- il y a 19 heures
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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TVTranscription
00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Hello morning RMC ce matin avec Pascal Delatour-Dupin et Mathieu Béliard.
00:09Doit-on remettre des guichets dans nos services publics ?
00:11Démarches en ligne, casse-tête au téléphone, guichets fermés ?
00:14Selon une enquête qu'RMC vous dévoilait ce matin,
00:1660% des usagers ont des difficultés à réaliser des démarches administratives
00:20et pour la défenseur des droits, Claire Hédon, il faut remettre de la présence humaine.
00:25On a besoin d'agents dans les services publics pour recevoir les personnes
00:29les aider à remplir leur dossier.
00:31Parce que qu'est-ce qui s'est passé avec la dématérialisation ?
00:33Un report de charge.
00:35C'est à l'administration, au service public de s'adapter.
00:38Là on a demandé à l'usager de s'adapter, de savoir faire tout seul les démarches,
00:41de ne pas se tromper parce que quand il se trompe, ça lui est reproché après.
00:45Donc oui, il faut des agents pour accompagner les personnes.
00:48Alors est-ce qu'on doit remettre de l'humain dans nos guichets
00:51ou au contraire supprimer les guichets, Pierre Rondeau ?
00:54Dans la fonction publique, et si je ne dis pas de bêtises,
00:56on a eu ce débat la semaine dernière ou en tout cas il y a quelques temps,
00:59le taux d'absentéisme était extrêmement important,
01:02notamment dans certaines mairies, Paris, Marseille.
01:04Mais vous voulez dire que c'est pour ça qu'on n'arrive pas à les avoir ?
01:06Non mais ce que je veux dire c'est que si on veut remettre de l'humain
01:08dans des services publics où on n'est pas capable de gérer le management,
01:13ça ne marchera pas.
01:14On va continuer à mettre des gens qui ne seront pas gérés,
01:18qui ne seront pas managés et résultat, on n'aura aucun gain de productivité.
01:22Le problème, et vraiment c'est un élément que je commence à constater
01:26à travers mon expérience et toutes mes expériences professionnelles
01:30que j'ai pu avoir, j'ai le sentiment, et je vais le dire comme ça,
01:33et vous serez d'accord ou pas avec moi,
01:34on a un vrai problème de culture et de philosophie du management en France.
01:39On ne sait pas manager.
01:40On part du principe que quelqu'un qui est expérimenté sera manager,
01:44quelqu'un qui a des diplômes sera manager.
01:46Mais on n'est pas formé en France à ce qu'est le management,
01:50à gérer des personnes, à dire concrètement ce que tu dois faire,
01:53comment le faire et comment bien le faire.
01:55Alors on crée des managers ou on enlève l'humain ?
01:57Non, on devrait former déjà les gens au management,
01:59en tout cas les managers devraient être formés au management,
02:01ce qui est quand même extraordinaire de le demander,
02:03avant de passer par plus d'humains.
02:05On a déjà de l'humain et ils sont improductifs et absents.
02:09Donc avant de commencer à dire mais plus d'humains,
02:11déjà gérons les humains que nous avons actuellement dans la fonction publique
02:14et apprenons-leur à gérer leurs tâches.
02:18Oui, ou alors on peut aussi se dire ça coûte cher l'humain,
02:21alors qu'il y a déjà plein d'applications, plein de services sur Internet.
02:25Renforçons ces services plutôt que de mettre de l'humain qui coûte cher,
02:29Emmanuel Dancourt.
02:31Alors moi je fais partie de ces personnes qui sont nulles en administration,
02:34mais c'est vraiment catastrophique quoi.
02:36Et l'humain lui, oui, est-ce que c'est obligé de repasser par des guichets ?
02:40Je ne suis pas sûre, moi ça me suffit d'avoir quelqu'un au téléphone
02:42qui me prenne la main, en ceint de ne vous inquiétez pas madame,
02:45je suis avec vous, et qui, alors que je suis en ligne,
02:47prend la commande de mon ordinateur.
02:49Oh ça j'adore ! Prenez, vas-y, prends la commande de mon ordinateur.
