- il y a 2 jours
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Et on démarre tout de suite avec un extrait d'Apolline Matin.
00:06Ce matin sur RMC, doit-on inscrire le protoxyde d'azote comme un produit stupéfiant ?
00:10Dimanche à Roubaix, une jeune femme de 17 ans a été retrouvée morte dans son appartement.
00:15Le protoxyde d'azote est soupçonné d'être à l'origine de ce décès.
00:18Et pour le médecin addictologue Christophe Rioux, il faut faire plus de prévention auprès des jeunes.
00:22L'augmentation du produit chez certaines personnes fait que ça développe effectivement des addictions.
00:30Est-ce qu'il faut interdire, docteur ?
00:32Écoutez, c'est une question intéressante. Je n'ai probablement pas de réponse.
00:38Ce qu'on sait, c'est que toutes les manœuvres de répression très très fortes font qu'il exige des circuits parallèles.
00:45Ce que je pense, c'est qu'il faut sans doute reclasser cette molécule de manière différente
00:51pour qu'effectivement, il y ait pour les consommateurs une conséquence délétère de la consommation
00:58qui puisse créer un problème et se dire j'ai un problème avec ce produit.
01:03Et on sait bien que quand il y a ça, ça pousse les gens à rentrer en soin.
01:08Benjamin Amar, on voit que le protoxyde d'azote fait des ravages chez les jeunes.
01:11Vous, en tant que professeur d'histoire géo, est-ce que c'est quelque chose à laquelle vous avez déjà été confronté ?
01:17De toutes les façons, ces petites capsules et les ballons gonflables noirs, moi j'en trouve autour du bahut.
01:24Mais bien sûr, on en trouve partout.
01:26Au bord de la route.
01:27Oui, sur le bord de la route, même à côté de chez moi, autour du lycée.
01:30Vraiment, c'est une calamité ce truc.
01:35Après, c'est quelque chose qui est relativement récent.
01:38Mais il est clair et net que j'ai des élèves qui en ont utilisé.
01:43Parce que j'ai déjà eu le débat et je me souviens d'une élève qui disait
01:46« Ah, mais ils sont très nombreux à en prendre. »
01:48En plus, c'est facile d'accès, c'est pas compliqué.
01:50Le truc, c'est qu'au début, c'était des petites capsules.
01:52Mais en fait, vous pouvez aussi vous acheter des grosses capsules.
01:54Enfin là, c'est quand tu es quand même...
01:55Ah non, non, non, mais je vais vous dire un truc.
01:58Dans la résidence où je vis, on a dû mettre des affichettes
02:00pour expliquer que c'était super dangereux.
02:03En plus, de les mettre dans les bennes à ordures.
02:05Parce que ça peut exploser.
02:07Donc, c'est vraiment un usage qui s'est largement démocratisé.
02:11Et en plus, avec l'idée que c'est pas vraiment une drogue,
02:13que c'est ludique.
02:14Alors que clairement, ça vous met dans un état second.
02:17Et le drame qui vient d'être évoqué,
02:19la jeune femme qui a été retrouvée chez elle, le montre bien.
02:22Alors, le problème, c'est que c'est vachement utilisé en pâtisserie.
02:24Donc, c'est compliqué de le classer comme stupéfiant.
02:27Mais il faut faire quelque chose.
02:28Vraiment, c'est devenu un fléau.
02:29C'est vraiment devenu un fléau.
02:31Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
02:33Ce sera interdit.
02:33Alors, juste, ce sera interdit à partir du 1er janvier prochain.
02:36On ne pourra plus l'avoir en ventile dans un supermarché.
02:39Mais vous pouvez le procurer sur Internet.
02:41Alors, le problème, c'est ça.
02:42C'est que c'est tellement utilisé en cuisine et en pâtisserie,
02:45que ce soit pour faire de la chantilly ou des espumas.
02:47Ça fait vraiment partie intégrante de beaucoup de cuisine.
02:49Les émulsions, etc.
02:50Qu'on peut l'interdire.
02:51Alors oui, on peut peut-être le réguler
02:53pour ne le vendre qu'à des restaurateurs.
