- il y a 19 heures
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:01RMC Estelle Midi, le Zapping RMC
00:04Et on commence avec un extrait des grandes gueules ce matin sur RMC.
00:07Jean-Louis Borloo Premier ministre, bonne ou mauvaise idée ?
00:10Alors qu'Emmanuel Macron se donne jusqu'à demain soir pour nommer un nouveau Premier ministre,
00:14eh bien un nom circule depuis ce matin, celui de Jean-Louis Borloo.
00:17L'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy serait une excellente solution
00:21pour l'éditeur de BD DGG, Mourad Boudjellal.
00:26Je pense que c'est une excellente solution.
00:28Le problème n'est pas de gauche ou de droite.
00:29Aujourd'hui, je pense que c'est quelqu'un qui peut avoir un discours nouveau pour les Français.
00:33Parce que je pense que j'ai écouté ses dernières interviews,
00:35il a bien compris les problèmes du pays.
00:37Et il peut avoir un discours nouveau pour réformer et un discours de bon sens
00:42qui fait que ça peut séduire les Français.
00:44Et moi je crois que sincèrement, Jean-Louis Borloo peut aujourd'hui attraper le cœur des Français
00:49parce qu'il aura le courage de faire des vraies réformes.
00:52Alors, Alexandre Jardin, est-ce que Jean-Louis Borloo, ce serait quand même une bonne idée ?
00:57En tout cas, avant les prochaines présidentielles en 2027.
01:01Pour moi, le vrai sujet qui est derrière Jean-Louis Borloo,
01:05ce n'est pas de savoir s'il va à Batillon ou pas,
01:07c'est que c'est une des rares personnes qui, dans la classe politique,
01:10a travaillé sur les problèmes de structure.
01:15La plupart vous disent ce qu'il faut faire,
01:17ils ne vous disent pas comment on répare l'outil, l'outil public.
01:20Et c'est vrai que moi, je me suis beaucoup penché sur ces travaux.
01:25La remise en ordre, il dit en gros que c'est le bordel partout.
01:28C'est-à-dire que si la machinerie publique, on ne revient pas à un principe assez simple,
01:32c'est un centre de commandement, une responsabilité.
01:36D'accord.
01:37Un homme à poste.
01:38Oui.
01:39Il a véritablement travaillé là-dessus et j'ai regardé son chiffrage.
01:42Il arrive quand même à 190 milliards.
01:44D'économie ?
01:45D'économie.
01:46Sur un principe qui n'est pas dément, c'est un responsable, un niveau.
01:52En France, dans chaque commune, vous avez un service qui s'occupe du tourisme.
01:58À la communauté de communes, vous avez le même.
02:00Au département, vous avez le même.
02:01À la région, vous avez le même.
02:02À l'État, vous avez le même.
02:03Et ça, sur tous les sujets.
02:05C'est ce que Macron avait promis de réduire.
02:06Le millefeuille de l'économie.
02:08À un moment, quand on gueule, lui, il a bossé.
02:10Donc, il collabore avec les gueux.
02:12Et dans les questions référendaires que nous poserons, il y a beaucoup de choses qui viendront de ces travaux.
02:19D'accord.
02:19Parce que quand on parle d'économie sur lesquelles on peut faire du 80% ou d'un peuple qui, à un moment, dit « Eh merde, on arrête les conneries ! »
02:27Il faut des gens comme lui qui ont travaillé.
02:30Travaillé sur des questions d'intérêt général.
02:34Donc, je ne vous réponds pas pour Matignon, ce n'est pas mon sujet.
02:36Mais lui, il va inspirer un certain nombre de questions que les gueux poseront au pays.
02:43Mais parce que la question des structures, personne n'en parle.
02:46Tout le monde s'engueule sur des conneries.
02:48– Ah ben non, on est tous d'accord pour dire…
02:49– Alors que le coup des structures, la fin des agences…
02:50– Or, les 190 milliards, c'est autant de pognons pour ne pas avoir de flics, pour ne pas construire de prison,
02:57pour ne pas avoir de profs, pour ne pas avoir de trucs réellement utiles.
03:02– Si on peut faire 190 milliards d'économies comme ça, je pense qu'on est tous pour.
03:07– Ben oui, ben oui.
03:09Mais donc, soit on rigole, soit on se dit « Mais au fait, il a bossé sur quoi ? »
03:13Et c'est très important de regarder très précisément les derniers politiques qui bossent.
