- il y a 11 heures
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00:00La grande interview européen CNews, Sonia Mabrouk.
00:07La grande interview sur CNews et européen, mon invité a été ministre de l'Intérieur, patron des Républicains.
00:12Il prépare activement son parti aux prochaines élections, évidemment, municipales et présidentielles, des élections cruciales.
00:19Bonjour et bienvenue Bruno Rotaillou.
00:21Bonjour Sonia Mabrouk.
00:22Merci de votre présence.
00:23Et tout d'abord, l'excellente nouvelle, il y en a peu en ce moment, donc réjouissons-nous du retour en France de Boalem Sansa.
00:29L'écrivain franco-algérien a été reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée après son passage à Berlin en Allemagne.
00:36Tout d'abord, votre réaction à cette arrivée ?
00:39C'est une superbe nouvelle, bien sûr.
00:41Vous savez, Boalem Sansa, c'est un exemple, c'est même un modèle, parce qu'il n'est pas né sur notre sol français, mais il s'est reconnu dans notre langue.
00:51Il a adopté la France, la France l'a adoptée, non pas par le sang versé, mais par l'encre versée.
00:57C'est devenu sa patrie, la France, parce que la France a toujours été une grande patrie littéraire.
01:02Et en cela, c'est la raison pour laquelle moi et bien d'autres, d'ailleurs, je me suis battu pour Boalem, parce que pour moi c'était un symbole.
01:08La littérature, c'est la liberté et on n'emprisonne pas, on ne prend pas en otage la liberté.
01:13Parlons de cette bataille, justement, Bruno Rotaillou.
01:15De son retour, est-ce la victoire du dialogue apaisé et de la diplomatie, de la discrétion avec Alger, comme le répète l'exécutif ?
01:22Regardez Christophe Gleiz, il a été arrêté bien plus tôt, d'ailleurs, en mai 2024, et on ne connaissait même pas cette arrestation-là.
01:31C'était très, très discret. Il est toujours en prison.
01:33Démonstration est faite que cette méthode ne fonctionne pas. Je suis convaincu qu'il fallait de la fermeté.
01:40Est-ce que cela veut dire, parce qu'on m'a reproché cette fermeté, est-ce que cela veut dire qu'il aurait fallu se taire devant cette prise d'otage ?
01:47Est-ce qu'il aurait fallu que je me taise devant les barbouseries des services secrets algériens qui, sur le sol français, ont tenté d'assassiner un opposant algérien ?
01:56Fallait-il se taire quand l'Algérie, s'opposant à l'accord de 1994, refusait de prendre des OQTF,
02:02qui sont très, très dangereux ? Fallait-il se taire quand M. Théboune cultive une haine antifrançaise ?
02:07Au nom de quoi, au nom de quoi, il faudrait toujours, toujours courber les Chines, baisser la tête ?
02:13Donc, le dialogue apaisé est synonyme de soumission, selon vous.
02:17Le ministre des Affaires étrangères, vous en doutez, voit les choses différemment.
02:20Il vous tient, quelque part, pour responsable, quand même, de ce blocage, de cette crise avec Alger,
02:25puisque, de son point de vue, la libération prouve l'échec de la méthode forte, évidemment, que vous préconisiez.
02:29Je viens de répondre, Christophe Glez. Christophe Glez, personne n'en parlait. Personne.
02:34On nous a caché, d'ailleurs, finalement, cette arrestation.
02:36Il est toujours dans la prison depuis mai 2024. Je pense aujourd'hui à lui, au sien, à sa famille.
02:42Mais ce que ne comprennent pas tous ces gens, qui, finalement, sont pour une méthode molle,
02:48c'est que Alger, le régime... Je ne parle pas du peuple algérien.
02:52C'est très différent. Je parle du régime algérien.
02:55Eh bien, il se nourrit d'une haine anti-française. Il prend cette haine anti-française pour, finalement, le prétexte, l'alibi de tous ses échecs.
