- il y a 2 jours
Guillaume Daret reçoit Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, dans BFM Politique ce dimanche 16 novembre 2025, sur BFMTV.
« BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l’émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l’actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose.
BFMTV, 1ère chaîne d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver pour BFM Politique.
00:15Faut-il armer tous les policiers municipaux ?
00:19En tout cas, la question de la sécurité est la priorité des Français pour les élections municipales.
00:23Alors qu'un nouveau drame est survenu à Grenoble cette nuit.
00:28Un enfant de 12 ans, un adolescent de 12 ans, entre la vie et la mort.
00:33Le gouvernement de son côté a-t-il peur, a-t-il la trouille très concrètement d'un vote sur le budget ?
00:37Ce matin, la France Insoumise annonce déjà qu'elle va très probablement déposer une nouvelle motion de censure.
00:43Dans quelques instants, la réponse de la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjohn, est notre invité ce matin dans BFM Politique.
00:50Mais juste avant cela, c'est le Flash avec Fanny Wegscheider.
00:58Bonjour à tous, on commence avec ce point sur l'actualité et le trafic de drogue qui fait une victime baissée grave à Grenoble.
01:12Un adolescent de 12 ans, touché par 4 balles, 2 dans le dos, 2 dans les jambes.
01:16Peu avant 3h, cette nuit, sur un point d'île de la ville, l'adolescent, un mineur non accompagné d'origine nord-africaine,
01:22a pu être transporté au CHU de Grenoble après avoir été réanimé par les pompiers.
01:27Son pronostic vital est actuellement engagé.
01:29La police est intervenue après alerte des riverains qui ont entendu les tirs.
01:33Neuf étuis de balles ont été retrouvés et aucun suspect identifié pour le moment.
01:38Une enquête pour tentative de meurtre est ouverte.
01:41Ce sondage sur la préoccupation des Français, on est à 4 mois des municipales.
01:44Enquête IFOP pour la tribune dimanche à 2 jours également du salon des maires qui va s'ouvrir porte de Versailles à Paris.
01:49Trois quarts des sondés placent la sécurité des personnes et des biens en tête des enjeux déterminants sur leur vote au printemps prochain.
01:57Plus 8% par rapport à 2019.
01:59Nouveau sujet dans le classement, la lutte contre le trafic de drogue devient une préoccupation pour 61% des personnes interrogées.
02:06Les vigilances météo qui sont prolongées dans le sud-est.
02:09Oui, exactement.
02:10La vigilance orange pour pluie, inondation qui est prolongée jusqu'à 14h dans 3 départements.
02:15L'Ardèche, la Drôme, l'Isère et jusqu'à 18h dans les Alpes-Maritimes.
02:19Les 4 départements également en alerte jaune aux orages.
02:22Dans les Alpes-Maritimes, 100 à 120 litres d'eau par mètre carré pourraient tomber d'ici ce soir.
02:27C'est l'équivalent d'un mois de pluie dans le département en un jour.
02:31Le risque de ruissellement est également important.
02:34Et puis l'actualité à l'étranger, c'est Volodymyr Zelensky qui annonce un accord, dit-il, historique depuis la Grèce.
02:39Oui, un accord historique conclu avec la France, annonce du président ukrainien sur X à la veille de sa visite à Paris.
02:47Volodymyr Zelensky qui précise qu'il prévoit un renforcement significatif de son aviation de combat, de sa défense aérienne et de ses autres capacités de défense.
02:57Annonce prévue demain, conclut-il.
02:59Et puis un soulagement ce matin en France après la libération de Camilo Castro au Venezuela.
03:03Camilo Castro est libre. Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération.
03:10Ce sont les mots d'Emmanuel Macron sur X pour annoncer la fin des cinq mois de détention de ce Français de 41 ans.
03:16L'homme qui avait disparu fin juin à la frontière entre le Venezuela et la Colombie où il habite, Camilo Castro, est arrivé hier à l'ambassade de France au Venezuela.
03:26Tout de suite, BFM politique avec Maude Brejon.
03:33Vous êtes bien sûr BFM politique, notre invité ce matin, la porte-parole du gouvernement de Maude Brejon.
03:40Merci d'être avec nous à mes côtés pour vous interroger Amandine Attalaïa, éditorialiste politique BFM TV,
03:45et Ludovic Vigon de La Tribune dimanche, partenaire de notre émission BFM politique.
03:51Dans un instant, on va bien sûr revenir sur cette bataille du budget qui se joue à l'Assemblée,
03:54qui se joue désormais aussi au Sénat pour ce qui est de la sécurité sociale.
03:58Mais Fanny le disait il y a un instant, ce drame, une nouvelle fois, cette nuit à Grenoble
04:02où un adolescent de 12 ans a été grièvement blessé de plusieurs balles sur un point de deal de drogue.
04:08Ses agresseurs ont pris la fuite, il est atteint au dos, au membre inférieur, il était en ardeille cardio-respiratoire
04:13quand les secours l'ont transporté à l'hôpital.
04:16Son pronostic vital est engagé.
04:1912 ans.
04:2012 ans, c'est à peine un adolescent, c'est un enfant.
04:23Comment vous réagissez à cette information qui, malheureusement, est presque quotidienne ?
04:29C'est insupportable. Je commencerai évidemment par avoir un mot pour sa famille, pour ses proches.
04:35Et plus globalement, pour tous les Français qui, dans leur famille ou dans leur entourage, ont eu à vivre ce type d'événement.
04:42Il y en a malheureusement trop.
04:43Et c'est pour ça que depuis plusieurs années, avec le Président de la République et avec les différents ministres de l'Intérieur,
04:48nous avons fait de la lutte contre les points de deal, de la lutte contre le narcotrafic, une priorité.
04:54On se rappelle de ce qu'avait initié Gérald Darmanin, avec les opérations Place Net, exactement.
04:59Cette volonté d'aller harceler les points de deal de façon permanente et de les démanteler,
05:05quand bien même ils se reforment après.
05:07C'est un combat de tous les jours.
05:08Et donc on continue à le porter.
05:10Bruno Rotaillot l'avait fait.
05:12Et Laurent Nunez, évidemment, continuera.
05:14Il en a parlé ce matin, pardonnez-moi, dans les colonnes de la tribune du dimanche.
05:18Mais ce qui est décourageant, Maude Bréjean, c'est que jamais vous n'avez défait autant de points de deal,
05:22jamais il y a eu autant d'arrestations, et néanmoins, jamais le narcotrafic ne s'est autant étendu en France,
05:27avec par ailleurs beaucoup de problèmes de meurtres comme celui-ci.
05:31Qu'est-ce que vous pouvez faire de plus ?
05:33Est-ce que vous êtes maintenant confronté à votre propre impuissance ?
05:36C'est un combat quotidien, pied à pied, avec un budget du ministère de l'Intérieur qui va continuer à augmenter,
05:41avec différents projets de loi qui ont été votés ces dernières années,
05:44avec un combat qui est porté à l'échelle de l'Union Européenne,
05:46parce qu'on sait bien que ça dépasse les frontières de la France,
05:49et que c'est à ce niveau-là qu'il faut être capable aussi de mener, encore une fois, de mener cette guerre.
05:54Et donc, c'est pas facile.
05:56C'est une guerre.
05:56C'est pas facile. C'est une guerre. C'est pas facile. Ça prend du temps.
06:00Mais derrière, il y a des vies fauchées et il y a une volonté politique qui est la nôtre et qui n'a pas faibli et qui ne faiblira pas.
06:04Cette question de la sécurité, est-ce que ce n'est pas quand même l'échec des 8 ans de présidence d'Emmanuel Macron ?
06:10Vous reprenez la rhétorique du Rassemblement National.
06:13Je pose la question.
06:14Vous reprenez la rhétorique du Rassemblement National.
06:16Non, il suffit de regarder les chiffres sur ce que constatent aujourd'hui les Français,
06:19qui sont très insatisfaits du bilan d'Emmanuel Macron sur la sécurité.
06:22La sécurité, c'est la première des libertés.
06:26Nous avons mis des moyens considérables depuis plusieurs années avec le projet de loi d'orientation du ministère de l'Intérieur qu'a porté Gérald Darmanin,
06:35avec la création de 10 000 postes de forces de l'ordre, de policiers et de gendarmes.
06:40Avec, voilà, encore une fois, tout ce qui a été fait sur le narcotrafic, le projet de loi immigration,
06:45bientôt un projet pour renforcer les compétences de la police municipale qui a été présentée par Laurent Nunez
06:49et qui arrivera dans les semaines à venir à l'Assemblée Nationale et au Sénat.
06:52On l'espère avant les élections municipales de mars prochain.
06:55Donc c'est une priorité.
06:57On sait que c'est difficile.
06:58C'est facile, par ailleurs, d'avoir des discours un peu incantatoires quand on est dans l'opposition,
07:03parce que c'est des sujets qui sont complexes,
07:05parce que ça touche le quotidien de bon nombre de nos concitoyens,
07:09dans des formes qui sont parfois un peu différentes, en fonction de où l'on vit.
07:12Mais nous, nous sommes, encore une fois, je le redis, dans l'action et dans une volonté
07:16qui est la même depuis plusieurs années.
07:19Et le président de la République n'a pas à rougir, n'a pas à rougir de ce qu'il a fait,
07:22parce qu'encore une fois, les hausses budgétaires, les créations de postes,
07:25les projets de loi votées sur tous les sujets que je viens de mentionner,
07:28c'est nous qui l'avons fait.
07:29En tout cas, on a vu, Ludovic ce matin, en lisant très précisément à la tribune dimanche,
07:34que cette question de la lutte contre l'insécurité et du narcotrafic,
07:38ça va être au cœur des prochaines municipales.