03:19C'est-à-dire qui produisent, qui font travailler des équipes, parce qu'il n'a pas bossé tout seul.
03:26Il n'est pas arrivé à ce chiffrage seul.
03:27À un moment, il faut que des gens reprennent…
03:32Personne en France ne veut limiter le nombre de flics.
03:35Personne ne veut limiter le nombre de profs.
03:36– Ben non, non.
03:37– C'est-à-dire, tout ce qui est en premier rang, on en a un besoin vital,
03:42mais quand on a des structures de déments, chapeau d'avoir fait ce boulot-là.
03:46– Exactement.
03:47– Donc ça sera un des gros partenaires dégueux.
03:49– Alors, Pierre Rondeau, est-ce que vous seriez séduit, vous, par Jean-Louis Borloo à matière ?
03:54Ou est-ce que vous avez un autre nom à nous ?
03:56– Non, mais je n'ai personne à vous soumettre.
03:58– Oh, ben écoutez, vous n'allez plus bosser.
03:59– Il faut qu'on arrête de sortir des arguments sur « c'est un bosseur », « il plaît aux Français », « les Français ».
04:05– Encore heureux !
04:07– D'ailleurs, heureusement, ce n'est pas un argument, c'est factuel, point final.
04:10Et quand on a un morode au grande gueule qui va dire « voilà, il va plaire aux Français »,
04:14alors « plaire aux Français », peut-être aux Français de plus de 60 ans, mais peut-être, mais ça ne sert à rien.
04:18On avait un Barnier, on avait un Bayrou, on avait un Lecornu aujourd'hui qui est très apprécié.
04:22Tant que vous n'aurez pas une majorité certaine à l'Assemblée, alors avec le jeu des alliances,
04:27aujourd'hui, s'il n'y a pas de solution, ça ne marchera jamais.
04:30mettez Zinedine Zidane ou Jean-Jacques Goldman à Matignon,
04:33quand bien même, personnalité préférée des Français,
04:36mais ils resteront dans le cœur des Français, ils n'auront pas la confiance du Parlement, point.
04:41C'est factuel, c'est arithmétique.
04:43Mais je peux te mettre qui tu veux, même toi, si tu veux, même moi, même Charles, peu importe.
04:48Il faut la majorité, il faut la confiance à l'Assemblée.
04:50– Jean-Louis Borloo, il peut l'avoir, ça, il connaît le Parlement, il sait comment ça marche.
04:53– On va se poser la question si le RN, si LFI, si les écolos, si le PS vont voter
05:00ou non la confiance pour le gouvernement Borloo.
05:01– Je tenais comme un argument en faveur de Jean-Louis Borloo,
05:03c'est qu'il n'a aucune envie de l'Élysée.
05:05Il a été ministre il y a 20 ans, il n'a pas depuis participé à des primaires,
05:08publié des livres pour dire ce que je ferai quand je serai à l'Élysée, etc.
05:11Le défaut de tous les premiers ministres potentiels dont on parle récemment,
05:14c'est qu'à peine ils auront mis un pied à Matignon,
05:16on va commencer à les sonder pour 2027, on pensera à ça.
05:19Jean-Louis Borloo, il peut venir en Pompi, dire voilà.
05:20– Peut-être pas Thierry Baudet.
05:21– Oui, Thierry Baudet moi aussi, mais Jean-Louis Borloo,
05:23un peu comme Jean Castex, il peut venir pendant 6 mois,
05:25dire voilà, on règle les problèmes et après je m'en vais.
05:27– Et la centaine de députés RN, socialistes, LFistes, écolos, communistes
05:31ne voteront pas la confiance, point !
05:32– Mais peut-être que c'est quand même l'homme providentiel !
05:34– Non mais pas providentiel, mais il y a une seule urgence,
05:37effectivement, c'est le budget et on va être obligés de faire des compromis,
05:41même si ça ne plaît pas là-dessus, on va devoir, c'est pour survivre en fait.
05:43Après, effectivement, Jean-Louis Borloo,
05:46je ne remets pas en cause ses travaux sur les structures, etc.
05:48Mais dans ce cas-là, déjà, qui se présente à la présidentielle,
05:51là, dans l'État, ça ne fait quand même pas vraiment rêver,
05:53parce que Jean-Louis Borloo en poste,
05:55pour moi, je fais les 40 milliards déversés dans les banlieues
05:57pour des résultats quand même plutôt nuancés, on va dire,
06:01si je puis m'exprimer ainsi.