02:56À la limite, il y en a partout en Europe.
02:58C'est mondial, le marché du protoxyde d'azote.
03:02Donc, je veux dire, aller s'en procurer à l'étranger,
03:05ce sera d'une facilité déconcertante.
03:07À part la prévention, pour le coup, j'ai du mal à comprendre.
03:11C'est comme si...
03:11Si c'est moins accessible, ça sera peut-être moins un pléau.
03:14Oui, c'est mieux.
03:14Dans les collèges et les lycées.
03:16C'est un professionnel.
03:17C'est vrai.
03:17On puisse l'acheter qu'avec des cartes professionnels, par exemple.
03:20Si ton truc, c'est de sniffer de la colle,
03:21tu vois, ça va être difficile d'interdire la colle.
03:23Là, je ne le mets pas exactement au même niveau de la colle.
03:25Mais je veux dire, ça va être très, très difficile à réguler.
03:28C'est vrai que, oui, c'est mieux si ce n'est pas vendu directement à Carrefour.
03:31C'est un énorme succès que la colle n'a pas, vraiment.
03:33Après, pour le coup, tu as beaucoup de médecins aujourd'hui
03:35qui expliquent que tu peux avoir des problèmes neurologiques à long terme.
03:39Ils ont vu aux urgences des gamins qui n'ont même pu marcher,
03:43qui ont eu des séquelles à long terme.
03:44Donc ça, ça va peut-être rentrer dans leur tête.
03:45Sans parler des dangers sur la route.
03:47Beaucoup les utilisent en conduisant, dans les refus d'obtempérer,
03:50dans les drames récents, le drame de Matisse.
03:51C'était du protoxyde d'azote qui était aussi impliqué.
03:53Mais à quel moment tu te dis, au volonté,
03:56je vais me prendre un ballon de protoxyde d'azote ?
03:58Ça me semble, mais alors...
04:00Il y a même qui se prennent du gîte, qui fument avec du gîte.
04:01Enfin, par en bagnole, c'est incroyable.
04:03Avec la bagnole ?
04:04Ça me fait... Excusez-moi, Benjamin, mais...
04:05Ça me paraît invraisemblable, quoi.
04:08Bien sûr, bien sûr.
04:09Frédère Mel.
04:09Oui, je suis tout à fait d'accord avec ce que disent mes compagnons.
04:14Il y a un défaut d'information aujourd'hui.
04:16Il faudrait peut-être accentuer, justement, en parlant des effets,
04:19parce que quand tu dis qu'un gamin à 14 ans, tu ne peux plus marcher
04:22parce que tu as pris ça,
04:23je pense que même quand tu ne fais pas trop confiance aux adultes,
04:26je pense qu'il te reste un petit peu quelque chose
04:28quand on te parle du risque.
04:31Donc, accentuer la prévention.
04:34Les GG, ce matin sur RMC.
04:36Écoutez bien, Benjamin.
04:37Les détectives privés sont-ils la solution
04:39pour lutter contre la fraude aux arrêts maladie
04:42chez les fonctionnaires de plus en plus d'entreprises publiques,
04:44de mairies ou encore de collectivités
04:46font appel à ces colombos modernes
04:47pour traquer les faux arrêts.
04:49Il faut dire que l'enjeu est énorme.
04:50Entre 2014 et 2022,
04:52les arrêts de travail ont augmenté de 80% dans la fonction publique
04:55et ça n'étonne pas vraiment l'éleveur de bovins des GG,
04:58Didier Giroux.
04:59Pour connaître quelques gars qui ont géré ce genre de problématiques
05:05dans les collectivités territoriales,
05:07aujourd'hui, n'importe quel agent à qui,
05:10qui n'est pas de tombeur politique,
05:11quand tu es élu, à qui tu fais une réflexion,
05:14ils se font en arrêt maladie.
05:15Alors d'abord, plutôt les lundis et les vendredis
05:17et puis ensuite de façon plus régulière.
05:20Et ces gens-là, tu ne peux pas les dégager.
05:22Ils sont protégés.
