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  • il y a 2 mois
Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour d'Agathe Lambret et Renaud Dély.

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00:07Bienvenue dans les informés, c'est parti pour une demi-heure de décryptage de l'actualité.
00:11Bonjour Renaud Delis. Bonjour Agathe.
00:13Deux questions ce matin. Adopter un budget 149.3, est-ce mission impossible ?
00:18Et puis qui sera davantage mis à contribution ?
00:21Les classes moyennes, les riches, les patrons ?
00:24Pour nous éclairer ce matin, nos informés,
00:26Aurélie Herbemont, chef adjointe du service Poétique de France Info.
00:30Re-bonjour Aurélie.
00:31Jean-Jérôme Bertelus, éditorialiste Poétique à France Info TV.
00:35Bonjour Jean-Jérôme.
00:37Et Fanny Guinochet, éditorialiste Économie à France Info.
00:39Bonjour Fanny.
00:41On commence avec notre premier débat Renaud.
00:43Adopter ce budget 149.3 avant le 31 décembre, c'est un défi difficile, voire impossible.
00:50En tout cas, le départ c'est aujourd'hui le coup d'envoi,
00:53l'examen de la partie recette du projet de loi de finances
00:55qui commence aujourd'hui en commission des finances à l'Assemblée nationale
00:59avec un nombre d'amendements conséquents légèrement inférieur à l'année dernière,
01:03mais enfin quand même 1710 amendements.
01:05Un débat qui se poursuivra évidemment ensuite dans l'hémicycle sur la partie recette,
01:08puis viendra donc la partie dépense, puis le Sénat, etc.
01:12Les socialistes ont le sait réclamé que Sébastien Lecornu s'engage à ne pas recourir à l'article 49.3
01:18qui permet de faire adopter un texte sans vote, sauf évidemment motion de censure contraire.
01:25Sébastien Lecornu leur a accordé cette concession.
01:28Maintenant c'est compliqué de faire adopter un tel budget sans majorité apparente
01:33dans une assemblée aussi émiettée et dans un délai, vous le disiez, extrêmement restreint,
01:3870 jours au maximum, soit avant le 31 décembre.
01:41Est-ce que ces délais peuvent être respectés ?
01:43Voici ce qu'on disait hier sur ce plateau, sur l'antenne de France Info,
01:46Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis
01:49et président de la commission des finances de l'Assemblée.
01:53Dans les temps on peut tenir ces timings, mais c'est extrêmement serré.
01:55Si vous faites une lettre rectificative avec le projet de loi de finances,
02:00vous n'avez pas le défaut en cas de dépassement des délais
02:03que les ordonnances restituent le texte initial et donc annulent l'amendement sur les retraites.
02:09Par contre ça ne réglerait pas le deuxième problème que je vous signale,
02:11c'est que pour faire voter ça, pour faire voter cette mesure,
02:15il faut voter le projet de loi de finances de la sécurité sociale
02:18qui est une catastrophe, y compris pour les retraités.
02:21Pas de 49.3 et 1710 amendements, ça veut dire, Aurélie,
02:26que sur chaque amendement il va falloir que les députés se mettent d'accord ?
02:30Ça paraît impossible, non ?
02:31Ça paraît effectivement extrêmement compliqué,
02:34parce que sur plusieurs sujets vous aurez souvent différentes majorités
02:39qui vont essayer de se constituer, qui n'auront peut-être pas gain de cause dans l'hémicycle.
02:43En fait, ce que certains disent, c'est que ce budget,
02:45ça va être un peu un budget Frankenstein,
02:48avec des mesures parfois qui pourront être adoptées,
02:51mais parce qu'il faut savoir qu'en fait on va se diriger vers une vraie guerre de tranchées,
02:57avec des députés qui devront être mobilisés toute la journée et toutes les nuits jusqu'à tard.
03:02Si un camp n'est pas assez nombreux, il pourra se faire battre sur tout et n'importe quoi.
03:06Donc ça va être extrêmement compliqué, un test de résistance pour les députés qui devront être là.
03:11Et beaucoup de stratégies aussi.
03:12Et beaucoup de stratégies, essayer, est-ce que si tu votes sur ce truc-là,
03:17peut-être que moi je pourrais être sympa sur ce truc-là et le laisser passer ?
