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  • il y a 2 semaines
Les territoires urbains concentrent un nombre important de fonctionnalités (mobilité, concentration de population, de savoir-faire…). Ce qui en fait un échelon stratégique de la planification écologique. À l’occasion des Journées Nationales France urbaine, les invités de cette édition spéciale de SMART IMPACT illustrent l’action de ces territoires en faveur de la transition.

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Transcription
00:00Smart Impact, toujours aux Journées nationales France urbaine, on parle de planification écologique.
00:12Je vous présente tout de suite mes invités Frédéric Le Turc. Bonjour, vous êtes le maire d'Arras.
00:17Bonjour à vous.
00:18Jacques Laurent Bouquin, directeur général des services de la communauté urbaine Creusot-Monceau.
00:24Merci de nous accueillir chez vous. Ça fait plaisir d'être là.
00:27Jean-Pierre Julien, bonjour. Vous êtes le patron du groupe Julien.
00:31Et Pascal Payen-Appenzeller, bonjour, directeur général du Geste d'Or.
00:36Peut-être un mot sur ces Journées nationales France urbaine, le regroupement des grandes agglomérations, des grandes communautés.
00:44Qu'est-ce que ça représente pour vous ? Et puis, pourquoi vous avez besoin d'un événement comme ça, éventuellement, pour parler de planification, et notamment de planification écologique ?
00:54Pour deux ou trois raisons. Un, c'est parce que le monde dans lequel on vit, a besoin de se transformer, de se réinventer,
01:02et que l'expérience que l'on peut avoir les uns les autres nous permet de nous nourrir,
01:07et puis de construire des chemins qui correspondent à nos territoires, mais qui s'inspirent aussi de la manière dont les autres sont amenés à travailler.
01:15Et France urbaine, moi, je connais depuis la naissance, puisque la communauté urbaine d'Arras que je préside a été, en fait, transformée en communauté urbaine en 1998,
01:27et depuis fait partie de ce regroupement des grandes intercommunalités de France.
01:33Et effectivement, c'est plus facile pour un maire de se dire, tiens, j'ai un collègue maire d'une ville similaire qui a changé ça dans sa ville,
01:43ou lancé tel investissement, c'est-à-dire que ça a marché, je le fais aussi ?
01:47Oui, entre maires, entre présidents, on se parle, nos élus aussi ont l'habitude de travailler ensemble à travers des commissions,
01:55on échange beaucoup sur tous les sujets qui peuvent forcément nous intéresser, pas simplement la planification,
02:03mais elle en fait partie, parce que c'est un enjeu sur lequel, en fait, nous avons à la fois des responsabilités, des devoirs,
02:10et en même temps des difficultés, des murs de difficultés qu'il faut savoir franchir, parce que rien ne doit être impossible pour les collectivités.
02:18La communauté urbaine Creusot-Monceau, c'est combien de communes ? Quel budget ?
02:23Alors la communauté urbaine, c'est 34 communes, un peu moins de 100 000 habitants.
02:27Un budget global annuel, tout budget confondu, un budget principal et aussi les budgets annexes,
02:31puisque dans les budgets annexes, on a l'eau, on a de l'assainissement, notamment le développement économique, d'environ 200 millions d'euros par an.
02:37Et dans ce budget général, finalement, est-ce que vous pouvez nous dire, peut-être pas d'ailleurs, ça serait intéressant,
02:45ce que vous consacrez justement à la transition énergétique, à la transition carbone ?
02:52Alors, on ne peut pas le raisonner comme ça, de mon point de vue, puisque en réalité, la transition, elle est transverse,
03:00elle vient irriguer toutes nos politiques publiques. Donc quelque part, qu'on parle d'eau, qu'on parle de transport,
03:04qu'on parle d'aménagement économique, d'aménagement du territoire, tout doit intégrer la planification et le changement climatique et écologique.
03:14Alors, je vais continuer de présenter nos invités. Peut-être que vous nous présentez votre groupe.
03:19C'est quoi le groupe Julien ? Dans quel secteur vous travaillez ?
03:21Le groupe Julien, entreprise familiale, dans l'industrie automobile.
03:24Nous sommes moulistes dans l'industrie automobile depuis plus de 50 ans.
03:27Et pour rebondir un peu sur votre transition écologique, la grosse problématique qu'on a, nous, les industriels, en tout cas, petite PME,
03:34c'est qu'on n'a pas les moyens, justement, on n'a plus les moyens de nos ambitions écologiques.
03:38Et ça, c'est un vrai message que je veux faire passer, puisque c'est très important pour nous, malgré nos convictions.
03:45Parce que les premiers investissements, entre guillemets, je mets vraiment des guillemets au mot facile,
03:49mais les plus faciles ont déjà été faits.
03:51Non, justement pas. Justement pas, parce qu'on avait un gros projet d'investissement de transition écologique en 2019-2020.