05:23Pour qu'ils soient encore syndicalistes,
05:26c'est fini, quoi.
05:27Tu ne peux pas dégager ces gens-là.
05:29Donc, à un moment donné, je comprends que des élus,
05:32par souci d'équilibre de leurs finances,
05:34en arrivent à externaliser le fait de les faire prendre,
05:38quoi, et de les dégager pour faute.
05:41Benjamin Amar,
05:43est-ce qu'on prend des détectives privés pour lutter,
05:44attention, contre la fraude
05:45aux faux arrêts maladie chez les fonctionnaires ?
05:48Non, alors, les faux arrêts maladie,
05:50c'est quelque chose, moi je suis fonctionnaire,
05:52je trouve ça inacceptable.
05:54Et en tant que syndicaliste,
05:56moi je ne défends pas l'indéfendable.
05:58C'est clair, c'est net, c'est précis.
05:59Maintenant, on va peut-être arrêter
06:01et on va se détendre sur l'utilisation des détectives privés, quoi.
06:04Là, par contre, je suis radicalement contre.
06:07Mais s'il n'y a pas fraude, ce n'est pas grave.
06:08Non, il y a des moyens,
06:10on a des moyens légaux pour réguler
06:12et lutter contre la fraude.
06:13On ne fait pas n'importe quoi.
06:14C'est très bien qu'il n'y a pas assez de contrôle, Benjamin.
06:16Pas que contre les fonctionnaires, d'ailleurs.
06:17Dans ce cas-là, non mais oui, c'est ça en plus.
06:19Le truc, c'est que présenter ça sous l'angle de la fonction publique,
06:22les faux arrêts, ça existe aussi dans le privé.
06:24Et dans les deux cas, dans la fonction publique,
06:26chez les fonctionnaires ou dans le privé, c'est inacceptable.
06:28Mais on a des moyens pour lutter contre la fraude.
06:30Il y a des contrôles.
06:31Moi, les détectives privés, je trouve...
06:33Attention, après, si on ouvre la boîte de Pandore,
06:36on va utiliser les détectives privés
06:39dans l'administration ou les employeurs
06:40dans toutes les situations.
06:42Et je suis radicalement contre.
06:43Donc, la chose est simple,
06:45les fausses déclarations d'arrêt maladie,
06:47c'est un scandale, l'utilisation de détectives privés,
06:50c'est aussi un scandale.
06:51Et on a des moyens...
06:52On multiplie les contrôles.
06:53Parce qu'il n'y en a pas à faire aujourd'hui.
06:54Mais j'ai aucun souci avec ça.
06:54Je crois que c'est un contrôleur pour...
06:56Enfin, c'est mon jeu, quoi.
06:56Non, mais ça, j'ai aucun problème contre ça.
06:58Qu'on multiplie, effectivement, les contrôles
07:00sur la fraude sociale, aucun souci.
07:03Et dans le même temps,
07:04si on met le paquet sur la fraude sociale,
07:06on met aussi le paquet sur la fraude fiscale.
07:07Comme ça, tout est clair.
07:08Eh bien, voilà.
07:10Frédère Mel.
07:10Il se trouve qu'il y a quelques semaines,
07:12j'ai interviewé une détective privée,
07:13aujourd'hui, dans les entreprises privées.
07:15Elle fait beaucoup de missions pour ça.
07:17Voilà.
07:17C'est pas simplement les adultères.
07:19On a toujours l'impression que
07:20détective privée, c'est pour les adultères.
07:22De moins en moins.
07:23Ben oui.
07:23Non, mais ça existe.
07:25Ça existe, mais de plus en plus.
07:26Et là, Benjamin...
07:27Il suffit de fouiller le portable, maintenant.
07:28Il n'y a plus besoin d'avoir.
07:29Ça coûte moins cher.
07:30Et Benjamin, ce sont des entreprises privées
07:33qui, face à des employés
07:35qui, évidemment, sont en train de frauder,
07:38il y a des contrats avec des détective privés.
07:42Donc, c'est pas simplement
07:43chez les fonctionnaires.
