Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 4 semaines
Guillaume Daret reçoit Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, députée du Val-de-Marne, dans BFM Politique ce dimanche 19 octobre 2025 sur BFMTV.

« BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l’émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l’actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose.

BFMTV, 1ère chaîne d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous, vous êtes bien dans BFM Politique, une semaine politique à venir qui va être encore marquante avec pour la première fois dans la Ve République un ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy,
00:23qui va être incarcérée à la prison de la santé et des débats politiques à l'Assemblée aussi qui vont reprendre sur la question du budget.
00:29Notre invité Mathilde Panot, bonjour, président du groupe de la France Insoumise à l'Assemblée.
00:33Vous allez nous dire dans quelques instants quelle sera votre attitude justement lors de ces débats et quelles conséquences sur la gauche,
00:39l'accord entre les socialistes et le Premier ministre aura dans les prochaines semaines.
00:43Mais d'abord et avant tout, le flash, les infos, c'est avec vous Fanny Vekchaïda.
00:48Bonjour Guillaume, bonjour à tous et on commence avec l'information de cette fin de matinée, celle d'un cambrillage au musée du Louvre.
00:56Aux alentours de 9h30 ce matin, des bijoux ont été dérobés.
01:01Conséquence, le musée communique sur cette fermeture exceptionnelle aujourd'hui.
01:05Tous les visiteurs ont été évacués dans l'urgence comme vous allez voir sur ces images.
01:10On retrouve Antoine Forestier, vous êtes sur place devant le musée le plus visité au monde pour BFM TV.
01:16Que sait-on à l'heure actuelle des circonstances de ce vol ?
01:22La ministre de la Culture a parlé d'un braquage mais selon nos informations, il s'agirait plutôt d'un cambriolage qui s'est déroulé côté Seine.
01:31On voit ici tout au loin la zone où cela s'est déroulé.
01:34Des hommes sont arrivés en scooter de type T-Max ce matin, un ou plusieurs scooters.
01:40Et au niveau de ce que vous voyez sur les images, il y avait un monte-charge qui leur a permis d'accéder à des fenêtres.
01:44Ils ont usé des petites tronçonneuses qui leur ont permis ensuite d'accéder à ces fenêtres et de repartir avec des bijoux.
01:52On sait que la vitrine Napoléon notamment a été visée, la vitrine des souverains français également.
01:58Et les malfaiteurs sont repartis avec ces bijoux.
02:01La conséquence, vous le voyez, c'est un important périmètre de sécurité à l'extérieur du Louvre, à l'endroit où s'est passé ce cambriolage avec une importante présence policière depuis ce matin.
02:11Ça s'est passé aux alentours de 9h30 et puis depuis, le musée a été évacué.
02:16Les employés du musée qu'on a croisé tout à l'heure expliquaient que c'était un incident technique aux clients.
02:21Mais il s'agit bien d'un cambriolage, on est en mesure de vous le confirmer désormais, qui s'est déroulé aux alentours de 9h30, 9h40 ce matin.
02:28Antoine, on évoquait un vol de bijoux. Que sait-on du butin qui a été dérobé ?
02:32On sait que ce sont des vitrines qui ont été visées. La vitrine Napoléon, la vitrine des souverains français.
02:40Que pour accéder à ces vitrines, c'est donc un mont de charge qui a a priori été utilisé.
02:44On ne le voit pas ici, il va falloir qu'on puisse faire le tour pour se rapprocher un petit peu.
02:48Mais a priori, ça se passe juste ici, à quelques centaines de mètres de nous.
02:51Et ce qui a permis à ces malfaiteurs d'accéder à cette zone du musée.
02:55Des malfaiteurs qui sont arrivés en scooter ici et qui sont ressortis ensuite quelques minutes après.
03:01Et des malfaiteurs qui sont toujours activement recherchés à l'heure où on se parle.
03:06Oui, ils sont toujours activement recherchés. Il y a évidemment un gros dispositif de police présent sur place.
03:13La police municipale, la police nationale, on les compte par dizaines depuis ce matin.
03:17Et pour permettre à l'enquête de se dérouler le plus sereinement possible, il y a eu une évacuation qui a été demandée.
03:22Dans un premier temps, la foule pouvait encore accéder tout près de la pyramide.
03:26Il y avait des barrières qui avaient été mises. Mais ensuite, la police a demandé à tout le monde de reculer.
03:30On a croisé il y a quelques minutes le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, qui s'est rendu très très vite sur place.
03:35Et qui est reparti il y a une petite demi-heure désormais.
03:39Sans faire de commentaires pour l'instant auprès des journalistes présents sur place.
03:42Il n'a pas donné plus de précisions sur ce qui s'est déroulé ce matin ici au Louvre.
03:46Merci beaucoup Antoine Forestier.
03:48En direct du musée de Louvre avec Laura Champion pour les images.
03:51Donc le ministre de l'Intérieur, vous l'avez entendu, qui est sur place.
03:54Et qui a rejoint la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui s'est rendue la première sur place dès ce matin.
04:07Vous êtes bien sur BFM Politique.
04:09Et tout au long de cette émission, on vous donnera bien sûr les toutes dernières informations sur ce vol ce matin au musée du Louvre.
04:16Et les dernières informations dont disposent sur place nos envoyés spéciaux.
04:20Notre invitée ce matin, c'est Mathilde Panot.
04:23Bonjour Mathilde Panot, présidente du groupe de la France Insoumise à l'Assemblée Nationale.
04:26A mes côtés pour vous interroger ce matin, Anne-Sora Dubois, éditorialiste politique BFM TV.
04:31Et Lucie Robquin, directrice des rédactions de la Fébune.
04:36Bonjour Lucie.
04:37Alors on va bien sûr évoquer la question du budget.
04:39Première discussion demain en commission à l'Assemblée Nationale.
04:42Mais d'abord ce qui va être aussi l'un des faits de la semaine.
04:44Puisque mardi matin, l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, va être incarcéré à la prison de la Santé.
04:51Alors est-ce que vous serez mardi matin dans le 16e arrondissement pour soutenir l'ancien président de la République ?
04:56C'est un appel qui a été lancé par ses fils qui appellent à venir le soutenir.
05:01Certainement pas.
05:01Je serai moi-même à l'Assemblée, notamment à la conférence des présidents et en réunion de groupes parlementaires.
05:07Et je veux dire que je trouve ça particulièrement indécent de voir celles et ceux qui ne cessent de hurler au laxisme de la justice ne pas accepter une décision de justice
05:17qui concerne effectivement un ancien président de la République avec des faits, et je sais que ça a été suivi sur cette antenne, qui sont à la fois avérés et graves.
05:26Et donc je crois que c'est un signe que dans notre pays, la justice doit faire son travail, que les gens soient puissants ou faibles.
05:35Et ceux qui font la différence entre les deux sont, je crois, extrêmement indignes à ce moment.
05:40Qu'est-ce que vous pensez de cet appel lancé par deux de ses fils à venir le soutenir ?
05:44Ils disent que ce n'est pas une remise en cause de la justice, que ce n'est pas une vengeance, que c'est une façon pour ceux qui l'ont soutenu justement de venir l'accompagner.
05:52Eh bien, ils peuvent l'accompagner en privé, mais ils n'ont pas appelé à un rassemblement.
05:57Encore une fois, je le redis, je crois que c'est indécent dans la période.
06:01Et d'autant plus, vu les discours politiques qui sont toujours tenus par la droite, l'extrême droite, qui ne cessent d'appeler à plus de fermeté.
06:08Mais lorsque cela les concerne eux-mêmes, que ce soit Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen, eh bien, d'un coup, je trouve ça absolument scandaleux qu'il y ait de la fermeté de la part de la justice.
06:17Lucie, Nicolas Sarkozy qui s'est confié à la tribune dimanche.
06:19Oui, il s'exprime ce matin dans les colonnes de la tribune dimanche.
06:22« Je n'ai pas peur de la prison », dit-il, « je garderai la tête haute ».
06:25Alors, vous n'êtes évidemment pas proche de Nicolas Sarkozy, mais est-ce que vous lui reconnaissez une certaine forme de combativité ?
06:31Non, je ne lui reconnais rien.
06:33Je veux redire que les faits sur lesquels il est aujourd'hui condamné sont des faits extrêmement graves.
06:40Ce sont des faits dans lesquels il y a eu des morts dans un acte terroriste, je le rappelle, avec de l'argent.
06:45Donc, nous sommes sur des faits qui sont d'une forme, d'une forte gravité.
06:50Et tant mieux s'il ira en prison avec combativité, mais il n'empêche qu'il va en prison et que je crois que c'est important que ces faits aient aujourd'hui été jugés.
06:59Lui, il dit qu'il a été condamné sur une hypothèse. Qu'est-ce que vous pensez de cette défense ?
07:03Eh bien, je crois que la justice a rendu son verdict et que, là encore, il y a eu de nombreux faits qui ont été donnés lors de ce procès.
07:11Que, par ailleurs, Nicolas Sarkozy n'est pas condamné dans un seul procès. Il a d'ores et déjà été condamné.
07:17Il y a d'autres procès qui sont en cours et je crois que c'est important qu'y compris un ancien président de la République puisse être jugé, non pas sur des hypothèses, mais sur des faits.
07:25Est-ce que vous reconnaissez que Nicolas Sarkozy reste présumé innocent puisqu'il a fait appel ?
