- il y a 2 mois
Le 22 octobre, la commission des Affaires sociales du Sénat recevait Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, en pleine période d’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Les questions des parlementaires avaient principalement trait à l’objectif national de dépenses de l’assurance maladie, qui fixe un seuil maximal de dépenses de sociales et de santé, pourtant dépassée de plus d’un milliard d’euros cette année. Ont aussi été abordés la lutte contre la fraude sociale, la financiarisation du secteur de la santé ou encore l’hyper-prescription. Certains dossiers sensibles tels que le transport sanitaire, la rentabilité de l’activité radiologique ou le remboursement des médicaments, identifiés par certains comme des leviers de réduction des dépenses sociales, ont également été évoqués. Revivez ces échanges.
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00:00:00Générique
00:00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur 100% Sénat,
00:00:13l'émission qui vous permet de plonger au cœur de l'actualité sénatoriale.
00:00:18Aujourd'hui, nous vous proposons un retour sur l'audition de Thomas Fatome,
00:00:21directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie,
00:00:25interrogé par la Commission des affaires sociales du Sénat,
00:00:28notamment sur la question du projet de loi de finances sur la sécurité sociale
00:00:32qui vise à réduire le déficit de la sécurité sociale
00:00:35qui ne parvient pas à se résorber, notamment depuis la crise de Covid-19.
00:00:40On regarde.
00:00:41Quelques mots en effet peut-être d'introduction sur ce projet de loi de financement de la sécurité sociale.
00:00:50Quelques mots peut-être d'abord sur le cadrage macro, comme on dit parfois,
00:00:58pour souligner, comme vous l'avez fait à l'instant,
00:01:03la gravité de la situation financière de l'assurance maladie,
00:01:05avec un déficit en 2025 qui serait même légèrement supérieur
00:01:10à ce qui était prévu dans la Commission des comptes de ce printemps,
00:01:15avec un déficit légèrement supérieur à 17 milliards d'euros,
00:01:19ce qui est évidemment très significatif hors période de crise sanitaire ou de crise financière.
00:01:28Partager néanmoins dans le même temps que ce projet de loi de financement
00:01:32porte une ambition de diminution assez significative de ce déficit pour l'assurance maladie,
00:01:38puisque l'objectif porté par le gouvernement dans ce projet de loi
00:01:43fixe une cible de déficit pour 2026 à 12,5 milliards d'euros,
00:01:49alors même que la conjoncture économique n'est pas extrêmement favorable,
00:01:54et donc en termes d'hypothèse de croissance, d'hypothèse de recette.
00:01:58Mais voilà, souligner que si ce cadrage est respecté,
00:02:03ça marquera à la fois la fin de la dégradation significative qu'on a connue malheureusement post-Covid
00:02:13et une marge de redressement qui est tout de même importante.
00:02:18Deux leviers à cela, vous l'avez évoqué à l'instant,
00:02:23un effort significatif en termes de maîtrise des dépenses,
00:02:25avec en effet un long d'âme de 2026 à 1,6%,
00:02:31avec un quantum d'économie à 7 milliards d'euros,
00:02:34ce qui est évidemment significatif, on y reviendra très certainement,
00:02:38et ne pas oublier néanmoins également
00:02:41une progression des recettes de l'assurance maladie,
00:02:47qui si je la regarde de manière très macroéconomique,
00:02:51se porte à hauteur de 10 milliards d'euros,
00:02:53si on regarde les objectifs de recettes 2026 par rapport aux prévisions de recettes 2025,
00:03:00et si on regarde l'article du PLFSS,
00:03:04je crois que c'est l'article 9, mais je ne vais pas vérifier,
00:03:06qui porte les différents éléments d'affectation financière
00:03:10entre l'État et la Sécurité sociale,
00:03:11et de répartition des recettes entre les différentes branches,
00:03:14des choix qui ont été faits,
00:03:15qui manifestement vont plutôt dans le sens de soutenir
00:03:20une affectation de recettes favorable à l'assurance maladie,
00:03:22et donc une contribution à la réduction de ce déficit,
00:03:30ce dont je ne peux que me féliciter.
00:03:34Sur ces mesures, et globalement, évidemment le texte,
00:03:39vous ne serez pas surpris si je repars des propositions
00:03:43que nous avons faites cet été dans le cadre du rapport chargé-produits,
00:03:48et la Commission avait bien voulu nous entendre,
00:03:51pour les énoncer, donc je ne vais évidemment pas y revenir,
00:03:56néanmoins souligner qu'un certain nombre d'articles de ce projet de loi
00:04:00porte un certain nombre de propositions que nous avions formulées,
00:04:04et de ce point de vue-là aussi, vu de l'assurance maladie,
00:04:09ça va dans le bon sens.
00:04:11Si je les énumère rapidement,
00:04:15y compris en gardant la structure que nous avions proposée
00:04:19dans le cadre de ce rapport chargé-produits,
00:04:20où nous avions formulé 60 propositions autour de 3 séries d'axes,
00:04:25la prévention d'abord, bien évidemment,
00:04:27l'organisation, le parcours de soins,
00:04:29et ce que nous avions appelé le juste soin au juste prix.
00:04:33Si je reprends un peu cette structuration,
00:04:37qui est propre à ce rapport, et qui est évidemment discutable,
00:04:40mais qui permet un peu de synthétiser,
00:04:42sur la prévention, souligner que,
00:04:47notamment deux sujets qui sont mis en avant dans le projet de loi,
00:04:49soit d'une part une construction d'un dispositif en amont
00:04:55de l'entrée en ALD,
00:04:57que nous avions appelé cette identification d'un risque chronique.
00:05:01Le projet de loi, dans son article 19,
00:05:03parle de parcours de prévention,
00:05:04mais ça repose sur la même idée d'identifier en amont
00:05:07des situations de risque.
00:05:09On pense à l'obésité, on pense à l'hypertension artérielle,
00:05:13qui permet le déclenchement d'un suivi rapproché par le médecin
00:05:17des potentiellement programmes de prévention,
00:05:20un panier de soins peut être dédié sur certaines prestations.
00:05:24C'est une réforme structurelle qui est posée ici,
00:05:27et qui nous semble aller dans le bon sens.
00:05:30Et le deuxième volet qui tourne autour de la prévention,
00:05:33c'est l'ambition autour de la vaccination,
00:05:36évidemment sujet sensible,
00:05:38mais sur lequel il nous semble pertinent
00:05:41de poser un certain nombre d'axes de soutien à la vaccination,
00:05:46voire d'obligation,
00:05:47tel que le propose l'article 20,
00:05:50même si évidemment il relie ça à des avis,
00:05:53le cas échéant, de la Haute Autorité de Santé.
00:05:57Si je continue vraiment ce parcours assez rapide
00:06:00de ce projet de loi de financement sur le volet maladie,
00:06:03et en prenant le deuxième bloc autour de l'organisation
00:06:05et du parcours de soins,
00:06:08en disant bien évidemment d'ailleurs que sur les trois blocs
00:06:10que j'ai évoqués, fort heureusement,
00:06:12tout ne relève pas du législatif,
00:06:15mais tout de même souligner que ce que nous avions porté
00:06:18dans le rapport autour d'une meilleure organisation
00:06:21des soins de ville,
00:06:22et notamment d'une meilleure organisation
00:06:24autour des soins non programmés,
00:06:26trouve une réponse à l'article 21,
00:06:31autour de ce cahier des charges,
00:06:33des structures de soins non programmés
00:06:34qui pourraient être davantage reliées
00:06:35à une organisation territoriale,
00:06:37à un lien avec l'hôpital,
00:06:38à un lien avec le SAS,
00:06:39et davantage s'inscrire dans une continuité
00:06:42de prise en charge qui nous semble être positive
00:06:46au regard de ce qui se déploie aujourd'hui,
00:06:48parfois de manière chaotique sur le terrain,
00:06:51qui peuvent, des solutions qui parfois répondent
00:06:53à des besoins, mais parfois de manière très peu coordonnée
00:06:56avec les autres acteurs du territoire,
00:06:57qu'ils soient hospitaliers
00:06:59ou de la médecine de ville.
00:07:03Le troisième axe, il tourne autour du juste soin
00:07:07au juste prix,
00:07:09et de ce point de vue-là,
00:07:10il y a un certain nombre d'articles de ce projet de loi
00:07:11aussi qui rejoignent un certain nombre de propositions
00:07:15que nous avons faites cet été.
00:07:16Je pense à l'article 23
00:07:18en termes de lutte contre les rentes
00:07:22dans le système de santé.
00:07:25Vous le savez, nous avions identifié dans le rapport
00:07:27différents secteurs d'activité où il ne s'agit pas
00:07:32de les stigmatiser, il ne s'agit surtout pas de dire
00:07:34qu'on n'a pas besoin de cette prise en charge,
00:07:35au contraire, mais y compris de notre responsabilité,
00:07:38d'un niveau de tarif qui est élevé par rapport
00:07:40à des coûts, des niveaux de rentabilité
00:07:43qui sont très supérieurs à la moyenne du secteur
00:07:45de la santé, voire à la moyenne d'autres secteurs économiques.
00:07:49On pense à l'imagerie, on pense à la radiothérapie,
00:07:52on pense à la dialyse.
00:07:53Et cet article 23 propose un certain nombre d'outils
00:07:57qui nous permettent, le cas échéant,
00:08:00de répondre à ces situations.
00:08:03Ça me semble indispensable dans le contexte financier
00:08:06que nous connaissons aujourd'hui,
00:08:07tout en rappelant notre conviction
00:08:09dans l'importance du dialogue conventionnel
00:08:12avec les différentes professions de santé.
00:08:15Le deuxième bolet touche à l'utilisation
00:08:17du numérique en santé, sujet d'ailleurs
00:08:19que vous aviez abordé dans le projet de loi
00:08:23de financement pour 2025.
00:08:26Le projet de loi propose notamment d'aller plus loin
00:08:28dans l'utilisation systématique, notamment du DMP
00:08:33et de mon espace santé, avec potentiellement des sanctions
00:08:36en cas de non-consultation, en cas de non-alimentation
00:08:39de le DMP.
00:08:40Ce n'est pas tant la sanction elle-même
00:08:41que je crois le cadre reposé visant à ce qu'on regarde
00:08:45les investissements réalisés et du fait qu'on a maintenant
00:08:47près d'un tiers des assurés qui ont activé leur espace
00:08:49de santé numérique.
00:08:50On a un document de santé sur deux qui figure que ça devienne
00:08:53systématique et quelque part obligatoire que ces outils soient
00:08:58utilisés au bénéfice justement de ce juste soin.
00:09:03Troisième volet, toujours dans cette thématique autour de l'efficience
00:09:08à l'hôpital et notamment de l'efficience des prescriptions
00:09:10hospitalières.
00:09:11Nous avions proposé qu'un dispositif simplifié d'intéressement
00:09:16de l'hôpital aux justes prescriptions se mette en place.
00:09:20C'est ce que propose l'article 27.
00:09:23Et là aussi, ça nous semble être un cadre intéressant que nous
00:09:28pourrions déployer avec les agences régionales de santé
00:09:30et les hôpitaux concernés.
00:09:34Dernier art élément autour de ce juste soin à juste prix
00:09:38à très hauts médicaments, un certain nombre d'articles
00:09:41autour de la régulation du médicament figure dans ce projet
00:09:47de loi en repartageant à nouveau avec la commission la vraie rupture
00:09:51que nous observons depuis le Covid avec une accélération
00:09:55très significative de la dépense de médicaments remboursés
00:09:57dans notre pays qui va plus vite que l'ONDAM et qui sera allée
00:10:02en 2024 à un niveau de progression de 8% par rapport à 2023,
00:10:06ce qui est un niveau de progression totalement inédit par rapport
00:10:09aux années précédentes et par rapport évidemment à la décennie 2010.
00:10:13Et de ce point de vue-là, il nous semble que le projet de loi
00:10:16porte un certain nombre d'outils de régulation, y compris d'ailleurs
00:10:20plus transparents et plus lisibles pour tout le monde.
00:10:24Je pense au sujet de la clause de sauvegarde et je pense au sujet
00:10:27des avances de trésorerie sur ce sujet-là, mais surtout insister
00:10:30sur l'article 33 et le soutien au déploiement des médicaments
00:10:35biosimilaires pour lesquels nous pensons qu'il y a des marges
00:10:39de manœuvre importantes dans l'utilisation de ces médicaments,
00:10:44leur prescription par les médecins, leur substitution par les pharmaciens
00:10:47et de ce point de vue-là, l'article 33 pose un certain nombre d'outils
00:10:51qui devrait également nous aider.
00:10:56Je termine ce volet par un sujet important qui a du mal à rentrer
00:11:00dans une de ces trois cases, mais qui lui aussi est un point important
00:11:05de ce projet de loi. Je pense aux arrêts de travail.
00:11:08On a eu l'occasion déjà d'échanger à plusieurs reprises sur ce sujet.
00:11:14Aujourd'hui, les arrêts de travail, c'est près de 16 milliards d'euros
00:11:16de dépenses. Si on regarde l'ensemble des arrêts de travail,
00:11:19avec une progression qui est supérieure à 6% en moyenne annuelle,
00:11:23ce qui veut dire que nous dépensons chaque année un milliard de plus
00:11:26pour les arrêts de travail. De ce point de vue-là, le projet de loi
00:11:29reprend deux propositions que nous avions formulées
00:11:33d'enchargés produits autour de la limitation de la durée
00:11:36de la prescription d'arrêt de travail. Nous observons des prescriptions
00:11:42de médecins qui sont souvent trop longues par rapport au référentiel
00:11:46de qualité de prescription qui sont à l'œuvre de par les sociétés
00:11:52savantes. Et donc ça, c'est l'article 28. Et puis l'article 29
00:12:00propose d'apporter une réponse à la problématique des arrêts de longue
00:12:04durée. Nous avons identifié là encore que ces arrêts ne sont pas en réalité
00:12:08soutenus, entre guillemets, par les personnes en ALD, mais au contraire
00:12:13par des personnes qui ne sont pas en ALD et qui sont dans une catégorie
00:12:16un peu spécifique qui s'appelle les ALD non exonérantes, avec souvent
00:12:20des durées d'arrêt de travail très longues, avec un suivi médical
00:12:24souvent insuffisant. Et nous pensons qu'il est légitime, comme le propose
00:12:29cet article 29, de supprimer ce dispositif pour revenir à un système
00:12:35de droit commun qui doit permettre aussi de mieux prévenir la désinsertion
00:12:40professionnelle et de nous mobiliser davantage sur ces sujets-là.
00:12:45Voilà, madame la vice-présidente, ce que je voulais dire, sachant qu'évidemment,
00:12:52un point peut-être particulier de ce projet de loi de financement et de
00:12:57l'autre projet de loi qui a été déposé par le gouvernement autour de la lutte
00:13:00contre la fraude, fait que ce projet de loi maladie, financement,
00:13:04de la sociale, il est assez peu désert sur la fraude, parce qu'il y a à côté
00:13:07un autre projet de loi dans lequel on retrouve un certain nombre d'articles
00:13:10qui nous permettront de renforcer nos outils de lutte contre les différentes
00:13:16fraudes à l'assurance maladie. Donc c'est, je pense, quelque part,
00:13:20entre guillemets, un paquet global que nous sommes invités à regarder,
00:13:22si je peux me permettre, cette expression triviale.
00:13:25Voilà ce que je voulais peut-être évoquer à l'introduction.
00:13:28Merci beaucoup. Je vais passer la parole à Corinne Imbert, notre rapporteur.
00:13:32Merci, Madame la Présidente. Merci, Monsieur le Directeur général,
00:13:37pour ces propos introductifs. Un nouveau PLFSS. Quel bonheur de se retrouver
00:13:43avec un en-d'âme dont on va parler. Pour 2026, la loi de financement,
00:13:50donc le projet de loi de financement prévoit donc de contenir la hausse de l'en-d'âme
00:13:53à 1,6%. Une telle prévision repose sur des projections d'économies
00:13:58significatives, évaluées à 7,1 milliards d'euros. Cela marquerait une rupture
00:14:03assez radicale, puisque l'en-d'âme, ces dernières années, hors Covid,
00:14:07a augmenté de 4,8% de 2019 à 2025.
00:14:12Donc nous pouvons douter de la crédibilité du taux affiché dans la mesure
00:14:15où l'en-d'âme est systématiquement sous-évaluée lors des lois de financement,
00:14:19en tout cas des projets de loi de financement de la Sécurité sociale,
00:14:21même si, il faut le dire, il est exceptionnellement maintenu cette année
00:14:25grâce aux alertes formulées lors de sa construction.
00:14:29Alors, dans ce contexte, estimez-vous crédibles les projections d'économies
00:14:32affichées dans l'en-d'âme ? Et comment arrivez-vous à croire
00:14:37à un en-d'âme à plus 1,6% ? Vous voyez, je ne vous pose pas la question
00:14:41du pilotage de l'en-d'âme cette année, mais de sa crédibilité
00:14:44et de votre crédibilité dans cette hausse émitée à 1,6%.