03:58Il y a eu un petit épisode, vous vous en souvenez, de 2020, qui nous a coupé le laps sur le pied.
04:01Puis la crise énergétique 2022, ce qui fait qu'on reporte, parfois, en grec,
04:06nos fameux investissements, notamment énergétiques, avec du solaire, etc.
04:12Que vous ne pouvez pas faire aujourd'hui ?
04:14Absolument pas faire, qu'on ne peut plus faire aujourd'hui.
04:16Et donc, la question, effectivement, des financements, financements publics, financements des collectivités locales,
04:22de l'impulsion donnée, finalement, par ces financements, elle est centrale pour vous ?
04:26Exactement, exactement, puisqu'en fait, on s'aperçoit, puisqu'on nous sommes très proches avec la communauté urbaine,
04:31et on s'aperçoit que nous avons les mêmes contraintes, de toute façon.
04:34C'est tout à fait une réalité, malheureusement.
04:36Pascal Payet-Appenzeller, c'est quoi le geste d'or ? Racontez-moi.
04:39Le geste d'or est né il y a 20 ans.
04:41Et à l'origine, il s'occupait de la santé des façades.
04:44Et puis, il est passé aujourd'hui à la santé de la planète et de l'homme.
04:48Et en fait, on est passé au territoire.
04:50On a aujourd'hui 25 sièges en France, des sièges à l'étranger.
04:53Et pour donner un exemple, puisque les villes, aujourd'hui, sont mises en cause par le nouveau budget,
05:00quelque peu insensé au niveau national.
05:04Récemment, la ville d'Avignon, dans laquelle nous avons un siège et qui est une ville assez pauvre,
05:08eh bien, vient de concourir.
05:10Et c'est la première ville de France qui concourt, puisque nous sommes la belle France désormais,
05:14pour la ville climatique.
05:15Et je rejoins ce qu'a dit tout à l'heure le directeur des services,
05:18c'est qu'effectivement, l'économie énergétique, elle traverse la totalité des actions et des sujets.
05:25Et aujourd'hui, nous avons 19 départements.
05:27On a une sorte d'interministériel au geste d'or.
05:29Et cette interministérielle, elle est aussi, je dirais, au-delà de la santé,
05:36puisque santé de l'homme, santé de la planète, ça va tout à fait ensemble.
05:38Elle est liée à quelque chose qui est fondamental et qui fait que, peut-être,
05:43les citoyens n'ont pas tout à fait pris conscience de l'urgence des situations.
05:47C'est la formation.
05:48C'est-à-dire qu'il faut que nous soyons tous formés.
05:50Et aujourd'hui, nous avons un problème, parce qu'il ne faut pas oublier qu'on a des sujets annuels.
05:54Mais je prends l'exemple d'ADP, qui fait partie du geste d'or à Aéroport de Paris.
05:58Eh bien, ils ont 250 métiers et la moitié des gens partent à leur traite dans 10 ans.
06:02Et nous, nous avons créé un système, une filière qui s'appelle la personne d'or.
06:06Il se trouve que je suis compagnon du Tour de France.
06:08Et qu'effectivement, c'est un compagnon de la maturité à partir de 30 ans
06:11pour prendre, disons, à l'avance, le sujet de la formation en cause
06:18et de faire que, dans chaque société, dans chaque filière,
06:21il y a une personne qui a le don de transmettre.
06:23Et cette personne qui a le don de transmettre va déjà transmettre.
06:26Et il y aura déjà une capacité à transmettre les compétences
06:28au moment où il y aura tous les nouveaux qui arriveront.
06:30Parce qu'il ne s'agit pas simplement de l'argent.
06:32Il ne s'agit pas de vouloir.
06:33Il s'agit d'avoir les compétences.
06:35Et aujourd'hui, le grand problème, c'est de prendre en compte la personne humaine.
06:39Mais par ailleurs, puisqu'on parle des communautés de communes,
06:42il vient de paraître un livre extrêmement important,
06:44que je conseille à tout le monde de lire,
06:46qui est à la Fabrique des Territoires, qui est l'Ecologie des Biorégions.
06:48Aujourd'hui, il faut dépasser même la communauté urbaine.
06:52Nous revenons aux régions géographiques.
06:54Il se trouve que, dans ma génération, on enseignait les climats de Thènes.
06:57Et Hippolyte Thènes disait, chacun, par son climat, a son tempérament.
07:01Et qu'effectivement, aujourd'hui, par exemple, autour du Creusot,
07:03puisque nous y sommes, qui a une ceinture forestière intéressante,
07:06qui est née d'ailleurs d'une petite commune,
07:09qui ensuite s'est divisée d'autres communes,
07:11qui était un petit village,
07:13qui a donné ce territoire,
07:14et bien ce territoire doit redécouvrir tout son environnement naturel.
07:17Et à partir de ça, on peut faire une biorégion.
07:20On ne peut pas faire une bio dans une ville.