02:52Non, non, parce que c'est des gens qui sont quand même accrédités, machin,
02:54et qui te font les trucs, ou alors qui t'accompagnent,
02:56et qui te disent là vous êtes sur la page machin, là vous êtes sur la page truc.
02:59Et moi comme humain, ça me suffit.
03:01Je n'ai pas besoin...
03:01Et qu'est-ce qui te gêne par exemple concrètement ?
03:03Tu n'arrives pas à la sécu, tu ne sais pas gérer en ligne ?
03:06Je pense que c'est un blocage en réalité.
03:09Je pense que c'est de l'ordre du blocage, de l'ordre de la phobie,
03:11on parlait des phobies tout à l'heure.
03:13Je pense que c'est juste de ça, de l'ordre de la phobie,
03:15c'est comme la claustrophobie.
03:17C'est pas très compliqué.
03:18Il y a des fois je m'en sors toute seule,
03:20et puis il y a des fois j'ai besoin qu'on prenne la main, je n'y arrive pas.
03:22Et donc j'étouffe, j'ai envie de partir ailleurs, d'hurler,
03:26de fermer mon ordinateur, j'ai besoin.
03:29Et là-dessus, oui, il y a d'autres endroits où je suis très bonne,
03:32mais pas là-dessus.
03:33Et prenez-moi la main et ça ira beaucoup plus vite.
03:35Frédère Bell, vous disiez que vous payez trop d'impôts tout à l'heure,
03:38est-ce que vous seriez pour qu'on vous rajoute une petite couche
03:42et ça va, je remplis largement mon devoir ?
03:45Je vais vous parler de ma dernière expérience,
03:47c'est pas vraiment l'administration,
03:49enfin c'est une entreprise publique,
03:50c'était au guichet de la RATP, il y a deux jours,
03:52où je dois apporter ma petite facture
03:55pour me faire rembourser une partie par mon entreprise,
03:57du pass Navigo, puisque telle est la loi.
04:00Au guichet, la personne n'a vraiment pas beaucoup de bonne volonté,
04:03et en gros il me dit, mais vous pouvez le faire sur Internet ?
04:05Et je réponds, oui, mais je préfère faire travailler les gens.
04:09Et en gros, il m'a dit, si vous saviez, moi je préférais être dehors.
04:12Bon bah je vais pas vous déranger, je suis parti.
04:15Bah oui, alors sur Internet ?
04:16Bah non, parce que j'ai pas d'imprimante.
04:18Donc n'ayant pas d'imprimante...
04:19Bah au bureau.
04:20Oui mais je fais très attention au bureau, etc.
04:23Bah moi je m'en...
04:23Bah non, c'est de l'abus de bien social.
04:26C'est de l'abus de bien social, donc je vous fais très attention.
04:29Non mais alors, il y a un truc, je sais pas si vous avez remarqué,
04:31c'est que le télétravail est une catastrophe quand tu appelles,
04:33parce que les gens sont chez eux,
04:35et le son est pourri.
04:36Dans plein d'administrations,
04:37tu entends, ah bah tu reconnais très bien
04:39que c'est la ligne, elle est...
04:41Tu reconnais le bruit de la télé.
04:43Non mais attendez, là on s'éloigne.
04:44Qu'est-ce que...
04:45Non mais, donc, vous êtes pour qu'on remette de l'humain.
04:47Mais de l'humain au bon endroit,
04:49et comme dit Pierre, bien managé.
04:50Parce que des humains qui en ont rien à foutre,
04:52et qui sont chez eux en train de regarder la télé,
04:54et qui te répondent...
04:55Non, il y a aussi des gens qui travaillent, arrêtez quand même.
04:57Mais il y a des gens,
04:58tu appelles ça à l'administration,
05:00tu sens que les gens sont chez eux.
05:01Et c'est un peu chiant,
05:03parce qu'ils ne sont pas vraiment là pour télé.
05:04Ah, je ne suis pas d'accord.
05:05Les GG, ce matin sur RMC.
05:07La gauche qui se réunit dans un très chic restaurant parisien.
05:10Est-ce que ça vous choque ?
05:12Vendredi dernier,
05:13juste avant leur rendez-vous à l'Elysée,
05:14Marine Tondelier, Olivier Faure,
05:16ou encore Fabien Roussel,
05:17se sont réunis au Matignon,
05:19un resto coçu du 8ème arrondissement.