06:02– C'est la vieille école en plus !
06:04– C'est quoi ton nom à toi ?
06:07– Mais il n'y a pas de nom, moi c'est Macron d'émission !
06:09– Mais si vous ne vous comprenez pas là-dedans !
06:11Macron d'émission, maintenant, ça suffit !
06:13Il n'y a pas de nom !
06:14Vous pourriez aimer Pierre-Paul-Jacques, ça m'importe peu,
06:17convole le public.
06:17– C'est fou que je sois d'accord avec Gilles de Briansse, c'est fou !
06:20– Je suis très étonnée !
06:21– Elle veut pas comprendre, elle veut qu'on ait un nom !
06:23– Mais je n'avais pas compris, vous pensez ça !
06:24– Le Cordu, Jean Castex, Ségolène Royal, si vous voulez !
06:27– Mais je ne veux rien, je m'en fiche !
06:29– Non, mais Zidane, c'est pas mal, Zidane, c'est pas mal,
06:31je mets Zidane, comme ça, c'est réglé !
06:32– Alexandre Charbonne !
06:34– D'abord, il a raison, il n'y a pas de majorité.
06:37Mais surtout, tout ce que recommande Jean-Louis Borloo,
06:41ce sont des réformes de structure dont aucun parti,
06:43je dis bien, aucun parti ne veut parce qu'ils en bouffent.
06:47– Macron l'a annoncé, j'avais raison !
06:49– Non mais ils en bouffent.
06:50Donc, en gros, tout ce qu'il recommande
06:52n'est possible à appliquer que par décision référendaire,
06:55en passant par-dessus les partis.
06:57Parce que toutes ces structures,
06:58ils mettent leur permanent.
07:00– Oui !
07:00– Ils bouffent de ça.
07:01– Pardon, Macron, en 2017, a écrit un livre
07:04qui s'appelait Révolution, il n'avait pas de parti politique,
07:06c'était le projet du candidat à Macron.
07:08– Vous avez voulu bien, Pierre.
07:09– L'a-t-il fait ?
07:10– Ben non, il n'a pas fait.
07:10– Il n'avait pas de parti.
07:11– Mais il n'a pas fait.
07:13– Oui, mais justement,
07:13quand bien même vous n'ayez pas de parti politique,
07:16Emmanuel Macron, candidat 2017,
07:18auteur du livre Révolution, l'a-t-il fait ?
07:21– Oui.
07:22– Mais en créant un monstre qui s'appelle l'extrême-centrisme,
07:24c'est assez…
07:25– Je ne vous conseille pas de recommencer à un truc comme ça.
07:26– Oui, Alexandre Jardin.
07:28– C'est ce naufrage, tout le monde sait très bien que c'est un naufrage.
07:30– Oui, c'est ça.
07:30– Il n'y a pas un piéton qui ne le sache pas.
07:34– Mais en gros…
07:35– Je ne sais pas si c'est au grand.
07:38– Je me tourne vers Charles là.
07:39– Non, non, si, si, il restait les 2% du sondage qui étaient enchantés.
07:44– C'était les trottinettes.
07:46– C'est génial d'ailleurs, parce que dans les sondages,
07:48il y a toujours 2% qui disent que…
07:50– C'est la marge d'erreur.
07:51– Oui, c'est ça, ici c'est ce qu'on dit, oui.
07:53– Mais ce qui est très important,
07:55c'est que dès qu'on s'attaque aux questions de structure,
07:57vous avez une classe politique qui ne voudra pas.
08:00– Oui, c'est vrai.
08:00– Parce que c'est contre les intérêts de partisans basiques.
08:04– Oui, parce qu'ils sont amis avec Pertempion,
08:06qui est à la mairie de machin.
08:07– Donc en gros, tout ce qu'ils recommandent,
08:11ils ne peuvent pas le faire par la voie classique.
08:13– Les GG ce matin sur RMC,
08:16la France est-elle en train de tuer les petits patrons ?
08:18D'après une étude du syndicat des indépendants,
08:20dévoilée en exclusivité ce matin sur RMC,
08:22près d'un chef d'entreprise de TPO sur deux
08:24se verse un salaire inférieur au SMIC.