00:14:50L'article 24 suscite de nombreuses réactions de la part des professionnels libéraux.
00:14:56Cet article prévoit la mise en œuvre d'un mécanisme de prévention des rentes
00:14:59applicable potentiellement à l'ensemble des secteurs.
00:15:02Concrètement, si une situation de rente était identifiée,
00:15:05vous pourriez, en l'absence d'accords conventionnels
00:15:07sur des baisses de tarifs, décider unilatéralement ces baisses.
00:15:10Ce même article prévoit également que les forfaits techniques
00:15:13versés aux structures détentrices des équipements matériels lourds
00:15:16soient désormais fixés unilatéralement par le directeur de l'UNCAM.
00:15:20Vous connaissez l'attachement de cette commission aux négociations conventionnelles.
00:15:25Et même si elle est plus lourde, la négociation conventionnelle
00:15:27avec les professionnels de santé ne doit-elle pas être préférée
00:15:31chaque fois que c'est possible ?
00:15:33Pourra-t-on encore espérer la coopération des syndicats
00:15:37dans la maîtrise des dépenses d'assurance maladie
00:15:39lorsque la loi prévoira la possibilité de réduire sans le raccord
00:15:43les tarifs applicables ?
00:15:45Et si je peux me permettre de vous taquiner un petit peu,
00:15:47quelle est votre définition des rentes ?
00:15:50C'est quoi une rente, s'il vous plaît, monsieur le directeur ?
00:15:52L'article 29 du PLFSS prévoit la suppression du régime des ALD non exonérantes.
00:15:57Toutefois, cette évolution ne s'accompagnerait ni de mécanismes
00:16:00de développement du temps partiel thérapeutique,
00:16:02ni d'un accroissement des garanties de prévoyance,
00:16:05ni de toute autre mesure d'accompagnement pour les assurés concernés,
00:16:08majoritairement touchés par des pathologies psychiques
00:16:11ou par des troubles musculosquelétiques répondant rarement par ailleurs
00:16:15aux critères d'invalidité.
00:16:17En l'état, la suppression du régime des ALD non exonérantes
00:16:20vous semble-t-elle comporter un risque de précariser des assurés déjà fragiles ?
00:16:23Si oui, envisagez-vous des mesures d'accompagnement de ces patients
00:16:29et quelles mesures d'accompagnement seraient pour vous prioritaires ?
00:16:33Je vous remercie.
00:16:33Tenez la parole à notre rapporteur général, Elisabeth Toinon.
00:16:40Merci, madame la présidente.
00:16:42Je m'attendais à ce que monsieur Fatou me réponde aux questions
00:16:46de ma collègue rapporteure de branche.
00:16:48Bon, écoutez, c'est vrai que j'ai pas mal de questions, monsieur Fatou,
00:16:51parce que j'ai regardé comme un certain nombre d'entre vous
00:16:54le rapport chargé-produit qui a été publié en juillet
00:16:58et donc qui nous donnait un certain nombre d'indications
00:17:01sur les orientations possibles.
00:17:02Et en fait, vous aviez préconisé dans ce rapport, je cite,
00:17:06programmer un nouveau partage de prise en charge de certains soins
00:17:09avec les organismes complémentaires et les patients à hauteur de 3 milliards d'euros.
00:17:14Cet objectif fixé pour 2030, enfin, il est fixé pour 2030,
00:17:19mais le PLFSS prévoit dès 2026, donc, d'augmenter les franchises
00:17:23et participations forfaitaires pour 2,3 milliards d'euros.
00:17:26Quelle appréciation apportez-vous sur cette augmentation
00:17:30qui me semble donc rapide ? Et d'autres mesures sur les dépenses
00:17:33vous sembleraient-elles envisageables pour 2026 ?
00:17:35Ma deuxième question est toujours sur le rapport chargé-produit.
00:17:39Vous avez semblé suggérer qu'il n'est pas possible
00:17:41de ramener la branche maladie à l'équilibre d'ici 2030
00:17:44sans augmentation substantielle des recettes.
00:17:47Est-ce bien ainsi qu'il faut encore vous lire ?
00:17:50Quelle appréciation portez-vous sur la répartition de l'effort
00:17:53entre recettes et dépenses envisagées pour 2026 ?
00:17:56Toujours sur ce même rapport qui préconise d'améliorer le solde de 2030
00:18:01de la seule branche maladie de 3 milliards d'euros
00:18:03grâce au renforcement de la lutte contre la fraude.
00:18:07Pourtant, le projet d'annexe à la future loi de financement
00:18:10de la Sécurité sociale indique, dans le cas de l'ensemble des branches,
00:18:14que la protection pluriannuelle prend en compte, je cite,
00:18:16une hausse du rendement des efforts de lutte contre la fraude
00:18:19qui dépasserait 1 milliard d'euros à l'horizon 2029.
00:18:23Alors comment expliquer cette différence que l'on voit
00:18:26entre ces deux chiffres ?
00:18:28Faudrait-il, selon vous, prendre des mesures pour lutter
00:18:30contre la fraude en plus que celle du projet de loi fraude
00:18:33et du PLFSS ?
00:18:35L'ACNAM retient-elle une estimation du stock de fraude
00:18:38plus élevé que celle du gouvernement ?
00:18:40En fait, c'est la question.
00:18:42Ma dernière porte sur un autre sujet, du coup,
00:18:45enfin, non, c'est pas ma dernière.
00:18:46Les questions que je vais aborder sont en dehors
00:18:49du rapport chargé-produit.
00:18:52La première question concerne la réforme du service médical.
00:18:55On en a parlé l'année dernière déjà.
00:18:58Ça suscite toujours des inquiétudes,
00:19:00la suppression des échelons régionaux,
00:19:02le risque de la désorganisation,
00:19:04la perte de solidarité entre caisses
00:19:06et atteinte potentielle à l'indépendance des médecins-conseils.
00:19:09Bon, il y avait aussi de bonnes choses
00:19:11dans cette remise en cause.
00:19:13Pouvez-vous nous repréciser devant notre commission
00:19:15comment vous comptez garantir le maintien
00:19:17d'un service médical de qualité ?
00:19:19Et est-ce que, en tout cas, équitable et indépendant ?
00:19:22Et est-ce que les choses ont avancé sur ce point ?
00:19:26Une autre question, c'est sur l'instauration
00:19:29d'un plafond dédié de franchise pour les transports sanitaires,
00:19:33qui est prévu par l'article 18.
00:19:35Moi, je voudrais parler des territoires ruraux,
00:19:38qui sont des territoires où on a besoin, justement,
00:19:42de viser à une offre de transport qui soit assez importante
00:19:47pour satisfaire, en tout cas, aux besoins réels.
00:19:51Et donc, afin de renforcer l'offre de transport sanitaire,
00:19:55plusieurs protocoles expérimentaux,
00:19:56notamment dans le cadre de l'article 51,
00:19:58visent à inciter les taxis conventionnés
00:20:00à basculer progressivement vers le champ des VSL.
00:20:03Est-ce que vous pouvez m'en dire un petit peu plus ?
00:20:06Et surtout, où en êtes-vous sur les travaux de la Caisse
00:20:09sur les outils de facturation et de géolocalisation ?
00:20:12Parce que ça, c'est vraiment une offre
00:20:14qui semble se concrétiser sur certains territoires.
00:20:18Est-ce que vous pouvez me dire où vous en êtes ?
00:20:23Et ma dernière question, excusez-moi, chers collègues,
00:20:26mais c'est sur tous les dispositifs médicaux
00:20:29qui sont aujourd'hui reconditionnés
00:20:34et qui sont dans un certain nombre d'entreprises.
00:20:38C'est souvent des start-up, d'ailleurs,
00:20:40qui sont sur le point d'être mis sur le marché
00:20:43ou qui sont déjà sur le marché,
00:20:45mais qui, finalement, n'ont pas de remboursement
00:20:47et qui, donc, coûtent plus cher.
00:20:49Alors qu'il y a une vraie vertu à utiliser ces dispositifs,
00:20:53je pense notamment à une entreprise qui se trouve sur Nantes
00:20:55et qui, aujourd'hui, est sur tout ce qui est orthopédique.
00:20:57Et très franchement, je me dis que ça coûte plus cher à l'hôpital
00:21:01alors que c'est vertueux sur le plan de l'environnement,
00:21:04sur le plan des déchets, etc.
00:21:05Et en fait, ils ne sont pas bien remboursés.
00:21:08Donc on est obligé d'acheter des choses
00:21:10qui vont servir parfois à une journée ou deux jours.
00:21:13Certains vont durer un petit peu plus longtemps,
00:21:14mais ils sont tous reconditionnés
00:21:15avec toutes les conditions qui sont requises.
00:21:19Donc voilà toutes mes questions.
00:21:21Excusez-moi pour le temps que j'ai pris.
00:21:22Je vous donne la parole pour répondre à nos deux rapporteurs.
00:21:29Merci. Merci beaucoup.
00:21:33Alors, sur l'ONDAM 2026,
00:21:36il est en effet à un niveau historiquement faible,
00:21:42même si toujours utile de faire le lien
00:21:45avec des contextes d'inflation
00:21:46qui sont évidemment variables.
00:21:51Et donc dans un contexte quand même de baisse de l'inflation,
00:21:54ça, c'est le premier point.
00:21:56Deuxième point,
00:21:58le gouvernement l'indique clairement dans son projet de loi
00:22:02et notamment dans l'annexe 5
00:22:04qui décrit dans le détail la construction de l'ONDAM 2026,
00:22:08un ensemble d'économies à hauteur de 7,1 milliards d'euros,
00:22:13dont une part, vous l'avez d'ailleurs évoqué toutes les deux,
00:22:17si j'ose dire,
00:22:19sont liées à des mesures paramétriques,
00:22:22notamment d'augmentation des franchises
00:22:25et des participations forfaitaires,
00:22:26et qui représentent une part importante de ces économies.
00:22:32Puisqu'au total,
00:22:34si on regarde l'annexe 5,
00:22:36ça représente près de 3,4 milliards d'euros.
00:22:38Et donc, c'est évidemment un élément
00:22:41qui contribue très significativement
00:22:44à ce ton d'ONDAM,
00:22:46si je devais le dire autrement,
00:22:48si on neutralise entre guillemets
00:22:51l'effet mécanique de ces mesures-là,
00:22:53ça ferait un ONDAM beaucoup plus élevé,
00:22:56c'est un peu tautologique comme raisonnement,
00:22:59mais je pense que si on compare
00:23:00les ONDAM des années successives,
00:23:05c'est un élément qui contribue
00:23:07très significativement
00:23:09à cette fixation du taux à 1,6%.
00:23:15D'autres mesures qui sont aussi ambitieuses
00:23:18en termes de maîtrise médicalisée des dépenses
00:23:21et en termes également de juste prix,
00:23:25mais je pense que c'est quand même
00:23:27assez déterminant.
00:23:29Sur le sujet de la lutte contre les rentes
00:23:31et le sujet de l'imagerie,
00:23:33pour être bien au clair,
00:23:34je suis, je pense, bien placé
00:23:39pour rappeler l'importance du dialogue conventionnel
00:23:41avec les professionnels de santé.
00:23:44Pour ma part, depuis que j'exerce ces fonctions
00:23:47de directeur général de l'assurance maladie
00:23:49depuis 2020,
00:23:51signé des conventions des amenants
00:23:52avec, je crois, la totalité des professions de santé,
00:23:55médecins, professions paramédicales,
00:23:58transporteurs sanitaires, encore récemment d'ailleurs,
00:24:00et je crois fondamentalement à la vertu de cet outil.
00:24:04Mais pour prendre l'exemple le plus récent,
00:24:06le Parlement, vous l'avez rappelé,
00:24:07nous a demandé de négocier avec les syndicats médicaux
00:24:11un protocole sur l'imagerie médicale
00:24:13fixant un objectif de 300 millions d'euros d'économie.
00:24:17Nous nous sommes engagés pleinement
00:24:19dans cette négociation.
00:24:20entre le mois de mars et le mois de juillet 2025,
00:24:25un très grand nombre de réunions multilatérales,
00:24:27de réunions bilatérales,
00:24:28d'échanges avec les différents syndicats,
00:24:30de propositions, d'évolution de la copie, etc.
00:24:33Et on a très objectivement beaucoup travaillé.
00:24:35Et nous avons notamment d'ailleurs essayé
00:24:37de construire avec les syndicats médicaux
00:24:38un cadre autour de la pertinence
00:24:40des examens d'imagerie,
00:24:42beaucoup plus ambitieux,
00:24:43beaucoup plus opérationnel,
00:24:44potentiellement beaucoup plus efficace
00:24:45que ce qui peut se passer aujourd'hui.
00:24:50Même si, vous le savez tous les uns et les autres,
00:24:52c'est un sujet délicat.
00:24:54Il faut avoir des référentiels,
00:24:55il faut suivre la demande d'imagerie,
00:24:57il faut porter la responsabilité
00:24:58là où elle doit être,
00:24:59entre le médecin qui va demander
00:25:01un examen d'imagerie,
00:25:02l'imageur qui va le réaliser.
00:25:04Tout ça est complexe.
00:25:07Au mois de juillet,
00:25:07j'ai proposé aux syndicats médicaux
00:25:09un protocole pluriannuel
00:25:10avec une part d'économie sur la pertinence,
00:25:12une part d'économie de baisse des tarifs.
00:25:13La réponse des syndicats médicaux,
00:25:15ça a été pas un euro de baisse de tarifs.
00:25:18Pas un euro de baisse de tarifs.
00:25:23Je le regrette.
00:25:24Je regrette cette position.
00:25:26Je considère,
00:25:27et il n'y a pas que moi,
00:25:28ou il n'y a pas que l'assurance médicaux,
00:25:30puisque, comme vous le savez certainement,
00:25:32deux rapports de l'IGAS et de l'IGF,
00:25:35un sur la radiologie,
00:25:38un autre sur la financiarisation au sens large,
00:25:40a montré de façon très claire
00:25:42qu'on avait un niveau de valorisation
00:25:44de beaucoup de ces activités,
00:25:46qu'on avait un niveau de rentabilité de la radiologie
00:25:49qui, par ailleurs,
00:25:50a nettement progressé entre 2019 et 2023,
00:25:52puisqu'il est passé de 10 à 13 %,
00:25:53et que donc il était légitime
00:25:56que le payeur,
00:25:57l'assurance maladie,
00:25:59adapte ces tarifs
00:26:00pour ne pas laisser,
00:26:02ce que j'appelle des rentes,
00:26:03c'est une rentabilité qui est excessive
00:26:05par rapport à une situation économique normale.
00:26:08Je rappelle que des ratios d'excédent brut
00:26:11d'exploitation sur chiffre d'affaires,
00:26:13qui n'est certainement pas le seul indicateur
00:26:15de la rentabilité,
00:26:15mais quand même un assez bon indicateur
00:26:17qui sont suivis par les acteurs économiques,
00:26:21les investisseurs, les banques,
00:26:22les fonds d'investissement,
00:26:24des ratios qui sont à 13, 15, 17, 20, 25%,
00:26:28c'est quand même extrêmement rare dans l'économie,
00:26:32le luxe, Microsoft,
00:26:34mais pas l'industrie automobile
00:26:35et pas l'industrie en général.
00:26:37Et donc, a fortiori,
00:26:40quand on est financé sur de l'argent public,
00:26:42il est légitime
00:26:43qu'on puisse adapter ces tarifs.
00:26:46Donc moi, je privilégie toujours la négociation,
00:26:48toujours,
00:26:49mais quand il se trouve que le Parlement me dit
00:26:51soit il y a un accord,
00:26:52soit c'est unilatéral,
00:26:54j'ai malheureusement dû procéder
00:26:56à des baisses de tarifs unilatérales
00:26:57que j'ai enclenchées la semaine dernière.
00:27:01Certainement pas de gaieté de cœur,
00:27:02certainement pas.
00:27:03Je les ai aussi étalées,
00:27:05je les ai volontairement étalées,
00:27:07pour que la discussion puisse,
00:27:09le cas échéant,
00:27:10se rouvrir au-delà des premières baisses tarifaires
00:27:12qui interviendront au 5 novembre.
00:27:14Je lis, j'entends,
00:27:15que ces décisions pourraient mettre en cause
00:27:18l'économie de la radiologie
00:27:20et l'économie de l'imagerie.
00:27:22Je vais être sincère avec vous,
00:27:23je n'y crois pas,
00:27:24cinq minutes.
00:27:26Je n'y crois pas,
00:27:27cinq minutes.
00:27:27on a besoin évidemment de technologies modernes,
00:27:31on a besoin d'imagerie,
00:27:33c'est un secteur qui se développe,
00:27:35on a 30% d'augmentation des machines,
00:27:37du nombre de machines,
00:27:38sur les cinq dernières années,
00:27:39tant mieux,
00:27:40ça permet de faciliter l'accès à l'imagerie.