07:44C'est devenu assez normal
07:46dans le privé
07:47d'aller trouver
07:48et de dénicher
07:49ceux qui trichent.
07:51Et c'est pas plus mal.
07:52Pourquoi les fonctionnaires ?
07:53Tout simplement parce que
07:53les arrêts maladie ont plus explosé
07:55chez les fonctionnaires
07:56que dans d'autres parties
07:56de la population.
07:57Notamment chez les indépendants
07:58où ça n'expose pas du tout
07:59parce qu'ils ne peuvent pas être malades.
08:02Dans le privé, ça explose
08:03mais moins que chez les fonctionnaires.
08:05Juliette Briens,
08:05est-ce que ça vous gênerait
08:06qu'on mette du privé
08:08dans le public, finalement ?
08:09Vous voulez que je tranche
08:09entre les deux ?
08:10Oui, tout à fait.
08:11Eh bien, ça va me donner l'occasion
08:12de me réconcilier
08:13avec Benjamin Hamard
08:13parce que je suis totalement
08:15d'accord avec lui.
08:16Pour moi, il y a certaines responsabilités
08:18qui relèvent de l'État,
08:19du public
08:20et à aucun moment
08:21j'ai envie de vivre
08:22dans un monde
08:23où on peut se faire traquer
08:24par un détective privé
08:26parce que notre patron
08:27l'envoie à notre trousse.
08:29Ça ne veut pas dire
08:29qu'effectivement,
08:30il faut absolument révolutionner
08:32et tout changer
08:33dans le système
08:34des arrêts maladie
08:36qui est absolument catastrophique.
08:37Il n'y a pas assez de contrôle.
08:38Il y a des médecins
08:39qui n'ont plus la force
08:41de résister à leurs patients
08:42et il faut tout changer.
08:44Mais en revanche,
08:45non, je suis désolée,
08:47on n'engage pas
08:48des détective privés
08:49pour traquer
08:49ces employés.
08:52Il y en a qui sont réellement malades,
08:53sachez-le.
08:54Mais ce n'est pas ceux-là.
08:55Mais ils ne sont pas travaillés.
08:56Mais ils ne sont jamais contrôlés.
08:57Non, ce n'est pas...
08:58Ça relève de l'État.
08:59Je suis désolée,
09:00il y a certaines choses
09:01qui relèvent de l'État
09:02et c'est important
09:02qu'elles restent
09:03dans la salle publique
09:03et ça, ça relève de l'État.
09:05Moi, je ne veux pas vivre...
09:06Je ne veux pas vivre dans un monde
09:09où on est traqué
09:09par des détives privées.
09:10Moi, je ne veux pas vivre
09:11dans un monde
09:12où je paye
09:13et beaucoup
09:13pour des gens
09:14qui fraudent.
09:15Voilà.
09:15Mais d'accord, mais...
09:16Vive l'État, Juliette.
09:20Vive l'État.
09:21Ça fait réagir Vincent.
09:23Vincent qui nous écrit
09:24sur le WhatsApp de l'émission.
09:25Moi, je suis patron
09:26et quand j'appelle
09:27la Sécurité sociale
09:28pour lui demander
09:28de contrôler un de mes salariés
09:29dont je suis sûr
09:31qu'il est en faute
09:32alors qu'il est en arrêt maladie
09:33et qu'il est en train de tricher,
09:34on me dit
09:35non, on n'a pas les moyens,
09:36on ne va pas se déplacer,
09:36on ne va pas faire le nécessaire
09:37et donc on en arrive
09:38à la solution
09:38des détectives privées.
09:39Et il y a en plus
09:40d'entreprises privées
09:41qui font appel
09:42à ces détectives
09:42parce que ça coûte cher
09:43d'avoir un salarié
09:44en arrêt maladie.
09:45Surtout, c'est un faux
09:46arrêt maladie.
09:48Et j'imagine
09:49que quand tu es patron
09:49et que tu te rends compte
09:50que tu te fais arnaquer
09:52parce que c'est ça,
09:53quelque part,
09:54ça ne doit pas faire plaisir
09:55quand même.
09:56Tu peux envoyer un huissier.