08:27Écoutez tout de suite le témoignage de Stéphane,
08:29il est chef d'entreprise et il ne se verse plus de salaire depuis 2 ans.
08:32– Mon entreprise, je l'ai depuis 2018.
08:36Voilà, donc ça allait très très bien au départ.
08:38Il y a eu le Covid, comme j'ai expliqué à Quentin,
08:39bon voilà, on a eu un coup de mou.
08:40Après, il y a eu l'après-Covid où les commandes sont reparties,
08:44mais là, ça devient compliqué.
08:45Ça devient compliqué d'un point de vue charge,
08:47d'un point de vue, on va dire,
08:49les particuliers sont attentifs,
08:50ils ne veulent plus investir, ils ne savent plus comment.
08:52C'est très très très complexe.
08:53– Et comment vous vivez alors justement au quotidien ?
08:56– Disons qu'on fait un peu de la débrouille,
08:58alors c'est vrai que c'est très bien comment fonctionne aussi
09:00le métier du bâtiment, donc on a aussi des à côté.
09:03– Vous avez fait le calcul de combien vous donnez à l'État,
09:06au global ou pas ?
09:07– Oui, quasiment, entre 70 et 80%, tout cumulé.
09:10– Voilà.
09:11– Alors, Alexandre Jardin,
09:13la France est-elle en train de tuer ses petits patrons ?
09:15– C'est évident que la République des serres-forts,
09:18ça ne colle pas.
09:21– C'est formulaire.
09:22– Mais il y a aussi autre chose,
09:23puisqu'on va parler de la facture d'électricité.
09:25La question de l'énergie.
09:28L'économie, c'est que de l'énergie transformée.
09:30Ça veut dire que si vous montez le coût de l'électricité,
09:33ça augmente dans cette bouteille.
09:35Ça augmente dans ce téléphone,
09:37ça augmente dans cette feuille de papier,
09:39ça augmente dans absolument tout.
09:41Et pour tout ce qui est artisan,
09:43c'est un désastre.
09:46Si vous parlez au boulanger,
09:47la facture d'électricité pour les artisans,
09:49boulanger, c'est entre 8 et 12%,
09:52autour de 10.
09:53Donc, si vous avez une petite variation,
09:57ils ferment.
09:59Donc, on a déjà une épidémie de fermeture.
10:01– Oui, ça s'est passé de l'an dernier.
10:03– Donc, derrière tous ces petits patrons,
10:06il y a la question de la facture.
10:09Et selon les professions,
10:10c'est plus ou moins impactant,
10:12mais c'est toujours impactant,
10:13et c'est impactant globalement.
10:14puisque si vous montez,
10:17ils consomment de l'eau dans leur bureau.
10:20Ils consomment du papier,
10:21ils consomment de tout.
10:22Donc, quand on va parler de la facture d'électricité,
10:25il faut savoir que c'est le cancer absolu.
10:28Absolu pour toutes les entreprises,
10:30petites, grandes, énormes.
10:32– Si on veut désindustrialiser la France,
10:36il faut monter le prix de l'électricité.
10:38Si on veut détruire notre économie,
10:40si on veut relancer l'économie,
10:43il va falloir qu'on ait une énergie à bas coût,
10:47parce que sinon, on ne va jamais s'en sortir.
10:50Alors, avec des impératifs,
10:52personne n'a envie de refabriquer du carbone à tout va.
10:55Mais on va en parler après.
10:58– Exactement.
10:58– Mais c'est au cœur de la question,
11:00les petites entreprises.
11:01– Et justement, Pierre Rondeau,
11:02vous êtes économiste,
11:03on dit souvent,
11:04oui, il y a trop d'aide pour les entreprises, etc.
11:06Mais là, on voit quand même
11:07qu'il y a plein de patrons,
11:08un patron sur deux,
11:09qui ne se verse pas de salaire,
11:11je veux dire, au-dessus du SMIC.
11:12C'est quand même aberrant, quoi.
11:13– Je vais, malgré la situation sociale
11:15qui est alarmante,
11:15et tout le monde est ici,
11:16d'accord pour le dire,
11:17je vais quand même changer de credo
11:19et plutôt aller dans l'argumentation
11:22de ce qu'on appelle en économie,
11:23l'économie zombie.
11:24Je rappelle que pendant le Covid
11:26et pendant les confinements,
11:27le quoi qu'il en coûte,
11:28plus de 300 milliards,
11:29on a aussi accordé des DPE,
11:30pardon, des PGE,
11:32des prêts garantis d'État,
11:34sans condition.