07:39Oui, selon un sondage que nous publions ce matin, réalisé par IFOP,
07:4376% des Français placent la sécurité comme principale préoccupation,
07:48comme première préoccupation en vue des élections de mars prochain.
07:51Alors aujourd'hui, il y a une question très concrète,
07:5354% des policiers municipaux sont équipés d'armes létales.
07:57Est-ce que vous, vous souhaitez que tous les policiers municipaux soient désormais armés ?
08:01Alors, vous savez que c'est la libre administration des communes.
08:04Mais pour ma part, comme Laurent Nunez, j'y suis favorable.
08:08Et en tout cas, il faut donner aux maires les moyens de le faire
08:10et les moyens de renforcer leur police municipale.
08:13C'est le cas du projet de loi qui a été déposé et qui sera examiné dans quelques semaines,
08:17qui va permettre de renforcer les compétences de la police municipale,
08:21qui va leur permettre de combattre certains délits, d'avoir de nouvelles prérogatives.
08:26Je pense par exemple à la conduite sans permis, à la vente d'alcool aux mineurs,
08:30à l'occupation illicite de hauts d'immeubles.
08:34Donc on avance.
08:35Et ensuite, encore une fois, c'est du ressort des maires.
08:38Mais je constate que dans 4 500 communes,
08:40les maires de France ont fait le choix d'avoir une police municipale
08:44et que dans bon nombre d'entre elles, cette police municipale est armée.
08:48Et 100%, ça pourrait être un objectif, même si ça relève...
08:52Quel serait votre souhait, disons ?
08:53C'est le choix des maires.
08:55Encore une fois, on nous reprocherait d'ailleurs de leur dire ce qu'ils ont à faire
09:00et d'entraver, encore une fois, cette libre administration.
09:03Ma conviction, comme celle du ministre de l'Intérieur,
09:06c'est que les policiers municipaux aujourd'hui qui travaillent en uniforme dans nos villes
09:11peuvent être des cibles.
09:12et que de ce fait, rien que d'ailleurs pour cet argument-là,
09:19il est légitime et de bon sens, je pense, de pouvoir les armer.
09:23C'est pas l'avis de tout le monde ici même, à votre place, juste avant les vacances d'été.
09:27Mathilde Panot me disait, répondant à ma question,
09:31que dans les communes où des maires et les filles seraient élus,
09:33les policiers municipaux seraient désarmés et les caméras de vidéosurveillance démontées.
09:38C'est très grave. C'est très grave d'une part parce que la France Insoumise
09:41assume de faire de la police municipale des cibles pour d'éventuels délinquants et criminels.
09:47Ses propos sont insupportables et par ailleurs parce qu'en enlevant les caméras de vidéoprotection,
09:53je le dis bien, c'est pas des caméras de vidéosurveillance,
09:55c'est des caméras de vidéoprotection.
09:57Elle met en risque toute la population des villes concernées.
10:00Donc les Français feront leur choix, mais ils savent désormais
10:04que voter la France Insoumise aux prochaines élections municipales,
10:07s'est voté pour moins de sécurité et s'est voté pour des policiers municipaux en danger.
10:11Alors venons-en à la question budgétaire.
10:13On le disait, le débat se poursuit à l'Assemblée.
10:15Ce sera au Sénat, déjà en commission depuis ce week-end
10:18pour ce qui est du projet de financement de la sécurité sociale
10:20et rapidement dans l'hémicycle.
10:23Les députés n'ont pas travaillé ce week-end pour examiner le projet de loi de finances.
10:27Les oppositions jugent que vous faites exprès pour gagner du temps et faire durer les débats.
10:31Est-ce que vous avez tout simplement, permettez-moi ce terme, la trouille qui est un vote ?
10:35Alors d'abord, stop à tous ces propos qui véhiculent une forme d'anti-parlementarisme.
10:41Les députés ont travaillé plus de 150 heures sur les deux projets de budget,
10:46le projet de loi de finances et le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
10:49Ils ont examiné environ 2000 amendements pour chacun des deux textes
10:53et ils restent la semaine prochaine sur le projet de loi de finances,
10:56voilà, peu ou prou 60 heures.
10:58L'Assemblée nationale a fait un travail considérable
11:01avec des débats qui ont été longs, qui ont été exigeants,
11:04qui ont été techniques, qui ont été difficiles.
11:06Mais ce temps sera suffisant pour un vote ?
11:08Je le dis, pardonnez-moi, et après je vais vous répondre.
11:11Les Français peuvent être fiers de leur représentation nationale
11:14et de ce qui s'est passé depuis plusieurs semaines au Parlement.
11:16Et c'est leur job de siéger pour débats ?
11:18Pourquoi je vous le dis ?
11:19Parce que quand j'ai été élue députée en 2022,
11:21pendant les deux premières années en circonscription,
11:23j'ai beaucoup entendu de Français me dire
11:24« ça doit être terrible l'Assemblée nationale,
11:26quelle image vous renvoyez ? »
11:28Et je pense qu'on en a tous individuellement un peu souffert
11:31et que la politique, de façon plus large, en a aussi souffert.
11:34Et bien aujourd'hui, on a une Assemblée nationale
11:35qui, dans des circonstances difficiles,
11:38avec des divergences qui sont très fortes,
11:40travaille et arrive parfois, pas tout le temps,
11:44mais parfois à nouer des compromis.
11:46Et non, nous n'avons pas peur d'aller au vote.
11:47Il y a eu un vote sur la deuxième partie
11:50du projet de loi de finances de la Sécurité sociale
11:52le week-end dernier,
11:54vote qui a eu lieu 149.3.
11:55C'est absolument inédit.
11:56Moi, je n'ai jamais vécu ça depuis que j'ai été élue députée.
11:59Et ça, c'est le résultat, encore une fois,
12:01du sérieux des parlementaires
12:02et de ce qui a été produit à l'Assemblée nationale,
12:04de la volonté de poursuivre le débat.
12:06Et pardonnez-moi,
12:07est-ce qu'à la fin des faits, pour vous,
12:08le budget peut toujours être voté aujourd'hui ?
12:10C'est une méthode du Premier ministre
12:12qui, aujourd'hui, fait confiance aux parlementaires
12:15et qui a fait ce choix de faciliter les débats.
12:19Ce budget peut être voté ?
12:20Ça dépend des parlementaires.
12:21Il reste encore du temps.
12:22Vous savez, je fais une petite pause
12:24pour vous donner une anecdote.
12:26Encore une fois, pardonnez-moi,
12:27mais quand je rentre en circonscription,
12:29j'entends beaucoup de Français
12:30qui pensent que la taxe,
12:32ou une taxe votée le lundi,
12:34est appliquée le mardi.
12:36En réalité, c'est beaucoup plus compliqué que ça.
12:38Le processus parlementaire,
12:40ça prend du temps.
12:41Il reste encore 5 à 6 semaines environ.
12:44On a fait une première lecture
12:46à l'Assemblée nationale qui n'est pas terminée.
12:48Le Sénat va commencer à travailler.
12:50Il y aura potentiellement une deuxième lecture.
12:52Le Premier ministre appelle ça le filtre à café.
12:54Ça veut dire que ça décante
12:55et qu'il reste encore du temps.
12:58Un certain nombre de compromis
12:59commencent à ressortir, à trouver.
13:01Parfois, la machine à café peut s'encrasser.
13:03Et en même temps, ça prend du temps.
13:04Je peux vous donner un exemple.
13:07Je pense que c'est un bon exemple.
13:09On proposait dans le projet initial
13:11un gel des retraites
13:13dans le cadre de l'année blanche.
13:14L'Assemblée nationale a voté le dégel
13:16de l'ensemble des retraites,
13:18indépendamment des conditions de ressources.
13:21Le Sénat plaidait à la base
13:23pour un gel total.
13:24On avait deux positions
13:25qui étaient complètement antagonistes.
13:28En commission, au Sénat,
13:31hier ou avant-hier,
13:32pardonnez-moi, je ne sais plus,
13:33le Sénat a voté pour un gel des retraites
13:36sauf pour les petites retraites
13:38en dessous de 1 400 euros.
13:39Ça, ça convient au gouvernement.
13:40Et pour l'allocation adulte handicapé.
13:42Ce que je veux dire,
13:43c'est qu'entre tout gelé et rien gelé,
13:45on a aujourd'hui des positions
13:47d'équilibre, de consensus
13:49qui commencent à se dégager
13:50et qui sont plutôt de bonne augure
13:54pour la suite des débats et du vote.
13:54Sur cette question très concrète
13:56des retraités,
13:56qui concerne beaucoup de gens
13:58qui nous regardent,
13:59vous dites,
14:00la position du gouvernement,
14:01c'est-à-dire,
14:01OK, jusqu'à 1 700, 1 800 euros
14:04de pension de retraite,
14:05on peut indexer sur l'inflation ?
14:06En tout cas,
14:06la philosophie de ce qui a été voté
14:08au Sénat nous va bien.
14:09Parce que c'est une philosophie
14:10qui permet, encore une fois,
14:12de faire des économies,
14:13de partager l'effort.
14:14Il n'y a pas que les actifs
14:16qui doivent supporter ces efforts-là.
14:18Et en même temps,
14:19de protéger les retraités,
14:21les Français les plus modestes.
14:22Alors, au Sénat,
14:23la barre a été mise à 1 400 euros.
14:25Et concernant les prestations,
14:27ils n'ont ciblé que l'allocation
14:28adulte handicapé.
14:29On peut discuter, voilà,
14:30de comment est-ce qu'on peut
14:31encore faire évoluer cela.
14:33Mais ça veut dire que petit à petit,
14:34malgré tout,
14:35des ponts se créent.
14:36Et c'est une autre chose.