03:20En fait, le risque, c'est qu'on ne sait pas du tout à quoi va ressembler ce budget à la fin,
03:24et sera-t-il seulement votable par quelqu'un ?
03:27Parce qu'il y aura peut-être des irritants dedans pour les macronistes,
03:29peut-être des irritants pour la gauche, des irritants vraisemblablement pour le Rassemblement National.
03:34Donc on rentre un peu dans quelque chose à l'aveugle,
03:38sans savoir quel sera le point de sortie de ce débat budgétaire.
03:43Est-ce que le Premier ministre est en train de regretter d'avoir décidé de renoncer au 49-3, Jean-Jérôme Bertolus ?
03:48Non, je ne pense pas. Je pense que c'était même sa dernière carte, on va dire.
03:55Le 49-3, après qu'il ait été beaucoup décrié,
04:00aujourd'hui ça semblerait un petit peu la norme constitutionnelle à laquelle il ne fallait pas renoncer.
04:07Je rappelle quand même que le gouvernement Barnier est tombé sur un 49-3,
04:12après effectivement avoir voulu passer en force, en quelque sorte, sur le budget.
04:20Aujourd'hui, un 49-3 dans cette Assemblée, qui non seulement est complètement éclatée,
04:26mais il faut quand même qu'on se rende bien compte de l'état de l'Assemblée aujourd'hui.
04:30Non seulement il y a 11 groupes, mais en plus, au sein de la majorité,
04:35maintenant les divisions s'étalent au grand jour, on y reviendra sûrement tout à l'heure,
04:39on voit qu'effectivement il y a des députés de la majorité qui sont vent debout
04:42contre les propositions de Sébastien Lecornu, pour un tout petit peu plus de justice fiscale.
04:48Et en plus...
04:48Il n'y a même plus vraiment de majorité d'ailleurs.
04:50Il n'y a plus de majorité, mais il n'y a plus de groupe non plus.
04:53On l'a vu au sein de LR.
04:54Donc dans cette Assemblée, qui est l'Assemblée, on va dire un peu du pire,
04:58on ne voit pas très bien à quoi aurait pu servir un 49.3.
05:02La seule chose que Sébastien Lecornu peut appeler de ses voeux,
05:06qui est peut-être le miracle de Noël selon l'expression de Renaud Delis,
05:09c'est un petit peu de responsabilité de la part des parlementaires.
05:13Renaud Delis.
05:14Avant d'en venir là, juste un petit point sur ce fameux article 49.3
05:16dont on parle beaucoup depuis quelques années.
05:18Ça peut quand même être un souci, d'une part pour Sébastien Lecornu,
05:21d'avoir enterré cette hypothèse, et d'autre part pour les socialistes.
05:25Il faut bien comprendre que ça signifie, par exemple,
05:29que la suspension de la réforme des retraites,
05:32qui est une concession majeure accordée par Sébastien Lecornu,
05:34un engagement majeur accordé aux socialistes,
05:37c'est un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
05:39À ce stade.
05:40Ça peut changer, effectivement, s'il y a une lettre rectificative, peut-être.
05:44Mais en tout cas, à ce stade.
05:44Ça signifie qu'il faudrait que les socialistes,
05:50et en tout cas qu'une majorité se dégage,
05:51pour le moins avec les socialistes,
05:52à l'issue de l'examen du PLFSS,
05:54puisqu'il n'y aura pas de 49.3,
05:56pour valider l'ensemble de ce texte budgétaire.
05:59Or, c'est beaucoup plus compliqué pour un parti d'opposition
06:01de voter en faveur d'un texte budgétaire
06:04que de s'abstenir lors du vote d'une motion de censure,
06:06ce qui s'est déjà produit.
06:07Et celui qui avait mis en garde les socialistes sur ce sujet-là,
06:10il s'y connaît un petit peu, c'est Lionel Jospin.
06:11L'ancien Premier Socialiste,
06:13c'était sur l'antenne de France Inter en décembre dernier.
06:15Il avait dit aux socialistes,
06:16attention, ne réclamez pas l'abandon du 49.3,
06:19l'enterrement du 49.3,
06:20parce que vous pourriez vous retrouver, justement,
06:22en quelque sorte, co-auteur contre votre gré
06:25d'un texte qui, globalement,
06:26avec lequel vous ne seriez pas totalement d'accord.