07:31Eh bien, très bien, il fera appel, mais en attendant...
07:33Il a fait appel, hein ?
07:34Oui, mais il fait appel, il n'y a aucun souci, mais le cours de la justice suivra son cours, mais en attendant, la décision qui a été prise, c'est qu'il soit en prison en attendant son appel.
07:44Et donc, il restera en prison tant que l'appel ne sera pas fait.
07:46Vous, ça ne vous choque pas que Nicolas Sarkozy ou tout autre justiciable qui est donc présumé innocent aux yeux de la justice comme il n'a pas fait appel, aille déjà purger une partie de sa peine en prison alors qu'il est présumé innocent ?
07:58Nicolas Sarkozy ou un autre justiciable ?
07:59Écoutez, à ce moment-là, discutons de ce qu'il y a dans la justice.
08:04Nous, nous avons un programme de justice que chacun peut regarder et examiner, mais je le redis, il n'est pas possible que, parce qu'il est ancien président de la République, il puisse y avoir des traitements de faveur.
08:16Et donc, je le redis, la justice a fait son travail. Maintenant, il s'agit que la procédure suive son cours jusqu'au bout.
08:23Mais encore une fois, je trouve ça particulièrement indigne que ces mêmes gens qui ne cessent d'appeler à la fermeté contre tout le monde dans ce pays, eh bien, se lamentent lorsqu'il s'agit de leur propre cas personnel.
08:33Ce qu'on évoquait, c'est la question de l'exécution provisoire. Vous seriez favorable à la remettre en cause ?
08:38Mais nous, nous l'avons déjà dit, nous ne sommes pas favorables à l'exécution provisoire parce que nous voulons qu'il puisse y aller au bout du procès, aller jusqu'au bout des appels pour pouvoir ensuite avoir une condamnation définitive.
08:49Mais je vais vous dire, si c'est comme Mme Le Pen...
08:50Demain, si vous êtes majoritaire à l'Assemblée nationale ou si Jean-Luc Mélenchon est président de la République, vous supprimerez l'exécution provisoire ?
08:58Demain, si nous sommes majoritaires à l'Assemblée nationale, nous commencerons par donner des moyens à la justice, nous commencerons à redonner des moyens à la police judiciaire pour pouvoir faire son travail correctement et nous poserons effectivement la question de l'exécution provisoire.
09:11Mais je vais vous dire, parce que cette question s'est déjà posée à l'Assemblée nationale. Elle s'est posée avec la niche de l'UDR, vous savez, les alliés siotistes du RN, qui le posaient uniquement sur le cas de Mme Le Pen.
09:22Nous avons voté contre, nous ne sommes pas d'accord pour qu'on change les règles selon ce qui arrive à tel ou tel puissant qui ont détourné de l'argent public, ce qui est reproché à Mme Le Pen.
09:31Donc je vais vous dire, pourquoi est-ce que Mme Le Pen et ses amis veulent autant une dissolution dans ces derniers temps ?
09:38C'est parce qu'ils espèrent ainsi être majoritaires à l'Assemblée nationale et ainsi voter une loi d'amnestie pour Mme Le Pen.
09:45Donc ces gens-là ne sont intéressés que par leurs petits intérêts personnels et nous, nous voulons défendre les intérêts du peuple et notamment le fait que la justice ait les moyens de mener son travail.
09:54Il y a eu un élément autour de ce procès de Nicolas Sarkozy qui a été très médiatiquement repris, c'est la charge de l'ancien président de la République contre les juges,
10:01avec l'idée selon laquelle il y aurait des juges qui seraient politisés, ou en tout cas qui auraient dans les jugements qu'ils rendent, des colorations politiques.
10:09Est-ce que vous avez compris cette charge ? Est-ce que vous la reprenez à votre compte ? Est-ce que, oui ou non, il y a des juges en France qui sont politiques ?
10:15Alors, je ne suis pas d'accord avec le fait. Il y a évidemment, il peut y avoir, et nous l'avons dénoncé à de nombreuses reprises,
10:21une instrumentalisation à la fois de la police et de la justice par un pouvoir politique.
10:24Cela arrive, c'est ce qu'on appelle par exemple l'offert. Dans ce cadre-là, ce n'est pas du tout ce que nous voyons.
10:31Et je veux dire que les propos de Nicolas Sarkozy reprennent ceux qui avaient été tenus, par exemple,
10:35et moi je suis fière que mon mouvement politique n'ait jamais participé à cela,
10:40qui avaient été tenus par les syndicats de police qui, je le rappelle à l'époque, manifestés devant l'Assemblée nationale,
10:44avec l'ensemble du spectre politique qui avait expliqué que le problème de ce pays, c'était la justice,
10:50au moment où l'Assemblée était justement en train de débattre sur un texte sur la justice.
10:55Nous ne sommes pas d'accord avec le fait qu'on remette en cause ainsi l'impartialité, la neutralité de la justice.
11:02Et donc la question qui est posée, c'est comment est-ce qu'on renforce justement...
11:06Les juges menacés, vous l'avez vu ?
11:08Mais oui, mais bien sûr !
11:09Mais vous avez des juges menacés à la fois dans le cadre du procès de Nicolas Sarkozy,
11:13dans le cas aussi, je le rappelle, du procès de Mme Le Pen,
11:15qui montre bien que ces gens-là sont anti-républicains.
11:19Voilà ce qui se passe.
11:20Et donc nous, nous voulons à la fois renforcer les moyens et renforcer l'impartialité...
11:24Donc il ne faut pas menacer évidemment les juges et il ne faut pas menacer la police.
11:28Mais qu'est-ce que vous voulez dire ?
11:29Non, non, c'est une question, c'est une question.
11:31Et qui a menacé la police ?
11:32On se rappelle d'une séquence forte de Jean-Luc Mélenchon devant le siège du parti
11:37qui avait dit « La République, c'est moi »
11:38et certains policiers avaient dit « C'était une remise en cause de notre autorité ».
11:41Non mais d'accord, mais est-ce que quelqu'un a menacé de mort des policiers chez nous ?
11:44Non.
11:45Voilà, donc j'aimerais juste qu'on remette les juges à leur place.
11:48Ensuite, il y a des faits qui est que nous, nous critiquons le fait que la police
11:53n'est plus un service public au service de la population
11:56et que la police, avec des actes de certains qui restent impunis,
12:00notamment le fait que la France soit championne d'Europe du nombre de morts
12:04pour refus d'obtempérer et par arme à feu,
12:06soit un problème de police républicaine.
12:09Cela n'a rien à voir avec le fait de menacer de mort des juges.
12:12Pour vous, aujourd'hui, la police n'est plus républicaine ?
12:14Je crois que quand il y a une impunité policière,
12:17il y a un problème sur le fait que la police soit républicaine.
12:19Effectivement, je ne dis pas que la police, dans son ensemble, n'est plus républicaine.
12:22Je dis que nous avons un problème de règles
12:24et que ces règles, notamment sur les refus d'obtempérer, pour parler de cela,
12:28quand vous regardez qu'il y a eu un mort pour refus d'obtempérer en 10 ans en Allemagne
12:32et que vous vous retrouvez en France avec 13 morts en 18 mois de refus d'obtempérer,
12:39oui, je crois qu'il y a un problème de règles
12:40et c'est pourquoi nous demandons l'abrogation de la loi Cazeneuve,
12:43qui est la loi que nous appelons « permis de tuer ».
12:45Madame Pannot, venons-en donc à la question du budget des retraites
12:48et notamment cette interview ce matin chez nos confrères du Parisien,
12:51de la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon,
12:53qui dit « il n'y a ni en tourloupe, ni plan caché, que ce soit sur le budget, les retraites,
12:58les engagements pris seront tenus ».
13:00Pourquoi ne pas la croire ?
13:01Je ne la crois absolument pas parce qu'il faut comprendre l'arnaque
13:05de la grande victoire du Parti Socialiste, comme il le dit.
13:08Pourquoi ?
13:09Alors d'abord, nous ne parlons pas d'une suspension,
13:11mais d'un accalage dans le temps qui ne remet pas en cause la retraite à 64 ans.
13:15Il y a deux issues possibles au budget.
13:17Je vais essayer de ne pas être trop technique pour que les gens comprennent.
13:19Mais vous savez, un budget va passer entre les deux chambres,
13:22entre l'Assemblée nationale et le Sénat.
13:24Ensuite, il y a une commission mixte paritaire,
13:26sept députés, sept sénateurs,
13:28dans lequel ce sont les macronistes et la droite qui sont majoritaires.
13:31Ils en ont 8 sur 14.
13:33Et donc, ils pourront remanier le budget comme ils veulent.
13:35Et ensuite, cela passe soit en dernière lecture à l'Assemblée,
13:38soit cela va entre le Sénat et l'Assemblée.
13:40Ce qui veut dire deux choses.
13:41Il y a deux issues possibles.
13:43La première, c'est un vote du budget de la Sécurité sociale
13:47avec un amendement de décalage dans le temps de la réforme de la retraite.
13:51Mais cela veut dire alors qu'il faut que...
13:53Non, du décalage de l'âge.
13:55On va en revenir dans le détail.
13:55Je vais expliquer parce que si on était suspension...
13:57Je vais expliquer ça tout de suite.
13:58C'est décalé de deux ans, c'est quand même considérable.
14:00Si c'était une suspension,
14:01alors tout le monde resterait à 62 ans et 9 mois de retraite.
