- il y a 3 mois
Guillaume Daret reçoit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, dans BFM Politique ce dimanche 31 août 2025 sur BFMTV.
« BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l’émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l’actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose.
BFMTV, 1ère chaîne d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
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00:00– Sous-titrage ST' 501
00:30– Vous demandez à quelles conditions vous pourriez peut-être changer d'avis,
00:33ce que vous attendez de l'interview du Premier ministre ce soir.
00:38Mais déjà, quel est votre trait d'esprit ?
00:40Dans un instant, on se rendra à Matignon,
00:42justement pour voir comment le Premier ministre prépare cette interview.
00:45H-6, qu'est-ce que vous attendez de la prise de parole de François Bayrou ?
00:49Qu'est-ce que vous souhaitez qu'il dise ?
00:51– Comme les Français que vous venez d'entendre, rien, plus rien.
00:55Et la réalité, c'est que François Bayrou lui-même le sait.
00:58Tous les partis d'opposition ont déjà annoncé qu'il voterait contre la confiance
01:04et donc il sait que le 8 septembre, il devra partir.
01:09Il fait une tournée d'adieu.
01:10Et donc, il va chercher toute la semaine à expliquer
01:13qu'il est celui qui pourrait éviter le chaos et qu'il ait lui-même la stabilité.
01:19Personne ne le croit plus.
01:21Chacun sait bien qu'en réalité, il n'y a pas une seule version,
01:24ce n'est pas François Bayrou ou l'apocalypse, c'est François Bayrou ou une autre solution,
01:29celle que nous proposons et qui permettrait à ce pays de ne pas vivre
01:34avec l'instabilité qu'on connaît aujourd'hui
01:37et qui permettrait aussi d'éviter la purge budgétaire
01:41qui est en train d'être préparée par les services de Matignon et les gouvernements actuels.
01:46– Alors justement, on prend la direction de Matignon, on retrouvait Hugo Capelli.
01:48Bonjour Hugo, on le disait H-6 avant la prise de parole décisive de François Bayrou.
01:54Comment se prépare le Premier ministre, Hugo ?
01:56Est-ce qu'il pourrait faire des annonces ce soir ?
02:00– Alors on verra bien, on sait que François Bayrou est en train de se préparer.
02:04Cette interview qui aura lieu à 18h, qui va durer environ 1h30
02:09et qui se fera directement depuis le bureau du Premier ministre.
02:13Alors c'est vrai qu'on a beaucoup vu le Premier ministre ces derniers jours
02:17dans le cadre de déplacements à la CFDT, au MEDEF, à la Foire de Châlons
02:21avec à chaque fois des discours et puis des questions-réponses avec des journalistes.
02:26Mais ce rendez-vous ce dimanche est vraiment capital.
02:29D'ailleurs Matignon explique que c'est un exercice de pédagogie.
02:32Le Premier ministre veut convaincre les Français qu'il est l'homme de la situation pour le budget
02:36pour réduire la dette de la France.
02:38Et puis il va aussi envoyer ce soir un message au parti politique
02:41parce qu'il va les recevoir à partir de demain ici à Matignon.
02:44Ce sont les communistes qui vont être reçus les premiers.
02:46Et puis ensuite on sait qu'il y aura mardi le Rassemblement national.
02:50Et puis un peu plus tard dans la semaine, les socialistes.
02:52François Bayrou qui a reçu le soutien du président Emmanuel Macron il y a 48 heures
02:56mais qui a aussi dû entendre les oppositions qui lui promettent
03:00de ne pas voter ce vote de confiance le 8 septembre prochain.
03:04C'est en tout cas ce qu'a redit hier Jordan Bardella sur notre antenne.
03:07Et c'est aussi ce qu'ont dit les socialistes lors de leur rentrée à Blois.
03:10D'ailleurs les socialistes qui s'imaginent bien remplacer François Bayrou dans les prochaines semaines.
03:16Merci beaucoup Hugo Capellière.
03:18Dans un instant on va parler effectivement de cette candidature du parti socialiste pour Matignon.
03:23On entendait des propositions.
03:24Peut-être que François Bayrou me mettra sur la table.
03:27Mais très concrètement, qu'est-ce qui pourrait de déterminant vous faire changer d'avis quand même ?
03:33Est-ce qu'il y a des choses, des mots que pourrait prononcer François Bayrou
03:37qui pourraient vous amener à évoluer d'ici 8 jours ?
03:40Le seul mot que j'attends de lui maintenant c'est de dire au revoir.
03:48Je ne vois pas très bien ce que François Bayrou pourrait apporter encore.
03:51Parce que le problème n'est pas simplement un problème de nature budgétaire.
03:55La réalité c'est que la politique conduite l'a été de manière autoritaire.
04:01Il aurait pu être le Premier ministre qui renonce au 49-3.
04:06Ce que nous proposons nous, puisque nous proposons effectivement de remplacer le Premier ministre,
04:12c'est de faire en sorte qu'on change aussi de rapport au Parlement,
04:17de rapport aux Françaises et aux Français, de rapport aux partenaires sociaux
04:20et de faire en sorte que ce pays puisse être effectivement gouverné.
04:24Mais dans les médias Olivier Faure, si ce soir François Bayrou faisait des ouvertures,
04:28par exemple, s'il disait « les deux jours fériés, travailler, ça n'est pas une bonne idée,
04:34il n'en est plus question. »
04:36Une forme d'ISF d'impôt sur la fortune, selon ce qu'il pourrait avoir concocté.
04:44Tout ça, s'il fait ce type d'ouverture, c'est non quoi qu'il en soit, on le comprend désormais.
04:48Le 8, vous ne voterez jamais pour la confiance.
04:50François Bayrou a déjà, au cours des mois passés, fait des ouvertures.
04:53Il nous avait déjà pris l'engagement de mettre une contribution sur les haut patrimoine ou les haut revenus.
04:59Elle devait venir au lendemain du vote du budget.
05:02Vous ne l'avez pas vue, et moi non plus.
05:03Et donc, la réalité, c'est que François Bayrou a montré qu'il n'était pas un interlocuteur fiable
05:08et qu'il n'était pas de ceux qui tiennent les engagements qu'ils prennent,
05:12y compris devant l'Assemblée.
05:14On l'a vu aussi sur les retraites.
05:15Pour vous, c'est l'histoire d'une trahison vis-à-vis des socialistes ?
05:19Je ne cherche pas à être un traître ou je ne sais pas quoi, ça m'est égal.
05:22Je dis simplement que maintenant, il va falloir faire en sorte que nous puissions donner une stabilité à ce pays,
05:28permettre d'avoir un gouvernement qui gouverne, et qui gouverne dans l'intérêt des Français,
05:34et qui gouverne avec les Français.
05:35Autrement, on l'a vu, en fait, les sondages de ce matin sont assez parlants.
05:40S'il y avait demain une dissolution, quoi conduirait-elle ?
05:43A rien, sinon à reconduire une configuration qui, de toute façon, ne donne de majorité absolue à personne.
05:49Donc ça suppose que nous fassions avec ce que les Français ont décidé,
05:53et les Français ont décidé, justement, de faire en sorte que ce soit le Parlement le lieu dans lequel c'est la parole de la politique.
05:59Est-ce que vous avez eu un contact avec François Bayrou depuis lundi,
06:02et l'annonce du vote de confiance par le Premier ministre ?
06:04Non, aucun ?
06:05Vous allez le voir la semaine prochaine, il ouvre une série de consultations des partis.
06:10Est-ce que vous allez aller à Matignon pour le rencontrer ?
06:12Nous irons jeudi matin le voir, par politesse républicaine.
06:17Mais la décision que nous avons prise est irrévocable, et donc il n'y a aucun suspect.
06:23Alors pourquoi vous y allez dans ces conditions ?
06:24Tout simplement parce qu'on nous invite à venir, et que par, je vous le dis, par esprit républicain,
06:30quand le Président de la République, quand le Premier ministre invite les chefs de parti,
06:34les présidents de groupe à venir à sa rencontre,
06:37eh bien nous sommes toujours présents pour des raisons qui sont simplement liées au fait que nous respectons les institutions.
