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Samedi 1 novembre 2025, retrouvez Cem Algul (Chroniqueur), Matthieu Gobbi (cofondateur, Aerophile), Pierre Burgun (PDG, Pierre Lannier), Marielle Buffet (maître thé) et Laurent Abitbol (Président, Selectour, Havas Voyage) dans EXPERIENCES, une émission présentée par Sibylle Aoudjhane.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Expérience, l'émission qui vous fait vivre la culture autrement.
00:13Quelle sera votre prochaine aventure culturelle ?
00:16Chaque mois, embarquez avec nos invités, nos chroniqueurs, pour une heure d'immersion au cœur du luxe de la littérature ou de l'art de vivre.
00:23Au sommaire de cette première émission, le culturoscope de Cem Algoul qui ouvre le bal.
00:28Les dernières tendances culturelles sont passées au crible.
00:31Aujourd'hui, clap de fin pour MTV, la chaîne des clips vidéo qui a marqué toute une génération des années 80 et années 90.
00:39On fait ensuite un crochet par la littérature avec notre chroniqueuse Anne Bassi dans ses livres qui comptent.
00:45Le principe, découvrir les livres qui ont marqué la vie des chefs d'entreprise et personnalités.
00:49Ces livres qui les ont accompagnés dans leur aventure professionnelle.
00:53Elle est allée à la rencontre de Mathieu Goby, cofondateur de la société Aérophile, qui a conçu le célèbre ballon de la Vasque Olympique.
01:01Ensuite, cap sur le monde de l'horlogerie avec Tempolux de Madagascar à la France.
01:06La marque de montres Pierre Lagné rapatrie une grande partie de sa production dans l'Hexagone.
01:12Notre chroniqueur Laurent Meff reçoit son PDG, Pierre Burguin, dans quelques instants.
01:16On en voit partout, des glaces au matcha, des gâteaux, des boissons déclinées.
01:22Le matcha fait fureur au point que certains producteurs peinent à suivre la demande.
01:27Notre chroniqueuse et gastronome Béatrice Constant est retournée aux sources pour goûter le véritable thé
01:32et rencontrer la maîtreté Marielle Buffet au sein de la maison Ogata à Paris.
01:36Un instant de sérénité à contre-courant des réseaux sociaux, c'est dans Bouche B.
01:40Et pour finir, la grande interview. Ce mois-ci, on parle de vacances encore et toujours.
01:45Car oui, de plus en plus, les grandes vacances ne se limitent plus à juillet et août,
01:50mais s'étalent sur toute l'année.
01:51Nous échangeons avec Laurent Habitbol, qui est président du directoire de Selectour,
01:55président également de Havas Voyages, pour revenir sur les dernières tendances du tourisme.
02:00Allez, c'est parti, c'est expérience.
02:02Et on ouvre notre émission avec le Culturoscope de Jem Algoul.
02:10Bonjour Jem.
02:11Bonjour Sybille.
02:12Alors aujourd'hui, vous nous parlez d'un clap de fin, une page qui se tourne.
02:16Une page qui se tourne, oui.
02:17J'ai été enfant dans les années 90 et je n'ai pas pu être insensible à la fin,
02:23l'annonce de la fin prochaine des chaînes musicales d'MTV.
02:27Alors, cette fin, elle est d'abord prévue au Royaume-Uni, puis en Irlande.
02:31Et ensuite, dans d'autres pays européens, puis d'autres pays hors de ce marché-là.
02:37Avant d'y revenir, j'aimerais qu'on regarde quand même les premières images de la chaîne de Venue Culte.
02:42T-10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, we've gone for main engine start, we have main engine start.
02:52Ladies and gentlemen, rock and roll.
03:08Alors, c'est sur ces premières images qui datent du 1er août 1981, dès minuit,
03:14sur les premières mesures du clip Vidéokill de Radio Star,
03:18que la promesse folle de MTV, elle est née à l'écran, et c'était faire voir la musique.
03:24Quand j'ai découvert ça, moi, dans mon enfance, c'était assez incroyable.
03:27Il y avait des clips en continu toute la journée, il fallait attendre ses chansons préférées.
03:33C'était donc en continu, mais très rapidement, la chaîne, elle ne se contente pas de diffuser de la pop,
03:40elle la fabrique.
03:42On a des diffusions qui sont devenues mythiques.
03:45Maintenant, je pense aux clips de Michael Jackson, qui étaient très narratifs,
03:49c'était assez incroyable, visuellement, de vivre ça en direct,
03:53et de sentir aussi qu'on partageait ce moment avec beaucoup de téléspectateurs et d'auditeurs.
03:59J'ai aussi en tête, et comme tout le monde, je pense,
04:01l'interprétation de Like a Virgin, de Madonna, en robe de mariée, au MTV Music Awards de 1984.
04:09Et d'ailleurs, il y a eu une reprise très célèbre en 2003 avec Christina Aguilera et Britney Spears,
04:15avec qui il y avait eu ce fameux baiser sur scène qui a fait couler tellement d'encre.
04:20En fait, MTV, ce qu'ils proposaient, c'est simple, c'était une éducation musicale,
04:25mais du regard autant que de l'oreille.
04:28Et il y a aussi les concerts acoustiques.
04:31Alors, les fameux MTV Unplugged, impossible d'oublier ces concerts qui sont produits par MTV.
04:38Alors, à partir des années 89, pas tout de suite,
04:40mais les artistes se produisent devant un public réduit.
04:44Et un cadre qui se voulait, en tout cas, très intime.
04:49L'intérêt, là, il était double.
04:51On révélait la voix et la musique sans tout l'habillage studio.
04:56Et c'était aussi l'occasion de proposer des versions ou alors des titres inconnus.
05:02Et moi, personnellement, j'ai mon préféré.
05:04C'était le fameux set New Yorkais de Nirvana,
05:08donc The Man Who Sold The World, qui reste ma chanson un petit peu culte.
05:12Pour vous et pour beaucoup d'autres personnes, parce que c'est vrai qu'on a pas mal entendu parler de cette version.
05:18Et donc, malheureusement, j'imagine que vous allez me parler d'une histoire qui se termine.
05:22Alors, la fin est longue et elle commence dès les années 2000,
05:25puisque avec l'arrivée d'Internet et de YouTube,
05:29puis ensuite du streaming, en fait, on a la découverte musicale qui se déplace.
05:35On passe d'un flux qui était linéaire à une offre, maintenant, qui est à la demande.
05:41C'est ce que je disais.
05:42On n'a plus besoin d'attendre, en fait, ses chansons préférées,
05:45d'attendre et de dépendre, en fait, d'une grille de programme.
05:49On peut trouver le clip et le partager, en fait, instantanément.
05:53MTV, d'ailleurs, a juste son antenne.
05:57Et alors, signe annonciateur ou pas, la mention musique-télévision disparaît même du logo
06:03lors d'un rebranding en 2010.
06:07Et qu'est-ce qui change alors dans nos habitudes d'écoute ?
06:10Tout, tout, en fait, puisque cette disponibilité immédiate,
06:16alors on a des catalogues infinis, des playlists personnalisées, des recommandations.
06:21Du coup, on ne tombe plus, par hasard, sur une musique.
06:25On la cherche ou on se la fait servir par des algorithmes.
06:30La découverte, évidemment, elle est toujours là, mais c'est d'une autre façon.
06:35C'est plus continu, plus individualisé et, de fait, aussi plus volatile
06:39parce qu'on perd, en fait, la dimension cérémonielle qu'il y avait sur MTV,
06:44dont je parlais, et la chaîne s'en faisait un étendard.
06:49MTV, donc, malheureusement, n'a pas su résister
06:52à ces nouveaux modes de consommation.
06:56Le signal principal, je tiens quand même à rassurer les fans
06:59et les juridictifs de la chaîne, le signal principal, lui, va continuer.
07:03On a pu y découvrir des émissions cultes, comme Punk D,
07:07avec Ashton Kutcher qui piégeait les célébrités.
07:10La célèbre émission Pimp My Ride aussi,
07:12là où Exhibit tunait les voitures de particuliers.
07:16On se retrouvait avec des modèles vraiment assez incroyables.
07:21On a aussi Sweet Sixteen, l'émission où on voyait les caprices
07:25de la jeunesse américaine déçue d'avoir reçu trois voitures
07:28et quatre villas pour leurs 16 ans.
07:31C'était aussi les débuts de la télé-réalité avec l'émission The Real World.
07:36Mais l'époque où les chaînes musicales régulaient nos journées
07:41semblent bien et bien finies.
07:44Et en plus d'un écran commun de la pop culture,
07:48c'est aussi tout un pan de notre jeunesse civile qui s'éteint.
07:52Donc on peut être un peu rassuré quand même en tant que nostalgique que nous sommes.
07:56Mais c'est quand même tout un monde qui se ferme.
07:58Merci beaucoup, Cem Malgul, pour cette chronique.
08:00Et nous, on va découvrir un autre monde, celui du Petit Prince.
08:03Car tout de suite, c'est l'interview d'Anne Bassi
08:05qui interview Mathieu Gobi dans ses livres qui comptent.
08:11Merci Sybille. Bienvenue dans ces livres qui comptent.
08:17Bonjour Mathieu Gobi.
08:18Bonjour Anne.
08:19Je suis ravie de vous recevoir aujourd'hui.
08:22Les livres façonnent notre culture personnelle,
08:24nous sensibilisent au monde, aux valeurs.
08:27Parfois, ils nous offrent des perspectives qui inspirent,
08:30qui nous questionnent et qui changent même notre façon de voir le monde.
08:35Nous allons parler des ouvrages qui ont influencé votre vie,
08:38qui ont compté pour vous et qui continuent de compter pour vous.
08:41Le grand public vous connaît surtout à travers votre image de dirigeant,
08:46mais moins dans une dimension plus personnelle,
08:48celle du lecteur que vous êtes,
08:50pour qui les livres ont compté et continuent de compter.