14:05Alors que là, le décalage dans le temps,
14:06on arrivera quand même à la retraite à 64 ans.
14:09C'est-à-dire qu'on décale juste le calendrier.
14:11Ce sera tranché, disent-ils, dans la campagne présidentielle à venir.
14:13Allez-y, deuxième hypothèse.
14:14Je vous explique.
14:15Première hypothèse, le budget de la sécurité sociale est voté.
14:18Mais cela veut dire alors qu'il faut qu'il y ait une grande coalition
14:22du Parti Socialiste jusqu'à la droite, en passant par les macronistes,
14:25qui acceptent un budget avec le musée des horaires sociales.
14:28Puisqu'il y a à la fois les 17 millions de retraités
14:31qui vont voir leur pension baisser.
14:33Vous avez les 13 millions de personnes qui ont des maladies chroniques.
14:36Non, non, sous-indexées pendant 4 ans.
14:39Des maladies chroniques qui vont devoir être taxées
14:41jusqu'à hauteur de 850 euros par an.
14:44et toutes ces horreurs qui sont dans le budget.
14:46Donc ça, c'est la première chose.
14:48Mais ça veut dire que le PS accepte cela.
14:50Deuxième hypothèse, à ce moment-là, on dépasse les 50 jours
14:53qui sont fixés dans le cadre de la Constitution
14:55sur le budget de la sécurité sociale.
14:57Et à ce moment-là, le budget passe par ordonnance.
14:59Il y a une autre option, madame.
15:02C'est que le gouvernement instaure une lettre rectificative
15:06pour instaurer la réforme des retraites.
15:08Juste pour terminer, Lucie, sur la question des ordonnances,
15:12la porte-parole a répondu ce matin.
15:14On ira au vote.
15:15Elle a dit qu'on ira au vote.
15:16Eh bien, à ce moment-là, le Parti Socialiste devra voter
15:18pour ou s'abstenir, donc être dans la majorité,
15:20sur la question du budget de la sécurité sociale.
15:22Donc accepter toutes les horreurs.
15:24Qu'est-ce que ça dira ?
15:24Attendez, juste, je veux terminer pour que tout le monde comprenne.
15:26Donc soit grande coalition pour voter un budget de sécurité sociale
15:30qui enlève 7 milliards à la santé et 13 milliards à la sécurité sociale.
15:34Soit ordonnance et sur les ordonnances.
15:36Effectivement, le ministre des Relations avec le Parlement
15:39a été très clair mardi.
15:40En cas d'ordonnance, puisque nous avons posé la question,
15:43ce serait le texte initial qui serait passé en force.
15:46C'est-à-dire que les discussions à l'Assemblée
15:48n'auront aucune incidence dessus.
15:50Alors, vous avez raison.
15:51Il y a la possibilité d'une lettre rectificative
15:54qui est demandée par le constitutionnaliste Benjamin Morel,
15:57sur lequel le président Éric Coquerel a appuyé,
16:00qui ferait que ça rentre dans le texte initial.
16:03Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.
16:04Et donc, du coup, le plus probable,
16:06c'est que soit il y ait un budget avec toutes les horreurs
16:08qu'il y a actuellement contre le peuple
16:10et un décalage du temps,
16:12voire même, le plus probable,
16:14c'est qu'il n'y ait rien du tout,
16:15c'est-à-dire seulement les horreurs
16:16et même pas de décalage dans le temps.
16:18Anne.
16:18Avant ça, il y a quand même des possibilités de discussion.
16:21Il y a un article que vous aborrez à la France Insoumise
16:25qui disparaît, en tout cas qui ne sera pas utilisé,
16:27c'est la promesse, à ce stade.
16:28Pas d'utilisation du 49-3.
16:30Est-ce que ce n'est pas l'occasion,
16:31enfin, de se saisir du budget
16:32sans avoir cette sanction potentielle ?
16:35Et c'est quoi la stratégie que vous avez choisie ?
16:36Est-ce que c'est des milliers d'amendements ?
16:37Est-ce que c'est la chaise vide
16:38parce que vous considérez qu'on va dans le mur
16:40et que ça ne sert à rien d'en parler ?
16:41Qu'est-ce que la France Insoumise a arrêté comme position ?
16:44Alors, la première chose,
16:45c'est que M. Lecornu est un 49-3 à lui tout seul.
16:47Je rappelle que si nous laissions l'Assemblée nationale voter,
16:50comme nous avions essayé de le faire l'année dernière
16:52sur l'abrogation de la réforme de la retraite à 64 ans,
16:54alors la réforme aurait d'ores et déjà été abrogée.
16:57Donc, le fait qu'il refuse que nous allions au vote sur cette question
17:00montre que M. Lecornu, à lui-même, est un 49-3.
17:03Mais vous pourriez le proposer, à l'abrogation ?
17:06Mais on l'a proposé l'année dernière, M. Daré.
17:08Oui, mais là, vous pourriez...
17:09Je veux dire, dans le débat budgétaire,
17:10vous pourriez à nouveau le proposer ?
17:11Mais non, parce qu'il y a quelque chose
17:12qui s'appelle l'article 40.
17:15L'article 40 nous empêche d'engager des dépenses supplémentaires.
17:17Et le problème dans le budget,
17:20c'est la structure qui a été donnée au budget,
17:22c'est-à-dire le fait qu'on continue
17:24à ne pas faire contribuer les plus riches.
17:26Je dis juste dans le projet Lecornu,
17:28les plus riches vont contribuer deux fois moins
17:31que ce qu'ils avaient contribué
17:33dans le gouvernement de M. Barnier puis M. Bayon.
17:36Ils ont 4 milliards d'impôts en plus, quand même.
17:37Deux fois moins.
17:38Ça veut dire que...
17:39Enfin, c'est à hauteur de ce qui était demandé,
17:43notamment la taxe d'Ukman,
17:44le retour de l'impôt de solidarité sur la fortune.
17:46C'est indécent.
17:47Donc vous ne dialoguez pas ?
17:48Mais nous, nous allons faire notre travail parlementaire,
17:51ce que nous avons fait à chaque fois.
17:52C'est-à-dire que nous allons siéger,
17:54que nous allons présenter,
17:55ce qui nous semble être les bonnes options pour le pays,
17:58c'est-à-dire augmenter les recettes de l'État
18:00pour pouvoir dépenser plus dans la santé,
18:02dans l'éducation, dans les besoins écologiques.
18:05Vous avez déjà l'étiage du nombre d'amendements
18:06que vous pourriez déposer ?
18:07Nous avons essayé de déposer un nombre d'amendements
18:09qui permettent de tenir le temps de la discussion,
18:12c'est-à-dire qu'ensuite, on ne passe pas par ordonnance.
18:14Mais il se trouve que...
18:16Alors ça, c'est des objectifs cibles
18:18qui ont été donnés par le président de la commission des finances
18:21et que nous avons respectés.
18:23Mais il se trouve que, savez-vous qui a déposé le plus d'amendements ?
18:25Ce sont les macronistes et la droite.
18:28Et donc, c'est probablement eux qui feront
18:30que nous n'aurons pas le temps d'aller au bout du budget
18:32et qu'au bout de 70 jours,
18:33je ne sais pas, je n'ai pas le chiffre en tête,
18:35mais nous avons respecté la cible qui a été donnée
18:37par taille de groupe
18:38et que ce sont probablement eux
18:40qui forceront à aller aux ordonnances
18:43et c'est-à-dire au budget tel qu'il était initialement.
18:46Pas de taxation sur les super-héritages.
18:47C'était une idée qu'avait mise sur la table
18:49la présidente de l'Assemblée nationale,
18:51Yael Brown-Pivet, la porte-parole ce matin,
18:53dont le Parisien dit
18:53que ça ne fait pas partie des propositions du gouvernement.
18:55À chaque fois qu'on essaye de faire contribuer les plus riches,
18:57de toute façon, ce gouvernement s'enfuit en courant.
19:00Je veux dire, nous sommes dans une situation
19:02où les 500 plus grandes fortunes de ce pays
19:04ont vu leur patrimoine doubler depuis 2017.
19:07Je rappelle qu'en 1996,
19:09les 500 plus grandes fortunes de ce pays
19:11avaient des fortunes qui représentaient
19:126% de la richesse produite chaque année dans ce pays.
19:16Qu'aujourd'hui, nous sommes à 42%
19:18de ce qui est accaparé par ces plus grandes fortunes.
19:21Et qu'il s'agit maintenant de mettre fin
19:23au séparatisme fiscal des riches
19:25qui ne veulent plus contribuer.
19:26Je rappelle juste que dans la campagne présidentielle,
19:28nous avions, nous, proposé une taxation
19:31sur les super-héritages
19:32en disant, au-delà de 12 millions,
19:34ce qui ne concerne pas la plupart des gens,
19:36au-delà de 12 millions, nous prenons tout.
19:38Ça permettait de mettre 10 milliards d'euros dans les caisses.
19:40C'est très élevé, 12 millions d'euros.
19:41On a l'impression que même chez LFI,
19:43il y a quelques scrupules...
19:43Mais ça me fait plaisir que vous dites ça.
19:46Est-ce que vous avez peur de fâcher vos électeurs ?
19:48Finalement, cette barre est très élevée.
19:49Vous savez, nos électeurs et nos électrices
19:51n'ont absolument pas ces héritages.