07:22Et un très grand agriculteur, chez nous, pardon,
07:24me disait récemment,
07:25personne n'est bio, on est sur le chemin.
07:28Mais faut-il que le chemin ne trouve pas trop d'obstacles ?
07:30Oui, effectivement, et que le cap soit tenu.
07:32Alors, j'allais vous poser cette question, Frédéric Clouture,
07:34du bon échelon, échelon administratif,
07:37la commune, la communauté de communes,
07:41la région, effectivement, pour faire...
07:42Biorégion.
07:42Oui, j'ai bien entendu, pour faire bouger les lignes en la matière.
07:45Je pense qu'on vient d'avoir une belle démonstration
07:47de ce que doit être la décentralisation.
07:50C'est-à-dire une manière de travailler,
07:52de penser autrement,
07:53de confier au plus près, au plus juste
07:56et au niveau le plus intelligent,
07:59la construction d'un écosystème,
08:01d'une dynamique de projet
08:03qui fasse qu'on favorise et on encourage
08:08l'association d'intelligence collective
08:11qui permette finalement aux hommes,
08:14aux femmes de vivre dans un environnement
08:16de qualité qui considère, en fait,
08:19la manière dont elle doit imaginer son projet
08:23et pas, en fait, un copier-coller
08:25de ce qui pourrait être imaginé
08:27à l'intérieur du périphérique.
08:29Oui, c'est pour ça que j'allais vous demander
08:31est-ce que vous avez des exemples de solutions
08:33qui vous ont été proposées, voilà,
08:35d'une façon très verticale
08:37et qui n'étaient vraiment pas du tout adaptées
08:39à la ville d'Arras ou même à la région ?
08:41Je pense que quand on dit, en fait,
08:44au territoire,
08:45go sur l'éolien, par exemple,
08:48si je prends ce cas-là,
08:49qui peut parler à tout le monde,
08:51l'éolien n'est pas obligatoirement
08:52quelque chose d'acceptable
08:53et d'intelligent partout.
08:55Il faut, en fait, simplement pouvoir y travailler,
08:59regarder intelligemment
09:00la manière dont les territoires sont organisés,
09:04pas vouloir obligatoirement massifier
09:06de manière, en fait, désespérante
09:08pour, en fait, massacrer des territoires
09:11qui ont des potentialités par ailleurs,
09:14y compris touristiques,
09:15et qui peuvent, en fait,
09:17par une abondance trop forte,
09:20devenir, en fait, insupportables.
09:22Donc, il faut de l'intelligence collective
09:23et cette intelligence collective,
09:24elle passe par à la fois
09:26la manière de penser
09:27et de confier le développement
09:30et, en même temps,
09:31la confiance que l'on accorde
09:33à celles et à ceux qui sont sur le terrain
09:35pour imaginer leur projet.
09:38Laurent Bouquin,
09:38pourquoi ces territoires urbains,
09:40là, on est réunis
09:42pour cet événement,
09:43cette 8e édition
09:44des Journées nationales France urbaine,
09:46pourquoi c'est un échelon aussi,
09:48alors on parlait des biorégions,
09:49mais pourquoi les territoires urbains
09:50sont des échelons stratégiques,
09:53on va dire, de cette planification écologique
09:55dont on parle ?
09:56Je crois qu'un des éléments,
09:58c'est qu'il concentre
09:59un certain nombre de fonctions
10:01pour le quotidien des gens,
10:03des habitants et des territoires.
10:05À la fois, c'est une concentration de population
10:07et c'est aussi une concentration
10:09de fonctionnalités,
10:10notamment ce qu'on appelle
10:11des fonctions de centralité,
10:13c'est-à-dire l'organisation des mobilités,
10:15l'accompagnement au développement économique,
10:18l'émergence,
10:19Pascal Payan-Penzeller
10:20parlait de compétences et de transmissions,
10:22le développement des savoirs
10:25passe aussi par ces territoires urbains
10:27parce que concentration de savoir-faire
10:29et de compétences.
10:31Donc, c'est aussi cela
10:33qui amène la pertinence de cet échelon.
10:36Après, comme ça vient d'être dit
10:38par M. le maire Barras,
10:40l'enjeu, c'est tout l'enjeu de la confiance
10:41et en fait, ce que font les territoires...
10:43La confiance ou l'acceptabilité des projets.
10:46Absolument.
10:46Et en fait, ce à quoi s'attellent
10:50chacun des territoires,
10:51c'est à leur échelle
10:52de tisser de la confiance
10:54avec l'ensemble de leur écosystème,
10:56les acteurs économiques,
10:56les acteurs associatifs,
10:58la participation citoyenne,
11:00ainsi de suite.
11:01Et ça, c'est la clé
11:02parce que quel que soit le projet,
11:03quelle que soit la transition
11:05que l'on souhaite engager,
11:06il faut cette mise en mouvement
11:08de l'ensemble des acteurs
11:09et cette création de confiance
11:10à l'échelle d'un territoire.
