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Les Vraies Voix avec Christophe Fauvel, président de la CCI Dordogne.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-01##

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Transcription
00:00Projecteur des vraies voix.
00:01Les vraies voix Sud Radio, le coût de projecteur des vraies voix.
00:05Le directeur général d'Air France KLM, Ben Smith, dénonce la récente augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion.
00:14Cette contribution qui est passée de 2,63 à 7,40 euros en mars 2025 fait grimper le coup des billets pour les voyageurs.
00:22Malgré un bénéfice net de 401 millions d'euros au premier semestre,
00:25il anticipe une baisse de 90 à 170 millions d'euros du résultat opérationnel.
00:31Selon lui, toutes les compagnies aériennes espèrent une diminution de cette taxe en France
00:34et de son côté, Ryanair a pour sa part réagi en annonçant la suppression de 25 vols en France.
00:40Je ne me suis pas trompée tout à l'heure.
00:41Donc cette hausse comme facteur déterminant.
00:44Enfin, à savoir, même si le trafic passager progresse, les réservations estivales quant à elles reculent.
00:51Conséquence directe, les aéroports de Bergerac en Dordogne, on va y revenir.
00:55Rive-la-Gaillarde et Strasbourg devront se passer des vols de la compagnie locoste irlandaise.
01:00Cette taxe astronomique rend la France moins compétitive par rapport à d'autres pays de l'Union Européenne
01:05comme l'Irlande, l'Espagne ou la Pologne qui n'imposent aucune taxe aérienne à justifier Ryanair.
01:11Le barème de la taxe de solidarité sur les billets d'avion a été revalorisé en mars dernier
01:16pour tous les vols au départ de la France
01:18et le gouvernement espère en dégager 800 millions de recettes supplémentaires pour son budget.
01:23Les avions polluent et en attendant une évolution technologique, les écologistes souhaitent réduire leur circulation.
01:30Nous vous posons la question sur le compte X.
01:32La taxe de solidarité sur les billets d'avion est-elle ?
01:36Inutile ? Vous dites oui à 40%.
01:38Injuste ? Vous dites oui à 48%.
01:42Souhaitable ? Vous dites oui à 5%.
01:46Nécessaire ? Vous dites oui à 7%.
01:49Continuez de voter, on comprend un peu la tendance.
01:52Et pour en parler, nous sommes avec Christophe Auvel, qui est président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Dordogne.
01:58Christophe Auvel, rebonsoir.
02:00Alors vous avez commencé à nous expliquer, Christophe, qu'en fait, on ne fait pas du tout la même chose que les pays européens qui nous entourent en France, au niveau de ces taxes.
02:10Exactement. Effectivement, là, on sort de la simple loge franco-française.
02:16On est dans un marché qui est, bien sûr, régulier au niveau européen.
02:20Et on doit se confronter à des économies différentes.
02:24Et la France a cette pacheuse manie, comme je l'expliquais tout à l'heure, à appuyer sur le bouton des taxes dès qu'il y a un problème.
02:32Et ce n'est vraiment pas une solution, parce que ça pénalise l'économie, ça pénalise les territoires.
02:36Et au bout du compte, c'est tout le monde qui y perd.
02:39Alors pour rappel, pour les auditeurs et pour nous-mêmes d'ailleurs, la taxe sur la solidarité,
02:43c'est une taxe internationale qui a été prélevée sur le prix des billets pour financer l'organisme international United.
02:47Et c'était sa date de 2005 et c'était Jacques Chirac qui l'avait mise en place.
02:52Priscilla Ludovski, il y a deux manières de voir les choses.
02:55C'est un, on essaye de dissuader les gens de prendre l'avion et c'est plutôt bénéfique pour l'environnement.
03:01Ou deux, on taxe encore et c'est plutôt négatif pour l'économie.
03:06Ou trois.
03:07Alors dites-nous.
03:08Alors dites-nous, c'est là que ça devient intéressant.
