- il y a 2 semaines
Avec Olivia Grégoire, députée EPR de Paris & ancienne ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation
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NewsTranscription
00:00...dans tous ses états, le fait du jour.
00:03Il faut savoir ce que l'on aime, et rentrer dans son HLM,
00:07manger du poulet aux hormones.
00:13Autant que la montagne est belle.
00:22Déjà, le grand Jean Ferrat, dans sa chanson La Montagne,
00:26a abordé cette thématique, le poulet aux hormones,
00:27qui a été le symbole de la malbouffe.
00:30Va-t-on enfin pouvoir, en République française,
00:32quand on sait ce que cela représente pour nous,
00:35l'acte alimentaire, notre patrimoine culinaire, gastronomie,
00:39pas seulement la façon de savoir manger,
00:41va-t-on enfin pouvoir tordre le cou à la malbouffe,
00:45dont on sait aujourd'hui qu'elle n'est pas seulement une mauvaise habitude,
00:49c'est un fléau économique et social, sanitaire,
00:51qui coûte des milliards, et puis surtout qui nous fait reculer
00:54dans notre monde culturel, dans notre univers environnemental.
00:59social, voilà, et patrimonial.
01:02Alors, en studio, j'ai le bonheur et l'honneur de recevoir Olivia Grégoire.
01:08Attention, ce n'est pas n'importe qui.
01:10Cette femme n'a pas sa langue dans sa poche.
01:12Députée de Paris, pour Ensemble pour la République,
01:14Renaissance, nul n'est parfait, madame la députée,
01:18et surtout ancienne ministre de l'entreprise, du tourisme,
01:20de la consommation et de l'économie sociale et solidaire.
01:23Olivia Grégoire connaît bien les thèmes dont nous allons débattre,
01:26et elle a essayé, courageusement.
01:29Je vous félicite, madame la ministre, d'avoir essayé,
01:31alors que vous appartenez à une majorité dont j'estime qu'elle n'a pas fait tout ce qu'elle pouvait.
01:36Rappelons qu'il y a eu les états généraux de l'alimentation en 2017,
01:39un discours exceptionnel du président de la République le 11 octobre 2017,
01:42on va en parler.
01:43Il y a eu une loi légale 1,
01:45elle était tellement pas bien qu'il a fallu en faire une deuxième, une troisième.
01:48Bon, maintenant c'est vous qui prenez la vache normande ou le taureau de camas par les cornes.
01:55Vous avez réuni les états généraux de l'éducation alimentaire à l'hôtel de l'AC,
01:59la présidence de l'Assemblée nationale,
02:01avec, j'allais dire, un arrêt au page de compétences de tous les qui se sont réunis ce jour-là.
02:07J'étais là pour savoir comment on pouvait s'en sortir,
02:10et vous êtes là, engagés dans ce combat contre la malbouffe.
02:13Je résume comme ça, c'est plus subtil que ça.
02:15Qu'est-ce qui vous a pris, femme politique que vous êtes,
02:19de vous consacrer à ce sujet-là en particulier ?
02:22Bonjour à tous et merci de m'inviter.
02:25Qu'est-ce qui m'a pris ?
02:27Bon, d'abord, ça ne vous étonnera pas, je ne suis pas totalement de votre avis,
02:30c'est le charme du débat.
02:31J'espère bien.
02:32Moi je crois qu'on a un président de la République, Emmanuel Macron,
02:35qui depuis des années, chacun a ses forces et ses faiblesses,
02:39mais qui en tout cas n'a pas failli sur l'enjeu gastronomie et culinaire,
02:43et n'a pas failli non plus sur l'enjeu de la juste rémunération de nos producteurs agricoles.
02:49J'en ferai pas dix minutes, mais je veux quand même rappeler
02:51que sans la loi EGalim, il n'y avait pas,
02:55il y avait la possibilité surtout pour les producteurs de se faire acheter leurs produits à perte.
03:00Il a fallu le refaire.
03:01Oui, mais cher Perico, vous êtes un homme honnête.
03:03Quand on fait une loi, c'est que la première était...
03:05Elle est compliquée cette loi.
03:06Oui, je veux bien.
03:06N'empêche que le seuil de revente à perte, sauf erreur de ma part,
03:09ça n'existait pas avant, c'est peut-être pas parfait,
03:12mais il faut l'améliorer, mais en réalité,
03:14faire en sorte que les industriels et les distributeurs
03:16n'achètent pas en deçà du prix de production à nos agriculteurs,
03:20c'était quand même la base.
03:21C'était le principe.