11:11Avec les effets, effectivement,
11:13des décisions prises,
11:14vous diriez, à l'intérieur du périphérique,
11:15mais aussi au niveau européen.
11:17Je voudrais qu'on parle de...
11:19Puisqu'on est en train d'évoquer
11:21les uns et les autres,
11:22la planification environnementale,
11:24le secteur automobile,
11:25il a pris un sacré choc quand même.
11:27La décision d'interdire
11:28la vente de voitures thermiques
11:29en 2035,
11:31à quel point ça a obligé
11:33le secteur à aller vite
11:34et pour une entreprise,
11:35pour un groupe comme le vôtre,
11:36avec quelles conséquences ?
11:38Conséquences dramatiques,
11:39vous vous doutez bien
11:40et surtout, ce qui est surtout dramatique,
11:41c'est ces grands constructeurs européens
11:43qui n'ont pas vu venir,
11:44pas su voir dans quel sens évoluer
11:47ces dernières années.
11:49Ils ont fait cette grave erreur
11:50que nous payons très cher,
11:52nous, toute la filière automobile,
11:53aujourd'hui,
11:54envahie par, évidemment,
11:56notre concurrence chinoise
11:58qu'on a bien nourrie
11:59pendant toutes ces années.
12:01Donc, voici où on en est.
12:03De toute façon,
12:03alors, effectivement,
12:04on a le pantin d'en face
12:06outre-Atlantique
12:07qui annonce
12:08des grandes réformes,
12:11des grandes annonces
12:13qui ne font rien,
12:14de toute façon,
12:14pas grand-chose,
12:15à part des mots.
12:17Maintenant,
12:18ce qui va se passer,
12:18je ne sais pas,
12:19il se discute de grandes choses
12:20en ce moment,
12:20notamment l'Allemagne
12:21est vent debout.
12:23Oui, le chantier allemand
12:24vient de demander un délai,
12:26est-ce que la date butoir
12:28de 2035 soit repoussée ?
12:29Voilà,
12:29donc,
12:29qu'est-ce qui va se passer ?
12:31Je n'en sais rien.
12:31Mais,
12:33il faut écouter,
12:34on est quand même résilients.
12:35On croit en notre avenir,
12:36quand même.
12:37On croit en nos territoires.
12:39Mais est-ce que,
12:40quand un grand groupe,
12:41puisque ce sont vos donneurs d'or,
12:43dans quelque sorte,
12:44décide de prendre
12:45un virage environnemental
12:46par capillarité,
12:48quelle conséquence ça a
12:49pour une entreprise
12:50comme la vôtre ?
12:50Ça a des conséquences,
12:52si vous voulez,
12:52qu'eux vont prendre
12:53des grandes décisions
12:54dont ils ont les moyens
12:56ou dont l'État
12:57leur donne les moyens,
12:58les subventions
12:59leur donnent les moyens.
13:00Et nous, derrière,
13:01en gros,
13:01sans être vulgaire,
13:02on doit se démerder.
13:03Voilà.
13:04On doit se démerder
13:05à travailler
13:05et à continuer à travailler
13:06comme d'habitude,
13:07mais on doit prouver
13:08qu'on est sur la bonne voie.
13:10Voilà.
13:10Voilà ce qui se passe.
13:11Ça, c'est un petit peu dommage.
13:12On fait beaucoup de politique
13:13et on oublie
13:14la réalité de terrain
13:15que sont
13:16les contraintes quotidiennes
13:17des PME
13:18et des petits,
13:20même de l'autre entrepreneur
13:21et tout ça, etc.
13:22Qui avons toujours
13:23cette idée,
13:24évidemment,
13:25de transition,
13:26d'écologie, etc.
13:27Nous avons ça ancré en nous,
13:29mais on ne peut pas le prouver.
13:30On n'a pas les moyens.
13:30Ça, c'est dommage.
13:31Vous parliez de bio-région.
13:33Je veux bien
13:33que vous me définissiez
13:34un peu plus.
13:35La bio-région,
13:36c'est au-delà du cercle
13:38de la ville
13:40et de sa communauté
13:41de communes,
13:42c'est reconnaître
13:43quel est le territoire naturel.
13:46Qui n'est pas forcément
13:47celui des régions
13:48telles qu'elles sont définies
13:49aujourd'hui ?
13:50Ah non, non.
13:50Les régions,
13:51aujourd'hui,
13:51elles ne sont pas définies.
13:52Elles sont indéfinissables.
13:54Un jour,
13:54le directeur général des régions,
13:56puisque nous avons chez nous
13:57un certain nombre
13:57de départements au geste d'or,
13:5932 départements
13:59qui sont membres
14:00du geste d'or,
14:01mais ce directeur des régions
14:02me disait surtout,
14:03surtout ne faites pas rentrer
14:04les régions,
14:05ce sont les nouvelles féodalités.