03:10Moi j'avais beaucoup milité pour que les taxes vertes, on va dire, elles soient plus justement articulées.
03:16Donc le secteur aérien, il a échappé, il achète encore depuis de nombreuses années à la taxe sur le kérosène,
03:21là où d'autres sont taxés dans différents modes de transport.
03:23Donc on veut nous inciter à moins prendre l'avion.
03:26Sauf que l'avion c'est un mode de transport qui peut être contraint pour certains.
03:31Moi je pense toujours aux habitants qui sont dans les Outre-mer, qui sont obligés parfois de repartir et faire des allers-retours.
03:37Là où pour d'autres c'est du loisir et pourquoi pas.
03:39Sauf que c'est pas juste en fait.
03:42Je veux dire, la manière dont c'est articulé, ça devrait être une taxe aussi qui devrait être peut-être redistribuée d'une certaine manière.
03:47Parce qu'il n'y a pas beaucoup de transparence.
03:48C'est un peu ce que je dénonçais avec la taxe carbone, c'est qu'il n'y a pas de transparence sur qu'est-ce qu'on ferait de cette taxe.
03:53Et pourquoi ça retombe toujours sur les mêmes.
03:56C'est vraiment toujours le même sujet, on tourne en rond sur ce sujet.
03:58On rappelle le clin d'œil taxe carbone, je le rappelle à nos auditeurs.
04:02Priscilla Ludowski, oui oui, c'est celle des gilets jaunes, bien sûr.
04:05Allez-y Priscilla.
04:06Qui avait beaucoup pesté sur les inégalités dans la taxation.
04:09Et donc taxer sans nuance, c'est punitif.
04:13C'est assez juste.
04:16Qu'est-ce que vous en pensez, René Chichet, sans nuance, pardon, je vais y arriver.
04:21C'est punitif, à savoir quand même, Ryanair, ils avaient déjà commencé à supprimer des vols d'octobre 2020 au printemps 2021 pendant l'épidémie de Covid.
04:30Oui, excellente remarque, parce qu'on murmure que Ryanair a profité de cette annonce d'augmentation de la taxe pour supprimer ces trois vignes.
04:39Ils attendaient ça un petit peu.
04:40Ils ont profité un peu d'un effet d'aubaine.
04:42C'est ce qu'ils disent de plus en plus, même dans les rangs du gouvernement, d'ailleurs.
04:45Alors, moi, je trouve qu'elle est plutôt souhaitable, cette hausse de taxes, parce qu'on est dans une époque où le gouvernement recherche des moyens.
04:56Il le cherche partout, les moyens, justement.
04:58Donc, pourquoi pas une hausse qui...
05:00Effectivement, ça peut paraître tout de suite une nouvelle taxe, mais je pense que quelqu'un qui veut vraiment prendre l'avion...
05:05Ça peut paraître un peu bruit de décofrance, ce que je veux dire.
05:07Quelqu'un qui veut vraiment prendre l'avion ne va pas vraiment regarder sur les 15 euros d'augmentation de cette taxe.
05:15Ça dépend de qui, hein ?
05:17Non, non, non, mais je...
05:18C'est par l'ombré.
05:20Je dis, moi, je pense que...
05:21Vous parlez avec votre cœur et faites-le.
05:23Excusez-moi, quand quelqu'un prend un billet d'avion et décide à voyager en avion, ce n'est pas, je pense, l'augmentation de 15 euros.
05:32Ça va peut-être l'énerver sur le moment, mais il ne va pas y renoncer, vous voyez ? Il ne va pas y renoncer.
05:36Donc, moi, je trouve qu'elle n'est peut-être pas...
05:39Oui, elle est même nécessaire, parce qu'en plus, on cherche aussi des fonds pour, justement, tout ce qui est transport décarbonarais.
05:48Comment, je ne sais plus, j'ai oublié les gens, d'ailleurs.