06:42Olivier Faure, je vous arrête une seconde, vous avez dit à Ludovic Guillaume, la décision est irrévocable.
06:47Elle est irrévocable.
06:48Vous ne voterez pas la confiance ?
06:49Nous ne voterons pas la confiance.
06:50Il n'y a aucune chance que vous vous absteniez non plus ?
06:53Pas davantage.
06:53Ce que les Français peuvent avoir du mal à comprendre, c'est que vous n'ayez jamais discuté directement avec François Bayrou jusque-là.
06:59C'est-à-dire que vous dites qu'on n'a pas eu de contact depuis lundi dernier,
07:02pas eu de contact cet été non plus, semble-t-il.
07:05Il ne vous a jamais, il n'a jamais cherché à vous joindre, vous Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste.
07:10Absolument pas.
07:11Comment est-ce que vous comprenez qu'il vous renvoie la faute en disant alors,
07:15les responsables politiques étaient en vacances, ils n'étaient pas joignables ?
07:19Dans les faits, ça n'est pas ce qui s'est passé si l'on vous suit.
07:21Vous étiez à la plage ?
07:22C'est vraiment une ineptie.
07:25En fait, je n'ai même pas envie de commenter.
07:28Moi, j'ai pris 10 jours de vacances et j'étais revenu le 30 juillet en Seine-et-Marne.
07:35Et donc, s'il voulait en fait me contacter, il avait mon téléphone, je n'ai pas quitté le territoire
07:41et donc à tout moment, j'étais joignable.
07:43Il n'a jamais cherché à le faire.
07:44Qu'est-ce qui s'est passé entre François Bayrou et vous ?
07:46Parce qu'on s'en souvient, l'hiver dernier, vous aviez réussi à négocier pour que le budget de cette année
07:51puisse être adopté.
07:52À l'époque, vous aviez des consultations récurrentes, vous parliez et puis tout à coup, il n'y a plus eu de dialogue possible.
07:59Pourquoi ?
08:00Mais n'en faites pas une affaire personnelle.
08:01Ce n'est pas le sujet.
08:02En fait, il n'y a pas une question de lien rompu ou de trahison, etc.
08:07Il y a deux politiques qui, aujourd'hui, se font face.
08:10La politique que François Bayrou entend poursuivre, c'est celle qui a conduit justement à cette dette abyssale.
08:18Ces 1 000 milliards supplémentaires de dettes, c'est les 8 années passées avec François Bayrou,
08:23avec tous ceux qui l'ont précédé et avec Emmanuel Macron.
08:26Et donc, il y a aujourd'hui un moment où, effectivement, il faut une certaine forme de clarification.
08:30Et cette clarification, nous la portons en portant nous-mêmes un contreplan Bayrou
08:36et qui montre qu'un autre chemin est possible.
08:39Parce que ce n'est pas vrai qu'il existe une seule façon de procéder.
08:42Nous sommes conscients du fait qu'il existe une dette abyssale.
08:45Mais cette dette abyssale n'est pas venue toute seule.
08:47Ce n'est pas un châtiment divin.
08:48C'est venu parce qu'il y a une politique qui est conduite depuis 8 ans
08:52et qui a multiplié les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises
08:56et qui a conduit à creuser la dette avec, en réalité, une baisse des recettes
09:02alors que les dépenses elles-mêmes n'ont pas progressé.
09:05Et donc, ce que nous disons maintenant, c'est que le rythme auquel François Bayrou
09:09veut réduire la dette est un rythme insupportable.
09:12On va finir par mourir guéri avec ces histoires.
09:15C'est-à-dire qu'en fait, on va vers un budget qui est un budget de récession
09:18qui repose exclusivement sur qui ?
09:21Sur les travailleurs, sur les malades, sur les donneurs d'emploi,
09:25sur les jeunes, sur les retraités.
09:27Bref, il frappe à peu près toute la population
09:30sauf les grandes fortunes qui, elles, sont épargnées
09:34au nom d'une théorie du ruissellement
09:35dont chacun sait bien qu'elle est une fable et qu'elle n'a jamais fonctionné.
09:39Alors Olivier Faure, si le destin à vos yeux de François Bayrou est déjà scellé,
09:42vous avez dit effectivement ce week-end qu'à vos yeux,
09:45vous étiez volontaires, les socialistes, pour être les suivants.
09:49Répondez-nous clairement.
09:50Est-ce que donc vous, Olivier Faure, vous êtes candidat pour le poste de Premier ministre ?
09:56Mais je vais vous dire ce que j'ai dit à la fois à nos partenaires...
09:59Là, vous n'allez pas me répondre.
10:00Si, si, je vais vous répondre.
10:02Je vais vous répondre ce que j'ai dit à nos partenaires
10:04et ce que j'ai dit à tous les socialistes.
10:06Si le 8 au soir, vous avez un appel du chef de l'État,
10:12eh bien, vous le prenez.
10:13Et si le chef de l'État vous demande
10:15si vous êtes d'accord pour aller à Matignon,
10:18vous répondez oui.
10:20La question, pour moi, n'est pas une question là non plus personnelle.
10:23La question, c'est qu'est-ce qu'on est prêt à faire ensemble ?
10:26Et moi, je suis prêt à ce que nous gouvernions effectivement ensemble.
10:29Et l'identité de celui ou celle qui ira à Matignon m'importe assez peu.
10:32Mais est-ce que vous, vous êtes prêt pour Matignon ?
10:34Toutes celles et ceux qui pourraient être appelés doivent se tenir prêts
10:37et doivent accepter si d'aventure le chef de l'État les appelait.
10:40Mais alors qui ?
10:41Quand vous dites tous ceux à gauche...
10:42Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là parce que...
10:44Mais on a vu que c'est là-dessus aussi.
10:46On l'a vu que c'est...
10:46Nous l'avons fait il y a un an.
10:48À l'époque, nous avions dit, toutes et tous,
10:51il y a un point de convergence sur la personne de Lucie Casté.
10:53Tout à fait.
10:54Est-ce que le chef de l'État a appelé Lucie Casté ?
10:57Non.
10:58Eh bien, nous n'allons pas rejouer ce scénario,
11:01passer quelques heures entre nous à savoir qui pourrait être
11:04ou avoir des prétendants qui viennent les uns après les autres sur les plateaux.
11:07On ne joue pas à ce jeu-là.
11:09On est simplement tous disposés à vous dire que, effectivement,
11:12si l'un d'entre nous était appelé,
11:14eh bien, nous serions prêts à l'accompagner et à gouverner ce pays.
11:17Eh bien, juste pour finir sur ce point,
11:19la règle s'applique à vous.
11:21Donc, Olivier Faure, si le chef de l'État, pour parler directement, vous appelle...
11:23Elle s'applique à moi comme à tous les autres.
11:24Ce que je dis là, simplement, c'est que...
11:25Donc, s'il vous appelle, vous dites oui.
11:27Ça s'applique aux autres, ça s'applique à tous les socialistes,
11:28ça s'applique aux écologistes, aux communistes,
11:30ça s'applique aux ex-insoumis, etc.
11:32Pas de problème.
11:33Moi, je suis prêt à gouverner avec celles et ceux
11:36qui sont disposés sur un programme qui est un programme clair.
11:39C'est-à-dire que nous nous attaquerons, effectivement,
11:41aux grands sujets qui sont devant nous.
11:43Nous ferons en sorte de gouverner,
11:45non pas par la force, mais par la conviction.
11:47Et donc, nous renoncerons au 49-3
11:50pour permettre, justement, un dialogue,
11:52un vrai dialogue au Parlement.
11:53Alors, c'est la grande question, en fait, Olivier Faure.
11:56Admettons qu'Emmanuel Macron vous choisisse.
11:58Vous dites, nous gouvernons avec ceux qui sont prêts
12:01à s'engager sur un programme commun.
12:03Mais qui pourrait vouloir, aujourd'hui,
12:04travailler avec vous, les socialistes ?
12:07Mais, je pense qu'à gauche,
12:10beaucoup seraient prêts à travailler avec nous, évidemment.