11:35– Exactement.
11:35– Et sans condition,
11:36c'est à des entreprises
11:37qui, sans Covid,
11:38auraient dû naturellement mourir
11:40par le jeu du marché.
11:41– Bien sûr.
11:41– On a maintenu en vie
11:42et on a dépensé 300 milliards d'économies,
11:45on s'est endettés
11:46et on a cumulé une dette
11:47de 1 000 milliards
11:48depuis maintenant
11:48le premier quinquennat
11:50d'Emmanuel Macron
11:50et on a soutenu
11:52des petits patrons,
11:53des TPE,
11:53des PME
11:54qui auraient dû naturellement mourir
11:56par le jeu du marché
11:56mais qui sont aujourd'hui
11:57en très grande difficulté,
11:59qui sonnent,
12:00qui tirent la sonnette d'alarme
12:02alors qu'elles doivent mourir
12:04parce que l'activité ralentit,
12:05parce que la croissance ralentit,
12:07parce que la consommation ralentit
12:08et que c'est le jeu
12:09de l'offre et de la demande.
12:10Quand vous ne vendez plus,
12:11vous disparaissez, point.
12:12Et vous vous êtes remplacés
12:13par autre chose,
12:14par des grappes d'innovation.
12:15– C'est quand même dramatique.
12:15– C'est dramatique,
12:16nous sommes entièrement d'accord.
12:17Mais ici,
12:18le sentiment de crise
12:20est accéléré
12:20parce que vous avez
12:23qui sont restés artificiellement en vie
12:26et aujourd'hui,
12:27la cocotte explose
12:28et on est face
12:29à une crise sociale
12:31sans commune mesure
12:32parce que toutes ces entreprises
12:34meurent aujourd'hui.
12:35On est aujourd'hui arrivés
12:36en 2024-2025,
12:38en différés,
12:39mais on a un effet d'accumulation
12:40qui donne le signal,
12:41qui donne le sentiment
12:42que la France est en faillite.
12:44Or,
12:45c'est aussi des choix politiques
12:46qui ont été faits
12:46et qui, à mon sens,
12:47ont été mal faits.
12:47– Dont on n'a jamais fait le bilan.
12:49On attend toujours
12:49le grand bilan du Covid
12:51sur les décisions
12:51de fermer la France,
12:53de pondérer…
12:54– Oui, mais après,
12:55les autres pays l'ont fait aussi.
12:55On n'a plus des pensées.
12:57– Nous, on est en France,
12:58on est français.
12:58J'aimerais quand même,
12:59on est en 2025,
13:01ça aurait été pas mal
13:02de faire un bilan global
13:03des décisions
13:04qu'on a prises
13:04ici contre le social
13:05et liberticides
13:08qu'on a prises
13:08dans le pays
13:09au cours de la crise du Covid.
13:09– Et le quoi qu'il en coûte
13:10franco-français
13:11n'a pas été appliqué partout.
13:12Prenez le Royaume-Uni.
13:13Le Royaume-Uni
13:14a soutenu sous condition
13:15et il y a des sociétés
13:16qui ont disparu
13:17pendant le Covid.
13:18J'ai en tête
13:18le rugby professionnel.
13:19– Pas le même régime, non ?
13:20– Non, mais soit.
13:20Mais en Angleterre,
13:21il y a des clubs,
13:22dans mon domaine en sport,
13:23qui ont disparu
13:23du fait de faillites précoces.
13:25– Apolline Matin,
13:26ce matin sur RMC,
13:27tenez, c'est pour vous, Juliette.
13:29Un timbre à l'odeur de croissant,
13:30est-ce génial ou ridicule ?
13:32Pour rendre hommage
13:33à la viennoiserie préférée
13:34des Français,
13:35La Poste a mis en vente
13:36près de 600 000 timbres
13:37à 2,10 euros l'unité
13:39à l'effigie de croissant.
13:40Des timbres qui ont aussi
13:41l'odeur du croissant.
13:43Alors, est-ce que les Français
13:44vont se les arracher
13:44comme des petits pains ?
13:45Notre reporter Victor Girard
13:47est allé vous poser
13:48la question ce matin.
13:50Au milieu des timbres,
13:51Marianne et Tour Eiffel,
13:52un petit nouveau attire l'œil
13:53et l'odeur,
13:54le timbre croissant.