14:06Donc ce sont des régions politiques,
14:08ce ne sont pas des régions naturelles.
14:09Or, la bio-région,
14:10c'est reconnaître
14:11au-delà de ce que
14:12l'administration
14:13peu à peu a construit.
14:15Et déjà,
14:15la communauté de communes
14:16comme l'intercommunale
14:17que l'on vient de sanctionner
14:18fortement là
14:19dans la nouvelle loi de finances
14:20qui est une catastrophe,
14:225% de moins quand même
14:23pour les collectivités locales.
14:24Et puis ça ne sera jamais reversé
14:25contrairement à ce qui est dit.
14:26Eh bien, effectivement,
14:28la bio-région,
14:28c'est la reconnaissance
14:29véritablement non pas.
14:31Et c'est la grande différence.
14:33Nous ne sommes pas
14:34au geste d'or écologiste,
14:35nous sommes écologues.
14:36C'est une grande différence.
14:37C'est-à-dire qu'on reconnaît
14:38la nature.
14:39Il se trouve que moi,
14:39personnellement,
14:40j'ai la chance,
14:40étant franco-suisse,
14:42d'avoir une formation
14:43d'anthroposophes,
14:43donc Rudolf Steiner,
14:44et j'ai été éduqué
14:45à reconnaître vraiment
14:47la biodynamie.
14:48Parce que voilà,
14:49ça date de 1900.
14:50Rien n'est nouveau.
14:52Nous retrouvons les choses.
14:53Mais je voulais dire une chose
14:54par rapport à ce qui vient
14:55d'être dit là.
14:56C'est qu'effectivement,
14:56puisque M. le maire d'Arras
14:57y a fait allusion
14:58et que moi-même,
14:59j'ai eu à essayer
15:01de lutter contre
15:01la pléthore d'éoliennes
15:03prévues par le gouvernement
15:04dans le Nord,
15:05et qui était une catastrophe
15:06pour vous,
15:07elle peut être bien
15:08à certains endroits,
15:09encore que je pense
15:10qu'on songe actuellement,
15:11très clairement,
15:12à démonter toutes les éoliennes.
15:14Ça coûtera beaucoup plus cher
15:15que prévu,
15:15mais bon,
15:16ceci est parce que
15:17les blocs de béton
15:17dans le champ,
15:18c'est terrible.
15:19Mais au-delà de ça,
15:20je réfléchissais en vous écoutant
15:21qu'on pourrait donner
15:22une nouvelle définition
15:23de la République.
15:23au lieu de la faire
15:24une et indivisible,
15:25il faudrait l'appeler
15:26plurielle et indivisible,
15:28parce que les territoires,
15:30c'est une mosaïque.
15:31Et aujourd'hui,
15:31le véritable conflit
15:32qui a été mis en cause,
15:33mon président est un sociologue
15:35des organisations,
15:36donc les enquêtes croisées
15:37dans une entreprise
15:37comme dans l'État
15:38pour faire que nous sortions
15:39de nos îles otages.
15:40Eh bien, effectivement,
15:42aujourd'hui,
15:42il y a un conflit
15:43entre deux aspects
15:44et deux idées de la politique.
15:45Ou bien la France,
15:47une,
15:47est toute semblable partout,
15:49et c'est la politique nationale,
15:50centrale,
15:51ou la France,
15:52mosaïque.
15:53C'est-à-dire qu'il retrouve
15:54ces régions naturelles.
15:55Et nous sommes sur ce chemin
15:56qui est formidable,
15:58sauf qu'on est pressé
15:59et que ça ralentit.
16:01Oui, effectivement.
16:02Est-ce que, Frédéric Lec-Turc,
16:03finalement,
16:05l'inertie
16:06ou le chaos politique
16:07qu'on traverse
16:08depuis plus d'un an,
16:10je pourrais même remonter
16:11un peu plus loin,
16:11mais bon,
16:12je vais déjà...
16:13Soyons raisonnables.
16:14Voilà, soyons raisonnables
16:14à partir de la dissolution.
16:15Mais est-ce que, finalement,
16:17ça incite pas,
16:19c'est ce que vous venez de dire,
16:19les régions,
16:21les villes,
16:21les départements
16:22à avancer
16:23sans attendre le...
16:24C'est pas si simple,
16:25parce que, parfois,
16:26il y a des financements
16:27de l'État
16:28dont on a besoin.
16:29Moi, je suis un républicain,
16:31démocrate.
16:32Je respecte
16:33la cohésion nationale
16:34autour de laquelle
16:35je pense qu'on a encore besoin
16:36de se retrouver
16:38et qui est d'ailleurs
16:38une valeur partagée
16:40qu'on devrait tous
16:41réapprendre
16:42à défendre
16:43et à porter.