00:27:42On a le parc,
00:27:43parmi les plus modernes d'Europe,
00:27:45voire le plus moderne.
00:27:46On a une intensité des machines
00:27:47qui nous place dans les trois pays du monde,
00:27:50qui font le plus d'imagerie,
00:27:51et nous allons pouvoir continuer
00:27:54à financer une imagerie de qualité
00:27:57au bénéfice des patients.
00:27:59Et je suis,
00:27:59je ne parle pas de vous,
00:28:02madame la sénatrice,
00:28:03mais un peu désolé des commentaires
00:28:04que je peux voir en dehors de cette commission
00:28:06sur cette décision
00:28:08qui me semble, pour le coup,
00:28:10être une décision de responsabilité
00:28:12de ne pas laisser des rentes se poursuivre.
00:28:19Mais encore une fois,
00:28:20et par ailleurs,
00:28:20l'article en question,
00:28:21il est quand même très encadré.
00:28:23C'est dans des situations très particulières
00:28:25dans lesquelles les travaux vont démontrer,
00:28:27des observatoires qui vont montrer
00:28:28qu'on a des situations de rente,
00:28:30alors se déclenchent des procédures.
00:28:33Je privilégie toujours la négociation,
00:28:35mais je prends juste un exemple.
00:28:36Les forfaits techniques,
00:28:38l'inspection générale des affaires sociales
00:28:39et l'inspection générale des finances,
00:28:40on peut penser ce qu'on veut
00:28:42des inspections générales,
00:28:43elles travaillent généralement
00:28:43de manière indépendante.
00:28:45Ce n'est pas nous
00:28:45qui leur avons dicté quoi que ce soit.
00:28:47Estime que les forfaits techniques
00:28:49sont survalorisés
00:28:50de près de 70%
00:28:52et que ça représente
00:28:53500 à 600 millions d'économies.
00:28:55Je propose une baisse
00:28:57des forfaits techniques
00:28:57de 12% étalées en trois ans.
00:29:00Je pense que là aussi,
00:29:01c'est important
00:29:02qu'on se refixe
00:29:02les paramètres généraux,
00:29:04mais je considère
00:29:07que la négociation conventionnelle,
00:29:08et on l'a fait réussir
00:29:09dans un très grand nombre de cas,
00:29:11y compris avec les médecins,
00:29:12y compris dans des conditions difficiles,
00:29:13doit toujours être privilégiée.
00:29:15Sur le sujet des ALD non-exonérantes,
00:29:19madame la sénatrice,
00:29:20madame la rapporteure,
00:29:21nous avons fait le diagnostic
00:29:23que c'était ce cadre-là
00:29:27qui expliquait en bonne partie,
00:29:28voire en très large partie,
00:29:30la dynamique des arrêts longs.
00:29:31Et dans des situations
00:29:34qui traduisent souvent
00:29:36un niveau de consommation de soins
00:29:37et un niveau de recours aux soins
00:29:39et un niveau de soie médical limité.
00:29:42Et nous ne pensons pas,
00:29:43je ne pense pas,
00:29:44que ce soit légitime
00:29:46de conserver un droit
00:29:47à un arrêt de travail
00:29:49quand on n'est pas en ALD,
00:29:50qu'il soit celui de l'ALD.
00:29:52À un moment donné,
00:29:52si je peux me permettre,
00:29:54il est difficile
00:29:55que le Parlement nous demande
00:29:56ou que les ministres nous demandent
00:29:57ou qu'on se demande à soi-même
00:29:59de mieux réguler
00:30:00le système des arrêts de travail
00:30:01si on n'aborde pas
00:30:02un certain nombre de sujets
00:30:03un peu structurels
00:30:04comme celui-là.
00:30:06Et quand nous faisons
00:30:07des contrôles d'arrêt de travail,
00:30:08y compris sur des arrêts longs,
00:30:10nous observons
00:30:11des nombres importants de cas
00:30:12dans lesquels, en réalité,
00:30:13la situation relève
00:30:14soit l'invalidité,
00:30:16c'est comme ça,
00:30:17malheureusement,
00:30:17la personne n'est plus
00:30:18en situation de travailler,
00:30:19mais dans ce cas-là,
00:30:19il n'y a pas de raison
00:30:20qu'elle reste en arrêt de travail,
00:30:21il faut qu'elle bascule en avalabilité,
00:30:22soit, tout simplement,
00:30:23elle peut retravailler.
00:30:25Et c'est des enjeux
00:30:26très importants.
00:30:27Et donc, je me permets
00:30:29de le signaler.
00:30:30Évidemment que ça justifie
00:30:31de notre côté,
00:30:33et ça justifiera
00:30:33si cette disposition est votée,
00:30:35un investissement renforcé
00:30:36sur la prévention
00:30:36de la désinstruction professionnelle.
00:30:39Nous y travaillons
00:30:39avec les services de santé au travail.
00:30:41Nous avons d'ailleurs
00:30:42notamment expérimenté
00:30:43dans le cadre
00:30:43de la convention médicale
00:30:45un dispositif
00:30:45que nous avons appelé SOSIJ,
00:30:47c'est-à-dire de mettre
00:30:47à disposition des médecins
00:30:49des relais
00:30:51du service social
00:30:51de l'assurance maladie,
00:30:52du service médical
00:30:53de l'assurance maladie,
00:30:54des administratifs
00:30:55pour mieux accompagner
00:30:55les médecins et les personnes
00:30:56dans les arrêts longs.
00:30:58Et typiquement,
00:30:59nous voulons généraliser
00:31:00ce dispositif
00:31:01progressivement en 2026
00:31:02pour renforcer
00:31:04l'accompagnement
00:31:05de ces patients.
00:31:06Mais je me permets
00:31:07de le dire
00:31:08un peu sonnellement
00:31:09en commission,
00:31:10nous ne régulerons pas
00:31:11les arrêts de travail
00:31:13uniquement par le contrôle.
00:31:15Il y a 10 millions
00:31:16d'arrêts de travail par an.
00:31:1710 millions d'arrêts de travail par an.
00:31:19Il y a 50 000 médecins généralistes
00:31:20qui prescrivent
00:31:20tous les arrêts de travail.
00:31:21Dans l'immense majorité des cas,
00:31:22ils sont justifiés.
00:31:23Mais nous ne réussirons pas
00:31:25à réguler une dépense
00:31:26qui consomme chaque année
00:31:29plus d'un milliard d'euros.
00:31:30Nous avons démontré
00:31:31que près de 40 %
00:31:32de cette dynamique
00:31:34de l'assurance
00:31:34n'était pas justifiée.
00:31:35Nous ne la régulerons pas
00:31:37si nous ne mettons pas
00:31:37en œuvre des réformes
00:31:38un peu structurelles
00:31:39telles que le gouvernement
00:31:41les propose.
00:31:42En tous les cas,
00:31:42j'en suis pour ma part convaincu.
00:31:46Madame la Sénatrice,
00:31:47si j'essaye de resituer
00:31:51le charge des produits
00:31:51par rapport à ce PLFSS
00:31:53et par rapport aux mesures
00:31:55d'économie et de recettes,
00:31:58ce que nous avons proposé
00:31:59dans le charge des produits,
00:32:00et pardon,
00:32:01je ne vais pas être trop long,
00:32:02c'est de piloter
00:32:05dans la durée
00:32:06des dépenses d'assurance maladie
00:32:08à la même vitesse
00:32:09que le PIB,
00:32:11que la croissance
00:32:12de la richesse nationale,
00:32:13et de faire la même chose
00:32:14pour les recettes
00:32:14qui vont un peu moins vite
00:32:17que le PIB
00:32:18de manière tendancielle.
00:32:20Déjà ça,
00:32:21c'est difficile dans les deux cas.
00:32:22C'est difficile
00:32:23de tenir les dépenses
00:32:24d'assurance maladie
00:32:24comme la richesse nationale.
00:32:26C'est très difficile
00:32:26compte tenu des facteurs
00:32:27très forts structurels
00:32:29d'augmentation de la dépense.
00:32:30Et puis,
00:32:31il faut faire un peu d'efforts
00:32:31en recettes également.
00:32:33Mais,
00:32:34ce que nous avons posé aussi,
00:32:35c'est que si nous faisons
00:32:35que ça,
00:32:37qu'est-ce que ça veut dire ?
00:32:38Ça veut dire qu'on fait simplement,
00:32:39on stoppe l'hémorragie.
00:32:40On stoppe le niveau déficit
00:32:42là où il est,
00:32:43dont on a quand même
00:32:44par ailleurs
00:32:44redit qu'il était
00:32:45pour une bonne partie
00:32:46conjoncturellement lié
00:32:47à un Ségur
00:32:48qui n'a pas été financé.
00:32:4913 milliards d'euros
00:32:50de dépenses
00:32:50qui n'ont pas été financés.
00:32:52Et donc,
00:32:52on se retrouve avec 17 milliards.
00:32:53Mais si nous ne faisons
00:32:54que tenir les dépenses
00:32:55comme le PIB
00:32:56et tenir les recettes
00:32:57comme le PIB,
00:32:57on aura 17 milliards,
00:32:5817 milliards,
00:32:5917 milliards,
00:32:5917 milliards.
00:33:00Et après,
00:33:02je vais vous dire
00:33:03de manière un peu simple,
00:33:05nous avons considéré
00:33:06à l'assurance maladie
00:33:07que le débat de savoir
00:33:09comment il fallait faire plus,
00:33:10parce qu'il faut faire plus
00:33:11si on veut résoudre
00:33:12le problème du déficit,
00:33:13est-ce que c'était
00:33:14des dépenses,
00:33:15des économies en plus
00:33:16ou est-ce que c'était
00:33:17des recettes en plus ?
00:33:18Ça,
00:33:18on a considéré
00:33:19que c'était
00:33:20de la responsabilité
00:33:21du Parlement,
00:33:22du gouvernement,
00:33:23parce qu'il y a
00:33:24beaucoup d'arguments
00:33:25qui peuvent jouer
00:33:25dans les deux sens.
00:33:27Faire plus d'économies,
00:33:28c'est difficile
00:33:28parce que structurellement,
00:33:29les dépenses vont vite.
00:33:30Faire plus de recettes,
00:33:31c'est aussi difficile
00:33:32parce qu'on a un niveau
00:33:33de prélèvement obligatoire
00:33:34qui est élevé
00:33:34dans notre pays.
00:33:35Et donc,
00:33:35on a laissé ça,
00:33:36si j'ose dire,
00:33:37à la sagesse
00:33:37du gouvernement
00:33:39et du Parlement
00:33:39particulièrement sollicité
00:33:41en ce moment.
00:33:42Et donc,
00:33:43voilà,
00:33:44c'est la raison
00:33:45pour laquelle,
00:33:47en l'espèce,
00:33:48le gouvernement
00:33:49fait les deux choix
00:33:50en même temps d'ailleurs.
00:33:51Il va,
00:33:52il propose un ondame
00:33:54qui va moins vite
00:33:54que le PIB en valeur,
00:33:56je parle bien
00:33:56du PIB en valeur,
00:33:57donc c'est un choix ambitieux,
00:33:59mais il a aussi
00:33:59une affectation de recettes
00:34:00favorable à la assurance maladie
00:34:01qui fait que ces recettes
00:34:02vont nettement plus vite
00:34:03que le PIB.
00:34:03De ce point de vue-là,
00:34:04je ne peux que me féliciter
00:34:05que ces deux éléments-là
00:34:06aboutissent à,
00:34:07ce qu'il faut bien voir,
00:34:08c'est quand même
00:34:08un déficit de la assurance maladie
00:34:09qui, en tout cas,
00:34:10dans la cible actuelle,
00:34:11baisse de manière importante
00:34:12et il n'y a pas
00:34:13d'autre solution.
00:34:15Il faut absolument
00:34:15qu'on engage
00:34:16une diminution significative
00:34:18de ce déficit.
00:34:19Vous avez vu dans le projet
00:34:19de loi de financement
00:34:20à quel niveau
00:34:21de plafond de trésorerie
00:34:22l'URSSAF
00:34:23qu'est-ce que c'est un signal
00:34:23abouti ?
00:34:24Plus de 80 milliards
00:34:25de mémoire,
00:34:26des niveaux,
00:34:27là aussi, inédits.
00:34:28Et donc,
00:34:28si on n'engage pas
00:34:29ce redressement,
00:34:31eh bien,
00:34:31je crois qu'on sera
00:34:32en grande difficulté.
00:34:33Sur les autres questions
00:34:34que vous me posez,
00:34:35pardon,
00:34:35je vais peut-être essayer
00:34:36d'aller un peu plus vite,
00:34:38même si c'est technique
00:34:39sur la fraude.
00:34:41Alors,
00:34:41et pardon,
00:34:42si je me permets
00:34:44de répondre
00:34:44avec beaucoup de prudence
00:34:45parce que,
00:34:46vous le savez,
00:34:46ce sont des documents
00:34:47qui sont produits
00:34:48par le ministère de la Santé
00:34:49et par Bercy,
00:34:50c'est pas l'assurance maladie,
00:34:51et donc les annexes
00:34:52au projet de loi de financement
00:34:53de la sécurité sociale,
00:34:53c'est évidemment
00:34:54aux ministres
00:34:55et aux services
00:34:55des deux ministères
00:34:56de vous répondre
00:34:56peut-être plus précisément.
00:34:58Mais s'agissant
00:35:00de l'annexe
00:35:01qui porte le milliard
00:35:02de fraudes
00:35:03que vous évoquez,
00:35:05ce sont des fraudes
00:35:05qui sont hors
00:35:08assurance maladie,
00:35:10y compris parce que
00:35:11sur la lutte
00:35:12contre les fraudes
00:35:12à l'assurance maladie,
00:35:13il y a deux types
00:35:14de lutte contre la fraude.
00:35:15Vous savez,
00:35:16il y a le préjudice évité
00:35:17et le préjudice subi,
00:35:20et que donc,
00:35:20ce qui a un effet
00:35:21sur l'endame,
00:35:23c'est le préjudice évité.
00:35:26Donc,
00:35:26le milliard d'euros,
00:35:27si je simplifie,
00:35:28il n'a rien à voir
00:35:29avec l'assurance maladie,
00:35:30ce qui fait la transition
00:35:31avec les réponses
00:35:32à vos autres questions.
00:35:33nous restons toujours
00:35:34sur des évaluations
00:35:35que nous avons portées
00:35:36et que le Haut Conseil
00:35:37du financement a portées
00:35:38qui sont autour
00:35:39de 1,3 à 2 milliards d'euros,
00:35:41mais qui sont sans doute
00:35:42une fourchette basse,
00:35:43je le redis à nouveau.
00:35:45Nous avons,
00:35:46vous le savez,
00:35:47eu des résultats records
00:35:48en matière de lutte
00:35:48contre la fraude
00:35:49à hauteur de 640 millions
00:35:50d'euros en 2024.
00:35:51Nous avons bon espoir
00:35:52d'être au-delà en 2025.
00:35:55Le projet de loi
00:35:55qui a été déposé
00:35:56par le gouvernement
00:35:57nous y aidera
00:35:58en nous donnant
00:35:59des leviers supplémentaires
00:36:01en partageant avec vous
00:36:03que c'est avant tout
00:36:04dans le déploiement opérationnel,
00:36:05les opérations de contrôle
00:36:06et de sanctions
00:36:08que nous menons
00:36:09que nous obtenons ces résultats
00:36:11avec également
00:36:11des réformes structurelles
00:36:13qu'il s'agisse
00:36:14du surface sécurisée
00:36:15sur les arrêts de travail,
00:36:16qu'il s'agisse
00:36:16de l'ordonnance numérique
00:36:17pour essayer de couper,
00:36:18de fermer les zones
00:36:19où il y a des risques
00:36:20de fraude.
00:36:22Sur la réforme
00:36:23du service médical,
00:36:24je vais vous dire,
00:36:26on avance
00:36:26et même elle est largement engagée.
00:36:29J'allais presque vous dire
00:36:30qu'elle est faite.
00:36:31Ce serait un tout petit peu
00:36:31aller un peu vite.
00:36:33Mais depuis le 1er octobre,
00:36:35depuis le 1er octobre,
00:36:36sur la base du décret
00:36:36qui a été publié
00:36:38au mois de juin,
00:36:39du décret en Conseil d'État
00:36:40qui a été publié
00:36:41au mois de juin
00:36:41et de l'ensemble
00:36:42du dialogue social
00:36:42qui a été mené
00:36:43depuis maintenant
00:36:45un an et demi,
00:36:45les 7300 agents
00:36:47du service médical
00:36:47ont rejoint
00:36:49les caisses primaires.
00:36:51Donc la réforme,
00:36:51elle est engagée.