03:03Il faut savoir qu'aujourd'hui, ce régime est très isolé sur le plan international.
03:07L'Algérie a perdu, mais de façon spectaculaire, le vote...
03:10Emmanuel Macron a rencontré M. Tebboune en marge du G20, là.
03:13Le Conseil de sécurité à l'ONU, aux Nations Unies, sur le Sahara occidental, le 31 octobre dernier,
03:19pas une seule voix pour l'Algérie. Même la Chine, même la Russie, alliés historiques de l'Algérie, se sont abstenus.
03:26Et quand vous entendez M. Sergei Lavrov, le patron de la politique étrangère russe,
03:32mettre en cause, notamment des frontières qu'il juge artificielles, entre l'Algérie et le Mali.
03:38Donc, c'est un régime qui est isolé, fragilisé sur le plan international, et très divisé contre lui-même,
03:45et vis-à-vis de son peuple, bien évidemment.
03:47Donc, vous restez ferme sur cette méthode-là ?
03:49Je persiste et je signe, bien sûr.
03:52Et j'attends que le président de la République défende les intérêts de la France.
03:56Voilà.
03:56Ce n'est pas le cas ?
03:57En tout cas, vis-à-vis d'Algérie, aujourd'hui, la relation est déséquilibrée.
04:01Ils n'appliquent pas les accords de 1994.
04:03Ils doivent reprendre Mulhouse, quand même Mulhouse, un OQTF algérien qui aurait été présenté à 14 reprises aux autorités algériennes.
04:12Ils n'ont pas voulu le reprendre.
04:13Ils tuent un ressortissant, un retraité portugais.
04:15Donc, ils n'appliquent pas l'accord de 1994.
04:18Pourquoi, nous, est-ce qu'on applique alors l'accord de 68 ?
04:20Vous parlez, Bruno Rotailleau, des intérêts de la France.
04:23Ils sont en jeu, nos intérêts.
04:24C'est un sujet de défense nationale, désormais.
04:27La lutte contre le narcotrafic érigée en priorité nationale, est-ce vraiment le cas ?
04:31Laurent Nunes parle d'un crime d'intimidation au sujet du frère du militant anti-narco Amine Kassassi.
04:37Son frère affirme dans une tribune, non, je ne me tairai pas.
04:40Il faut un sursaut de l'État.
04:42On a vu hier, quand même, cet inédit enfant des obsèques sous très haute protection.
04:46Qui tient Marseille aujourd'hui ?
04:48Écoutez, moi, je suis fier d'une chose.
04:51On ne réussit pas tout dans sa vie politique.
04:54Mais je suis fier d'avoir érigé la lutte et la guerre contre le narcotrafic
04:59en une grande cause nationale.
05:01J'étais au Sénat, et à l'époque, patron du groupe LR, principal au Sénat,
05:06nous avions, j'avais décidé de diligenter une commission d'enquête.
05:09C'est à partir des conclusions de cette commission d'enquête
05:11qu'a été votée, le texte contre le narcotrafic,
05:14qui va totalement réorganiser l'État.
05:16C'est insuffisant pour Marine Le Pen, notamment.
05:18Oui, alors, elle dit c'est insuffisant, mais je la renvoie à ses contradictions.
05:22Parce que le Rassemblement national n'a pas voulu à l'Assemblée,
05:25et ça, je le regrette profondément, lui et la gauche, vous voyez,
05:28permettre l'interception, notamment sur les messageries cryptées.
05:31Parce que le renseignement, c'est capital contre ces grandes organisations criminelles.
05:36Or, le renseignement, comment l'obtient-on ?
05:38On l'obtient par des moyens humains, mais technologiques.
05:41Aujourd'hui, les écoutes de grands-papas, vous savez,
05:43vous téléphonez sur votre téléphone portable,
05:45et la police, la gendarmerie vous écoute.
05:47Ça ne marche plus, pourquoi ?
05:48Parce que ces organisations ont muté sur des messageries cryptées.