05:48Le carbonara, c'est autre chose.
05:50Pour la pâte, décarboniser.
05:52Il y a la question d'alternative aussi.
05:54Il y a la question d'alternative.
05:56Oui, Judith, je suis fatiguée comme vous aussi.
05:58Alors, Christophe Fauvel, qui est donc président de la Chambre de commerce et d'industrie de Dordogne,
06:03donc directement impacté par cette décision de Ryanair à Bergerac.
06:09Christophe Fauvel, quelles sont les conséquences économiques de ce renoncement de Ryanair,
06:14et donc indirectement à cette hausse de la taxe ?
06:18Alors, je veux tout d'abord limiter un peu les conséquences de cette décision,
06:23puisque, aujourd'hui, Ryanair a annoncé pour trois aéroports, Strasbourg, Brive et Bergerac,
06:28la fermeture des lignes pendant la période hivernale.
06:31Nous, nous sommes un aéroport très saisonnier.
06:34Dans la période hivernale, c'est à peu près 10% du trafic annuel.
06:37Donc, c'est relativement limité en termes d'impact.
06:42Ce qui nous inquiète, c'est la suite, parce que le gouvernement a maintenu son idée d'augmenter la taxe,
06:48cette fameuse taxe dont on parle tous ensemble en ce moment.
06:52Est-ce que Ryanair va maintenir ses menaces,
06:54puisque nous avions tous reçu un courrier de Ryanair il y a trois mois de ça,
06:58en disant qu'ils envisageaient de se retirer carrément du marché français ?
07:00Aujourd'hui, on n'en est pas là.
07:03Ils ont choisi trois aéroports dans le nôtre pour fermer les lignes pendant la période hivernale.
07:09C'est quoi ? C'est un coup de com' ? Un petit peu ce que vous disiez, René Chiche ?
07:12Vous le sentez comme ça, Christophe Fauvel ?
07:14C'est un coup de semonte supplémentaire, avant peut-être l'exécution définitive.
07:20On parlait justement, alors René dit avec son cœur, bien sûr,
07:24oui, 15 euros, c'est vrai que si on s'offre un voyage en avion pour partir en vacances,
07:27a priori, c'est qu'on a un petit peu d'argent.
07:29Mais, au-delà de ça, vous, à Bergerac, cet aéroport, pour les gens qui travaillent
07:35et qui doivent commercer, il est vital ?
07:38Oui, absolument, il est vital.
07:40Il y a des salariés qui travaillent, en pleine saison, il y a une centaine de salariés qui travaillent.
07:44Et puis, il y a un retour sur l'économie départementale à travers cette plateforme
07:48qui est très importante, puisque les gens viennent en séjour environ entre 3 et 5 jours.
07:54Et pendant ces 3 et 5 jours, ils consomment, ils achètent, quelquefois de l'immobilier.
07:58Et donc, on a calculé que c'est un rapport à peu près de 80 à 100 millions d'euros par an
08:03qui est reversé dans l'économie départementale grâce à ces lignes aériennes qui se posent à Bergerac.
08:09Qui plus est, la SNCF n'est pas, je vais dire, le mieux desservé à Bergerac qui est en Dordogne.
08:16Donc, on a bien besoin d'être connecté à d'autres territoires à travers ces lignes aériennes.
08:21Priscilla Ludovski, vous avez une question à poser.
08:23Oui, je me pose la question de votre stratégie de préparation à la transition.
08:29Parce que c'est vrai qu'on dénonce beaucoup les taxations et tout ça.
08:32Mais, je veux dire, ce n'est pas nouveau que cette transition est sur le tapis depuis un certain moment.
08:37Qu'est-ce que vous faites pour vous préparer à ça ?
08:39Parce que les métiers sont en danger, il y a un souci sur l'économie locale.
08:44Mais, comment vous vous préparez à une éventuelle réduction de l'activité en fait en elle-même ?