19:53Et il se trouve que les héritages sont aujourd'hui
19:55un des facteurs principaux des inégalités
19:58dans notre pays.
19:5812 millions, c'est très élevé.
19:59Donc, nous, nous sommes d'accord,
20:01puisque vous semblez d'accord sur ce plateau,
20:04nous sommes d'accord pour descendre ce chiffre.
20:05Étant donné votre logiciel politique, oui.
20:06Mais cela vient ensuite dans la discussion parlementaire.
20:08C'est une proposition que nous avons mise sur la table.
20:11Et nous sommes d'accord après pour la revoir,
20:12pour la baisser,
20:13en tout cas pour faire en sorte que...
20:15C'est quoi le bon niveau ?
20:16À quel héritage peut-il être surtaxé ?
20:19C'est une question qu'on peut poser.
20:20Je vous dis ce qui était dans notre programme jusqu'alors.
20:22On peut le baisser.
20:23Mais je vais vous dire,
20:24comprenez l'indécence que c'est pour les gens.
20:26Vous allez le proposer dans la discussion budgétaire ?
20:28Oui, ça fait partie de notre programme depuis longtemps.
20:31Je vais vous dire l'indécence pour les gens que c'est
20:33d'avoir vu depuis plus d'un mois
20:36sur la question de la taxe Zuckman,
20:38sur tous les plateaux,
20:39les éditorialistes, les journalistes,
20:41le Medef qui essaient de nous faire pleurer
20:43sur le sort des plus riches
20:44lorsqu'on pensait juste faire un impôt planché à 2%
20:48qui ferait que les plus riches de ce pays
20:50continueraient de s'enrichir dans ce pays.
20:53Mais où sont les journalistes,
20:54les éditorialistes et les autres
20:56lorsque l'on parle d'enlever 50 euros par mois
20:59à des apprentis avec le budget qui est proposé,
21:01lorsqu'on propose d'enlever 100 à 200 euros par an
21:04aux retraités avec la non-indexation des pensions.
21:08Lorsqu'on enlève 150 euros
21:10à ceux qui touchent les APL,
21:12lorsqu'on enlève 850 euros par an
21:14à ceux qui sont malades d'un cancer.
21:15Vous dites aussi que les journalistes sont bien prévus
21:17dans cette intercurrence.
21:18Eh bien c'est très bien,
21:19mais j'aimerais qu'on en parle plus
21:20parce que, comprenez qu'en termes d'efforts
21:24qui est demandé aux gens,
21:25on demande des efforts absolument insupportables
21:28à des gens qui n'en peuvent déjà plus.
21:30Nous avons une augmentation du taux de pauvreté
21:32dans ce pays qui est insupportable.
21:33Madame Pannot, vous nous direz dans un instant
21:35effectivement sur cette question
21:36de la réforme des retraites.
21:37Néanmoins, si vous voterez l'amendement ou non
21:38et quelles conséquences sur l'avenir de la gauche,
21:41on se retrouve dans quelques secondes sur BFM TV.
21:49Vous êtes bien sur BFM Politique,
21:51notre invitée Mathilde Pannot,
21:52présidente des députés de la France Insoumise
21:54à l'Assemblée Nationale.
21:55Dans un instant, on va voir
21:56quelles seront les conséquences sur la gauche
21:58du maintien de Sébastien Lecornu cette semaine
22:00grâce au non-vote de la censure
22:02des socialistes.
22:03Mais d'abord, quelques instants,
22:05on va s'arrêter sur ce qu'est
22:06l'information de la matinée,
22:07ce cambriolage au musée du Louvre.
22:09On retrouve tout de suite sur place
22:10Antoine Forestier.
22:12Bonjour Antoine.
22:13Quelles sont les dernières informations
22:14dont vous disposez ?
22:17Les informations précises concernant ce cambriolage
22:20c'est qu'il s'est déroulé aux alentours
22:22de 9h30, 9h40, juste ici côté Seine.
22:26C'est au niveau de la galerie d'Apollon
22:27qu'a eu lieu ce vol de bijoux.
22:29Et pour rentrer à l'intérieur de cette galerie,
22:31on va vous montrer sur ces images
22:33d'Uliana Malichev, c'est ce monte-charge
22:35qui a été utilisé juste ici
22:37par les malfaiteurs.
22:39Ils sont montés à quelques dizaines de mètres
22:41de hauteur au niveau de ce petit balcon.
22:43Ils ont fracturé une fenêtre
22:46et ils sont pénétrés à l'intérieur
22:47de cette galerie d'Apollon
22:48dans laquelle il y avait des vitrines
22:49avec des bijoux.
22:50Ils sont ensuite ressortis
22:52et ont pris la fuite
22:52à bord d'un scooter de type T-Max.
22:55Le ministre de l'Intérieur,
22:56Laurent Nunez, s'est rendu sur place
22:59et il a expliqué à nos confrères
23:00de France Inter un peu plus.
23:02Il a donné en tout cas plus de détails
23:03sur ce qui s'est passé.
23:04Je vous propose d'écouter.
23:05Un braquage important
23:08qui a été commis ce matin
23:09dans la salle Apollon
23:11où des individus sont pénétrés
23:12par l'extérieur du musée du Louvre
23:15en utilisant une nacelle
23:17qui était positionnée sur un camion.
23:19Ils ont fracturé la fenêtre
23:22et puis se sont dirigés
23:23vers un certain nombre de vitrines
23:25où ils ont dérobé des bijoux
23:26dont je ne donnerai pas la liste.
23:28Je crois qu'il y a une enquête judiciaire
23:29mais qui sont des bijoux
23:30qui ont une vraie valeur patrimoniale
23:32et qui ont une valeur inestimable
23:33en réalité.
23:34Et puis ils se sont ensuite enfouis.
23:36Ça a duré 7 minutes.
23:37Donc ils sont repartis en T-Max.
23:38C'est un braquage important.
23:39Manifestement une équipe
23:40qui avait fait des repérages
23:41qui était manifestement aussi
23:44très chevronnée
23:45et qui a agi très, très vite.
23:48Pour préserver toutes les traces
23:50et les indices
23:51et permettre à l'enquête
23:52de se dérouler sereinement,
23:53le Louvre a été évacué ce matin.
23:55Tous les visiteurs
23:57qui avaient prévu de venir aujourd'hui
23:58vont pouvoir se faire rembourser.
23:59Il y a d'ailleurs un QR code
24:00qui a été installé
24:01à l'entrée du Louvre
24:01pour que chacun puisse faire
24:02les démarches.
24:03Le Louvre restera fermé
24:04toute la journée
24:04pour permettre donc
24:05à cette enquête
24:06de se dérouler
24:06suite à ce cambriolage ce matin.
24:08Merci beaucoup Antoine Forestier.
24:10Vincent Vantiguem,
24:10le ministre de l'Intérieur
24:11explique qu'il a bon espoir
24:12de retrouver les cambrioleurs.
24:15Comment c'est possible
24:15et comment se fait l'enquête ?
24:16Oui, en tout cas,
24:17c'est ce que Laurent Nunez
24:18a indiqué
24:18sur l'antenne de France Inter
24:19ce midi.
24:20J'ai bon espoir
24:20qu'on retrouve cette équipe.
24:21Alors, on parle d'une équipe
24:22de trois ou quatre cambrioleurs
24:24et effectivement,
24:25ils comptent sur l'action
24:27des forces de police.
24:28Ce n'est pas n'importe quel service
24:29puisque c'est la brigade
24:30de répression du banditisme
24:31qui est spécialisée
24:32dans ce type de cambriolage
24:33qui a été saisi du dossier
24:34avec l'appui de l'Office
24:36central de lutte
24:36contre le trafic
24:38de biens culturels
24:38parce que là,
24:39on est là-dedans.
24:40Comment on va faire ?
24:41On va analyser surtout
24:42les caméras.
24:43Le ministre de l'Intérieur
24:44parle d'éventuels repérages
24:46d'une équipe chevronnée.
24:47On va regarder
24:47dans les grandes équipes
24:48qui sont capables
24:49parce qu'ils font une vraie capacité
24:50pour faire ce type de cambriolage.
24:52Et puis, on va analyser,
24:53je le disais,
24:54les caméras de vidéosurveillance
24:55jusqu'au dernier moment.
24:56À quel moment
24:57on a perdu la trace
24:58de ces cambrioleurs
24:59qui ont pris la fuite
25:00visiblement à bord
25:01de scooters T-Max ?
25:02C'est ainsi que
25:03le ministre de l'Intérieur
25:04explique qu'il a bon espoir
25:05de retrouver
25:06cette équipe de cambrioleurs.
25:08Reste à savoir
25:08si on retrouvera les bijoux
25:10ou s'ils ont été
25:11dilapidés,
25:12disséminés dans la nature
25:13voire revendus
25:14parce que des bijoux,
25:15il le disait,
25:16d'une valeur inestimable.
25:17Qui pourrait les acheter ?
25:18Est-ce qu'ils vont être fondus ?
25:19Est-ce qu'ils vont être détruits ?
25:20C'est toute l'inquiétude
25:21aujourd'hui au niveau
25:22du musée du Louvre.
25:22Merci Vincent.
25:23Et bien sûr,
25:23tout au long de BFM Politique,
25:25on continuera
25:25de vous tenir au courant
25:27de tous les éléments
25:29qu'on pourra avoir
25:30au cours de cette émission
25:31et de cette enquête
25:31qui ne fait que débuter
25:33après ce cambriolage
25:34au musée du Louvre.