05:51Et on peut capter, aujourd'hui, ces messages,
05:54sans pour autant enfreindre la règle sacro-sainte,
05:57bien entendu, de la confidentialité de ces échanges privés.
06:01Le Rassemblement national a voté contre.
06:03Mais vous voyez, nous avions conçu cette loi,
06:06elle a été votée.
06:07C'est un pas indéniable.
06:09Mais qui tient Marseille ?
06:11Eh bien, je pense qu'on a des succès.
06:14Bien sûr qu'on est engagé dans une guerre.
06:16Je vais prendre un exemple,
06:17puisque j'avais appelé à l'époque,
06:19j'étais ministre de l'Intérieur,
06:20mon homologue qui était marocain,
06:23mon homologue ministre de l'Intérieur,
06:24puisque le patron d'un clan Yoda
06:27a été arrêté, vous savez, au Maroc,
06:30Félix Bingui.
06:32Et le clan Yoda a été terriblement affaibli.
06:35Nous avons aussi affaibli.
06:36C'était un peu plus sonore, c'était pas à Marseille,
06:39la Black Manjack Family.
06:41Eh bien, on remporte.
06:43Regardez, Nancy, il y a quelques heures.
06:45Bien sûr, il y a le verre à moitié plein,
06:47Brune Retailleau.
06:47Mais pour le reste, pardonnez-moi,
06:49quand vous entendez l'alerte d'Amin Cassacican,
06:52vous avez entendu les magistrats marseillais
06:54qui avaient tiré l'alarme sur le risque
06:55que la France devienne un narco-État.
06:57Quelle est la prochaine étape ?
06:58Vous avez été au cœur du réacteur.
06:59C'est des assassinats ciblés ?
07:00Des magistrats, des policiers ?
07:02Vous savez que vous avez des magistrats
07:03qui, aujourd'hui, sont protégés.
07:05Vous savez qu'il y a eu un certain nombre de contrats
07:08sur, notamment, des chefs d'établissements pénitentiaires.
07:12Moi, j'avais été critiqué, lorsque j'avais parlé,
07:15souvenez-vous, qu'au ministre de l'Intérieur,
07:17de la possibilité de la mexicanisation en France.
07:19Terme qu'avait utilisé avant moi Nicolas Besson,
07:22le procureur de la République de Marseille.
07:24Nous sommes engagés dans une guerre
07:25et le texte que nous avons fait voter,
07:28que j'avais conçu au Sénat,
07:30va donner à l'État, notamment en copiant un peu
07:33ce qui a fonctionné contre le terrorisme,
07:35avec une chaîne judiciaire spécialisée,
07:38avec un État-major, avec un chef de file,
07:40qui sera la police nationale, la police judiciaire.
07:44Eh bien, je pense qu'on aura des résultats
07:46contre le blanchiment, contre la corruption,
07:48des techniques de renseignement.
07:49Mais il faut les mettre en œuvre.
07:50Avant qu'il ne soit trop tard,
07:51on parle de points de bascule,
07:53on parle de différents crans qui sont dépassés.
07:56Mais vers quoi nous allons vraiment expliquer
07:58le danger pour nos auditeurs et téléspectateurs ce matin ?
08:01Quand on dit mexicanisation...
08:03La mexicanisation, c'est deux choses.
08:05C'est-à-dire un État qui serait infiltré par une corruption...
08:08Exactement. C'est à la fois une hyper-violence,
08:11et aujourd'hui, je l'affirme,
08:12une des raisons, même racine, de l'hyper-violence en France,
08:16notamment avec des utilisations de plus en plus jeunes,
08:19d'adolescents de 13 ans, 14 ans, 15 ans,
08:21c'est le narcotrafic.
08:22Mais aussi, il y a le risque de corruption,
08:24qui serait en réalité une infiltration
08:26à basse intensité,
08:28et il faut y faire très, très attention.
08:29Près de fonctionnaires, haut placés ?
08:31Mais magistrats, policiers, gendarmes,
08:34dans le privé, etc.