14:37Alors, il y en a un qui n'est pas
14:37d'accord avec ça,
14:38c'est Éric Coquerel,
14:39député de la France Insoumise,
14:40président de la Commission des Finances
14:41à l'Assemblée nationale.
14:42Ce matin, il cogne fort
14:44et il vous met en garde.
14:45La France Insoumise
14:46déposera, dit-il,
14:48déposera une motion de censure
14:49entre début et mi-décembre
14:52pour stopper la course
14:54aux ordonnances.
14:55S'il a le sentiment,
14:56si la France Insoumise,
14:57on a le sentiment
14:57et ils disent qu'ils en sont convaincus,
14:58que vous allez finir
14:59par faire passer ce budget
15:00par ordonnance.
15:01Qu'est-ce que vous répondez
15:02à cette menace
15:03d'une nouvelle motion de censure ?
15:04Que la France Insoumise
15:05est dans un cynisme
15:06sans limite.
15:08C'est-à-dire que
15:08le groupe parlementaire
15:10qui a refusé d'entrer
15:11dans le débat,
15:11qui a tout fait pour entraver
15:13l'avancée de ce débat
15:15menace de censurer
15:18un gouvernement
15:18qui a lui-même posé
15:20le 49-3
15:20et s'est engagé
15:21à ne pas l'utiliser.
15:22Enfin, vous voyez bien
15:23que c'est incompréhensible.
15:24Ce qui se passe, en réalité,
15:26c'est l'échec
15:27de la méthode
15:27de la France Insoumise.
15:28Pourquoi ?
15:29La France Insoumise
15:29s'est rendue elle-même
15:31inutile au débat
15:32en voulant entraver,
15:34encore une fois,
15:34le début
15:35des discussions parlementaires
15:36et en se réveillant
15:38chaque matin,
15:38on va se dire les choses,
15:40en essayant de gêner
15:41les discussions en cours
15:43à l'Assemblée Nationale.
15:44Le fond de ma pensée,
15:45c'est que, encore une fois,
15:46la France Insoumise
15:47est aujourd'hui
15:48dans une méthode
15:49qui ne fonctionne plus,
15:50de même que le Rassemblement
15:51National, d'ailleurs.
15:53Et cette façon
15:53de conflictualiser
15:55le débat en permanence
15:56n'apporte aucun gain
15:59pour le français.
16:00Oui, mais sur le fond,
16:01Maude Bréjean,
16:01sur les ordonnances,
16:02ils sont quand même
16:02toujours nombreux aujourd'hui
16:03à ne pas croire
16:04que le gouvernement
16:05ne les utilisera pas.
16:06Donc, vous êtes
16:06la porte-parole du gouvernement.
16:08Votre parole est d'or
16:09sur ce sujet.
16:10Est-ce que vous excluez
16:11formellement
16:12le recours aux ordonnances ?
16:13Nous ne voulons pas
16:14utiliser les ordonnances.
16:15Je ne peux pas le dire.
16:15Nous ne voulons pas,
16:16c'est pas pareil,
16:17que nous ne l'utiliserons pas.
16:18Est-ce que vous vous engagez
16:20aujourd'hui à dire
16:21que les ordonnances
16:22ne seront pas utilisées ?
16:23Nous ne voulons pas
16:23utiliser les ordonnances.
16:24Il n'y a aucune raison
16:26d'utiliser les ordonnances.
16:27Vous pensez qu'on a posé
16:28le 49-3 sur la table
16:30pour ensuite utiliser
16:31les ordonnances.
16:32Mais est-ce que vous
16:32l'excluez ?
16:33C'est absolument insensé.
16:35Est-ce que vous l'excluez ?
16:36Ce n'est absolument pas
16:37notre volonté.
16:39Et je ne crois pas
16:40aux ordonnances.
16:41Très simplement.
16:41Je ne peux pas le dire autrement.
16:43Mais si vous y êtes contraint,
16:44il y a néanmoins une option
16:45où vous pourrez le faire ?
16:47Nous n'y serons pas contraints.
16:48D'abord parce que le vote,
16:49le projet de loi va dérouler
16:51et nous irons jusqu'au vote.
16:52et parce qu'un gouvernement
16:55qui ne souhaite pas
16:55utiliser le 49-3
16:57n'utilisera pas
16:58des ordonnances
16:59qui sont une forme
17:00de super 49-3.
17:02Ça n'aurait pas de sens.
17:03Et si finalement
17:03les socialistes vous demandaient
17:04d'avoir recours au 49-3
17:06pour faire adopter
17:07ce gouvernement de compromis,
17:09vous diriez non
17:10pour respecter
17:11l'engagement initial
17:11que Sébastien Lecornu
17:12avait pris ?
17:13Avec des 6 et des mais,
17:15on pourrait mettre
17:15Paris en bouteille.
17:16Moi, je ne me projette pas
17:18dans cette hypothèse-là.
17:19Encore une fois,
17:20aujourd'hui,
17:20il reste 5 semaines de débat.
17:21On voit que des compromis
17:22arrivent à se nouer
17:23ici ou là.
17:24On a des groupes parlementaires
17:26qui ont envie
17:26de continuer à avancer
17:27et qui veulent aller au vote.
17:29C'est le cas du Parti Socialiste,
17:30c'est le cas des Républicains,
17:31c'est le cas de Renaissance,
17:32du Modem et d'Horizon.
17:33Et donc,
17:34on avance comme ça.
17:35Moi, je refuse
17:35d'être dans cette fuite en avant
17:37qui consisterait
17:39à anticiper
17:39l'échec du débat parlementaire.
17:41Je sais que
17:42beaucoup de commentateurs,
17:44de politiques,
17:45certains journalistes
17:46spéculent sur cet échec.
17:48Nous, on pense
17:49qu'il faut faire confiance
17:50encore une fois
17:51au débat parlementaire.
17:52Et puis,
17:52il reste 5 semaines.
17:53On verra bien.
17:54On a aujourd'hui,
17:56encore une fois,
17:56une Assemblée nationale
17:57avec une majorité
17:58absolue
17:59de parlementaires
18:00qui veulent aller au vote,
18:01qui refusent le 49-3,
18:02qui refusent les ordonnances,
18:04qui refusent la dissolution
18:05et c'est avec eux
18:06que l'on travaille.
18:06On verra bien.
18:07Vous dites,
18:07je me permets d'y revenir,
18:08vous dites que vous ne souhaitez
18:09pas utiliser les ordonnances
18:11mais vous ne l'excluz pas.
18:14Pourquoi voudriez-vous
18:15qu'on utilise les ordonnances ?
18:17Vous pourriez nous dire,
18:17nous l'excluons.
18:19Vous demanderez,
18:19encore une fois,
18:20je pourrais vous redire ça.
18:22Il n'y aura pas d'ordonnances.
18:23Nous ne voulons pas
18:23utiliser les ordonnances.
18:24Pourquoi ne pas dire
18:25que vous excluez de les utiliser ?
18:27Je sais bien que vous avez envie
18:28de me faire dire une phrase.
18:29Non, mais ça veut dire quelque chose.
18:30Je vous dis
18:31que nous ne voulons pas
18:33utiliser les ordonnances,
18:34de même que nous n'avons pas
18:35voulu utiliser le 49-3.
18:37C'est une rhétorique,
18:38encore une fois,
18:39qui est aujourd'hui
18:39celle de la France insoumise
18:40pour gêner le gouvernement,
18:42les parlementaires
18:43qui veulent travailler
18:43et notamment les socialistes.
18:52Nous laissons ce budget avancer
18:54et l'Assemblée nationale,
18:55comme le Sénat,
18:56iront au vote.
18:57Et nous voulons faire confiance
18:58dans les parlementaires.
19:00Arrêtons de spéculer en permanence
19:01sur l'échec
19:02de la discussion parlementaire.
19:03C'est ce que fait le RN,
19:05c'est ce que fait la France insoumise,
19:06ce n'est pas ce que fait le gouvernement.
19:07Vous nous disiez
19:08que vous travaillez en priorité
19:09avec les socialistes.
19:10Qu'est-ce que vous répondez
19:11à ceux qui vous accusent,
19:12y compris dans votre camp,
19:13de tout leur céder,
19:14de tout céder aux socialistes ?
19:15Est-ce que parfois,
19:16vous n'avez pas mal au ventre
19:17de revenir sur des pans entiers
19:19de votre politique économique
19:20que vous aviez défendue
19:21depuis 2017 ?
19:22Si on avait tous aidés aux socialistes,
19:24il y aurait aujourd'hui
19:25la taxe Zuckman,
19:26par exemple,
19:27dans ce budget.
19:28Ce n'est pas le cas.
19:29Nous, nous avons tenu
19:29une position claire,
19:30notamment sur la question
19:31de la fiscalité.
19:32D'abord,
19:33on ne peut pas taxer une richesse
19:34qu'on ne produit pas.
19:36Deuxièmement,
19:37le vrai enjeu,
19:37c'est de produire de la richesse
19:40et pas de produire de l'impôt.
19:41Bon,
19:41et nous avons mis
19:42une forme de ligne rouge,
19:43je sais que l'expression
19:44est un peu contestée aujourd'hui,
19:46mais à toute taxe et impôt
19:47qui viendrait toucher
19:48les entreprises,
19:48l'appareil productif,
19:49l'emploi et l'innovation.
19:50Donc là-dessus,
19:51nous avons été très clairs.
19:52Et ensuite,
19:53nous regardons
19:54ce qu'est la réalité
19:54de l'Assemblée nationale.
19:56Je le redis,
19:57il y a une majorité de députés
19:58dont les socialistes font partie
19:59qui acceptent
20:00d'entrer dans le débat
20:01et qui font des propositions
20:02et donc ont nous des compromis
20:04avec ces différents groupes.