12:13Ça inclut les insoumis ?
12:14Il faut que vous compreniez quelque chose,
12:16parce que vous allez, évidemment, me poser la question des insoumis.
12:18Je la voyais venir, quand même.
12:20Disons qu'on voudrait savoir comment marche un gouvernement fort.
12:22Moi, je vais vous dire comment ça marche un gouvernement de gauche.
12:25Un gouvernement de gauche qui arrive...
12:26Vous refusez d'assumer le fait que vous pourriez aller à Matignon ?
12:29Mais non, je vous ai dit, moi, comme n'importe quel autre
12:31dans ce périmètre que j'ai défini,
12:34pourrait être appelé.
12:35Et s'il était appelé, je leur conseille à toutes et à tous
12:38de dire, oui, j'y vais.
12:40Voilà, donc ça s'applique à moi, ça s'applique à d'autres.
12:42Et donc, je dis que, comment est-ce qu'on gouvernerait ?
12:45Et la question sera posée à tous les partis politiques.
12:48C'est-à-dire que nous, nous viendrons avec notre projet.
12:51Et nous prendrons à témoin l'opinion publique,
12:54nous discuterons avec les partenaires sociaux
12:56en disant, jour après jour, voilà ce que nous faisons.
12:59Quand, par exemple, nous nous dirons que nous voulons
13:02la taxe Zuckmann pour financer, notamment...
13:05Rappelons ce que c'est.
13:06La suspension de la réforme des retraites.
13:07La taxe Zuckmann, c'est une taxe qui s'applique exclusivement
13:10à des gens qui ont plus de 100 millions d'euros de patrimoine
13:13et qui ne payent pas complètement leurs impôts
13:15puisqu'en réalité, ils optimisent.
13:17Et donc, dans ces cas-là, s'ils ont payé...
13:21Pour faire simple, on prélève 2% de cette...
13:29Ça fait partie, effectivement, du projet que vous avez mis en avant.
13:31Voilà, exactement.
13:32Donc, s'il y a un accord, ceux-là pourront gouverner avec vous,
13:35ceux qui sont d'accord avec cette position.
13:36C'est-à-dire, au Parlement, quand la question sera posée,
13:39je sais que nous avons une majorité.
13:41Parce que cette taxe Zuckmann, elle a déjà été adoptée
13:43en première lecture à l'Assemblée.
13:45C'est un exemple de ce que nous pouvons faire.
13:47Mais dans ce bloc de gauche, les insoumis restent les plus nombreux,
13:50quand même, Ludovic.
13:51Oui, ce serait quoi le périmètre de ce gouvernement ?
13:54Qu'on comprenne bien, le périmètre de ce gouvernement,
13:56ce serait quoi ?
13:57Ce serait un gouvernement qui comprendrait des ministres insoumis ?
14:00Mais Jean-Luc Mélenchon, vous l'avez entendu,
14:01il a dit, je ne soutiendrai absolument aucun gouvernement
14:04autre qu'insoumis.
14:05Donc, comme je ne vous parle pas d'un gouvernement insoumis,
14:07je n'imagine pas qu'il dise qu'il est parfaitement à l'aise
14:11avec ce que nous proposons.
14:12Mais simplement, je dis moi...
14:13Donc, il n'y aurait pas de ministre insoumis ?
14:15Non.
14:16Vous ne souhaitez pas de ministre insoumis
14:19dans un gouvernement gauche auquel vous participeriez
14:22ou que vous dirigeriez ?
14:24Je viens de vous répondre.
14:25Et je vous dis que la question ne se pose pas dans ces termes-là.
14:28La question, c'est, à chaque fois que nous irons à l'Assemblée
14:31et au Sénat, à chaque fois que nous poserons sur la table
14:34une proposition, qui votera pour, qui votera contre ?
14:36Juste, dans votre gouvernement, Olivier Faure.
14:40Oui, Guillaume Darié, je finis.
14:40Dans votre gouvernement, juste, allez-y.
14:42Je finis en vous disant que je mets au défi,
14:44Jean-Luc Mélenchon, de dire que ces députés
14:47voteraient contre la taxe Zuckmann.
14:49Je mets au défi, Jean-Luc Mélenchon, de dire
14:51qu'il voterait contre un gouvernement
14:53qui serait le premier à dire
14:55qu'il suspend la réforme des retraites.
14:57Mais alors, vous n'en êtes pas certain, en fait.
15:01Posez-lui la question.
15:02Jean-Luc Mélenchon a été très clair, Olivier Faure.
15:04Jean-Luc Mélenchon a dit, nous ne soutiendrons qu'un gouvernement,
15:07la France insoumise.
15:08Donc la question, c'est, avez-vous une garantie ?
15:10Je ne demande pas de soutenir un gouvernement
15:11que nous dirigerions.
15:13Je lui demande simplement de voter des propositions.
15:17Mais vous n'avez aucune garantie
15:18qu'il ne voterait pas une censure contre vous,
15:20que la France insoumise ne voterait pas une censure contre vous.
15:23Écoutez, j'imagine qu'il aurait du mal
15:25à expliquer aux Françaises et aux Français
15:26qu'un gouvernement de gauche
15:28est censuré par la France insoumise.
15:30et qu'un gouvernement de gauche qui propose notamment
15:32de remettre du pouvoir d'achat,
15:34puisque nous avons une proposition
15:36qui est une proposition qui va quand même permettre,
15:39je prends cet exemple,
15:40mais ça permettra d'illustrer.
15:43Imaginez que vous ayez, en cette rentrée,
15:45une maman qui élève seule ses enfants
15:47et qui est au SMIC.
15:49Eh bien, cette maman-là,
15:50elle aura des revenus supplémentaires
15:52de 900 euros par an.
15:53Une famille qui, avec deux salariés,
15:58qui gagne 1920 euros par mois,
16:01qui ne sont pas des gens très riches,
16:03qui sont vraiment dans le début de la classe moyenne,
16:05eh bien, nous proposons, en fait,
16:07de leur rendre 1500 euros de pouvoir d'achat par an.
16:11Eh bien, je crois qu'effectivement,
16:13il y a la matière à trouver
16:15à sa nombre d'alliances dans le Parlement.
16:18Donc, Olivier Faure,
16:19la France insoumise reste des partenaires
16:22ou ce sont des adversaires ?
16:24Mais je ne...
16:25Moi, je n'ai...
16:26Enfin, je ne me...
16:28Je ne m'imagine pas avec des adversaires, etc.
16:30Je m'imagine simplement avec une coalition
16:34qui est au gouvernement, de gauche,
16:36qui vient avec des propositions de gauche,
16:39qui s'engage ensuite à discuter loyalement
16:42puisqu'il n'y a pas de 49-3.
16:43Et ensuite, je dis à la gauche,
16:45mais je dis aussi à ceux qui sont
16:47dans le bloc central, etc.
16:48Est-ce que vous êtes prêts à assumer le fait
16:50que demain, vous refusez,
16:52dans un moment où les Français
16:52ont comme première préoccupation
16:54le pouvoir d'achat,
16:55vous refusez à la moitié des Français,
16:57à la moitié des salariés,
16:58des travailleurs français,
16:59évidemment, une hausse de leur pouvoir d'achat
17:01qui est conséquente.
17:02Et on verra.
17:03Et à ce moment-là, effectivement,
17:04il y aura une clarification.
17:06Si vous voulez censurer ce gouvernement-là,
17:07censurez-le.
17:08Mais moi, ce que je vous dis,
17:09c'est que les Françaises et les Français
17:10ne le comprendraient pas
17:11parce qu'ils ont entendu
17:13que ce que nous proposons,
17:15c'est effectivement,
17:16non pas simplement une espèce de purge
17:18qui leur serait imposée.
17:20Il n'y a aucune des mesures proposées
17:21par François Béroud
17:22que nous reprenons.
17:23En revanche, ce que nous faisons,
17:24c'est que nous, nous arrivons
17:25à réduire la dette
17:26et nous arrivons aussi
17:28avec un plan de relance
17:29qui permet de relancer l'activité.
17:30De moitié, vous souhaitez économiser
17:3122 milliards.