06:28Notons d'ailleurs qu'à l'époque,
06:29François Hollande disait la même chose.
06:30C'était en décembre dernier.
06:31Bon, depuis, François Hollande a changé d'avis.
06:33Ils se sont piégés eux-mêmes, les socialistes, Fanny Guillaume.
06:36Je ne sais pas si c'est eux-mêmes,
06:37mais clairement, là, aujourd'hui, ils sont face à un piège.
06:45Quand ils l'ont demandé,
06:45il n'y avait pas forcément la suspension de la réforme des retraites.
06:48Là, aujourd'hui, c'est tellement la mesure phare
06:50qu'attendent les Français
06:51que ça va être difficile,
06:53à l'issue de l'examen budgétaire,
06:56de dire sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale,
07:00écoutez, on ne va pas voter ce texte
07:03parce qu'il y a le doublement des franchises médicales.
07:05Il y a des choses dures dans ce projet de texte,
07:08en tout cas, aujourd'hui.
07:09Il y a le gel des pensions de retraite.
07:12Il y a le gel d'un certain nombre de prestations sociales.
07:16Mais on ne l'a pas voté.
07:18Ah oui, mais pourtant, dans ce même texte,
07:20il y a la suspension de la réforme des retraites
07:21qu'on voulait tellement.
07:23Vous imaginez la justification,
07:26comme ça va être compliqué pour eux
07:28de prendre une décision.
07:30Et en plus, comme l'a rappelé Renaud,
07:32ils vont être comptables de leur voix.
07:34C'est-à-dire qu'avant, on voyait,
07:36comme il y avait le 49-3,
07:37ils s'en plaignaient, les députés,
07:39quel que soit le bord auquel ils appartiennent.
07:42Mais finalement, l'examen budgétaire,
07:44ils le regardaient d'un peu loin.
07:45Ils n'allaient pas forcément dans l'hémicycle.
07:48Ils préservaient leur force.
07:50C'était là, chaque jour, chaque nuit,
07:52ils vont devoir dire,
07:53ben oui, là, je m'engage sur ce point.
07:55Là, je ne m'engage pas sur ce point.
07:56Ça va être beaucoup plus compliqué pour eux.
07:58Ils sont mis face à leurs responsabilités.
08:00Jean-Jérôme ?
08:01Oui, tout à fait d'accord.
08:02Et c'est beaucoup plus compliqué.
08:03Mais en même temps,
08:04il ne faut pas partir du présupposé
08:05que les socialistes,
08:08l'opposition, de manière générale,
08:10y compris peut-être le Rassemblement national,
08:11ne va pas se battre bec et ongles
08:14sur les mesures que vous venez d'annoncer,
08:16Fanny Vinochet.
08:17Ah, ils vont se battre.
08:17Je n'ai pas dit qu'ils n'allaient pas se battre.
08:18Le gel des prestations sociales,
08:20c'est-à-dire le doublement des franchises.
08:23C'est clairement des mesures
08:24que cette opposition ne peut pas laisser passer.
08:27Et donc, soit, effectivement,
08:29ils rectifieront ces mesures
08:31par un vote,
08:32par des alliances de circonstance,
08:34soit, je pense que de toute façon,
08:36ils voteront contre le PLFSS,
08:37même s'il y a suspension de la réforme des retraites.
08:40Parce que, oui,
08:41mais vous me regardez avec des grands yeux,
08:42mais comment faire passer auprès des Français ?
08:45Oui, il y a une suspension des retraites.
08:46Ah, mais on ne vous l'a pas dit aussi.
08:47Il y a le doublement des franchises.
08:48Ah, mais on ne vous l'a pas dit aussi.
08:50Il y a le gel des prestations sociales.
08:51Ah, mais il y a le gel aussi
08:52du barème de l'impôt sur le revenu.
08:54Donc, les politiques ne sont pas idiots.
08:57Ils vont bien faire
08:58une espèce de balance
09:00entre les mesures positives et négatives.
09:02S'il y a plus de mesures négatives,
09:03ils ne vous tromperont compte.
09:04Aurélie.
09:05Sachant que, rappelons un fait
09:06qui paraît assez basique,
09:08mais les oppositions sont majoritaires
09:11à l'Assemblée nationale.