25:36Mathilde Panot,
25:36on reprend le cours
25:37de notre interview,
25:38on évoquait la question
25:39de la réforme des retraites.
25:40Question très simple,
25:41est-ce que vous voterez,
25:42vous,
25:43oui ou non,
25:44la suspension
25:44de la réforme des retraites ?
25:46Alors,
25:47ce n'est pas une suspension,
25:48c'est un décalage
25:49dans le temps
25:49et ça a une importance,
25:50M. Daré,
25:51parce que du coup,
25:52je ne sais pas
25:52quel sera l'amendement
25:53mais si l'amendement dit
25:54on décale le calendrier
25:56pour arriver à la retraite
25:57à 64 ans,
25:58ce qui veut dire
25:58que vous avalez en même temps
26:00la retraite à 64 ans,
26:02nous aurons une difficulté
26:03pour voter cet amendement.
26:04Donc,
26:04vous ne voteriez pas
26:04cet amendement ?
26:05On va voir comment
26:06il est rédigé
26:06mais si c'est rédigé comme ça,
26:08vous comprenez
26:08que c'est difficile pour nous
26:09qui demandons
26:10l'abrogation de la réforme
26:11des retraites
26:11aux côtés des millions
26:13de personnes
26:14qui se sont mobilisées
26:15contre cette réforme
26:16qui a été passée en force
26:17d'acter que nous sommes
26:18pour la retraite à 64 ans.
26:19C'est quand même un effort majeur.
26:20On décale cette réforme
26:21de deux ans,
26:22ça va coûter 13 milliards d'euros
26:24à l'État
26:24à l'horizon 2027.
26:26Pourquoi vous ne reconnaissez pas
26:27votre victoire finalement ?
26:28Mais parce que nous ne voulons
26:29pas le décalage
26:30de la réforme des retraites,
26:31nous voulons l'abrogation.
26:33Et je le redis,
26:34si on laissait
26:35l'Assemblée nationale voter,
26:36alors il y aurait d'ores et déjà
26:38une abrogation
26:38de la retraite à 64 ans.
26:39Et j'insiste sur un point
26:40pour que tout le monde comprenne.
26:42Le décalage dans le temps
26:43de la réforme des retraites,
26:44ce faux arrêt
26:45de la réforme des retraites,
26:47coûtera à 17 millions
26:48de retraités
26:49le fait de voir
26:50leurs pensions baisser
26:51alors que nous avons
26:52un nombre de retraités
26:53très pauvres dans ce pays
26:54et que cela va encore augmenter.
26:56Et surtout,
26:57ça coûtera une conférence
26:58qui a été annoncée
26:59par M. Lecornu,
27:00dont je suis étonnée
27:01qu'on ne parle pas,
27:01qui, selon M. Lecornu lui-même,
27:04pourrait donner lieu
27:05à la retraite à points
27:06qui avait d'ores et déjà
27:07été battue
27:07par des mobilisations
27:08en 2019.
27:09La retraite à points,
27:10pour que tout le monde comprenne,
27:11c'est la tombeau-là.
27:12Vous cumulez des points
27:13tout au long de votre carrière
27:14et puis à la fin,
27:15vous ne savez pas
27:17quelle sera la valeur du point
27:18qui a déjà été tentée
27:19en 2019,
27:20qui a été battue
27:21grâce à la mobilisation.
27:22Et pourquoi pas
27:22de la réforme
27:23par capitalisation
27:24dit le nouveau ministre Farrandeux.
27:25Exactement.
27:26Et pourquoi pas
27:26la retraite par capitalisation ?
27:28Vous comprenez
27:28que ça fait quand même
27:29beaucoup à avaler
27:30et qu'encore une fois,
27:32la Macronie a été battue
27:33trois fois dans les urnes.
27:34Ce n'est plus le centre politique.
27:36Nous n'avons pas été élus
27:37pour avoir quelques miettes
27:38d'un camp
27:39qui est en déroute.
27:40Nous avons été élus
27:41pour être en rupture
27:43avec la Macronie.
27:44Donc nous,
27:44nous restons fidèles
27:45au mandat
27:46qui nous a été donné
27:46par les électeurs et les électrices.
27:47Justement,
27:47il y a quelques députés
27:49macronistes
27:49qui sont presque comme vous.
27:50Ils ne veulent pas voter.
27:51Oui, ils ne veulent pas voter
27:52l'amendement de suspension
27:53parce qu'on leur a demandé
27:55de porter cette réforme aujourd'hui.
27:56Ils considèrent que c'est
27:56de la schizophrénie
27:57de l'envoyer balader.
27:58Vous avez quelque chose
27:59à leur dire ?
28:00Justement,
28:01ça confirme exactement
28:02ce que je vous disais
28:03tout à l'heure.
28:03C'est-à-dire que
28:04nous n'avons aucune garantie
28:05que cet amendement
28:06sera dans le budget
28:07de la Sécurité sociale.
28:09Et nous avons même
28:09beaucoup de garanties
28:10sur le fait que
28:11si ça passe par ordonnance,
28:13il n'y aura rien
28:14sur la réforme des retraites.
28:15Donc, en fait,
28:16le Parti Socialiste
28:17n'a rien obtenu.
28:18Et il faut se rappeler...
28:19Sur le principe,
28:19ils ont quand même obtenu
28:20la suspension
28:21du décalage de l'âge
28:23tel qu'il était prévu
28:24dans la réforme initiale.
28:24Pourquoi est-ce que...
28:25Parce qu'avec vous,
28:27vous n'aviez rien obtenu du tout.
28:28C'est quand même mieux que rien
28:29ce qu'a obtenu le PS.
28:30Pourquoi vous ne leur donnez pas ce point-là ?
28:31Mais parce que nous,
28:32nous voulons un changement de politique.
28:34Et celui qui est aujourd'hui
28:35responsable du chaos
28:36et de l'impasse politique
28:38dans lequel nous sommes,
28:39c'est Emmanuel Macron
28:40dont nous demandons son départ.
28:41Je vais vous dire,
28:42on nous a déjà fait
28:43ce petit numéro de...
28:44Il vaut mieux un petit pas
28:45que rien du tout.
28:46Ça s'appelait le conclave
28:47sur les retraites.
28:48Qu'est-ce que ça a donné ?
28:49Rien du tout.
28:50Ça s'appelait,
28:51soi-disant,
28:51les grandes victoires
28:52dans le budget Bayrou
28:53qui avaient été obtenues,
28:55rappelez-vous,
28:55les 4000 postes
28:56de professeurs supprimés
28:57qui sont supprimés
28:59dans ce même budget.
29:00Il vaut mieux en attendant
29:00que vous soyez au pouvoir.
29:01Non, il ne vaut pas mieux rien.
29:02Il faut revenir à la démocratie.
29:04Normalement,
29:04les institutions doivent refléter
29:06la volonté générale.
29:07Emmanuel Macron
29:08ne reflète plus rien.
29:08La question est
29:09pourquoi reste-t-il ?
29:11Il faut revenir devant les...
29:12Vous avez déposé
29:13une nouvelle demande
29:15de destitution ?
29:16Tout à fait.
29:16Nous avons déposé
29:17une nouvelle motion de destitution.
29:18Combien de signatures
29:18à ce jour ?
29:19Eh bien, nous sommes encore
29:20en train de les collecter,
29:21donc nous allons la déposer là.
29:22Nous avions l'année dernière
29:2371 parlementaires
29:25qui l'avaient signés.
29:26La dernière fois,
29:27104 parlementaires
29:28qui l'avaient signés.
29:28C'est encore une fois
29:29l'extrême droite
29:30qui pour la deuxième fois
29:31est venue au secours
29:33d'Emmanuel Macron
29:33en refusant
29:34que cette motion de destitution
29:35soit examinée et votée.
29:36Ils se sont abstenus.
29:37Oui,
29:38c'est de pouvoir faire en sorte
29:40qu'on y arrive
29:40et donc nous continuerons
29:42à dire que la seule issue
29:44c'est le départ
29:44du président de la République.
29:45Cette motion de destitution
29:46à un moment,
29:47elle peut,
29:47elle va passer ?
29:48Vous savez,
29:48moi je suis une responsable politique.
29:50Il y a ce qui est possible
29:52et il y a ce qui est souhaitable.
29:53Je redis qu'il est souhaitable
29:55pour le pays
29:55que nous ayons
29:56une élection présidentielle anticipée.
29:58Vous n'êtes jamais senti
29:59aussi proche d'Edouard Philippe finalement.
30:00Pour que ce que nous pensions
30:01être souhaitable
30:02soit possible.
30:03Est-ce que vous auriez pensé
30:03vous vous trouver
30:04sur la même ligne
30:04qu'Edouard Philippe un jour
30:05qui est juste que c'est
30:06je cite la solution
30:06la plus digne ?
30:08Mais vous voyez pourquoi
30:09Emmanuel Macron
30:09est pour nous
30:10un cas désespéré.
30:11Il exaspère même
30:12ses anciens premiers ministres
30:13et je vais vous dire
30:14j'invite Edouard Philippe
30:15et ses députés
30:16s'ils sont vraiment cohérents
30:17avec ce qu'ils disent
30:18sur le départ d'Emmanuel Macron
30:19à soit signer
30:20ou voter
30:21la motion de destitution
30:22du président de la République
30:23parce que c'est le seul outil
30:24dont nous disposons
30:25dans la Constitution
30:26pour faire partir le président.
