"Nous ne craignons pas la dissolution. Le plan du Parti socialiste est prêt", affirme Pierre Jouvet, secrétaire général du parti

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il y a 6 semaines

Le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu a été dévoilé ce dimanche 12 octobre dans la soirée. Composé de 34 ministres, il réunit des hommes et femmes politiques mais aussi des personnalités de la société civile. LFI et le RN ont déjà annoncé qu'ils déposeront une motion de censure. Cette censure est-elle inévitable? Pour tenter d’y voir plus clair, Maxime Switek et Julie Hammett donnent la parole à plusieurs figures de la sphère politique.

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00:00Nous ne la craignons pas la dissolution.

00:02Vous ne la craignez pas vraiment ?

00:03Je vais vous dire, moi je suis secrétaire général du Parti Socialiste

00:06et ma charge de responsabilité au PS c'est la préparation électorale.

00:10Ça fait presque 10 ans que je fais ça.

00:12Notre plan dissolution, je vous le dis ce soir, la question est souvent posée,

00:15le plan dissolution du Parti Socialiste est prêt.

00:17A l'instant P vous avez 69 sièges, que disent vos plans s'il y avait une dissolution là ?

00:21S'il y avait une dissolution là, en l'état actuel des sondages,

00:24où le Parti Socialiste, y compris quand il est sondé seul avec le Parti Communiste,

00:29je mets juste le Parti Communiste, serait aux alentours de 17% dans le dernier sondage de l'IFOP.

00:33Si on rajoute Europe Écologie-Les Verts avec le Parti Communiste,

00:36on serait aux alentours de 19%, c'est-à-dire la deuxième force politique

00:39derrière le Rassemblement National qui pour l'instant est sondée à 35 ou 36%.

00:43Donc objectivement, nous ne craignons pas la dissolution.

00:46Sans la France Insoumise ?

00:47Oui, sans la France Insoumise.

00:48Et si demain la dissolution devait avoir lieu, le Parti Socialiste sera prêt,

00:52dans les 48 heures qui sont devant nous, avec des candidats qui ont été sélectionnés.

00:56La réponse a été donnée, il n'y a pas de sujet là-dessus,

00:59je crois qu'il n'y a plus de sujet.

01:00Aujourd'hui, on voit qu'il y a une clarification qui est en train de s'opérer à gauche.

01:03Alexis Corbière, il y a quelques minutes sur ce plateau,

01:05nous disait qu'il espérait encore une union.

01:07C'est normal, ça vient aussi de ce qu'il porte et de ce qu'il pousse.

01:10Et moi, je respecte ce que dit Alexis Corbière.

01:11Moi, je vous dis en tant que dirigeant du Parti Socialiste,

01:14aujourd'hui, les choses sont claires.

01:15Monsieur Mélenchon ne veut pas gouverner.

01:17On a fait la semaine dernière, ce n'est pas très vieux,

01:19une proposition pour dire qu'il fallait que ce soit la gauche qui gouverne ce pays.

01:23On a vu que tout de suite, Monsieur Mélenchon avait dit la destitution.

01:25J'ai entendu Monsieur Mélenchon ce matin encore sur France Inter

01:28qui n'était pas clair sur un certain nombre de propos.

01:31Excusez-moi du peu, dans cette journée absolument historique

01:33que nous avons vécue au Proche-Orient,

01:34quand on n'est pas capable de dire qu'on doit démilitariser le Hamas,

01:37moi, ça me pose un problème majeur sur le fond.

01:40Donc aujourd'hui, les propos sont très clairs au Parti Socialiste.

01:42Nous, nous travaillons à un accord de rassemblement de la gauche et des écologistes

01:45allant de François Ruffin à Raphaël Glucksmann

01:47pour avoir un candidat commun à l'élection présidentielle de 2027

01:50et des candidats communs aux élections législatives

01:52si elles doivent arriver demain.

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