20:05Mais on l'a fait aussi,
20:07par exemple,
20:07avec les Républicains.
20:09M. Wauquiez a vu
20:10un certain nombre
20:11de ses amendements
20:11adoptés dans l'hémicycle.
20:13Je pense à la défiscalisation
20:14des heures supplémentaires
20:15sur lesquelles
20:15on est prêt à travailler.
20:17On voit bien que
20:17sur la question
20:19l'année blanche,
20:20j'en parlais,
20:21on commence à trouver
20:21des compromis
20:22qui se font aussi
20:23avec la droite sénatoriale.
20:25Et quant au groupe Renaissance
20:26auquel j'appartiens,
20:27ils ont des convictions
20:28très fortes,
20:29notamment sur les exonérations
20:30de charges relatives
20:31aux entreprises,
20:32qu'on écoute attentivement.
20:34Donc nous ne sommes
20:35l'otage de personne.
20:37Nous sommes dans les mains
20:38des 577 députés
20:40de l'Assemblée nationale
20:41et nous travaillons
20:42avec ceux qui ont envie
20:42de discuter.
20:43Quand Bruno Rotaillot
20:44dit que vous capitulez
20:45devant les socialistes,
20:46votre ancien collègue
20:46du gouvernement,
20:47au Mans ?
20:48Je ne comprends pas bien
20:50cette rhétorique.
20:51Vous savez,
20:51moi j'ai travaillé
20:52avec Bruno Rotaillot
20:53pendant plusieurs mois
20:54au sein du gouvernement
20:55de Michel Barnier.
20:56Il a été ensuite
20:57dans le gouvernement
20:58de François Bayrou.
20:58François Bayrou discutait
21:00lui-même avec le Parti socialiste.
21:02Il avait notamment lancé
21:03ce fameux conclave
21:04sur les retraites
21:04qui je crois
21:05était en partie
21:06à leur demande.
21:07Donc ne rentrons pas
21:08dans des outrances
21:09ici ou là.
21:10Nous travaillons
21:11encore une fois
21:11avec les députés
21:12qui ont envie
21:13de faire des propositions,
21:14avec les sénateurs.
21:15Nous allons travailler
21:16avec la droite sénatoriale
21:17de M. D'Arnaud,
21:18d'Hervé Marseille,
21:20avec François Patria.
21:22Et il n'y a pas de,
21:24encore une fois,
21:25de tutelle
21:25d'un parti ou de l'autre.
21:27Il y a aujourd'hui
21:27une assemblée
21:28qui est fragmentée.
21:29Il y a un pays
21:29qui a envie
21:30que les forces politiques
21:31s'entendent.
21:32Et c'est comme ça,
21:33encore une fois,
21:33je le redis,
21:34qu'on essaie d'avancer.
21:34Madame Laporte parle.
21:35Quel message vous adressez
21:36solennellement ce matin
21:38à Gérard Larcher,
21:39président du Sénat,
21:40qui avait déjà dit
21:40de toute façon
21:41le Sénat va rétablir
21:42la réforme des retraites.
21:43Et il y en a certains
21:44qui disent,
21:45je les cite,
21:45on va passer au Karcher
21:46toutes les taxes
21:46qui ont été votées
21:47à l'Assemblée.
21:48Vous dites quoi ce matin
21:48à Gérard Larcher ?
21:50On a du respect
21:50à nous pour les deux chambres.
21:51Vous savez,
21:52le Premier ministre
21:52a réuni son gouvernement
21:54il y a dix jours
21:55et il a explicitement
21:56demandé à l'ensemble
21:57de ses ministres
21:58de respecter
21:59l'Assemblée nationale
22:00et le Sénat.
22:01Et de respecter le Sénat
22:02tout autant
22:03que l'Assemblée nationale.
22:04On sait que
22:05les premières lectures,
22:06c'est des moments
22:07où on se compte,
22:09où chacun défend
22:09ses positions.
22:12au Sénat,
22:13la droite sénatoriale
22:14qui est majoritaire
22:14dans la Chambre haute
22:15défendra ses positions.
22:18Et pour autant,
22:18on voit bien
22:18que sur un certain
22:19nombre de sujets,
22:20je reprends l'exemple
22:21des retraites,
22:22on commence à arriver
22:23à converger,
22:23on commence à arriver
22:24à discuter.
22:25Gérard Larcher,
22:26c'est un homme de consensus.
22:27C'est un homme
22:27qui sait faire des compromis.
22:29C'est un homme de modération
22:30qui a des convictions
22:31très fortes
22:32qui sont les siennes
22:32mais qui, voilà,
22:34je pense,
22:35est quelqu'un
22:35sur qui on peut compter
22:36pour essayer de travailler
22:38pas dans l'intérêt
22:40du gouvernement
22:41mais dans l'intérêt du pays.
22:42Beaucoup de sénateurs
22:43déplorent quand même
22:44une forme d'hystérie fiscale
22:45aujourd'hui,
22:45de sorcellerie fiscale.
22:46Est-ce que ça vous choque
22:48ce qui s'est passé
22:48sur cet empilement de taxes
22:49aujourd'hui ?
22:50Ce qui est certain,
22:52c'est que...
22:52Il faut nettoyer quand même.
22:53Il y a un certain nombre
22:54de taxes qui,
22:55aujourd'hui,
22:56d'une part,
22:57ne sont pas opérantes.
22:58Je pense à la taxe
22:58sur les multinationales,
23:0026 milliards
23:01qui est complètement inapplicable
23:02et qui, en fait,
23:03sur le papier,
23:04rapporte 26 milliards
23:05et on rapporte zéro
23:06dans la réalité.
23:07Et puis,
23:08il y a un certain nombre
23:08d'autres taxes
23:09et de création
23:10de nouveaux impôts.
23:11Je pense à le fameux
23:12impôt sur le patrimoine
23:13productif.
23:14Sur la fortune productive.
23:15Sur la fortune productive
23:16qui a été adoptée
23:18il y a une semaine de ça.
23:19Le gouvernement
23:19y est opposé.
23:20Bon, une fois qu'on a dit ça,
23:22le Sénat va faire son travail.
23:23On connaît les sensibilités
23:24des uns et des autres.
23:25Je le redis,
23:26c'est une première lecture
23:26et ensuite,
23:27il va falloir converger.
23:28Mais c'est normal
23:29que chacun porte ses positions.
23:30Vous savez,
23:30nous, on ne demande pas
23:31aux socialistes
23:32de devenir macronistes
23:32et on ne demande pas
23:33aux républicains
23:34de devenir socialistes.
23:34Deux questions très concrètes
23:36sur des taxes justement
23:37qui pourront peut-être
23:38demain concerner
23:38tous les Français.
23:39Question courte,
23:40réponse courte.
23:41Les écologistes souhaitent
23:41par exemple instaurer
23:43une taxe sur les fast-foods
23:45qui sont franchisés.
23:47Double taxe,
23:47il y aurait une taxe
23:48juste au moment
23:49au moment de la création
23:50à l'ouverture,
23:5150 000 euros,
23:51puis 10 000 chaque année.
23:52Une taxe qui serait même
23:53doublée pour les fast-foods
23:55qui s'implantent
23:55à moins de 300 mètres
23:56d'un établissement scolaire.
23:57Est-ce que,
23:58si j'ose dire,
23:58ce qui est qualifié
23:59de taxe contre la malbouffe,
24:00est-ce que le gouvernement
24:00y est favorable ?
24:01C'est bête et méchant.
24:03Je n'ai rien d'autre à dire,
24:04vous vouliez une réponse courte.
24:05C'est bête et méchant,
24:06c'est très difficilement applicable.
24:08Qui va décider
24:09de ce qui est taxé ?
24:10J'entendais, je crois,
24:11des boulangers
24:12sur votre antenne hier
24:14se demander
24:15si les burgers
24:16qu'ils vendaient
24:17dans leur boulangerie
24:18allaient être taxés ou pas.
24:20Est-ce que les kebabs
24:21le sont aussi ou pas ?
24:22Est-ce que c'est que McDo ?
24:23On voit bien
24:23que dans la réalité,
24:24on ne va pas demander
24:25aux fonctionnaires de Bercy
24:27d'aller dire
24:28ce qui est fast-food
24:29ou pas fast-food
24:29dans tout ce qu'il y a à emporter
24:30en matière de restauration.
24:32Puis encore une fois,
24:33je pense que, voilà,
24:35j'entends qu'il y a un sujet
24:36de santé
24:38et d'alimentation derrière.
24:40Mais les taxes comportementales
24:41ne peuvent pas être
24:42une réponse à tout.
24:43Il y a un côté très moralisateur
24:44vis-à-vis des Français
24:45et dont je pense
24:46qu'ils ne peuvent plus.
24:47Amandine ?
24:48Est-ce qu'il y a
24:49une autre taxe par ailleurs
24:50qui est la taxe
24:51sur les petits colis
24:52d'une valeur
24:53de moins de 150 euros
24:54qui pourraient être taxés
24:55à hauteur de 2 euros
24:56pour viser
24:58les importations chinoises ?
24:59Pour vous,
24:59ça a du sens ou pas ?
25:01Ça a du sens.
25:02Nous avons proposé
25:03la fameuse taxe
25:03de 2 euros sur les colis.
25:05Ça, c'est ce qui est fait
25:05à l'échelle française.
25:06On va continuer
25:06à en discuter à l'Assemblée.
25:07Il y a aussi ce qui est fait
25:08à l'échelle européenne.
25:09Et là,
25:10on a une vraie victoire française
25:11puisqu'on va avoir
25:12cette exonération
25:13qui va tomber,
25:15qui devait tomber
25:16en 2028
25:17sur les colis inférieurs
25:18à 150 euros.
25:19Et donc,
25:19ça va être avancé.