30:28Vous évoquiez
30:28la question des socialistes.
30:30Est-ce que finalement
30:30le nouveau patron de la gauche,
30:32le nouveau pôle central de la gauche
30:33ne s'appelle pas Olivier Faure ?
30:35Ben non, je ne crois pas
30:36que ça s'appelle la gauche
30:37et je crois qu'il y a
30:38un choix très clair
30:38qui a été fait
30:39par la direction
30:40du Parti des Socialistes
30:41de à la fois sauver Macron
30:43en sauvant le corps nu
30:44mais aussi de faire perdre
30:45du temps au pays.
30:46Il n'est pas de gauche Olivier Faure ?
30:47Mais je vais vous dire
30:49quand vous refusez
30:50de censurer
30:51un gouvernement macroniste
30:53alors que la deuxième ligne
30:56de votre programme
30:57disait que nous avons
30:58tous été élus
30:59sur le même programme
31:00du nouveau Front populaire
31:01qui est celui
31:01de rompre avec
31:03la politique macroniste
31:04oui, ils ont fait
31:05un choix très clair
31:06qui est celle
31:06d'une alliance
31:07avec les macronistes.
31:08Mais comment vous le qualifiez
31:09Olivier Faure aujourd'hui ?
31:10Mais je vais vous dire
31:11je veux expliquer
31:13parce qu'en fait
31:13ce n'est pas une question
31:14juste de qualification
31:15je vois bien
31:15ce que vous êtes en train de faire
31:16je veux expliquer
31:18pourquoi on a fait
31:19nous l'union
31:20contrairement à ce qui est dit
31:21partout dans les médias
31:21qui est timide dans l'utilisation
31:22des mots
31:23c'est aussi pour ça
31:23qu'on vous demande
31:24Oui, oui
31:24mais nous avons
31:25nous fait l'union
31:26parce que nous pensions
31:27qu'il fallait faire
31:28l'union du bloc populaire
31:29à la fois contre
31:30le bloc bourgeois
31:31et contre le bloc
31:33d'extrême droite
31:34avec qui l'affrontement
31:35est inéluctable
31:36ce n'est pas nous
31:37qui sommes dans une contradiction
31:38je veux vous alerter là-dessus
31:39nous, nous restons fidèles
31:41à ce que nous avons toujours dit
31:41c'est-à-dire
31:42le programme
31:43rien que le programme
31:43le mandat que nous ont donné
31:45les électeurs et les électrices
31:46mais ceux qui aujourd'hui
31:47sont dans une contradiction
31:48s'appelle le parti socialiste
31:50qui à chaque fois
31:50qu'il y a une secousse
31:51alors qu'ils se sont fait élire
31:53sur un programme
31:54abandonnent ce même programme
31:55et vont sauver
31:56le bloc bourgeois
31:57se solidarisent
31:58pour vous c'est des traites
31:59je crois que
32:01enfin en fait
32:02je ne vais pas en utiliser vos mots
32:03mais par contre
32:04ils trahissent le mandat
32:05qui leur a été donné
32:05par les électeurs et les électrices
32:07ce sont toujours
32:07des partenaires politiques
32:08pour vous
32:09d'autant plus
32:10ça peut toujours être
32:10des partenaires politiques
32:11mais écoutez
32:11Olivier Faure a répondu
32:13à cette question
32:13il y a quelques jours
32:15de cela
32:15il disait sur un plateau
32:16il y aura des candidats
32:18socialistes
32:19en face des candidats
32:20insoumis
32:21y compris des députés
32:22sortants
32:22donc la question
32:23a déjà eu
32:25ne se pose plus
32:26est-ce que vous appelez
32:26les électeurs de gauche
32:27à sanctionner le parti socialiste
32:29aux élections municipales
32:30mais moi je dis
32:30je dis
32:31l'affrontement avec l'extrême droite
32:33est inéluctable
32:33et que donc
32:34nous aurons besoin
32:35du plus de monde possible
32:36donc c'est pourquoi
32:37après le vote
32:38de la non-censure
32:39décidé par la direction
32:40du parti socialiste
32:41j'ai appelé
32:42à rompre les rangs
32:43à dire
32:44venez nous aider
32:44continuez sur le programme
32:46du nouveau Front Populaire
32:47et nous pouvons gagner
32:48face à l'extrême droite
32:49alors que la Macronie
32:50est en train de s'écrouler
32:51je veux juste
32:52vraiment insister dessus
32:54il y a
32:54une sorte de désespoir
32:56qui se répand
32:57où on nous explique
32:57qu'on n'y arriverait jamais
32:58on peut y arriver les gens
32:59voilà ce que je suis en train
33:00de dire aujourd'hui
33:01on peut y arriver
33:02et changer radicalement
33:03la politique
33:04qui est une politique
33:04sur la question de Lucie
33:05et des conséquences
33:06effectivement électorales
33:07vous mettez donc
33:08un candidat LFI
33:09en face de chaque candidat
33:10socialiste
33:11pour les élections
33:12mais je viens de vous dire
33:13je ne veux pas
33:13vous faire inverser
33:14la responsabilité
33:15et je rappelle que c'est nous
33:16qui avons fait l'union
33:17en 2022 avec la NUPES
33:18qui a ensuite été brisé
33:19par le parti socialiste
33:20en 2024 avec le nouveau Front Populaire
33:23qui a ensuite été brisé
33:24par le parti socialiste
33:25et c'est Olivier Faure
33:26qui maintenant dit
33:27qu'il présentera des candidats
33:28en face de tous les candidats
33:30insoumis
33:30y compris les députés sortants
33:31donc la réponse est dans
33:33ce que je viens de vous dire
33:34et aux municipales
33:35Mathilde Panneau
33:36nous resterons fidèles
33:38au programme
33:38et au mandat
33:39qui nous a été donné
33:40par des électeurs
33:40et des électeurs
33:41aux élections municipales
33:42et des convictions politiques
33:43aux élections municipales
33:44est-ce que vous présenterez
33:45des listes
33:45de la France insoumise
33:46y compris là où il y a
33:47un maire
33:48ou une maire socialiste
33:49mais nous continuerons
33:50sur la même cohérence
33:51et je crois que vous pouvez
33:52au moins nous reconnaître ça
33:53le mérite de la cohérence
33:54nous continuerons
33:55sur la même cohérence
33:56c'est-à-dire
33:56sur le programme
33:58et sur le fait que
33:59nous ferons
34:00des unions
34:01et des alliances
34:01avec ceux
34:02qui sont d'accord
34:03avec le programme
34:03et qui le respectent
34:04si jamais à un moment
34:05il devait y avoir
34:06une dissolution
34:06c'est tout sauf
34:07de la politique fiction
34:08il y aurait de nouveau
34:09pour vous le Front Républicain ?
34:11Alors c'est une bonne question
34:13et je pense que ça
34:14c'est aussi une des choses
34:15qui inquiète énormément
34:16vis-à-vis de l'extrême droite
34:17notamment parce que
34:18vous avez
34:18là encore
34:20des macronistes
34:21qui ont mis
34:22par exemple
34:23comme ministre de l'Intérieur
34:24un certain monsieur Rotaillot
34:25dont la différence
34:26avec l'extrême droite
34:27est en...
34:28Il n'est plus là
34:28monsieur Rotaillot
34:29Oui mais vous comprenez
34:30qu'à force de parler
34:31et d'agir comme l'extrême droite
34:33à un moment
34:33vous banalisez
34:34l'extrême droite
34:35dans ce pays
34:35donc c'est effectivement
34:37une question qui se pose
34:38mais moi je crois
34:39que nous pouvons refaire
34:40ce que nous avons fait
34:41dans ce pays en 2024
34:42c'est-à-dire une mobilisation
34:44dans les urnes
34:44qui est tellement puissante
34:45qu'elle submerge
34:46à la fois les macronistes
34:47dont plus personne ne veut
34:48dans le pays
34:48mais qu'elle permet aussi
34:49de battre l'extrême droite
34:50et j'en profite donc
34:51pour celles et ceux
34:52qui nous écoutent
34:53pour leur dire
34:53inscrivez-vous
34:54sur les listes électorales
34:55il y a 11 millions de personnes
34:56dans ce pays
34:57qui sont non inscrites
34:58ou mal inscrites
34:59et donc qui ne peuvent pas
35:00participer à la décision
35:02sur notre avenir commun
35:02le front républicain
35:04ça veut aussi dire
35:04s'il y a un candidat
35:05LFI qui doit se désister
35:06au profit d'un candidat PS
35:07ou l'inverse
35:08ou macroniste
35:10c'est quelque chose
35:11que vous continuez
35:11à appeler de vos voeux
35:12au nom du front républicain
35:13mais nous l'avons fait
35:14de manière rigoureuse
35:16mais ça aurait de nouveau lieu
35:17s'il y avait une dissolution
35:18par contre celui qui apparemment
35:19a passé des coups de fil
35:20pour que certains candidats
35:21puissent se maintenir
35:22en espérant que l'extrême droite
35:23puisse prendre Matignon
35:24s'appelle Emmanuel Macron
35:25mais ça se produirait de nouveau
35:26pour vous
35:27je vais vous dire
35:28nous, nous n'avons pas peur du peuple
35:30et y compris en cas de dissolution
35:32mais nous sommes convaincus
35:34et je veux vraiment insister
35:35sur ce point
35:36que la dissolution
35:37n'est pas la solution
35:38parce que s'il y a une dissolution
35:39pour rien
35:40c'est-à-dire que les équilibres
35:41sont à peu près les mêmes
35:42alors pendant un an
35:44vous ne pourriez pas dissoudre
35:45or il se trouve que
35:46s'il y avait une dissolution
35:47pour rien
35:48il pourrait y avoir
35:48une présidentielle anticipée
35:49sans pouvoir dissoudre derrière
35:51donc ce que nous demandons
35:52c'est une sortie de crise
35:54qui passe par une loi spéciale
35:55le vote d'une loi spéciale
35:57et ensuite le départ
35:58du président de la République
35:59avec une présidentielle
36:00comme vous êtes allé assez loin
36:01dans les hypothèses
36:02vous n'avez pas répondu
36:03à ma question
36:04si demain il y a une dissolution
36:05est-ce qu'il y a désistement
36:06du candidat La France Insoumise
36:07au profit d'un candidat PS
36:08ou d'un candidat macroniste
36:10pour faire barrage
36:11au Rassemblement National ?
