- il y a 2 mois
Au programme de cette édition, nous revenons sur le rendez-vous reporté entre Poutine et Trump. Alors que Budapest devait accueillir une rencontre pour faire avancer les pourparlers de paix en Ukraine, le président américain a décidé que c’était une perte de temps… Nous expliquerons pourquoi.
Ordre, contrordre, l’exécutif est complètement désaccordé sur la réforme des retraites et Emmanuel Macron semble résolu à donner le rythme à son nouveau fusible Sébastien Lecornu.
Et puis nous reviendrons sur le procès du meurtre de la petite Lola. Un drame qui met en lumière les victimes innocentes des inconséquences politiques.
Ordre, contrordre, l’exécutif est complètement désaccordé sur la réforme des retraites et Emmanuel Macron semble résolu à donner le rythme à son nouveau fusible Sébastien Lecornu.
Et puis nous reviendrons sur le procès du meurtre de la petite Lola. Un drame qui met en lumière les victimes innocentes des inconséquences politiques.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Générique
00:00...
00:00Madame, Monsieur, bonsoir.
00:16Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:19J'en profite pour vous dire qu'il nous manque à peine plus de 10 000 abonnés
00:23pour atteindre le million sur cette chaîne.
00:25Pensez donc à vous abonner vous-même si ce n'est pas encore fait.
00:28Et puis surtout, incitez vos amis à le faire pour accélérer la cadence.
00:33Cliquez aussi sur le petit pouce en l'air pour améliorer le référencement.
00:36Et puis surtout, écrivez-nous dans les commentaires juste en dessous.
00:41Au programme de cette édition, nous revenons sur le rendez-vous reporté
00:44entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
00:46Alors que Budapest devait accueillir une rencontre
00:49pour faire avancer les pourparlers de paix en Ukraine,
00:52le président américain a décidé que c'était une perte de temps.
00:56Nous vous expliquerons pourquoi.
00:57Ordre contre ordre, l'exécutif en France est complètement désaccordé,
01:02notamment sur la réforme des retraites.
01:04Et Emmanuel Macron semble résolu à donner le rythme
01:06à son nouveau fusible, Sébastien Lecornu.
01:09Et puis nous reviendrons sur le procès du meurtre de la petite Lola.
01:13Un drame qui met en lumière les victimes innocentes
01:16des inconséquences politiques.
01:17Le rendez-vous Trump-Poutine aura-t-il lieu alors que Budapest devait accueillir
01:27une rencontre russo-américaine dans l'espoir de rétablir la paix en Ukraine ?
01:30Le président américain l'a finalement jugé inutile pour le moment.
01:35Le point tout de suite.
01:35Pas de rencontre pour rien.
01:37Les mots de Donald Trump ont le mérite d'être clairs.
01:40Alors que l'imminence d'une rencontre bilatérale entre les présidents américains et russes
01:44devait s'organiser à Budapest sous l'égide de Viktor Orban,
01:47le rendez-vous est désormais bien incertain.
01:50En effet, deux mois après la rencontre à Anchorage,
01:54qui n'aura pas abouti,
01:55Donald Trump a déclaré qu'il ne voulait pas perdre son temps.
01:58Pour Hervé Caress, diplômé de l'école de guerre,
02:00ce n'est pas une surprise.
02:01Donald Trump, c'est un pragmatique,
02:04qu'il ne veut pas faire des réunions internationales
02:07pour faire des photos et des déclarations au vide de sens,
02:09contrairement aux européens.
02:10Cela également signifie que les premiers contacts préparatoires
02:14entre Lavrov et Rubio n'ont pas laissé entendre
02:18qu'il y aurait des avancées significatives
02:20qui pourraient être faites à l'occasion de cette réunion.
02:23Donc les travaux préparatoires ou de négociations
02:28devraient se poursuivre de manière masquée.
02:30Les Russes, en l'État, veulent gagner du temps
02:33parce que le momentum militaire leur est favorable.