08:35Donc, on a eu des affaires que nous avons démantelées.
08:38Le texte de loi va nous donner un certain nombre d'outils.
08:41Simplement, ce texte de loi,
08:43il n'est pas encore totalement en application,
08:45puisque le parquet national...
08:47J'en ai 2026 ?
08:48Eh bien, exactement.
08:49L'État-major a été créé.
08:50Il va regrouper tous les services de renseignement
08:52de quatre ministères.
08:54Ça sera une force de frappe
08:55et tous les services d'enquête.
08:58Mais c'est une guerre.
08:59On va la gagner.
09:00Et je suis persuadé...
09:00Je suis persuadé que tout le monde l'amène,
09:02y compris le maire de Marseille,
09:03qui affirme qu'il est au clair sur ce sujet.
09:05Et ce matin encore, il vous pointe.
09:07D'ailleurs, on dirait que vous êtes encore
09:08ministre de l'Intérieur à ses yeux,
09:09puisqu'il dit que pendant des mois,
09:11vous étiez plus préoccupé, Bruno Rotailleau,
09:13par la chasse aux migrants illégaux
09:14que la lutte contre les narcotrafiques.
09:16Être critiqué par M. Payan,
09:18pour moi, c'est un honneur.
09:19Voilà.
09:19Ça montre que, finalement,
09:21mes prises de position vont dans le bon sens.
09:24Moi, ce que j'attends,
09:25notamment des maires,
09:27c'est qu'ils puissent s'engager à nos côtés.
09:29Nous avons conçu, notamment...
09:31Ce n'est pas suffisamment le cas pour le maire de Marseille ?
09:33Pas partout.
09:34Et à Marseille, quand même.
09:35Il y a des maires qui s'engagent.
09:37Je vais vous dire,
09:38on fait reculer la délinquance en France.
09:39Les maires de gauche ne s'engagent pas suffisamment ?
09:41Cette semaine,
09:42cette semaine,
09:42M. Piolle,
09:44lorsqu'il exprimait cette idée
09:46qu'il fallait trouver un modus vivendi
09:47avec les délinquants,
09:48il n'y a pas de modus vivendi.
09:49Combien il y a de son réseau de caméras ?
09:51C'est rien du tout.
09:52Sa police municipale,
09:53elle n'est pas armée.
09:55Eh bien, moi, je vous dis,
09:56je connais un certain nombre de villes.
09:58Regardez Orléans,
09:59avec Serge Rouard.
10:00En 20 ans,
10:01il a fait baisser,
10:03justement,
10:03la délinquance de 80%.
10:05Mais ça,
10:05c'est une question d'engagement de l'État.
10:08C'est ce qu'on appelle
10:09la coopération,
10:10le continuum de sécurité.
10:12Police municipale,
10:12j'avais préparé un texte.
10:13J'espère que dans quelques mois,
10:15il va passer
10:15pour donner plus de prérogatives
10:17aux policiers municipaux.
10:19Et il faut que sur ces sujets-là,
10:21il n'y ait pas de déni,
10:22tout comme sur la lutte
10:23contre l'islamisme.
10:24D'ailleurs,
10:24il y a souvent des liens avérés
10:25avec les narco-trafiques.
10:27Votre réaction, Bruno Rotaillou,
10:28à ce sondage qui montre
10:29l'extension du fait islamique
10:31chez les jeunes musulmans français
10:32avec une rupture totale
10:33avec les valeurs de la France
10:35pour certains
10:36et pour certains encore
10:37une fascination
10:38pour les thèses djihadistes.
10:40Vous qui avez alerté
10:41avec d'autres
10:41en rendant public
10:42ce rapport sur l'entrisme
10:44des frères musulmans.
10:45Est-ce que vous estimez
10:46vraiment qu'au sommet de l'État,
10:47la prise de conscience est totale
10:49ou est-ce que le parti du déni
10:51malheureusement
10:51a encore de beaux jours devant lui ?