16:44Quand je vois
16:45les débats
16:46à l'Assemblée nationale,
16:47je pleure
16:49devant ma télévision.
16:50Mais,
16:51deuxième chose,
16:52en fait,
16:53oui,
16:54je suis assez d'accord
16:55sur le fait
16:55que la France est plurielle,
16:57de toute façon,
16:57même si on doit préserver
16:59l'unité
16:59et que construire,
17:01en fait,
17:01des projets de territoire,
17:02c'est le chemin.
17:03C'est ce que chacun d'entre nous,
17:05d'ailleurs,
17:05est amené à faire
17:06dans son territoire.
17:07Je suis persuadé
17:08qu'ici,
17:08il y a un projet de territoire.
17:09Moi, j'ai fait délibérer
17:11en juin dernier
17:12le projet de territoire
17:13du Grand Arras,
17:15qui est le fruit
17:15de la construction
17:16de toutes les politiques publiques
17:18dont on a compétence,
17:19que l'on a revisité
17:21sur les cinq années
17:22de mandat
17:23et qui est aujourd'hui
17:24scellée dans le marbre
17:25pour donner la trajectoire,
17:27y compris sur la planification.
17:29Justement,
17:29et y compris
17:30sur la question environnementale.
17:31Surtout sur la question environnementale,
17:33mais pas que.
17:34D'une manière générale,
17:35sur la manière
17:36dont on s'empare
17:37des compétences
17:38de la communauté urbaine,
17:39dont on les partage
17:40avec l'ensemble
17:41des communes,
17:4246 communes,
17:43et dont on essaye
17:46de construire
17:47en fait du concret
17:48au service
17:49des 110 000 habitants,
17:51en sachant que l'objectif,
17:53l'objectif,
17:54c'est que l'habitant
17:55adhère,
17:56j'irais,
17:56à cette démarche de projet.
17:57On revient à cette acceptabilité.
17:58C'est pour ça
17:58que la construction du projet
18:00s'est faite
18:01en prenant du temps
18:02et avec énormément
18:03de réunions,
18:05de discussions,
18:06de contributions,
18:08de temps de partage,
18:09de travail,
18:10y compris dans les communes,
18:11pour que l'habitant
18:12s'exprime sur l'eau,
18:14s'exprime sur l'énergie,
18:16s'exprime sur le verdissement,
18:18s'exprime sur l'aménagement urbain,
18:21s'exprime sur les mobilités,
18:23s'exprime sur l'emploi,
18:24s'exprime sur l'habitat.
18:26Et c'est comme ça
18:26que par exemple,
18:28plutôt que de continuer
18:29à produire
18:29entre guillemets
18:30900 logements neufs par an,
18:33on a en fait
18:33avec les discussions
18:34qui ont été engagées,
18:36décidé de plutôt
18:37mettre 10 millions d'euros
18:38pour accélérer
18:39la rénovation énergétique
18:41des bâtiments,
18:42notamment des bâtiments sociaux,
18:44des bailleurs sociaux
18:45qui sont en retard
18:46sur la rénovation urbaine
18:49et qui ont besoin
18:49d'un coup de pouce.
18:51Donc on l'a fait concrètement.
18:53Donc on a essayé,
18:55parce qu'on respecte aussi
18:56ce que l'on est
18:56en termes historiques,
18:58de travailler sur l'histoire
18:59de la communauté urbaine.
19:01Donc on a sorti un livre là
19:02il y a un mois
19:04sur l'histoire du Grand Arras
19:05parce qu'on s'est rendu compte
19:07en fait que
19:07si notre frontière
19:09du Grand Arras
19:10était administrative,
19:11elle avait tout de même
19:12une certaine gestation
19:15gestation
19:16qui en fait
19:17n'était pas qu'administrative.
19:19Nos communes
19:19avaient historiquement
19:21des histoires en commun,
19:23des rêves en commun
19:25et tout ça
19:27a été en fait
19:28écrit par
19:29des historiens locaux
19:32qui ont permis
19:32de produire
19:33je dirais
19:34un document
19:35qui aujourd'hui
19:36en fait permet
19:36de resserrer les liens
19:38entre les habitants.
19:39Je pense qu'on a besoin
19:40de construire un projet
19:41et de pousser
19:43en fait
19:44nos politiques publiques
19:45mais on a besoin
19:46aussi d'asseoir
19:47notre crédibilité
19:48sur ce que l'on est
19:50au plus profond de soi
19:51c'est-à-dire
19:51notre histoire en commun.
19:54Notre histoire
19:54et notre identité.
19:55Laurent Bouquin
19:55a la dimension là aussi
19:56de la région
19:59où on est
20:00et de cette communauté
20:02Creusot-Monceau.
20:05Il y a souvent
20:05l'obligation
20:06effectivement
20:07d'organiser
20:07des séances
20:08des débats publics
20:10pour faire accepter
20:11ou non
20:11des projets environnementaux.