17:32On va rentrer dans le détail
17:32dans un instant.
17:33Juste, est-ce que ça veut dire
17:34que vous appelez
17:35le président de la République,
17:36Emmanuel Macron,
17:37à vous recevoir à l'Élysée,
17:38l'ensemble des forces de gauche ?
17:40Si le chef de l'État
17:41souhaite nous entendre
17:42et que nous venions préciser
17:44devant lui
17:44ce que nous avons déjà précisé
17:46devant la presse hier,
17:47effectivement, aucun problème
17:49pour le faire.
17:50Ludovic, parmi les têtes à gauche,
17:52effectivement, vous parlez
17:53d'une personnalité de gauche
17:54qui pourrait être appelée
17:55et vous dites
17:55qu'il faudrait qu'elle dise oui
17:56à Matignon.
17:57Il y a peut-être
17:57un ancien Premier ministre.
17:58Oui, il y a un nom qui circule,
17:59c'est celui de Bernard Cazeneuve
18:00qui pourrait remplacer
18:01pourquoi pas
18:02François Bayrou à Matignon.
18:03Est-ce que si c'était lui
18:04que le chef de l'État choisissait,
18:07est-ce que vous le soutiendrez ?
18:08Est-ce que vous verriez
18:10l'arrivée de Bernard Cazeneuve
18:12d'un bon oeil ?
18:13Ce que nous avons dit hier
18:14sont les bienvenus.
18:15Voilà, je n'ai pas d'autre message.
18:18Bernard Cazeneuve,
18:19je ne sais pas
18:19ce qu'il serait prêt à faire.
18:21Je dis simplement
18:21qu'il faut qu'à un moment,
18:23il y ait des offres claires
18:25sur la table.
18:25Notre offre,
18:26elle est claire,
18:27elle est documentée,
18:28elle est chiffrée,
18:29elle permet d'offrir
18:30effectivement une autre perspective
18:32que celle que fixe
18:33le Premier ministre.
18:34Vous avez échangé
18:34avec Bernard Cazeneuve
18:35ces derniers jours ?
18:36Non.
18:36Ça veut dire que Bernard Cazeneuve,
18:38c'est un profil acceptable
18:39à vos yeux pour Matignon ?
18:40Je viens de vous répondre.
18:42Je vous ai dit...
18:42Acceptable ou pas ?
18:43Ce n'était pas la même chose
18:44il y a un peu plus d'un an.
18:45Je ne sais pas.
18:45Ce que je dis, c'est que...
18:46Mais vous,
18:47vous jugez que c'est un profil acceptable ?
18:48Mais moi, je ne juge pas
18:49les profils.
18:50Mais vous le connaissez,
18:51son parcours politique.
18:52Je ne fonde pas les reins et les cœurs.
18:52Je fais de la politique
18:53et ce que je veux savoir,
18:54c'est ce que font les gens
18:55s'ils sont à Matignon.
18:56Ça ne m'intéresse pas,
18:57ce n'est pas...
18:58Est-ce que Bernard Cazeneuve
18:59est quelqu'un de sympathique ?
19:00Est-ce que c'est un homme de gauche ?
19:01Oui.
19:02Est-ce qu'il ferait la politique
19:03que je viens de vous indiquer ?
19:04Je n'en sais rien.
19:05Donc, vous ne soutiendrez
19:05que s'il reprend
19:07le programme du Parti Socialiste
19:08que vous avez noncé hier ?
19:09Exactement.
19:09Ce que je dis,
19:10c'est que ce que je veux,
19:12c'est que les Français,
19:13enfin, aient le sentiment
19:14de respirer
19:15et qu'on ne les prenne pas au collet,
19:17qu'on n'ait pas le sentiment
19:19qu'à chaque fois
19:20qu'un Premier ministre arrive,
19:21c'est pour leur dire
19:22« Voilà, je vous propose
19:24de la sueur et des larmes. »
19:25Moi, je veux qu'on leur propose
19:26enfin l'armistice
19:27et qu'on leur dise
19:28qu'effectivement,
19:29ils vont pouvoir vivre
19:30et qu'ils vont arrêter
19:31de se demander le 15 du mois
19:32comment ils finiront
19:33le reste du mois.
19:36Si néanmoins,
19:37Emmanuel Macron
19:37ne choisit pas
19:38un Premier ministre de gauche
19:39et qu'il penche
19:41pour quelqu'un
19:42dans le bloc central
19:43comme on dit,
19:43quelques noms sont aujourd'hui évoqués,
19:45par exemple,
19:46Gérald Darmanin,
19:47Catherine Vautrin,
19:49je vous vois sourire.
19:50Oui, oui, je souris.
19:51Enfin, ces gens ont avalisé
19:53le 15 juillet
19:54le programme de François Bayrou.
19:57Donc, en quoi sont-ils qualifiés
19:59dès lors que François Bayrou...
20:00Enfin, ne faites pas tout
20:01vous porter au Premier ministre.
20:02Donc, vous dites « Bis repetita »
20:02mais est-ce que pour vous
20:03c'est un veto d'emblée ?
20:04C'est-à-dire,
20:05on a déjà vu avec Michel Barnier
20:07et François Bayrou,
20:07donc cette fois,
20:08on ne se lance pas dans l'histoire.
20:10On ne soutiendra pas,
20:11par exemple,
20:11un Gérald Darmanin.
20:12C'est ça que vous dites ?
20:13Ce que je vous dis,
20:14c'est que le 15 juillet,
20:15je n'ai pas vu
20:16un seul de ces ministres
20:17démissionner,
20:18dire « Je ne mange pas
20:19de ce pain-là,
20:20je ne veux pas infliger
20:21cette peine-là
20:22aux Françaises et aux Français
20:23et donc je me retire. »
20:25Ils sont tous restés.
20:26Ils sont donc solidaires.
20:27Et j'imagine
20:28que s'ils ont un peu
20:28de continuité,
20:29ils nous reproposeront
20:30la même chose
20:31que François Bayrou.
20:32Et les mêmes causes
20:34produiront les mêmes effets.
20:36Donc on ira à nouveau
20:37à une censure des socialistes
20:38si Emmanuel Macron
20:39choisit quelqu'un
20:40du bloc central.
20:41Il me paraît évident
20:42que des gens
20:43qui proposent
20:43la même chose
20:44que François Bayrou,
20:45moi je n'ai rien
20:45contre François Bayrou
20:46personnellement.
20:48Encore une fois,
20:49je ne suis pas là
20:50pour sonder
20:51les reins et les cœurs.
20:52Je veux qu'on puisse
20:53arriver à une situation
20:55qui donne à la fois
20:56de la stabilité au pays
20:58qui rende du poids d'achat
20:59aux Français,
21:00de la visibilité
21:01aux entreprises
21:02pour que l'activité
21:03puisse reprendre.
21:04Ce que nous proposons,
21:05nous, c'est effectivement
21:05de mettre près
21:06de 20 milliards d'euros
21:07sur la table
21:08pour relancer l'activité,
21:10assumer la transition écologique,
21:11faire en sorte
21:12que sur le logement,
21:13sur les transports,
21:14sur l'éducation,
21:15sur la santé,
21:16on puisse remettre
21:16de l'argent
21:17et faire en sorte
21:18que les Français
21:19puissent consommer.
21:20La croissance,
21:21elle vient d'abord
21:22de la consommation populaire.
21:24Mais on ne voit pas
21:25les compromis,
21:25juste pour finir,
21:26que vous,
21:26vous seriez prêt à faire.
21:28C'est-à-dire que c'est
21:28tout votre programme
21:29ou rien ?
21:30Mais vous noterez
21:31que dans ce que nous avons
21:32proposé hier,
21:34il n'y a absolument pas,
21:35on n'est pas sur un programme
21:36qui serait le programme
21:36que nous pourrions assumer
21:38si nous étions
21:38majoritaires absolus.
21:3922 milliards d'économies,
21:41François Bayrou dit
21:41qu'il faut en faire
21:4244 milliards.
21:43Ça vient d'où
21:43l'écart majeur ?
21:45Mais c'est que nous,
21:45nous ne prélèveons pas
21:46sur les Français.
