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  • il y a 2 jours
Pays d'origine Japon
Chaîne d'origine NHK

Nb. de saisons 2
Nb. d'épisodes 52

Durée 24 minutes
Diff. originale 9 octobre 1987 – 17 février 1989

Catégorie

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TV
Transcription
00:00A Paris, au début du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIII,
00:13le jeune Gascon d'Artagnan et Jean Levanupier ont trouvé refuge chez M. Bonacieux, le tailleur.
00:30Non ! Maman, ne t'en veux pas ! Non ! Non, maman !
00:38Jean, Jean, réveille-toi.
00:49Mais qu'est-ce que tu as ?
00:53J'ai fait un rêve.
00:56Ce devait être un cauchemar, tu avais l'air effrayée.
01:00Oui, je rêvais que quelqu'un emmenait ma mère de force.
01:02Et qui ça ?
01:04C'était un soldat.
01:05Quoi ?
01:07Je ne sais pas pourquoi. C'est peut-être parce qu'elle avait aidé cet homme qui avait des ennuis.
01:12Quel homme ?
01:14Il avait des ennuis parce qu'il était protestant.
01:18Tu en es sûre ?
01:19Hum, hum.
01:27Ainsi donc, la mère de Jean a été arrêtée parce qu'elle avait aidé un protestant.
01:32Elle a eu pitié de lui. Elle n'a fait que le secourir.
01:35Cette histoire est vraiment bien triste.
01:37Depuis le début du VIe siècle, la réforme avait gagné du terrain en France.
01:41Les rois tentèrent de réprimer ce mouvement, ce qui déclencha les guerres de religion entre catholiques et protestants.
01:48Puis, sous le règne d'Henri IV, l'édit de Nantes mit une fin provisoire à l'intolérance.
01:53Mais sous Louis XIII, la guerre reprit de plus belle.
01:55Et qu'est-ce qui est devenue ta mère à la suite de cela ?
01:59Je ne l'ai jamais revue.
02:01Te souviens-tu de son nom ?
02:03Oui, elle s'appelait Catherine.
02:05Et ton père ?
02:07Je ne l'ai pas connu parce qu'il a été tué à la guerre lorsque j'étais encore un tout petit enfant.
02:11C'est un grand malheur.
02:13Mais alors, Jean, il se pourrait que ta mère soit toujours en vie ?
02:16Oui, mais cela ne change rien pour moi si je ne peux pas la voir.
02:21Oui. N'as-tu pas d'autres indications à son sujet ?
02:23La seule chose dont je me souviens, c'est d'une trace de brûlure.
02:27Une brûlure ?
02:29Oui. Lorsque mon père fut tué, notre maison fut incendiée et ma mère fut brûlée.
02:34Elle en garde une cicatrice au bras et moi sur le flanc.
02:44Avec un signe aussi distinctif, on finira sûrement par la retrouver.
02:48À partir d'aujourd'hui, j'ouvrirai grand mes oreilles et j'essaierai d'obtenir des informations.
02:51N'oubliez pas que je suis tailleur de métier et qui plus est, tailleur pour dames.
02:57La plupart de mes clients bavardent et se font des tas de confidences dans ma boutique.
03:01Et moi, que je le veuille ou non, j'entends tout.
03:04Dorénavant, je ferai attention à ce qu'elles me raconteront.
03:06Il faudrait aussi pouvoir les interroger.
03:08J'ai trouvé. Pourquoi Jean ne deviendrait-il pas apprenti chez Monsieur Bonacieux ?
03:11Quoi ?
03:12Eh, D'Artagnan, comme vous y allez, c'est pas si simple que ça.
03:16Si fait, parce que de cette façon, Jean pourra lui-même recueillir les informations et, si nécessaire, poser les questions qu'il convient, sans éveiller l'attention.
03:24De plus, cela lui permettra d'apprendre un bon métier.
03:26Après tout, vous avez peut-être raison.
03:28Bien sûr, c'est la meilleure solution.