02:36Sur un plan économique, ils ont quelques difficultés,
02:39mais qui sont surtout dues à des problématiques internes,
02:42notamment le manque de main-d'œuvre.
02:45Et puis, ils sentent qu'en face,
02:48les alliés de l'Ukraine,
02:50et notamment sur le plan matériel,
02:52sont en train de s'épuiser financièrement
02:53et également sur le plan des moyens militaires
02:57qu'ils peuvent fournir à l'Ukraine.
02:58Et dans ce cadre, c'est un autre rendez-vous qui a pris l'eau.
03:01En effet, vendredi dernier, le président américain s'est entretenu
03:04avec Volodymyr Zelensky.
03:06Une rencontre qui se serait beaucoup moins bien passée
03:09que ce que les médias subventionnais leur est relaté.
03:12On pouvait néanmoins se douter de la fraîcheur des échanges
03:14en observant le président ukrainien sans mandat
03:17évoquer son espoir de recevoir les fameux missiles Tomahawk
03:20de la part de Washington.
03:22« Je suis réaliste. »
03:27« Comprendre, je vais m'asseoir dessus. »
03:29En effet, tout porte à croire que Donald Trump
03:31n'a jamais eu l'intention de céder aux demandes de Zelensky en la matière.
03:35La fave des Tomahawks, qui avait très très peu de chances de déboucher,
03:39mais qui est révélatrice.
03:40En fait, les moyens pour frapper dans la profondeur
03:42reposent exclusivement sur des moyens qui sont ukrainiens en propre,
03:46c'est-à-dire des drones,
03:48qui sont des petits avions de tourisme qui sont bricolés
03:50et qui vont frapper dans la profondeur du territoire russe,
03:52mais avec des charges militaires qui sont très très faibles.
03:55Donc les Russes cherchent à gagner du temps.
03:57Ils savent que leurs adversaires directs, les Ukrainiens,
04:00et puis indirects, les Européens, sont en train de s'épuiser.
04:03Ils maintiennent très probablement leur position lors des négociations,
04:08une position qui est assez radicale.
04:10C'est l'évacuation des forces ukrainiennes des oblastes qu'ils ont annexées.
04:17Et puis évidemment, en face, les Ukrainiens, eux, ne veulent pas bouger
04:21parce que politiquement, après trois ans de guerre et trois ans de sacrifice,
04:26ce sont des concessions qui seraient vécues
04:32comme une trahison en interne de l'Ukraine
04:33et qui pourraient conduire à des événements qui seraient assez violents,
04:37voire une guerre civile interne en Ukraine.
04:39Une situation complexe sur le plan national comme sur le plan international.
04:44Et dans ce cadre, l'Union européenne, et tout particulièrement la France,
04:48semble bien peu capable de faire évoluer vers la paix.
04:51À plus forte raison qu'une bonne part des dirigeants
04:53sont littéralement noyés dans un déni de réalité,
04:56à l'image de notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud.
05:00Le régime de Vladimir Poutine est en échec, militairement, politiquement et économiquement.
05:06Depuis mille jours, il n'a réussi qu'à conquérir qu'un pour cent de la surface du territoire ukrainien.
05:12Son économie est à l'agonie, asphyxiée par l'effort de guerre en Ukraine,
05:18par les frappes ukrainiennes qui ont éteint un cinquième de la capacité de raffinage russe,
05:25et puis par les sanctions auxquelles Vladimir Poutine continue d'exposer son propre peuple.
05:30Face à ces discours déconnectés du réel et propices à l'escalade,
05:34la proposition de médiation de Viktor Orban résonnait comme une véritable aubaine pour les Européens.
05:40Viktor Orban agit en fonction des intérêts de son pays,
05:44et également par expansion des intérêts de l'Union européenne,
05:47puisqu'il considère que la politique internationale de l'Union européenne,
05:50et notamment sur cette guerre, est complètement mortifère, inefficace,
05:54à commencer par l'effet boomerang des sanctions européennes.