20:13Est-ce que vous êtes
20:13dans cette démarche
20:14et est-ce que vous avez
20:14un exemple
20:15de grand projet
20:17qui est en cours
20:18et pour lequel
20:19il a fallu convaincre
20:21tout simplement
20:21pour que les habitants
20:23comme vous le disiez
20:24soient associés
20:26finalement à la démarche ?
20:28Oui alors
20:28exemple d'un grand projet
20:31et qui est un projet
20:32d'initiative privée
20:33donc c'est aussi intéressant
20:34de voir à quel point
20:35ce qu'on disait tout à l'heure
20:37la nécessité de créer
20:38du lien et de la confiance
20:39entre tous les acteurs.
20:41Grand projet
20:42porté par Framatome
20:43puisque ici
20:44on a une filière nucléaire
20:46qui est très importante
20:47dans l'industrie
20:49et Framatome
20:51envisage
20:51la construction
20:52d'une nouvelle forge
20:53donc un projet
20:55titanesque
20:56d'environ 600 millions d'euros
20:57et au regard
20:59de la taille du projet
21:00il est soumis
21:01à l'obligation
21:02de la commission nationale
21:03du débat public
21:04et donc
21:05a été organisé
21:06par Framatome
21:07avec un certain nombre
21:08d'acteurs
21:09tout ce travail
21:11de concertation
21:12des habitants
21:13et des différents acteurs
21:14du territoire
21:15sur la période
21:16de juin-juillet
21:18et
21:19cette concertation
21:21vient enrichir
21:22vient soulever
21:22les attentes
21:25et les conséquences
21:27pour le territoire
21:27parce qu'un projet
21:28comme celui-ci
21:28oui il est important
21:31pour l'industriel
21:31mais j'ai envie de dire
21:32il est presque systémique
21:33pour le territoire
21:34parce qu'un projet
21:35avec un tel investissement
21:36c'est à peu près
21:37300 à 400 personnes
21:39qui travailleront
21:40sur le chantier
21:40pendant 5 ou 6 ans
21:42c'est 250 créations
21:44d'emplois
21:45directs
21:46à terme du projet
21:47et derrière
21:48c'est où ces personnes
21:50vont-elles se loger
21:50comment vont-elles
21:51se déplacer
21:52sur le territoire
21:52quid de l'emploi
21:54des conjoints
21:55l'accueil des familles
21:56sur le territoire
21:57donc on voit
21:58à quel point
21:59ça embrasse
21:59l'ensemble des thématiques
22:01et des politiques publiques
22:02et où quel que soit le projet
22:03dès lors qu'il est aussi impactant
22:05il ne peut pas se traiter
22:06de façon cloisonnée
22:07tel acteur
22:08sans concerter personne
22:10nécessairement
22:10il faut que l'ensemble
22:11des parties prenantes
22:12soient autour de la table
22:13et contribuent à orienter
22:14et à améliorer
22:15le contenu du projet
22:16est-ce que vous faites
22:17le lien entre
22:18ces enjeux
22:20dont on parle
22:20de planification écologique
22:23ou en tout cas
22:23d'engagement environnementaux
22:25et l'attractivité
22:26d'un territoire
22:26tout à fait
22:28bien sûr
22:28c'est très important
22:29et l'attractivité
22:30du territoire
22:30est primordiale
22:31pour effectivement
22:33attirer les talents
22:33et retenir
22:34surtout les retenir
22:35parce qu'on a
22:36ce déficit d'images
22:38c'est vrai sur la communauté urbaine
22:39et c'est bien dommage
22:39mais bien souvent
22:40les gens sont très surpris
22:42d'arriver ici
22:43et ils sont très heureux
22:44d'ailleurs
22:44et il faut les retenir
22:46en fait
22:46donc évidemment
22:47cette attractivité
22:49du territoire
22:50est très importante
22:51et je pense que
22:52la communauté urbaine
22:53mène de belles actions
22:54justement
22:55pour embellir
22:56notre région
22:57mais quand vous cherchez
22:58à recruter des talents
22:59c'est peut-être pas
22:59l'argument environnemental
23:02qui est le premier
23:02dans la discussion
23:03quand même
23:03on va être honnête
23:05non ?
23:05on est d'accord
23:06mais tout dépend
23:07à quel niveau
23:08vous recrutez
23:08on va pas se mentir
23:09c'est évident
23:10que si vous recrutez
23:11des ingénieurs
23:12des cadres
23:12etc
23:12ils vont avoir
23:13ce regard là
23:14on va pas se mentir
23:16que quand vous êtes
23:16sur une main d'oeuvre
23:17qualifiée
23:19ils ont pas
23:20ce regard là
23:21mais il n'empêche
23:23que si vous avez
23:23ces discussions avec eux
23:24malgré tout
23:25ils sont assez attirés
23:26par ça
23:27si on regarde là
23:28comment les territoires
23:29se font aussi
23:30concurrence
23:31est-ce que ça vous semble
23:32cet argument environnemental
23:34dont on parle
23:34un vrai facteur
23:36d'attractivité
23:37ou pas ?
