- il y a 2 mois
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L’impôt est-il confiscatoire en France ?
Les députés ont voté, lundi, un amendement gouvernemental alourdissant de 2 milliards d’euros la taxe sur les grandes entreprises.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-28##
Les députés ont voté, lundi, un amendement gouvernemental alourdissant de 2 milliards d’euros la taxe sur les grandes entreprises.
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:06Ça va Philippe David ?
00:07Ça va très bien, surtout qu'on va parler d'impôts.
00:10Oui, c'est bien sûr.
00:11C'est ce que vous disiez au diard, bientôt il va nous rester plus que l'impôt sur les eaux.
00:14Voilà.
00:15L'impôt sur les eaux, oui, pas mal ça.
00:17Ah mal.
00:17Je pensais que ça vous intéressait parce que je pensais que vous parliez d'impôts, impôts POT, impôts à boire.
00:23C'est pour ça que vous étiez content en fait.
00:24Ah mais moi je suis toujours partant.
00:26Ah non, la vie d'alcool est dans son fond de la santé.
00:28On n'a plus le temps, on ne parle plus du tout de bouffe dans cette émission.
00:30Enfin on ne laisse plus Philippe parler de bouffe, c'est ça.
00:32Depuis que je suis au régime...
00:34Ça se voit, oui, bien sûr.
00:36Vous voulez savoir ce que j'ai mangé à Milly, moi non.
00:39Poulet au vin jaune.
00:41C'est délicieux, le vin jaune du Jura.
00:44C'est pas bon à boire, mais c'est super bon à cuisiner.
00:47C'est une conversation passionnante.
00:50C'est hyper intéressant.
00:52J'aurais regretté cette journée si je n'avais pas eu cette conversation avec vous.
00:56Mais on va quand même y aller tout de suite à la question du soir.
00:58J'en peux plus.
00:59La commission mixte paritaire, ces députés et sénateurs qui doivent trouver un compromis sur le projet de budget
01:03a donc enterriné hier la surtaxe sur les très grandes entreprises,
01:08malgré la colère des grands patrons.
01:10Surtaxe qui doit rapporter, on le rappelle, 8 milliards à l'État.
01:12Afin de défendre l'emploi dans l'industrie,
01:14plusieurs centaines de salariés d'Arkema,
01:16Vancorex, mais aussi Michelin,
01:18Auchan, les Fonderies de Bretagne
01:19se sont mobilisés face au ministère des Finances
01:22à l'appel de la CGT.
01:23Quand on vient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter les impôts de 40%
01:29sur les entreprises qui fabriquent en France
01:31pour pousser à la délocalisation, c'est idéal.
01:34Alors je ne sais pas si c'est vraiment l'objectif du gouvernement,
01:37mais en tout cas il va l'atteindre.
01:38Ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus.
01:40Pour rester sur le cas de Bernard Arnault,
01:43c'est seulement 20% de ses salariés qui sont en France aujourd'hui.
01:45Donc le Made in France est très relatif.
01:47Et les députés ont voté donc lundi un amendement gouvernemental
01:54alourdissant de 2 milliards d'euros les taxes sur les grandes entreprises.
01:59Et on vous pose cette question, l'impôt est-il confiscatoire en France ?
02:02Eh bien vous dites oui à 91%.
02:05Vous voulez réagir ?
02:06Et ce n'est pas confiscatoire, 5 centimes d'euros TTC l'appel,
02:09le 0826 300 300.
02:12Françoise Degoy, alors c'est étonnant puisque en 2014,
02:17quelqu'un, c'est un contribuant, c'était plein.
02:19Et finalement la Cour de cassation et le Conseil d'Etat ont dit
02:23que les impôts n'ont jamais été confiscatoires.
02:28Jamais, jamais, jamais.
02:29Oui, alors après c'est une forme d'expression.
02:32Il y a quand même encore en France un consentement à l'impôt qui est très élevé.
02:36C'est l'héritage de la Révolution, les impôts, on a compris.
02:39C'est aussi la démocratie, c'est-à-dire que vous payez,
02:42vous contribuez au bien-être de la société.