03:31Et de votre côté, D'Artagnan, que comptez-vous faire ? Pourquoi ne deviendriez-vous pas, vous aussi, mon apprenti ?
03:37Vous parlez sérieusement, Monsieur ?
03:38Eh oui, et si vous travaillez bien, je suis même prêt à vous payer.
03:43On est d'accord. Alors, je vais dessiner un portrait de ma mère.
03:47Oui, tu pourras le montrer aux gens en demandant s'ils connaissent cette jeune femme.
03:51Puis-je vous emprunter un crayon et du papier ?
03:53Oui, tu trouveras cela dans l'atelier. Prends ce qu'il te faut.
03:57Merci beaucoup.
04:23Au même moment, non loin de là, le cardinal de Richelieu, le premier ministre du roi et Monsieur de Rochefort, attendaient un courrier d'Angleterre envoyé par Milady.
04:39Le voilà.
04:40Milady est une personne très ponctuelle. Ses courriers arrivent toujours à l'heure prévue.
04:53Récemment, au cours d'une soirée à Londres, j'ai eu l'occasion d'entendre des potins très intéressants.
05:06C'est intéressant.
05:20Ne trouvez-vous pas étrange que la reine de France n'ait pas encore d'enfant ?
05:23Les conditions de santé du roi ne lui permettent peut-être pas.
05:27J'ai entendu dire que le couple royal n'est pas très uni.
05:30Vous voyez que la rumeur est arrivée jusqu'à Londres.
05:34Il est vraisemblable que le roi lui-même est fort préoccupé de ne pas avoir des huitiers.
05:38Une idée m'est donc venue. Si le roi se prenait d'une belle jeune femme, ses relations avec la reine ne pourraient qu'empirer.
05:48J'ai déjà songé à une certaine jeune personne que, si vous le désirez, nous pourrions présenter à la cour.
05:55Tenez, Rochefort, lisez donc ceci.
05:57Il semblerait que nous allons bientôt avoir besoin de vos services.
06:14Dites-moi, madame, auriez-vous une histoire intéressante à nous raconter ?
06:32Qu'entendez-vous par intéressante, sire ?
06:35Je veux dire une histoire qui réjouisse mon cœur.
06:38J'ai eu tant de soucis en politique que voilà des semaines que je n'ai eu l'occasion d'aller chasser.
06:42De mon côté, sire, je ne suis quasiment pas sortie du palais ces jours-ci.
06:47Et vous, Constance, que vais-vous raconter ?
06:49Malheureusement, moi, madame, je ne connais pas d'histoire qui pourrait intéresser sa majesté.
06:54Racontez-lui, au contraire, l'histoire avec D'Artagnan.
06:57Mais, votre majesté est cruelle de se moquer ainsi de moi.
07:01Qui est ce D'Artagnan ?
07:03C'est l'amoureux de Constance.
07:05Vraiment ?
07:06Il n'en est rien, croyez-moi, sire. Il est plus jeune que moi.
07:09En amour, là, j'apporte peu.
07:12Votre majesté, le cardinal de Richelieu, vient d'arriver.
07:16Ah, Richelieu, encore lui.
07:20Ma chère Constance, j'écouterai le récit de vos amours une autre fois.
07:24Mais, sire, je n'ai pas...
07:26Votre majesté, j'ai eu vent d'une rumeur qui court à votre sujet dont vous devez être informé.
07:31Une rumeur ?
07:33Oui, sire, à Londres, on prétend que si le roi de France n'a pas encore d'héritier, la cause en serait que la reine et lui n'entretiendraient aucune relation.
07:41Cette assertion est ridicule et erronée, Éminence, et vous le savez bien. Aussi, je me moque de ce que disent les Anglais.
07:46Malheureusement, sire, ce sont des rumeurs dont on doit tenir compte.
07:50Pour quelles raisons ?
07:53Il y a certaines personnes, votre majesté, qui tireront avantage de cette situation.
07:56L'absence d'héritier pourrait provoquer des luttes pour la succession au trône.
08:00Non, sire, il faut couper court à ses comérages.
08:03Mais comment pouvons-nous empêcher les gens de parler, Éminence ?