05:21Et pour la professeure d'histoire des GG,
05:23Barbara Lefebvre,
05:24c'est déplorable.
05:26Tu ne peux pas faire ta réunion de travail
05:27dans un de tes QG,
05:29puis tu te prends des petits plats
05:31Tu commandes des plats,
05:34tu es là pour travailler.
05:35Non, ils ont besoin de travailler
05:36avec fraises myrtilles à 27 euros.
05:39J'ai regardé la carte.
05:40De toute façon,
05:41ils s'en sont sortis chacun au moins pour 100 balles.
05:43Et s'ils n'ont pas pris de vin,
05:45parce que s'ils ont pris du vin,
05:46on pète les scores.
05:48Non, mais ils se foutent du monde.
05:51Pierre Rondeau,
05:52vous qui avez le cœur à gauche.
05:54Pierre, est-ce que ça vous déçoit ?
05:55Ça vous choque de voir que finalement,
05:57vos amis se réunissent dans un resto super chic
06:00avant d'aller à l'Elysée.
06:01Déjà, ils avaient rendez-vous à l'Elysée.
06:03De fait, ils ne vont pas tomber
06:04sur un Flunch ou un McDo
06:05à côté de l'Elysée.
06:07Dans le 8e arrondissement,
06:09on réunit des représentants
06:11de partis politiques.
06:13Ils ne vont pas se réunir au Flunch.
06:14Moi, par contre,
06:15sur le discours,
06:16et je vais le dire,
06:16populiste,
06:17de considérer que pour être de gauche,
06:19il faudrait être pauvre,
06:19ça m'énerve, mais terriblement.
06:21Tout comme être de droite,
06:22c'est des riches.
06:22Les pauvres votent à gauche,
06:24les riches votent à droite.
06:25Point final, merci, au revoir.
06:26Pas de débat,
06:27pas d'analyse.
06:30Je n'aurai pas la prétention
06:31de dire que je suis de gauche.
06:33C'est d'une débilité sans nom.
06:34On peut être de gauche
06:35et aimer les bonnes choses,
06:37vouloir dépenser l'argent.
06:38Ça m'étonnerait que Marine Tondelier
06:39trouve ça bien
06:40qu'il y ait des riches de gauche.
06:41Marine Tondelier,
06:41c'est la première qui va au Matignon,
06:43qui, soit dit en passant,
06:44n'est pas un très bon restaurant,
06:45mais quand même...
06:45Non, mais qui est très cher.
06:46Elle mérite d'être là
06:46et qui est chère,
06:47mais elle fait ce qu'elle veut.
06:49Elle porte des vestes vertes
06:50qu'elle peut dépenser sans compter.
06:53C'est son argent.
06:54Et encore une fois,
06:54je le répète,
06:56ce n'est pas votre fiche de paye
06:58qui va déterminer
07:00votre bulletin de vote.
07:01On peut être de droite pauvre
07:03et riche de gauche.
07:05Et c'est débile
07:06de penser différemment.
07:07Il y a des gens
07:08qui pensent différemment de vous.
07:09Je me permets de les mépriser.
07:11Moi, ça ne me jette pas
07:12que les gens de gauche
07:13soient riches,
07:14mais pas avec mes sous.
07:15Parce que le problème,
07:16les gens, là,
07:16ils sont payés par moi,
07:18par toi, par nous.
07:19Ce sont des politiques...
07:21Oui, c'est très bien
07:22d'être riche
07:23avec l'argent des autres.
07:24C'est le financement
07:25de la vie démocratique.
07:26Oui, mais on ne finance pas forcément
07:28pour que vous aille manger au Matignon.
07:29Et puis, il y a une question de symbole.
07:30Après, qui te dit
07:31qu'il y a une note de frais derrière.
07:32Oui, mais c'est vrai
07:32que c'est une question de symbole.
07:36Ils avaient rendez-vous
07:37à l'Elysée.
07:38Ils ont dû faire quoi ?
07:39Prendre un délivroux ?
07:40Ils avaient rendez-vous
07:41à l'Elysée.