02:43Donc ce truc-là quand même, quelle que soit la nature des débats
02:46et au moment des débats sur le budget chaque année
02:48et particulièrement sur ce débat-là,
02:52évidemment on a toujours les mêmes, comment dirais-je,
02:54les mêmes inflexions, les mêmes mots, etc.
02:56Donc l'impôt n'est pas confiscatoire.
02:59Les députés ont voté, alors c'est très marrant
03:02parce que le gouvernement, c'était un amendement du gouvernement
03:05présenté par Roland Lescure, le ministre de l'économie et des finances
03:09et c'est la gauche qui l'a voté
03:10et les macronistes se sont abstenus.
03:13Donc 2 milliards en plus, voilà, c'est sur les grandes entreprises,
03:17c'est pas sur les PME, etc.
03:18Donc moi je crois que globalement l'impôt n'est pas confiscatoire
03:20mais je serais tout à fait favorable à ce que sur une feuille d'impôt,
03:25et bien à partir de je ne sais pas quand, on explique où vont les impôts.
03:28Parce que c'est ça la réalité en fait.
03:31Les Français voudraient comprendre où passent leurs impôts
03:33et je pense qu'on peut l'expliquer de façon, voilà, tendre à cet impôt-là.
03:37En tout cas dans le service public, ils se rendent compte que finalement
03:39c'est pas très efficient quand même.
03:43Je suis d'accord, surtout l'hôpital, je pense que la grande plaie vraiment c'est l'hôpital.
03:46Non mais l'hôpital et les transports, vraiment, les déserts médicaux, c'est vraiment...
03:50Tu as raison à ce que tu dis François, à cette manière.
03:52Les Français, ouais, ils n'ont pas de problème, je pense, pour payer les impôts.
03:54Le seul souci c'est qu'on ne sait pas où ça va, quoi.
03:56Et puis on se rend compte qu'on est dans les déficits abyssaux.
04:00Et il y a aussi l'impôt sur, vous savez, sur les biens immobiliers.
04:05Ça je trouve que c'est scandaleux.
04:07Ça c'est du confiscatoire, c'est-à-dire des gens qui sont obligés de vendre un appart,
04:10ils ont hérité pour payer l'impôt.
04:12Enfin, c'est une catastrophe ce pays.
04:15Moi je crois que le souci c'est qu'on ne sait pas ce que devient l'argent.
04:20Parce qu'on est le pays le plus taxé du monde.
04:22Mais dans le régalien, rien ne va.
04:25Rien ne va.
04:26L'école, c'est un désastre.
04:28Ça s'effondre dans tous les classements internationaux, PISA et TIMSS.
04:31C'est donc que ce n'est pas un problème de moyens.
04:33On dépense plus de 150 milliards si on prend les budgets de l'État,
04:36les régions, les départements et les communes.
04:40Pour les écoles, les collèges et les lycées, c'est plus de 150 milliards.
04:44L'armée, elle est à l'os.
04:45La justice, on classe les affaires ou alors c'est jugé à Pâques ou à la Trinité.
04:50Bref, tout ce qui est le régalien, rien ne va.
04:53Et on se pose la question, où va l'argent ?
04:56Et moi, désolé, je n'ai pas de réponse.
04:59Enfin si, j'ai quelques idées, qu'il y a beaucoup de gaspillage, etc.
05:02Mais ce serait trop long à expliquer ici.
05:03Et ça, les Français n'en peuvent plus.
05:05Si on avait un régalien fabuleux, que l'hôpital, on n'avait pas 8 heures d'attente dans le couloir des urgences,
05:10que l'école était la meilleure du monde, que l'armée avait 4 porte-avions, qu'elle était super équipée et tout,
05:17que la justice jugeait en 3 mois au lieu de prendre.
05:19Et la police, bien sûr.
05:20Évidemment, les gens diraient, on consent à l'impôt.
05:23Le problème, c'est que là, ils n'en ont pas pour leur argent.
05:26On paye les impôts d'un 3 étoiles au Michelin et on a le service d'un mauvais fast-food.
05:32Est-ce que ce n'est pas l'opacité sur les lois ?
05:34Parce qu'il y a pas mal de lois d'impôts.