05:57Ce qui est clair, c'est qu'au plan international,
06:00de toute manière, l'Union européenne, c'est un objet géopolitique non identifié,
06:04donc qui n'est pas reconnu par les grandes nations.
06:07Dès qu'il y a des événements internationaux,
06:10Mme von der Leyen est méprisée.
06:13Donc, il est clair que Viktor Orban a raison,
06:18dans la mesure où il a une vision claire et pragmatique des intérêts de son pays,
06:21et par expansion des intérêts de l'Union européenne.
06:24Il y a d'autres dirigeants européens qui ont également une position soit prudente,
06:29soit un petit peu alternative.
06:30Le Premier ministre de la Slovaquie, le Premier ministre espagnol,
06:35la Première ministre italienne,
06:38ce sont des pays également qui sont assez prudents, voire assez autonomes.
06:43qui ne s'alignent pas forcément avec les positions radicales
06:49et jusqu'au boutiste de l'Union européenne.
06:52Une Union européenne qui semble toutefois de plus en plus fracturée,
06:56malgré la mise en avant médiatique des discours belliqueux d'Ursoula von der Leyen,
07:00dont le nouvel objectif est désormais ni plus ni moins d'acquérir officiellement
07:05des compétences en matière de défense,
07:08un véritable laissé-passer pour la guerre.
07:13Emmanuel Macron n'a pas dit son dernier mot sur les retraites.
07:18Depuis un déplacement en Slovénie, le Président a désavoué le Premier ministre
07:22qu'il vient de nommer sur la question.
07:24Explication de cette séquence entre manipulation et cynisme.
07:28Olivier Frère-Jacques.
07:28Ça n'est ni l'abrogation ni la suspension, c'est le décalage d'une échéance,
07:33qui est la prochaine échéance, celle des 63 ans au 1er janvier 2027,
07:37qu'il a décalé au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies.
07:41Même à 1000 kilomètres de Paris, Emmanuel Macron parvient à agiter le débat en France.
07:46Depuis Ljubljana, en Slovénie, mardi, le Président s'est immissé publiquement
07:50dans le dossier sensible de la réforme des retraites,
07:53semant le doute sur les engagements pris par son Premier ministre, Sébastien Lecornu.
07:58Alors que ces derniers avaient promis une suspension claire pour apaiser les socialistes
08:02et éviter une motion de censure, le chef de l'État a lui préféré parler d'un simple décalage dans le temps,
08:07niant toute abrogation ou suspension définitive.
08:10Cette intervention, prononcée lors d'une conférence de presse,
08:13illustre une volonté évidente d'Emmanuel Macron de garder la main sur un sujet
08:17qu'il considère comme central à son bilan, au risque de compliquer la tâche de son chef de gouvernement.
08:23Rappelons le contexte.
08:25Face à la menace d'une chute du gouvernement, Sébastien Lecornu avait fait une concession majeure
08:28lors de sa déclaration de politique générale le 14 octobre.
08:32Il s'engageait à suspendre la réforme de 2023,
08:35repoussant le relèvement de l'âge légal à 64 ans
08:38et l'augmentation des trimestres de cotisation.
08:41Cette promesse avait convaincu le PS de ne pas voter la censure,
08:45permettant au gouvernement de survivre de justesse aux motions de censure du 16 octobre.
08:50Le PS avait ainsi rapidement crié à la victoire quand la France insoumise
08:55et le Rassemblement national criaient à la supercherie.
08:59Ce sur quoi le président pourrait leur avoir donné raison.
09:02Du côté du gouvernement, Sébastien Lecornu a réaffirmé sa détermination dans l'hémicycle,
09:06puis c'est le porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon,
09:09qui a tenu la ligne du chef du gouvernement mercredi devant la presse.