03:22Quand on voyait les agriculteurs, ils n'ont pas tous bénéficié à l'heure qu'il est du phénomène.
03:26Qu'est-ce qu'il m'a pris pour vous répondre ?
03:28Il m'a pris que, d'abord, j'aime la bonne bouffe.
03:31On a le droit d'être député de Paris
03:32et d'avoir en partie des racines bretonnes,
03:35d'avoir vécu au Pays Basque
03:36et d'aimer notre pays et ses fromages et sa gastronomie.
03:41Je l'aime viscéralement et je l'aime depuis toujours.
03:45Et en réalité, lorsque j'ai servi au sein du gouvernement pendant quelques années,
03:49notamment les entreprises et la consommation,
03:51vous vous souvenez, 2022-2023, la guerre en Ukraine éclate
03:54et nous avons une énorme augmentation de l'inflation alimentaire.
03:57Et nous avons une réalité dans les grandes et moyennes surfaces de ce pays
04:00que j'appelle à ce moment-là la double peine.
04:03Je me rends compte qu'énormément de personnes les plus modestes
04:07achètent des aliments ultra transformés.
04:10D'ailleurs, croissance de l'achat des nuggets,
04:12il faut être précis, de plus de 12% depuis à peu près 2022,
04:15croissance de l'achat de chips et autres denrées de grignotage, plus 5%.
04:20Et je me rends compte que c'est la double peine.
04:23C'est-à-dire que ces personnes achètent de l'ultra transformé
04:25qui, comme il est très transformé, a demandé beaucoup d'énergie
04:29et se fait donc frapper d'une inflation alimentaire plus forte que les produits bruts.
04:34Et je me dis, c'est quand même terrible de voir dans ce moment de difficulté
04:37où le prix de nos courses augmente,
04:39les plus fragiles d'entre nous manger des trucs mauvais,
04:42pour le dire simplement et poliment,
04:44et manger des trucs qui, en plus, coûtent beaucoup plus cher qu'auparavant.
04:47Et donc, je me suis dit, et à l'époque, ça avait fait une polémique,
04:50mais la polémique est parfois salutaire, la preuve.
04:52J'avais fait une polémique, j'ai eu un échange avec des lecteurs
04:56dans une presse quotidienne régionale,
04:58et je dis, à ce moment-là, dans les échanges,
05:00peut-être qu'il faudrait aussi réapprendre la base,
05:03pardon, du bon sens, populaire ou paysan.
05:05Tout à fait.
05:06Réapprendre à cuisiner une salade, un sandwich, un bourguignon,
05:10un parmentier avec les restes de la semaine,
05:11pour aussi essayer de faire diminuer la facture de l'alimentation,
05:15manger bon et pas plus cher.
05:17Et là, je prends une polémique, cher Perricot,
05:19pleine balle, avec un média qui dit,
05:22Olivier Grégoire a décidé de mettre en place des cours de cuisine à l'école
05:25pour faire baisser l'inflation alimentaire.
05:27Non, parce que moi, je suis une nana positive.
05:30Olivier Grégoire, on est dans le débat,
05:32on n'est pas dans le dénigrement.
05:33Et rare humanum est, c'est de persévérare diabolicum,
05:37et j'espère qu'ils ne persévéreront pas.
05:38Et à ce moment-là, j'appelle la rédaction,
05:40et je leur dis, mais je n'ai jamais dit ça.
05:41Je dis juste un truc qui me paraît simple,
05:43est-ce qu'il ne serait pas bien de réapprendre à nos gamins,
05:46comme nous, on a pu l'apprendre, ou nos parents,
05:48ce que sont des courgettes, des fenouilles,
05:51quand est-ce qu'elles poussent, quand est-ce qu'on peut les manger,
05:53et soyons fous, comment on fait pour les manger.
05:55Et c'est né comme ça.
05:57Et donc, d'abord, je me suis rendu compte,
05:59heureusement, et ça c'est la deuxième bonne nouvelle,
06:01que je n'étais pas du tout la première à y penser.
06:04Et donc, je me suis dit, en cette rentrée un peu morose,
06:06pour ne pas dire compliquée,
06:08et si je faisais quelque chose de positif,
06:10Péricault-Légas, et si je rassemblais,
06:11au sein de l'Assemblée nationale,
06:13toutes ces associations, tous ces élus,
06:16tous ces enragés de la bonne bouffe dont vous êtes,
06:19tous ces journalistes,
06:20tous ces bénévoles,
06:22plus de 300 personnes sont venues pour dire
06:23nous, on est engagés partout en France,
06:25en Occitanie, en Bretagne,
06:27dans le Nord, dans le Grand Est,
06:29dans les écoles,
06:30pour faire apprendre à nos gamins la base de l'alimentation.