07:42Quand tu regardes le 8ème
07:43autour de l'Elysée,
07:44il se trouve que j'y étais
07:44jeudi soir pour une after
07:45après une soirée,
07:47on a eu un mal fou.
07:49T'as allé au Matignon ?
07:50Non, mais t'as un mal fou
07:54à part dans une salle.
07:56Moi, je me demande
07:56s'il n'y a pas aussi ce sujet-là
07:57de pouvoir se mettre
07:58un tout petit peu à part
07:59et après s'en bat le repas.
08:01Symboliquement, j'entends
08:02que ce soit...
08:03Effectivement, symboliquement,
08:04c'est pas terrible.
08:05Ces gens-là vivent à ce niveau-là.
08:09Honnêtement, je ne suis pas choquée.
08:10Je ne suis pas choquée.
08:12Est-ce qu'ils ont besoin
08:12d'aller dans un restaurant,
08:14dans un lieu public
08:14pour se réunir ?
08:15C'est-à-dire qu'à un moment...
08:16Pour manger ?
08:16Pour manger.
08:17Ah bah sinon, tu fais une demande.
08:19C'est vrai.
08:19Est-ce que nous, on mange
08:20au restaurant tous les jours ?
08:21Bah non, en fait.
08:22Ils auraient très bien pu
08:23se réunir dans une pièce
08:24avec des plateaux repas ou quoi ?
08:26Là où c'est débile,
08:27c'est qu'aujourd'hui,
08:28tout se sait.
08:29Tout se sait.
08:29Les réseaux sociaux sont là.
08:30On sait tout.
08:31Est-ce que ça aurait été différent
08:31si ça avait été des élus de droite ?
08:32Non.
08:33Est-ce que ce qui choque,
08:33c'est des élus de gauche ?
08:34Non.
08:36Si on avait vu Bruno Retailleau,
08:38Jordan Bardella
08:39et Édouard Philippe
08:40sortir de ce restaurant
08:41avant d'aller à l'Elysée,
08:42est-ce qu'on aurait eu
08:42le même débat aujourd'hui ?
08:43C'est populaux.
08:44C'est populaux de le dire,
08:45de dire que si c'est Retailleau
08:46qui sort du matignon,
08:47c'est normal parce qu'il est de droite,
08:48mais si c'est Marine Tondelier,
08:50c'est pas normal
08:50parce qu'elle est de gauche.
08:51C'est encore une fois,
08:52c'est une analyse extrêmement simpliste.
08:54Quand tu critiques
08:54tous les symboles
08:55liés à la richesse
08:56entre guillemets en permanence
08:57et qu'après tu manges au matignon,
08:59même si évidemment
09:00tout le monde s'en fout,
09:01en vrai ils mangent où ils veulent,
09:02mais le symbole est pas génial.
09:04C'est obligé à manger
09:05toute ta vie chez Flunch.
09:06Non, pas forcément.
09:07Quand tu dis que
09:08tout est la faute des riches
09:09tout le temps,
09:14ce qui gêne les gens,
09:14c'est la différence
09:15entre le discours et les actes.
09:17Et puis c'est là
09:17que nous fait remarquer sur WhatsApp
09:18qu'ils n'ont rien retenu
09:19de Nicolas Sarkozy
09:20qui a payé pendant des années
09:21un simple repas au Fouquet.
09:23C'est vrai.
09:24Le soir, c'est une élection.
09:24Oui, alors que bon,
09:26à priori,
09:27tout le monde pouvait imaginer
09:27que Nicolas Sarkozy
09:28allait au Fouquet.
09:29Non, c'est pas ça.
09:30C'est qu'il avait dit
09:31qu'après il était sur un yacht.
09:33C'est pas ça.
09:35C'est qu'il avait annoncé
09:35qu'il allait faire une retraite
09:36dans un monastère.
09:37Un yacht.
09:37Il y a eu le yacht
09:38mais après il avait annoncé
09:39la retraite dans le monastère
09:40quand on le retrouve au Fouquet
09:41sur un yacht.
09:41C'était surtout l'annonce
09:42et la concrétisation.
09:44Les Gégés ce matin sur RMC.
09:46Les pistes cyclables
09:47tutèlent nos commerces.