08:54À travers vous, j'espère pouvoir rappeler combien la lecture est essentielle
08:57pour notre culture générale, pour aiguiser notre curiosité,
09:01pour apprendre à mieux dialoguer, pour cultiver la nuance.
09:04Vous êtes le concepteur du ballon de la vasque olympique,
09:08le cofondateur de la société aérophile.
09:11Vous êtes un passionné de montgolfière, vous les pilotez.
09:15On peut dire que vous avez transformé votre passion en aventure entrepreneuriale.
09:20On va commencer par le début.
09:22Enfant puis adolescent, Mathieu, qu'est-ce que vous lisiez ?
09:26Où vous lisiez ? Quel était votre univers ?
09:28Est-ce que c'était l'école ? Est-ce que c'était en bibliothèque ?
09:31Et chez vous, qu'est-ce qu'on lisait ?
09:33Alors, mon enfance, quand j'étais collégien, c'est les années 70.
09:38Il n'y avait pas d'écran.
09:40On n'avait pas tous les réseaux.
09:42Et même l'offre à la télévision était beaucoup plus faible.
09:45Donc, je pense qu'on était plus facilement attirés par la lecture.
09:50Et moi, je pense que c'est ma maman qui m'a donné envie de lire.
09:54Pas du tout parce qu'elle me disait qu'il fallait lire pour améliorer ses qualités intellectuelles.
10:02Pas du tout.
10:03Elle me parlait des livres parce qu'elle avait trouvé un livre formidable.
10:07Et ça m'a donné vraiment envie de comprendre ce qu'elle trouvait d'aussi formidable dans ses livres.
10:13Et c'est elle qui m'a conseillé les premiers livres que j'ai lus.
10:18Elle et puis les professeurs au collège.
10:20Et je me souviens comme ça du Lion, de Joseph Kessel.
10:24Donc, des choses très classiques, mais vraiment qui m'ont assez fasciné quand je suis rentré dedans.
10:32D'accord.
10:34Et alors, un peu plus dans la vie, ensuite, jeune adolescent ou jeune adulte,
10:41est-ce que vous avez des livres qui vous ont marqué en particulier ?
10:45Oui.
10:46Alors, il se trouve que j'ai eu une culture plutôt scientifique.
10:52J'étais attiré par les maths.
10:54Et puis après, j'ai fait des études d'ingénieur.
10:57Donc, je suis quand même assez intéressé par tout ce qui est scientifique.
11:01Et il y a un livre qui a été un peu un déclic parce qu'il faisait justement la fusion
11:08entre l'aspect scientifique assez rigoureux et pour autant une expression littéraire
11:15qui permet de se rendre compte du côté merveilleux que la nature, que la physique, par exemple, peut avoir.
11:23C'était « Patience dans l'azur » de Hubert Reeves.
11:25Je me souviens de ce livre comme une révélation à la fois sur l'aspect du monde
11:31et sur la façon de le raconter.
11:36Je me souviens notamment dans les illustrations, il y avait des photos de galaxies extraordinaires.
11:42Et puis, il y avait un œil.
11:45Il y avait un œil et il y avait la légende qui disait,
11:49avec cet œil, l'univers prend conscience de lui-même.
11:53Et c'était toute la beauté du livre, c'était de nous décrire, nous, hommes humains,
12:01comme une infime partie de l'univers, mais vraiment constituée des éléments qui viennent de l'espace.
12:09Et même si on le sait d'un point de vue scientifique, de le voir écrit, avec ses mots,
12:17c'était la fusion entre la science et presque d'une certaine façon la poésie ou la philosophie.
12:25Et ça, ça m'a fasciné.
12:26Et qu'est-ce qui vous a le plus plu ? C'était le texte ? C'était finalement certains passages ? C'était la vie de l'auteur ?
12:35C'est de trouver les mots qui, d'un seul coup, sonnent juste.
12:41Vous voyez, je pense qu'on a, dans les centres d'intérêt qu'on a, il y a plein de choses qu'on aime.
12:48Moi, il y avait la physique. Une sorte d'émotion. Et parfois, dans les livres, on retrouve le mot, la phrase qui sonne juste.
13:00C'est le cas dans plein de choses. Moi, je fais beaucoup de vélo. J'ai lu des livres sur le vélo.
13:05J'aime nager. J'ai lu des livres sur la nage ou sur la physique.
13:10Et parfois, on a une phrase et on se dit, mais c'est exactement ça.
13:16Et enfin, c'est formulé. Et de réussir à le formuler, ça change un peu tout parce que ça transforme juste un sentiment qu'on a, une petite émotion, une intuition, en quelque chose.
13:28On se dit, ah, c'est ça, c'est ça.
13:31C'est ce que disait Flaubert, tout est dans le style.
13:34Ah oui, et en fait, mais parce que ça révèle la vraie nature des choses.
13:38C'est de trouver la bonne formule, d'un seul coup, révèle véritablement ce qu'on ressentait.
13:45Et ça permet ensuite de se l'approprier, véritablement.
13:49Et est-ce qu'ensuite, il y a eu un livre qui vous a particulièrement touché ou influencé ou qui vous a aidé dans votre univers professionnel ?
13:56Oui, j'ai une histoire particulière avec Le Petit Prince.
14:00Parce qu'en réalité, donc avec les ballons que je fabrique, j'ai beaucoup travaillé avec des barques d'attraction.
14:07Et il y a dix ans, il y a un parc qui cherchait un repreneur.
14:13Et avec mon associé, on a proposé de reprendre ce parc et de le thématiser entièrement autour de nos ballons.
14:19Donc on cherchait un thème quand même qui soit compatible avec cet univers un peu familial, presque enfantin, un peu poétique.
14:28Et on s'est dirigé assez naturellement vers Le Petit Prince, qui a l'avantage de coller parfaitement à ce qu'on voulait faire avec nos ballons,
14:38à l'univers, à l'atmosphère qu'on voulait créer dans ce parc d'attraction.
14:42Et qui en plus a une très grande richesse pour un parc d'attraction parce que Le Petit Prince, c'est un extraterrestre.
14:49Il traverse l'univers, il rencontre différentes planètes.
14:52Donc on a cet aspect aérien.
14:55On a évidemment l'aviateur et puis la vie d'Antoine de Saint-Exupéry avec toutes ses aventures.
15:03Donc on avait quelque chose de très riche.
15:06On avait ce conte avec des personnages assez énigmatiques, le renard, la rose, le Petit Prince lui-même, qui est assez difficile à cerner.
15:18Donc on avait quelque chose d'assez riche qu'on a décliné au travers de ce parc d'attraction.
15:25D'accord.
15:26Et sauf erreur de ma part, il n'y a pas de montgolfière dans Le Petit Prince ?
15:30Non, il n'y a pas de montgolfière, vous avez raison.
15:32Mais il fait un voyage à un moment accroché avec des oiseaux qui le soulèvent.
15:40Donc il y a de toute façon beaucoup de choses très aériennes avec l'aviateur et puis l'espace avec toutes les planètes qu'il visite.
15:50Oui, puis la montgolfière a une dimension très romantique, poétique, presque magique.
15:55C'est vrai qu'elle est un symbole de légèreté qui pourrait trouver sa place dans Le Petit Prince assez facilement avec ce regard d'enfant qui a une distance sur le monde.
16:04Exactement.
16:05S'il fallait rajouter un chapitre, peut-être qu'on pourrait l'écrire autour d'un ballon.
16:10D'accord.
16:11Et est-ce que vous avez, dans ce parc d'attractions, eu envie d'expliquer peut-être aux jeunes ou aux moins jeunes qui viennent le visiter,
16:21voilà l'origine ou même la genèse du parc en parlant du livre, en ayant envie de transmettre ce que le livre vous avait aidé à créer ?
16:30Le livre a été vraiment un fil directeur, c'est-à-dire qu'en fait, en se replongeant dedans, on redécouvre des éléments qu'on avait un peu oubliés ou qui étaient secondaires.
16:42Il y a un aspect dans Le Petit Prince qui m'avait échappé quand je l'avais lu, quand j'étais plus jeune, c'est l'aspect environnemental.
16:49En réalité, Le Petit Prince, il passe son temps à enlever de sa planète les racines des Baobabs qui deviennent envahissants.
16:58Et ça, c'est vraiment un symbole de la ville qui nous envahit.
17:02Donc, il y a vraiment cette sensibilité écologique qui était très, très en avance sur son temps.
17:10Ça a été écrit dans les années 40, mais qui est très illustrée.
17:14Et donc, en fait, lorsqu'on veut faire passer un message, il ne faut surtout pas être donneur de leçons, surtout à l'égard des enfants.
17:22Il faut que ça soit illustré.
17:23Et Le Petit Prince nous a permis, à travers toute l'expérience qu'on propose dans le parc, des attractions, des spectacles,
17:32de communiquer en fait des valeurs, des valeurs d'humanisme, des valeurs d'écologie, d'une façon très illustrée.
17:38Et pour les enfants, ça reste un jeu.
17:42Et on le voit bien, Le Petit Prince, il y a différents niveaux de lecture.
17:46On peut le lire à différents âges.
17:49Et ça aussi, c'est important pour un parc d'attractions parce que c'est vraiment un moment qu'on partage entre générations.
17:56Le Petit Prince, c'est un livre que les grands-parents ou les parents vont offrir à leurs petits-enfants et leurs enfants.
18:01Et un parc d'attractions, c'est un endroit où les parents et les grands-parents viennent avec leurs enfants et leurs petits-enfants.
18:06Donc, ça marche très bien.
18:09Merci beaucoup, Mathieu Goby.
18:11Je vous en prie, Anne, c'était un plaisir.
18:13À très bientôt.
18:14À bientôt.
18:18Et c'est parti pour Tempolux.
18:21Merci, Laurent, d'être avec nous.
18:23Vous nous êtes accompagnés d'un invité, Pierre Burguin, président de Pierre Lagné et président de France Horlogerie.