09:12Ça veut dire que si vous avez
09:13toute l'extrême droite,
09:14toute la gauche,
09:15qui décide de faire la peau
09:17du doublement des franchises médicales,
09:19de ne pas mettre d'année blanche
09:21sur les pensions de retraite, etc.,
09:23mais ça ne passera pas.
09:24Et c'est là, le gouvernement
09:25qui va se retrouver
09:26et les macronistes
09:27dans une position très compliquée
09:28puisque Sébastien Lecorni dit
09:30« Ok, vous avez la main
09:31pour faire le budget,
09:32mais attention,
09:33il y a une petite ligne en bas,
09:34il faut quand même respecter
09:35ne pas aller au-delà
09:37de 5% de déficit
09:38et même 4,7% de déficit ».
09:40Qu'est-ce qui va se passer
09:42sur 49.3 ?
09:42Ce que vous dites est tout à fait juste,
09:44mais c'est là qu'on voit
09:45que ça ne peut pas fonctionner
09:46s'il n'y a pas de concession
09:47de la part des socialistes.
09:48C'est-à-dire qu'il y a une logique
09:49de compromis,
09:49il y a forcément des concessions
09:51de part et d'autre.
09:52Les deux côtés ?
09:52Les macronistes se sont engagés
09:53à suspendre la réforme des retraites,
09:55à ne pas utiliser le 49.3,
09:57à taxer les holdings,
09:59donc à augmenter,
10:00il y a un certain nombre
10:00de taxation des revenus,
10:02il peut y en avoir plus.
10:03Mais si de l'autre côté,
10:04les socialistes disent
10:04qu'il n'y aura ni hausse
10:06de franchise médicale,
10:07ni remise en cause
10:09de l'abattement professionnel
10:11de 10% pour les retraités,
10:13s'il faut intégrer la taxe Huckman
10:15telle qu'on l'a souhaité,
10:16etc., il y a quelques semaines,
10:17etc.,
10:17les socialistes doivent comprendre aussi
10:19que le budget ne peut pas être
10:20évidemment celui du gouvernement
10:21Le Cornu,
10:21mais il ne peut pas non plus être celui,
10:23ça ne peut pas être
10:23le contre-budget des socialistes,
10:24sinon effectivement,
10:25ça échouera,
10:25il n'y aura pas de compromis
10:26et il y aura...
10:28Mais pas de compromis,
10:28pardon,
10:29mais ça veut dire quoi en fait ?
10:30Ça veut dire pas de budget,
10:31et donc du coup,
10:33on en revient à une loi spéciale.
10:33On en est là,
10:34vraiment,
10:35il y a une possibilité...
10:35Il y a un risque,
10:37de toute façon,
10:37c'est évident,
10:38on a franchi une première haie
10:40avec ce passage la semaine dernière,
10:42mais là,
10:43l'examen du budget
10:44avec tout ce qu'il comporte,
10:45avec le nombre d'irritants
10:46qu'il comporte,
10:47ça va être extrêmement tendu.
10:49En plus,
10:50on parle beaucoup
10:51des dépenses,
10:52alors sur les dépenses,
10:54il risque effectivement
10:55d'y avoir plus de consensus
10:56pour dire,
10:57écoutez,
10:57les franchises médicales,
10:58c'est odieux,
10:59on supprime,
11:00on ne touche pas aux retraités,
11:01on ne touche pas aux malades,
11:02on ne touche pas aux actifs,
11:03on ne touche pas aux familles.
11:04Mais la partie recette,
11:05qui est la partie
11:06que les parlementaires
11:08vont étudier en premier lieu,
11:10ça va être extrêmement difficile
11:11de se mettre d'accord
11:12parce que,
11:13comme l'a rappelé
11:13Aurélie Herbemont,
11:15l'idée,
11:15c'est que la suspension
11:16de la réforme des retraites
11:18ou toutes les dépenses
11:19qui vont être gelées
11:20et sur lesquelles
11:22le gouvernement
11:22compte rapporter de l'argent,
11:24il va falloir trouver
11:25en contrepartie
11:28de l'argent qui rentre.
11:29Et pour le coup,
11:30le bloc central
11:31ou en tout cas
11:32le bloc macroniste
11:33va être d'autant plus sous pression
11:34qu'on est dans une série
11:36où la dette,
11:37on voit,
11:38explose
11:38et où la notation
11:39de la France
11:39a été encore dégradée
11:41ce vendredi
11:42par Standard & Poor's
11:43et on attend
11:44la dégradation
11:44de la note
11:45de Moody's vendredi.