09:13Mais l'engagement, il est très clair, et j'en veux pour preuve qu'une lettre rectificative
09:17sera prise demain lors d'un nouveau Conseil des ministres
09:20pour inscrire dans le projet de loi initiale cet engagement.
09:24Le président de la République, qui, lorsqu'il s'adresse hier,
09:27parle uniquement de la mesure d'âge,
09:29ne dit pas autre chose que le Premier ministre
09:32lorsqu'il répond aux questions au gouvernement hier.
09:34Un numéro de contorsionniste pour tenter de sauver la face.
09:38Or, les propos d'Emmanuel Macron ont semé le doute
09:41car il a également évoqué des perspectives de référendum sur les retraites
09:45conditionnées à un accord social.
09:47Conditionnement évident, puisqu'un référendum sur cette question
09:49ferait gagner sans aucun doute les détracteurs de la réforme,
09:53faisant de la question un véritable référendum pour ou contre Emmanuel Macron.
09:57L'épisode souligne une dynamique dans laquelle le président entend contrôler
10:01les actes de son Premier ministre,
10:03quitte à fragiliser l'équilibre précaire avec les socialistes.
10:06Un pari risqué, car le président, en fin de règne,
10:09dispose d'une mince marge de manœuvre.
10:11Il semblerait néanmoins qu'il soit déterminé à jouer la montre,
10:14quitte à faire finalement sauter le soldat le corps nu.
10:17En apparence docile, l'ancien ministre des Armées
10:19doit désormais composer avec des socialistes inquiets,
10:22en plus des républicains qui ont déjà annoncé
10:25par les voix de Bruno Retailleau et Laurent Bocquier
10:27qu'ils ne voteront pas le budget d'office,
10:29le président de l'air ouvrant même la voie à une censure.
10:32Coincé entre des oppositions chauffé à blanc et un président têtu
10:36et disposant d'un socle commun réduit à peau de chagrin,
10:39Sébastien Lecornu, qui se considère comme un moine soldat,
10:42pourrait rapidement se retrouver comme un ermite
10:44dans le chaos politique français.
10:50La meurtrière de Lola devant les juges.
10:53Trois ans après le drame, le procès de cette Algérienne
10:55qui n'aurait pas dû être en France se tient devant la cour d'assises de Paris.
10:58Les explications de Renaud de Bourleuf.
11:01Le procès de l'horreur se poursuit.
11:04Depuis vendredi 17 octobre,
11:05Dabia Benkired comparait devant la cour d'assises de Paris
11:08pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans
11:11accompagné de viols, tortures et actes de barbarie.
11:16Le 14 octobre 2022,
11:17dans le 19e arrondissement de Paris,
11:19Lola, âgée de 12 ans,
11:21mourait dans d'atroces souffrances
11:22infligées par une certaine Dabia Benkired.
11:24La meurtrière l'aurait interpellée dans le hall de l'immeuble
11:28avant de l'entraîner dans l'appartement de sa sœur.
11:31Là, elle lui aurait fait subir,
11:33torture et viol
11:34avant de lui recouvrir le visage de scotch
11:36provoquant sa mort par asphyxie.
11:39Des coups de couteau et de ciseaux
11:41ont également été portés,
11:4238 plaies dont une béante au cou.
11:45Par ailleurs, la meurtrière a peint au vernis rouge
11:47sous la plante de ses pieds
11:48les chiffres 0 et 1
11:49ouvrant la voie à des suspicions de crimes rituels.
11:52Dabia Benkired a ensuite placé le cadavre de la petite fille
11:56dans une malle en plastique
11:57et l'a transporté
11:58en allant prendre un verre dans un café
12:00avec un passant rencontré dans la rue
12:02puis en allant à Annières
12:03manger un kebab avec un ami.
12:06Elle est ensuite retournée avec la valise
12:07chez sa sœur,
12:09cette dernière rentrée entre-temps
12:10dans son appartement
12:11devenue lieu d'un terrible crime.