18:29Oui, Sybille, merci.
18:31Bonjour, Pierre.
18:31Bonjour.
18:32Merci d'être avec nous aujourd'hui pour Tempolux.
18:34Pierre Lagné, qu'on connaît bien en France, largement distribué, un groupe qui est né en 1977, mais on y revient juste après, décide de lancer une nouvelle marque.
18:46Laquelle ? Quelle est la vision derrière cette nouvelle marque et ce lancement ? Expliquez-nous.
18:52Tout simplement, on a créé une marque qui s'appelle 1977, qui est assez originelle puisque c'est l'année de création de l'entreprise.
18:59Et ça vient d'une envie, l'envie de faire autre chose avec nos 48 ans d'expérience d'entreprise, d'aller dans un autre monde.
19:08Je dis souvent, c'est un peu voyage en terre inconnue.
19:10On crée une marque un peu plus premium que ce qu'on a l'habitude de faire.
19:15Et c'était cette envie-là, elle est née du Covid, où on a le temps de réfléchir aux choses.
19:20Et c'est là que j'ai eu envie de faire ce qu'on faisait il y a 35 ans, c'est-à-dire des montres avec des composants principalement français et fabriqués en France également, bien sûr.
19:27Et quand on crée une marque dans ce monde qui n'est pas celui de Pierre Lannier, à la base, comment on positionne 1977 ?
19:39Comment on trouve sa légitimité ? Qu'est-ce que vous voulez en faire dans ce segment ?
19:44Alors c'est vrai que la légitimité, il faut commencer avec humilité.
19:48C'est-à-dire partir du principe qu'on ne sait pas grand-chose, comme ça on découvre, on part d'une feuille blanche,
19:53mais on utilise toute l'historique de notre entreprise et tout ce qu'on a fait toutes ces années,
19:57parce qu'on fait quand même 350 000 montres par an, donc l'horlogerie on connaît un petit peu,
20:02mais là c'est un métier complètement différent, dans une gamme plus premium,
20:05et donc on a voulu y donner toute notre force, mais mettre en avant surtout le côté français, le côté créatif,
20:12et donner une vraie valeur ajoutée au produit.
20:15Alors c'est ce que disent beaucoup, on a essayé de le faire quand même nous, en grande partie,
20:20avec des éléments qui correspondent à nos valeurs, tout simplement.
20:24Et donc dans une montre 1977, qu'on achète demain, qu'est-ce qu'on retrouve ?
20:29Il y a déjà un mouvement français, ça c'est primordial, sinon on ne l'aurait pas fait.
20:33L'idée c'est de participer à cette redynamisation des montres françaises, de l'horlogerie française,
20:39et ça c'était l'idée première.
20:41Et à l'origine la montre devait être une sorte de one shot pour les 45 ans de l'entreprise,
20:46et on voulait faire la montre la plus française possible, et c'est là que les problèmes ont démarré,
20:50puisqu'il y a des composants qui n'existent plus en France.
20:53Donc on a fait avec, et on a travaillé sur un mouvement français,
20:57puis on a mis un peu de culture dans la collection également,
21:00puisqu'on utilise des citations d'auteurs français,
21:03on a limité la collection, on a des petits signes français avec notamment une masse,
21:11qui est le rotor, qui permet à la montre de se remonter automatiquement,
21:18une masse avec du bleu-blanc-rouge, ce qui n'était pas fait auparavant.
21:22Et donc il y a plein de choses comme ça, plein de petits détails,
21:24qui donnent une vraie valeur différenciante à la montre.
21:27Est-ce que ce bleu-blanc-rouge assumé ouvre les portes de l'international derrière,
21:35et dans quelles mesures pour vous ?
21:37Alors à vrai dire, moi à l'origine je pensais que ce serait une collection plutôt franco-française,
21:42et là je reviens récemment d'un salon en Allemagne,
21:48où j'étais très surpris de l'accueil de cette collection,
21:51de l'histoire qu'il y a derrière, aussi l'entreprise familiale, tous ces éléments-là.
21:54Et donc je me dis que oui, il y a pas mal de chances à l'international,
21:59comme on le fait aussi pour Pierre Lagné, mais dans un registre différent.
22:02Donc le Made in France attire aussi à l'international, c'est une marque,
22:06c'est un symbole qui est fort à l'international ?
22:09Absolument, surtout dans l'horlogerie, où la légitimité n'est pas évidente,
22:14puisque dans l'horlogerie, la technicité c'est avant tout reconnue pour les Suisses.
22:19Et donc nous, les Français, les marques françaises, ont cet avantage de la créativité,
22:23et on est reconnus pour le savoir-vivre à la française, le savoir-être à la française,
22:28et c'est là qu'on va jouer avec une vraie diversité.
22:31Et il faut dire qu'il y a beaucoup de marques françaises
22:33qui permettent d'avoir cette diversité de styles, de genres, de montres,
22:39et c'est ça où on puise notre force.
22:41– Elle est lancée, la montre ?
22:43– Elle est lancée, elle a été lancée, alors, encore une fois, c'est un autre métier,
22:48on a mis deux ans à ce qu'elle soit parfaite, c'était la volonté qu'on avait,
22:51et on a lancé depuis quelques mois, et on commence vraiment à la distribuer,
22:56et également à l'international, ce qui est plutôt intéressant.
22:58– Les ouvertures de marché, pour l'instant ?
23:01– L'Allemagne, la Serbie, de manière assez surprenante,
23:07et on a des touches aussi au Japon, mais comme dit, c'est très très récent,
23:11et on espère aussi développer dans d'autres pays, comme le Moyen-Orient notamment.
23:15– Beaucoup de marques regardent l'Inde aussi ?
23:16– Alors l'Inde, nous avons la chance d'être entré sur le marché indien,
23:23maintenant depuis le mois de juillet dernier,
23:24où on a trouvé un super distributeur qui est un peu à l'image de nous,
23:29une entreprise familiale extrêmement dynamique, qui a beaucoup de points de vente,
23:33et qui veut vraiment passer la vitesse supérieure en faisant de la distribution
23:37également sur le marché indien, et en quelques mois,
23:39c'est devenu notre premier pays à l'export.
23:41Donc là, on est bien partis, parce que l'Inde, c'est vraiment l'eldorado dans l'horlogerie,
23:45que ce soit les Suisses, les Japonais, les Chinois, tout le monde rêve de l'Inde,
23:48et je suis très content que nous, on ait déjà pu y prendre pied.
23:51– Et tout le monde rêve de l'Inde, parce que l'Inde reprend le flambeau,
23:55après la croissance incroyable qu'on a vue en Chine, sur le segment,
23:59et on démarre de zéro quasiment en Inde, quand je dis zéro, sans cliché,
24:06mais il y a tout à faire encore, en termes de volume, ça ne rattrape pas la Chine.
24:11Aujourd'hui, quel moment on espère que ça arrive à récupérer ?
24:18– Alors, la particularité de l'Inde, c'est que c'est un marché qui a toujours été fort,
24:22sauf que c'était un marché qui a beaucoup fermé ses frontières.
24:26Les droits de douane étaient exorbitants.
24:27Donc, ceux qui sont venus en Inde ont assemblé en Inde.
24:30Donc, maintenant que, du fait de toutes les règles mondiales,
24:34l'Inde a dû réduire ses droits de douane, ça permet aussi aux entreprises étrangères
24:38d'aller sur le marché.
24:40Et c'est vrai que les Indiens n'ont pendant longtemps pas eu de marques étrangères,
24:46hormis les très très hautes gammes.
24:47Donc, avoir des marques françaises qui amènent une autre expérience de l'horlogerie,
24:52c'est intéressant, ils vont le découvrir.
24:53Et je pense que très rapidement, ça va devenir un marché très très important pour tout le monde, clairement.
24:59– Vous êtes un groupe familial, vous travaillez en famille.
25:02– Oui.
25:03– À quel point c'est un luxe, ça ?
25:05– À quel point c'est difficile ?
25:07– Et à quel point ça peut être une malédiction ?
25:10– C'est un bonheur tous les jours.
25:12Je ne sais pas si ma fille dirait la même chose.
25:15Non, mais il y a une chose qui est importante dans une entreprise familiale.
25:20Alors, il y a aussi des entreprises familiales où parfois ça se passe moins bien.
25:22Mais nous, on a la chance, moi j'ai travaillé pendant 20 ans avec mes parents,
25:25parce que c'est mes parents qui ont créé l'entreprise.
25:27Et ma fille m'a rejoint depuis trois ans, donc c'est elle qui s'occupe de l'export.
25:31C'est elle qui va en Inde, qui va dans des pays, le Kazakhstan, l'Albanie, l'Allemagne, l'Équateur, le Mexique,
25:36un peu dans le monde entier, la Chine aussi.
25:38Et c'est un bonheur de travailler ensemble.
25:40Et puis il y a une chose qu'on a en famille, c'est évidemment la confiance, qui vaut tout.
25:46Et c'est une autre façon de travailler.
25:49Et moi, c'est un bonheur et c'est top.
25:52Enfin, ça ne fait que trois ans.
25:53Et puis pour l'instant, je suis encore là.
25:54L'accepte que je sois encore là.
25:56Est-ce que c'est difficile de recevoir un héritage et d'essayer de penser tradition, mais en même temps renouvellement ?
26:02Pour moi, ça s'est fait automatiquement.
26:05Je savais dès le plus jeune âge, mes parents, j'avais 11 ans quand mes parents ont créé l'entreprise.
26:09Je savais dès le plus jeune âge que j'avais envie de faire ça.
26:12Mais je voulais aussi voir ailleurs.
26:13Donc je suis parti quelques années.
26:14Et puis après, je suis revenu.
26:15Je ne me suis pas vraiment posé la question.
26:18J'ai fait avec.
26:18Alors on se pose des questions.