00:36:54Je me permets
00:36:56d'évoquer avec vous
00:36:56un dialogue social
00:36:57très riche
00:36:57qui nous a conduit,
00:36:59y compris une première
00:37:00pour la sécurité sociale,
00:37:01à organiser,
00:37:02à la demande
00:37:03de deux organisations syndicales,
00:37:04un référendum
00:37:05auprès des 7300 agents
00:37:07sur la validation
00:37:08de l'accord de transition
00:37:09qui organise,
00:37:10qui n'est pas un référendum
00:37:12sur est-ce que vous êtes
00:37:12pour ou contre
00:37:13la transformation
00:37:14du service médical,
00:37:15sur l'accord de transition
00:37:16qui définit des conditions
00:37:17dans lesquelles nous passons
00:37:18de l'organisation actuelle
00:37:20à l'organisation future,
00:37:22en tout cas le cadre social.
00:37:2387% de participation
00:37:24à ce référendum,
00:37:2582% de personnel
00:37:27qui ont dit oui.
00:37:28Encore une fois,
00:37:28je ne dis pas
00:37:29qu'ils ont dit oui
00:37:29à la transformation,
00:37:30je dis qu'ils ont dit oui
00:37:30à la question
00:37:31qui a été posée
00:37:32sur l'accord de transition.
00:37:33Toujours est-il
00:37:34que cette réforme
00:37:35elle est engagée
00:37:35et elle est même
00:37:36très fortement lancée,
00:37:37les équipes ont rejoint
00:37:39les CEPAM,
00:37:40elle se fait
00:37:40dans la totale
00:37:41indépendance technique
00:37:43de l'ensemble
00:37:44des praticiens conseils
00:37:45et des infirmiers
00:37:46du service médical,
00:37:47indépendance technique
00:37:47garantie par les textes
00:37:48de loi,
00:37:49par les textes réglementaires
00:37:50et sur lequel
00:37:51nous avons à nouveau
00:37:52réadressé des instructions
00:37:54à l'ensemble du réseau
00:37:55que cette indépendance technique
00:37:57devait évidemment
00:37:58être pleinement préservée.
00:38:01Ça va de soi,
00:38:01c'est la force
00:38:02des équipes
00:38:03du service médical.
00:38:04Par ailleurs,
00:38:04les missions du service médical
00:38:05elles restent évidemment
00:38:07de notre responsabilité
00:38:09mais j'ai la conviction
00:38:11et honnêtement
00:38:11c'est ce qui est en train
00:38:12de se faire
00:38:12et je vais vous dire
00:38:13les agents
00:38:14ils sont entrés
00:38:15dans cette réforme
00:38:15véritablement
00:38:16et pour constituer
00:38:18des équipes communes
00:38:19avec les caisses
00:38:19on n'a pas supprimé
00:38:20le service médical
00:38:21on n'a pas,
00:38:22pardon d'être un peu
00:38:23vif sur le sujet
00:38:24mais je ne sais pas
00:38:25parfois on a l'impression
00:38:26qu'on a supprimé
00:38:26ou qu'on les a vendus
00:38:27à un assureur privé
00:38:28ou je ne sais pas quoi
00:38:28ils ont rejoint
00:38:29le réseau de l'assurance maladie
00:38:30au sein des caisses primaires
00:38:31pour faire des équipes conjointes
00:38:32pour faire plus de prévention
00:38:34plus de travaux
00:38:35pour accompagner
00:38:35les professionnels de santé
00:38:36plus de contrôle
00:38:37plus de lutte contre la fraude
00:38:38et je pense vraiment
00:38:41et je vois les collectifs
00:38:42secrets
00:38:42depuis le 1er octobre
00:38:43que c'est une réforme
00:38:44qui sera pertinente
00:38:46d'abord pour mettre en oeuvre
00:38:47les politiques publiques
00:38:48qui sont de notre responsabilité.
00:38:49Sur les transports sanitaires
00:38:51d'abord oui
00:38:52il y a un article 51
00:38:53qui rend possible
00:38:55la transformation de taxis
00:38:58en VSL
00:39:00c'est un article 51
00:39:02qui a des premières évaluations
00:39:03intermédiaires
00:39:04qui sont plutôt prometteuses
00:39:06et nous pensons
00:39:07que ça peut être
00:39:08un levier à mobiliser
00:39:11y compris pour répondre
00:39:13à des besoins
00:39:13sur les territoires
00:39:14et avoir une dépense
00:39:15plus efficiente
00:39:17et nous continuons
00:39:18à soutenir
00:39:19cette expérimentation
00:39:20au passage
00:39:21je le signale également
00:39:22nous avons signé
00:39:22là aussi un protocole
00:39:23avec les transports sanitaires
00:39:25il y a à peu près
00:39:27un mois
00:39:27qui permet là aussi
00:39:28de répondre
00:39:29à la commande du Parlement
00:39:30de faire une partie
00:39:31des 300 millions d'euros
00:39:32d'économies
00:39:33sur les transports sanitaires
00:39:34et sur la base
00:39:36de la publication
00:39:36de la convention cadre
00:39:38relatif aux taxis
00:39:39qui a eu lieu au mois d'août
00:39:40je précise également
00:39:41qu'à concordant du 1er novembre
00:39:42la nouvelle convention
00:39:43avec les taxis
00:39:44va se mettre en place
00:39:45c'est l'objet
00:39:46d'énormément de travaux
00:39:47depuis 18 mois
00:39:47d'énormément de discussions
00:39:48au niveau local
00:39:49depuis le mois de septembre
00:39:50entre les caisses
00:39:51et les représentants locaux
00:39:52des taxis
00:39:53avec aussi donc une réforme
00:39:54qui va se mettre en place
00:39:57et je rejoins
00:39:58madame Baroteur
00:39:59votre souci
00:40:00sur les dispositifs
00:40:02médicaux non utilisés
00:40:03il se trouve qu'il y a
00:40:03à l'article 32
00:40:04dans ce projet de loi
00:40:05là on est plutôt
00:40:06sur les médicaments
00:40:06le fait de pouvoir expérimenter
00:40:08la dispensation
00:40:09de médicaments
00:40:10non utilisés
00:40:10pour une durée de 3 ans
00:40:11ça nous semble utile
00:40:12mais nous sommes également
00:40:13partie prenante
00:40:13avec le ministère
00:40:14des travaux
00:40:14qui permettent
00:40:15d'essayer
00:40:16il y a un certain nombre
00:40:16de dispositifs médicaux
00:40:17qui s'y prêtent
00:40:20qui peuvent permettre
00:40:21d'avoir en effet
00:40:25une dépense plus efficiente
00:40:26je crois qu'on a encore
00:40:26des textes d'application
00:40:27c'est là
00:40:28on va me souffler
00:40:29un certain nombre
00:40:30de réponses
00:40:33mais on pourra y revenir
00:40:34si vous le souhaitez
00:40:35avec les experts
00:40:35qui sont avec moi
00:40:36oui bien sûr
00:40:42même le rapporteur
00:40:43est-ce que j'ai une question
00:40:44complémentaire
00:40:45parce que ça
00:40:45ça m'y fait penser
00:40:46avec ce dernier sujet
00:40:49quel est votre
00:40:51retour
00:40:53analyse
00:40:54sur la limitation
00:40:55de la délivrance
00:40:56pour 7 jours
00:40:56des prescriptions
00:40:57sorties hospitalières
00:40:58notamment
00:40:59il y a pas mal
00:41:00de dispositifs médicaux
00:41:01est-ce que vous avez
00:41:02un petit point
00:41:03à nous faire
00:41:04s'il vous plaît
00:41:05alors oui
00:41:07on pourra tout à fait
00:41:07vous transmettre
00:41:08ces chiffres
00:41:08on a des résultats
00:41:09intermédiaires
00:41:10tout à fait intéressants
00:41:11on voit depuis
00:41:11la mise en oeuvre
00:41:12de cette mesure
00:41:13notamment qui concernait
00:41:13les pansements
00:41:14avec une imitation
00:41:15de la délivrance
00:41:167 jours
00:41:16et puis après
00:41:17la prise de relais
00:41:18pharmacien-infirmier
00:41:20une vraie chute
00:41:22entre guillemets
00:41:23des niveaux
00:41:24de remboursement
00:41:27des pansements
00:41:28qui a l'air
00:41:28de se confirmer
00:41:28donc en effet
00:41:29on a des premiers éléments
00:41:30qui montrent
00:41:31qu'il y a visiblement
00:41:32un changement
00:41:32de comportement
00:41:33qui se met en place
00:41:34c'est plutôt positif
00:41:35et sans doute
00:41:36que ce type de mesures
00:41:37gagneraient à être regardées
00:41:38dans d'autres domaines
00:41:39mais on pourra tout à fait
00:41:40vous donner les chiffres
00:41:41des six premiers mois
00:41:432025
00:41:43c'est plutôt très encourageant
00:41:45merci beaucoup
00:41:48Olivier Henault
00:41:49oui merci madame la présidente
00:41:52merci monsieur le directeur général
00:41:54d'abord une première observation
00:41:56pour saluer vos efforts
00:41:59de régulation
00:42:00et dire que
00:42:02à titre personnel
00:42:03le taux de rentabilité
00:42:05c'est un juge de paix
00:42:07et que c'est le bon regard
00:42:10ce regard financier
00:42:13et que
00:42:14quand on veut réguler
00:42:15pour poursuivre le débat
00:42:17de ce matin
00:42:17il faut accepter
00:42:18de ne pas être sympa
00:42:19puisque c'était
00:42:21les propos
00:42:23de ce matin
00:42:24et donc salue aussi
00:42:25ces efforts
00:42:26de régulation
00:42:27notamment en matière
00:42:28d'arrêt de travail
00:42:29ça fait
00:42:29la transition
00:42:31avec les questions
00:42:32que je veux
00:42:33vous poser
00:42:34en associant
00:42:36Frédéric Puissa
00:42:37qui est rapporteur aussi
00:42:39et co-rapporteur
00:42:40sur la question
00:42:41du projet de loi
00:42:42sur la fraude
00:42:43et notamment
00:42:43sur l'hyperprescription
00:42:45quel est le coût
00:42:48de cette hyperprescription
00:42:50qui résulte
00:42:52et qu'on regarde
00:42:54sur les plateformes
00:42:54de téléconsultation
00:42:56mais pas que
00:42:56comment mieux la réguler
00:42:59tout en respectant
00:43:00la liberté
00:43:01de prescription
00:43:02des professionnels
00:43:03de santé
00:43:04quel regard
00:43:05et quelles actions
00:43:06vous menez
00:43:08pour limiter
00:43:10cette hyperprescription
00:43:12et pour la réguler
00:43:12sur les taxis
00:43:15et les transports sanitaires
00:43:16vous y avez répondu
00:43:17mais reste quand même
00:43:18une précision
00:43:19sur la géolocalisation
00:43:21et notamment
00:43:22ce qui avait été
00:43:22préconisé
00:43:23l'année dernière
00:43:24par notre rapporteur
00:43:26Corinne Imbert
00:43:28quel est l'état
00:43:30de vos échanges
00:43:31avec les entreprises
00:43:32de taxi
00:43:32sur cette obligation
00:43:34sur la question
00:43:37notamment
00:43:38des fraudes
00:43:39à enjeux
00:43:40quel montant
00:43:40espérez-vous
00:43:41recouvrer
00:43:42grâce au projet
00:43:44de loi
00:43:44est-ce qu'il y a
00:43:44des freins juridiques
00:43:45que nous pouvons
00:43:47vous aider
00:43:48à lever
00:43:48notamment
00:43:49s'il en demeure
00:43:51ensuite
00:43:53par rapport
00:43:54aux fraudes
00:43:56avérées
00:43:57notamment
00:43:57sur l'article
00:43:5949
00:43:59du PLFSS
00:44:002025
00:44:02on se rend compte
00:44:04que pour être efficace
00:44:06il faut
00:44:06qu'il y ait
00:44:07des conventions
00:44:08entre la CPAM
00:44:09et les organismes
00:44:10complémentaires
00:44:11avez-vous d'ores et déjà
00:44:12prévu des conventions
00:44:13et des plans d'action
00:44:14communs
00:44:15pour travailler
00:44:16de concert
00:44:16contre la fraude
00:44:17aux prestations
00:44:19et enfin
00:44:20la question
00:44:21de la place
00:44:22du patient
00:44:22dans la lutte
00:44:23contre la fraude
00:44:24il nous semble
00:44:26parfois
00:44:27qu'il y a
00:44:28l'absence
00:44:28d'intégration
00:44:29des patients
00:44:30dans la chaîne
00:44:30du contrôle
00:44:31et donc
00:44:32dès lors
00:44:33comment pourrait-on
00:44:33sensibiliser
00:44:34les patients
00:44:35à vérifier
00:44:35les montants
00:44:36facturés
00:44:37à condition
00:44:38qu'ils les connaissent
00:44:38bien sûr
00:44:39même en cas
00:44:40de tiers payant
00:44:41ou de remboursement
00:44:42intégral
00:44:43je vous remercie
00:44:43Monsieur le directeur
00:44:45j'ai une question
00:44:46toute simple
00:44:47à vous poser
00:44:47à partir du 1er décembre
00:44:492025
00:44:50sera mis
00:44:52en oeuvre
00:44:53la réforme
00:44:54de la prise
00:44:55en charge
00:44:56intégrale
00:44:57des fauteuils
00:44:59roulants
00:44:59est-ce que vous pouvez
00:45:01nous dire
00:45:01quel est l'impact
00:45:02éventuellement
00:45:03d'ici la fin
00:45:04de l'année
00:45:04mais surtout
00:45:05l'impact
00:45:05financier
00:45:06sur la prévision
00:45:07de budget
00:45:07de 2026
00:45:08merci
00:45:10Raymond
00:45:10de Poncémonge
00:45:11oui
00:45:15merci
00:45:15Madame la Présidente
00:45:16merci Monsieur le directeur
00:45:17moi je vais rebondir
00:45:18un petit peu
00:45:19sur prolonger
00:45:20peut-être
00:45:21ce qu'a dit
00:45:22Alain Milon
00:45:22vous avez bien pointé
00:45:25que les rentes
00:45:26vous attachiez
00:45:27à une baisse des prix
00:45:28et à la pertinence
00:45:29des actes
00:45:30donc c'est-à-dire
00:45:31un effet volume
00:45:32et un effet prix
00:45:33on a bien entendu
00:45:34l'effet prix
00:45:35d'ailleurs
00:45:36quel est le rendement
00:45:38de l'article 23
00:45:39je sais pas
00:45:40c'est peut-être
00:45:41dans l'annexe 6
00:45:41mais si vous le savez
00:45:42vous pouvez me le donner
00:45:44et qu'est-ce que vous avez fait
00:45:45pour la pertinence
00:45:46parce qu'on a quand même
00:45:48remarqué
00:45:49que l'effet prix
00:45:51est plus facile
00:45:52il doit être fait
00:45:53moi je sais très bien
00:45:54ce que c'est
00:45:54qu'une rente
00:45:55voilà
00:45:56mais
00:45:58oui
00:45:59ça me semble pas difficile
00:46:01c'est
00:46:01je veux dire
00:46:03cet objectif
00:46:04voilà
00:46:04moi aussi
00:46:06moi j'aimerais revenir
00:46:08sur l'ondame
00:46:09si vous voulez
00:46:10parce que l'ondame
00:46:10effectivement
00:46:111,6
00:46:12vous avez dit
00:46:14oui mais l'effet
00:46:15l'inflation
00:46:16l'inflation c'est 1,3
00:46:17dans les prévisions
00:46:19macroéconomiques
00:46:20la croissance c'est 1
00:46:21c'est-à-dire
00:46:22qu'à 2,3
00:46:23on maintient
00:46:24la part de l'ondame
00:46:26dans le PIB
00:46:26en le mettant
00:46:27à 1,6
00:46:28c'est une baisse
00:46:29programmée
00:46:29donc
00:46:31de la dépense
00:46:32sondame
00:46:32dans le PIB
00:46:33alors moi je trouve
00:46:34cela
00:46:36culotté
00:46:37si vous voulez
00:46:38tout simplement
00:46:39d'abord dire
00:46:41que ces dépenses
00:46:42en santé
00:46:42on n'est pas
00:46:43si on voit
00:46:44les comparaisons
00:46:45européennes
00:46:46maintenant
00:46:46et si la santé
00:46:48c'est
00:46:48et le public
00:46:49et le privé
00:46:49ce que payent
00:46:50les ménages
00:46:52il n'y a rien
00:46:52d'étonnant
00:46:53enfin dans notre part
00:46:54de PIB
00:46:54on n'est pas
00:46:55du tout
00:46:56mauvais