25:20C'est une vraie victoire,
25:21encore une fois,
25:22apportée par la France
25:23et puis un renforcement
25:23des contrôles
25:24de la DGCCR.
25:24Est-ce que ce n'est pas
25:24une taxe morale
25:25un peu facile aussi
25:26parce qu'il y a des gens
25:26qui n'ont pas forcément
25:27les moyens
25:27et qui se disent
25:28c'est sur moi
25:29que ça va retomber
25:29à la fin ces 2 euros.
25:30C'est moi qui vais devoir
25:31les payer ?
25:31À la fin,
25:32si on est inondé
25:33de ces petits colis
25:35avec une fiscalité
25:37qui est trop avantageuse,
25:39ça va surtout retomber
25:40sur nos emplois,
25:40ça va retomber
25:41sur nos centres-villes,
25:42ça va retomber
25:43sur nos commerçants.
25:44Je ne compte plus
25:44le nombre de reportages
25:46que vous faites
25:47à juste titre
25:48en montrant
25:48que dans les centres-villes,
25:49petit à petit,
25:50les boutiques fermes,
25:51les commerces fermes
25:51et notamment
25:52les commerces de vêtements.
25:53Et donc,
25:54il faut que nos commerçants
25:55puissent se battre
25:56à armes égales
25:57avec ce qui est importé
25:59en France.
25:59Il faut le faire intelligemment,
26:01encore une fois,
26:01échelle française,
26:02échelle européenne,
26:03mais il faut le faire,
26:03c'est normal.
26:04Dans un instant,
26:05on évoquera évidemment
26:05les élections municipales
26:06dont on disait
26:07il y a quelques minutes
26:08que la sécurité
26:09était la priorité
26:10numéro 1 des Français.
26:11Vous restez sur BFM.
26:12On se retrouve
26:13dans quelques secondes.
26:18Vous êtes bien sur BFM Politique,
26:21notre invité ce matin,
26:22Maude Bréjon,
26:23la porte-parole
26:24du gouvernement.
26:25Maude Bréjon,
26:27ça a été l'une des images
26:28du week-end
26:29qui a marqué
26:30et choqué
26:30beaucoup de Français
26:31une messe d'hommage
26:32au maréchal Pétain
26:34qui s'est donc tenu hier
26:35dans une église de Verdun,
26:37une messe finalement
26:37autorisée par la justice.
26:38Dans un premier temps,
26:39le maire avait pris
26:40un arrêté
26:41pour l'interdire.
26:43Il en avait appelé
26:44au gouvernement.
26:45Il y a eu des désapprobations,
26:46mais il n'y a pas eu
26:47de mesures fortes.
26:47Est-ce que ça vous a choqué
26:49cette messe d'hommage
26:51au maréchal Pétain ?
26:52Oui,
26:52c'est un événement
26:53qui est révoltant
26:54et qui a révolté
26:56je pense beaucoup de Français.
26:57Je voudrais saluer
26:58l'action du maire,
26:59des habitants de la ville
27:00qui se sont mobilisés
27:01et saluer aussi
27:02l'action du préfet
27:03qui a porté plainte
27:05suite à des propos
27:06révisionnistes
27:07qui ont été tenus
27:08en marge
27:09de cette manifestation.
27:10Cette plainte
27:11qui devrait d'ailleurs
27:12permettre à l'avenir
27:14je pense
27:15de faire interdire
27:16ce type de manifestation
27:17puisque en tout état de cause
27:19on a désormais
27:20des éléments suffisants
27:22pour démontrer
27:22qu'il y a réellement
27:24un trouble à l'ordre public.
27:26Je rappelle juste
27:27que le tribunal administratif
27:28avait effectivement
27:29autorisé,
27:30en tout cas
27:30n'avait pas interdit
27:32cette manifestation,
27:33je mets des guillemets,
27:35parce qu'il n'avait pas réussi
27:36à démontrer le risque
27:37de trouble à l'ordre public.
27:39Désormais,
27:39c'est chaud de fait
27:40et je pense que ça fera
27:41jurisprudence pour la suite.
27:42Le gouvernement souhaite désormais
27:43que toute cérémonie
27:45ou hommage
27:46autour du maréchal
27:47Pertin
27:47soit purement
27:48et formellement interdit.
27:50Nous ne parlons pas
27:51à la place
27:51de la justice
27:53mais je le dis
27:54cet événement est révoltant
27:55et par ailleurs
27:55on voit bien
27:56que ça cause des troubles
27:56à l'ordre public.
27:57Personne ne comprend
27:58ce qui s'est passé.
27:59Personne ne comprend
28:00ce qui s'est passé.
28:01On parle de Boilem sans ça ?
28:02Allez, on y va.
28:03Est-ce que vous savez
28:04quand l'écrivain français
28:06qui a été libéré
28:07mercredi par Alger
28:08sera de retour
28:09dans notre pays ?
28:10Non, il a bien sûr
28:11vocation à revenir en France
28:12mais ce sera à lui
28:14de le dire.
28:15Vous savez que pour le moment
28:16il est en Allemagne
28:17il a des soins
28:19notamment médicaux
28:20donc soyons encore
28:22un peu patients
28:23ça viendra.
28:23En tout cas
28:24cet écrivain franco-algérien
28:25a été gracié.
28:26Emmanuel Macron a dit
28:27je cite sa profonde
28:28gratitude au président
28:29Allemagne Steinmeier.
28:31Est-ce que derrière
28:33ce message de gratitude
28:34ce n'est pas néanmoins
28:35la France qui a été humiliée ?
28:36C'est une coopération européenne
28:38j'entends la polémique
28:39qui monte ici ou là
28:41chez certains responsables
28:42élus
28:43chez certains journalistes
28:44aussi.
28:45Moi je suis assez choquée
28:46de ça d'abord
28:47parce qu'on devrait tous
28:48être dans une forme
28:48de concorde nationale
28:49à se réjouir
28:51qu'après avoir passé
28:52presque un an
28:53détenu en Algérie
28:55notre compatriote
28:56puisse revenir en France
28:57et parce que face
28:58à des situations
28:59si difficiles
28:59agir avec nos amis
29:02européens
29:02que l'Allemagne
29:03ait pu être
29:03un tiers de confiance
29:04c'est une très bonne chose.
29:07Pardonnez-moi
29:07mais quand je vois
29:08que quelques heures
29:09après l'annonce
29:10de sa libération
29:10certains s'engouffrent
29:12déjà dans cette polémique
29:13ça m'écœure un peu.
29:15Il y a une question
29:15aujourd'hui
29:16sur la façon
29:16dont on doit
29:17se comporter
29:18avec l'Algérie
29:20est-ce que vous êtes
29:21pour une méthode
29:21où il faut continuer
29:22de leur parler
29:23et est-ce que
29:24cette libération
29:25de Boilem Sansal
29:26ne signe pas
29:26en fait un échec
29:27total de la méthode
29:29de Bruno Retailleau
29:29qui lui était
29:30pour couper les ponts
29:31méthode de fermeté absolue
29:33et depuis
29:33il n'y a plus
29:34de laissé-passer consulaire
29:35qui sont délivrés
29:36et Boilem Sansal
29:37n'avait jusque-là
29:38pas été libérée.
29:39Ce qu'on voit
29:39c'est que la politique
29:40de non-contact
29:41avec l'Algérie
29:42entre Paris et Alger
29:43est à la fois
29:45inefficace
29:46et à certains égards
29:47met en risque
29:48notre pays.
29:49Pourquoi ?
29:50Parce que derrière
29:51ce que portait
29:52Bruno Retailleau
29:52jusque-là
29:53était inefficace.
29:54Il y a un certain
29:54nombre d'enjeux
29:55qu'on n'arrive pas
29:57à relever
29:57auxquels on n'arrive
29:58pas à répondre
29:59quand on est dans
29:59cette politique
30:00de non-contact.
30:00Je pense à la question
30:01de la sécurité
30:02je pense à la question
30:03du renseignement
30:04et notamment
30:04de la lutte anti-terrorisme.
30:06Je pense évidemment
30:07à la question
30:07de l'immigration.
30:09Pour renvoyer
30:11dans son pays d'origine
30:12un Algérien
30:13qui serait sur le sol français
30:14de manière illégale
30:16il faut, vous le savez,
30:17que l'Algérie
30:17nous délivre
30:17un laissé-passer consulaire
30:19de telle sorte
30:20qu'on puisse appliquer
30:20l'obligation
30:21à quitter le territoire français
30:22sans contact
30:24avec l'Algérie.
30:25Le nombre d'obtentions
30:27pardonnez-moi
30:27c'est un peu technique
30:28mais de ces laissés-passer consulaires
30:30a été divisé par deux.
30:32Alors justement...
30:33On voit bien que
30:34sans être dans une position
30:35de faiblesse
30:36et la France n'est pas
30:37dans une position de faiblesse
30:39contrairement à ce que j'ai pu entendre
30:40La France n'est pas
30:40dans une position de faiblesse ?
30:41Bien sûr que non.
30:42Bien sûr que non.
30:43Mais pour autant...
30:44De servitude
30:45dit Jordan Bardella
30:46il y a quelques instants.
30:47C'est honteux.
30:48C'est honteux.
30:48C'est honteux.
30:49C'est honteux.
30:50On a un compatriote
30:51qui a été libéré
30:52il y a quelques jours.
30:53On a besoin
30:54de pouvoir renvoyer au pays
30:56les Algériens
30:56qui sont sur le sol français
30:57en situation irrégulière.
30:58On a besoin
30:59d'avoir des informations
31:00en matière de renseignement
31:01pour lutter contre le terrorisme.
31:02On a fêté les 10 ans.