26:20Là où je me suis posé la question, c'est le jour où mon père a arrêté de travailler avec moi.
26:23Parce que vous avez l'habitude d'échanger avec quelqu'un.
26:26Même si à la fin, c'est quand même vous qui décidez plus ou moins.
26:28Mais une fois qu'il n'y a plus personne à côté de vous, c'est différent.
26:31Et donc là, on apprend aussi.
26:32Et puis on apprend à changer les méthodes de management aussi.
26:34Parce qu'il faut s'adapter à l'évolution de la société.
26:39Donc j'ai des équipes qui sont beaucoup plus impliquées que les autres équipes l'étaient
26:44quand mon père était à la tête de l'entreprise.
26:46Et je pense que ma fille aussi aura une autre façon de manager les choses.
26:50Donc c'est une évolution.
26:52Mais quand c'est naturel, moi je ne me suis jamais senti obligé de faire quelque chose de différent
26:57parce que je dois montrer que je fais autre chose.
27:01En conclusion, le luxe de Pierre Burguin.
27:04Qu'est-ce que c'est ?
27:05C'est un objet, c'est un service, c'est une idée ?
27:08C'est de pouvoir faire ce que j'ai envie de faire.
27:13Enfin, on le dit, on n'a pas toujours l'occasion de faire ce qu'on a envie de faire.
27:16Même quand on est son propre patron, on dépend aussi de beaucoup de choses.
27:21Mais c'est une réflexion que je me fais.
27:24Je fais ce que j'ai envie de faire.
27:27Ce n'est pas toujours évident, mais j'aime bien penser à ce luxe-là.
27:33Parce que ça, c'est vraiment un luxe important que beaucoup voudraient avoir.
27:36Merci beaucoup Pierre Burguin.
27:37Merci à vous.
27:38Tout le succès pour 1977.
27:41Merci.
27:41Et merci à vous, Laurent, d'avoir été avec nous.
27:45Et maintenant, on part au Japon.
27:46Mais en plein centre de Paris pour découvrir toute la délicatesse et la tradition du thé japonais.
27:52Et c'est parti, c'est Bouche B.
27:57Notre chroniqueuse Béatrice Constance est rendue à Ogata, un hôtel particulier du XVIIe siècle.
28:03La vapeur du thé se mêle au parfum du miso et du sésame grillé dans cet hôtel particulier.
28:09Elle décèle tous les secrets du thé correctement fait avec Marielle Buffet, maître thé.
28:15Pour cette chronique de Bouche Béatrice, on a eu envie de vous faire voyager au Japon.
28:20Sauf qu'en fait, on n'a pas du tout bougé de Paris, puisqu'on est dans le troisième arrondissement.
28:23On est chez Ogata.
28:25C'est un hôtel particulier qui est entièrement dédié à l'art de vivre japonais.
28:29Il y a une boutique.
28:30Vous pouvez acheter du thé, des pâtisseries, aussi de l'artisanat.
28:33Il y a également un restaurant à l'étage.
28:36Et puis, il y a aussi une galerie d'art qui est juste derrière moi.
28:39Cette fois-ci, c'est autour de la calligraphie.
28:41Mais aujourd'hui, on vous amène au sous-sol, au sabot.
28:45C'est plutôt un salon de thé et on va découvrir une sorte de brunch, mais plus en mieux qu'un brunch.
28:56Alors Marielle, vous êtes maître thé pour Ogata depuis cinq ans.
29:01Voilà, exactement.
29:03Merci beaucoup de nous faire découvrir aujourd'hui l'assazen.
29:06L'assazen, c'est quoi ?
29:07Assazen, c'est le petit déjeuner des moines au Japon.
29:11Et donc, c'est un petit déjeuner plutôt avec le porridge de riz, la soupe miso, les légumes de saison, du tofu sous différentes formes et des petites choses pour accompagner.
29:24Donc plutôt végétarien, voire vegan d'ailleurs.
29:26Oui, plutôt végétarien.
29:27Oui, tout à fait.
29:28Et chez Ogata, vous proposez ça du mercredi au dimanche, c'est ça ?
29:32Oui, du mercredi au dimanche, à partir de 11h jusqu'à 13h30.
29:37Et on va découvrir avec vous ces gestes qui sont extrêmement millimétrés, c'est ça ?
29:42On reproduit un peu les gestes comme au Japon.
29:47Et vous avez appris ça par l'ancien maître thé de Ogata, c'est ça ?
29:50Exactement, j'ai été formée ici par le maître de thé, donc on travaille à plusieurs.
29:56Combien de thés différents on va déguster aujourd'hui ?
29:59Alors, deux thés différents.
30:03Le premier s'appelle Hodicha, c'est un thé tosté.
30:06C'est un thé vert que l'on va toaster, qui va avoir ses notes un peu grillées.
30:11Et je vais le toaster devant vous, ce qui est assez rare, même au Japon, ça ne se fait plus.
30:15C'est toaster à la fabrique et ensuite envoyé dans les comptoirs de thé.
30:20Comme ça, quand vous voulez acheter Hodicha, vous pouvez le préparer directement à la maison.
30:24Il est déjà toasté.
30:25Et le thé pour le dessert, ce sera le thé matcha.
30:28On utilise le chasen pour fouetter le thé matcha.
30:32Et on peut voir quand il y a beaucoup de mousse, on peut imaginer un matcha très onctueux, très délicat, très vaporeux en bouche.
30:41Alors que pourtant, c'est de l'eau et de la pousse de thé matcha.
30:47Et pourtant, il y a une mousse qui est très dense.
30:51Voilà, tout réside dans le geste pour le préparer.
30:56Et ça, ça ne prend pas en un jour, non ?
31:00Ça met beaucoup de temps à...
31:01Oui, beaucoup de pratiques.
31:01Mais même au Japon, il y a des écoles pour apprendre la cérémonie de thé qui se fait essentiellement avec le matcha.
31:11Et donc, ça prend des années d'apprentissage.
31:17L'été, les vacances, c'est définitivement fini.
31:23Mais le sujet n'est pas clos, car nous recevons en plateau Laurent Habitbol, qui a plusieurs fonctions.
31:28Mais on citera principalement président du directoire de Selectour et président d'Avas Voyages,
31:33qui sont deux acteurs majeurs du secteur du voyage.
31:37Merci beaucoup d'être avec nous.
31:38Bonjour, merci.
31:39Et Jean-Marc Goulay, toujours avec nous.
31:41Nous allons parler de l'évolution du tourisme, mais surtout de celle des vacances de chacun d'entre nous,
31:46avec l'émergence de préoccupations comme l'écologie, la quête d'authenticité.
31:50Et comment cela s'intègre dans le quotidien des Français ?
31:53Merci beaucoup d'être avec nous pour en parler.
31:56Tout d'abord, on va commencer par une vision globale.
31:58Est-ce que là, on est plusieurs semaines après l'été ?
32:03Ça, c'est, j'imagine, une période très forte pour vous, les agences.
32:06Comment ça s'est passé ?
32:08Alors déjà, les vacances, ce n'est pas seulement en juillet, c'est toute l'année.
32:11Aute, ça ne devient plus un mois d'eau de saison.
32:14Pourquoi ? Parce qu'août, c'est très cher.
32:15Et puis, c'est plein à craquer.
32:17Donc, les gens, les Français étalent leurs vacances.
32:19Et le mois le plus important de l'année, maintenant, ça vient septembre.
32:22Ah d'accord.
32:23C'est moitié prix qu'août.
32:24Et puis, beaucoup de gens ont reçu des enfants, c'est compliqué.
32:26Mais ceux qui n'ont pas d'enfants, ils partent en septembre, octobre, novembre.
32:29Le monde est grand, il y a du beau temps partout.
32:31Donc, les vacances, ce n'est plus, on va d'août.
32:33C'est toute l'année.
32:34Il n'y a plus d'activité de haute saison.
32:35La haute saison, toute l'année, on a le mois le plus faible, c'est janvier et novembre.
32:39D'accord.
32:40Donc, si vous regardez en termes de chiffre d'affaires, tout simplement, c'est plus juillet
32:45et août qui vont marquer la tendance de l'année et qui vont être si c'est raté, toute l'année
32:48ratée.
32:49Là, on a plus de…
32:50Ah non, c'est plus ça.
32:50Heureusement.
32:51Heureusement pour nous.
32:51Heureusement pour nous.
32:52Et comment ça se répartit, donc vous, parce qu'on va surtout parler de vacances, mais
32:58j'imagine qu'au-delà de juillet, août et septembre, il y a toutes les autres manières
33:05de voyager, les affaires, les séminaires, etc.
33:09Comment est-ce que ça se répartit au sein de votre activité ?
33:12Alors, chez nous, sur les similaires et demi de volume d'affaires, c'est moitié
33:16vacances, moitié business travel.
33:18Business travel, c'est déplacement professionnel, des hommes d'affaires qui vont à New
33:22York, qui vont à Paris, qui prennent un TGV, un hôtel, c'est ça, donc moitié
33:25moitié, voilà.
33:26C'est à peu près la répartition d'autres chiffres d'affaires.
33:30C'est deux touristes complètement différents.
33:32Les vacances et vacances, ça va être cool, des contracts, du bonheur, de la joie, du soleil,
33:37puis le business travel, c'est la rapidité, la sécurité et rapidité.
33:43Donc, ce n'est pas les mêmes enjeux pour vous, les objectifs de chaque personne quand
33:47vous les accompagnez ?
33:48Ah, c'est pas l'enjeu.
33:49D'un côté, c'est le bon temps, de l'autre côté, c'est rapidité et sécurité.
33:53On est d'accord que l'homme d'affaires qui veut aller à Marseille, il va prendre le
33:58TGV ou l'avion.
34:00Aujourd'hui, il prendra le TGV parce que le temps de voyage est très faible par rapport
34:03à l'avion.
34:04Donc, il prend le TGV, il demandera le TGV qui aura la place dans le train où il soit
34:08dans un carré.