08:06J'ai pensé, votre majesté, qu'on pourrait organiser une partie de chasse et y inviter des aristocrates et des ambassadeurs étrangers.
08:12Et ensuite ?
08:13Vous pourriez y aller accompagné de sa majesté. Ainsi, tout le monde pourrait voir que votre entente est parfaite et cela ferait taire définitivement ces absurdes rumeurs.
08:19Même si ces calomnies m'importent peu, je dois avouer que l'idée d'une partie de chasse n'est pas faite pour me déplaire.
08:25Être confiné au palais me déprime et m'ennuie.
08:27Quoi qu'il en soit, votre majesté, il n'y a pas de fumée sans feu et en tant que premier ministre, mon devoir m'oblige à vous rappeler qu'il serait temps que vous songiez à donner un héritier au trône.
08:37Un enfant est un don de la providence et nous ne pouvons donc attendre sa volonté.
08:42À moins qu'elle n'abandonne la France, il n'y a pas lieu de nous préoccuper. Un enfant nous sera donné.
08:46Sa majesté la reine ne sera pas toujours jeune et si elle ne peut plus porter dans son sein l'héritier de la France...
08:53Que cherchez-vous à dire, Eminence ?
08:55Que même si cette solution est douloureuse, vous devriez peut-être envisager de vous adresser ailleurs pour un enfant.
09:01Eminence, vous êtes en train d'essayer de me séparer de sa majesté. Je ne saurais l'admettre, fût-ce de la part de mon ministre.
09:07Je suis sincèrement désolé, votre majesté. Je vous demande pardon si je vous ai blessé.
09:12C'est que, voyez-vous, l'avenir de la France me tient tellement à cœur que je me suis laissé emporter.
09:19Où va-t-on aujourd'hui, monsieur Bonacieux ?
09:21On va chez messire Portos, qui loge rue du Vieux Colombier.
09:25Encore une fois chez Portos ?
09:28Diantre, quel souci d'élégance.
09:30Je dois accompagner sa majesté à une partie de chasse à Versailles. Aussi, dois-je faire bonne figure. C'est une grande occasion.
09:48Pour moi, la chasse est un sport, pas un événement mondain. On en revient sale et boueux. Je ne vois pas l'intérêt de porter des vêtements neufs.
09:54Vous avez tout à fait raison. Mais cette fois-ci, sa majesté a convié également quelques dames. Vous comprenez, D'Artagnan ?
10:01Oui, d'ailleurs, de nombreuses dames sont déjà venues passer commande d'une tenue de chasse pour cette occasion. Ma foi, ça fait bien mon affaire, ça.
10:08Auriez-vous également reçu la commande d'une certaine demoiselle Charlotte ?
10:13Attendez, mademoiselle Charlotte, vous dites ?
10:16Oui, elle doit faire son entrée à la cour ce jour-là. C'est ce qu'on m'a dit. Jusqu'à présent, elle a vécu dans un couvent en Normandie.
10:22C'est une très belle jeune femme. Elle vivait en Normandie ?
10:27Oui, pourquoi ? Le fait est que la mère de Jean, elle aussi vivait en Normandie.
10:32Nombre de gens vivent en Normandie. Rien ne prouve que mademoiselle Charlotte soit ta mère mon cher Jean.
10:38Mais je le sais bien. D'ailleurs, ma mère vient d'une famille de pauvres fermiers. Quel âge a-t-elle cette dame ?
10:43Dans les 22-23 ans.
10:46L'âge correspond. Et comment est-elle physiquement ?
10:49J'avoue que je l'ignore. Par contre, je sais que c'est la protégée de Monsieur de Rochefort.
10:55Vous avez dit Monsieur de Rochefort ?
10:58L'âme damnée du cardinal. Je dois avouer que cela me déçoit un peu.
11:02Monsieur Portoff.
11:06Regardez ce dessin.
11:08Qui est-ce ?
11:10C'est le portrait de la mère de Jean.
11:12Je l'ai dessiné moi-même.
11:13Qu'en dites-vous ?