31:04On a commémoré les 10 ans
31:05pardonnez-moi
31:05des attentats de 2015
31:07cette semaine.
31:08Et ça nécessite
31:09d'avoir des contacts
31:10d'avoir un dialogue
31:11avec Alger
31:12et un dialogue
31:13ce n'est pas forcément
31:13condescendant.
31:13Il y a Jordan Bardella
31:14qui dit la France
31:15se couche devant l'Algérie.
31:17Laurent Nunez
31:17se couche devant l'Algérie.
31:19À quel égard ?
31:21À quel égard ?
31:22C'est-à-dire qu'il considère
31:23que la méthode de la diplomatie
31:25ne fonctionne pas
31:26puisqu'il n'y a plus aujourd'hui
31:26Oui, on l'a vu d'ailleurs
31:27la semaine dernière.
31:28de laisser passer consulaires
31:29délivrés.
31:30C'est pour ça que
31:30Wolem Sansal
31:31a été libéré.
31:32Non, eux parlent
31:32des laisser passer consulaires
31:33qui ne sont plus délivrés
31:34aujourd'hui.
31:34Jordan Bardella
31:34qui dit
31:35si l'Algérie
31:35refuse de récupérer
31:36des ressentissants
31:37aucun titre de séjour
31:38ne devra être délivré.
31:41Dès lors qu'on a arrêté
31:42et qu'on a coupé
31:43les ponts avec Alger
31:44le nombre de laisser passer
31:45consulaires
31:45a été divisé par deux.
31:47Je ne peux pas apporter
31:48d'informations plus factuelles.
31:50Par ailleurs
31:50la diplomatie
31:51effectivement
31:52c'est un peu plus compliqué
31:54un peu plus complexe
31:56que les déclarations
31:57à l'emporte-pièce
31:57qu'on peut faire
31:58dans l'hémicycle
31:58de l'Assemblée nationale
32:00ou en plateau
32:01le dimanche
32:01chez vos confrères.
32:03C'est plus difficile.
32:03Ça prend du temps
32:05mais c'est ce qui porte
32:06ses fruits à la fin.
32:06Pour finir sur ce point
32:07le journaliste Christophe Glez
32:08est toujours lui
32:09détenu en Algérie.
32:12Est-ce que vous avez
32:12des nouvelles
32:13et un espoir
32:14peut-être plus concret
32:15d'une libération
32:16proche et réaliste ?
32:19C'est délié
32:20du cas de Boalem Sansal
32:21pour autant
32:22comme ça a été le cas
32:23pour Boalem Sansal
32:24et comme c'est le cas
32:25pour l'ensemble
32:25de nos compatriotes
32:26qui sont retenus
32:28dans des pays étrangers
32:29la France fait évidemment
32:31tout
32:31et quotidiennement
32:33pour obtenir
32:33sa libération
32:34de façon discrète
32:36parce qu'encore une fois
32:36la démocratie
32:37ça ne se fait pas
32:38sur les plateaux.
32:38La diplomatie pardon
32:39ça ne se fait pas
32:40sur les plateaux télé.
32:41Maude Bréjean
32:41on le disait
32:41il y a quelques instants
32:42qu'un sondage publié
32:43ce matin
32:44dans le journal de Ludovic
32:45pas seulement à Ludovic
32:46mais on les lit tous
32:46la tribune dimanche
32:47révèle que donc
32:48en tête des préoccupations
32:49des français
32:50pour les municipales
32:50il y a la question
32:51de la sécurité.
32:52c'était la bataille des municipales
32:54en tout cas qui se lance
32:54ça y est désormais
32:55à peu près dans toutes les villes
32:56et notamment à Paris
32:57votre collègue
32:59Rachida Dati
33:00qui est donc
33:00ministre de la culture
33:01est candidate
33:02à la mairie de Paris
33:03votre parti Renaissance
33:04lui a choisi
33:05de soutenir
33:05Pierre-Yves Bournazel
33:07qui appartient au parti
33:08d'Edouard Philippe
33:08le parti Horizon
33:09vous
33:10qui est-ce que
33:11vous souhaitez voir
33:12gagner ?
33:12Rachida Dati
33:13Pierre-Yves Bournazel
33:14alors deux choses
33:15l'affaire des municipales
33:16ce n'est pas l'affaire
33:16du gouvernement
33:17et ni le premier ministre
33:18ni le gouvernement
33:19que je représente
33:20devant vous aujourd'hui
33:21ne prendra position
33:22et pour ma part
33:23pardonnez-moi
33:24mais je ne suis pas
33:25élue à Paris
33:26je ne vis pas à Paris
33:27et je soutiens
33:29Jean-Yves Senan
33:29qui est maire d'Anthony
33:30dans ma circonscription
33:31et qui va réunir
33:32j'espère brillamment
33:33la droite et le centre
33:33et qui fait un travail
33:34formidable
33:35depuis qu'il a succédé
33:36à Patrick Devet-Jean
33:37il y a environ 20 ans de ça
33:38Rachida Dati n'est pas
33:39la candidate du gouvernement
33:40Rachida Dati
33:41est la candidate
33:42des partis qui la soutiennent
33:43c'est aussi le cas
33:44pour Pierre-Yves Bournazel
33:45encore une fois
33:45nous ne nous immissons pas
33:47dans ces affaires
33:48de politique
33:49de politique municipale
33:50mais ma préférence
33:51les français pardonnez-moi
33:52et les parisiens s'en fichent
33:53je ne suis même pas parisienne
33:55on est un gouvernement
33:56qui a une mission
33:57d'ailleurs Sébastien Lecord
33:58il l'a dit
33:59on est un gouvernement
33:59de mission
34:00on doit faire passer
34:01un budget
34:02et ensuite nous verrons
34:03mais notre objectif
34:04c'est de faire passer
34:05un budget
34:05et puis de façon générale
34:07moi j'espère
34:07que cette grande famille politique
34:10auquel je crois
34:11qui est celle au fond
34:12de la droite
34:12et du centre
34:13dans les différentes villes
34:15de France
34:15comme pour les prochaines échéances
34:16arrivera
34:17tant que faire se peut
34:19le moment venu
34:20à se retrouver
34:21une précision
34:22Maud Bréjon
34:23Rachida Dati
34:24est au gouvernement
34:25elle est ministre de la culture
34:26quelle est la règle
34:27est-ce que les ministres
34:28qui sont tête de liste
34:29au municipal
34:29devront démissionner
34:30pour faire campagne
34:31pour le moment
34:32la question ne se pose pas
34:33Rachida Dati
34:34fait son travail
34:35est au travail
34:36elle fait un travail
34:36remarquable au ministère
34:37de la culture
34:38et c'est une question
34:39qui se posera
34:40au début de la campagne officielle
34:42en tout état de cause
34:43pas avant le début
34:44de l'année prochaine
34:45en 2026
34:46alors là derrière
34:47les municipales
34:48viendront évidemment
34:49très vite
34:50les candidatures
34:51de ceux qui vont se lancer
34:52vers la prochaine
34:53élection présidentielle
34:54de 2027
34:56on en connaît certains
34:57alors dans votre camp
34:59j'allais dire
34:59même plus largement
35:00au-delà de Renaissance
35:01on sait qu'il y a
35:01un certain nombre
35:02déjà de prétendants
35:03Gabriel Attal
35:04qui cache à peine
35:05qu'il sera candidat
35:06Edouard Philippe
35:06lui qui l'est déjà
35:08Gérald Darmanien
35:08qui a dit
35:09il y a un temps
35:10qu'il se préparait
35:11lui aussi éventuellement
35:12à cette échéance là
35:14vous êtes membre
35:14de Renaissance
35:15est-ce que le candidat
35:17naturel
35:18que vous soutiendrez
35:18pour la prochaine
35:19élection présidentielle
35:20s'appelle Gabriel Attal
35:21moi je dis une chose
35:22si la droite et le centre
35:23ont plus d'un candidat
35:26nous regarderons tous
35:28le débat du second tour
35:29depuis notre canapé
35:30et nous pourrons aller
35:31jouer au tennis
35:31le jour du second tour
35:32parce que nous n'y serons pas
35:33tous ceux que vous avez cités
35:36et il y en a d'autres
35:37on pourrait faire une liste
35:38de dix candidats
35:39putatifs
35:40entre LR
35:40Renaissance
35:41Horizon
35:41le Modem
35:42bon
35:42ils ont une responsabilité
35:44historique
35:45et ils auront une responsabilité
35:46historique
35:47devant nos électeurs
35:48plus globalement
35:49devant les français
35:50nous sommes à ça
35:51à ça
35:52de laisser au pays
35:53le choix
35:54entre Jordan Bardella
35:56et Jean-Luc Mélenchon
35:57au second tour
35:58et je leur dis
36:00et je continuerai à leur dire
36:01entendez-vous
36:02entendez-vous
36:03et je suis certaine
36:03que nous serons nombreux
36:04au sein de nos partis
36:06politiques respectifs
36:07à leur faire passer ce message
36:08parce que vous pensez
36:09qu'ils peuvent s'entendre
36:10vous n'êtes pas plutôt
36:10pour une primaire
36:11pour qu'ils soient
36:12de fait départagés
36:13je pense qu'on est d'accord
36:14pour dire que
36:15sur le plan économique
36:16il faut soutenir
36:17les entreprises
36:18et rapprocher le salaire net
36:19du salaire brut
36:20je pense qu'on est d'accord
36:21pour dire
36:22qu'il faut une reprise
36:23de contrôle
36:24sur le plan migratoire
36:25qu'il faut travailler
36:26à plus de sécurité
36:26alors ce sont quoi
36:27ce sont les sondages
36:28qui déterminent le candidat
36:29du centre et de la droite
36:30qu'il faut réparer l'école
36:31qu'il faut soutenir le nucléaire
36:32pourquoi je vous dis ça ?