34:10Il y a beaucoup de carrés, c'est l'emmerdant les carrés.
34:11Il soit seul, voilà.
34:13Il demandera un hôtel près de la gare ou près des emports.
34:15Il y aura des choses précises, pas forcément du luxe, mais du pratique.
34:19Et là, pour 2025, comment est-ce que vous vous sentez cette année ?
34:24Donc, on s'approche, il nous reste quand même quelques mois, mais on s'approche de la
34:27fin de l'année.
34:28C'était une bonne année.
34:29Comment est-ce que vous l'avez vécu ?
34:31Je vous explique.
34:32Il y a eu avant Covid, Covid et après Covid.
34:37Avant Covid, notre métier se tenait le coup, c'était un métier propre, net, doucement.
34:44Tout marchait bien, correctement.
34:45Il n'y avait pas de rupture, tout ça ?
34:48Non, Covid, rupture totale.
34:49On est passé de 6 milliards à zéro.
34:51C'est dur, de 6 milliards à zéro.
34:52Et si on n'avait pas l'aide du gouvernement, on serait tombé.
34:56Il faut savoir que le gouvernement était très important, puisqu'on ne pouvait pas
34:58payer salaire, on ne pouvait pas, parce qu'il n'y a zéro chiffre d'affaires.
35:00Donc, c'est quand même très important.
35:02Et après Covid, l'explosion.
35:04L'explosion dans la tête et dans les actes.
35:07C'est-à-dire, pour les Français, ils préfèrent aujourd'hui l'expérience en voyage
35:13plutôt qu'acheter un vêtement, un aspirateur, un meuble, un matelas, une voiture.
35:18Donc, on est passé dans la priorité, la priorité, la vie, les vacances, le plaisir.
35:23Il faut savoir que les vacances, c'est mieux qu'un traitement d'antibiotiques.
35:28Ça guérit mieux dans la tête qu'un traitement d'antibiotiques.
35:30Voilà, quand c'est des maladies petites, évidemment.
35:32Donc, c'est très important.
35:34Le marché de 22 est exceptionnel, de 23, grandiose de 24, on a atteint un record absolu.
35:39De 25, on va atteindre le même chiffre que de 24.
35:43Ce qui est très bien.
35:44Ce qui est très bien.
35:45On espère que ça va durer.
35:46Vous savez, dans votre métier, moi, je ne fais pas des business plans à un an,
35:50je fais des business plans à 15 jours.
35:52Il suffit qu'il y ait un tremblement de terre quelque part, un attentat, une guerre,
35:55et ça peut tout changer.
35:56Mais, par rapport à avant, c'est qu'un attentat ou une guerre ne fait pas baisser.
36:00La guerre d'Ukraine n'a pas fait baisser du tout les déplacements.
36:04Donc, les gens sont habitués à ce genre d'événements
36:06et continuent à voyager et à beaucoup voyager.
36:10Alors, Laurent, vous avez parlé de la question de la sécurité.
36:12Est-ce que les divers incidents qu'on a pu voir ces derniers temps
36:16ont une influence directe sur le nombre de réservations ?
36:19Par exemple, l'Ukraine ?
36:20C'est ça, par exemple, l'Ukraine.
36:21Non.
36:22Ou des incidents plus techniques, comme on a pu voir sur les appareils Boeing ?
36:26Non.
36:26Non.
36:27L'Ukraine, bon, les gens n'avaient pas en Ukraine.
36:28Bon, on n'est pas beaucoup en Ukraine déjà.
36:29Mais je pensais, moi, quand on a eu les crènes, que ça va faire baisser toutes les destinations.
36:34Non.
36:35La bonne surprise, c'est que non.
36:36Alors, Boeing a un problème.
36:38Non.
36:39Non.
36:40Il n'y a rien.
36:41Aujourd'hui, on est très, très fort.
36:43Il n'y a rien qui empêche les gens de voyager.
36:45Alors, il n'y a qu'un truc qui pourra empêcher, c'est le pouvoir d'achat.
36:48C'est ça.
36:48Pour l'instant, on ne le voit pas.
36:51Pour l'instant.
36:52Et justement, quand même, le Covid, on a tous ressenti, peut-être que c'était tellement un ressenti,
36:56que ça a fait vachement augmenter les billets d'avion, etc.
37:00Ça a rebaissé.
37:00Ça a rebaissé.
37:01Alors, évidemment, de 2022 sorti le Covid, tout le monde voulait partir.
37:04Donc, les compagnies ont augmenté.
37:06De 2025, il y a une concurrence énorme, de plus en plus de compagnies aériennes, des postes de vol.
37:10Donc, les prix ont baissé et on redevient avant Covid.
37:13Et puis, comme le dollar est très bas, actuellement, on devient des prix très, très, très bons.
37:17On a la demande.
37:18Les bons prix, c'est idéal pour SG, actuellement.
37:20Idéal pour SG.
37:21Et partir aux Etats-Unis, partir au bout du monde, en Thaïdan, tout ça, ce ton dollar, c'est super.
37:26Pour l'instant, mais encore, je ne peux jamais garantir ça plus qu'un jour.
37:30Mais justement, en 2020, vous avez dit sortie de Covid, on change complètement la vision du tourisme.
37:37Comment est-ce que vous avez fait pour être agile ?
37:39Et là, vous parlez, vous faites les choses seulement deux semaines d'avance.
37:43Comment est-ce que les équipes gardent cette agilité ?
37:45L'agilité, c'est quoi ?
37:48C'est d'avoir d'autres productions, nos hôtels dans le monde entier, nos circuits, des choses comme ça.
37:52Et bien, on l'a, ça.
37:53Il n'y a pas de problème, on l'a toujours eu.
37:54Donc, quand on est reparti, on est reparti avec des hauts fournisseurs.
37:57Donc, c'est facile, ça.
37:58L'agilité, c'est surtout faire envie aux gens de partir.
38:01Faire envie aux gens de partir.
38:04Et franchement, là, ça marche.
38:05Les gens partent.
38:08Grande surprise, c'est ça.
38:10Je ne pensais pas.
38:10Certains disaient, le monde d'avant ne sera plus le monde d'après.
38:17Et Dicoua Sarkozy nous a dit en conférence, ce sera exactement le même en mieux.
38:22Il avait raison.
38:23Pour notre secteur à nous.
38:25L'envie de découvrir, l'envie de voyager, l'envie de voir des civilisations, c'est une envie énorme.
38:29Puis c'est bien, on s'ouvre l'esprit, pour ceux qui ont un esprit fermé.
38:32Mais en France, c'est l'esprit.
38:34Quand on va en Inde ou aux États-Unis même, quand on va en Thaïlande, on ne revient qu'à un esprit différent.
38:41C'est important pour l'esprit, c'est important pour la France, je pense.
38:45Et s'il y a cette question du prix qu'on a évacué, les Français ont quand même un pouvoir d'achat qui est réduit.
38:51On a un contexte économique difficile, on le sait.
38:54C'est quoi l'impact concrètement sur la façon de voyager, si ça n'arrête pas le voyage ?
38:59Alors, c'est vrai que les gens préfèrent voyager plus souvent en petits morceaux.
39:03On ne part plus trois semaines.
39:05On part huit jours, dix jours, quatre jours, six jours.
39:07On part beaucoup de fois petit.
39:09Et je touche du bois, mais on n'a pas vu un frein.
39:15Non, ça reste à quelle catégorie ?
39:16Et vous savez, maintenant, partir en Thuisi, en eau l'inclusive, une semaine dans un 5 étoiles, coûte moins cher qu'une semaine en camping.
39:23Arrêtez.
39:24En France ?
39:24Ah oui.
39:25500 euros, 600 euros dans une semaine dans un 5 étoiles, l'eau l'inclusive, compris pour les enfants, c'est super.
39:29Donc, on s'arrête à savoir à toute clientèle.
39:32Vraiment, du quatre moyens au cadre supérieur.
39:35Le voyage, vous avez des voyages à 100 000 euros, vous avez des voyages à 500 euros, il y a tout ce type de voyage, pour tout le monde.
39:40Donc, ce n'est pas pour des gens riches, c'est vraiment pour tout le monde.
39:43Et on voit, on voit que la classe moyenne voyage beaucoup.
39:47Il y a la cagnotte, puis il y a les comités d'entreprise qui subventionnent les voyages.
39:52Donc, tout ça fait que le voyage a le vent pour vous.
39:54Oui, parce que quand vous dites que les gens partent en vacances, c'est vraiment tout le monde des plus petites bourses, les plus grandes.
40:00Voilà, les jeunes partent.
40:02Alors, les jeunes partent autrement.
40:03Quand on a 20 ans, on part avec un bébé d'avion, un sac à dos.
40:0725 ans, on réserve un hôtel.
40:0830 ans, on veut un hôtel de catégorie.
40:1035 ans, là, on veut la voiture et un bon transfert.
40:14Et puis, on évolue.
40:15Le jeune évolue.
40:16Il commence à 20 ans et à 50 ans, il faudra un hôtel de luxe.
40:19Voilà, donc, on suit l'évolution.
40:22C'est un évolution.
40:23On commence jeune, on veut un sac de confort.
40:26Donc, ça, ça suit.
40:26Ça, c'est un réel de la vie.
40:28Et j'imagine que l'objectif de vous, en tant qu'acteur du voyage, c'est de proposer des packages pour toutes ces personnes.
40:34Exactement.
40:34On en a pour tous les prix.
40:35Le groupe Sey-Touré-Avas a des tarifs de 200 euros à 100 000 euros.
40:41Vous faites une croisière au Pau-Nand autour du monde, ça n'a pour 60 000 euros.
40:45Vous faites une semaine en Tunisie ou au Maroc, dans 5 étoiles, il y en a pour 450 euros.
40:50En Grèce, pour 600 euros.
40:52Et puis, quand vous évitez le mois d'août, c'est bien moins cher.