08:48Puisque, je pense que c'est vers ça que le gouvernement tend.
08:51Alors, difficilement, parce que moi, ce que je vois, c'est que les gens, ils prennent quand même l'avion
08:55parce que le train, c'est plus cher, ce qui n'est absolument pas normal.
08:58Et finalement, les familles voyagent aussi de moins en moins.
09:00Parce que je ne suis pas totalement d'accord que quand il y a un petit peu de sous en plus, on y va quand même.
09:04Ça dépend combien il y a d'enfants.
09:06Il y a des familles qui voyagent.
09:07C'est vrai que 5 fois 15, ça fait tout de suite beaucoup.
09:09Et on voit surtout qu'elles changent leurs habitudes.
09:11Elles ne vont plus aller tous les ans.
09:12Elles vont aller tous les 3 ans.
09:13Elles ne vont envoyer que les enfants.
09:14Enfin, moi, je veux exprès de vous parler de Wallis et Futuna
09:17parce qu'un billet, c'est 2 500 euros minimum.
09:19Jusqu'à 5 000, en fonction des dates.
09:22Donc, tout le monde n'a pas forcément les moyens de prendre l'avion.
09:24Mais on sait qu'on tend vers plus de sobriété, comme j'ai entendu.
09:29Donc, comment vous vous préparez à ça ?
09:31Christophe Fauvel.
09:33Alors, nous, malheureusement, on ne s'y prépare pas.
09:35Parce que si on avait eu de trouver des alternatives à Ryanair,
09:37qui est quand même une des grosses compagnies européennes,
09:40on l'aurait fait, bien entendu.
09:41Sauf qu'on ne remplace pas une compagnie
09:43qui tient 75 % de votre trafic annuel
09:46puisqu'on fait 250 000 passagers à Bergerac
09:49et Ryanair occupe 75 % de trafic.
09:51Ce n'est pas par plaisir qu'on subit
09:53cette écrasante majorité de Ryanair dans notre trafic.
09:58Et malheureusement, on a 4 autres compagnies
10:00dont British Airways,
10:01mais qui génèrent des flux de passagers
10:03bien moindres que ceux de Ryanair.
10:05Ryanair, c'est un leader
10:06pour les territoires.
10:08Et Bergerac n'est pas le seul aéroport conservé.
10:11Quand Ryanair s'installe,
10:13c'est un formidable appel d'air
10:15pour la plateforme sur laquelle le Ryanair officie.
10:18Vous êtes comparable un peu au cas de Brive,
10:20bien sûr, sur la desserte notamment.
10:23Les vols emmènent les passagers
10:25depuis Bergerac jusqu'où ?
10:27Paris ou pas que ?
10:28Non, on n'a aucune ligne intérieure
10:30depuis Bergerac.
10:31Nous sommes un aéroport dit d'import.
10:33C'est-à-dire qu'on importe des passagers
10:35de capitales européennes
10:36ou de lieux européens
10:38et qui viennent en Dordogne
10:40pour des séjours moyens à courte durée
10:42et donc qui viennent consommer.
10:44Et l'alternative transport, c'est quoi ?
10:46L'alternative à l'avion ?
10:47Le train, il n'y en a pas beaucoup ?
10:49Ben non, malheureusement,
10:50quand on parle de supprimer
10:51et comment on se prépare,
10:53on subira plein fouet.
10:54Si une telle décision devait être prise,
10:56ça serait vraiment très néfaste
10:58pour notre territoire
10:58parce qu'on ne peut pas s'y préparer.
11:00On le subirait de plein fouet.
11:02D'où notre appel au gouvernement,
11:04si vous voulez,
11:04puisqu'on parle de taxes sur l'aérien,
11:07sur ces billets d'avion.
11:09Mais comme je le disais en préambule tout à l'heure,
11:11c'est un problème de gestion
11:13de notre budget d'État, des déficits.