09:57C'est comme le prof
09:58en Allemagne,
09:58l'autre jour,
09:59on en a parlé,
09:59le prof en Allemagne
10:00qui a gagné un jeu télévisé
10:01alors qu'il est en arrêt.
10:03Un dîner presque parfait.
10:04Il a gagné.
10:06Ce n'est pas des problématiques
10:07franco-françaises.
10:08À mon avis,
10:09il va quand même
10:09devoir rembourser.
10:11Ça, ce n'est pas possible.
10:12Le Morning RMC
10:13avec Pascal Delatour-Dupin
10:14et Mathieu Béliard.
10:15Faut-il plafonner
10:16le prix des billets de concert ?
10:18Colplay, Radiohead
10:19ou encore Dualipa
10:20demandent une régulation
10:21plus stricte
10:22du marché des billets
10:23vendus sur les plateformes en ligne.
10:24Les artistes dénoncent
10:25des prix exorbitants.
10:27Écoutez les précisions
10:27de Mathieu Béliard ce matin.
10:30Ce qu'il dénonce,
10:31c'est un phénomène
10:31que vous connaissez.
10:33Les places vendues en billetterie
10:34se retrouvent jusqu'à
10:35cinq fois plus chères
10:36au moins,
10:37en fait,
10:37je dis jusqu'à
10:38cinq fois plus chères
10:38sur les sites de revente.
10:40En cause,
10:40les bots,
10:41des machines,
10:42des logiciels
10:42qui achètent des places
10:43par centaines
10:44et qui les revendent
10:45sur un marché
10:45devenu un vrai marché
10:46de spéculation.
10:47Et c'est ainsi
10:47qu'on avait vu des places
10:48pour Oasis
10:49se vendre à près de 4 500 livres.
10:51On est au-delà
10:52des 5 000 euros.
10:53The Cure
10:54que vous entendez,
10:55mais aussi Coldplay.
10:55Bref,
10:56tous ces artistes britanniques
10:57qui estiment
10:57que ce système
10:58mine la confiance du public.
11:00Ils veulent
11:01une marge maximum
11:02plafonnée
11:03à 30% du prix d'origine.
11:05Est-ce que vous êtes
11:06scandalisé par le prix
11:07des billets de concert,
11:08Juliette Brians ?
11:09Est-ce que ça ne devrait pas
11:10être finalement
11:10à l'artiste
11:11ou à la boîte de production
11:13de gérer ça ?
11:14C'est-à-dire que
11:15effectivement,
11:15s'ils veulent échapper
11:16à ce phénomène,
11:17plafonner les prix,
11:19non mais ce n'est pas possible.
11:20Je ne vois pas
11:21comment c'est faisable.
11:22Aujourd'hui,
11:23tu vas à n'importe quel concert,
11:24je veux dire,
11:25tu en as pour plus de 50 euros.
11:26C'est hallucinant.
11:27Non, non, je ne suis pas choquée.
11:27Avant, c'était différent.
11:28Et quand je dis 50 euros,
11:29je suis très légère.
11:31Non, moi, je suis désolée.
11:32Je ne suis pas choquée.
11:33Je ne vois pas pourquoi
11:33je serais choquée
11:34de vous acheter
11:35si vous estimez
11:36que ça en vaut le prix.
11:38Mais non, mais il y a des...
11:39Non, le problème,
11:40ce sont les sites de revanche.
11:41Oui, je comprends,
11:42mais il y a énormément...
11:42Alors, parlons des billets officiels.
11:44Ne parlons pas de la revanche.
11:45En dehors de ça,
11:46je suis désolée.
11:47Moi, si j'ai accepté,
11:49par exemple,
11:50la dernière fois de payer
11:50plus de 200 euros
11:52pour un concert de Céline Dion,
11:53j'estimais que ça le valait.
11:54J'estimais que ça le valait
11:55qu'il y avait un spectacle
11:56extraordinaire derrière.
11:58Énormément de gens,
11:59de techniciens
12:00et de gens
12:01qui font en sorte que...
12:02Et puis, c'est Céline Dion,
12:03en fait.