40:55Ah oui.
40:56Donc, on a pas de marché.
40:58Vous savez comment ça marche, le tourisme.
40:59Il y a plusieurs marchés.
41:00Marché français, marché allemand, marché italien.
41:02Les Allemands réservent bien avant nous.
41:05Donc, c'est dur pour nous d'avoir les meilleures chambres d'hôtels, les meilleurs endroits.
41:08Donc, on essaye très tôt en avance d'acheter deux ans avance, beaucoup d'hôtels, beaucoup de chambres,
41:13pour pouvoir satisfaire la quintelle française.
41:15Les Allemands sont très, très en avant.
41:17La France, c'est un beau pays.
41:18L'Allemagne, c'est pas pareil.
41:19Donc, les Français partent aussi en France.
41:21Et là, on a fait une comparaison un peu 2020-2025.
41:25Généralement, comment est-ce que ça a évolué notre génération ?
41:28Est-ce qu'on voyage pareil qu'il y a 50 ans ?
41:31Quelles sont les différences majeures des 50 ans d'arrière ?
41:3450 ans, il n'y a pas d'avion.
41:3630 ans.
41:3630 ans, franchement, il n'y a pas de grande différence.
41:39Moi, j'ai commencé à 30 ans, donc il n'y a pas de grande différence.
41:42On veut un biais d'avion, on veut un hôtel, on veut un circuit, ou un veneur de tour.
41:47Les vacances organisées, c'est ou un séjour, au l'inclusive qui est à la mode,
41:51vous payez une fois, tout est compris, ou un circuit,
41:54où partageurs d'un quart et des gens,
41:56il y a un circuit, base 40 personnes, il y a un circuit plus luxueux, base 20 personnes,
41:59et puis c'est plus privé, il y a des circuits bastistes aussi.
42:03Et puis vous avez l'auto-tour, vous prenez un biais d'avion, une voiture,
42:07et vous en réalisez votre auto-tour réservé, les parquetations américains,
42:11en Thaïlande ça marche très fort,
42:13plein de gens veulent avoir la voiture,
42:14et puis faire son tour.
42:17Et puis voilà, pour les vacances.
42:19C'est ça.
42:20Vous avez dit que le all-inclusive est à la mode.
42:22Espagne, Tunisie, Maroc, tout compris, les gens.
42:27Ah d'accord, mais parfois on voit beaucoup de personnes parler d'authenticité,
42:31retrouver des gens, le local, etc.
42:34Il y a des gens qui font ça, les auto-tours c'est un peu ça, le local.
42:37Mais la masse, c'est pas ça, la masse c'est vraiment les clubs.
42:42On a deux parents et deux enfants, ils veulent se passer aux enfants pour vacances,
42:46on va dans un club au Maroc, en Espagne, en Crète, à Madère, au Portugal, où vous voulez.
42:51Puis les enfants sont venus, ils sont contents, les parents passent des vacances,
42:55tout est compris, le budget c'est 700 euros fois 4, voilà, c'est fini.
42:59Tout est gratuit, tout est inclus, et puis c'est fini.
43:01Et on n'a pas de surprise à la fin.
43:02Il n'y a pas de surprise, ça marche fort, ça marche fort.
43:04Ça c'est familier.
43:06Les retraités, les gens plus âgés, non, ils veulent des circuits, ils veulent de l'expérience.
43:09Et les jeunes, ils veulent la découverte.
43:12Mais tous ces gens, ils virent, tout à petit qu'ils grandissent.
43:15Donc ils ne seront pas à vie comme ça, donc on sait que c'est un cycle.
43:18Est-ce qu'il n'y a pas un intérêt croissant pour ce qui concerne les retours d'autres voyageurs
43:25concernant les établissements ou alors les compagnies ?
43:28Cette question des avis, quelle place elle prend, vous, dans votre stratégie ?
43:32Alors nous, on a 2200 agents de voyage, on a des experts.
43:37Nos experts, pour nous, c'est plus important que TripAdvisor, d'accord ?
43:40Parce que les experts connaissent les produits.
43:43Et quand vous êtes un agent de voyage à Neuilly, par exemple,
43:45la personne qui ne connaît pas la Thaïlande, elle va vite faire un zoom.
43:48Avec le client, parce que c'est la Thaïlande, on s'échange des compétences.
43:52Avec le client ici devant.
43:53Donc, voilà quoi, c'est...
43:58Je...
44:01Je ne sais pas si la question...
44:03Les avis, c'est nos avis qu'on prend en considération.
44:08Nos avis d'abord.
44:08Après, les gens, ils y voient, il y a trois hôtels, je me l'aime moins bien,
44:12puis là, ils y voient les avis.
44:13Mais bon, nos avis sont prioritaires.
44:15Mais ça compte.
44:16Et est-ce que vous avez des points de vigilance auxquels les voyageurs peuvent faire attention ?
44:21Ah oui, nos litiges, quand on a...
44:23D'abord, on ne veut plus les litiges quand quelqu'un a un problème,
44:25il veut qu'il nous dise le premier jour.
44:27Parce que s'il nous le dit le dernier jour, on ne peut rien faire.
44:29Et là, pour moi, ce n'est plus un litige.
44:31Parce que c'est ça qui est intéressant avec les agents,
44:32c'est qu'ils vous suivent après pendant tout le voyage.
44:34Bien sûr.
44:34Nous, on est vrai qu'il y a un problème, le premier jour, on a un problème.
44:37On a du téléphone, 24 pour ça.
44:40On a un problème, ma chambre n'est pas bien, ma chambre est...
44:43Il y a un problème, ça fouille tout ça.
44:45On intervient tout de suite.
44:47On a dans tous les pays du monde des réceptifs,
44:48des gens qui sont là pour nous, qui payent pour nous.
44:51Mais si on ne le sait pas,
44:52si le client attend la fin du voyage pour dire que ce n'est pas bien,
44:56pour moi, ce n'est bien.
44:59Justement, on va regarder un micro-trottoir
45:01qu'on a réalisé avec Juliette Meglierina.
45:07On parle beaucoup de digitalisation, etc.
45:10Je rebondis sur ses avis.
45:13Parce que je pense qu'en fait,
45:14on a interviewé beaucoup de jeunes qui faisaient très attention à ça.
45:17Et on va rebondir après sur tout cet aspect digitalisation
45:20et comment parler à une nouvelle génération qui voyage.
45:24Je n'aime pas trop avoir un planning trop défini, justement.
45:28C'est pour ça que j'aime bien choisir et improviser.
45:31Quand j'étais petite, je me rappelle par contre
45:32qu'on avait, avec ma mère,
45:34nous étions allées dans une agence de voyage
45:36pour réserver un voyage.
45:39Je programme mes vacances
45:41grâce à chaque EPT,
45:45qui me facilite beaucoup la vie aussi.
45:47L'internet, ça nous facilite aussi la vie
45:49de réserver tout en avance.
45:51Et c'est beaucoup plus facile.
45:52Il y a beaucoup plus de choix
45:53et on peut regarder un peu les dates et tout ça.
45:56C'est toujours l'aventure.
45:58C'est presque jamais un repos.
46:00On est assez actifs en vacances,
46:02donc on bouge beaucoup.
46:03Après, avec les enfants, ça dépend
46:05ce qu'on peut faire ou pas.
46:06Mais d'habitude, on bouge beaucoup.
46:08On a voulu aller au Botswana
46:09et on est allé dans une agence assez chère.
46:15En fait, j'ai le temps, je cherche ce qui nous plaît
46:17et j'ai retrouvé beaucoup moins cher.
46:20Quand je suis en France, c'est plus pour me reposer
46:22parce que j'habite ici.
46:23Mais quand je vais ailleurs,
46:24vu que c'est un plus gros voyage,
46:26j'en profite pour visiter d'autres cultures.
46:29C'est des choses que je n'ai pas l'habitude de voir,
46:30donc j'en profite pour visiter.
46:31Les gens de mon âge, on n'a pas l'habitude d'aller en agence.
46:33Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y aura des frais.
46:34En plus, on n'a pas forcément ou, je ne sais pas,
46:38ça m'a l'air plus compliqué.
46:38On ne prend pas l'avion.
46:40Donc déjà, à l'étranger,
46:41c'est seulement les pays limitrophes.
46:43On marche beaucoup, en fait,
46:44et on visite les endroits.
46:46Donc les châteaux, parce qu'on était en bavière,
46:48mais ça pourrait être autre chose.
46:51Voilà, non mais je voulais savoir
46:53comment est-ce que vous, vous faites
46:54pour combattre cette concurrence de Tchad GPD,
46:58notamment qu'il a cité.
47:00C'est vrai qu'effectivement,
47:01ça peut être une bonne aide.
47:03On s'en sert déjà.
47:04On s'en sert quand...
47:06Oui, mais comme on est spécialiste,
47:07on voit qu'il y a beaucoup de bêtises dedans.
47:09On voit qu'il y a beaucoup de bêtises,
47:10j'ai une bonne chance.
47:11Beaucoup de bêtises dedans,
47:12mais on s'en sert quand on peut s'en servir.
47:14Après, il faut savoir que nous,
47:15on a beaucoup de sites Internet, évidemment.
47:17Et ce qu'on voudrait, nous,
47:18c'est du web to store.
47:20On veut que les gens se voient sur Internet
47:21parce que ça a des offres énormes,
47:23parce que c'est bien ou pas bien,
47:24bonne chance.
47:25Et qu'ils viennent à prendre un agence réservé.
47:27Il faut être clair, je dis,
47:28ce n'est pas plus cher en agence que sur Internet.
47:31C'est le même tarif.
47:34C'est faux.
47:35Ce n'est pas plus cher,
47:36donc c'est le même prix, déjà.
47:37C'est important.
47:38Et les sites Internet, c'est souvent nous.
47:41C'est toi, c'est site à 80 sites,
47:43Avast à son site,
47:45Fram à son site,
47:46tous mes concurrents ont leur site.