36:33je vous dis ça parce que
36:33sur le fond
36:34nous avons plus de points
36:36de convergence
36:36que de points de divergence
36:37mais qu'est-ce qui vous gênerait
36:38dans une primaire ?
36:39je ne vous ai pas répondu
36:40je n'ai pas dit
36:41que j'étais contre la primaire
36:42à l'heure où la gauche
36:43et notamment
36:44la France insoumise
36:46est extrêmement structurée
36:47et quand le rassemblement national
36:48est aussi puissant
36:50nous ne devons pas
36:51nous résoudre
36:52à avoir ce bal des égaux
36:53qui amènerait
36:54à une forme
36:55de division
36:57dès le premier tour
37:00sur la primaire
37:01nous verrons
37:01c'est aussi au parti politique
37:02de se parler
37:03mais vous vous êtes favorable
37:04à une primaire ?
37:05je n'y suis pas
37:06par principe opposé
37:07tout simplement
37:08une primaire qui va
37:09de qui à qui pour vous ?
37:10non mais c'est important
37:11qu'on sache
37:12ça va de Gabriel Attal
37:14à Bruno Retailleau ?
37:16vous anticipez
37:16sur ce que je viens de vous dire
37:17je ne suis pas
37:19fervent de partisans
37:20d'une primaire
37:21mais je n'exclus pas
37:23cette hypothèse
37:24par principe
37:24parce que je dis
37:25encore une fois
37:26qu'il faudra
37:27un candidat unique
37:28et un candidat commun
37:29sans quoi nous ne serons pas
37:30au second tour
37:30si la meilleure façon
37:32d'arriver à le départager
37:33c'est une primaire
37:34pourquoi pas ?
37:35si c'est autre chose
37:36faisons autre chose
37:36est-ce qu'il y a aujourd'hui
37:37à vos yeux un candidat
37:38naturel dans ce bloc central ?
37:40je suis porte-parole
37:41d'un gouvernement
37:41qui a pour mission
37:42de faire passer un budget
37:43ce n'est pas de mon ressort
37:44de dire aujourd'hui
37:44s'il faut une primaire
37:45ou s'il ne faut pas de primaire
37:46ce que je souhaite
37:47c'est que ces différents
37:48partis politiques
37:49et ces différents candidats
37:51déclarés au potentiel
37:52arrivent à se parler
37:54et le fassent rapidement
37:55parce que
37:55à force de dire
37:56la présidentielle
37:57c'est dans longtemps
37:57ça se rapproche
37:58est-ce qu'il y a
37:59un candidat naturel
38:00dans ce bloc central
38:00pour l'instant ?
38:01c'est à eux d'en discuter
38:02est-ce qu'il y a
38:04un candidat naturel ou pas ?
38:05je ne me prononcerai pas
38:06sur ce sujet-là
38:07étant encore une fois
38:07porte-parole du gouvernement
38:08vous savez que
38:11Sébastien Lecornu
38:12a très clairement
38:15explicité
38:16que ce gouvernement
38:16devait être détaché
38:18des présidentielles
38:19je fais déjà
38:19une forme d'écart
38:20en en parlant
38:21chez vous ce matin
38:21et je le fais
38:23parce qu'encore une fois
38:24je pense qu'au-delà
38:24de nos responsabilités
38:26respectives
38:26dire qu'on doit refuser
38:27le second tour
38:28Mélenchon Bardella
38:29c'est d'intérêt
38:30national
38:31mais je ne me prononcerai
38:33pas ce matin
38:34pour un candidat
38:34ou un autre
38:35je leur dis
38:35en revanche
38:35entendez-vous
38:36et malheur au diviseur
38:37alors il y a un responsable
38:38héler qui me dit
38:39pour une primaire
38:40c'est Laurent Wauquiez
38:40il voudrait qu'elle ait lieu
38:41de Gérald Darmanin
38:43à Sarah Knafow
38:44est-ce que ce périmètre
38:45vous irait ?
38:46est-ce que vous souhaiteriez
38:47que Renaissance y participe ?
38:49Gérald Darmanin
38:49ça me va très bien
38:50et Sarah Knafow ?
38:52Sarah Knafow
38:53elle est membre
38:53du parti reconquête
38:55d'Éric Zemmour
38:56rappelez-vous
38:57les propos d'Éric Zemmour
38:59sur nos compatriotes
39:00d'origine étrangère
39:02sur la place des femmes
39:04c'est pour moi
39:05inenvisageable
39:06voilà
39:06et pas parce que
39:07je n'aime pas
39:08la personne de Sarah Knafow
39:09simplement parce que
39:10je ne suis pas d'accord
39:10avec elle
39:11vous disiez
39:11on est à ça
39:12d'un second tour
39:14de la présidentielle
39:15qui opposerait
39:16Jean-Luc Mélenchon
39:17à Jordan Bardella
39:18si ça devait arriver
39:20cette option
39:20vous jugez réaliste
39:21vous faites quoi ?
39:23je me bats
39:23pour que ça n'arrive pas
39:24je ne me ferai pas
39:26mettre dans la seringue
39:27de cette question
39:27de pour qui vous allez voter
39:28c'est vous qui avez ouvert
39:29la question
39:30en disant que c'était
39:31très possible aujourd'hui
39:32alors qu'on est à 18 mois
39:33de la présidentielle
39:34à mon petit niveau
39:37à mon moneste niveau
39:38j'estime que ma responsabilité
39:40c'est de tout faire
39:41pour arriver à créer
39:42une dynamique unitaire
39:43et une dynamique d'union
39:45toutes les personnalités
39:47que vous avez citées
39:48Edouard Philippe
39:50bien sûr
39:50Gabriel Attal
39:51Gérald Darmanin
39:52pourquoi pas
39:53Bruno Retailleau
39:54évidemment
39:55j'en suis convaincue
39:57ce sont des hommes
39:57qui ont un profond
39:59attachement au pays
40:00et qui feront passer
40:01l'intérêt du pays
40:03l'intérêt national
40:04avant des ambitions
40:06présidentielles particulières
40:07mais je le redis
40:09ça prend du temps
40:10de créer de l'union
40:11on a déjà beaucoup avancé
40:13vous savez
40:14avant la dissolution
40:15si on nous avait dit
40:16qu'on serait dans
40:16un même gouvernement
40:17avec les républicains
40:19qu'on applaudirait
40:20les mêmes premiers ministres
40:21et qu'on serait ensemble
40:23assis au banc
40:24de l'Assemblée nationale
40:24on n'y aurait pas
40:25forcément cru
40:26donc on a avancé
40:28avec Sébastien Lecornu
40:29on continue à avancer
40:31et il faudra
40:32encore une fois
40:33faire le bout de chemin
40:34nécessaire
40:35d'ici à l'élection
40:36présidentielle
40:37est-ce que vous mettez
40:38néanmoins
40:38ces deux parties
40:39d'opposition
40:40sur le même plan
40:40aujourd'hui
40:41la France insoumise
40:42et le Rassemblement national
40:43pour vous
40:43ce sont deux dangers
40:45équivalents ?
40:46je considère que
40:46la France insoumise
40:47et le Rassemblement national
40:48sont aussi dangereux
40:49l'un que l'autre
40:50pour la France
40:51pour des raisons différentes
40:53parce qu'ils ont
40:53des positions différentes
40:54des histoires politiques
40:56différentes
40:56mais je considère
40:58qu'ils sont
40:58oui
40:59tous deux
40:59aussi dangereux
41:00l'un que l'autre
41:01mais est-ce que
41:01le Front républicain
41:02il y a un peu plus d'un an
41:02a été une erreur
41:03à vos yeux ?
41:04il y a beaucoup de Français
41:04qui disent
41:05je cite
41:05on s'est fait voler l'élection
41:06est-ce que le Front républicain
41:07c'était une erreur ?
41:08non alors
41:08les Français ne se sont pas
41:09fait voler l'élection
41:10je ne vous dis pas
41:10puisque les Français
41:12sont allés massivement voter
41:13et ont fait leur choix
41:14je crois
41:15plus de 75%
41:16de participation
41:16ce n'est pas
41:18les partis politiques
41:19qui ont voté
41:20il faut être extrêmement
41:20clair là-dessus
41:21et ne pas colporter
41:22certaines accusations
41:24que je peux entendre
41:25ici ou là
41:26ma position
41:28elle a toujours été claire
41:29ni le Rassemblement National
41:30ni la France Insoumise
41:31mais j'ai eu l'occasion
41:32de le dire
41:33au lendemain
41:33du premier tour
41:34de l'élection législative
41:36je pense en revanche
41:37je pense en revanche
41:38que refuser
41:39d'appeler par exemple
41:40à voter pour le Parti Socialiste
41:42quand il est face
41:43à un candidat
41:43du Rassemblement National
41:44est une erreur
41:45comme Bruno Retailleau
41:45l'a fait
41:46je le dis
41:46tout à fait
41:49et je le dis
41:50avec forme d'amitié
41:52que j'ai pour Bruno Retailleau
41:52qui a été mon ancien collègue
41:53je ne serai pas de ceux
41:54qui lui tirent dessus
41:55à boulet rouge
41:55mais refuser d'appeler
41:57à voter socialiste
41:57face au Rassemblement National
41:59c'est une erreur
42:00il n'y a pas de signe égal
42:01entre le Parti Socialiste
42:02et la France Insoumise
42:03et ce qui est en train
42:04de se passer aujourd'hui
42:05dans le cadre
42:06notamment des débats parlementaires
42:07le montre
42:08on ne peut pas
42:08fustiger une alliance
42:10des gauches
42:10autour de Jean-Luc Mélenchon
42:11et en même temps
42:13refuser de voir
42:13qu'il y a aujourd'hui
42:14une forme de divorce
42:16qui s'est opéré
42:17et qui est une bonne chose
42:19non pas pour le gouvernement
42:20mais pour la démocratie française
42:21et pour la gauche
42:22de façon plus générale
42:23On parle de Front Républicain
42:24est-ce que vous considérez
42:25que la France Insoumise
42:26et le Rassemblement National
42:27sont dans l'arc républicain ?