36:12Écoutez, nous verrons
36:13mais je ne vois pas
36:13pourquoi on changerait de logique
36:14nous l'avons déjà fait
36:15donc je ne vois pas
36:16quel est le problème
36:18dans la question que vous posez
36:19Entre temps vos relations
36:19se sont un peu rafraîchies
36:19avec le PS c'est tout
36:20Oui d'accord
36:20mais nous faisons la différence
36:22encore entre un candidat PS
36:23et un candidat de l'extrême droite
36:24je crois que nous avons été
36:25assez clairs sur cette question-là
36:27et je vais vous dire
36:28maintenant l'enjeu
36:30c'est de battre l'extrême droite
36:31et c'est pourquoi
36:31je suis autant en colère
36:32contre le parti socialiste
36:33parce qu'il mine
36:34la capacité de résistance du pays
36:36il mine la capacité
36:37de résistance du pays
36:38en faisant continuer
36:39une politique
36:40dont plus personne ne veut
36:41et je vais vous dire
36:42tout le temps
36:44Monsieur Lecornu et son gouvernement
36:46ne survivront pas au budget
36:47donc il nous faut
36:48Vous en êtes persuadé ?
36:49perdre du temps
36:49perdre du temps
36:50alors qu'il y a des grandes urgences
36:51sur la bifurcation écologique
36:52et sociale
36:52La semaine dernière
36:53vous disiez qu'il ne passerait pas
36:55la motion de censure
36:56il est toujours là
36:57Oui oui mais vous verrez
36:58vous croyez vraiment
36:58qu'avec un gouvernement
36:59dont le ministre des Solidarités
37:02et du Travail
37:02arrive sur un 20h
37:03pour sa première expression publique
37:05pour expliquer
37:05nous ne sommes pas des autistes
37:07dans un validisme
37:08absolument insupportable
37:09avec de l'autre côté
37:10des mesures qui sont annoncées
37:12qui sont les pires mesures
37:13qu'on ait jamais vues dans ce pays
37:14vous croyez vraiment
37:15qu'ils vont finir longtemps
37:16et bien je ne crois pas
37:16Vous dites que le PS déroule
37:17le tapis rouge au RN en fait
37:18d'une certaine façon
37:19Moi je vais vous dire
37:20moi tous ceux qui aident
37:21les macronistes
37:22et je pense que la Macronie
37:23a une responsabilité historique
37:25dans la montée de l'extrême droite
37:26vous n'avez qu'à prendre
37:26trois chiffres
37:272017 il y avait
37:28huit députés d'extrême droite
37:29dans ce pays
37:30ensuite 2022
37:31il y a eu 89 députés
37:33d'extrême droite
37:33à l'Assemblée nationale
37:342024 il y en avait 142
37:36donc la première urgence
37:38pour battre l'extrême droite
37:39c'est de tourner la page
37:40de la Macronie
37:40et non pas de l'aider
37:41à survivre
37:42comme ça a été fait
37:43cette semaine
37:43par la direction
37:44du Parti Socialiste
37:45Il y a quelqu'un
37:45qui a dénoncé
37:47votre programme économique
37:49en quelque sorte
37:49qui était assis
37:50à cette place
37:51il y a quelques jours
37:52avec ma consœur
37:53Apolline de Malherbe
37:54c'est le nouveau
37:54prix Nobel d'économie
37:56il s'appelle
37:56Philippe Aguillon
37:57je vous propose
37:57d'écouter ce qu'il disait
37:59à Apolline de Malherbe
37:59c'était vendredi
38:00Je ne veux pas durer
38:02je ne leur fais pas confiance
38:03je ne fais pas confiance
38:04à ces gens-là
38:05pour gérer la France
38:06voilà
38:06donc je ferai tout
38:07pour que ça n'arrive pas
38:08vous ferez tout
38:08pour que ça n'arrive pas
38:09à tout point de vue
38:10point de vue économique
38:11mais aussi pour le reste
38:11je suis un économiste
38:12bien sûr
38:13mais en tout cas
38:14moi je ne fais pas confiance
38:16à ces gens-là
38:17pour diriger la France
38:17merci de le dire aussi clairement
38:19vous diriez pareil
38:20de LFI
38:20et LFI pareil
38:22mais LFI
38:23il n'y a aucun danger
38:23qu'il soit ministre
38:24dans l'immédiat
38:25mais c'est pareil
38:26je mets les deux
38:26sur le même plan
38:27vous mettez les deux
38:27sur le même plan
38:28absolument
38:28quand vous entendez
38:29le prix Nobel
38:30d'économie française
38:31qui explique
38:31qu'il met sur le même plan
38:33le rassemblement national
38:34et la France insoumise
38:35qu'est-ce que vous lui répondez
38:36plutôt que de jeter
38:37des arguments
38:38à la tête des gens
38:39comme il est en train de faire
38:40nous avons fait une proposition
38:41à M. Aguillon
38:42nous lui avons proposé
38:43de venir débattre avec nous
38:44sur notre programme économique
38:45on peut faire ça ici
38:46dans mes semaines politiques
38:47je l'invite
38:47à venir débattre avec nous
38:49et je le dis d'autant plus
38:50que M. Aguillon
38:51quand même
38:52pour que tout le monde le sache
38:53est celui qui disait
38:54par exemple
38:54il y a quelque temps
38:55qu'il était très intéressé
38:57par les résultats
38:58à la fois économiques
38:59et sociaux
39:00de M. Milley
39:01le président argentin
39:02il se trouve que M. Milley
39:03est responsable
39:04d'avoir jeté
39:055 millions d'argentins
39:06le président d'extrême droite
39:08de l'Argentine
39:085 millions d'argentins
39:09sous le seuil de pauvreté
39:10et qu'aujourd'hui
39:11l'Argentine est tellement
39:12en faillite
39:13avec la tronçonneuse
39:14de M. Milley
39:14dans les dépenses de l'Etat
39:15qu'il en vient à supplier
39:16les Etats-Unis
39:17de pouvoir renflouer les caisses
39:19donc je crois que
39:20effectivement
39:20nous n'avons pas
39:21les mêmes modèles
39:21mais je l'invite
39:22à venir en débattre
39:23Philippe Aguillon
39:23dénonce votre incompetence
39:25économique
39:26il vous soupçonne
39:27de vouloir ruiner la France
39:28votre crédibilité économique
39:30elle est quand même
39:30très faible
39:31dans les milieux
39:32d'experts
39:32d'économistes
39:33et bien pas du tout
39:34et c'est d'ailleurs
39:35aussi l'objet du débat
39:36que nous pourrions avoir
39:37avec M. Aguillon
39:38je vous rappelle
39:38qu'il y a sept prix Nobel
39:41d'économie
39:42qui ont soutenu
39:43la taxe Zuckman
39:44je rappelle que
39:45M. Aguillon est celui
39:46qui a par exemple
39:47initié le programme économique
39:48de M. Macron
39:49et qui continue
39:50de le soutenir encore maintenant
39:51il a pris un peu de distance
39:52qui a fait 1000 milliards
39:53de dettes
39:53et qui fait qu'aujourd'hui
39:55nous avons un budget
39:56avec des coupes budgétaires
39:57tellement fortes
39:57que nous avons un risque
39:58de récession
40:00de notre économie
40:01avec la consommation populaire
40:03qui est minée
40:03qui est pourtant celle
40:04qui est à 53%
40:06à l'origine de la croissance
40:08dans notre pays
40:08et donc avec un record
40:10de défaillance d'entreprise
40:11donc je crois que c'est plutôt
40:12eux qui sont un chaos économique
40:14c'est plus pour l'éducation
40:15et l'innovation
40:15et c'est vrai qu'on ne vous en entend
40:17pas beaucoup parler
40:17en ce moment
40:18on parle surtout des retraites
40:19sur l'éducation
40:20mais savez-vous que
40:21sur l'éducation
40:21nous sommes le 59ème pays
40:23avec le plus de dépenses
40:25sur l'éducation
40:26c'est-à-dire
40:267ème puissance économique
40:28mais seulement 59ème
40:29sur les dépenses de l'éducation
40:30et donc je le dis
40:31il faut dépenser plus
40:32et pour cela
40:33il faut faire rentrer
40:33des recettes
40:34et je crois que l'année dernière
40:35dans le budget
40:36nous avions montré
40:36que nous pouvions faire rentrer
40:3740 milliards de recettes facilement
40:39qui avaient toutes été effacées
40:40par un 49-3
40:41et cette fois-ci
40:42elles sont effacées
40:43soit par une commission
40:44mixte paritaire
40:45soit par des ordonnances
40:46comme va le faire le gouvernement
40:47l'invitation est donc lancée
40:48on accueillera avec plaisir
40:49le prix Nobel d'économie
40:50face à Jean-Luc Mélenchon
40:51un autre responsable
40:52de la France insoumise
40:52mais j'ai vu que Jean-Luc Mélenchon
40:53effectivement l'avait invité
40:54à débattre
40:55vous avez une vraie passe d'armes
40:58cette semaine
40:58avec le Premier ministre
40:59sur la question
41:00notamment de Gaza
41:01ça a été à l'Assemblée nationale
41:02et c'était
41:03l'un des moments
41:04les plus tendus
41:05probablement de la semaine
41:06Anne
41:06c'était un échange
41:07très très vif
41:07avec le Premier ministre
41:08à l'issue de la coopération
41:09de politique générale
41:10est-ce que vous pensez-vous
41:11parce que Sébastien Lecornu
41:13vous a accusé
41:14de l'avoir lui-même accusé de ça
41:15est-ce que vous pensez-vous
41:17que la France est complice
41:18d'un génocide à Gaza ?