12:04Tout le monde veut aller la voir.
12:05Il n'y a pas un nombre
12:05de places limité.
12:06C'est l'offre et la demande.
12:07Donc, les prix, c'est cher.
12:08C'est l'offre et la demande.
12:08Je ne vois pas en quoi
12:09vous avez à râler là-dessus.
12:11Ça valait 200 euros
12:12ou pas, au final ?
12:12C'est ce que tu t'es dit.
12:13Elle a annulé.
12:13Je me suis fait rembourser.
12:14Vous vous rappelez ?
12:15C'est quand elle n'avait pas pu...
12:16Elle m'a remboursé.
12:18C'est une chose,
12:18ne vous inquiétez pas.
12:19Non, mais juste,
12:20ce n'était pas un très bon exemple,
12:21j'avoue.
12:22Non, mais c'est parce que
12:23c'est le plus cher
12:23que j'avais jamais fait.
12:24Tu aurais mieux fait
12:25des éparmiers.
12:26Mais, ce n'est pas à moi
12:28de dire si c'est trop cher ou pas.
12:30Si c'est trop cher,
12:30vous n'y allez pas.
12:31C'est tout, en fait.
12:31Oui, mais je trouve ça dommage
12:32parce qu'en fait,
12:32du coup,
12:33il n'y a plus qu'une certaine
12:34partie de la population
12:35qui peut accéder à la culture.
12:36Et aujourd'hui...
12:37Non, mais attendez.
12:37Si, c'est un problème.
12:38Les prix dont on parle,
12:39là, c'est quand vous allez voir
12:40Madonna,
12:41Céline,
12:41mais si vous allez voir
12:43des plus petits artistes français
12:45dans des plus petites salles,
12:46vous avez des places
12:47à 40 euros.
12:48On n'est pas tous obligés
12:49d'aller voir que des superstars.
12:51Pourquoi pas ?
12:51Avant, on pouvait y aller, en fait.
12:53Si vous alliez au concert
12:54de la Rousseau,
12:54c'est bon.
12:54Excuse-moi.
12:55Vous croyez que Johnny
12:56au Stade de France,
12:56c'était 20 euros.
12:57Non, mais on est en dehors du sud.
12:59Le problème, c'est la revente.
13:00Et moi, je comprends les artistes.
13:02En fait, les artistes
13:03donnent l'impression
13:04que leur billet valait
13:05500 balles,
13:06100, 1000 euros, etc.
13:07Alors que non,
13:08le billet au départ,
13:09il vaut 100.
13:09C'est déjà énorme.
13:10Mais c'est déjà énorme.
13:11Mais après, c'est la revente.
13:12Et je suis sûre
13:12que ça les aurait valus.
13:13Alors moi, je me souviens
13:14que Léo Ferré,
13:15dans ses concerts,
13:16c'était 10 francs.
13:17Oui.
13:18Non, mais c'est une manière...
13:20C'est super, Léo Ferré.
13:21C'est mauvais.
13:22Excuse-moi,
13:23c'est l'un des plus grands chanteurs
13:24au niveau de l'ambiance.
13:26On n'était pas non plus.
13:27Il n'y avait pas de pyrotechnie.
13:28Il y avait moins de danseurs.
13:30Mais non, après,
13:31c'est une question...
13:33Je suis avec toi, mon carré.
13:33C'est une question
13:34parce qu'il y avait une partie
13:35des billets qui étaient à 10 francs
13:37pour les jeunes.
13:38Et bien voilà.
13:38Après, il faut que les artistes
13:40eux-mêmes fassent des prix
13:42moins chers pour les jeunes.
13:42C'est un peu comme les prix
13:44à Bredouet.
13:44Quand tu vas à Bredouet,
13:45à New York,
13:46tu payes une blinde.
13:47Mais en même temps,
13:47le résultat que tu as,
13:48ce n'est pas juste
13:48l'offrir sur une scène.
13:50C'est des décors.
13:55Ça s'appelait
13:57la culture populaire.
13:58Elle a disparu.
13:59Ça, dans les années 60,
14:0070, 80.