10:53Il y a toujours un déni
10:54quand on refuse
10:55de lier l'assimilation
10:56par exemple
10:57à la naturalisation.
10:58Vous savez que j'avais
10:58fait une circulaire
11:00pour dire au préfet
11:01maintenant on naturalise
11:02que si on a des preuves
11:03d'assimilation
11:04et pas seulement d'intégration.
11:06Il y a déni
11:06lorsque le Sénat vote des textes
11:08contre le voile
11:09notamment pour les compétitions sportives
11:11et que bien entendu
11:12le pouvoir détourne le regard.
11:15Il y a déni aussi.
11:16Moi je me suis battu
11:17pour que sur les frères musulmans
11:18parce que ce rapport
11:19qu'est-ce qu'il montre ?
11:20Il montre que
11:20un tiers des jeunes
11:21de moins de 24 ans
11:23a de la sympathie
11:24pour les frères musulmans.
11:25Il montre aussi
11:26à 57%
11:27pour cette même tranche d'âge
11:28que la loi
11:29la charia finalement
11:31serait supérieure
11:32à la loi de la République.
11:33Ça n'appelle
11:33une victoire culturelle
11:34des frères musulmans.
11:35Exactement.
11:35Pour moi c'est ça.
11:36Une victoire culturelle
11:37des frères musulmans.
11:37Pour moi c'est absolument
11:38très grave
11:39parce qu'on n'assiste pas
11:41à une sécularisation
11:42en France
11:44chez les jeunes
11:45de l'islam
11:45mais à une radicalisation
11:47et ça c'est très grave.
11:48Et le déni
11:49il existe.
11:50Lorsque
11:51moi je me suis battu
11:52pour qu'il y ait
11:55ce rapport
11:56qui soit publié
11:57et croyez-moi
11:58il a été publié
11:59et j'en ai entendu parler
12:01partout en Europe.
12:02Il a fait date.
12:03Mais ça ne suffit pas
12:04un rapport.
12:04Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
12:05Je ne sais pas.
12:06Il permet de cayer
12:07un peu de part
12:08ce rapport.
12:08Moi j'attends
12:09qu'il y ait des mesures législatives
12:10j'en donne quelques exemples
12:12deux exemples
12:12pour qu'on puisse dissoudre
12:14beaucoup plus facilement
12:15des organisations fréristes
12:17parce que c'est l'antrisme
12:18c'est un islamisme
12:19à bas bruit.
12:20Gilles Kepel
12:21là aussi très bien étudié
12:22et aujourd'hui
12:23on ne peut dissoudre
12:24que s'il y a recours
12:25à la violence
12:25incitation à la discrimination.
12:27Moi je propose
12:28qu'on dissolve aussi
12:29lorsqu'il y a des atteintes
12:31à la forme démocratique
12:33laïque de la République.
12:34J'entends déjà
12:35ceux qui vont vous dire
12:35que ne l'avez-vous fait ?
12:37Ah ben écoutez
12:38moi j'ai fait des propositions
12:41voilà
12:41malheureusement
12:42quand on ministre de l'Intérieur
12:43on n'est ni président de la République
12:46ni Premier ministre.
12:48Deuxième solution
12:49sur l'antrisme municipal
12:50dans quelques mois
12:51il y aura des élections municipales
12:52il y a une menace.
12:54Eh bien moi je pense
12:54que si on faisait parcer
12:55le premier motif de dissolution
12:58dont je viens de parler
12:59je pense que les gens
13:01qui seraient convaincus
13:02justement de soutenir
13:03ce type d'association
13:04pourraient être rendus
13:05évidemment
13:06par une peine judiciaire
13:07inéligibles.