41:20Oui je crois que
41:21j'ai dit très clairement
41:23et je le redis ici
41:24que Sébastien Lecornu
41:25est l'incarnation
41:26de la complicité de la France
41:27avec le génocide
41:28lorsque vous avez
41:30le Premier ministre
41:31Sébastien Lecornu
41:32est l'incarnation
41:33dites-vous
41:33de la complicité du génocide
41:35puisque c'était le ministre
41:35des armées
41:36qui avait affirmé
41:37qu'il n'y avait aucune arme
41:38qui était vendue à Israël
41:39et que depuis
41:39par exemple
41:40des confrères de Disclose
41:41donc des journalistes
41:42qui ont fait des enquêtes
41:44très précises
41:44sur cette question
41:45ont montré que la France
41:47avait livré un
41:48je cite
41:48un flux continu
41:50d'armes vers Israël
41:51notamment des composants
41:52de fusils mitrailleurs
41:53qui ont été utilisés
41:55à Gaza
41:55donc je le répète
41:57Sébastien Lecornu
41:58a menti
41:59et il aurait dû
42:00demander
42:01comme l'exigé
42:03la hauteur de l'histoire
42:04et du moment historique
42:05que nous sommes en train
42:06de vivre
42:06décréter un embargo
42:08total sur les armes
42:09comme d'ailleurs
42:10d'autres pays
42:11l'ont fait
42:11et cela aurait été
42:12ceux-là
42:13se battent pour le droit
42:14international
42:15et refuser
42:16d'être
42:16d'une manière complice
42:18du génocide
42:19J'ai conscience que c'est très fort
42:20ce que vous êtes en train
42:20de dire
42:21Oui oui j'ai conscience
42:22de ce que je dis
42:23qui est très fort
42:24mais je le redis
42:24il se trouve que Netanyahou
42:26n'aurait pas pu mener
42:27les génocides
42:27sans l'aide des Etats-Unis
42:29mais sans aussi
42:30une lâcheté
42:31et une complicité
42:32de l'Union Européenne
42:33et notamment
42:33de beaucoup
42:34des pouvoirs
42:35notamment de la France
42:36qui ont refusé
42:37de sanctionner Netanyahou
42:38qui ont refusé
42:39l'embargo total
42:40sur les armes
42:41qui ont refusé
42:43de suspendre
42:43l'accord d'association
42:44entre l'Union Européenne
42:44La France
42:45le Premier ministre
42:46vous l'a rappelé
42:46qui a aussi participé
42:47à des largages
42:48d'aide humanitaire
42:48sur Gaza
42:49la France n'avait pas été
42:50inactive
42:51pour aider
42:52les populations palestiniennes
42:53et c'était plus que symbolique
42:54le Président de la République
42:55a reconnu l'Etat palestinien
42:56Monsieur Daré
42:57si la France
42:58a reconnu
42:59l'Etat de Palestine
43:00qui est la minime
43:02des décences
43:03dans le moment politique
43:04que nous étions
43:04en train de vivre
43:06c'est parce qu'il y a eu
43:07une mobilisation
43:08des peuples du monde entier
43:09et notamment
43:09du peuple français
43:11pour dire que nous ne supportons pas
43:12de voir
43:13le premier génocide
43:14filmé en direct
43:15de toute l'histoire
43:15de l'humanité
43:16sans pouvoir agir
43:17donc la France
43:18n'a pas été
43:19à la hauteur
43:20de l'histoire
43:20la France n'a pas fait
43:21ce qu'elle aurait dû faire
43:22pour faire respecter
43:24le droit international
43:25et d'ailleurs
43:25la France
43:26est largement absente
43:27de ce qui se passe
43:28alors que dans l'histoire
43:29la France a été
43:30une des grandes actrices
43:31pour justement
43:32faire reconnaître
43:33et respecter
43:34les droits
43:35internationalement reconnus
43:36des Palestiniens
43:36Est-ce que vous diriez
43:37quand même
43:38cette semaine
43:38merci Donald Trump
43:39merci Donald Trump
43:41d'avoir permis
43:42la libération
43:43des otages
43:44du Hamas
43:44qui sont rentrés
43:45donc ces 20 otages
43:46cette semaine
43:47en Israël
43:47non je ne dis pas
43:48merci Donald Trump
43:50évidemment
43:50nous nous partageons
43:51le soulagement
43:52de voir
43:52les otages
43:53israéliens
43:54pouvoir retrouver
43:55leur famille
43:55les prisonniers
43:56palestiniens
43:56aussi
43:57pouvoir retrouver
43:59là aussi
44:00leurs proches
44:01lorsqu'ils sont encore
44:02vivants
44:02je le dis
44:02parce qu'il y a eu
44:03des images
44:04notamment
44:05de prisonniers
44:06qui apprennent
44:07que l'ensemble
44:07de leur famille
44:08a été décimée
44:09dans le cadre
44:10du génocide
44:10donc évidemment
44:11nous partageons
44:12leur soulagement
44:12mais nous sommes
44:13extrêmement inquiets
44:14de savoir
44:15ce qui va se passer
44:15pour la suite
44:16notamment
44:16vous avez vu
44:17que Netanyahou
44:18a d'ores et déjà
44:18brisé le cessez-le-feu
44:19à Gaza
44:20avec des morts
44:21encore vendredi dernier
44:22avec des palestiniens
44:24qui ont été tués
44:24brisé le cessez-le-feu
44:26aussi au Liban
44:26avec des bombardements
44:27qui ont eu lieu
44:28au Liban
44:29le Hamas est accusé
44:30aussi de règlement
44:31de compte
44:31contre sa propre population
44:32dans la bande d'agaza
44:33on le voit
44:34ces derniers jours
44:34et ces dernières heures
44:35dans les deux dernières trèfles
44:36c'est Netanyahou
44:37qui avait brisé
44:38le cessez-le-feu
44:40et donc nous sommes
44:41très inquiets
44:42de ce qui va se passer
44:43pour la suite
44:43et nous redisons
44:44qu'il faut la création
44:45d'un état de Palestine
44:46pour faire en sorte
44:47que les droits
44:48des palestiniens
44:49soient reconnus
44:49et qu'on reconnaisse
44:50que l'avenir des palestiniens
44:51partient à eux
44:52et à eux seuls
44:53pour vous c'est un problème
44:54on a le sentiment
44:54quand vous l'exprimez
44:55que celui qui était
44:56jusqu'à il y a quelques jours
44:57ministre des armées
44:58soit désormais à Matignon
45:00je pense que c'est un problème
45:02que celui qui a été membre
45:03de tous les gouvernements
45:04d'Emmanuel Macron
45:05tous sans aucune exception
45:06depuis huit ans
45:07soit aujourd'hui Premier ministre
45:08alors que par trois fois
45:09dans les urnes
45:09le peuple de France
45:10a dit qu'il ne voulait plus
45:11de la politique d'Emmanuel Macron
45:12oui je pense que c'est
45:13un gros problème démocratique
45:15merci beaucoup Mathilde Panot
45:16d'avoir été notre invitée
45:17merci Anne
45:18merci Lucie
45:19vous restez bien sûr
45:20sur BFM TV
45:22dans quelques instants
45:23nous reviendrons
45:23bien sûr sur cette information
45:25de la matinée
45:25ce braquage
45:27ce cambriolage
45:28plus précisément ce matin
45:29du musée du Louvre
45:30où justement
45:32des objets
45:32d'une valeur inestimable
45:34selon le ministre
45:35de l'Intérieur
45:35ont été volés
45:37ce matin
45:38au musée du Louvre
45:39le musée du Louvre
45:39qui est donc fermé
45:40toute la journée
45:42restez sur BFM TV
45:43plus de précisions
45:44dans un instant
45:45excellente journée
45:45pour le moment
45:46de la journée
45:47pour le moment
45:48on se ver
45:48pour le moment
45:49au 11
45:57de la journée
45:58d'un moment
45:59sur le moment
45:59de la nuit
46:00qui est parlement
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

1:53:08