47:47Donc c'est nous, en vérité.
47:48Donc c'est un deuxième.
47:51Et nous, on aimerait donner envie aux clients
47:53de l'expérience.
47:55Et l'expérience, on le donne en agence.
47:57Voilà.
47:57Et ça marche,
47:58puisque notre site nous ramène
47:59des centaines de clients tous les jours.
48:01Voilà.
48:02Oui, je lisais que Selectour,
48:03c'est-à-dire que c'est le site le plus visité.
48:06Exactement.
48:06Selectour, c'est très visité.
48:08Alors, disons qu'ils réservent directement sur le site.
48:10Ils mettent une carte bleue.
48:12Moi, je ne serais jamais ça de ma vie,
48:13sur aucun site.
48:14Puis les gens qui disent,
48:15« Ah, très bien,
48:15vous avez une agence à 100 mètres,
48:17des agences partout.
48:17On va, on s'enseigne.
48:18Et après, on réserve. »
48:20C'est un choix de service.
48:21Et moi, je crois en service.
48:22Justement, quand vous disiez
48:23que vous utilisiez l'IA,
48:25comment est-ce que ça peut être intégré
48:26de manière intelligente ?
48:28J'ai voulu faire une expérience
48:29sur des circuits organisés.
48:31« Faites-moi un circuit. »
48:32Je veux dire que le type n'est pas prêt d'arriver.
48:34Je fais ça sur les États-Unis.
48:37Il ne sait pas qu'il y a deux parcs
48:38qui sont fermés.
48:39Donc, il va réserver dans le vide
48:40de mettre de l'argent dans un site.
48:41Donc, c'est très bien,
48:42mais c'est en plus d'eux.
48:44Ce n'est pas à la place d'eux.
48:46Alors, quelles sont vos prévisions
48:47concernant l'évolution du voyage,
48:50des vacances aussi,
48:51d'ici 10, 20 ans ?
48:53Quelles sont vos prévisions ?
48:54Je pense que les Français
48:55vacheront de plus en plus.
48:57C'est clair.
48:57L'envie de partir,
48:59l'envie de se demander.
48:59Et quand on voit l'ambiance ici,
49:00en plus, on a envie
49:01d'un peu prendre du large.
49:04Donc, on va partir,
49:05voir d'utilisation.
49:06Et encore une fois,
49:07quand on revient,
49:08on ne pense pas autrement.
49:09C'est un bon médicament
49:10pour le mauvais.
49:13Et quand on voyage autrement,
49:15la plupart des gens,
49:16c'est vraiment rencontrer une culture,
49:17faire une nouvelle expérience.
49:19Ce n'est pas particulièrement
49:20se reposer.
49:21Il y a le repos.
49:23Le mois d'août,
49:23c'est les gens qui ne veulent pas bouger
49:25avec des Français,
49:25dans des clubs, tout ça.
49:26Le reste d'année, oui,
49:27une expérience.
49:28Nous, on a des voyages
49:29avec expérience.
49:30En Vauvier de Nam,
49:31il y a des déchets à Vita,
49:33des déchets,
49:33genre, il y avait une nuit.
49:36On le prévient.
49:37C'est une option.
49:37Si vous pouvez faire
49:38de telles 5 étoiles,
49:39c'est possible.
49:39Il y a toute option possible.
49:40On peut tout faire.
49:41Le client choisit.
49:43On a vraiment
49:44un choix énorme.
49:45De tous les côtés,
49:45le client choisit.
49:46Le principal,
49:48c'est que le client,
49:49il soit content,
49:49il soit heureux.
49:50Il soit heureux.
49:51Et je pense que chez nous,
49:53il est heureux.
49:54Parce qu'on n'exiterait pas sinon.
49:55Et quand vous parliez justement
49:56d'étaler,
49:57que chacun voyage tout le temps maintenant,
49:59comment est-ce que vous faites ?
50:00Est-ce que c'est grâce aux agences
50:01qui ont pensé des circuits
50:03qui pouvaient être plus adaptés
50:04à la mi-saison ?
50:06Exactement.
50:07On ne fait pas des circuits
50:07au mois d'août.
50:09On fait des circuits
50:09septembre, octobre, novembre,
50:11décembre, janvier.
50:12En janvier,
50:14ils font partir
50:16très bon marché.
50:18L'Égypte,
50:19c'est ce qui va être
50:19la destination
50:20vedette de 2025-2026.
50:23Trois heures sur les deals.
50:24On en vend des centaines
50:24tous les jours.
50:25L'Égypte,
50:26on partait en janvier,
50:28c'est 1000 euros
50:29la semaine sur le bateau
50:30et tout compris.
50:32On partait au mois de mai,
50:34juin,
50:35c'est 1600.
50:37Donc,
50:37on partait en janvier,
50:3810 jours,
50:39c'est mieux.
50:40Et puis l'Égypte,
50:40en janvier,
50:41il fait 20 degrés.
50:42Il y a peu de monde
50:42pour les sites,
50:43c'est super.
50:43Donc,
50:43moi,
50:44j'encourage les gens
50:44qui le peuvent,
50:45du point de vacances
50:46hors saison.
50:47Parce que ça vient
50:48toute la saison maintenant,
50:49presque.
50:50Mais c'est presque
50:50un enjeu écologique
50:51parce que partir
50:52maintenant dans des pays
50:54qui sont très prisés,
50:56avec des sites touristiques
50:56qui sont très prisés
50:57à un certain moment,
50:58c'est quand même bien,
50:59vous,
50:59vous avez un rôle important
51:01à jouer pour les faire,
51:03se faire visiter
51:04à d'autres moments.
51:04Je pense aussi
51:05aux stations de ski
51:07qui peuvent aussi
51:08être maintenant
51:09des lieux chouettes
51:11à visiter pendant l'été.
51:12C'est très important
51:13de répartir,
51:14en fait,
51:14sur l'année.
51:15La montagne marche
51:15de plus en plus
51:16l'été.
51:17C'est une bonne chose.
51:18Une bonne chose.
51:19Après,
51:20question,
51:21oui,
51:22quand on étale
51:24les clients,
51:26il y a moins de monde,
51:26c'est mieux,
51:27mais on n'est que la France,
51:28un tout petit pays,
51:28c'est le monde entier
51:29qui voyage.
51:29donc on n'a pas
51:30le pouvoir de dire
51:31qu'il n'y a personne
51:32de cette période-là.
51:33En Égypte,
51:33les pyramides,
51:34il n'y a pas longtemps
51:35en Égypte,
51:35j'ai étonné,
51:36les pyramides,
51:37c'était sale,
51:38des bouteilles de plastique
51:39autour,
51:39ce n'est pas possible,
51:40c'est affreux.
51:42Il faut éduquer
51:42de touristes aussi.
51:44C'est marqué
51:45dans qu'un voyage
51:46où il devait être
51:46avec les sites,
51:47tout ça.
51:47Il faut éduquer.
51:48Quand je vois
51:49des bouteilles de plastique,
51:50des viands partout,
51:51ça m'a choqué,
51:52les pyramides,
51:53je pensais
51:53que c'était plus net
51:54que ça.
51:55Est-ce qu'il y a
51:56des destinations
51:57sur lesquelles
51:57vous décidez de miser,
51:59presque en termes
52:00de prospective,
52:01sur l'avenir,
52:02où vous dites
52:02tel pays,
52:03on va miser ?
52:04Et quels sont
52:05les paramètres
52:06qui vous permettent
52:08de décider ?
52:08Alors,
52:09il faut
52:09beaucoup d'avions
52:11qui vont dans
52:13la destination.
52:14L'Égypte,
52:15on n'avait pas
52:15d'outre la France.
52:17Il faut un stock
52:18de bateaux
52:19ou d'hôtels
52:19très important,
52:20c'est le cas de l'Égypte.
52:22Il faut aussi
52:23qu'il y ait l'intérêt
52:24touristique.
52:26Les pyramides,
52:27les nouveaux musées
52:28du Caire,
52:28ça va se faire beaucoup.
52:29Donc l'Égypte,
52:30ça va être la destination
52:31du nouveau musée
52:32ou de la semaine prochaine,
52:34ça va être la destination
52:342025-2026,
52:36énorme,
52:36Égypte.
52:37Ça va durer deux ans,
52:37je pense.
52:38Est-ce que vous vous occupez,
52:39par exemple,
52:40justement,
52:40encore en vision
52:42moyen ou long terme ?
52:45Là,
52:45une des personnes
52:46qu'on a interviewées,
52:46elle était d'Ouzbékistan.
52:48Est-ce que ça,
52:49c'est un pays
52:49qui n'a pas encore
52:49forcément toute la masse
52:51d'hôtels,
52:52etc.,
52:52qui peut recevoir...
52:53autant de touristes
52:55qu'en Égypte ?
52:56Est-ce que vous vous dites,
52:57est-ce que vous allez sur place
52:58voir comment est-ce
52:59qu'on peut développer
52:59tout ça ?
53:00On a nos acheteurs,
53:01on a une équipe
53:02de 40 personnes
53:02qui font le monde entier
53:03pour voir un petit peu
53:04les choses.
53:04On a développé cette année
53:05l'Albanie.
53:07L'Albanie,
53:08on a un club en Albanie,
53:09c'est rare.
53:10C'est nouveau,
53:11ça prend,
53:11c'est pas très cher,
53:12ça prend.
53:13Je pense que 26,
53:13la vie sera une belle destination.
53:15Il faut changer
53:15du classique, quoi.
53:17On cherche,
53:18le monde est petit,
53:19on va partout,
53:20donc c'est compliqué
53:21peut-être sur la vie d'un jour.
53:23Le Japon marche énormément,
53:25le Japon,
53:25mais énormément,
53:26sauf cette année.
53:28Trop cher.
53:28Il y avait l'exposition
53:29universelle,
53:30trop cher,
53:31en la sorte de prix.