14:01Quand tu avais le TNP
14:02avec Gérard Philippe.
14:04Mais non, mais non.
14:06Le théâtre pour tout le monde.
14:07Où tout le monde était payé
14:09au même prix.
14:09Avec des billets accessibles.
14:11Aujourd'hui, ça coûte
14:11une blinde d'aller au théâtre.
14:13Et c'est toujours les mêmes
14:14qu'aller au théâtre.
14:15C'est encore pire
14:15que dans les concerts.
14:16Moi, je vais souvent au théâtre.
14:17C'est une catastrophe.
14:18C'est, vous voyez bien,
14:20d'abord, la moyenne d'âge,
14:21le profil sociologique.
14:23C'est clair.
14:23Donc, la question
14:24de la culture pour tous,
14:26au-delà des concerts,
14:26c'est une question de société.
14:28Mais bien sûr.
14:28Mais après, effectivement,
14:29les concerts aujourd'hui,
14:31Léo Ferré, pardon,
14:32il n'arrivait pas en hélicoptère
14:33au Stade de France.
14:34Donc, évidemment,
14:34ça a coûté moins cher
14:35encore une fois
14:36d'avoir un micro,
14:38une scène vide.
14:39Et puis, il n'y avait pas
14:40beaucoup de lumière
14:40parce que ça ne s'y prête pas.
14:42Donc, en fait,
14:43ça a coûté moins cher.
14:44Ça valait les gags.
14:45C'était une intensité dramatique.
14:46C'est quoi votre solution,
14:47en fait, concrètement ?
14:48Parce que la culture
14:49est déjà subsoyonnée
14:50à 1h30,
14:51moins de psychotechnie,
14:52de tout ça,
14:52et des prix moins chers.
14:53Je suis allée voir Indochine,
14:54c'était génial,
14:55extraordinaire.
14:57Mais pour le coup,
14:57tu as tellement
14:58des fiches spéciaux.
14:59Mais attends,
15:00mais les artistes
15:00font ce qu'ils veulent encore.
15:01Vous n'êtes pas...
15:02Et je vais vous dire un truc,
15:03on n'est pas les plus mal lotis.
15:05Quand Beyoncé ou Taylor Swift
15:06donnent des concerts en France,
15:07la moitié de la salle,
15:08ce sont des étrangers,
15:09notamment des Américains,
15:10parce que ça leur coûte
15:11moins cher de prendre
15:12un billet depuis les Etats-Unis
15:13jusqu'à Paris,
15:14l'hôtel et la place,
15:15plutôt qu'une place de concert
15:16aux Etats-Unis
15:17qui vaut 10 fois plus cher
15:18qu'en France.
15:19Au royaume des aveugles,
15:20le borni roi.
15:21Tout à fait.
15:21Dans un instant,
15:22nous parlerons de quelque chose
15:23qui est gratuit.
15:24Bientôt,
15:25ce sera payant,
15:25vous me direz,
15:26mais les marchés de Noël.
15:27Ça y est,
15:28les marchés de Noël
15:29sont arrivés,
15:31celui de la Défense,
15:32notamment.
15:33Mais est-ce que vous aimez
15:34les marchés de Noël
15:35ou est-ce qu'au contraire,
15:36ça vous déprime un peu,
15:40ça m'angoisse déjà.
15:41Ils sont en train
15:41de l'installer à Nice.
15:42Moi aussi,
15:43je trouve ça très angoissant.
15:44En fait,
15:45les enfants ont les yeux
15:45qui brillent en passant devant
15:46donc je sais que je ne vais pas
15:47les couper.
15:48C'est le Grinch.
15:50Est-ce que vous aimez
15:51ou pas les marchés de Noël ?
15:52Est-ce que vous achetez
15:53des babioles en marché de Noël,
15:54des vins chauds,
15:55etc.
15:56Qui souvent ne sont même pas
15:57du vin,
15:57mais enfin,
15:58passons.
16:00Excusez-moi,
16:00le vin chaud au marché de Noël,
16:01c'est quand même pas là.
16:02C'est moi qui ai bio.
16:03C'est moi qui ai bio.
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