05:38Plutôt que de faire des re-tech en disant, voilà, on a mis ça en place, ça ne fonctionne pas vraiment.
05:41On va revenir en arrière, on va changer.
05:42Je pense qu'il faut changer de méthode.
05:44Ok, on peut !
05:44Moi, je suis d'accord avec ce que vous dites, tout ce que vous dites.
05:47C'est-à-dire qu'il faut changer de méthode.
05:48Tout depuis, vous me connaissez ?
05:49Non, mais je pense que ce qui est en train de se passer au Parlement est vraiment majeur.
05:54On ne se rend pas compte du changement de culture politique qui est en train de s'opérer.
05:58Vous avez des gens qui travaillent ensemble et qui font quasiment, chacun sans perdre leur idéologie,
06:03de la coproduction de budget.
06:05Ça n'est jamais arrivé.
06:06Et ça veut dire qu'on va peut-être arriver à ce changement de mœurs politiques
06:11qui est qu'à un moment donné, on peut avoir un ministre d'économie et des finances
06:14qui arrive un soir et qui dit, ok, voilà, là on s'est trompé, là on a trop, là on va remettre, là on va...
06:20Je pense que...
06:21Tu es optimiste, ma chère Françoise.
06:23Écoute, moi je vais te dire, je suis optimiste.
06:25De toute façon, est-ce qu'on a le choix ?
06:26Et je suis très heureuse de l'être.
06:27Je vais vous dire, ça fait 25 ans que je suis journaliste politique éditorialiste.
06:31J'ai fait tout en France, à l'international.
06:33Je n'ai jamais vu, peut-être une situation...
06:36Je n'ai jamais vu un Parlement français qui débat de cette manière-là.
06:40Alors il y a des noms d'oiseaux, etc.
06:42Mais qui avance aussi intelligemment.
06:44Je ne sais pas si ça va au bout, parce que le chemin de Crète,
06:46vous avez 800 mètres d'un côté d'abîme et 800 mètres de l'autre côté.
06:50C'est sur le pic du Midi où ça arrête de la grande fâche.
06:53Tu vois, t'es là, bon...
06:54Ce chemin est très étroi.
06:56Pourquoi il y a une conscience générale de ce dire ?
06:58Il y a une conscientisation.
06:59Même LFI, très bruyant ce week-end, etc.
07:03Hier, ils ont voté.
07:05Ils sont au travail.
07:07Les gens se parlent.
07:08Et ils essaient de coproduire pour éviter un désastre démocratique.
07:12Et je pense qu'on est en train de vivre un truc...
07:14Ça fait un moment, la coproduction, ça fait un moment que ça dure.
07:16Le budget n'est toujours pas voté.
07:17Mais c'est normal, c'est 70 jours.
07:19On dirait que tu ne sais pas ce que c'est, un budget.
07:21Non, mais moi, je ne suis pas d'accord avec...
07:23Il fabrique.
07:23Mais non, mais c'est 70 jours.
07:27Il y a un consensus, tu dis, mais chacun est sur sa limite et ne veut pas bouger.
07:29Je ne suis pas d'accord.
07:30Je pense que tout le monde fait des pas.
07:32Je pense qu'on va atterrir.
07:33Par exemple, la gauche demandait 4 milliards de plus sur les entreprises.
07:38Finalement, on atterrit, on coupe en deux, on tombe à deux.
07:41Et c'est ça dans tous les domaines.
07:43Je ne dis pas qu'on va y arriver.
07:44Mais je dis que, quand même, ce qui se passe est assez exceptionnel, moi, je trouve.
07:48Non, mais moi, je trouve que pour la question...
07:49Tu n'es pas d'accord avec ça sur le renouveau ?
07:52Non, moi, je crois qu'aujourd'hui, les gens se mettent à peu près d'accord
07:57parce qu'ils veulent sauver leur siège.
07:58Parce qu'ils ont peur d'une chose, c'est de la dissolution.
08:01Et qu'en cas de dissolution, il y a un rat de marée à Rennes.
08:03Comme l'a dit Gabriel Attal à Emmanuel Macron,
08:06si tu dissous, on revient à 30.