21:47Et donc, du coup,
21:48on prélève
21:49sur les grandes fortunes,
21:50on prélève
21:51sur les expositions
21:53de cotisations.
21:54Mais pour vous donner
21:55un exemple,
21:56il y a aujourd'hui
21:5791 milliards
21:58d'exonérations
21:59de cotisations.
22:0191 milliards.
22:03Donc on pourrait dire,
22:04effectivement,
22:04on reprend tout
22:05si nous étions
22:06en fait
22:06dans une forme
22:07de programme
22:09qui serait un programme
22:11de la gauche radicale,
22:13etc.
22:13On reprend tout.
22:14Nous, on dit là-dessus,
22:15on reprend
22:162,9 milliards
22:17parce qu'on considère
22:18qu'il y a
22:19des exonérations
22:20des exonérations
22:21de cotisations
22:22qui ont leur utilité
22:24et qui permettent
22:24de préserver l'emploi.
22:272,9 milliards.
22:28Bon, ben voilà,
22:29on n'est pas
22:29dans une forme
22:30de saturation
22:32de projet
22:33de gauchistes,
22:34etc.
22:34Donc, il y a là
22:36matière, évidemment,
22:37à trouver des compromis.
22:39Et comme nous
22:39gouvernons 149.3,
22:41s'ils ont plus
22:42intelligents à proposer,
22:43ben qu'ils proposent.
22:44Mais pour l'instant,
22:44on n'a pas vu.
22:45Mais dans votre programme,
22:46on voit bien
22:47la politique fiscale
22:48que vous voulez appliquer.
22:49On voit en revanche
22:50moins bien
22:50quelles sont les réformes,
22:51les économies
22:52que vous pourriez faire
22:53sur le train de vie de l'État,
22:54sur les dépenses sociales.
22:55Il n'y en a pas ?
22:56Bien sûr que si.
22:56On a proposé
22:575 milliards d'économies
22:58sur le train de vie de l'État.
22:58Très concrètement ?
22:59Ben, ça veut dire
23:00que par exemple,
23:01on sait, alors,
23:02je prends un exemple
23:02qui n'est pas celui
23:03qui rapporte le plus,
23:04mais qui est celui
23:04certainement
23:05qui fait le plus parler.
23:06Eh bien,
23:07les avantages
23:08des anciens premiers ministres...
23:10C'est peanuts, pardon.
23:11C'est...
23:11C'est ce que je viens
23:11de vous dire.
23:12Mais parce que
23:13quand on demande
23:14aux Françaises et aux Français
23:15en permanence des efforts,
23:16il faut demander
23:16à tout le monde
23:17et qu'il faut évidemment
23:18éviter d'avoir des symboles.
23:21Je ne suis pas sûr
23:22que les Français
23:23aient beaucoup apprécié
23:24que vous ayez
23:25des présidents de chambre,
23:28que vous ayez des maires,
23:29notamment celui
23:30qui est autour du 8 à Matignon,
23:31qui rénove leur bureau
23:33pour 40 000 euros.
23:34Je sais que ça fait parler
23:35parce que tout le monde
23:36m'en a parlé
23:36pendant les congés.
23:38Vous, à Matignon,
23:38demain,
23:39vous renoncez
23:39à votre indemnité
23:40de Premier ministre ?
23:41Je n'ai jamais dit
23:42qu'il fallait
23:42que les Premiers Ministres
23:43ne soient plus payés.
23:44Je dis simplement
23:44que quand ils ont été
23:45Premiers Ministres...
23:47Mais par exemple,
23:47vous dites qu'il faut donner l'exemple.
23:49Quels efforts vous feriez
23:49sur le train de vie des élus ?
23:51Mais moi,
23:51je suis prêt à reprendre
23:52ce que dira le rapport d'Osière.
23:54S'il y a des avantages
23:55qui sont des avantages induits,
23:56eh bien,
23:57il faudra effectivement avancer.
23:59La réalité,
24:00c'est qu'autrefois,
24:02les parlementaires...
24:02C'est-à-dire,
24:03on parle par exemple
24:03de l'enveloppe de frais
24:05des députés,
24:06des ministres,
24:06de la réduire...
24:08On a du mal à voir
24:09ce que vous voulez faire précisément.
24:10Mais pour tout...
24:11On verra ce que René Dozier dit.
24:13Mais moi,
24:14ce que je vous dis...
24:14C'est-à-dire qu'il est chargé
24:15de faire un rapport
24:16sur François Bayrou.
24:17Il y a beaucoup de légendes
24:18qui sont obtenues.
24:19La réalité,
24:19c'est qu'autrefois,
24:20les parlementaires,
24:20c'est vrai,
24:21avaient un régime fiscal
24:22qui était différent
24:23du régime du commun des mortels.
24:26Et donc,
24:27nous avions un abattement,
24:28c'est-à-dire qu'il y avait
24:2820% de nos revenus
24:29qui n'étaient pas imposables.
24:32Quand nous étions au pouvoir,
24:33quand nous avions la majorité,
24:34nous y avons relancé
24:35de nous-mêmes.
24:36Et donc,
24:36nous avons supprimé
24:37cet abattement.
24:38Ensuite,
24:38sur les retraites,
24:40autrefois,
24:40les députés
24:41avaient la possibilité
24:42de surcotiser.
24:43Et donc,
24:44avec 20 années de mandat,
24:45ils avaient l'équivalent
24:47de ce que les Français
24:47obtiennent
24:48au bout de 40 années.
24:50Mais ce n'est pas là
24:50où on fait 22 milliards d'économies,
24:52comme vous disiez,
24:52ce que je dis,
24:53c'est que nous y avons
24:53déjà renoncé.
24:55Ça n'existe plus.
24:56Aujourd'hui,
24:56nous sommes dans le droit commun.
24:57Il n'y a pas d'avantage
24:58particulier pour les députés.
25:00Alors maintenant,
25:00je vois qu'il existe encore
25:02un certain nombre
25:03d'effraiements,
25:05notamment pour ceux
25:06qui ont été
25:06Premier ministre,
25:07qui ont été
25:08Président de la République,
25:09qui, etc.
25:10Et donc,
25:10c'est vrai qu'au bout
25:11de une certaine durée,
25:12et quand ces gens-là
25:13n'ont plus d'activité publique,
25:14il n'y a pas de logique
25:15à ce qu'ils conservent
25:16des avantages, etc.
25:17Donc, par exemple,
25:18on pourrait y revenir.
25:19Mais ça n'est pas,
25:20encore une fois,
25:21Ludovic Vigogne,
25:21à raison de le rappeler,
25:22ça n'est pas ça
25:23qui permet de faire
25:24des grandes économies.
25:25Taxer les entreprises,
25:26par exemple, vous dites.
25:27C'est une vieille méthode
25:27socialiste,
25:28on tacle les entreprises,
25:29on a davantage
25:30les grandes entreprises,
25:31les plus fortunées.
25:32Est-ce que l'impôt
25:33est la seule source ?
25:34Les GAFAM, par exemple,
25:35on récupère 800 millions
25:36sur les GAFAM,
25:37ça ne me paraît pas fou.
25:38À un moment,
25:38vous avez Trump
25:39qui vient nous imposer
25:4015% de taxes douanières,
25:43et nous,
25:43on devrait dire simplement
25:44OK,
25:46OK,
25:46alors vous,
25:47vous pouvez importer
25:47comme vous voulez,
25:48mais par contre,
25:50nous,
25:50on ira avec nos bouteilles
25:52de vin,
25:52avec nos produits de luxe,
25:53avec tout ce qu'on vend
25:54outre-Atlantique,
25:55on va se prendre
25:56Donc les PME françaises,
25:57les entreprises françaises
25:58n'ont rien à craindre ?
25:59Les entreprises françaises
26:00n'ont rien à craindre.
26:01Vous n'allez pas leur
26:01augmenter leur impôt ?
26:03Ce que je dis,
26:05c'est qu'on va supprimer
26:06un certain nombre
26:07d'exonérations de cotisations,
26:09c'est-à-dire qu'au-delà
26:09de 2,5 SMIC,
26:11on sait très bien
26:11que c'est un effet d'aubaine
26:12et que ça ne préserve pas
26:14l'emploi,
26:15et bien là,
26:15effectivement...
26:15Vous ne prenez pas
26:15qu'elles délocalisent ?
26:17Délocaliser qui ?
26:18Vous pensez qu'on délocalise
26:19les ingénieurs comme ça,
26:21que les cadres supérieurs,
26:21etc.
26:22Ce n'est pas vrai.
26:23En fait,
26:23on est là dans une forme
26:24de mythe.
26:25Et donc,
26:26il y a des emplois
26:26qui sont délocalisables
26:27et qu'il faut préserver.
26:29Et ceux-là,
26:29effectivement,
26:30continueront à l'être
26:30puisque nous ne touchons pas
26:32jusqu'à 2,5 SMIC
26:33les exos de cotisation.
26:35En revanche,
26:36au-delà,
26:36on peut le faire.
26:37Est-ce que vous nous dites
26:37ce matin,
26:38on n'augmentera pas
26:38l'impôt sur le revenu
26:39des Français ?
26:40Oui.
26:41En fait,
26:41aujourd'hui,
26:42celui qui a prévu
26:43d'augmenter les impôts
26:43sur le revenu des Français,
26:45c'est François Bayrou.
26:45Je vous rappelle
26:48que le gel du barème
26:49de l'impôt sur le revenu
26:50fait rentrer
26:52380 000 ménages
26:54dans l'impôt
26:54qui n'y étaient pas
26:55encore aujourd'hui.
26:56Donc, oui,
26:57nous préservons
26:57les Françaises
26:58et les Français
26:58et au-delà
27:00de ces 380 000
27:01qui rentreraient,
27:02nous préservons
27:02tous les contribuables
27:03qui auraient vu
27:04leurs impôts augmenter
27:04puisque le gel du barème,
27:06c'est l'augmentation
27:07de tous les impôts de Poulogne.
27:07D'un mot,
27:08avec qui vous faites passer
27:09ces mesures d'augmentation
27:10des impôts sur les plus riches
27:11parce que les macronistes,
27:12par exemple,
27:13n'en veulent pas,
27:13la droite n'en veut pas.
27:15Je vous rappelle
27:16que la taxe Zuckman
27:18a été adoptée
27:19en première lecture
27:19à l'Assemblée.
27:20Oui,
27:20avant d'être rejetée
27:21au Sénat.
27:22Oui,
27:22mais le Sénat
27:23n'a pas le dernier mot,
27:23vous le savez aussi.
27:25Oui,
27:25mais ça ne résout pas
27:26la question
27:26de avec qui
27:26vous faites passer
27:27ces textes.
27:28Je viens de vous répondre.
27:29La taxe Zuckman
27:30a été adoptée
27:31et donc,
27:31je pense que nous pouvons
27:32continuer le parcours
27:34parlementaire
27:34de cette taxe Zuckman.
27:37On reviendra
27:37à l'Assemblée
27:38après avoir
27:39son passage au Sénat
27:42puisqu'ils l'ont
27:43effectivement
27:43rejetée
27:43et nous l'adopterons.
27:44Olivier Faure,
27:45le 8 septembre,
27:48le vote sur
27:48François Bayrou,
27:50c'est finalement
27:51le slogan des insoumis,
27:52c'est le 8 Bayrou
27:53parle,
27:53le 10 on bloke Macron.
27:54C'est notamment
27:55Jean-Luc Mélenchon
27:56qui appelle à une grande
27:57grève générale le 10.
27:58Est-ce que vous vous joignez
27:59ou non à cet appel
28:00à la grève générale
28:01le 10 septembre prochain ?
28:03Mais,
28:04moi je me joins
28:05à la grève,
28:07c'est du domaine social
28:08et c'est du domaine
28:09des syndicats.
28:09Mais est-ce que vous la souhaitez ?
28:11Et donc,
28:12les syndicats
28:12se sont retrouvés
28:13à l'état syndical
28:14tous les syndicats
28:15et ils ont appelé
28:16à un mouvement
28:17le 18.
28:18Et donc,
28:19j'appelle effectivement
28:20à l'instar
28:21des organisations syndicales
28:22à ce que le 18
28:23soit une grande journée
28:24de mobilisation
28:24et qu'elle permette
28:26de faire entendre
28:27la voix des Françaises
28:27et des Français
28:28et qu'elle permette
28:29de créer un rapport
28:30de force avec le chef
28:31de l'État aussi
28:31pour qu'il entende
28:32et qu'il comprenne
28:33qu'il ne va pas pouvoir
28:34faire comme s'il avait gagné
28:36toutes les élections
28:37depuis 2022
28:38parce qu'en réalité
28:39il n'en a gagné
28:40Donc le 10
28:40vous ne vous y associez pas ?
28:42Il est temps que la démocratie
28:42puisse jouer.
28:44Le 10
28:44vous ne vous y associez pas ?
28:45Le 10
28:45j'entendrais
28:47j'écouterais
28:47le 10
28:48c'est plus diffus
28:49et plus difficile
28:50à saisir
28:51puisqu'on ne sait pas
28:51très bien
28:52qui appelle
28:52on ne sait pas
28:53très bien
28:53quelles sont
28:54les revendications
28:55portées
28:55je soutiens
28:57l'idée
28:57que les Français
28:58qui veulent exprimer
29:00leurs aspérations
29:00peuvent le faire
29:01le 10
29:01et le 18
29:02mais j'écouterais
29:05et mon autre rôle
29:06à nous
29:06ça n'est pas
29:07de provoquer
29:08la grève générale
29:09je viens de le dire
29:10c'est-à-dire
29:10au domaine syndical
29:11en revanche
29:12ce que je crois
29:13être de notre domaine
29:14et notre responsabilité
29:15c'est d'offrir
29:15un débouché politique
29:17à ces revendications
29:18qui sont portées
29:19par les Français
29:19Donc vous ne reprenez
29:20pas le mot d'ordre
29:21bloquons tout ?
29:23Mais c'est pas
29:23non moi je ne suis pas
29:24ni gilet jaune
29:27ni syndicaliste
29:28et donc
29:29ça ne m'appartient pas
29:31par contre
29:31la réponse
29:32à ce qui sera
29:34dit le 10
29:35ça c'est du domaine
29:36de la politique
29:37et je souhaite
29:37que nous y répondions
29:38parce qu'on ne peut pas
29:39être comme Emmanuel Macron
29:41sur son Aventin
29:42sur son Olympe
29:43et tel Jupiter
29:44adresser ses foudres
29:46aux uns et aux autres
29:47mais ne jamais entendre
29:48ce que le commun des mortels
29:50a à lui dire
29:50Est-ce que vous pensez
29:51que ce seront
29:51des mouvements massifs
29:52le 10
29:53et le 18
29:54porté par les syndicats
29:55le 18 ?
29:56Je pense que ce seront
29:56des mouvements
29:57très importants
29:58parce que je vois
29:59l'exaspération
30:00la colère
30:00et je sens
30:03que les Françaises
30:03et les Français
30:04ont envie
30:05qu'on ne leur
30:06ne réserve pas
30:07toujours le même plat
30:08ils ont déjà dit non
30:09ils ont dit non
30:10au moment
30:11de l'élection présidentielle
30:12elle-même
30:13puisque en 2022
30:14rappelez-vous
30:15Emmanuel Macron
30:16est réélu
30:17parce qu'il est face
30:17à Marine Le Pen
30:18mais alors même
30:20qu'il dit
30:20j'ai bien saisi
30:21que ce n'était pas
30:22moi que vous choisissiez
30:23mais que vous votiez
30:24contre Marine Le Pen
30:25et puis
30:26un mois plus tard
30:28donc il n'a pas
30:29de majorité absolue
30:29et il se comporte
30:31pendant deux ans
30:31comme s'il y avait
30:32une majorité absolue
30:33il est battu
30:34aux élections européennes
30:35sa candidate
30:35fait à peine
30:3614%
30:37et ensuite
30:38il est celui
30:40qui provoque
30:40une dissolution
30:41au soir du scrutin
30:42des européennes
30:43et là il est encore battu
30:44et il continue à croire
30:46qu'il peut diriger
30:47ce pays tout seul
30:47mais non
30:48c'est parce que
30:49la crise que nous vivons
30:50aujourd'hui
30:50ce n'est pas simplement
30:51une crise budgétaire
30:51c'est aussi une crise démocratique
30:53et ce qui inquiète
30:54les marchés aujourd'hui
30:56c'est ça aussi
30:56je vous prends cet exemple
30:58est-ce que votre projet
30:59ne va pas inquiéter
30:59les marchés d'ailleurs ?
31:00je vous réponds
31:02qu'est-ce qui inquiète
31:03les marchés ?
31:04vous vous rendez compte
31:04qu'aujourd'hui
31:05en fait
31:06la France
31:07a une dette
31:07qui est inférieure
31:08à celle des Etats-Unis
31:09le pays le plus endetté
31:11au monde
31:11ce n'est pas la France
31:13c'est le Japon
31:14et bien
31:15le Japon
31:15emprunte
31:16pour trois fois moins
31:17que nous
31:17pourquoi ?
31:19parce qu'en France
31:20il y a
31:20cette espèce de sentiment
31:22pour les marchés
31:22que nous ne sommes pas fiables
31:24et qu'il n'y a aucune possibilité
31:26de se dire
31:27que dans un mois
31:27dans deux mois
31:28dans trois mois
31:28les choses seront encore
31:29en l'état
31:30et donc ça suppose
31:31qu'il y ait effectivement
31:32une autre méthode
31:33et j'y insiste
31:34une autre façon
31:35de gouverner ce pays
31:36et c'est ce que nous
31:38nous disons
31:38nous disons
31:39pas de 49-3
31:40mais aussi
31:41un autre rapport
31:42aux partenaires sociaux
31:43un autre rapport
31:44aux Français et aux Français
31:44moi je souhaite
31:45que nous puissions
31:46entretenir un dialogue
31:47constant
31:48et faire en sorte
31:49que nous puissions
31:50répondre au fur et à mesure
31:51à ce que les Françaises
31:52et les Français
31:52ont à nous dire
31:53Olivier Faure
31:54face à cette situation
31:55et cette crise politique
31:56peut-être cette crise sociale
31:58il y a le leader d'un parti
31:59c'est celui du Rassemblement National
32:01Jordan Bardella
32:02il voit qu'une seule solution
32:03ce sont des élections
32:04écoutez-le
32:04il était notre invité
32:06hier sur BFM TV
32:06nous avons besoin
32:08d'une majorité claire
32:09d'un cap clair
32:10et nous avons par définition
32:11besoin que le Président
32:12de la République
32:13sorte le pays de l'impasse
32:14assume sa responsabilité
32:16et revienne devant les Français
32:17soit par l'intermédiaire
32:18d'une nouvelle dissolution
32:19de l'Assemblée Nationale
32:20ou qu'il en tire les conséquences
32:22et qu'il démissionne
32:23et provoque
32:24une nouvelle élection présidentielle
32:26Alors Olivier Faure
32:27est-ce qu'à vos yeux
32:28comme à ceux aussi
32:30d'Edouard Philippe
32:31une dissolution
32:32finalement est inéluctable ?
32:34J'essaye de faire en sorte
32:36de vous répondre
32:38depuis tout à l'heure
32:38sur le fait
32:39qu'on peut
32:39avec ce que les Français
32:41ont décidé
32:42il y a un an
32:43avec ce Parlement
32:44nous pouvons avancer
32:45et nous pouvons faire
32:46de grandes choses
32:47Ça veut dire
32:47que vous ne souhaitez pas
32:48une dissolution ?
32:49Ça veut dire
32:50que je n'en suis pas responsable
32:51je n'en ai pas le pouvoir
32:52et donc à un moment
32:53si le Président de la République
32:54souhaite dissoudre
32:55il dissout
32:55et nous serons prêts
32:56et nous irons aux urnes
32:57sans aucun problème
32:58Mais est-ce que vous la réclamez ?
32:59Mais ce que j'essaye de...
33:01Est-ce que vous la réclamez ?
33:02Je réclame
33:03en fait
33:03je réclame en fait
33:04la possibilité de gouverner
33:06Or...
33:06Pas à l'indissolution ?
33:09Non mais je...
33:09Attendez
33:10je...
33:11Vous avez vu le sondage
33:12qui est paru ce matin
33:13On va absolument
33:13Un sondage effectivement
33:15on peut l'afficher tout de suite
33:16Et donc
33:16En cas de dissolution
33:17le Rassemblement National
33:18arriverait largement en tête
33:20Sondage Elab
33:21réalisé pour BFM TV
33:23La Tribune dimanche
33:24on le voit
33:2431%
33:25un peu plus de 31%
33:26pour le RN
33:27et son allié Eric Ciotti
33:29Dans le cadre d'une gauche
33:30qui serait unie éventuellement
33:31on va se poser la question
33:32dans une seconde
33:33avec la France insoumise
33:33un peu plus de 23% des voix
33:3514% pour la coalition ensemble
33:37qui soutient Emmanuel Macron
33:3812% aucune intention de vote
33:40un peu plus de 10,5%
33:42pour les Républicains
33:43Voilà
33:45Et donc ça dit quoi ?
33:45Ça dit que
33:46en fait
33:46le Parlement
33:48qui serait issu
33:49d'un nouveau vote
33:49ne donnerait pas
33:51de majorité absolue
33:52à quiconque
33:52vraisemblablement
33:53Et donc
33:54à quoi cela servirait-il
33:55de reconvoquer
33:56les Françaises
33:57et les Français
33:57à ce stade
33:58pour obtenir
33:59un résultat
34:00qui serait peu ou prou
34:01le même
34:02que celui d'aujourd'hui
34:02et donc
34:03qui nous conduirait
34:04à nous reposer
34:05les mêmes questions
34:05alors que
34:06la façon de sortir
34:07de l'impasse
34:08c'est un moment
34:08de comprendre
34:09ce qu'ont dit les Français
34:10ils n'ont pas voulu donner
34:11une majorité absolue
34:11à qui que ce soit
34:12C'est un fait
34:13je le regrette
34:14pour ma part
34:14je préférais qu'ils disent
34:15voilà
34:16je suis prêt à donner
34:17une majorité large
34:18à la gauche
34:19et aux écologistes
34:20et permettre
34:21de dérouler
34:22tout mon programme
34:23mais puisque
34:24ça n'est pas le cas
34:25et puisque ce n'est pas
34:26ce qu'ils nous ont dit
34:26et que je suis un démocrate
34:28je prends les choses
34:29telles qu'elles sont
34:30et je dis
34:30bon ben voilà
34:31on a un Parlement
34:32qui est composé
34:33comme il est composé
34:34et bien
34:34il faut un gouvernement
34:35de gauche
34:36parce que c'est la gauche
34:36qui est arrivée en tête
34:37l'année dernière
34:38et donc ce gouvernement
34:40proposera
34:41un certain nombre
34:41de solutions
34:42et ensuite
34:43le Parlement disposera
34:45c'est assez simple
34:46à comprendre
34:46et ça permet aussi
34:47de faire fonctionner
34:48nos institutions
34:49si le Parlement
34:50refusait le taxe Zuckman
34:51ben je dirais
34:52je l'ai proposé
34:54et c'est le Parlement
34:54qui l'a refusé
34:55je vois bien
34:56que le Parlement
34:56il y a une majorité
34:57pour ça
34:57donc je suis très content
34:58mais encore faut-il
34:59qu'on ait la possibilité
35:00d'aller gouverner
35:01malgré tout
35:02si l'impasse politique
35:03se confirmait
35:04si Emmanuel Macron
35:05était contraint
35:06de dissoudre
35:07de nouveau
35:07l'Assemblée nationale
35:08est-ce que vous appelleriez
35:09de vos voeux
35:10en cas de législative
35:11anticipée
35:11des candidatures
35:12communes
35:13de toute la gauche
35:14donc y compris
35:15avec LFI
35:16mais moi
35:18mon baromètre
35:20si vous voulez
35:20enfin en tout cas
35:21ma boussole
35:22c'est d'éviter
35:23à la France
35:25le drame
35:25de l'extrême droite
35:26et ne croyez pas
35:30je parle là
35:30aux Françaises
35:31et aux Français
35:31qui s'imaginent
35:32que l'extrême droite