11:46Donc,
11:46il y a en plus
11:47une pression fiscale
11:48qui est encore plus forte,
11:49budgétaire,
11:50des marchés
11:51qui est encore plus forte
11:52pour le bloc macroniste.
11:54Justement,
11:54qui va payer précisément ?
11:56On en parle
11:56dans un instant
11:58après l'info
11:59en une minute
11:59de Diane Ferschit.
12:00Il est 9h18.
12:01A Lyon,
12:02le feu est à présent
12:03éteint
12:04dans le 3e arrondissement.
12:05L'incendie
12:05qui s'est déclaré
12:06tout ce matin
12:06a fait 4 morts,
12:072 femmes
12:08et 2 hommes
12:09dont on ignore les âges.
12:10La ville de Lyon
12:11a ouvert un gymnase
12:12pour accueillir
12:12les sinistrés.
12:1323 millions de personnes,
12:152 Français sur 5
12:16souffrent de douleurs chroniques
12:17selon le premier baromètre
12:18de la fondation Analgesia,
12:20fondation de recherche
12:21sur la douleur,
12:22des douleurs
12:23pas toujours bien prises en charge.
12:24De nombreuses personnes interrogées
12:26subissent en plus
12:26des problèmes de sommeil,
12:28de dépression
12:29ou encore
12:29d'isolement social.
12:30Nous avons failli
12:31reconnaître ce matin
12:32Gérald Darmanin,
12:33le ministre de la Justice,
12:34après le cambriolage
12:35au musée du Louvre.
12:36Hier,
12:368 bijoux disparus
12:38en 7 minutes.
12:394 personnes sont recherchées
12:40chez nos confrères
12:41d'ici Île-de-France.
12:42L'adjoint
12:42à la mairie de Paris,
12:44David Béliard,
12:44estime que la responsabilité
12:45d'Emmanuel Macron
12:46et de la ministre
12:47de la Justice,
12:48Rachida Dati,
12:49est largement engagée.
12:51Le musée du Louvre
12:52qui rouvre
12:52ses portes
12:53ce matin.
12:54L'Ukraine a besoin
12:55de 25 nouveaux
12:57systèmes anti-aériens
12:58américains patriotes.
12:59C'est ce qu'affirme
13:00ce matin le président
13:01ukrainien Volodymyr Zelensky.
13:03Volodymyr Zelensky
13:04qui se dit prêt
13:05à se joindre
13:06à Donald Trump
13:06et à Vladimir Poutine
13:07lors de leur rencontre
13:09prévue prochainement
13:10à Budapest,
13:11en Hongrie.
13:14France Info
13:15Les informés
13:18Renaud Delis
13:19Agathe Lambret
13:20Les informés
13:24Corélie Herbemont
13:24chef adjointe
13:25du service politique
13:26de France Info
13:26Jean-Jérôme Bertolus
13:27éditorialiste politique
13:28à France Info TV
13:29et Fanny Guinochet
13:31éditorialiste économie
13:32à France Info.
13:33Deuxième question
13:34aujourd'hui Renaud
13:35qui va payer
13:36les patrons
13:37les ultra riches
13:38qui donc ?