13:55– Je suis un peu choquée,
13:56ça sent vraiment du boire.
13:57– Cette touriste timbre en main
13:58est ravie.
13:58– Je vais quitter la France bientôt
14:00et je pense que c'est juste
14:02pour garder des souvenirs.
14:04– 3000 exemplaires
14:05se sont déjà envolés
14:05depuis mardi matin
14:06dans ce point de vente.
14:07Virginie, amatrice de croissant,
14:09gratte, bonif et grimace.
14:11– Là, on est vraiment
14:11sur la vanille et le sucre.
14:12– Pas super, super convaincu.
14:14– Même impression
14:15pour Jonathan Boulanger
14:16à Paris depuis 8 ans.
14:17– Pour moi,
14:17c'est plus une odeur de vanille.
14:19Le croissant,
14:20c'est plus de beurre
14:21et encore plus de beurre
14:22et que du beurre.
14:22On est un peu loin
14:23du croissant encore aujourd'hui.
14:25Au même titre
14:25qu'on représente
14:26une effigie sur un timbre,
14:28on représente une profession,
14:29une tradition française
14:30et un savoir-faire.
14:32C'est toujours très sympa
14:33d'avoir ce genre
14:33de reconnaissance.
14:35– Juliette Briens,
14:37est-ce que vous allez
14:37acheter ces timbres ?
14:38– Vous pensiez,
14:39j'ai l'impression
14:39qu'a priori,
14:40que j'allais gueuler
14:40sur des petits timbres
14:42au croissant ?
14:42Je ne suis pas
14:43complètement rigide.
14:44J'aimerais...
14:45– Pardon,
14:45excusez-nous.
14:46– Première nouvelle.
14:48– Deux euros dix.
14:49– Deux euros dix.
14:50– Le timbre,
14:51combien ça a coûté
14:52à Fabrique ?
14:52Si ça a du succès
14:54que les gens achètent,
14:56voilà,
14:57a priori,
14:58je ne suis pas là
14:59à gueuler
14:59sur toutes les initiatives,
15:01surtout quand elles sont
15:02pour mettre en valeur
15:03le patrimoine culturel français.
15:05– On attend.
15:05– Le croissant.
15:06– Mais…
15:07– C'est très bien,
15:07mais la facture finale.
15:09– La facture finale.
15:10Voilà,
15:11les moins et les plus,
15:12on attend la facture finale.
15:13Après,
15:13je vous dirais,
15:14c'est ce que je critique ou pas.
15:14– Oui,
15:14voilà,
15:15si c'est un succès,
15:17si ils en vendent
15:18et que derrière,
15:19la poste génère des profits
15:20pour redistribuer
15:20et pour permettre
15:22à ce qu'on ait
15:23une réduction
15:23du prix normal,
15:25du prix du timbre normal,
15:27avec grand plaisir.
15:28Si derrière,
15:28c'est une gabgie,
15:29oui,
15:29on pourra critiquer.
15:30– Il est très joli
15:30le timbre.
15:31– Alexandre Jardin,
15:32vous êtes prêt
15:32à payer 2,10 euros
15:33pour acheter
15:33un timbre croissant ou pas ?
15:35– Je suis un très gros
15:39énormément à la femme que j'aime.
15:40– Ah, c'est beau.
15:41– Il y en a qui ont de la chance.
15:42Enfin bon, pardon.
15:43– Un message.
15:44– Oui.
15:45– Oui, oui.
15:46– Mais je l'ai rencontrée
15:48pendant Covid.
15:49Elle est canadienne.
15:50Elle est folle de croissant.
15:51Et si j'avais pu envoyer
15:52les lettres
15:52sans tant le croissant
15:53à l'époque,
15:54je lui ai écrit
15:55pendant un an
15:55sans savoir
15:57à quel moment
15:58je la verrais.
15:59Et on a acheté
15:59notre maison
16:00avant de se voir.
16:01– C'est magnifique ça.
16:02– Mais parce que
16:04quand vous rencontrez
16:05une femme par écrit,
16:06vous la rencontrez.
16:08Tout simplement,
16:08vous accédez vraiment
16:10à ce qu'elle est.
16:12Et donc,
16:12je vais aller acheter
16:13mes timbres de croissant.
16:15Elle est en ce moment
16:16en Ontario.