12:13Intriguée par le désordre,
12:14elle descend sur le trottoir de l'immeuble
12:16où elle se dispute avec Dabia Benkired
12:17refusant de l'aider à porter sa malle.
12:19Elle dira avoir pensé qu'elle contenait de la drogue ou des armes.
12:23Dabia Benkired se débarrasse alors du corps de Lola
12:25dans une poubelle de la cour intérieure de l'immeuble
12:27et part à Bois-Colombe
12:29où elle est arrêtée le lendemain matin.
12:31Le vendredi vers 23h30,
12:32c'est un SDF
12:33qui a fait la macabre découverte
12:35qui a plongé dans la stupeur et l'horreur
12:37la France entière.
12:39La colère a ensuite pris le pas sur la tristesse
12:41lorsque les Français ont découvert
12:42que l'auteur du crime
12:43n'aurait pas dû se trouver sur notre sol.
12:45Dabia Benkired, algérienne,
12:47est arrivée en France en 2016
12:49avec un titre de séjour étudiant.
12:51Elle était en situation irrégulière depuis 2019.
12:55Le 21 août 2022,
12:56soit moins de deux mois avant le crime,
12:58la police avait constaté un défaut de titre de séjour
13:01sans que l'idée du retour en Algérie
13:03ne soit visiblement lancée.
13:04Pourtant, la suspecte était sans domicile fixe
13:06et sans travail.
13:08De nombreux problèmes sont soulevés par cette affaire.
13:10L'inexécution des OQTF,
13:12la présence de délinquants
13:13tolérés passivement par la police,
13:15l'échec d'un ministre de l'Intérieur,
13:16Gérald Darmanin,
13:17qui osait parler d'indécence
13:19pour ceux qui soulevaient ces questions,
13:20et puis tout simplement
13:21la question d'une justice trop laxiste.
13:23Trois ans après le meurtre,
13:24le procès s'ouvre
13:25sans amélioration de la situation sécuritaire.
13:28L'année suivante,
13:28le nombre d'OQTF exécutés
13:30restait à peu près identique,
13:31toujours en dessous des 10%.
13:32Et en 2024,
13:34le drame se répétait.
13:36Philippine,
13:36âgée de 19 ans,
13:37était violée et tuée à Paris.
13:39Le meurtrier était un Marocain clandestin
13:41frappé par une OQTF non appliquée.
13:44De plus, l'Algérie,
13:45pays d'origine de la meurtrière de Lola,
13:47refuse de reprendre ses citoyens expulsés
13:49et les renvoie en avion.
13:51Le tout devant l'impuissance
13:52des ministres de l'Intérieur successifs,
13:53Bruno Retailleau,
13:54dont la riposte se graduait
13:55et n'a pas aggravi beaucoup d'échelons,
13:57et maintenant Laurent Nunez
13:57qui appelle à la reprise du dialogue,
13:59autrement dit au renoncement.
14:01Le procès s'est ouvert
14:02en présence de la famille de Lola
14:03sans son père.
14:04Dans les mois qui ont suivi,
14:06celui-ci est mort d'une crise cardiaque
14:07le 23 février 2024
14:09à l'âge de 49 ans.
14:11Vendredi,
14:11la première journée d'audience,
14:12c'était l'occasion de découvrir
14:13la personnalité de Dabia Benkired.
14:15Toxicomane,
14:16elle fumait du cannabis
14:17au moins 20 fois par jour.
14:18Au moment du crime,
14:19elle était inactive,
14:20passant ses journées
14:21à errer dans les rues
14:22sans rien faire.
14:23Sous le coup d'une OQTF,
14:24elle dit ne pas être rentrée en Algérie
14:25parce qu'elle n'en avait pas envie.
14:27Des photographies et des vidéos
14:28ont été présentées au tribunal,
14:30montrant notamment
14:30le corps mutilé de Lola.
14:33Lundi,
14:33le deuxième jour du procès,
14:34a attiré les curieux.