06:34Donc, je me suis dit,
06:35en fait, il y a énormément d'initiatives dans ce pays,
06:38rassemblons les gens qui font,
06:40plutôt que ceux qui causent,
06:42et, mon job,
06:44poser un cadre autour de ces initiatives,
06:46poser une proposition de loi,
06:47que je suis en train de finaliser,
06:48qui sera déposée à la fin du mois d'octobre,
06:50pour rendre l'éducation à l'alimentation obligatoire à l'école.
06:54L'oignon fait la force,
06:56comme disait le cardinal Mazarin,
06:58avec son accent italien.
07:00Oui, Olivier Grégoire, je suis d'accord,
07:02vous posez le problème,
07:02et vous le faites courageusement,
07:03je le redis.
07:05L'instruction civique,
07:07qui a un peu disparu de notre enseignement scolaire,
07:10apprend à se comporter en citoyen.
07:12Qu'est-ce que sont les institutions ?
07:13Comment voter ?
07:14Voilà.
07:14L'instruction civique doit aujourd'hui être complétée
07:16par une instruction,
07:17je vais dire à la consommation,
07:18une instruction alimentaire,
07:20dont les projets,
07:20il y a des projets qui existent depuis longtemps,
07:22l'Institut français du goût,
07:23les classes du goût,
07:24depuis 1974,
07:25il faut aujourd'hui plus que jamais,
07:27mais carrément,
07:28là vous parlez du stade,
07:29de la transformation des produits,
07:30un peu de cuisine,
07:31un peu de culture culinaire,
07:33mais en deçà de cela,
07:35c'est au niveau du solfège,
07:37réapprendre aux jeunes enfants,
07:39à partir du primaire,
07:40ce que c'est que l'acte alimentaire,
07:42la distinction entre les différentes saveurs,
07:44les produits,
07:44les origines,
07:45de façon à ce que notre patrimoine alimentaire agricole,
07:48les agriculteurs souffrent,
07:49ils sont à la ruine pour certains,
07:51ils ne vendront pas leurs produits
07:53s'il n'y a pas une demande,
07:54et il n'y aura pas de demande efficace
07:56s'il n'y a pas une connaissance,
07:58un savoir du consommateur
07:59pour faire la distinction
08:00entre ce qui lui fait du bien,
08:01à lui,
08:02à sa santé,
08:03au pays,
08:03aux paysans,
08:04j'allais dire même à l'Europe,
08:05et sinon satisfaire les intérêts financiers
08:07de l'agro-industrie
08:09et de la grande distribution
08:10dont on a besoin.
08:11Mais est-ce qu'on peut introduire
08:12un peu d'éthique
08:12dans cette façon de se nourrir aujourd'hui ?
08:14Tout l'objectif,
08:15former,
08:16et vous l'avez dit,
08:16bien sûr les futurs mangeurs,
08:18parce que c'est bien joli
08:19d'avoir des très grands chefs,
08:20d'avoir cette culture culinaire,
08:22d'avoir...
08:23Ça c'est la charrue !
08:24Il y a la charrue,
08:25il nous faut les beaux,
08:27et il nous faut aussi
08:28former les futurs consommateurs.
08:30Je vous écoutais juste avant,
08:31c'était passionnant,
08:32Garbure et Castelnaudary
08:33et autres cassoulet,
08:35quand j'étais ministre de la consommation,
08:36moi je me suis battu,
08:37on a augmenté les amendes
08:38pour francisation
08:39sur des produits
08:40qui nous prenaient
08:41pour des idiots
08:42pour rester polis
08:43en mettant le rapot.
08:43Avec des faux labels ?
08:44Mais avec du bleu-blanc-rouge
08:45pour faire joli
08:46et qui n'était absolument pas
08:48produit dans notre pays
08:49et dont la MPA,
08:50la matière première agricole,
08:51n'était parfois même
08:52pas européenne
08:53pour former des bons mangeurs,
08:55former des bons consommateurs.
08:56Je vais dire une chose...
08:57Une assise,
08:57est-ce que la DGCCRF,
08:59la fameuse répression des fraudes
09:00qui est là pour surveiller,
09:02est-ce qu'elle dispose
09:02vraiment des moyens
09:03dont elle a besoin
09:04pour empêcher
09:05que des voyous
09:06démarquent ou l'intriche ?
09:07Elle dispose des moyens ?