16:17– D'accord.
16:17– Donc ça partira
16:18pour l'Ontario.
16:19– Vous aviez vu des photos
16:19quand même
16:20avant d'acheter une maison ?
16:21– Non.
16:22– Ah ouais ?
16:22– Excusez-moi.
16:23– Excusez-moi.
16:25On va prendre deux minutes.
16:27– Excusez-moi.
16:29– Excusez-moi.
16:30– Non, mais pardon.
16:30– Non, attendez.
16:31– Donc,
16:32vous avez écrit
16:33pendant un an
16:33à une femme
16:34et vous avez acheté
16:35une maison avec elle
16:36sans voir sa tête.
16:37– Pardon d'être
16:39très terre-à-terre.
16:40– Il y a eu un moment
16:41où, effectivement,
16:41je lui ai dit
16:42que ce serait bien
16:42qu'on se voit.
16:43– Ah oui, quand même.
16:44– C'était avant
16:45ou après la maison ?
16:46– Non, on avait acheté
16:46la maison.
16:48– Sur plan, du coup.
16:49– Non, mais non.
16:51Les amours secondaires
16:54ont besoin d'assurance.
16:55Les grandes amours
16:56sont évidentes.
16:57– C'est incroyable.
16:59Et comme vous l'avez vu,
16:59vous n'avez pas été déçus.
17:01– Ce n'est même pas
17:02la question.
17:03– Donc, Mario,
17:04premier regard, quoi.
17:05– Il n'y a même pas
17:05de regard, là.
17:06Même pas de regard.
17:07– Allez, tout de suite.
17:08Allez, on va.
17:08– Non, mais lorsque
17:11vous rencontrez vraiment
17:12quelqu'un,
17:13c'est tellement énorme,
17:14vous n'avez pas besoin
17:15d'assurance ordinaire.
17:18Donc, je suis rentré
17:20dans une agence.
17:21J'ai dit que je voudrais
17:22une maison pour une femme
17:23que je n'ai jamais vue.
17:24– Là, ils ont appelé
17:26la police.
17:27– Non, ça a été le début
17:29d'une très grande amitié
17:30avec l'agent.
17:32– C'est incroyable.
17:33– Avec un couple.
17:35Et puis, les gens
17:37ont été sublimes.
17:39Parce que quand vous acceptez
17:41que le sublime
17:42rentre dans votre vie,
17:43un jour, j'ai été chercher
17:45des chaises.
17:46Elle achetait tout
17:47sur le bon coin.
17:50Et j'arrive,
17:51et il y a une dame
17:51qui me vendait des chaises.
17:52Et elle me dit
17:53« Mais j'ai eu une Canadienne
17:54au téléphone.
17:55Pourquoi c'est vous,
17:56M. Jardin ? »
17:57Et je lui explique.
17:58Elle me dit
17:59« C'est très beau.
18:00Venez, on va
18:00dans mon jardin d'hiver.
18:02Elle me dit
18:02« Je vais mourir,
18:02j'ai un cancer.
18:04Je vais rejoindre
18:04mon mari qui est mort.
18:06Et j'ai été heureuse
18:06avec lui pendant 20 ans
18:07dans ce jardin d'hiver.
18:09Je vous demande
18:10de prendre les meubles.
18:11Je voudrais que ça aille
18:11dans une grande histoire
18:12d'amour. »
18:12– C'est magnifique.
18:13– Et donc…
18:14– Ah, vous êtes un romantique.
18:15– Je chialais avec l'âme.
18:17– Oui, évidemment.
18:18– Elle a dû mourir
18:19depuis.
18:21On a leur jardin d'hiver.
18:23Mais à un moment,
18:24on peut accepter
18:25que la poésie rentre.
18:26On n'est pas obligé
18:27de mener
18:27des vies de mer.
18:30– Eh bien, là,
18:31on s'arrête là,
18:34c'est magnifique.
18:34Merci Alexandre Jardin
18:35pour ce joli moment
18:36et pour cette histoire
18:37qui est absolument magnifique.
18:39Dans un instant,
18:40on va parler des gueux,
18:41votre mouvement.
18:41– Et donc,
18:42j'achèterai des timbres.
18:43– Oui, tout ça pour ça.
18:45– Et ça coûte pas trop cher.
18:45– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:46– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:46– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:46– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:46– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:46– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:47– Sous-titrage Société Radio-Canada
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