08:09Quand vous êtes le triple, un peu plus du triple, c'est un peu gênant.
08:1240, oui.
08:13Il a dit 30, a priori, mais je n'étais pas dans le bureau du Président de la République.
08:16Je n'ai pas cette chance.
08:16Ils sont plus dans les calculs politiques que dans les téléphones d'après.
08:18Je ne suis pas d'accord.
08:19Ils sont plus dans le calcul.
08:20Et surtout, ce budget, pour moi, est insupportable
08:24parce qu'il ne fait aucune économie réelle.
08:27Et c'est là qu'il faut arriver.
08:30Quand vous avez un athlète qui est dans le sens...
08:33Le problème de la France, c'est que c'est un pur sang,
08:36mais avec un jockey qui a le gabarit au choix du sergent Garcia ou d'Oliver Hardy.
08:40Et tant qu'on aura...
08:41C'est de la discrimination.
08:42C'est une discrimination.
08:43Oui, oui, mais c'est ça.
08:45Un jockey, c'est toujours petit et très fin.
08:47Ça ne pèse rien.
08:48Parce que sinon, et nous, l'État obèse,
08:50il est sur notre pur sang.
08:52Et le pur sang, il ne peut pas passer les...
08:53Alors, je ne suis pas d'accord avec vous
08:54parce que vous savez très bien que le budget, c'est deux parties.
08:57C'est la partie recette, bien sûr.
08:58C'est ce qu'on est en train d'étudier.
09:00Et là, ce qu'ils étudient,
09:02et qu'on étudie tous en suivant ça.
09:04Et après, vous avez la partie PLFSS, budget de la sécu,
09:06qui va être la partie des coupes.
09:09Elle va être très difficile, celle-là.
09:12Elle va être super dure, vraiment, à aborder.
09:15Là, c'est que le hors d'oeuvre, j'ai envie de dire.
09:17Donc, je ne suis pas du tout sûre qu'on y arrive.
09:19Il y a peut-être 10% de chance.
09:21Moi, je n'en suis pas convaincu non plus.
09:22Mais quand même, il faut les jouer.
09:24Et je ne suis pas d'accord avec vous
09:25sur le fait que tout le monde a peur.
09:27Alors, Renaissance, bien sûr, peut avoir peur.
09:28Mais par exemple, le Parti Socialiste n'a absolument pas peur.
09:30Il peut avoir peur aussi.
09:31Non, dans 90 circonscriptions,
09:34ils sont en tête même sans LFI.
09:35Vous avez les LR, franchement, honnêtement.
09:37Il a fait les dernières élections, excusez-moi.
09:40Fort est passé grâce au LFI.
09:41Pas du tout.
09:43Mais je pense que...
09:44On ne voit pas les mêmes élections, de la même façon.
09:47On parle du nouveau Front populaire.
09:48Mais Olivier Faure, il est réélu contre les macronistes
09:51depuis des années.
09:52Depuis 5, 5, 3, 1, 1.
09:53C'est pas ce qui a été dit.
09:55Écoutez, les travailleurs, je veux dire,
09:57bosse, bosse, bosse tes dossiers.
09:58Guillaume Garot est réélu à l'Assemblée.
10:00Mais non, mais non, il y a un paquet
10:02qui se sont vendus à la française.
10:04Non, mais il y a eu un accord
10:06sur le nouveau Front populaire aux dernières élections.
10:08Ce n'est pas ce que je dis.
10:09Ce que je dis, c'est que sans LFI,
10:11le Parti Socialiste dans ses projections
10:12est en tête dans 90 circonscriptions.
10:14Donc, ce n'est pas vrai de dire...
10:16Alors, pourquoi ils ne se sont pas séparés tout de suite de LFI ?
10:19Parce que vous avez un accord politique.
10:21Ah oui, mais il y a des stratégies, oui.
10:23Mais à droite, il y a des stratégies.
10:25Non, mais on parle de la gauche.
10:26Tu me parles de la gauche.
10:26Mais écoute, ce que tu as...
10:29Le Rassemblement National,
10:30il a fait des accords avec personne.
10:32Avec Ciutti, déjà, pour commencer.