11:17Ma foi ?
11:19Il y a des traits de ressemblance indéniables.
11:21Vous en êtes sûr ?
11:23Oui, pour autant que je puisse en juger.
11:25Attendu que je ne l'ai entrevue qu'une seule fois, je pourrais t'en dire plus après la chasse.
11:29Mais la ressemblance existe.
11:31Oui, si je me souviens bien.
11:33D'Artagnan, je ne peux pas attendre. Je vais voir.
11:35Attends-moi, Jean.
11:37Excusez-moi, Monsieur Bonacieux.
11:38Monsieur Bonacieux.
11:42Par Dieu, on dirait bien que mes apprentis m'ont abandonné.
11:51Jean ! Attends-moi !
11:53Jean !
11:55Jean !
11:58Mais où cours-tu ainsi ? Réfléchissons.
12:00Si Charlotte est chez Rochefort, ce ne sera pas facile de l'approcher.
12:03Que faire alors ?
12:08Dis-moi, Jean, tu y tiens donc tellement à rencontrer cette demoiselle ?
12:17Si je suis venue à Paris, c'est parce que j'avais entendu dire que beaucoup de protestants y étaient prisonniers.
12:23Mais enfin, ta mère n'était pas protestante, elle, n'est-ce pas ?
12:26Non, mais elle a été arrêtée parce que les soldats ont cru qu'elle l'était.
12:29J'avais environ trois ans.
12:40C'était une froide nuit d'hiver. Il neigeait.
12:59C'était une froide nuit d'hiver.
13:01C'était une froide nuit d'hiver.
13:02Je me suis égaré dans la neige.
13:04Je vous en supplie, ouvrez-moi.
13:06Oh, mon Dieu ! Qu'avez-vous, Monsieur ?
13:11Je vous en supplie, ouvrez-moi.
13:12Qui est là ?
13:14Je suis un voyageur. Je me suis égaré dans la neige.
13:17Je vous en supplie, ouvrez-moi.
13:26Oh, mon Dieu ! Qu'avez-vous, monsieur ? Monsieur ?
13:35Le voyageur était presque mort de faim et de froid.
13:37Mais le lendemain, grâce aux soins de ma maman, il était en état de reprendre sa route.
13:56Mais peu après...
14:00Maman ! Maman !
14:03Je vous en prie, laissez-moi, je n'ai rien fait de mal.
14:06Vous avez donné asile à un protestant qui est recherché.
14:11Allez, avancez.
14:12Mais excusez-moi, j'ignorais que cette femme était accusée de crime.
14:15Les excuses sont inutiles. Emmenez-la, vite.
14:18Laissez-la, vite, c'est ma maman, tranquille.
14:20Qui es-tu ?
14:21Méchant, méchant.
14:23Ça suffit, lâche-moi, complice.
14:25Jean, mon enfant, ne lui faites pas de mal.
14:28Mais laissez-moi, je n'ai rien fait.
14:30Jean, Jean !
14:31Maman, ne t'en va pas.
14:55Maman !
15:02Maman !
15:08Maman !
15:10Maman !
15:12Maman !
15:15Maman !
15:45Mais si ce n'est pas ta mère, on rentrera tout de suite à la maison.
15:50Marché conclu.
15:57Tu es sûre que Mademoiselle Charlotte habite ici ?
16:01Qu'est-ce que c'était ?
16:02C'était un coup de feu.
16:08C'est très bien, Charlotte. Un peu plus haut.
16:15C'est parfait. Continuez comme ça.
16:22Une femme qui tire au mousquet, c'est rare.
16:24Sa Majesté vous remarquera immédiatement.
16:33Tu crois que c'est elle, Charlotte ?
16:35Oui, probablement.
16:45Jean, mais qu'est-ce que tu fais ?
16:49Je n'arrive pas à voir son visage. Je vais m'approcher.
16:52Attention, cache-toi.
17:12Ma maman !
17:14Qui va là ?
17:18J'en suis sûre. C'est ma maman.
17:21Chut !
17:22Ce doit être quelques chiens égarés. Voilà tout.
