et contre lesquels nous bataillons,
09:29
et contre lesquels le rapporteur général du budget,
09:31
Philippe Juvin,
09:32
bataille pied à pied.
09:33
Je vous propose quand même d'écouter
09:34
ce que vous dit Marine Le Pen,
09:36
en tout cas au gouvernement Lecornu,
09:37
pas à vous, Constance Legris,
09:39
mais au gouvernement, écoutez.
09:41
Monsieur le Premier ministre,
09:42
j'avoue avoir un certain plaisir
09:44
à vous voir vous débattre
09:45
dans une situation aussi inconfortable.
09:48
C'est le président Macron
09:49
qui a souhaité
09:51
vous faire tenir en équilibre
09:53
parce qu'il fallait à tout prix
09:56
éviter les élections.
09:57
Donc, ce budget,
09:59
je crois que nous avons contribué
10:01
par un certain nombre de propositions
10:03
à tenter précisément de l'améliorer,
10:05
si tant est qu'il puisse être amélioré.
10:07
Vous avez toujours refusé
10:09
ce que nous avions proposé.
10:10
Et tout ce qui a été voté
10:11
et qui est positif
10:12
a été voté contre l'avis de vos ministres.
10:15
Donc, on ne peut pas dire
10:16
que vous soyez dans une situation
10:19
de compromis,
10:20
en tout cas vous l'êtes
10:20
très certainement
10:21
avec le Parti Socialiste,
10:23
mais pas avec le reste
10:24
des forces politiques
10:25
et notamment celle qui peut être
10:27
dans cette Assemblée
10:27
contre le plus
10:28
parce qu'elle est la première.
10:29
Est-ce qu'elle a tort,
10:30
Marine Le Pen ?
10:31
Je ne suis pas sûre
10:34
de parfaitement suivre
10:35
exactement, précisément
10:37
ce que dit Mme Le Pen
10:39
pour ce qui est du Premier ministre.
10:41
Il le dit encore
10:42
dans une interview
10:43
qui paraîtra demain matin.
10:45
Lui, et il nous l'a dit
10:46
à l'Assemblée,
10:47
il l'a dit dans sa déclaration
10:47
de politique générale,
10:48
il est dans une posture
10:50
de grande modestie,
10:53
de grande humilité,
10:55
j'ose dire le mot.
10:55
Il est parfaitement conscient
10:56
du fait qu'il n'est pas
10:57
le chef d'une majorité parlementaire,
10:59
qu'il est dans une position politique
11:02
et parlementaire tout à fait inédite,
11:03
il n'y a pas de majorité,
11:04
l'Assemblée nationale est fracturée.
11:06
Il revient sur sa méthode
11:06
d'avoir voulu abandonner le 49-3.
11:09
Il se dit qu'il va peut-être
11:10
falloir trouver d'autres solutions.
11:12
D'ailleurs, il va rassembler
11:13
les chefs, pas de partis,
11:15
mais en tout cas,
11:16
ceux qui s'occupent des finances.
11:17
Et ça, c'est une très bonne chose
11:18
et c'est une très bonne chose
11:19
qu'il avait d'ailleurs déjà fait
11:21
et que les ministres avaient fait aussi,
11:23
mais manifestement,
11:25
les choses n'ont pas mûré,
11:27
je dirais,
11:27
dans le sens de la construction
11:28
de compromis qui soit quand même
11:31
bon pour le pays,
11:32
bon pour la France,
11:33
bon pour les Français.
11:34
Et donc, il souhaite effectivement
11:35
revivifier le dialogue
11:37
entre les forces politiques.
11:41
Toutes les forces politiques
11:41
ont été invitées
11:43
avec les ministres en charge,
11:44
tant du projet de loi sociale
11:46
que du projet de loi
11:47
pour l'État,
11:49
donc loi de finances
11:49
et loi de financement
11:50
de la sécurité sociale.