10:33Oui, oui.
10:34Ah bah si, déjà, oui.
10:35La droite a la limite horizon.
10:37Horizon, même à faciliter...
10:39Mais non, pas horizon, c'est Édouard Filipe.
10:41Non, mais horizon a terminé.
10:42Renons sur notre sujet.
10:43Parce que là, on part en digression.
10:46Est-ce que ça veut dire que,
10:47quels que soient, en tout cas les partis,
10:48est-ce qu'on s'en va dans la bonne direction
10:51de se dire que, finalement,
10:53c'est ce que voulait le corps nu,
10:54d'arriver à gérer tout ce petit monde.
10:57Et de passer entre les gouttes pour l'instant.
10:59Pour l'instant...
11:00Je ne sais pas combien de temps ça débrava,
11:01mais je trouve que ce n'est pas si mal, honnête.
11:03Aujourd'hui, vous avez jamais bien
11:06votre expression montagnarde,
11:07où on était vraiment sur la ligne de crête,
11:09avec 500 mètres d'apique d'un côté
11:11et 600 mètres d'apique de l'autre.
11:13C'est très fragile.
11:16Exactement, c'est très fragile.
11:18Cependant, je vais mettre le verre,
11:20non pas à moitié plein,
11:22mais à moitié vide
11:23et qui s'évapore à toute vitesse.
11:25Si on a déjà un mal fou
11:27à faire un budget cette année,
11:28où il va falloir, de mémoire,
11:29emprunter 310 milliards,
11:31je vous laisse imaginer,
11:33vu la conjoncture économique que nous avons,
11:34avec le chômage qui augmente,
11:36et donc la croissance est mauvaise,
11:39donc les rentrées de TVA ne sont pas aussi bonnes,
11:41comment est-ce qu'on va faire un budget l'an prochain,
11:44alors qu'on sera en pleine campagne présidentielle ?
11:47Parce que là, chacun défendra ses intérêts,
11:49et je peux vous dire que ça va être requinant.
11:51Alors justement, pour ces raisons-là,
11:53vous voyez, c'est là où je vous serai d'accord avec vous,
11:56c'est sur l'opportunisme,
11:57le véritable opportunisme,
11:58mais vous allez le voir sur le budget 2026-2027,
12:02parce que ce sera le budget de 3 mois avant la présidentielle,
12:05et là, de toute façon, personne mouftera,
12:07et tout sera accordé,
12:08parce que ça sera 3 mois avant la présidentielle.
12:09T'as vu quand même les agences de notation,
12:11c'est Doubla, Apu, c'est là ?
12:13Non, c'est pas vrai, c'est pas vrai,
12:14parce que Moudi retient quand même sa note,
12:17donc ça va.
12:18Enfin, c'est quand même pas joli, joli.
12:20En tout cas, moi, je dis tous les jours,
12:22je pense aux entrepreneurs,
12:23je pense aux entreprises,
12:24je pense à tous ces gens qui aujourd'hui naviguent à vue
12:27sur la retraite,
12:30sur les équipes,
12:31sur le fonctionnement,
12:32et tous les jours,
12:33j'en parle.
12:34Vous avez 100% raison là-dessus.
12:35Il faut y penser,
12:36et en tout cas...
12:37Est-ce que je peux vous poser une question à l'inverse ?
12:40Que serait ce pays
12:41si nous étions dans une dissolution
12:43avec des élections législatives anticipées
12:45qui ne vont rien changer ?
12:47Nous serions en campagne électorale en ce moment,
12:49des élections qui ne vont rien changer
12:50à l'équilibre à l'Assemblée.
12:51Non, mais, peu importe.
12:52C'est ça le sujet.
12:53On demande juste un truc,
12:53c'est de la stabilité,
12:54juste à un moment donné,
12:56des uns et des autres,
12:57et je pense que ça nous aiderait beaucoup.
12:57J'espère qu'ils vont y arriver.
12:59Tout de suite, Sud Radio fait sa transat,
13:01et vous savez que Sud Radio est le partenaire
13:03de l'équipage Rêve à perte de vue
13:04sur le transat qu'a fait l'or Le Havre-Normandie.
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