17:32Eh bien, voilà une occasion inespérée.
17:34Tirez donc sur ce chien.
17:36Comment ?
17:37Cela vous fera un bon exercice.
17:39Allez, tirez !
17:41Faites feu !
17:48Des espions !
17:53Jean, attends-nous !
17:56Mordieux, Jean, mais qu'est-ce que tu fais ?
18:01Sauve-toi, D'Artagnan. Va-t'en.
18:04Suis-moi.
18:06Maman, maman !
18:06Mord de tous les diables !
18:12Non, Rochefort, attendez !
18:13Qu'est-ce que vous ?
18:14Ne tirez pas, ce n'est qu'un petit garçon.
18:16Qu'est-ce que tu veux, mon petit garçon ?
18:28C'est vous, Mademoiselle Charlotte ?
18:32Oui, c'est moi.
18:33Est-ce vrai que vous venez de Normandie ?
18:37Oui, mais pourquoi cette question ?
18:41Est-ce que vous reconnaissez cette trace de brûlure ?
18:45N'avez-vous pas une cicatrice semblable sur le bras ?
18:50Qu'est-ce que tu racontes ?
18:51Comment te permets-tu de me parler ainsi ?
18:54Vous n'êtes pas Charlotte, vous êtes Catherine, n'est-ce pas ?
18:58Ma maman, elle aussi, vivait en Normandie autrefois.
19:02Elle avait des cheveux comme les vôtres,
19:03et son visage ressemblait au vôtre.
19:05Alors, si vous avez une cicatrice sur le bras,
19:07vous êtes ma maman.
19:09Tu dis n'importe quoi.
19:11Je n'ai jamais eu d'enfant.
19:13Mais voyons.
19:21Quelqu'un qui dit de tel mensonge
19:23je ne mérite pas de continuer de vivre.
19:35T'attendez-vous, Charlotte.
19:37Tuez-la et qu'on en finisse.
19:51Non, maman.
19:53Vous, qu'est-ce que vous faites ici ?
20:03Vite, gens, fuyons !
20:05Je vous tue, D'Artagnan.
20:18Il m'a échappé.
20:19Qu'est-ce qui vous a pris ?
20:31Pourquoi n'avez-vous pas tué cet enfant comme je l'ordonnais ?
20:34Excusez-moi, j'ai eu un moment de faiblesse.
20:38Je pensais avoir effacé tout mon passé de ma mémoire,
20:41mais cet enfant m'a troublé, monsieur.
20:43Toutefois, je vous donne ma parole,
20:45qu'une pareille scène ne se produira plus.
20:47J'ai combien ?
20:48Plus que quelques jours avant la partie de chasse.
20:51Préparez-vous comme il faut.
20:53Très bien, monsieur.
21:03Alors, ce n'était donc pas elle ?
21:06Et pourtant, elle lui ressemble.
21:08Tu n'étais qu'un tout petit garçon.
21:10Comment pourrais-tu te souvenir ?
21:11J'ai peut-être la mémoire courte,
21:13mais je n'ai jamais oublié le visage de ma mère.
21:16Tu as l'impression que c'est elle parce que tu es bouleversée,
21:19mais ce n'est pas elle.
21:20Ta mère n'aurait jamais essayé de te tuer.
21:22Elle a fait mine de le faire, mais elle n'a pas pu.
21:25Réfléchis, Jean.
21:26Pour en être sûre,
21:31il faudrait que je puisse voir la cicatrice sur son bras.
21:35Il faut donc qu'on s'arrange pour que tu vois son bras.
21:39Et si tu constates que la cicatrice n'y est pas,
21:41tu auras la preuve qu'en réalité,
21:43il ne s'agit pas de ta mère.
21:48Viens, rentrons à la maison.
21:50Maman.
22:09Maman.
22:20Jean attendait donc l'occasion
22:24qui lui permettrait de vérifier
22:26si Charlotte était sa mère.
22:28Quant à Dardagnan,
22:29il lui fallait trouver le moyen d'approcher Charlotte.

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