42:30C'est un débat
42:31qu'on a beaucoup eu
42:32depuis trois ans
42:32moi j'ai toujours refusé
42:34de donner des brevets
42:35de républicanisme
42:36aux uns et aux autres
42:37ce sont quoi qu'on en dise
42:39tous des députés
42:40qui ont été élus
42:41démocratiquement par les français
42:43ils appartiennent à des partis
42:44qui peuvent légitimement
42:46concourir au suffrage universel
42:48et je n'ai pas à dire
42:50qui appartient à l'arc républicain
42:52ou pas
42:53ils ont été élus par des français
42:54un élu vote un élu
42:55et moi je les combats
42:57je combats leur programme
42:58encore une fois
42:59tant la France Insoumise
43:00que le Rassemblement National
43:01mais cette espèce de débat
43:03qu'on traîne nous-mêmes
43:04au sein de Renaissance
43:06depuis trois ans
43:07à savoir qui est dans l'arc républicain
43:08et qui n'est pas dans l'arc républicain
43:09fatigue les français
43:11en tout cas
43:12ils sont élus
43:13ils sont élus
43:14de la république
43:14comme le sont
43:15les 577 députés
43:17de l'Assemblée Nationale
43:18et je ne peux pas dire
43:19autre chose
43:20Maud Bréjour
43:20est-ce que vous aimez la musique ?
43:22oui j'aime bien
43:23est-ce que vous aimez
43:23ce chanteur ?
43:25vous me voyez venir
43:29qui a annoncé
43:31que si jamais le RN
43:32était élu
43:32il partirait en Suisse
43:34vous partez à l'étranger
43:35si le RN est élu ?
43:35non certainement pas
43:36je me représente aux élections
43:37et j'essaie d'aller
43:38défendre ce que je pense
43:40à l'Assemblée Nationale
43:40dans l'opposition
43:41je pense que
43:43on ne combat pas
43:44le Rassemblement National
43:45par des postures morales
43:48on a longtemps essayé
43:49de le faire
43:50c'est un on un peu général
43:51de toute évidence
43:52ça ne fonctionne pas
43:53et c'est en décalage
43:55avec ce que pensent les Français
43:56on combat le Rassemblement National
43:58en expliquant pourquoi
43:59leur programme économique
44:00est mauvais pour la France
44:01pourquoi est-ce qu'ils
44:01attirent le pays
44:04vers une position
44:04d'isolation
44:06notamment au sein
44:07de l'Union Européenne
44:08pourquoi est-ce qu'ils ont
44:09des positions démagogiques
44:10en matière d'immigration
44:11et de sécurité
44:12voilà
44:12mais je pense qu'il est temps
44:13d'aller sur le fond
44:15mais beaucoup d'ailleurs
44:16excusez-moi
44:16dans ma famille politique
44:17le disent depuis longtemps
44:18on parlait de Gérald Darmanin
44:19lui qui est élu
44:21dans une terre
44:22où le Rassemblement National
44:23ah pourquoi
44:24voilà
44:24et fait des scores importants
44:27aux élections nationales
44:28il l'a toujours dit
44:29Ludovic
44:29justement
44:31une question sur quelqu'un
44:32qui s'est montré très sévère
44:33avec Emmanuel Macron
44:33oui
44:34lors d'une interview
44:35accordée à nos confrères
44:36de Radio-J
44:36Emmanuel Valls
44:37a considéré que
44:37le second quinquennat
44:39d'Emmanuel Macron
44:40était un naufrage
44:41le site
44:42qu'est-ce que vous lui répondez ?
44:43pourquoi est-ce qu'il a
44:44accepté de participer
44:45au gouvernement
44:46de François Bayrou
44:47du coup ?
44:48voilà
44:49il a été ministre
44:50d'Emmanuel Macron
44:52c'est la déception
44:53le dépit
44:53de ne plus être ministre
44:54je n'en sais rien
44:55mais il a accepté
44:56d'être ministre
44:57du président de la République
44:58pendant huit mois
44:59nos postes ministériels
45:03ne nous appartiennent pas
45:04un autre choix a été fait
45:06et donc j'entends
45:07voilà aujourd'hui
45:07une parole très offensive
45:10à l'encontre du président
45:11je remarque
45:12qu'il ne tenait pas la même
45:14quand il était au gouvernement
45:15je n'ai pas d'autres commentaires
45:16que restera-t-il du macronisme
45:18Maud Bréjon ?
45:20trois choses à mon sens
45:21c'est une question
45:23on pourrait débattre longtemps
45:25de cette question
45:26ça pourrait être un sujet
45:26de baccalauréat
45:27oui ça pourrait être
45:28un sujet de baccalauréat
45:29c'est un sujet
45:30que les journalistes
45:31aiment beaucoup
45:31le préalable
45:32c'est est-ce que le macronisme
45:33survivra au départ d'Emmanuel Macron ?
45:34je pense qu'en tout état de cause
45:35il y a trois marqueurs
45:36à mes yeux
45:37importants
45:38qui resteront
45:40après les deux quinquennats
45:42du président de la République
45:43c'est malgré tout
45:44la réussite de la politique
45:44de l'offre
45:45et la fin du chômage de masse
45:47on peut dire
45:48qu'aujourd'hui
45:49sur certaines parties
45:51du budget
45:51elle est un peu mise à mal
45:52c'est mise à mal
45:53moi je ne crois pas
45:53je crois qu'encore une fois
45:54le soutien aux entreprises
45:55plus de 80 milliards
45:56d'exonération de charges
45:57encore l'année prochaine
45:58ça perdure
45:59la France
46:00pays le plus attractif
46:01de l'Union Européenne
46:02depuis cinq ans
46:03on est à la veille
46:03du lancement de Choose France
46:05ça c'est quelque chose
46:06qui va continuer
46:06je l'espère
46:08en tout cas
46:08qu'il sera préservé
46:09ce qui a été fait
46:11à l'échelle de l'Union Européenne
46:12Emmanuel Macron
46:12a été la locomotive
46:15de la construction européenne
46:17face aux crises
46:18face à ce qui se passe
46:19en Ukraine
46:20donc ça restera
46:22un marqueur très fort
46:23et puis enfin
46:23je ne vais pas parler
46:25en même temps
46:26mais
46:27des dépassements politiques
46:28mais quand même
46:29l'idée qu'on peut discuter
46:30avec des gens
46:31qui sont un peu différents
46:32de nous
46:32j'espère que c'est quelque chose
46:34qui va perdurer
46:35dans la vie politique française
46:36je pense qu'en tout cas
46:40il y a des grands marqueurs
46:40de ces deux quinquennats
46:41je le disais
46:42sur l'attractivité
46:43sur l'Europe
46:43sur le dépassement
46:44en politique
46:45qui ont fortement imprégné
46:48la vie politique française
46:49et puis ensuite
46:51l'histoire continue
46:52les époques changent
46:53on ne se demande pas
46:54aujourd'hui
46:54ce qui reste
46:55du hollandisme
46:57ou du sarcosisme
46:58il faut répondre
46:59au défi de son temps
47:00au moment où
47:01on est au gouvernement
47:02pour finir
47:03mot de bréjant
47:03si vous êtes sincère
47:04ce fut
47:04je ne sais pas
47:06je n'ai pas à répondre
47:06à cette question
47:08la dissolution
47:09encore une fois
47:09je ne l'ai pas défendu
47:11mais on est retourné
47:11aux urnes
47:12et je pense que
47:12quand on aime la politique
47:13on n'a pas peur
47:14encore une fois
47:15du suffrage universel
47:16petite question courte
47:17pour terminer
47:17Jordan Bardella
47:18s'est indigné
47:18qu'aucun des représentants
47:19du RN
47:20n'a été invité
47:21aux commémorations
47:22des attentats du 13 novembre
47:24il a jugé ça
47:25inélégant
47:25regrettable
47:26il estime qu'on lui a fait
47:27payer leur combat
47:28contre l'islamisme
47:29ça ne relevait pas
47:29du gouvernement
47:30c'était la mairie de Paris
47:30qui organisait cela
47:31mais est-ce qu'à vos yeux
47:32c'était une erreur
47:32pour les inviter
47:33on leur fait payer
47:34leur combat
47:34contre l'islamisme
47:35ce sont ces mots
47:36alors même
47:37qu'on commémore
47:38les 10 ans
47:39des attentats de 2015
47:40mais vous vous rendez compte
47:41de l'indignité
47:42qu'il faut pour prononcer
47:43ces mots-là
47:44Guillaume Daré
47:45et par ailleurs
47:46si vous voulez que je réponde
47:47sur le fond
47:48aucun chef de parti
47:49n'était invité
47:50et l'immense majorité
47:51des places
47:52était réservée
47:53aux familles
47:53aux proches
47:54à ceux qui ont été touchés
47:55par ces terribles attentats
47:57ce type de polémique
47:59n'est pas à la hauteur
48:00et particulièrement
48:02quand on prétend être
48:03candidat à la présidentielle
48:05Merci Maude Bréjean
48:07porte-parole du gouvernement
48:08d'avoir été l'invité
48:08de BFM politique ce matin
48:09Merci Ludovic
48:10Merci Amandine
48:11Vous restez bien sûr
48:12sur BFM
48:12dans un instant
48:13cette affaire suivante
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48:15et Dominique Rizet
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