09:48Une boulangerie située
09:49près de Lyon
09:49est menacée
09:50en raison d'un projet
09:51de pistes cyclables
09:52de 3 mètres de large.
09:53Le parking ainsi que 40%
09:55de la surface de la boulangerie
09:56seraient impactés.
09:57Un non-sens
09:58pour l'éducateur des Gégés
09:59à Belle-Brie.
10:01Est-ce que c'est normal
10:02que pour un jusqu'au-boutisme écolo
10:04on puisse amputer
10:05des commerces ?
10:07Dans le village où j'habite
10:08dans ma rue
10:09pareil on nous a mis
10:09une piste d'aéroport
10:11dans une rue qui est toute petite
10:12et si tu as 5 vélos par jour
10:14c'est vraiment un miracle.
10:15Donc en fait
10:16c'est de la posture en réalité.
10:18Et là tu te retrouves
10:18avec un commerçant
10:19qui va perdre du chiffre d'affaires
10:20au moment où on dit
10:21que les PME et les TPE
10:22sont en train de galérer
10:23et cet exemple à Brons
10:24on le retrouve aussi
10:25dans un certain nombre
10:26de petites villes de bourg en France.
10:28Tout ça par une idéologie
10:29qui finit par être mortifère
10:31lorsqu'elle est mal utilisée.
10:34Emmanuel Dancourt
10:35est-ce que les pistes cyclables
10:37sont en train de tuer nos commerces ?
10:39J'ai envie de dire non
10:40là on est sur un cas d'école
10:41en fait
10:42mais ce qui était intéressant
10:43dans ce qui était dit
10:44c'est l'utilisation
10:45la fréquentation
10:46de cette piste cyclable.
10:48Évidemment qu'elle n'existe pas encore
10:49donc elle n'est pas encore utilisée
10:50à partir du moment
10:50où elle va être utilisée
10:51et s'il y a 5 personnes
10:52qui passent par jour
10:53on a un problème
10:54comme il vient de le dire
10:55on a un problème.
10:56Si c'est vraiment utilisé
10:57que ça développe le vélo
10:58c'est à Brons je crois
10:59à un côté de Lyon
10:59qui est comme une ville
11:01d'une très grande densité
11:02Brons
11:02c'est quand même la banlieue
11:03tout de suite de Lyon
11:04on peut imaginer
11:06que ça va beaucoup rouler
11:07après si la boulangerie
11:08est sur le parcours
11:09je trouve ça horrible
11:10pour le boulanger
11:10je trouve ça horrible
11:11pour le boulanger
11:12mais s'ils n'ont pas réussi
11:13à faire d'autres parcours
11:14j'imagine qu'ils ont tout essayé
11:15pour essayer de contourner
11:16la boulangerie
11:16qu'ils n'ont pas réussi
11:17on se demande pourquoi
11:17ils n'ont pas réussi
11:18après si elle est utilisée
11:20utilisée
11:20je me demande juste
11:21quelles sont les contreparties
11:22pour le boulanger
11:22quand tu enlèves quelqu'un
11:24comme ça
11:24comment tu le...