00:46:57mais dire
00:46:58que
00:46:59alors que
00:47:01jusqu'à présent
00:47:02sans mesure
00:47:02nouvelle
00:47:03on sait
00:47:04que sans mesure
00:47:05nouvelle
00:47:05la dynamique
00:47:07mécanique
00:47:08et sans
00:47:09mesure
00:47:11bien sûr
00:47:12est de plus
00:47:12de 4%
00:47:13et donc
00:47:15qu'on ne peut pas
00:47:15supporter ça
00:47:16auquel cas
00:47:17ça entraînerait
00:47:18un PIB
00:47:18de plus en plus
00:47:20mangé
00:47:21par l'ONDAM
00:47:21je rappelle
00:47:23quand même
00:47:24que quand on a voulu
00:47:25contraindre l'ONDAM
00:47:26autour de 2%
00:47:27etc
00:47:28dans la décennie 70
00:47:30ça a eu des effets
00:47:32effectivement
00:47:32et ça donnait
00:47:3310 ans après
00:47:34le Ségur
00:47:34c'est à dire
00:47:36que
00:47:37quelque part
00:47:38c'est un effet
00:47:38différé
00:47:39aussi moi
00:47:40j'aimerais savoir
00:47:41quelles sont
00:47:42les mesures
00:47:43qui sont prévues
00:47:44concernant la dette
00:47:45des hôpitaux
00:47:46parce qu'elle va
00:47:46vraiment mal
00:47:47il va y avoir
00:47:48un déficit
00:47:49des hôpitaux
00:47:50avec un tel
00:47:50ONDAM
00:47:51c'est pas très
00:47:52difficile
00:47:53à prévoir
00:47:54parce qu'elle est
00:47:56déjà
00:47:56d'après l'adresse
00:47:57de 30 milliards
00:47:58donc
00:48:00la suite à ça
00:48:01qu'est-ce que ça va faire
00:48:02et d'autant plus
00:48:03que
00:48:03nous n'avons toujours
00:48:05rien sur le financement
00:48:06des 13 milliards
00:48:07je crois
00:48:07du Ségur
00:48:09donc
00:48:11bon
00:48:12sur l'ONDAM
00:48:13je veux dire
00:48:15il faut quand même
00:48:15voir cela
00:48:16moi j'aimerais revenir
00:48:18sur un détail
00:48:19qui peut paraître
00:48:20un détail
00:48:21c'est l'article 28
00:48:22qui permet
00:48:23désormais
00:48:24à un salarié
00:48:25en arrêt
00:48:26de plus d'un mois
00:48:26ou à une femme
00:48:28qui a été enceinte
00:48:29de voir le médecin
00:48:31de travail
00:48:31avant de reprendre
00:48:32alors vous dites
00:48:33il y a pénurie
00:48:34de médecins du travail
00:48:35enfin oui
00:48:36enfin
00:48:36je veux dire
00:48:38c'est pas pour ça
00:48:39si vous voulez
00:48:39c'est pas
00:48:40une justification
00:48:42à ça
00:48:43parce qu'on dit
00:48:44un médecin peut le faire
00:48:45un médecin
00:48:47non ne peut pas faire
00:48:48de savoir si
00:48:49la personne
00:48:50après sa grossesse
00:48:51ou quelqu'un
00:48:53qui a été malade
00:48:54de plus
00:48:54d'un mois
00:48:55et il aura
00:48:56deux arrêts
00:48:56de 15 jours
00:48:57donc du coup
00:48:58il peut pas savoir
00:49:00s'il peut reprendre
00:49:01par rapport
00:49:02au poste de travail
00:49:03seul le médecin
00:49:04du travail
00:49:04peut faire ça
00:49:05alors vraiment
00:49:06sous pénurie
00:49:07et là
00:49:08c'est un recul
00:49:09manifeste
00:49:10de la prévention
00:49:10de la prévention
00:49:12au travail
00:49:14ensuite
00:49:16sur la protection sociale
00:49:17complémentaire
00:49:18pour les
00:49:19les hôpitaux
00:49:21vous dites
00:49:22on n'a pas d'accord
00:49:23donc
00:49:24enfin
00:49:24tous les syndicats
00:49:25disent que
00:49:26c'est possible
00:49:28d'avoir
00:49:28c'est la CFDT
00:49:29beaucoup qui a communiqué
00:49:30mais la CGT le dit aussi
00:49:32c'est
00:49:33c'est dilatoire
00:49:35enfin
00:49:36c'est pas que vous avez
00:49:37pas eu le temps
00:49:38de
00:49:39de finaliser
00:49:40la protection sociale
00:49:41complémentaire
00:49:42et vous la reportez
00:49:43à quand
00:49:44enfin
00:49:44en deux trois mois
00:49:45je pense une négociation
00:49:47rapide
00:49:48peut conduire
00:49:49à un accord
00:49:50c'est pas rien
00:49:51que ça soit le dernier secteur
00:49:53que ça soit les hôpitaux
00:49:54qui n'ont pas de protection sociale
00:49:55complémentaire
00:49:56et enfin
00:49:58les mesures
00:50:00d'économie
00:50:01de tout temps
00:50:03dans l'ONDAM
00:50:03il y avait 4 milliards
00:50:04d'économies
00:50:05donc là
00:50:05vous en demandez 7
00:50:06mais ce que je veux dire
00:50:08c'est pas une économie
00:50:09que de transférer
00:50:10des charges
00:50:12sur les ménages
00:50:13par l'augmentation
00:50:14des franchises
00:50:16c'est pas une économie
00:50:17c'est un transfert
00:50:18c'est un jeu de bonnes taux
00:50:19là aussi
00:50:20mais c'est pas vraiment
00:50:22une économie
00:50:22c'est pas ce qu'on appelle
00:50:23une économie
00:50:24de la dépense
00:50:25qui a de la qualité
00:50:26d'économie de la dépense
00:50:27donc
00:50:28les complémentaires
00:50:30et aussi
00:50:31et aussi
00:50:31les complémentaires
00:50:32avec cette
00:50:33cette taxe
00:50:34de 2%
00:50:35vous avez raison
00:50:36de dire
00:50:37qu'ils ont augmenté
00:50:38et en fin de compte
00:50:39il y a une mesure
00:50:40qui n'a pas été là
00:50:40mais pendant la crise sanitaire
00:50:42ils avaient donné
00:50:43pendant deux mois
00:50:44ils n'avaient pas appelé
00:50:45les cotisations
00:50:46donc il était possible
00:50:48pour les complémentaires
00:50:49de leur dire
00:50:49de ne pas appeler
00:50:50les cotisations
00:50:51pendant un mois
00:50:52puisque leur augmentation
00:50:53était indue
00:50:54mais là
00:50:55vous ne vous souciez pas
00:50:57de ce qu'ils ont fait
00:50:58de l'argent
00:50:59et vous remettez 2%
00:51:00ce qui fait
00:51:01qu'il va y avoir
00:51:01de nouveau
00:51:02augmentation
00:51:03des complémentaires
00:51:05donc tout ça
00:51:06ça fait un passage
00:51:08dans
00:51:09de ce qui était public
00:51:11de 3,4 milliards
00:51:13vous l'avez dit
00:51:14je crois
00:51:14à ce qui c'est
00:51:16un passage
00:51:17sur les complémentaires
00:51:18et sur les ménages
00:51:19donc moi j'aimerais bien
00:51:20et ma dernière question
00:51:21c'est celle-là
00:51:22quelles sont
00:51:23les économies de dépense
00:51:24qui ont vraiment
00:51:25un sens
00:51:26qui ont vraiment
00:51:27un contenu
00:51:28sauf à filer
00:51:29à l'autre
00:51:30la dépense
00:51:30comme vous le faites
00:51:31et enfin
00:51:33votre prévision
00:51:35de l'ondable
00:51:36je la juge
00:51:37insincère
00:51:38tout simplement
00:51:39insincère
00:51:40elle n'est pas tenable
00:51:41sauf à avoir
00:51:43dans 2 ans
00:51:44un effet
00:51:45en retour
00:51:46de boomerang
00:51:47tel qu'on l'a connu
00:51:48après la décennie 70
00:51:49merci
00:51:51Anne Souiris
00:51:52merci madame la présidente
00:51:56juste
00:51:57j'essaie d'être
00:51:58extrêmement courte
00:51:59je voudrais juste
00:52:00revenir sur la question
00:52:01de la prévention
00:52:01parce que
00:52:02j'y tiens
00:52:03vous le savez
00:52:03et en particulier
00:52:05sur la question
00:52:07de la santé environnementale
00:52:08et de voir
00:52:09comment on peut agir
00:52:10sur les déterminants
00:52:11de santé
00:52:11est-ce qu'il y a
00:52:12des choses
00:52:13qui sont prévues
00:52:14je n'en ai pas
00:52:15l'impression
00:52:16et ça me semble
00:52:17en tout cas
00:52:17vous me répondrez
00:52:18peut-être qu'il y en a
00:52:19que je n'ai pas vu
00:52:20qui évidemment
00:52:22détermine beaucoup
00:52:23de choses aussi
00:52:24d'un point de vue
00:52:25après coût
00:52:25sur la sécurité sociale
00:52:28par ailleurs
00:52:29je pense par exemple
00:52:30et en termes
00:52:32d'action particulière
00:52:34mais en termes
00:52:35aussi de taxes
00:52:36je pense aux taxes
00:52:37comportementales
00:52:38aux taxes
00:52:39du type
00:52:40taxes
00:52:42sur la question
00:52:43de l'alcool
00:52:45par exemple
00:52:45ou d'autres
00:52:47produits
00:52:49ou sur les jeux
00:52:50qui permettent
00:52:52d'abord
00:52:53d'être aussi
00:52:54vertueux
00:52:55en termes
00:52:56de consommation
00:52:56donc directement
00:52:58en termes
00:52:58de santé publique
00:52:59pas seulement
00:52:59de rapporte de l'argent
00:53:00mais aussi
00:53:00d'avoir
00:53:01de permettre
00:53:02des comportements
00:53:03plus vertueux
00:53:04et donc
00:53:04d'avoir des économies
00:53:05de fait de santé
00:53:06donc c'est une première
00:53:08question
00:53:08deuxième question
00:53:09vous posez
00:53:10vous posez la question
00:53:12des rentes
00:53:13bon
00:53:13alors moi je sais pas
00:53:14toujours ce que c'est
00:53:15que des rentes
00:53:15je suis pas comme
00:53:16ma collègue
00:53:18j'ai plus de mal
00:53:19mais en tout cas
00:53:20la question
00:53:22de la baisse
00:53:23des taux de remboursement
00:53:25sur les secteurs
00:53:27très rentables
00:53:28c'est juste
00:53:29une question
00:53:29que je me pose
00:53:30peut-être
00:53:30de manière très néophyte
00:53:32mais pourquoi
00:53:33s'il y a
00:53:35un certain nombre
00:53:36d'acteurs
00:53:37qui exagèrent
00:53:39qui abusent
00:53:40de ces actes
00:53:42pourquoi pas surtout
00:53:43essayer
00:53:43de les cibler
00:53:45et donc
00:53:45de plafonner
00:53:46plutôt que
00:53:47de baisser
00:53:48les seuils
00:53:49de remboursement
00:53:49voilà
00:53:51c'est une question
00:53:52est-ce qu'il faut pas
00:53:52plafonner
00:53:53parce que
00:53:55la réalité
00:53:55c'est que
00:53:56il y a
00:53:57des restes à charge
00:53:58et que
00:53:59si vous baissez
00:54:01les remboursements
00:54:02des actes
00:54:03et bien
00:54:03soit
00:54:04c'est les mutuelles
00:54:06une fois de plus
00:54:06qui vont payer
00:54:07le reste à charge
00:54:08soit c'est les personnes
00:54:09elles-mêmes
00:54:10mais est-ce que
00:54:11ça fera en sorte
00:54:13que les acteurs
00:54:14qui abusent
00:54:16en font moins
00:54:17je n'en suis pas sûre
00:54:18donc c'est une vraie question
00:54:19en termes aussi
00:54:20justement
00:54:20de démarche vertueuse
00:54:21c'est-à-dire
00:54:22est-ce que ça va
00:54:22dans un bon sens
00:54:24ou pas
00:54:24et est-ce que finalement
00:54:26le public
00:54:28quand il se retrouve
00:54:29aux prises
00:54:30par rapport à ça
00:54:31par exemple
00:54:31je pense à la radiologie
00:54:32ou la radiothérapie
00:54:33moi
00:54:34j'ai vu que
00:54:36dans un certain
00:54:37nombre de services
00:54:38il manquait
00:54:39de la radiothérapie
00:54:41parce que
00:54:42tout allait
00:54:42dans le secteur
00:54:43lucratif
00:54:44quand on est obligé
00:54:44de fermer
00:54:45même
00:54:46des bouts
00:54:47de service
00:54:47là-dessus
00:54:48et donc
00:54:48on voit
00:54:49à qui ça rapporte
00:54:50dans cette histoire-là
00:54:51est-ce que
00:54:51c'est pas simplement
00:54:52en termes quantitatifs
00:54:54c'est acquis
00:54:54et du coup
00:54:55aussi les restes à charge
00:54:57pour les patients
00:54:58eux-mêmes
00:54:59qui me semblent
00:55:01importantes
00:55:01et je finis
00:55:02juste là-dessus
00:55:03c'est sur
00:55:03vraiment la question
00:55:04de la financiarisation
00:55:05je vous
00:55:09monsieur Henault
00:55:10en a parlé tout à l'heure
00:55:11sur la question
00:55:12du rôle
00:55:12des patients
00:55:13c'est vrai
00:55:15c'est vrai
00:55:15que les patients
00:55:15souvent
00:55:16vont se retrouver
00:55:18à payer
00:55:18des choses
00:55:19qu'ils n'ont
00:55:20même pas vu
00:55:21passer
00:55:21sur lesquelles
00:55:22enfin payer
00:55:23ou ne pas payer
00:55:24d'ailleurs
00:55:24parfois
00:55:25c'est que tu es
00:55:25seul qui paye
00:55:26directement
00:55:26et ils n'ont
00:55:27même pas vu
00:55:27qu'ils avaient
00:55:28un acte
00:55:28qu'ils étaient
00:55:29en train
00:55:29de
00:55:31en fait
00:55:32finalement
00:55:33de payer
00:55:34ou en tout cas
00:55:34de faire payer
00:55:35est-ce qu'il n'y a pas
00:55:37dans l'information
00:55:38dans aussi
00:55:40quelque chose
00:55:41d'interactif
00:55:42d'un point de vue numérique
00:55:43une manière
00:55:43de faire en sorte
00:55:44que le patient
00:55:46soit plus acteur
00:55:47de lutte aussi
00:55:48contre les fraudes
00:55:49pas les siennes
00:55:49évidemment
00:55:50mais celles
00:55:51c'est pas forcément
00:55:52d'ailleurs des fraudes
00:55:53c'est simplement
00:55:53des abus
00:55:54d'actes
00:55:55parfois
00:55:56parce qu'on parle
00:55:56toujours de fraudes
00:55:57mais parfois
00:55:57c'est des abus d'actes
00:55:58on en a des témoignages
00:56:00qui reviennent
00:56:01donc
00:56:03ça
00:56:05cette
00:56:06cet empowerment
00:56:08du patient
00:56:09pour lutter
00:56:10contre ces dépenses
00:56:11exagérées
00:56:12est-ce qu'elle est pensée
00:56:14merci
00:56:14merci Bernard Jomier
00:56:16merci madame la présidente
00:56:18j'ai deux remarques
00:56:19préliminaires
00:56:19et quatre questions
00:56:21que je voudrais aborder
00:56:21ce directeur
00:56:22mais deux remarques
00:56:23préliminaires
00:56:23d'abord
00:56:24c'est que moi
00:56:25je n'oublie pas
00:56:25que évidemment
00:56:26il faut amener la sécu
00:56:27à l'équipe
00:56:27on l'a assez dit
00:56:28mais les 136 milliards
00:56:30d'euros
00:56:30mis à la CADES
00:56:32plus
00:56:33les 5 milliards
00:56:35annuels
00:56:35d'exonération
00:56:36non compensée
00:56:36selon la cour des comptes
00:56:37ça fait 18 milliards
00:56:38chaque année
00:56:39et c'est bien
00:56:40ce cadre
00:56:40qui nous a été imposé
00:56:41qui dégrade
00:56:42considérablement
00:56:44les comptes
00:56:45de la sécurité sociale
00:56:46c'est préliminaire
00:56:47c'est pas
00:56:47vous nous avez parlé
00:56:49de prévention
00:56:49monsieur le directeur
00:56:50alors moi
00:56:50on va parler
00:56:51des grands absents
00:56:52de ce texte
00:56:53un
00:56:53le tabac
00:56:54première cause
00:56:55de mortalité
00:56:56premier facteur
00:56:57rien
00:56:58mais par contre
00:56:59dans le PLF
00:57:00excusez-moi
00:57:00madame la présidente
00:57:01on va parler
00:57:01juste du PLF
00:57:02brièvement
00:57:03mais l'article 23
00:57:04contient une disposition
00:57:05sur le tabac
00:57:06qui risque
00:57:08d'être contre-productive
00:57:09pour la santé
00:57:10vous savez
00:57:10c'est sur la vape
00:57:11la taxation
00:57:12du vapotage
00:57:12donc j'aimerais
00:57:13avoir votre avis
00:57:14en tant que
00:57:14directeur de l'assurance maladie