14:36Des débordements ont eu lieu,
14:37les gens se bousculant pour entrer,
14:39nécessitant l'intervention de la police.
14:41Et je rappelle quand même
14:42que c'est un procès
14:42d'une extrême gravité
14:43à propos d'une petite fille
14:44qui avait la famille
14:45qui était quand même pas loin.
14:46Et honnêtement,
14:47j'avais l'impression
14:47d'être dans une foire.
14:48Voilà.
14:48On a vu des comportements indécents.
14:50On a un de nos militants
14:51qui nous a rapporté
14:52parce qu'il avait discuté
14:53avec des gendarmes
14:54que même les gendarmes
14:55étaient outrés
14:56du comportement
14:57que les gens pouvaient avoir.
14:58Cette journée d'audience
14:59a été consacrée
14:59au rapport des médecins légistes
15:01et des enquêteurs
15:01qui ont confirmé
15:02le viol de la victime,
15:03ce que l'accusé continue de nier.
15:05Puis lundi et mardi,
15:06des proches de l'accusé
15:06ont témoigné.
15:07Ce mercredi,
15:08Dabia Benkirad a affirmé
15:09que son quotidien
15:10à la prison de Frey
15:11n'était très dur
15:11puisqu'il n'y a pas d'activité
15:13et on ne sort pas.
15:15Pour s'occuper,
15:16elle regarde la télé-réalité,
15:17les matchs et la musique
15:19et lit le Coran.
15:20Mais elle ne précise pas
15:20si elle a regardé à la télévision
15:22la panthéonisation
15:23de Robert Badinter.
15:28Et on poursuit à présent
15:30avec l'actualité
15:30en bref en France.
15:34Une détention
15:35à caractère exceptionnel.
15:37Depuis mardi,
15:37Nicolas Sarkozy
15:38est incarcéré
15:38à la prison de la Santé
15:40à Paris.
15:40Deux officiers de sécurité
15:41sont installés
15:42dans une cellule voisine.
15:44Une information confirmée
15:45mercredi matin
15:45par le ministre de l'Intérieur
15:47Laurent Nunez
15:48qui estime
15:48que l'ancien président
15:49a droit à cette protection
15:50eu égard aux menaces
15:52qui pèsent sur lui.
15:53Ce qui en dit long
15:54sur la sécurité
15:55dans les prisons
15:55et sur les capacités
15:56des forces de police
15:57à y faire
15:58régnait l'ordre.
15:59L'affaire colonale
16:00avait déjà démontré
16:01en 2022
16:01avec le meurtre
16:02d'un DPS
16:03détenu particulièrement
16:04surveillé
16:04par un autre détenu,
16:05un islamiste,
16:07ayant lui aussi
16:07ce statut.
16:09Braquage au Louvre.
16:11Une commission d'enquête
16:11pour enterrer l'affaire
16:13après le vol spectaculaire
16:14de pièces inestimables
16:16dans la galerie
16:16d'Apollon du Louvre.
16:18Le 19 octobre,
16:18la présidente du musée
16:19Laurence Descartes
16:20était auditionné
16:21au Sénat
16:22ce mercredi
16:22en fin d'après-midi.
16:24Le sénateur
16:24Laurent Laffont
16:25exige des explications
16:27sur ce cambriolage
16:28qui relance
16:28les débats
16:29sur la sécurité
16:30des musées français,
16:31déjà ciblés
16:31par une série de vols.
16:33Malgré l'offre
16:33de démission
16:34de Laurence Descartes
16:35refusée par Emmanuel Macron,
16:36la pression s'accentue
16:37et les conditions
16:38de recrutement
16:39de la responsable sécurité
16:40du musée
16:41Dominique Buffin
16:42suscitent
16:43des interrogations.
16:44Les dites minorités
16:46n'ont pas toujours
16:46des affinités.
