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  • il y a 7 minutes
Regardez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 22 octobre 2025.

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Transcription
00:00La thérapie, elle détruit tout sur son passage, les bonnes et mauvaises cellules.
00:04Elle ne sait pas faire la distinction entre une cellule cancéreuse et une cellule saine,
00:08ce qui fait que certes c'est efficace, mais c'est responsable de beaucoup d'effets secondaires.
00:11Là, on a créé des anticorps qui sont capables de reconnaître une tumeur, de se fixer sur la tumeur.
00:18Ces anticorps, on les a couplés, mélangés, attachés à une molécule de chimiothérapie.
00:24Ça veut dire que dès lors qu'on vous donne le traitement,
00:26l'anticorps reconnaît directement la cellule cancéreuse, s'attache au cancer.
00:30Il n'attaque que la mauvaise partie ?
00:31Il n'attaque que la mauvaise partie.
00:33C'est un peu un missile à tête guidée, une tête chercheuse,
00:36qui permet de livrer l'arme qu'est la chimiothérapie.
00:39Ce qui fait que sur une molécule, on peut mettre 5 à 6 chimiothérapies différentes.
00:44Donc c'est une révolution qui pourra améliorer le principe de nombreux cancers.
00:48Et ça va concerner quel cancer ces nouveaux traitements ? On le sait déjà ou pas ?
00:51Oui, notamment le cancer du sein et les formes particulièrement agressives de cancer du sein.
00:55On a montré que lorsqu'on fait cette chimiothérapie couplée aux anticorps,
00:59on augmente la probabilité de faire disparaître la tumeur avec moins d'effets secondaires.
01:03Puisque l'enjeu, c'est aussi la qualité de vie des patients.
01:07Si malheureusement on a plein d'effets secondaires, parfois c'est difficile à vivre.
01:10Et puis on diminue également le risque de récidive, de rechute de moitié à 3 ans.
01:15Et c'est porteur d'espoir également pour les cancers du sein très très agressifs.
01:18On parle de cancers du sein, vous savez, triples négatifs qui surviennent chez des femmes jeunes,
01:23des formes très graves, métastatiques, qui résistent à quasiment toutes les chimiothérapies.
01:28Donc avec cette nouvelle arme, les anticorps couplés à la chimiothérapie,
01:31on va peut-être révolutionner le pronostic de nombreux cancers.
01:33On a un calendrier ? On en est où ? C'est de la recherche ?
01:35Non, c'est déjà en pratique.
01:36En fait, ces études montrent que ça marche.
01:38Donc peu à peu, ça va être mis en place.
01:40Alors évidemment, il faudra bien sélectionner les patients.
01:42Bon, autre bonne nouvelle, elle concerne cette fois le cancer du poumon.
01:44Oui, avec un traitement chinois.
01:46Là encore, on utilise ces anticorps couplés à la chimiothérapie dans le cancer du poumon le plus fréquent.
01:50Et là, on a 40% de risque en moins de faire progresser la maladie.
01:53Alors on peut se dire que ce n'est pas énorme.
01:55Pour autant, ce chiffre bat tous les autres traitements existants au préalable.
02:00Et dans le cancer du poumon, parfois on utilise ce qu'on appelle de l'immunothérapie.
02:03Le principe est simple.
02:04On prend vos cellules du système immunitaire, on va un peu les booster,
02:07on vous les réinjecte et votre système immunitaire s'attaque au cancer.
02:10Eh bien, on a montré que dans le cancer de la vessie, cette immunothérapie est efficace
02:15pour diminuer le risque de récidive ou de décès.
02:17Donc là, on est vraiment sur un tournant où toutes ces innovations permettront, je l'espère,
02:22de traiter les formes de cancer les plus agressives,
02:25mais également d'améliorer la qualité de vie des patients,
02:27qui compte tout autant que l'espérance de vie.
02:29Eh bien, après la DMLA hier, ça aujourd'hui, voilà pourquoi il faut continuer à aider et soutenir les chercheurs.
02:33Merci beaucoup à vous, Jimmy Moumaet.
02:3564 900 pour poser vos questions au docteur qui répondra lors de sa consultation.
02:39Merci.
02:40Merci.
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