00:57:16sur cet article 23
00:57:17du PLF
00:57:17deuxième grand facteur
00:57:19de mortalité
00:57:19l'alcool
00:57:20rien non plus
00:57:21dans ce texte
00:57:23absence totale
00:57:24on y est habitué
00:57:25mais ça fait beaucoup
00:57:26et trois
00:57:26l'alimentation
00:57:27rien non plus
00:57:28c'est à dire
00:57:29qu'on a un texte
00:57:30qui en matière
00:57:31de grands facteurs
00:57:32et si on se réfère
00:57:33au rapport
00:57:33sur la prévention
00:57:34que vous avez fait
00:57:35chère Elisabeth
00:57:36rien du tout
00:57:40dans ce PLFSS
00:57:42donc le virage
00:57:43de la prévention
00:57:43il est quand même bon
00:57:44alors il y a certes
00:57:46l'article 19
00:57:48qui pourrait porter
00:57:49un peu d'activité physique
00:57:50mais c'est très
00:57:50je crois que c'est le 19
00:57:52mais c'est quand même
00:57:53très timide
00:57:54très timide
00:57:55donc voilà
00:57:56deuxième question
00:57:59les parcours de soins
00:58:00qui sont importants aussi
00:58:02pour rationaliser
00:58:03les dépenses
00:58:03pour éviter
00:58:04des recours
00:58:05aux hospitalisations
00:58:05inutiles
00:58:06aux urgences
00:58:07etc
00:58:07on sait qu'ils sont efficaces
00:58:10et je trouve aussi
00:58:11même si on peut
00:58:12les sentir poindre
00:58:13effectivement également
00:58:14dans l'article 19
00:58:15mais est-ce que la méthode
00:58:18est bien
00:58:18la méthode
00:58:19de la LFSS
00:58:20pour développer
00:58:20ces parcours
00:58:21de soins
00:58:22et est-ce qu'il ne faut pas
00:58:23envisager
00:58:25un abord
00:58:26plus territorialisé
00:58:27troisième point
00:58:29j'allais dire
00:58:31l'équilibre
00:58:32qui n'est pas
00:58:33c'est le texte
00:58:33du gouvernement
00:58:34on est bien d'accord
00:58:34mais on a des déremboursements
00:58:36parce que bon
00:58:37franchise
00:58:37participation forfaitaire
00:58:38tout ça c'est du déremboursement
00:58:40c'est bon
00:58:40la ministre de la santé
00:58:42dit ce matin
00:58:43ça va faire 2,3 milliards d'euros
00:58:45au total
00:58:45le minimum
00:58:46mais on atteint
00:58:48j'ai deux questions
00:58:49à vous poser
00:58:49premièrement
00:58:50est-ce que
00:58:51tout ce sera
00:58:52dans cette LFSS
00:58:53ou est-ce qu'il faut
00:58:54s'attendre à du réglementaire
00:58:55derrière
00:58:56qui échappe au parlement
00:58:57première question
00:58:58oui je vous vois sourire
00:59:00deuxièmement
00:59:01je vous prends l'exemple
00:59:01du médicament
00:59:02et vous interrogez
00:59:04sur un risque
00:59:04d'effet secondaire
00:59:05pour le coup
00:59:06je prends l'exemple
00:59:07de trois médicaments
00:59:08un antihypertenseur
00:59:09un antibiotique
00:59:10un antidépresseur
00:59:12antihypertenseur
00:59:14je ne vais pas citer
00:59:14le nom de marque
00:59:15candésartan
00:59:16très utilisé
00:59:17prix de la boîte
00:59:174,77 euros
00:59:18vous remboursez actuellement
00:59:203,10 euros
00:59:2165%
00:59:21il y a un bruit
00:59:23qui court
00:59:24de 2 euros
00:59:24de franchise par boîte
00:59:26vous rembourseriez
00:59:27plus qu'1,10 euros
00:59:28ok
00:59:29on passe à la paroxétine
00:59:31un antidépresseur
00:59:32très utilisé
00:59:33prix de la boîte
00:59:343,42
00:59:35vous remboursez
00:59:372, je ne sais plus quoi
00:59:3965%
00:59:40si on enlève 2 euros
00:59:41vous rembourserez
00:59:4222 centimes
00:59:43et je vais vous prendre
00:59:44la moxiciline
00:59:45encore mieux
00:59:45prix de la boîte
00:59:473,03
00:59:48si comprimé
00:59:49d'un gramme
00:59:50vous remboursez
00:59:511,96 euros
00:59:52si on enlève 2 euros
00:59:53le patient devra payer
00:59:544 centimes
00:59:54ce que ça raconte
00:59:56tout ça
00:59:56c'est que c'est
00:59:57les médicaments matures
00:59:58les plus utilisés
00:59:59qui vont être
01:00:00totalement déremboursés
01:00:01est-ce que c'est bien
01:00:02une stratégie
01:00:04même économiquement
01:00:05soutenable
01:00:07et intelligente
01:00:08de frapper
01:00:09à ce point là
01:00:10par ces 2 euros
01:00:11par boîte
01:00:12des médicaments matures
01:00:13qui ont fait leur preuve
01:00:14qui sont très utilisés
01:00:15par les français
01:00:16et qu'au contraire
01:00:17il faudrait parfois
01:00:19encourager
01:00:20et évidemment
01:00:22ce que je voulais dire aussi
01:00:23c'est que dans l'équilibre
01:00:24déremboursement
01:00:26réduction des dépenses
01:00:27inutiles
01:00:28l'équilibre n'est pas bon
01:00:29mais moi je salue
01:00:30je salue le travail
01:00:31que vous entreprenez
01:00:32de faire la chasse
01:00:33à des dépenses
01:00:34qui ne sont pas utiles
01:00:35pour la santé des français
01:00:36et c'est compliqué
01:00:37parce que notamment
01:00:38les dépenses
01:00:39qui visent
01:00:40des acteurs financiers
01:00:41ou des acteurs
01:00:42qui considèrent
01:00:43la sécu
01:00:43comme un open bar
01:00:44pour viser juste
01:00:46on ne peut pas utiliser
01:00:47que le levier
01:00:48que vous utilisez
01:00:50puisque c'est une LFSS
01:00:51des baisses de tarifs
01:00:53ou des régulations
01:00:54de volume
01:00:55évidemment qu'il y a
01:00:55un ensemble de dispositifs
01:00:57contre ces acteurs financiers
01:00:59à prendre
01:00:59qui dépassent
01:01:00la LFSS
01:01:01et que si le gouvernement
01:01:02reste à ces dispositifs
01:01:04là
01:01:05il va provoquer
01:01:06une levée de bouclier
01:01:07d'un certain nombre
01:01:07d'acteurs professionnels
01:01:08sans arriver à atteindre
01:01:10complètement un cible
01:01:11mais moi je salue
01:01:12le travail
01:01:13que vous entamez
01:01:14parce qu'effectivement
01:01:15pour la première fois
01:01:16dans ce budget
01:01:17de la sécurité sociale
01:01:18il y a une véritable volonté
01:01:20de réduire
01:01:20des dépenses
01:01:21inutiles
01:01:22et c'est ça qu'il faut faire
01:01:23et pas aller faire la poche
01:01:25des malades
01:01:25et des assurés sociaux
01:01:26et enfin dernier point
01:01:28l'article 23
01:01:29il me semble grave
01:01:30moi Raymond Poncemon
01:01:31je l'ai évoqué
01:01:32sur le report
01:01:33de l'accord
01:01:34avec les organisations
01:01:36syndicales
01:01:36sur la protection complémentaire
01:01:37parce qu'il met en péril
01:01:39justement
01:01:40et vous l'avez rappelé
01:01:41monsieur le directeur général
01:01:43l'importance
01:01:44que les organisations
01:01:44syndicales
01:01:45et professionnelles
01:01:46soient partie prenante
01:01:48de notre budget social
01:01:50le rapport
01:01:51chargé produit
01:01:52proposait un soutien financier
01:01:54à 100%
01:01:55des pharmacies fragiles
01:01:56lorsqu'elles étaient
01:01:57la dernière
01:01:58dans la commune
01:02:00donc je voulais savoir
01:02:01comment le PLFSS
01:02:02répondait
01:02:03à cette proposition
01:02:05et puis concernant
01:02:06les ALD
01:02:07alors c'est une cible
01:02:09dans ce PLFSS
01:02:11les personnes en ALD
01:02:12qui ne bénéficient d'ailleurs
01:02:13d'une meilleure prise en charge
01:02:15que pour
01:02:16les médicaments
01:02:17en lien avec l'ALD
01:02:19je le rappelle
01:02:19et je pense
01:02:20qu'organiser la sortie
01:02:22sur le prétexte
01:02:23que ces personnes
01:02:23bénéficient d'un statut
01:02:24alors qu'elles ne sont plus
01:02:25concernées par l'affection
01:02:26ne changera pas grand chose
01:02:29aux dépenses
01:02:30je ne sais pas si vous avez
01:02:30une évaluation précise
01:02:32de cette dépense
01:02:33en revanche
01:02:34dans votre rapport
01:02:36chargé produit
01:02:36vous indiquez
01:02:38un certain nombre
01:02:38d'autres sources
01:02:40d'économie possibles
01:02:41et notamment
01:02:42en matière de prévention
01:02:44justement
01:02:45pour ces patients
01:02:46en ALD
01:02:46pour augmenter
01:02:48l'efficience
01:02:48de la prise en charge
01:02:50et la qualité
01:02:50de vie
01:02:52et les dépenses
01:02:53de santé
01:02:53vous proposiez
01:02:54des préventions
01:02:57systématiques
01:02:58des dépistages
01:02:58réguliers
01:02:59notamment
01:02:59sur d'autres pathologies
01:03:01puisque souvent
01:03:01ces personnes
01:03:02ont des polypathologies
01:03:04notamment sur les maladies
01:03:06cardiovasculaires
01:03:07et associées
01:03:08donc je voulais savoir
01:03:10ce que vous aviez
01:03:11enfin ce qui était prévu
01:03:12dans le PLFSS
01:03:13dans ce champ
01:03:16de la prévention
01:03:17pour justement
01:03:18cibler
01:03:19et apporter
01:03:21plus de confort
01:03:23et plus de prévention
01:03:24pour ces personnes
01:03:24en ALD
01:03:25et puis sur le reste à charge
01:03:27là aussi
01:03:28vous ciblez
01:03:29à mon avis
01:03:30les plus fragiles
01:03:32le reste à charge
01:03:33c'est les assurés
01:03:33hors ALD
01:03:34pour le coup
01:03:35après remboursement
01:03:37de l'assurance maladie
01:03:37c'est 572 euros
01:03:39qui représentent
01:03:4041% de la dépense
01:03:41par an
01:03:42et pour un patient
01:03:43en ALD
01:03:44on est à 1055 euros
01:03:47par an
01:03:47c'est l'évaluation
01:03:48qu'on trouve
01:03:49dans la différente
01:03:50littérature
01:03:52donc
01:03:52là aussi
01:03:54alors j'ai bien
01:03:56compris
01:03:56que les personnes
01:03:58les plus fragiles
01:03:59allaient être
01:04:00enfin exonérées
01:04:02en tous les cas
01:04:03ne seraient pas concernées
01:04:0418 millions de personnes
01:04:05les enfants
01:04:06les femmes enceintes
01:04:06les bénéficiaires CMUC
01:04:08pour la CMUC
01:04:09par exemple
01:04:1032% des personnes
01:04:11n'y ont pas recours
01:04:13donc est-ce qu'il est prévu
01:04:14de travailler autour
01:04:18de ce non-recours
01:04:20pour ces personnes
01:04:22voilà
01:04:24j'en arrête là
01:04:25merci
01:04:26merci
01:04:29Daniel Chassan
01:04:30merci
01:04:32madame la présidente
01:04:33merci monsieur
01:04:34le directeur
01:04:35donc si vous voulez
01:04:37nous avons
01:04:39des déficits
01:04:41très importants
01:04:41au niveau de la sécurité sociale
01:04:43et il était normal
01:04:44que
01:04:44vous
01:04:46mettez en place
01:04:49bien des mesures
01:04:51de maîtrise médicalisée
01:04:52sans pour cela
01:04:53que
01:04:54les personnes
01:04:55en ALD
01:04:56soient touchées
01:04:57mais
01:04:59ce qui est mis en place
01:05:00bon
01:05:01effectivement
01:05:02il y a une augmentation
01:05:03des franchises
01:05:04mais ce qui est
01:05:05important
01:05:06c'est certaines
01:05:07certaines actions
01:05:10concernant les ALD
01:05:11non exonérantes
01:05:13il est évident
01:05:15que
01:05:15c'est vrai que là
01:05:17c'était pas normal
01:05:19et donc
01:05:19c'est une des
01:05:20causes
01:05:21d'augmentation
01:05:23des arrêts de travail
01:05:24de plus 6%
01:05:25depuis 2019
01:05:27alors
01:05:28mes questions
01:05:30c'est surtout
01:05:31sur
01:05:33la pharmacie
01:05:35vous savez qu'en rural
01:05:36on a des pharmacies
01:05:38qui ferment
01:05:39donc
01:05:40qui mettent
01:05:41les personnes
01:05:42assez loin
01:05:43de la pharmacie
01:05:45vous avez prévu
01:05:47de pouvoir
01:05:48ouvrir des pharmacies
01:05:50plus facilement
01:05:51mais aussi
01:05:52ce que je voulais
01:05:53vous poser
01:05:53comme question
01:05:54est-ce que
01:05:55vous avez
01:05:56maintenant
01:05:57dialogué
01:05:58avec les pharmaciens
01:06:00qui étaient
01:06:01tout à fait
01:06:02remontés
01:06:02avec la
01:06:03diminution
01:06:04à 30
01:06:05et 20%
01:06:06des
01:06:07rétroversions
01:06:08sur les
01:06:09sur les génériques
01:06:10et
01:06:11une autre
01:06:12question
01:06:13que vous n'avez
01:06:14pas abordé
01:06:14sur la santé mentale
01:06:16on a fait
01:06:17avec Céline Brulain
01:06:19Jean Sol
01:06:19et moi-même
01:06:20un rapport
01:06:22qui montre
01:06:23une dégradation
01:06:24extrêmement importante
01:06:26alors
01:06:27on était
01:06:28cette année
01:06:28on est toujours
01:06:29dans une grande
01:06:30cause nationale
01:06:31mais en fait
01:06:31il y a eu
01:06:32très peu de choses
01:06:33de fait
01:06:34et on se rend compte
01:06:36que
01:06:36les médecins scolaires
01:06:38sont divisés
01:06:39par deux
01:06:39les
01:06:40les pédopsychiatres
01:06:42il y en a 40%
01:06:43de moins
01:06:44qu'en 2010
01:06:44les psychologues
01:06:46on n'en a pas
01:06:48suffisamment
01:06:48et il y a
01:06:50une chose
01:06:51que nous avons
01:06:52rencontrée
01:06:53qui pourrait être
01:06:54importante
01:06:55c'est la formation
01:06:56d'IPA
01:06:57PSN
01:06:58c'est-à-dire
01:06:58d'IPA
01:06:59des infirmières
01:07:00de pratique
01:07:01avancée
01:07:01psy
01:07:02qui en travaillant
01:07:03avec les psychiatres
01:07:05peuvent apporter
01:07:06un plus
01:07:07notamment au niveau
01:07:08des CMP
01:07:09puisqu'elles peuvent
01:07:11voir les personnes
01:07:12pour renouveler
01:07:14les médicaments
01:07:14et lorsqu'il y a
01:07:15quelqu'un qui
01:07:16a des problèmes
01:07:18aigus
01:07:18c'est le psychiatre
01:07:19qui le voit
01:07:19mais le psychiatre
01:07:20avec ses infirmières
01:07:22IPA
01:07:22est quand même
01:07:24soulagé
01:07:25on l'a vu
01:07:25dans plusieurs
01:07:26endroits
01:07:28et lorsqu'on a
01:07:30aussi dialogué
01:07:31dans les auditions
01:07:33et on l'a vu
01:07:34dans les Pyrénées
01:07:35Atlantiques
01:07:36et aussi
01:07:36dans la Seine
01:07:38Maritime
01:07:38donc est-ce que
01:07:39vous avez prévu
01:07:40un financement
01:07:44de ces IPA
01:07:45psy
01:07:46notamment
01:07:46pour que
01:07:48les services
01:07:49hospitaliers
01:07:50puissent
01:07:50en embaucher
01:07:51merci
01:07:51merci
01:07:53Martin Lévrier
01:07:54merci
01:07:56madame la présidence
01:07:56merci monsieur
01:07:57le directeur
01:07:58un rapport
01:07:58d'étonnement
01:07:59mais qui rejoint
01:07:59exactement
01:08:00ce qu'a dit
01:08:01Bernard Jomier
01:08:02tout à l'heure
01:08:02c'est mon étonnement
01:08:03de ne rien voir
01:08:04sur l'alcool
01:08:04vous n'êtes pour rien
01:08:05l'alcool
01:08:05le tabac
01:08:06et l'alimentaire
01:08:08en particulier