16:47Mardi,
16:48dans le 3e arrondissement
16:49de Paris,
16:50un client
16:50d'un sauna
16:50dit gay
16:51a été chassé
16:52de l'établissement.
16:53Le motif,
16:53il se serait plaint,
16:54je cite,
16:55de s'être fait agresser
16:56par un arabe.
16:57Le patron de l'établissement
16:58l'a renvoyé
16:59en lui disant
16:59on parle comme ça
17:00au RN
17:01et chez Zemmour,
17:02pas chez moi.
17:02Ajoutant
17:03je ne discute pas
17:04avec les racistes.
17:05Le client malmené
17:06considère que
17:06décrire le profil
17:07de son agresseur
17:08n'a rien de raciste.
17:09Jean Lassalle
17:11de candidat
17:11à la présidentielle
17:12aux planches.
17:13L'ancien député
17:14Béarnaire
17:14a enflammé
17:15le théâtre
17:15de la Tour Eiffel
17:16le 16 octobre
17:16avec son spectacle
17:18Jean dans la salle.
17:19Devant 400 spectateurs,
17:21il a mêlé
17:21anecdotes politiques
17:22et souvenirs d'enfance
17:24avec humour
17:24séduisant un public
17:25probablement déjà
17:26un peu conquis
17:27par le personnage
17:28et sa bonhomie.
17:29Avec 12 dates
17:30prévues à Paris,
17:31l'ancien maire
17:31de Lourdieau-Hichère
17:32ambitionne une tournée nationale,
17:35peut-être une idée
17:36de reconversion
17:36pour les macronistes
17:37en fin de parcours.
17:39Et on continue
17:43avec l'actualité
17:43internationale.
17:48Rumble
17:48de retour en France.
17:49La plateforme canadienne
17:50de vidéo Rumble
17:51fondée en 2013
17:52par l'entrepreneur
17:53canadien Chris Pavlovski
17:54est à nouveau accessible
17:55en France
17:55après trois ans d'absence.
17:57En 2022,
17:58face à la demande
17:58du gouvernement français
17:59de bloquer
18:00les chaînes russes
18:01RT et Spoutnik
18:02interdites en France
18:03depuis l'entrée
18:03des troupes russes
18:04en Ukraine,
18:05Rumble avait préféré
18:06se retirer du territoire.
18:08Une récente décision judiciaire
18:09aurait invalidé cette requête
18:10jugée non exécutoire
18:11car formulée par simple e-mail.
18:13La plateforme,
18:14qui prône une liberté
18:15d'expression sans modération,
18:17continue par ailleurs
18:17de diffuser la chaîne
18:18RT en France.
18:19Le gouvernement français,
18:20encore une fois désavoué,
18:22n'a pas encore réagi.
18:23Le Pérou en plein chaos sécuritaire.
18:26Le président par intérim,
18:27José Reri,
18:28a décrété mardi 21 octobre
18:30l'état d'urgence à Lima
18:31et dans le port de Calao,
18:33en vigueur dès minuit,
18:35ce jeudi pour 30 jours.
18:36Cette mesure exceptionnelle,
18:37approuvée par le Conseil des ministres,
18:39autorise le déploiement de l'armée
18:40pour patrouiller les rues
18:41et restreindre des droits
18:42comme la liberté de réunion.
18:44Face à une vague de violences
18:45et d'extorsions imputées
18:45aux crimes organisés,
18:47avec 47 chauffeurs de bus
18:48assassinés depuis janvier,
18:49José Reri promet un passage
18:51de la défensive à l'offensive.
18:53Première action majeure
18:53depuis sa prise de pouvoir
18:54le 10 octobre,
18:55après la destitution de Dina Boulouarté,
18:57elle répond à l'insécurité
18:58qui hante les Pérouviens.
19:00Des manifestations récentes,
19:01causant un mort
19:02et plus de 200 blessés,
19:03ont accéléré cette décision,
19:04déjà partiellement appliquée
19:05à Lima entre mars et juillet,
19:07à la suite de l'assassinat
19:08du chanteur Paul Flores.