09:08C'est pas ce que disent
09:09à la DGCCRF.
09:11Pardonnez-moi,
09:11pour avoir été leur ministre
09:13et je me réfère
09:13par exemple
09:14au budget de l'année dernière,
09:15il y a une très grande
09:16réorganisation
09:17parce qu'il ne vous a pas échappé
09:19qu'il y a une mutation
09:20de la consommation.
09:21La DGCCRF...
09:22C'est François Fillon
09:22qui l'avait démantelé au départ
09:23en disant qu'il fallait
09:24arrêter d'emmerder
09:26les entrepreneurs.
09:26Heureusement que
09:28ce n'est pas François Fillon
09:30qui a été élu
09:30parce qu'heureusement
09:31qu'on a la DGCCRF.
09:32Pardonnez-moi,
09:33je les salue.
09:33La critique est aisée,
09:34l'arrêt difficile.
09:35Ceux qui vont traquer
09:36dans les restos,
09:37ceux qui vous donnent
09:38à manger n'importe quoi,
09:39c'est eux.
09:40Ceux qui vont traquer
09:41sur les sites web,
09:41les arneques,
09:42c'est eux.
09:43Ceux qui traquent
09:43l'ultra fast fashion,
09:44etc., c'est eux.
09:46Moi, la dernière fois
09:47que je les ai vus
09:47l'an passé,
09:48ministre,
09:48il n'y avait pas de demande
09:49d'augmentation de budget,
09:50il y avait une demande
09:51peut-être de réorganisation
09:52puisqu'ils ont affaire
09:53à des nouvelles formes
09:53de voyous
09:55sur la consommation.
09:56Mais en tout cas,
09:57c'est une administration
09:57qui bosse et qui bosse bien.
09:59Ce qu'on voit aujourd'hui,
10:01je vais aller un peu loin,
10:02mais moi,
10:03je crois que ce n'est même pas
10:03une épidémie,
10:05c'est une pandémie
10:06que nous avons devant nous,
10:07Péricault Légas.
10:08Un adulte sur deux
10:10est en surproie.
10:11Un sur cinq
10:12est obèse.
10:14X2 l'obésité
10:16chez les adultes
10:16en 30 ans,
10:18X4
10:19chez nos jeunes.
10:20Et imaginez,
10:21chez nos enfants,
10:22les parents qui nous écoutent,
10:24les moins de 18 ans,
10:25leur apport quotidien
10:26en sucre,
10:27c'est 10%
10:27de leur nutrition
10:28versus 7 à 8%
10:29pour les légumes
10:30et les fruits.
10:31C'est une pandémie
10:32que nous avons devant nous.
10:34Il faut qu'on réagisse
10:34et qu'on apprenne
10:35les bases
10:36à nos enfants.
10:37Et bien justement,
10:37on a Paul
10:38qui nous appelle
10:39de Damazan
10:39dans la Gascogne.
10:41Il dit
10:42je suis producteur
10:42de fraises et de poivrons.
10:43On est le pays
10:44de la gastronomie
10:44mais les gens
10:45ne savent plus manger.
10:46N'est-ce pas, Paul ?
10:48Oui, bonjour Péricault.
10:49Bonjour, Olivia.
10:51Bonjour, monsieur.
10:52Bonjour, Emmanuel.
10:53Donc moi,
10:54je suis agriculteur.
10:55On fait des fraises,
10:55on fait des poivrons,
10:56on fait du gavage de canard.
10:58On a aussi des céréales.
10:59Donc on est dans la gastronomie.
11:02La loi Egalim,
11:03le problème de la loi Egalim,
11:05c'est qu'elle favorise
11:05les produits importés
11:06qui ne sont pas soumis.
11:08Aujourd'hui,
11:08on est confronté
11:09à des importations massives
11:10de produits de bas de gamme
11:11qui viennent de partout
11:12et qui ne sont pas chers
11:14parce qu'eux
11:14ne sont pas soumis
11:15à la loi Egalim.
11:16Donc ils peuvent acheter
11:1720 centimes le kilo,
11:18revendre 2 euros.
11:20Ils font 1,80 euros de marge,
11:22la grande distribution.
11:23Et nous,
11:24au prix où c'est affiché,
11:25on ne passe pas.
11:26Oui, bien sûr.
11:27Olivier Grégoire ?
11:28Le premier problème.
11:31Alors,
11:32qu'il y ait des problèmes
11:32sur la loi Egalim,
11:34c'est certain.
11:35C'est d'ailleurs pour ça
11:36qu'on a dû
11:36s'y reprendre
11:37à plusieurs fois.