11:15On n'a le réflexe que d'appuyer
11:17sur le bouton taxes, impôts,
11:20parce qu'il faut trouver des nouveaux revenus.
11:21Mais quand c'est qu'on parle d'économies réelles
11:24des budgets de l'État ?
11:25Quand c'est qu'on en parle,
11:26des vraies économies ?
11:28René Chiche, on l'entend,
11:30il y a un plan sur les trains à faire,
11:32même si on l'entend aussi,
11:33il n'y a pas de vol intérieur.
11:34Donc, comment on fait ?
11:37Parce que vous vouliez taxer.
11:38C'est vous le taxeur ?
11:39Non, ce n'est pas que je veux taxer,
11:41mais je me répète,
11:43dans une époque
11:44où on recherche par tous les moyens
11:46des ressources budgétaires financières,
11:48je trouve que le fait de taxer
11:50avec cette taxe solidarité
11:52sur les billets d'avion,
11:52moi, ça ne me choque pas outre mesure.
11:55Alors, bien sûr, on va dire,
11:56si on est à cinq personnes,
11:58on va peut-être...
11:59Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
12:00Je pense que quand quelqu'un
12:01veut partir en avion,
12:03veut faire un voyage
12:05à quatre ou cinq,
12:06même si malheureusement,
12:07il va tempêter
12:08contre cette mesure,
12:10je pense qu'ils ne vont pas
12:12renoncer au voyage.
12:12Bien sûr que ça nous fait mal
12:15à chaque fois de débourser
12:16une petite taxe en plus,
12:18mais on ne renonce pas finalement.
12:19On n'y renonce pas,
12:19on ne va pas renoncer à ces vacances
12:20parce qu'il y a une taxe
12:21de 7,40 euros à l'air-retour
12:23sur un billet d'avion.
12:24Moi, je pense que c'est souhaitable
12:26parce qu'on est dans une époque
12:27où les choses évoluent.
12:28Alors, bien sûr,
12:29on va nous dire que c'est
12:29un nouvel impôt,
12:30une nouvelle taxe,
12:31il faut faire des économies.
12:32Les économies, moi, d'abord,
12:33je ne suis pas le ministre
12:34en charge de ça.
12:35Je ne sais pas exactement
12:36où on peut faire des économies,
12:37mais cette taxe,
12:38puisqu'on parle de ce sujet-là,
12:39ne me choque pas outre mesure.
12:40Vous avez remis au goût du jour
12:41le verbe tempêter.
12:44Christophe Fauvel,
12:45quand Chirac a lancé ça en 2005,
12:47il y avait 5 pays fondateurs
12:48dont la France, le Royaume,
12:50la Norvège, le Brésil et le Chili.
12:51Il y a 30 pays
12:52qui s'étaient engagés
12:52à la mettre en place.
12:53En 2013, il y avait seulement 9 pays
12:55qui appliquaient cette taxe
12:56sur les billets d'avion.
12:57Le Cameroun, le Chili,
12:58la République du Congo,
12:59la France, Madagascar,
13:01le Mali, Maurice, Niger
13:02et la Corée du Sud.
13:03Autant dire que ce n'est pas
13:03vraiment un succès.
13:05Non.
13:08Il n'y a pas de pays majeurs
13:13qui ont mis en place cette taxe.
13:15Encore une fois, je le dis,
13:16monsieur autour de la table
13:18dans le débat
13:18qui est beaucoup...
13:19Un déchiffre.
13:20Voilà.
13:22Qu'il mette son énergie
13:23à conseiller le gouvernement
13:24sur des économies à faire.
13:26S'il n'a pas d'idées,
13:27je vais lui en donner.
13:28Mais il en est capable
13:29de mettre son énergie.
13:31J'ai des idées,
13:32mais je comprends
13:33ce que vous dites.
13:33Nassar, j'ai quelques idées,
13:34mais puisqu'on parle de cette taxe,
13:37est-ce que vous pensez d'abord
13:38que le gouvernement
13:38va renoncer finalement
13:39à cette taxe ?