11:27Comme quand tu exprofries
11:28quelqu'un
11:28parce qu'il y a une ligne TGV
11:29ou quoi
11:30d'un fois je suis allée à Orly
11:31et j'ai au chauffeur de taxi
11:33je me dis
11:33mais c'est quoi
11:34tous ces travaux
11:35il me dit
11:35ils font une piste cyclable
11:36à Orly
11:37à Orly
11:38pour aller à l'aéroport
11:39excusez-moi
11:40mais qui va aller à l'aéroport
11:41en vélo
11:41les gens travaillent à Orly
11:43t'as des valises
11:44quand tu vas à l'aéroport
11:45et les gens qui travaillent
11:46à l'aéroport
11:47qui habitent à côté
11:48ok mais a priori
11:50souvent quand tu vas
11:51à l'aéroport
11:52tu ne vas pas en vélo
11:53et il y a aussi les gens
11:53qui travaillent directement
11:54à l'aéroport
11:55tu as raison
11:55tu as raison
11:56Pierre
11:56mais ça coûte quand même
11:58très très cher
11:59d'aller faire une piste cyclable
12:00pour aller jusqu'à Orly
12:01parce que tu es quand même
12:02obligé de la faire partir
12:03à un moment de quelque part
12:04elle n'est pas juste à Orly
12:04pour les gens qui viennent
12:05en vélo
12:05des villes qui sont à côté
12:08peut-être que ça coûte
12:09un peu cher
12:09pour finalement
12:10la rentabilité
12:11c'est aussi une forme
12:12d'investissement
12:12sur la pratique sportive
12:14alors pas forcément
12:15sur le cas très spécifique
12:17de la piste cyclable
12:18mais comme élément chiffré
12:19et macro
12:20sachez que si on augmente
12:21de 10%
12:22la pratique sportive
12:22on fait une économie
12:23et un gain net
12:24net
12:25de 300 millions d'euros
12:26alors on interdit
12:27les vélos électriques
12:28dans ces cas-là
12:29c'est aussi la pratique sportive
12:30c'est aussi la pratique sportive
12:32dis ça aux 4 familles
12:34qui vont se retrouver
12:36dont le papa va se retrouver
12:37et la maman
12:37vont se retrouver au chômage
12:38parce qu'il a 4 employés
12:39et j'ai vu le reportage
12:41de ce commerçant de Bron
12:42qui disait
12:43moi je vais être obligé
12:43de me séparer de gens
12:44puisqu'automatiquement
12:45on va amputer
12:46ma boulangerie
12:47on va amputer
12:47mon chiffre d'affaires
12:48on est chez les fous
12:49quand même
12:50mais de toute façon
12:51cette idéologie
12:52est en train de tuer
12:52c'est pas grave
12:53puisqu'ils vont faire du sport
12:54et puis ça veut dire
12:55qu'on sentira les effets
12:56sur la santé des français
12:58dans 50 ans
12:59donc c'est bien
13:00mais c'est pareil
13:02à Paris
13:02où on voit tous les jours
13:04des images
13:05de bus qui sont coincés
13:06parce qu'on a élargi
13:07des pistes cyclables
13:08à Paris ça marche bien
13:09à Paris
13:10il y a des gens
13:12qui sont dans le bus
13:12des gens très bien
13:14qui utilisent
13:14les transports en commun
13:15et ils sont bloqués
13:16parce qu'on peut pas faire
13:17ils sont aussi bloqués
13:18par les voitures
13:19oui mais parce qu'on peut pas
13:20faire des demi-tours
13:22et ça a été démontré
13:23alors peut-être que dans cette ville-là
13:24pour la boulangerie en particulier
13:25tu as raison
13:25et là-dessus oui
13:26je vais pas dire
13:26que c'est génial
13:27qu'il soit au chômage
13:27mais pour le cas spécifique
13:29de Paris
13:29c'est démontré
13:31que les pistes cyclables
13:31ont grandement augmenté
13:32la fréquentation à vélo
13:33t'as déjà fait Fred du vélo à Paris
13:35jamais de la vie
13:36mais tu devrais
13:37je veux pas que je t'emmène un jour
13:38mais oui
13:38mais c'est à dire que vous
13:40moi je fais du vélo
13:41nous les gens de la campagne
13:42les gens de la campagne
13:43on récupère l'eau
13:45on fait du vélo depuis toujours
13:46et vous vous venez de découvrir
13:47l'écologisme
13:48donc vous voulez
13:49mais bien sûr
13:50mais toujours
13:51t'es allé au Puy
13:51et tu es avec toi
13:52avec un saut
13:52et tu es récupérateur d'eau
13:54quand tu vis à la campagne
13:55avec le vélo à Paris
13:56mais tu vois tu connais pas
13:57et les vélos
13:58nous ce qui était naturel pour nous
14:00on voulait nous l'imposer
14:00mais nous on le fait déjà
14:01depuis très longtemps
14:02et parisiens vous découvrez
14:04la lumière là
14:05et toi t'as un vélo électrique j'imagine
14:07non pas du tout
14:08descendre ton bus
14:10et viens on va faire du vélo
14:11la taille gratos
14:11toi t'as un vélo électrique
14:13c'est mon gabarit qui laissait
14:14c'est bon ça
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