13:39Les classes moyennes
13:39sur qui va peser
13:40l'effort essentiel
13:41justement budgétaire
13:42qu'il s'agisse du PLFSS
13:43on l'a évoqué
13:44à l'instant
13:45notamment la question
13:46des franchises médicales
13:47et autres
13:48et puis il y a donc
13:49le projet de loi de finances
13:49qui commence à être
13:50le budget lui-même
13:51à être débattu aujourd'hui
13:52à ce stade
13:53l'effort de réduction
13:54des déficits
13:56est de l'ordre
13:56de 31 milliards
13:57dans ce projet
13:58mais qui va être
13:59considérablement amendé
13:59comme on le disait
14:00à l'instant
14:00pour toutes les raisons
14:01politiques qu'on a évoquées
14:0231 milliards
14:04dont 17 milliards
14:05de réduction des dépenses
14:07et 14 milliards
14:08de hausse d'impôts
14:0931 milliards
14:10c'est déjà moins
14:10que les 44 milliards
14:11qui étaient l'objectif
14:12affiché par François Bayrou
14:13risque-t-on d'assister
14:14d'ailleurs à une sorte
14:15de concours
14:16lépine fiscale
14:17avec l'invention
14:17de nouvelles taxes
14:18et puis qui sera d'accord
14:21pour se mettre d'accord
14:22pour réduire
14:23un certain nombre
14:23de dépenses publiques
14:24bref impôts
14:26dépenses
14:27quel équilibre
14:27voici ce qu'on disait
14:28il y a quelques minutes
14:29sur ce plateau
14:29celui qui était votre invité
14:30Michel-Edouard Leclerc
14:32le président du comité stratégique
14:34des centres Leclerc
14:34Je suis contre
14:36toutes les taxes
14:37tant qu'on n'a pas fait
14:38un plan
14:39taxe sur le sucre
14:40taxe sur le livre d'occasion
14:42taxe sur les riches
14:44taxe sur qui vous voulez
14:46je suis contre
14:46toutes les taxes
14:47si on n'a pas d'abord
14:48un plan
14:48d'économie
14:50de gestion
14:50Ce n'est pas
14:52exactement
14:53les préconisations
14:53de Michel-Edouard Leclerc
14:54qui se dessinent
14:55au Parlement
14:55Aurélie
14:56non
14:56est-ce qu'on ne va pas
14:57plutôt tomber
14:58dans un concours
14:59lépine
15:00des taxes
15:00est-ce que c'est ça
15:01qui menace
15:03alors ça
15:03c'est effectivement
15:04une des possibilités
15:05dans le débat budgétaire
15:06qui s'ouvre
15:06puisque la gauche
15:07va évidemment
15:08essayer de faire
15:10contribuer
15:10plus fortement
15:11les plus riches
15:12notamment
15:13va essayer
15:13de faire passer
15:14la taxe Zuckman
15:14même si ça paraît
15:16assez compliqué
15:16sur le papier
15:17puisque évidemment
15:18les macronistes
15:18n'en veulent pas
15:19et le Rassemblement
15:19national a priori
15:20ne voterait pas
15:21non plus
15:21une taxe Zuckman
15:22donc la gauche
15:23va se retrouver
15:24minoritaire
15:25mais évidemment
15:26qu'ils vont essayer
15:26d'augmenter
15:27le volet recette
15:28en répartissant
15:30mieux l'effort
15:31à leurs yeux
15:31avec plus
15:32de justice fiscale
15:33parce qu'il y a
15:34donc cette taxe
15:35sur les holdings
15:35qui est prévue
15:36par le gouvernement
15:37mais qui ne va pas
15:38assez loin
15:38donc évidemment
15:39que la gauche
15:40va essayer
15:41de remettre
15:43davantage
15:44de justice fiscale
15:45et davantage
15:45de taxes
15:46il faut se souvenir
15:46que l'an dernier
15:47il y avait eu
15:48une première partie
15:48du budget
15:49qui avait pu être votée
15:50mais les macronistes
15:51ne l'avaient pas votée
15:52imaginez-vous
15:53c'était la même assemblée
15:53qu'aujourd'hui
15:54la gauche avait réussi
15:55sauf que c'était
15:56invotable pour des macronistes
15:58parce qu'il y avait
15:58beaucoup trop d'impôts
15:59je ne pourrais pas
15:59vous reciter
16:00de tête
16:01le nombre
16:03de milliards
16:03d'impôts supplémentaires
16:04qui avaient été
16:05dans la toute première phase
16:06du budget rajouté
16:07mais bien sûr
16:08qu'il y a beaucoup
16:09de créativité fiscale
16:10qui va se manifester
16:11dans les prochaines semaines
16:12vous évoquiez
16:13la taxe sur les holdings
16:15Fanny Guinochet