11:39Je redis,
11:40avant la loi Egalim,
11:41il n'y avait même pas
11:41de notion
11:42de seuil de revente à perte.
11:44Donc c'est aujourd'hui,
11:46à mon sens,
11:46un des dossiers prioritaires
11:48que devrait prendre
11:49la ministre
11:49en charge de l'agriculture.
11:51Je pense qu'on n'y est pas encore
11:52et notamment
11:53sur le sujet
11:54que vous avez pointé
11:55mais aussi sur les produits
11:56d'hygiène.
11:57Souvenez-vous,
11:57l'année dernière,
11:58il y avait eu un texte de loi
11:59pour empêcher les promotions
12:00sur les produits d'hygiène.
12:01Mais pour le goût,
12:02est-ce qu'on a bon espoir
12:03que le ministère de l'éducation
12:04et de l'agriculture
12:05puissent se mettre d'accord ?
12:05Oui, on a bon espoir.
12:06Moi, j'ai envie de vous dire
12:07une chose.
12:08C'est ça l'essentiel.
12:09J'ai envie de vous dire une chose
12:10pour avoir beaucoup traité
12:11de ces sujets d'alimentation
12:12au Parlement.
12:14Qui trop embrasse,
12:15mal étreint.
12:16C'est une règle dans la vie,
12:17c'est une règle en politique.
12:18Quand on fait un texte
12:19qui porte sur l'alimentation
12:21au Parlement,
12:21très souvent,
12:23il y a beaucoup de députés
12:24qui veulent charger
12:25le texte de loi
12:26de mille et une choses.
12:28Total et bénéfice,
12:29on ne se met pas d'accord.
12:30Total et bénéfice,
12:31la loi ne passe pas.
12:32Moi, j'ai un objectif simple.
12:34Déposer une proposition de loi
12:37qui pose une chose,
12:39rendre obligatoire
12:39l'éducation à l'alimentation
12:41à l'école
12:41et permettre d'accompagner
12:43les établissements
12:44qui n'ont pas les moyens
12:45soit pour former
12:46les enseignants
12:47à cette éducation alimentaire
12:49soit pour rénover
12:50leur cantine.
12:51C'est prévu quand ?
12:52Elle est déposée fin octobre.
12:53Elle sera, je l'espère,
12:54discutée avant la fin de l'année.
12:55Mais ce que je veux dire
12:56à notre auditeur,
12:57c'est que moi,
12:58je ne suis pas une lâche.
12:59Je ne nie pas
12:59qu'il y ait des problèmes.
13:01Je dis que ça n'est pas
13:02dans une petite proposition
13:03de loi que je vais porter
13:04qu'on va pouvoir résoudre
13:05tous ces problèmes.
13:06Et je dis,
13:06de grâce,
13:07ne mélangeons pas tout.
13:08Vous voyez,
13:09j'ai parlé avec des assos,
13:09il y a le sujet aussi
13:10de la publicité
13:11pour l'alimentation
13:13très gras,
13:14très sucré
13:14à destination des enfants.
13:16C'est aussi un sujet.
13:17Si on met 14 objectifs
13:19dans un même texte de loi,
13:20aujourd'hui,
13:21vu la configuration du Parlement,
13:22ça ne passe pas.
13:23Moi, j'ai un objectif,
13:24je veux que ça passe.
13:25Vous viendrez en parler
13:26parce que le sujet
13:27n'est pas clos.
13:28Il ne fait que démarrer
13:29et c'est un sujet simple,
13:31plein de bon sens,
13:32mais pour que, monsieur,
13:33on puisse continuer
13:34à manger des fraises français,
13:36et vos poivrons.
13:37Encore faut-il,
13:38d'ailleurs,
13:38j'appelle nos amis distributeurs
13:40à suivre l'exemple
13:40de celui qui l'a fait,
13:42arrêter de vendre
13:43des fruits rouges
13:43lorsque ça n'est pas la saison.
13:45Le message est reçu.
13:46Certains distributeurs le font,
13:48pourquoi pas les autres.
13:48Merci d'être...
13:49Et promouvons nos produits
13:50fruits rouges
13:51quand c'est la saison
13:52dans nos hypermarchés.
13:53Merci, merci, merci, merci
13:54pour cette prise de position,
13:55Olivier Grégoire.
13:56On vous revoit bientôt.
13:57Restez avec nous,
13:58nous allons parler
13:59du Louvre
14:00et nous allons parler
14:01du sexe
14:01sur les cartes d'identité.
14:02Sous-titrage Société Radio-Canada
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