13:08Alors municipal
13:09élection
13:10union des droites
13:11à la une du JD News
13:12il vous interpelle
13:13Bruno Rotaillot
13:14vous le connaissez bien
13:14c'est le maire d'hiver droite
13:15de Béziers
13:16Robert Ménard
13:16que vous soutenez
13:17aux prochaines municipales
13:19dans sa ville
13:19il plaide pour l'union des droites
13:21et lance
13:21qu'il faut arrêter
13:22de se haïr
13:22entre gens de droite
13:24d'ailleurs
13:24si l'on en croit
13:25les sondages
13:25une majorité
13:26de vos sympathisants
13:27la réclament
13:28cette union
13:29vous la refusez toujours ?
13:31Non, non, moi je veux l'union
13:31je veux l'union des droites
13:33dans les urnes
13:34par les électeurs
13:35et je le dis à mon ami
13:37Robert Ménard
13:38qui est un maire extraordinaire
13:40qui fait d'ailleurs
13:40reculer la délinquance
13:42à Béziers
13:43donc on a bien un exemple
13:44quand il y a
13:45un engagement
13:46État et édile
13:48notamment
13:48les maires
13:49ça fonctionne
13:50nous l'avons investi hier
13:51comme maire de Béziers
13:54et je suis sûr
13:55Avec un candidat
13:55Eren face à lui
13:56Oui, oui, sans doute
13:57même très certainement
13:58avec un candidat
13:59Eren face à lui
14:00Moi ce que je veux vous dire
14:01c'est que la politique
14:02ce sont des convictions
14:03ce n'est pas de la tambouille
14:04je n'ai pas le même logiciel
14:06économique que Marine Le Pen
14:07ces troupes
14:08ces troupes
14:09en quelques jours
14:11ont voté 34 milliards d'impôts
14:13vous vous rendez compte
14:13ce fameux impôt
14:15sur la fortune improductive
14:16il va concerner
14:17les petits épargnants
14:18le livret A
14:19ceux qui détiennent
14:20des comptes pour l'assurance vie
14:21donc ils sont socialistes
14:23dans leur tête
14:24Donc vous n'avez jamais
14:24l'ombre d'un rapprochement
14:25entre LR et RN
14:26On a ce que je veux
14:27Oui, dites-moi
14:28continuez
14:29Vous avez aussi
14:30un autre parti à droite
14:31Reconquête
14:32et là on peut dire
14:33que le programme économique
14:34est plus un frère jumeau
14:35avec le vôtre
14:36là encore
14:36pas de rapprochement possible ?
14:38Mais je veux le rapprochement
14:40mais dans une démocratie
14:41le mouvement
14:42qui crée le rapprochement
14:44ce sont les électeurs
14:45et moi je veux m'adresser
14:46bien entendu
14:47à ces électeurs
14:48du Rassemblement National
14:49de Reconquête
14:50je veux m'adresser aussi
14:51aux électeurs
14:52il y en aura beaucoup
14:52il y en a déjà beaucoup
14:53qui sont des déçus du macronisme
14:55mais aussi aux abstentionnismes
14:56c'est le concept
14:57le général de Gaulle
14:58parlait de majorité nationale
14:59et moi j'ai utilisé
15:01j'ai forgé
15:01cette expression
15:02de la France des honnêtes gens
15:04croyez-moi
15:05on peut gagner
15:06malgré les intentions de vote
15:08en ce moment
15:09dans les sondages
15:10prenez le risque
15:11monsieur Rotaillou
15:12ce matin
15:12qu'un candidat LR seul
15:15ne risque pas
15:16l'effacement
15:17et le duel RNLFI
15:18Sonia Mabrouk
15:19à la même distance
15:20de l'élection présidentielle
15:22de 2012
15:22où on était
15:23François Hollande
15:24souvenez-vous
15:25il était à 3%
15:26il était à 3%
15:27je suis presque
15:283 fois plus que lui
15:30vous voyez
15:30donc il faut qu'on construise
15:32une alternative
15:34et enfin
15:35on a une singularité
15:36LR a une singularité
15:38la France
15:39c'est clair
15:39elle ne penche pas à gauche
15:40on a cette singularité
15:42où on a les 3 piliers
15:44qui peuvent convenir
15:45pour que demain
15:45on redresse à France
15:461
15:47le pilier économique
15:48on n'est pas dans la
15:49folie justement fiscale
15:512
15:52on veut plus de travail
15:53pour relancer la richesse
15:54la prospérité
15:55le régalien
15:56et le civilisationnel
15:58le culturel
15:59c'est important le culturel
16:00parce que
16:01pour ceux
16:02qui ont peu de patrimoine
16:03matériel
16:04ils tiennent beaucoup
16:04au repère culturel
16:06pardonnez-moi de revenir
16:06à des questions politiciennes
16:07quand monsieur Laurent Wauquiez
16:08rencontre Éric Zemmour
16:09pour évoquer la primaire
16:10une primaire des droites
16:12en vue de 2027
16:13il vous parle de sa démarche
16:14vous êtes d'accord ?