16:16c'est ce que prévoit
16:17le gouvernement
16:18est-ce que c'est
16:19du même niveau
16:20du même ordre
16:21que la taxe Zuckman
16:22ou ça n'a rien à voir
16:23et c'est pas du tout
16:24quelque chose
16:24qui pourrait compenser
16:25la taxe Zuckman
16:26c'est vraiment inférieur
16:27mais la difficulté
16:28c'est que cette fameuse
16:29taxe Zuckman
16:30personne n'est capable
16:31de dire exactement
16:32son rendement
16:32chez les économistes
16:34vous avez
16:34des divergences
16:37de chiffrage
16:37qui vont de
16:384 à 5 milliards
16:40d'euros par an
16:40à une quinzaine
16:41de milliards d'euros
16:42voire 20 milliards
16:43vous voyez bien
16:44l'autre difficulté
16:46de cette taxe Zuckman
16:46on l'a beaucoup dit
16:47qu'on parle de 1 milliard et demi
16:48oui mais on l'a beaucoup dit
16:49sur la taxe Zuckman
16:50on est quand même très très loin
16:50oui mais sur la taxe Zuckman
16:52c'est une taxe en plus
16:53qui touche l'outil
16:54de travail
16:56il y a d'autres moyens
16:57qui vont certainement
16:59être dans le débat
17:00comme le pacte d'Utreil
17:01de revenir par exemple
17:03sur des transmissions
17:04d'entreprises
17:05donc et cette taxe Zuckman
17:07enfin pour terminer
17:08il y a quand même
17:08un risque juridique
17:09très fort
17:10parce que quand vous regardez
17:11c'est Éric Heyer
17:12de l'OFCE
17:13qui explique
17:14que finalement
17:15ça reposerait
17:16l'essentiel
17:17sur 4 à 5 familles françaises
17:19donc vous voyez bien
17:20qu'au niveau du conseil constitutionnel
17:21il y aurait peut-être aussi
17:23une limite
17:24et d'ailleurs
17:25chez les socialistes
17:26quand vous discutez avec eux
17:27ils n'y croient même plus
17:27la taxe Zuckman
17:28ça ne veut pas dire
17:28qu'il n'y a pas l'étude
17:29d'une autre taxe
17:31alors on parle d'un ISF
17:32climatique
17:33on parle d'un ISF
17:35comme le veut Marine Le Pen
17:36différent
17:37donc il y aura ce débat
17:39sur les très hauts revenus
17:40et donc la taxe
17:42sur les holdings
17:42ça ne suffit pas
17:43la taxe sur les holdings
17:44à mon avis
17:45tel que se dessine
17:46le débat budgétaire
17:47elle va être soit
17:49un peu gonflée
17:50soit il y aura à côté
17:51le retour
17:52d'une sorte
17:53d'ISF
17:54et les taxes moyennes
17:55Jean-Jérôme
17:56à quelle sauce
17:57elles vont être mangées ?
17:58on parle de
17:59hausse des franchises
18:00médicales
18:01de gel des prestations sociales
18:03de ponctions
18:04sur les retraités
18:05oui il faut bien voir
18:06il faut bien voir que
18:06les classes moyennes
18:07ce qui leur importe
18:08c'est effectivement
18:09toute la partie sociale
18:11du budget
18:12plus que la partie
18:13un peu fiscalité
18:14c'est là où vraiment
18:16se situe
18:17on va dire
18:18une bonne partie
18:19en quelque sorte
18:20des revenus
18:21des classes moyennes
18:22je pense par exemple
18:23à tous ceux
18:24qui ont des enfants
18:25et qui font garder
18:27leurs enfants
18:27chez eux
18:29et qui bénéficient
18:31effectivement
18:31d'un crédit d'impôt
18:33alors pourquoi
18:35effectivement
18:35ça va être compliqué
18:36c'est que
18:37rien que sur
18:39les dépenses sociales
18:41le gouvernement envisage
18:427 milliards
18:44d'économies
18:45donc vous en avez
18:45détaillé certaines
18:46maintenant
18:47c'est des économies
18:48on a parlé
18:49des franchises
18:50et autres
18:50on a parlé
18:51de la fiscalisation
18:52des indemnités journalières
18:53pour tous ceux
18:54qui ont des
18:55des affections
18:56longue durée
18:57c'est quand même
18:57plusieurs millions
18:59de français
19:00en France
19:02parce que
19:03que c'est inacceptable
19:04pour la gauche
19:05en fait
19:06il y a trois choses
19:07qui vont se passer
19:08dans ce budget
19:09je parle sous le contrôle
19:10de Fanny Quinochet
19:11pour la première fois
19:12effectivement
19:13on a de nouveau
19:14les impôts
19:16qui sont complètement