19:10Après les Anglais,
19:11les Irlandais refusent
19:12de voir leurs hôtels
19:13utilisés pour les clandestins.
19:14Mardi soir, à Sagard,
19:16dans l'agglomération de Dublin,
19:17une manifestation a eu lieu
19:18devant un hôtel
19:18réquisitionné par le gouvernement
19:20pour loger des demandeurs d'asile.
19:21Un mouvement de colère
19:22après l'agression sexuelle
19:23d'une fillette de 10 ans.
19:25Le suspect mis en examen
19:27est un clandestin roumain
19:28de 26 ans.
19:29Lors de la manifestation
19:30rassemblant plusieurs centaines
19:31de personnes,
19:32300 agents ont été déployés,
19:336 manifestants ont été arrêtés.
19:35Les scandales liés à l'immigration
19:36se multiplient en Irlande.
19:37Une semaine plus tôt,
19:38un Ukrainien de 17 ans
19:39a été mortellement poignardé
19:41dans un centre d'accueil
19:42pour mineurs isolés
19:43par un Somalien.
19:44Même mort,
19:45Jeffrey Epstein
19:46continue de faire parler de lui.
19:47Mardi, un livre posthume
19:48de Virginia Guffer
19:49intitulé Nobody's Girl,
19:51littéralement la fille de personne,
19:53est paru.
19:53Virginia Guffer,
19:55morte, suicidée en avril dernier,
19:56avait été l'esclave sexuelle
19:58de l'homme d'affaires américain
19:59Jeffrey Epstein.
20:00Ce sont ces témoignages
20:01qui ont dévoilé
20:02les horreurs du clan Epstein.
20:03Son livre posthume
20:04éclabousse aussi
20:05la famille royale britannique.
20:06Virginia Guffer raconte
20:08comment Jeffrey Epstein
20:09l'a présenté au prince Andrew,
20:10fils de la reine Elisabeth II
20:11et frère de l'actuel roi Charles III.
20:13Et voilà l'approche
20:19de la fin de cette édition.
20:20Ce soir,
20:21à partir de 21h,
20:22TV Liberté lance
20:24l'alerte générale
20:25pour la première
20:26de cette toute nouvelle émission
20:28animée par Nicolas Vidal
20:29et Alexis Poulin.
20:30Des débats d'actualité
20:31avec l'économiste Marc Toiti
20:33au programme
20:34Le cambriolage du Louvre
20:36et l'incarcération
20:37de Nicolas Sarkozy.
20:39N'est-ce pas là la preuve
20:40finalement Marc Toiti
20:41que le président a réussi
20:42à désintoxiquer la France
20:44de sa dépendance
20:45à la prospérité.
20:46C'est très bon ça.
20:48Eh bien cher ami,
20:49vous avez tout à fait raison.
20:50Je pense qu'effectivement
20:51la décroissance
20:53c'est l'avenir de la France.
20:54Ah bah voilà.
20:56Bravo.
20:58Également au programme
20:59aujourd'hui passé présent,
21:00Guillaume Fiquet reçoit
21:01Antoine Delacoste
21:02pour évoquer l'enjeu
21:03géopolitique iranien
21:04des Perses au Mola.
21:06Demain jeudi dès 7h,
21:08découvre un nouveau Zoom
21:09avec le journaliste
21:09Arnaud Folk.
21:10Il présente le 3ème opus
21:12d'Histoire interdite
21:13des hors-série
21:14de Valeurs Actuelles.
21:16C'est à présent
21:16la fin de cette édition.
21:17Merci à tous
21:18pour votre fidélité.
21:20Rendez-vous demain
21:20même lieu même heure
21:21mais avec Olivier Frère Jacques.
21:22En attendant,
21:23portez-vous bien.
21:24Bonsoir.
21:24Sous-titrage Société Radio-Canada
21:39Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire