« BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l’émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l’actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose.
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00:00Parlement. Vous-même, vous y étiez très défavorable. On y était très défavorable. On a même déposé, nous, une proposition de loi.
00:05C'est Jérémy Yardanoff qui l'a fait pour supprimer l'article 49.3. Donc vous dites bravo Sébastien. Et donc, c'est une demande qu'on faisait.
00:12Certes, il y accède. Donc on peut se dire, ah bah, c'est un début de commencement d'inflexion de quelque chose. Ok. Pourquoi il y accède ?
00:20Il y accède parce qu'il acte qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale. Nous, on le disait depuis le début, nous n'avons pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
00:28nationale. Nous proposons cette méthode. Elle permet de faire confiance au Parlement. Donc en fait, il reprend notre méthode.
00:34Mais ce qui est un peu cynique, c'est que, rappelez-vous, la raison pour laquelle Emmanuel Macron disait je ne peux pas nommer quelqu'un du NFP,
00:40c'est parce qu'ils n'ont pas de majorité à l'Assemblée nationale. Nous, nous en avons une.
00:43Il nomme donc Sébastien Lecornu qui dit en fait, je n'ai pas de majorité à l'Assemblée nationale, dont je ne fais pas de 49.3.
00:48C'est quand même un peu cynique. Si c'était pour dire le Premier ministre n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale, c'est ok, on peut faire avec.
00:55Alors, il fallait nous nommer nous. Et deuxièmement, je rappelle quand même, hasard de calendrier, je ne pense pas,
01:00que ce renoncement à l'article 49.3 intervient au lendemain d'une journée délétère à l'Assemblée nationale,
01:06où un pacte entre le macroniste et le Rassemblement national a été scellé pour se répartir les postes les plus prestigieux de l'Assemblée.
01:13Et ce n'est pas par hasard. C'est-à-dire qu'ils se sont assurés, avant de renoncer à l'article 49.3, qu'ils avaient une majorité.
01:18Pour vous, Sébastien Lecornu est sous la tutelle de Marine Le Pen ?
01:21Je rappelle une chose très simple.
01:24Écoutez, à l'Assemblée nationale, c'est manifeste.
01:26Et donc, on verra chaque jour...
01:27Donc, vous pensez que le RN va sauver Sébastien Lecornu à la fin ?
01:30L'histoire va s'écrire chaque jour. Je regarde tout avec beaucoup d'attention.
01:33Mais je me rappelle, pour y avoir beaucoup de contribués,
01:36que le fait politique majeur de l'élection législative d'il y a un an, l'été dernier,
01:40il y a un fait politique majeur.
01:41C'est que le front républicain avait fonctionné, qu'il existait,
01:45et qu'une majorité des Français avaient choisi de faire barrage au RN.
01:49Et je pense qu'y compris les électeurs macronistes, centristes, de droite,
01:54ils ne voient pas ça d'un bon oeil.
01:56Et donc, moi, je leur dis, parce qu'il faut que ce soit officiel.
01:59En fait, quand on fait des choses comme ça, dans le moment d'histoire où on est,
02:01il faut pouvoir les assumer.
02:02Sébastien Lecornu est sous la tutelle de Marine Le Pen, oui ou non ?
02:05Cher centristes et personnes de droite sensibles au front républicain qui nous regardaient,
02:10sachez que les élus que vous avez envoyés à l'Assemblée
02:12font un pacte avec le RN pour se répartir les meilleurs postes de l'Assemblée.
02:16Et ce qui va se passer dans les jours prochains, vraisemblablement,
02:18c'est qu'ils vont s'allier sur beaucoup de votes à l'Assemblée nationale
02:22pour faire des politiques qui sont délétères de la justice sociale et fiscale.
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