01:08:08j'étais très surpris
01:08:09de voir qu'il n'y avait
01:08:10aucune démarche
01:08:11cette année
01:08:11à ce sujet là
01:08:12une autre question
01:08:13qui pourrait être
01:08:14une démarche vertueuse
01:08:15mais qui est aussi
01:08:15un serpent de mer
01:08:16dont je ne sais pas
01:08:17si elle est vertueuse
01:08:18c'est cette idée
01:08:19qui date d'il y a très longtemps
01:08:20et qui revient régulièrement
01:08:21des médicaments vendus
01:08:22à l'unité par les pharmaciens
01:08:24j'ai une vraie question
01:08:25sur ce sujet là
01:08:25de médicaments
01:08:26à l'unité
01:08:26ou comment
01:08:27organiser un système
01:08:29qui permettrait
01:08:30de récupérer
01:08:31des médicaments
01:08:32qui sont en très bon état
01:08:33mais qui ne sont plus
01:08:33en boîte
01:08:34et j'ai vraiment
01:08:36ce sentiment
01:08:36qu'on ne prend pas
01:08:37le problème
01:08:38par le bon bout
01:08:39dans cette histoire
01:08:39je ne sais pas pourquoi
01:08:40on m'a expliqué une fois
01:08:41que ça coûtait
01:08:42beaucoup plus cher
01:08:42de les vendre à l'unité
01:08:43j'ai toujours pas compris
01:08:44j'aimerais qu'on me l'explique
01:08:44voilà merci beaucoup
01:08:46alors je vais vous donner
01:08:47la parole
01:08:47monsieur le directeur général
01:08:48et je vous prie
01:08:49de bien vouloir
01:08:50excuser
01:08:51donc monsieur Milon
01:08:53notre rapporteur
01:08:55Elisabeth Doineau
01:08:57monsieur Jomier
01:08:59qui va bientôt partir
01:09:00j'ai oublié qui
01:09:01oui je l'ai dit
01:09:03Alain Milon
01:09:04à Frédéric Puissat
01:09:05voilà
01:09:06parce qu'il y a des histoires
01:09:07de trains
01:09:07et demain
01:09:08des problèmes
01:09:09avec la tempête
01:09:10voilà
01:09:10oui
01:09:12mais ils iront
01:09:13avec attention
01:09:14vos réponses
01:09:15et merci à l'avance
01:09:16merci beaucoup
01:09:18peut-être essayer
01:09:20de regrouper
01:09:20un certain nombre
01:09:21de réponses
01:09:22sur des thématiques
01:09:22qui ont pu être
01:09:23un tout petit peu
01:09:24évoquées
01:09:25à différentes entreprises
01:09:26en me permettant
01:09:28là aussi
01:09:28d'être un peu simpliste
01:09:29peut-être
01:09:29j'ai vraiment
01:09:33la conviction
01:09:33et c'est ce que nous avons porté
01:09:34encore une fois
01:09:35dans Charger Produits
01:09:35que si nous voulons
01:09:37remettre
01:09:37l'assurance maladie
01:09:38sur le chemin
01:09:38et ça sera long
01:09:40et difficile
01:09:40de la soutenabilité
01:09:42il faut tout faire
01:09:44je me permets
01:09:45voilà
01:09:45moi je ne pose pas
01:09:47baisse de prix
01:09:48sur les médicaments
01:09:49ou baisse de prix
01:09:51sur des actes médicaux
01:09:52et pertinence
01:09:54il faut
01:09:55le juste soin
01:09:56au juste prix
01:09:56c'est d'essayer
01:09:57d'être partout
01:09:59d'accompagner
01:10:00les professionnels
01:10:00sur la prescription
01:10:02qui est conforme
01:10:03à des référentiels
01:10:04c'est aussi
01:10:05faire évoluer
01:10:07les tarifs
01:10:08que nous fixons
01:10:10en lien
01:10:10avec les professionnels
01:10:11pour qu'ils reflètent
01:10:12les coûts
01:10:14ou s'ils ne reflètent
01:10:15pas le coût
01:10:16c'est volontairement
01:10:17qu'il y a des incitations
01:10:17financières
01:10:18qui sont positionnées
01:10:19pour favoriser
01:10:20telle ou telle activité
01:10:21il faut faire
01:10:23davantage de prévention
01:10:25et si je peux me permettre
01:10:26la ministre
01:10:27ayant je crois
01:10:28évoqué le fait
01:10:28que particulièrement
01:10:30cette année
01:10:30le projet de loi de financement
01:10:32était un objet
01:10:34qui pouvait être
01:10:35enrichi
01:10:36vous avez
01:10:37dans Charger Produits
01:10:38toute une série
01:10:39de propositions
01:10:39qui n'ont pas encore
01:10:41trouvé leur traduction
01:10:41dans ce projet
01:10:43de loi de financement
01:10:44qu'il s'agisse
01:10:45en effet
01:10:46des sujets
01:10:46autour
01:10:46des enjeux
01:10:50de nutrition
01:10:50des enjeux
01:10:52de taxes comportementales
01:10:53des enjeux
01:10:54de prévention
01:10:55de l'hypertension artérielle
01:10:57des enjeux
01:10:58de dépistage organisé
01:10:59avec la diffusion
01:11:00des kits
01:11:00en tout cas
01:11:02je crois
01:11:02qu'il y a
01:11:02toute une série
01:11:03de mesures
01:11:04qui très certainement
01:11:05pourraient venir
01:11:06enrichir
01:11:07l'ambition
01:11:08préventive
01:11:09de ce projet de loi
01:11:10en se partageant
01:11:11quand même
01:11:11que si déjà
01:11:12sur le simple sujet
01:11:13qui n'est pas facile
01:11:14de la vaccination
01:11:14contre la grippe
01:11:15nous allions au bout
01:11:16de ce qui est proposé
01:11:18y compris
01:11:18de mesures difficiles
01:11:19en termes d'obligation
01:11:20nous ferions
01:11:21enfin si je peux me permettre
01:11:22en tout cas
01:11:22vous feriez
01:11:23ou je ne sais pas qui
01:11:23ferait oeuvre utile
01:11:24pour la santé publique
01:11:26de nos assurés
01:11:27j'en suis
01:11:28convaincu
01:11:30je reste intimement
01:11:31persuadé
01:11:31que
01:11:32évidemment
01:11:34sur le tabac
01:11:36et sur l'alcool
01:11:36il faut
01:11:37continuer à agir
01:11:39de manière
01:11:40de manière
01:11:40plus efficace
01:11:42et plus
01:11:42systématique
01:11:44je ne suis pas
01:11:47scientifiquement
01:11:47sur le sénateur
01:11:48en situation
01:11:49d'avoir un avis
01:11:50éclairé
01:11:50sur le sujet
01:11:51du vapotage
01:11:51en tout cas
01:11:51vous savez
01:11:52que c'est débattu
01:11:53et en tous les cas
01:11:55tout ce qui peut
01:11:57éviter
01:11:59que des personnes
01:12:00se mettent à fumer
01:12:00ou les aider
01:12:01pour qu'ils arrêtent
01:12:02va dans le bon sens
01:12:05si j'en viens
01:12:07à des réponses
01:12:08plus précises
01:12:08évidemment
01:12:09sur les forfaits
01:12:11techniques
01:12:12je rejoins
01:12:13je reviens
01:12:14à nouveau
01:12:14sur l'évaluation
01:12:15de l'inspection générale
01:12:17des finances
01:12:17des affaires sociales
01:12:18survalorisation
01:12:19de 54%
01:12:21pour les IRM
01:12:22de 72%
01:12:23pour les scanners
01:12:24les forfaits techniques
01:12:26c'est une dépense
01:12:27d'1,6 milliard d'euros
01:12:28qui est très dynamique
01:12:29et donc
01:12:30il est logique
01:12:31que nous
01:12:31vessions
01:12:32progressivement
01:12:33ces
01:12:34tarifs
01:12:36et s'agissant
01:12:37des autorisations
01:12:39d'équipement
01:12:40je suis prudent
01:12:41parce que
01:12:42vous êtes bien placé
01:12:44pour savoir
01:12:45dans beaucoup de territoires
01:12:46qu'il y a des attentes
01:12:47parfois des délais d'attente
01:12:49qui peuvent rester élevés
01:12:50qu'il y a parfois
01:12:50des besoins d'équipement
01:12:51mais néanmoins
01:12:52il est probable
01:12:54que
01:12:54la réforme
01:12:56qui a été mise en place
01:12:57et qui allège
01:12:58considérablement
01:12:58les procédures
01:12:59pour pouvoir installer
01:13:01des équipements
01:13:01va très fortement
01:13:03rendre possible
01:13:07des installations
01:13:08en espérant
01:13:09que ces installations
01:13:10soient pertinentes
01:13:11et nous allons assister
01:13:12à une augmentation
01:13:14très significative
01:13:15de la dépense
01:13:15dans les prochaines années
01:13:16le rapport
01:13:17de l'inspection générale
01:13:18là aussi
01:13:19évoque une nécessaire
01:13:20réflexion
01:13:21autour de ce cadre là
01:13:22et je pense
01:13:23qu'en effet
01:13:23ce serait utile
01:13:24qu'on l'amène
01:13:25collectivement
01:13:27monsieur le sénateur
01:13:29Reynaud
01:13:29sur l'hyperprescription
01:13:30ça fait partie
01:13:32de nos chantiers
01:13:33nous avons notamment
01:13:33alors là
01:13:34c'était le rapport
01:13:35chargé produit
01:13:35de l'année dernière
01:13:36regarder ce qui se passait
01:13:37du côté des plateformes
01:13:38de téléconsultation
01:13:39des médecins
01:13:39qui utilisent
01:13:40ces plateformes
01:13:41notamment sur les prescriptions
01:13:42d'un certain nombre
01:13:43de médicaments
01:13:43nous avons fait
01:13:44un certain nombre
01:13:44de travaux
01:13:45qui en effet
01:13:46laissent à penser
01:13:46que parfois
01:13:48les référentiels
01:13:48sont peu respectés
01:13:50s'agissant des antibiotiques
01:13:51nous avons montré
01:13:52que les prescriptions
01:13:54en téléconsultation
01:13:55de recours aux antibiotiques
01:13:56étaient équivalents
01:13:56à ce qui se passe
01:13:57en consultation physique
01:13:58ce qui interroge
01:13:59puisque dans un bon
01:14:00nombre de cas
01:14:01il y a un examen clinique
01:14:02qui est nécessaire
01:14:03avant de prescrire
01:14:04des antibiotiques
01:14:04nous nous sommes rapprochés
01:14:06de la Haute Autorité de Santé
01:14:07pour avoir des éléments
01:14:08de référentiel
01:14:09et nous continuons
01:14:10à y travailler
01:14:11sur la géolocalisation
01:14:12très clairement
01:14:13on doit
01:14:15alors ça existe déjà
01:14:17pour les transporteurs sanitaires
01:14:18ce sera dans la convention
01:14:20que nous avons
01:14:20élaboré avec les taxis
01:14:23aussi obligatoires
01:14:24raconté du 1er janvier
01:14:252027
01:14:26et le projet de loi
01:14:26de lutte contre la fraude
01:14:27aussi porte
01:14:27ce cadre-là
01:14:30et ça nous aidera
01:14:31à vérifier
01:14:32la qualité de la facturation
01:14:33et à lutter
01:14:34contre les fraudes
01:14:35et sur les fraudes à enjeux
01:14:36nous avons installé
01:14:38maintenant définitivement
01:14:39six pôles interrégionaux
01:14:41d'enquêteurs judiciaires
01:14:42qui sont spécialisés
01:14:43sur les fraudes complexes
01:14:44les fraudes à enjeux
01:14:45les fraudes cyber
01:14:46et avec des recrutements
01:14:48de gendarmes
01:14:49de policiers
01:14:50de statisticiens
01:14:52de juristes
01:14:53et qui vont nous aider
01:14:54à identifier fortement
01:14:56ces fraudes
01:14:56et sur la coopération
01:14:59avec les complémentaires santé
01:15:00on est très preneurs
01:15:01de l'article
01:15:02du projet de loi
01:15:03qui devrait nous permettre
01:15:04de mieux échanger
01:15:05de l'information
01:15:06avec les complémentaires
01:15:07on n'a pas attendu
01:15:07complètement pour essayer
01:15:08de travailler ensemble
01:15:10pour essayer d'expérimenter
01:15:11également
01:15:12y compris sur des sujets
01:15:12comme les arrêts de travail
01:15:13sur lesquels
01:15:14notamment du côté
01:15:16de la prévoyance
01:15:16il y a des contrôles
01:15:17qui sont menés
01:15:18et donc on pense
01:15:19que ce sera plus efficace
01:15:21sur la place du patient
01:15:22monsieur le sénateur
01:15:22je rebondis juste
01:15:23pour partager avec vous
01:15:25que depuis maintenant
01:15:26à peu près trois semaines
01:15:28nous avons mis en place
01:15:29quelque chose de très simple
01:15:30qui fait qu'on envoie
01:15:31un mail
01:15:32à tous les assurés
01:15:33qui ont un remboursement
01:15:35de soins
01:15:35ou qui ont un soin
01:15:36entier payant
01:15:37qui est en lien
01:15:39avec eux
01:15:40pour les informer
01:15:41de ce remboursement là
01:15:43pour les inviter
01:15:43à aller sur le compte à mili
01:15:44ça fait partie
01:15:45de cette pédagogie
01:15:47de cette information
01:15:47et on leur permet également
01:15:50de nous signaler
01:15:51si jamais
01:15:51ils pensent
01:15:52qu'il y a un acte fictif
01:15:54ça peut arriver
01:15:55ça arrive malheureusement
01:15:56vous avez un
01:15:57on vous notifie
01:15:59qu'un professionnel de santé
01:16:00a été payé
01:16:02pour un soin
01:16:02en votre faveur
01:16:04entre guillemets
01:16:04entier payant
01:16:05vous n'avez pas vu
01:16:05de remboursement
01:16:06sur votre compte
01:16:06puisque c'est entier payant
01:16:07si jamais il n'y a pas eu d'acte
01:16:08ça vous permet
01:16:09de le notifier à la caisse
01:16:10on a un système
01:16:10de notification
01:16:11qu'on va continuer à améliorer
01:16:12mais ça fait partie
01:16:13de la panoplie
01:16:14que nous voulons
01:16:15mettre à disposition
01:16:16de nous assurer
01:16:17Madame la sénatrice
01:16:19de Seine
01:16:19sur la réforme
01:16:23des fauteuils roulants
01:16:24l'estimation
01:16:26que le gouvernement
01:16:27indique
01:16:29c'est une première marche
01:16:31à hauteur de 100 millions d'euros
01:16:32sur l'impact
01:16:33c'est l'ensemble
01:16:33des mesures nouvelles
01:16:34à hauteur de 1,2 milliard
01:16:35sur la ville
01:16:36donc voilà
01:16:37et nous nous sommes mis
01:16:37en situation
01:16:38avec le ministère
01:16:39bien sûr
01:16:39opérationnellement
01:16:41d'assurer
01:16:41cette montée en charge
01:16:43de ce dispositif
01:16:44là
01:16:45de mettre en oeuvre
01:16:46aussi un système
01:16:46d'accord préalable
01:16:47et donc je pense
01:16:49que nous serons prêts
01:16:49au 1er décembre
01:16:50pour mettre en place
01:16:52cette réforme
01:16:52qui va permettre
01:16:53d'améliorer
01:16:54évidemment l'accès
01:16:55à ces équipements
01:16:56Madame la sénatrice
01:17:02Ponce et Monge
01:17:03sur le
01:17:04sur le
01:17:06sur
01:17:08c'est compliqué
01:17:09sur l'évolution
01:17:10de l'ONDAM
01:17:11et du PIB
01:17:11je partage
01:17:14avec vous
01:17:14l'ambition forte
01:17:16qui est déjà
01:17:16d'avoir un niveau
01:17:18d'ONDAM
01:17:18qui évolue
01:17:19comme la richesse nationale
01:17:19après
01:17:20mais vous l'avez
01:17:21un peu esquissé
01:17:22si on considère
01:17:24qu'on ne peut pas
01:17:25maîtriser plus
01:17:26que l'évolution
01:17:27de la richesse nationale
01:17:28ça veut dire
01:17:28qu'à ce moment là
01:17:28durablement
01:17:30il faut un
01:17:30des recettes supplémentaires
01:17:31à l'assurance maladie
01:17:32pour diminuer
01:17:33le déficit actuel
01:17:34et deux
01:17:35il faut que ce soit
01:17:37répété
01:17:38donc après
01:17:38c'est un choix collectif
01:17:39de où on met
01:17:40les recettes
01:17:41de la sécurité sociale
01:17:42où on met
01:17:43les recettes publiques