19:16sur la table
19:17c'est à dire que
19:17Sébastien Lecornu
19:18présente un budget
19:19où il y a
19:2014 milliards d'euros
19:21d'impôts
19:22c'est pas neutre
19:23parce que ça veut dire
19:24bon ok
19:25le bilan d'Emmanuel Macron
19:27on le met de côté
19:28le côté
19:29jamais de hausse d'impôts
19:30la promesse
19:31voilà
19:31c'est fini
19:32c'est fini
19:33premièrement
19:33deuxièmement
19:35Sébastien Lecornu
19:36a été dans le sens
19:37de la gauche
19:38en disant
19:39on ne peut pas faire
19:41effectivement
19:42passer la pilule
19:42des économies
19:43pour tout le monde
19:44y compris
19:44pour les classes moyennes
19:46sans plus de justice fiscale
19:47donc après
19:47il va y avoir un débat
19:48mais c'est clair
19:49que effectivement
19:50toutes les mesures
19:52proposées par Sébastien Lecornu
19:53vont ouvrir le débat
19:55sur
19:55faut-il taxer
19:56davantage
19:57les ultra riches
19:59et après effectivement
20:00on verra
20:01comment
20:02les oppositions
20:04réagissent
20:05149-3
20:06parce que jusqu'à présent
20:07le 49-3
20:08c'était
20:09arrêtez-moi
20:10ou je fais un malheur
20:11bah oui on vous arrête
20:12il y a le 49-3
20:13c'est l'endresse magique
20:14voilà
20:14maintenant
20:15ah bah on va plus vous arrêter
20:16mais on verra
20:17quelle est la responsabilité
20:18la gauche ne peut pas
20:19pouvoir passer son temps
20:20d'un mot
20:21à faire la courte échelle
20:22en matière
20:23de taxes
20:25sur les riches
20:25et pour tester juste un mot
20:27le volontarisme politique
20:28des uns et des autres
20:28d'ailleurs en quelques soient les camps
20:29il y a toujours un thermomètre
20:32qui est assez intéressant
20:32dans le monde des deux
20:33budgétaires
20:33c'est la question des niches fiscales
20:34on sait que le gouvernement
20:36envisage de toucher
20:37à une vingtaine de niches fiscales
20:38en tout cas au début
20:39alors comme vous le savez
20:41comme tout le monde sait
20:42il y a parfois un éléphant
20:44dans la pièce
20:44et puis
20:45il y a toujours un chien
20:46dans chaque niche
20:47voilà vous me notez de la bouche
20:48Aurélie
20:48et en l'occurrence
20:49les niches fiscales
20:50il y en a certaines
20:50et Michel-Edouard Leclerc
20:52elle veut qualifier
20:52celles sur les biocarburants
20:53tout à l'heure
20:54qui vont soulever une tempête
20:55si jamais on s'y attaque
20:56il y en a bien d'autres
20:57et puis il y en a d'autres
20:58par exemple
20:58il y a la question
20:58des 10% d'abattement
21:00pour frais professionnels
21:01pour les retraités
21:01qui quand même
21:03peut interroger
21:03au regard d'une part
21:05on va dire
21:06de la protection globale
21:08dont bénéficient les retraités
21:09depuis
21:10sur le plan politique
21:12en tout cas de longue date
21:12et puis
21:13sur la nature même
21:14de cette niche fiscale
21:15mais on voit déjà
21:16un grand nombre de voix
21:17s'élever en disant
21:17qu'il est hors de question
21:18évidemment de remettre en cause
21:19cet abattement professionnel
21:21donc c'est toujours un test
21:22très intéressant
21:22pour lire une politique
21:24en ligne fiscale
21:24pour préciser
21:25cet abattement professionnel
21:26il serait supprimé
21:27mais il serait transformé
21:28par un abattement
21:30forfaitaire
21:30de 2000 euros
21:31donc il y aurait quand même
21:33quelque chose
21:34sur ce sujet là
21:34merci beaucoup
21:36les informés
21:36on en reparlera
21:37merci Aurélie Herbemont
21:38chef adjointe
21:38du service politique
21:39de France Info
21:40merci Fanny Guinochet
21:41éditorialiste économie
21:42à France Info
21:42et merci Jean-Jérôme Bertolus
21:44éditorialiste à France Info TV
21:46Renaud on se retrouve demain
21:47merci Agathe à demain
21:48et vous retrouvez les informés
21:50ce soir à 20h
21:50avec Victor Maté
21:51merci
21:52merci
21:53merci
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