23:37je prends un exemple
23:38il se trouve que
23:39j'ai la charge
23:39du réaménagement
23:41du mine de Rungis
23:42ce n'est pas un marché
23:43d'intérêt national
23:44il est
23:45c'est son nom
23:45mais c'est le marché
23:46d'intérêt international
23:47toute l'Europe
23:48vient ainsi approvisionner
23:49Rungis
23:50c'est 250 hectares environ
23:51c'est en fait
23:52une ville
23:53sous péage
23:54qui est
23:55public privé
23:56puisque c'est l'Etat
23:57et le crédit agricole
23:58et il se trouve
23:59qu'est-ce qu'on fait
24:00c'est à l'origine
24:01premier marché
24:02de frais du monde
24:03deuxièmement
24:04c'est le premier
24:04entrepôt d'Europe
24:05et bien troisièmement
24:06aujourd'hui on y fait
24:07une ville
24:07pourquoi on y fait
24:08une ville
24:09pourquoi on a fait
24:10reconstruire
24:11à l'initiative
24:11du geste d'or
24:1240% déjà
24:12Stéphane Lajani
24:13qui en est le président
24:1440% des bâtiments
24:15pour qu'il soit mieux fait
24:16mais maintenant
24:17le nouveau pavillon
24:18que nous récompensons
24:19au geste d'or
24:20le pavillon 6
24:20qui est le premier pavillon
24:21de fromage du monde
24:22ou par ailleurs
24:24puisque je ne m'appelle
24:24pas Yann Penzeler
24:25on vend de la Penzel
24:26qui est le fromage
24:27qui porte mon nom
24:27et j'en suis assez fier
24:28et bien on le refait
24:30à la manière urbaine
24:31c'est-à-dire que désormais
24:33les pavillons ont des boutiques
24:34désormais on fait ville
24:35et parce que l'internet
24:38fait qu'il y a moins
24:38de gens qui viennent
24:39acheter en direct
24:40ils achètent par internet
24:40mais il y a de plus en plus
24:41de gens qui viennent
24:42s'y promener
24:43qui viennent y vivre
24:43et aujourd'hui
24:45si on sait faire ville
24:46je prends l'exemple
24:47du mine de Rangis
24:47parce qu'il est très particulier
24:48que ce marché
24:50disparaîtrait
24:51par la pression immobilière
24:52qui est tout autour
24:53c'est au centre du Grand Paris
24:54et c'est très important aussi
24:56donc dans une sorte
24:57de communauté urbaine
24:58mais Paris est très particulier
24:59et effectivement
25:00aujourd'hui
25:01c'est la qualité
25:02de fréquentation
25:03et qui elle-même
25:04permet deux choses
25:06premièrement
25:07refaire la culture
25:07des produits
25:08et c'est capital
25:09car aujourd'hui
25:10ce dont on n'a pas parlé
25:11aujourd'hui
25:11et que moi
25:12comme prof
25:13comme enseignant
25:14comme chercheur
25:14etc. depuis tant d'années
25:15et bien je vois
25:16c'est la perte culturelle
25:17mais tout le monde
25:18a envie de culture
25:19sauf qu'il faut savoir
25:20la passer
25:20il faut aujourd'hui
25:22par exemple
25:22que dans les écoles
25:23il faut réformer
25:24l'éducation nationale
25:25que dès l'âge de 5 ans
25:26on n'apprenne pas
25:27à cultiver
25:28dans une cour d'école
25:29où on a remis la terre
25:30où on a enlevé l'asphalte
25:31ou le ciment
25:32ou le béton
25:33pour faire quelques petites cultures
25:34non non
25:35il faut l'enseigner
25:35cette culture
25:36il faut aujourd'hui
25:37que nous préparions
25:38les jeunes générations
25:38qui
25:39et je compléterai
25:40ce qu'a dit là
25:41M. Jean-Pierre Julien
25:41c'est que même
25:43même un ouvrier
25:44aujourd'hui
25:44un jeune ouvrier
25:45il a un intérêt
25:46à mieux vivre
25:48et à vivre sa vie privée
25:49et cette vie privée
25:51qu'il a envie de vivre
25:51c'est une vie équilibrée
25:53et cette notion d'équilibre
25:54elle est absolument fondamentale
25:56et ça
25:57je dirais
25:58les gouvernements
25:59en général
25:59n'ont pas pris en compte
26:00le désir privé
26:02c'est fondamental
26:03là-dessus
26:03merci beaucoup
26:04merci à tous
26:05d'avoir participé
26:06à ce débat
26:07merci à toutes et à tous
26:09de votre fidélité
26:10Avis Smart for Change
26:12la chaîne des audacieuses
26:13et des audacieux
26:14salut
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