01:17:44mais
01:17:46c'est que ça
01:17:48c'est la question
01:17:48qui est posée
01:17:50je partage
01:17:53avec vous
01:17:54la préoccupation
01:17:56que
01:17:56les déficits hospitaliers
01:17:58puissent
01:17:58redescendre
01:18:00de ce point de vue là
01:18:02on a quand même
01:18:02une activité
01:18:03qui a redémarré
01:18:04on a quand même
01:18:05un ONDAM hospitalier
01:18:06qui j'ai bien compris
01:18:07jugé insuffisant
01:18:08sans doute par les acteurs
01:18:09mais qui est quand même
01:18:09à 2,4%
01:18:12et donc
01:18:13on peut espérer
01:18:15que la situation financière
01:18:16des établissements
01:18:17arrête de se dégrader
01:18:20sur
01:18:21sur les sujets
01:18:23de reprise
01:18:24de travail
01:18:25et de visite
01:18:26et de visite
01:18:28facultative
01:18:29on est bien d'accord
01:18:30que le projet de loi
01:18:31laisse possible
01:18:33cette visite
01:18:34à la demande
01:18:35de la femme
01:18:37s'agissant du congé maternité
01:18:39je partage juste avec vous
01:18:41un constat
01:18:41que nous avons posé
01:18:42avec le ministère
01:18:43qui est à l'origine
01:18:43de cette proposition
01:18:45qui est que
01:18:46on aboutit
01:18:47aujourd'hui
01:18:48à des situations
01:18:49où dans un certain
01:18:50nombre de cas
01:18:50on maintient
01:18:51un arrêt de travail
01:18:53on maintient donc
01:18:54un revenu
01:18:54une dépense
01:18:55de l'assurance maladie
01:18:56uniquement
01:18:57parce que
01:18:58on a
01:18:59parfois
01:19:00des difficultés
01:19:01à organiser
01:19:02cette visite
01:19:03de reprise
01:19:03et c'est vrai
01:19:04alors ça veut dire
01:19:06qu'on va
01:19:06ça veut dire
01:19:07que
01:19:07soit elle est programmée
01:19:09plus tard
01:19:09la reprise du travail
01:19:09se fait
01:19:10mais en tout cas
01:19:10continuer à payer
01:19:11des arrêts de travail
01:19:12alors que la situation
01:19:14de la personne
01:19:14c'est ça qui s'organise
01:19:16et s'agissant
01:19:18je vais
01:19:18botter en touche
01:19:20sur un certain nombre
01:19:20de questions
01:19:21sur la protection sociale
01:19:22complémentaire
01:19:22à l'hôpital
01:19:23qui n'est vraiment pas
01:19:24de mon ressort
01:19:26et je pense
01:19:27que ce décalage
01:19:29n'est qu'un décalage
01:19:30temporel
01:19:30et qu'à un moment donné
01:19:32cette réforme
01:19:32aura vocation
01:19:33à se mettre en place
01:19:34aussi du côté
01:19:35de la fonction publique
01:19:36hospitalière
01:19:39Madame la Sénatrice
01:19:41Uris
01:19:41vous connaissez
01:19:42notre investissement
01:19:43même s'il est
01:19:44relativement jeune
01:19:45et récent
01:19:45sur les enjeux
01:19:46de transition écologique
01:19:47on a publié
01:19:49notre schéma
01:19:50de transition écologique
01:19:50pluriannuelle
01:19:51on souhaite s'investir
01:19:53beaucoup plus
01:19:54sur le santé
01:19:54et l'environnement
01:19:55je l'évoquais tout à l'heure
01:19:56on a mis différentes
01:19:57propositions dans le rapport
01:19:58qui peuvent tout à fait
01:19:59être reprises
01:20:00je pense
01:20:00par exemple
01:20:02à l'obligation
01:20:02d'une nutrition score
01:20:03pour ce qui est
01:20:05sous-emballage
01:20:07et je vous informe
01:20:08également
01:20:09que la mobilisation
01:20:10du réseau
01:20:11de l'assurance maladie
01:20:11sur le sujet
01:20:13des perturbateurs
01:20:13endocriniens
01:20:14s'enclenche
01:20:14avec des visites
01:20:15auprès des professionnels
01:20:16de santé
01:20:17pour faire connaître
01:20:19encore davantage
01:20:20ces enjeux sanitaires
01:20:22et donc
01:20:23on est convaincu
01:20:26qu'il faut se mobiliser
01:20:27encore davantage
01:20:28vous avez évoqué
01:20:30le sujet
01:20:30de la financiarisation
01:20:31qui fait le lien
01:20:32avec d'autres questions
01:20:32qui ont été posées
01:20:33et avec ce que je disais
01:20:33tout à l'heure
01:20:34je me permets juste
01:20:34de partager un point
01:20:37aujourd'hui
01:20:39un secteur comme
01:20:39l'imagerie
01:20:40est assez peu
01:20:41financiarisé
01:20:42là aussi
01:20:43les deux rapports
01:20:44le disent
01:20:45assez bien
01:20:45on est au tout début
01:20:46d'un phénomène
01:20:48et je vais peut-être
01:20:49être un tout petit peu
01:20:50décalé
01:20:52par rapport
01:20:52à ce qu'on peut
01:20:53éventuellement
01:20:54penser
01:20:55mais
01:20:55la financiarisation
01:20:58elle naît d'abord
01:20:59de situation
01:21:00dans laquelle
01:21:00on a laissé
01:21:02des taux de rentabilité
01:21:03élevés
01:21:03qui vont intéresser
01:21:04des investisseurs
01:21:05intéressés par
01:21:06des retours
01:21:07voilà
01:21:08si nous rétablissons
01:21:09je suis à peu près certain
01:21:10je pense que je vais
01:21:11avoir des
01:21:12quelques critiques
01:21:14demain
01:21:14par rapport aux propos
01:21:16que je vais formuler
01:21:16mais si nous abaissons
01:21:17un certain nombre
01:21:18de niveaux de rentabilité
01:21:19je suis à peu près
01:21:20convaincu
01:21:21que nous écartons
01:21:21un risque de financiarisation
01:21:24de manière importante
01:21:25c'est dans ce sens là
01:21:27que ça marche
01:21:27et nous nous sommes attachés
01:21:29à ce que des professionnels
01:21:30de santé
01:21:30restent
01:21:31en situation
01:21:32de maîtriser
01:21:32leur outil de production
01:21:33des soins
01:21:34à agir en toute indépendance
01:21:35mais là aussi
01:21:36le rapport
01:21:37à la fois
01:21:37sénatorial
01:21:38si je peux me permettre
01:21:38et le rapport
01:21:39de l'inspection générale
01:21:40des affaires sociales
01:21:41et de l'IGF
01:21:41fait un certain nombre
01:21:42de constats
01:21:43qui sont d'ailleurs équilibrés
01:21:44mais qui je pense
01:21:45méritent d'être partagés
01:21:48le sénateur Jomier
01:21:51est parti
01:21:52mais juste peut-être
01:21:53pour répondre
01:21:54il y a un point
01:21:55alors là aussi
01:21:55qui peut être un peu polémique
01:21:56mais tout de même
01:21:58le sujet
01:22:01des franchises
01:22:02et des participations
01:22:03forfaitaires
01:22:03est un sujet sensible
01:22:04il peut
01:22:05un certain nombre
01:22:06de mesures
01:22:06sont dans le projet
01:22:07de loi
01:22:07de financement
01:22:08un certain nombre
01:22:08de mesures
01:22:09peuvent être
01:22:09de nature réglementaire
01:22:10ça c'est vrai
01:22:12je partage simplement
01:22:14avec vous
01:22:15que chez nos voisins
01:22:16allemands
01:22:16c'est pas si loin
01:22:17que nous
01:22:18la franchise
01:22:18elle est de 5 euros
01:22:19par boîte
01:22:20c'est 5 euros
01:22:21je mets juste
01:22:24en comparaison
01:22:25je dis pas que c'est bien
01:22:25je remarque simplement
01:22:29que d'autres pays
01:22:30et d'autres pays
01:22:31on reste un pays
01:22:32où le reste à charge
01:22:34est parmi
01:22:34les plus
01:22:36faibles
01:22:37du monde
01:22:38madame la sénatrice
01:22:42sur le groupe
01:22:43sur le
01:22:44alors sur les petits
01:22:45trajets
01:22:45juste
01:22:48ce que nous avons mis
01:22:49dans la convention
01:22:49c'est avec les taxis
01:22:51c'est avec la corcate
01:22:52c'est un
01:22:53un forfait minimum
01:22:54de 13 euros
01:22:55qui couvre
01:22:56les 4 premiers kilomètres
01:22:57et auquel on ajoute
01:22:59pour tous les trajets
01:23:00il y en a quand même
01:23:01beaucoup qui vont
01:23:01dans les établissements
01:23:03de santé
01:23:04dans les grandes villes
01:23:05dans les 12 grandes villes
01:23:06qui sont ciblées
01:23:07dans l'accord
01:23:08il y a un forfait
01:23:09de 15 euros
01:23:10qui s'ajoute
01:23:1113 plus 15
01:23:11fait 28
01:23:12c'est pas toutes les courses
01:23:13mais si vous allez
01:23:14si vous partez
01:23:15ou si vous allez
01:23:16à Grenoble
01:23:17à Nantes
01:23:19à Paris
01:23:19mais il y a quand même
01:23:20beaucoup beaucoup
01:23:21de transports
01:23:22qui vont
01:23:23dans ces établissements là
01:23:24y compris des cours
01:23:26y compris des un peu plus longs
01:23:27et je peux vous dire
01:23:29qu'il y a
01:23:29un nombre important
01:23:30de taxis
01:23:31un nombre important
01:23:32de départements
01:23:32dans lesquels
01:23:33ce nouveau modèle
01:23:34il est gagnant
01:23:35pour les taxis
01:23:37je partage aussi avec vous
01:23:38qu'il y avait des départements
01:23:40dans lesquels
01:23:40c'est vrai
01:23:41le niveau de valorisation
01:23:42des petites courses
01:23:43était extrêmement élevé
01:23:45était déraisonnable
01:23:46par rapport à ce qui peut
01:23:47se pratiquer
01:23:48dans le secteur commercial
01:23:49l'assurance maladie
01:23:50n'a pas vocation
01:23:51à financer
01:23:52des petites courses
01:23:53à 21
01:23:5323
01:23:5425
01:23:5528 euros
01:23:55très sincèrement
01:23:57on n'a pas les moyens
01:23:57il n'y a pas de raison
01:23:59que l'assurance maladie
01:24:00finance
01:24:00ces courses là
01:24:02à des niveaux
01:24:02qui sont
01:24:03je crois
01:24:04déraisonnables
01:24:07vous m'interrogez
01:24:08sur l'article
01:24:09sur le dispositif
01:24:11de parcours
01:24:12de prévention
01:24:12le risque chronique
01:24:14qui doit être
01:24:14l'article
01:24:1419
01:24:16c'est ça
01:24:17je partage avec vous
01:24:19que c'est largement
01:24:19à construire
01:24:20le projet de loi
01:24:21pose un cadre
01:24:21si vous
01:24:23si le parlement
01:24:24le vote
01:24:24c'est quelque chose
01:24:25que nous souhaiterons
01:24:26construire avec les médecins
01:24:27avec les patients
01:24:28avec la haute autorité
01:24:29de santé
01:24:29pour avoir un dispositif
01:24:31simple
01:24:32et
01:24:32efficace
01:24:34alors sur les pharmaciens
01:24:38vous avez été
01:24:38plusieurs à évoquer
01:24:39le sujet
01:24:40d'abord sur les
01:24:41dispositifs
01:24:43de pharmacie
01:24:43de soutien pharmacie
01:24:45en zone fragile
01:24:45ils commencent à se déployer
01:24:48puisqu'il y a
01:24:51je crois
01:24:52un peu plus
01:24:54d'une centaine
01:24:54de pharmacies
01:24:55qui ont déjà été identifiées
01:24:56mais on souhaite aller
01:24:57beaucoup plus loin
01:24:59pour pouvoir lutter
01:25:00contre les déserts
01:25:02pharmaceutiques
01:25:03et
01:25:04nous avons
01:25:06également salué
01:25:07la mesure
01:25:08de suspension
01:25:09de la baisse
01:25:09des plafonds
01:25:10sur les remises
01:25:11de médicaments génériques
01:25:13ce qui va nous permettre
01:25:14de travailler
01:25:15sereinement
01:25:16sur ces
01:25:16sujets là
01:25:18et puis peut-être
01:25:19pour terminer
01:25:20en espérant que je n'ai pas
01:25:21oublié trop de questions
01:25:22sur les
01:25:23sur les médicaments
01:25:26à l'unité
01:25:26ou sur les conditions
01:25:27à l'unité
01:25:28sujet difficile
01:25:29d'abord
01:25:31il y a
01:25:32comme toujours
01:25:33un très bon travail
01:25:33de la cour des comptes
01:25:34qui a quand même
01:25:35partagé le fait
01:25:36que c'était
01:25:37au mieux compliqué
01:25:41ou pire
01:25:42je ne sais pas comment
01:25:42il faut le dire
01:25:42mais
01:25:44avec un
01:25:45bénéfice-risque
01:25:47ou en tout cas
01:25:47un équilibre
01:25:49entre la difficulté
01:25:49de mise en oeuvre
01:25:50pour l'ensemble
01:25:52des acteurs
01:25:52le changement
01:25:54d'habitude
01:25:54et l'effet bénéfique
01:25:56qui n'était
01:25:56pas très positif
01:25:59autant je vous rejoins
01:26:01sur le fait
01:26:01que
01:26:02il faut continuer
01:26:04à travailler
01:26:04sur un conditionnement
01:26:05strictement adapté
01:26:07à la prescription
01:26:08et strictement adapté
01:26:09aux besoins des patients
01:26:09autant
01:26:10je constate
01:26:11et malheureusement
01:26:12j'en passais
01:26:13trop d'années
01:26:14dans la protection sociale
01:26:16et dans l'ensemble
01:26:17des sujets
01:26:17de la science
01:26:18je m'ai dit
01:26:18que depuis
01:26:18longtemps
01:26:20cette question se pose
01:26:21et que
01:26:22même en mettant
01:26:23des moyens
01:26:23même en incitant
01:26:25financièrement
01:26:25les pharmaciens
01:26:26ça veut dire
01:26:27changer les chaînes
01:26:28de production
01:26:28ça veut dire
01:26:29changer
01:26:30parce qu'obliger
01:26:31les pharmaciens
01:26:32à déconditionner
01:26:33à mettre dans
01:26:33des petits flacons
01:26:34une petite étiquette
01:26:35à leur faire perdre
01:26:35du temps
01:26:36etc.
01:26:36je ne crois pas
01:26:38que ça soit
01:26:38pertinent
01:26:39en tout cas
01:26:40je ne pense pas
01:26:40que ce soit
01:26:40une bonne façon
01:26:41de faire avancer
01:26:42la juste prescription
01:26:44et madame la sénatrice
01:26:46Romani
01:26:47même si elle est partie
01:26:47on utilise de plus en plus
01:26:48les études médico-économiques
01:26:50au sein du comité économique
01:26:53avec la présidente
01:26:56et l'ensemble des membres
01:26:58du comité
01:26:59et je partage son souci
01:27:01d'éviter
01:27:02de lutter
01:27:03contre les contournements
01:27:04et là aussi
01:27:05il y a un certain nombre
01:27:05de propositions
01:27:06d'en charger produits
01:27:07peut-être
01:27:09de changer
01:27:09les modes
01:27:10de fixation
01:27:10du prix
01:27:10dans un certain nombre
01:27:11de situations
01:27:12de ce type-là
01:27:12pour éviter
01:27:14que nous continuions
01:27:14à rembourser
01:27:16des molécules
01:27:17alors qu'il y a
01:27:17par exemple
01:27:18un biosimilaire
01:27:19ou un médicament générique
01:27:20qui existe
01:27:20et qui est contourné
01:27:21c'est des choses
01:27:22qui sont aussi
01:27:23dans les propositions
01:27:24de notre rapport annuel
01:27:25Et voilà donc
01:27:26l'audition de Thomas Fatome
01:27:28directeur général
01:27:29de la Caisse nationale
01:27:30d'assurance maladie
01:27:31qui a pu être interrogé
01:27:32par nos sénateurs
01:27:33au sujet du projet
01:27:34de loi de finances
01:27:35de la sécurité sociale
01:27:36qui fait débat au Parlement
01:27:37Merci beaucoup de votre fidélité
01:27:39et très bonne journée
01:27:40sur Public Sénat
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