53:32Mais l'année prochaine,
53:32déjà,
53:33les générations sont énormes
53:33pour le Japon.
53:35Donc le Japon,
53:36ça marche très fort.
53:37La Corée marche très fort.
53:38La Corée.
53:39Est-ce qu'il n'y a pas
53:39un effet générationnel ?
53:42Je sais que la génération 90,
53:43on a baigné un petit peu
53:45dans la culture japonaise
53:46à travers les mangas.
53:47Est-ce que ça,
53:48ce sont typiquement
53:49des éléments
53:49que vous essayez d'anticiper ?
53:51C'est un peu
53:51question budget.
53:52On ne va pas au Japon
53:53quand on va au Maroc.
53:55C'est plutôt
53:55des questions budget.
53:56Un jeune de 20 ans
53:57n'a peut-être pas les moyens
53:58qu'il commence à travailler
53:59d'aller au Japon.
54:00Mais il ira au Japon
54:01peut-être 10 ans plus tard.
54:03Il faut savoir
54:04que c'est tout des circuits.
54:05Oui, des cycles.
54:06Des cycles, oui.
54:07Et ce jeune, justement,
54:08qui n'est pas forcément
54:10très accoutumé
54:11avec l'acte d'aller voir
54:13une agence,
54:14ce n'est pas forcément
54:14ce qu'on a tout de suite
54:16en tête.
54:17Comment est-ce que vous faites
54:18pour le toucher,
54:19pour lui parler à lui ?
54:20Au mariage.
54:22Le mariage, je vous explique.
54:23Les jeunes,
54:24pour le mariage,
54:25ils vont tous en agence.
54:26Tous.
54:26Tous, tous, tous.
54:27Donc, ils voient
54:28ce que c'est l'agence de voyage
54:29au mariage.
54:30C'est-à-dire,
54:31on va en agence
54:31pour organiser son mariage ?
54:33Voilà, il y a d'agence
54:33parce qu'on les voit
54:34je n'ose.
54:35Bora Bora, machin,
54:36tous ces trucs,
54:37la Tahiti,
54:38tous les estéchelles,
54:39c'est en agence de voyage.
54:40Et c'est là
54:42qu'on l'agrippe.
54:43Et là qu'on dit
54:44voilà ce que c'est.
54:45Après, il dit
54:45ah finalement c'était pas mal.
54:46Ah c'était pas mal.
54:47Et il revient.
54:48On a plus de jeunes
54:49qu'avant,
54:50aujourd'hui.
54:51Depuis le Covid.
54:51Il y a beaucoup de jeunes
54:52qui sont pas vains
54:52pour le Covid.
54:53Ils ont acheté des billets d'avion,
54:54des circuits ou des hôtels
54:55dans des sites
54:56qui sont pas français,
54:57qui sont basés
54:58dans tout le pays du monde.
55:01Ils ont jamais été remboursés.
55:02Nous, on a une garantie en France.
55:04Ça s'appelle l'APST.
55:05C'est-à-dire qu'une agence
55:06dépose le bilan,
55:08le client partira quand même.
55:09L'APST,
55:10dont je suis vice-président,
55:11on a des sommes importantes,
55:13on fait partie à des clients.
55:15Thomas Cook,
55:15quand Thomas Cook
55:16était déposé le bilan,
55:16la boîte anglaise,
55:17tous les clients sont partis.
55:20C'est la garantie financière.
55:21C'est important.
55:22En achetant un voyage
55:23ou une agence de voyage française,
55:25vous avez une garantie.
55:26Quoi qu'il arrive.
55:27APST, ça veut dire quoi du coup ?
55:28Association professionnelle
55:30de solidarité.
55:31C'est un truc de gouvernement.
55:32Il y a une cagnotte,
55:33on paye,
55:34tout le français paye
55:35une cagnotte dedans.
55:36Et quand il y a une catastrophe,
55:38ça paye les vacances des français.
55:41Donc, l'agence de voyage
55:42est APST.
55:43Et ça, c'est très important.
55:45Et pour toucher aussi les jeunes,
55:46est-ce que solidarité des influenceurs,
55:49c'est quelque chose qui est fait ?
55:50Oui, on en a.
55:51On en prend.
55:51Ah oui ?
55:52On en prend.
55:53Maltor, c'est quelqu'un
55:53qui s'occupe un peu de Sey Tours.
55:56On en prend des influenceurs.
55:57Bien sûr, on en prend.
55:58On est modernes.
56:00D'accord.
56:00On prend.
56:01On va de tous les côtés.
56:02Mais voilà,
56:03il faut être présent partout.
56:04Mais je crois beaucoup au retail.
56:06Au retail, au magasin.
56:08Je crois beaucoup au magasin
56:09parce que je vois...
56:10Donc, aux agences sur place ?
56:11Oui, sur place.
56:12Le but, c'est que le client,
56:13il voit sur Internet,
56:14après, il dit,
56:14bon, ok, je vais parler.
56:15Il y a l'agence à côté,
56:16je vais sur l'agence.
56:17Le web, tout se torne.
56:18Alors, justement,
56:19est-ce que le client,
56:21ça arrive souvent,
56:22qu'il change d'avis ?
56:23Voilà, j'avais prévu, moi,
56:24un séjour, disons, au Japon.
56:27Et arriver en agence,
56:28est-ce que, là,
56:29vous constatez
56:29qu'il y a beaucoup
56:30de changements de plan ?
56:32Je pars, finalement,
56:33au Cambodge
56:33ou au Pérou.
56:35Non, ça l'aperçoit
56:35de qui l'agence ?
56:36Grâce à cet échange
56:37en agence.
56:37Ah, souvent.
56:38Souvent.
56:39Après, ils ne pensaient pas
56:40qu'au Japon,
56:40ça fait très cher.
56:41Donc, on peut faire
56:42un beau voyage quand même
56:43au Cambodge,
56:44qui est 4 fois moins cher,
56:45ou bien la Corée,
56:46la Corée est à la mode.
56:47Pourquoi ?
56:47Je ne sais pas.
56:48La Corée est à la mode.
56:49Donc, par rapport au budget,
56:51on va le budget des clients.
56:52On peut faire un beau voyage,
56:52tout ça.
56:53vous êtes jeunes,
56:53vous êtes japon dans 10 ans,
56:55dans 5 ans.
56:55Voilà, donc,
56:56on peut tout faire.
56:57On peut tout faire.
56:59Le client nous écoute beaucoup.
57:00Oui.
57:01Le client nous écoute beaucoup.
57:02Alors, de 45 à 90 ans,
57:05il n'y a aucun problème.
57:07Avant, il écoute aussi.
57:08Mais le but,
57:09c'est de faire rentrer
57:10dans l'agence.
57:11Voilà.
57:12Quand il est rentré dans l'agence,
57:13on sait faire.
57:14Il faut qu'il ait l'idée de rentrer.
57:15C'est ça.
57:15Moi, c'est la partie
57:15la plus difficile.
57:16La plus difficile.
57:17Mais bon, le voyage,
57:18le mariage,
57:18donc, ça...
57:19Le mariage,
57:20le mariage,
57:20parce que le mariage,
57:23dans la tête,
57:24avec le mariage,
57:24c'est parfait.
57:25Donc, il date ça dans la tête.
57:26Donc, il ne pourra pas après.
57:26C'est plutôt un bon point
57:27sur lequel on peut se remondir.
57:28Mais, ce qu'il faut dire,
57:29c'est que le prix est le même.
57:31Le même.
57:32Vous achetez un voyage
57:32sur Internet,
57:34j'ai vendu cette nuit
57:354 personnes au Japon
57:36sur Internet,
57:37ça faisait 16 000 euros
57:37pour les 4.
57:39Tu vas acheter comme ça.
57:40Il y aurait un terrain d'agence
57:41à côté de chez lui.
57:42Il habite au Lyon,
57:43à côté de chez lui.
57:44Le même voyage,
57:45t'as des croissants en plus,
57:46t'as des choses en plus.
57:47Voilà.
57:48Et ça, c'est fait grâce
57:53et qui négocie les prix,
57:54etc.
57:55Mais, les gens
57:56qui ont réservé
57:57dans ce Internet,
57:58la réservation est arrivée
57:58chez nous,
57:59en agence de voyage.
58:00C'est l'agence sélecteur
58:01de Lyon.
58:02Donc, c'est la même chose.
58:04Mais, il faut savoir aux gens
58:05qu'aller en agence,
58:06c'est le même prix.
58:06Ce n'est pas plus cher.
58:07Conseil gratuit en plus.
58:09Et alors, il nous reste une minute.
58:11Et vous,
58:11que faites-vous
58:12pendant vos vacances ?
58:13Alors,
58:14je n'aime pas trop
58:15les vacances.
58:17Mais, c'est vrai,
58:17en plus, c'est rigolo
58:18parce qu'on me l'a dit
58:18une fois dans un article.
58:20Moi, j'aime bien
58:23me dépasse toute l'année
58:23pour le travail.
58:26Là, je pars quatre fois
58:26en un mois.
58:27Et quand je suis dans...
58:29J'ai une maison
58:29dans le sud de la France
58:30et je suis très bien
58:31chez moi dans le sud de la France.
58:32Je ne prends pas l'avion
58:33au mois d'août.
58:34Voilà.
58:34Donc, plutôt
58:35région française...
58:36Ça, c'est moi.
58:37Je ne suis pas d'exemple.
58:39Voilà.
58:40Merci beaucoup,
58:41Laurent Habitbol.
58:42Je rappelle que vous êtes
58:42président du directoire
58:43de Selectour,
58:44président d'Avaz Voyage,
58:45donc deux acteurs majeurs
58:46du secteur du voyage.
58:48Merci à vous tous
58:49et toutes de nous avoir suivis.
58:51C'était Expérience.
58:53Sous-titrage Société Radio-Canada
58:53Sous-titrage Société Radio-Canada
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