16:15non j'étais pas au courant
16:16mais c'est pas anormal
16:17Laurent Wauquiez
16:19c'est pas amical non plus
16:20vis-à-vis de vous
16:21il rencontre
16:22ce qu'il souhaite rencontrer
16:23on a des statuts
16:25et j'y suis attaché
16:26et c'est un engagement
16:27que j'ai pris
16:27j'ai gagné à 75%
16:29un engagement
16:30que j'ai pris
16:30devant nos adhérents
16:31c'est que c'est eux
16:32qui trancheront les modalités
16:33qui nous permettront
16:34de choisir
16:35notre champion
16:36pour l'élection présidentielle
16:37deux questions de fin
16:39rapide si c'est possible
16:40également votre réponse
16:40Bruno Retailleau
16:41hier il y a eu
16:42un face-à-face tendu
16:43entre Éric Zemmour
16:44à la télévision
16:45et Raphaël Glucksmann
16:46notamment sur la question
16:47de l'identité
16:47toujours passionnante
16:49Éric Zemmour
16:49rappelant cette phrase
16:50à Raphaël Glucksmann
16:51selon laquelle
16:52c'est ce qu'il avait dit
16:53qu'il se sentait culturellement
16:54plus à l'aise
16:55à New York
16:55à Berlin
16:56qu'en Picardie
16:57et vous
16:58où est-ce que vous vous sentez
16:59le plus à l'aise ?
16:59Moi je me sens plus à l'aise
17:00chez moi en Vendée
17:01dans la ferme que j'habite
17:03voilà je suis né
17:05et j'habite toujours
17:05dans la même commune
17:06Saint-Malais-du-Bois
17:07dans une ferme
17:08que mon grand-père avait acheté
17:09avant la seconde guerre mondiale
17:11je crois à l'enracinement
17:12je crois à l'enracinement
17:13parce que nous ne sommes pas
17:14des plantes artificielles
17:15parce que nous sommes affiliés
17:18nous portons des héritages
17:19et nous voulons aussi
17:21dessiner l'avenir
17:22et je pense que cette philosophie
17:23de l'attachement
17:24est très importante
17:25le progressisme
17:26pas le progrès
17:27mais ceux qui ajoutent un isme
17:30en font une idéologie
17:31à nier toutes ces appartenances
17:33ces affiliations
17:34et je pense que
17:35dans la vie d'un homme
17:36d'une femme
17:36c'est fondamental
17:37parce que sinon
17:38on crée des individus
17:39qui sont tout nus
17:40qui sont dans une foule
17:41et en réalité
17:42qui ne savent plus
17:43où ils habitent
17:44où ils vont
17:44et je pense que nous sommes
17:45des êtres humains
17:46et le lien entre nous
17:47entre ceux qui nous ont précédés
17:49et entre ceux qui habitent
17:50la même planète
17:51est important
17:51vous êtes mieux en Vendée
17:52qu'à New York
17:53ou à Berlin
17:53largement mieux
17:54oui
17:55largement mieux
17:56merci Bruno Rotaille
17:57aussi à votre grande interview
17:59à bientôt
17:59merci Bruno Rotaille
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