11:51
Et on est bien conscient du fait,
11:54
le Premier ministre le Premier,
11:55
qu'il va bien falloir
11:56
travailler ensemble
11:58
pour trouver quelque chose,
12:00
doter la France
12:01
d'un budget
12:02
et d'un budget
12:02
de la sécurité sociale
12:03
au 31 décembre,
12:04
mais quand même
12:05
sur la base
12:05
de quelque chose
12:06
qui ne plonge pas l'économie.
12:08
Vous le dites vous-même,
12:08
ça a été totalement dénaturé,
12:10
ce que vous souhaitiez,
12:12
vous,
12:12
au gouvernement.
12:13
même la taxe sur les holdings
12:16
est complètement vidée
12:16
de sa substance
12:17
entre ce qui a été prévu
12:19
et ce qu'il y a.
12:20
Oui, mais très franchement,
12:21
la copie initiale du gouvernement,
12:23
ça avait été d'emblée vécu
12:24
par les groupes parlementaires
12:26
qui soutiennent le Premier ministre,
12:28
et il y a quatre groupes
12:30
qui soutiennent l'action
12:31
du Premier ministre,
12:32
et par le Premier ministre lui-même,
12:33
et par la ministre en charge
12:35
des comptes publics elle-même,
12:36
comme la copie à partir de laquelle
12:38
devait se faire le travail parlementaire.
12:40
Il n'a jamais été question.
12:42
On est dans un cas de figure
12:43
qui n'a rien à voir
12:44
avec tout ce qu'on a connu
12:44
les années précédentes.
12:45
Est-ce que le centre de gravité
12:47
de ce gouvernement,
12:48
finalement, ne s'est pas déporté
12:49
vers la gauche
12:51
et notamment vers les partis socialistes ?
12:52
On a l'impression
12:52
qu'il n'y a aucun geste
12:54
à l'égard notamment
12:55
de la droite et des Républicains.
12:56
Alors, très franchement,
12:58
le groupe de Laurent Wauquiez,
13:00
avec notre soutien,
13:01
ce sont des choses
13:02
que nous avons votées
13:03
avec d'ailleurs
13:03
beaucoup d'engagement
13:04
et d'enthousiasme,
13:05
a obtenu la défiscalisation
13:07
intégrale des heures supplémentaires,
13:09
a obtenu
13:10
le dégel du barème
13:12
de l'impôt sur le revenu.
13:14
Et à limiter la taxation
13:15
en effet sur le holding.
13:16
Et puis, la taxation
13:18
sur le holding
13:19
est un mécanisme de lutte
13:20
contre la sur-optimisation fiscale.
13:22
C'est comme ça
13:22
que c'était présenté.
13:23
Nous avons nous-mêmes voté
13:25
effectivement
13:25
l'amendement de réécriture
13:27
de cet article
13:29
proposé par le rapporteur général
13:31
du budget,
13:31
Philippe Juvin,
13:32
qui appartient à la droite républicaine.
13:33
Donc, il y a des compromis
13:36
qui sont élaborés
13:37
de part et d'autre.
13:38
Mais, clairement,
13:39
quand il y a des alliances improbables
13:41
et qu'elles aboutissent
13:43
à la création de taxes supplémentaires,
13:45
là, nous allons devoir
13:46
dire stop.
13:47
Dans quelques instants,
13:48
d'ailleurs,
13:48
on aura Philippe Brun
13:49
au téléphone,
13:50
un député PS de l'heure.
13:52
D'ailleurs,
13:52
c'est lui qui est l'auteur
13:53
d'un sous-amendement
13:54
qui exclut
13:54
dans cette fameuse impôt,
13:57
j'arrive même pas à le dire,
13:58
sur les fortunes improductives,
14:00
parce que ça change tous les jours.
14:01
Il y a un autre nom
14:02
qui exclut un bien
14:04
par foyer fiscal
14:05
dans la limite
14:05
d'un abattement
14:06
d'un million d'euros.
14:08
On va lui poser
14:08
plein de questions.