13:40Il renonçait, non,
13:41mais revenez...
13:42Je vous dis ça
13:43parce qu'il y a les deux ministres
13:43en charge du secteur,
13:45à la fois le ministre des Transports
13:46et la ministre du Tourisme,
13:47qui sont opposés à cette taxe.
13:48C'est quand même incroyable.
13:49Ils ont annoncé
13:49qu'ils étaient plutôt opposés
13:50à cette taxe.
13:51Est-ce que vous pensez
13:51que le gouvernement
13:52va finalement renoncer
13:52à cette taxe ?
13:54Moi, je ne pense pas.
13:55Je ne pense pas.
13:55Je crois que finalement,
13:56Bayrou va aller jusqu'au bout
13:57de sa logique
13:57et il cherche de l'argent partout.
13:59Alors, écoutez,
14:00on est dans une époque
14:01où on dit qu'il faut
14:01chercher de l'argent
14:02un peu partout
14:03et dès qu'il y a une taxe
14:04sur les compagnies aériennes,
14:05excusez-moi,
14:05en plus Ryanair,
14:06ce n'est quand même pas
14:06la référence en termes
14:08de compagnies aériennes.
14:08Moi, j'ai déjà utilisé Ryanair.
14:10Je ne veux pas faire
14:10de la contre-publicité,
14:11mais enfin bon, bref,
14:11là n'est pas le problème.
14:12Je ne vois pas où est le problème.
14:13C'est pas bien son nom,
14:13c'est low cost.
14:14Oui, c'est vraiment très low cost
14:16dans tous les domaines.
14:17Je ne vois pas en quoi
14:19c'est choquant
14:20de demander
14:21cette solidarité.
14:23C'est ça la solidarité,
14:24c'est que tout le monde
14:25doit mettre un petit peu de soi
14:26et encore une fois,
14:27bon, je vais répéter
14:27le prix des billets d'avion,
14:28est-ce que vous,
14:29vous avez des idées d'économie,
14:30tiens, justement,
14:31en matière budgétaire ?
14:32Allez-y, Christophe Favelle.
14:34Bien évidemment,
14:35vous supprimez des assemblées
14:37comme le CZ par exemple
14:39ou des années d'autres.
14:41Il va prendre les propositions
14:42de Sarah Knacko bientôt.
14:44Non, Christophe.
14:46On ne va pas faire ce débat ce soir
14:47parce que c'est plutôt
14:48orienté sur l'avion,
14:49mais ce qui est gênant,
14:50c'est que le citoyen de base
14:52et l'économie,
14:53le chef d'entreprise
14:54que je représente par exemple,
14:56on a ras-le-bol
14:56que d'avoir en face de lui
14:58des gouvernants
14:59qui sans arrêt
15:00fassent un problème,
15:01actionnent celui des taxes.
15:02Alors, celui des taxes d'avion,
15:04il n'est pas,
15:04il ne mérite pas un débat
15:05effectivement pendant des jours là-dessus,
15:07mais c'est sans arrêt des taxes.
15:10Un coup, c'est sur l'avion,
15:11un coup, c'est sur la voiture,
15:12un coup, c'est sur la pollution,
15:13un coup, c'est sur autre chose.
15:14Ça n'arrête pas dans notre pays.
15:16C'est un ras-le-bol global.
15:18Oui, alors Priscilla Ludovski,
15:19c'est ce qui avait mis dans la rue
15:20tous vos amis gilets jaunes à l'époque.
15:22On rappelle,
15:23on est très fiers de vous avoir
15:24parce que vous êtes quand même
15:25l'ambassadrice
15:26de ce moment historique
15:27de la vie française,
15:28mais c'est vrai que
15:30c'est un mal français la taxe.
15:32On est un des pays d'Europe
15:33qui taxe le plus.