14:10
Merci Constance Le Grip.
14:11
Merci à vous.
14:11
On se retrouve dans quelques instants.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire
Recommandations
12:20
|
À suivre
Impôt sur la fortune improductive : avec cette nouvelle taxe, «la France va subir un exode fiscal», prévoit l'économiste Marc Touati
Europe 1
il y a 2 semaines
3:00
Budget 2026 : «Notre marge de manœuvre est sur les dépenses, pas sur les impôts», insiste Philippe Juvin
Europe 1
il y a 2 semaines
28:44
Après Zucman, l'impôt sur la fortune improductive : la foire aux taxes continue
Europe 1
il y a 3 semaines
1:00
Budget : un nouvel impôt ciblant la fortune improductive
Europe 1
il y a 2 semaines
1:38
L'édito de Pascal Praud : «Islam/République : 60% priorisent la religion»
CNEWS
il y a 3 heures
17:58
La grande interview : Bruno Retailleau
CNEWS
il y a 3 heures
0:39
Bruno Retailleau : «On ne prend pas en otage la liberté»
CNEWS
il y a 4 heures
1:00
"Non, je ne me tairai pas": Amine Kessaci promet de continuer sa lutte contre le narcotrafic après l'assassinat de son frère
BFMTV
il y a 4 heures
2:58
SIGNÉ BFM - Le ministre allemand de la Défense met en garde contre une "possible" nouvelle guerre d'agression de la Russie en 2028, voire avant
BFMTV
il y a 4 heures
1:10
Corse: trois entreprises sanctionnées d'une lourde amende pour entente sur la distribution des carburants
BFMTV
il y a 5 heures
1:54
David Pujadas obligé de s'interposer hier soir entre Eric Zemmour et Raphaël Glucksmann : "Je n'accepte pas qu'on me hurle dessus ! Vous utilisez ces victimes pour faire votre pub !"
Jeanmarcmorandini.com
il y a 5 heures
6:27
La réponse de Pascal Praud à la plainte de France Télé et Radio France contre CNews : "S'ils attaquent, on va attaquer, et je vous dis, on va s'amuser sur le dénigrement"
Jeanmarcmorandini.com
il y a 6 heures
1:22
Louvre : Une galerie fermée par précaution après un audit inquiétant
Jeanmarcmorandini.com
il y a 19 heures
7:03
«Balance» : le live de Vanille dans Culture médias
Europe 1
il y a 34 minutes
1:46
Narcotrafic : la déception des habitants des quartiers marseillais face aux échecs des opérations «place nette»
Europe 1
il y a 46 minutes
1:37
Aliments ultra-transformés : une étude appelle à des mesures fortes pour réduire leur consommation
Europe 1
il y a 46 minutes
1:41
«Plus à cheval sur les lois de ma religion» : ces jeunes musulmans qui placent l’Islam au-dessus de la République
Europe 1
il y a 55 minutes
1:54
INFO EUROPE 1 - «Graphene OS» : la nouvelle arme des narcotrafiquants pour effacer les données de leurs téléphones
Europe 1
il y a 56 minutes
3:08
«Running Man»
Europe 1
il y a 1 heure
1:28
Taxe foncière : pourquoi la facture va s'alourdir pour 7,4 millions de logements
Europe 1
il y a 1 heure
8:28
Julien Clerc
Europe 1
il y a 1 heure
9:46
Alban Pellegrin, ncien candidat de Koh-Lanta et marathonien
Europe 1
il y a 2 heures
6:11
Radio France et France Télévisions portent plainte contre CNews, Europe 1 et le JDD
Europe 1
il y a 2 heures
1:07
«Alex Hugo» : France 3 en tête des audiences de ce mardi soir
Europe 1
il y a 2 heures
18:00
Narcotrafic : «Nous sommes engagés dans une guerre et nous allons la gagner», assure Bruno Retailleau
Europe 1
il y a 3 heures
Écris le tout premier commentaire