15:34Donc, on ne peut pas dire
15:34qu'il n'y a pas de contribution
15:35de qui que ce soit en France
15:37sur quoi que ce soit.
15:38Donc, ça, c'est une réalité.
15:39Mais encore une fois,
15:40le kérosène n'est pas taxé.
15:41Là où l'automobile est taxée,
15:43le 4 roues.
15:46Je suis fatiguée.
15:46Le camion,
15:49on va y arriver.
15:50Il n'est pas taxé
15:51au même titre que l'automobile.
15:53Mais en tout cas,
15:53il y a déjà un déséquilibre là-dessus.
15:55Mais moi, ce que je veux dire,
15:55c'est qu'il faut financer
15:56les alternatives.
15:57J'entends parler du risque
15:58qu'il y a avec les employés,
15:59avec le manque de trafic
16:01si Ryanair s'en va.
16:02Je n'entends pas parler
16:03d'alternatives
16:03et de qu'est-ce qui va financer
16:05ces alternatives.
16:06Parce qu'on y va,
16:07on y va, on y va.
16:08Donc, s'ils ne renoncent pas,
16:09au final, cette taxe,
16:10elle sera augmentée.
16:11Mais comment on propose
16:12d'autres alternatives
16:13pour que les gens
16:13puissent se déplacer
16:14et viennent faire des séjours
16:15dans son secteur ?
16:15C'est ça qui m'intéresse.
16:16Parce que tôt ou tard,
16:17on y arrivera.
16:17Il n'y aura pas de ligne de train
16:18et la taxe sera plus élevée.
16:20Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
16:21Merci beaucoup à tous.
16:22Merci Christophe Fauvel.
16:24Je rappelle que vous êtes président
16:25de la Chambre de Commerce
16:25et d'Industrie de Dordogne.
16:27Merci René Chiche.
16:28Merci à vous.
16:29René Chiche,
16:30vous êtes rédacteur en chef
16:31du groupe Entreprendre
16:32et c'était un plaisir
16:33de partager l'antenne avec vous.
16:34Oui, vous êtes vraiment brillant.
16:36En plus, vous nous avez apporté
16:37des chocolats.
16:38Merci René.
16:39Et bonnes vacances, Julie.
16:40Ah oui, oui.
16:40Un chocolat taxé à 12%.
16:43Et Priscilla Ludovski,
16:45présidente du collectif
16:46des luttes sociales
16:47et environnementales
16:48dédiées aux Outre-mer.
16:49Merci beaucoup
16:49de votre charmante présence.
16:51Je crois qu'on va vous retrouver
16:52dans pas longtemps.
16:52Oui, j'ai pris rendez-vous
16:54la semaine prochaine.
16:54Voilà.
16:55Et puis moi, quant à moi,
16:56je vous retrouve
16:56dernière semaine d'août
16:57avec vous, Frédéric Brandel.
16:59Non, Julie.
17:00Non, tu n'as pas le droit.
17:01Je vais prendre l'avion.
17:03Alors, ne manquez pas quand même
17:05la dernière aujourd'hui
17:06des vrais voix spéciales
17:07tourisme avec vous, Judith.
17:09Parce que vous restez là
17:10quand même un petit peu,
17:11une heure.
17:12Au moins.
17:13Vous faites un point
17:14sur l'hospitalité française
17:15avec un de nos conseillers
17:17du commerce extérieur
17:17de la France,
17:18Emmanuel Sauvage.
17:19Et puis ensemble,
17:21ils partent notamment
17:22à la découverte
17:23de deux lieux incontournables
17:24pour votre été.
17:25On ne saura pas
17:26parce que Judith adore
17:27les secrets
17:27et c'est elle
17:28qui vous les révélera.
17:30Je vous dis à lundi.
17:32Et puis moi,
17:32restez avec moi
17:33tout de suite.
17:35Sud Radio.
17:36Sud Radio.
17:37Parlons vrai.
17:38Parlons vrai.
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