35:33au pouvoir
35:34c'est du pouvoir
35:35d'achat supplémentaire
35:36regardez aujourd'hui
35:38ce qui se passe
35:39aux Etats-Unis
35:40ce qui se passe
35:41en Argentine
35:42regardez
35:43ce que fait la droite
35:44quand elle est au pouvoir
35:45ou l'extrême droite
35:46quand elle est au pouvoir
35:46c'est Macron
35:48en pire
35:49donc si vous voulez
35:50Macron en pire
35:51votez pour Jordan Bardella
35:52et pour Marine Le Pen
35:53moi ce que je veux
35:55c'est donc éviter
35:56ce drame au pays
35:57et donc à chaque fois
35:58qu'il y aura
35:59une menace
36:00dans une circonscription
36:00de voir l'extrême droite
36:02l'emporter
36:02effectivement
36:03je souhaite que toute la gauche
36:04puisse se réunir
36:05et je souhaite que nous puissions
36:06éviter cela
36:07ça veut dire
36:08potentiellement
36:09un accord de candidature
36:11unique à gauche
36:12dès le premier tour
36:13ça veut dire
36:14j'en sais
36:15non mais c'est ce que vous souhaitez
36:16moi ce que je souhaite
36:17c'est que l'extrême droite
36:18ne puisse jamais l'emporter
36:20parce que je sais aussi
36:21que la menace
36:22elle existe
36:23et donc on ne va pas
36:24se cacher les yeux
36:25et je ne veux pas
36:27être un jour responsable
36:28du fait que
36:30par mon irresponsabilité
36:32justement
36:33et bien
36:33l'extrême droite
36:34c'est arrivé au pouvoir
36:35je ne lui déroulerai
36:36jamais le tapis rouge
36:37les idées
36:38comptent aussi
36:39et vous ne pensez pas
36:40qu'une bonne partie
36:40des électeurs de gauche
36:42peut être choquée
36:43par le fait que vous disiez
36:44d'accord à nouveau
36:45pour des candidatures communes
36:46avec la France insoumise
36:47alors que vous avez passé
36:47des mois
36:48à être en désaccord
36:49sur le fond
36:50sur plusieurs idées
36:51à vous battre
36:52sur des propos
36:53jugés antisémites
36:53parfois
36:54de la France insoumise
36:55Olivier Mélenchon
36:56parle de vous
36:57comme d'un traître
36:58qui travaille
36:59avec le bloc central
37:01et la majorité
37:02et néanmoins
37:03vous êtes prêts
37:03à travailler ensemble
37:04c'est quand même difficile
37:06à entendre
37:06pour une partie de la gauche
37:07je viens de vous dire
37:08en fait
37:08d'abord si vous voulez savoir
37:10quel est l'état
37:11de mes relations
37:12avec Jean-Luc Mélenchon
37:12je n'ai aucun contact
37:13avec lui depuis plus de deux ans
37:14donc je ne peux pas
37:16vous dire mieux
37:16et donc c'est juste
37:17par opportunisme électoral
37:18c'est qu'à un moment
37:20il faut aussi
37:22faire des choix
37:22et le choix
37:24que je fais
37:25c'est que
37:26face à une menace
37:27qui est celle
37:27de l'extrême droite
37:28jamais
37:29je ne laisserai s'installer
37:30l'extrême droite
37:30c'est tout
37:31et après ça ne veut pas dire
37:32que nous avons le même projet
37:33ça ne veut pas dire
37:34que je viens de vous dire
37:35on a passé une demi-heure ensemble
37:36où je vous ai expliqué
37:38ce que je faisais
37:38quel serait le gouvernement
37:39auquel nous participerions
37:41si nous devions être appelés
37:42à Matignon
37:43je viens de vous expliquer
37:44comment nous voulions
37:45organiser le débat
37:47à l'intérieur de l'Assemblée
37:48ça n'est pas du tout
37:49ce que dit Jean-Luc Mélenchon
37:50et donc
37:50et si vous voulez prendre
37:52les désaccords
37:52que nous avons
37:53je viens de l'entendre
37:54il y a quelques jours
37:54expliquer qu'il fallait
37:55que Zelensky parte
37:56pour qu'il y ait enfin
37:58une chance pour la paix
37:59et bien ça m'a choqué
38:01et heurté
38:01parce que évidemment
38:02Zelensky n'est pas responsable
38:04aujourd'hui de la situation
38:05le seul responsable
38:07c'est Poutine
38:07et son régime
38:08et donc il n'y a pas d'accord
38:10sur ce point là non plus
38:11et c'est lui
38:12dans ce moment là
38:13et c'est lui
38:15en ce moment là
38:15qui trahit
38:16en fait
38:17ce qu'a été
38:17le nouveau Front Populaire
38:19parce que dans le programme
38:20du nouveau Front Populaire
38:21il était écrit noir sur blanc
38:22qu'il y avait un agresseur
38:23et un agressé
38:24et que nous voulions
38:25rétablir l'Ukraine
38:27dans son intégrité
38:28territoriale
38:29et donc à un moment
38:31effectivement
38:31je pense que
38:32il y a des gens
38:34qui se sont affranchis
38:36de ce programme
38:36du Front Populaire
38:37et moi
38:38ce n'est pas mon cas
38:39vous dites
38:39vous dites
38:40Jean-Luc Mélenchon
38:41trahit le programme
38:42du nouveau Front Populaire
38:43mais sur ce plan là
38:44bien sûr
38:44effectivement
38:45mais est-ce que cette fois
38:46il y aurait à nouveau
38:47un programme commun
38:47si vous vous engagez
38:48sur des candidatures communes
38:50à des législatives anticipées
38:51mais nous ne sommes pas là
38:51moi je ne veux pas
38:52passer l'émission
38:54à parler d'une dissolution
38:55dont personne ne sait
38:57si un état viendra
38:58et de toute façon
38:59je vous ai dit
39:00que moi j'étais venu
39:01pour me battre
39:01pour qu'on ait un gouvernement
39:03sur un gouvernement de gauche
39:05et qui puisse agir
39:06dès maintenant
39:06comme disait Victor Hugo
39:08aimer c'est agir
39:09oui mais ça reste incohérent
39:11Ludovic
39:11mais ce n'est pas du tout
39:12incohérent
39:12je viens de vous expliquer
39:14que nous avons
39:15un parlement
39:16et que si on devait dissoudre
39:18on aurait un parlement
39:19qui ressemblerait
39:19à celui-là
39:20donc je vous dis
39:20je ne veux pas
39:21je ne suis pas partisan
39:22d'une dissolution
39:23je suis partisan
39:24de solutions
39:25immédiates
39:26maintenant
39:27qui permettent
39:28aux françaises et aux français
39:28de gagner
39:29en pouvoir d'achat
39:3019 milliards d'euros
39:32sur la relance
39:33de l'investissement
39:34qui permet
39:35d'assumer
39:35la transition écologique
39:36et qui permet
39:37de faire des gains
39:38de pouvoir d'achat
39:38immédiats
39:39pour près de la moitié
39:40des français
39:41et des français
39:41c'est quand même fou
39:42un point
39:43pour qu'on comprenne très bien
39:44ce que vous nous avez dit
39:44c'est en cas de blocage
39:46s'il y avait
39:47des législatives anticipées
39:49vous souhaitez
39:51un accord
39:52de candidature commune
39:53notamment avec
39:54la France insoumise
39:55dès le premier tour
39:56oui ou non
39:57je n'ai pas dit notamment
39:57avec la France insoumise
39:58j'ai dit avec la gauche
39:59et les écologistes
40:00et à chaque fois
40:01qu'il y a une menace
40:02de victoire
40:03de l'extrême droite
40:04et bien faire en sorte
40:05qu'il y ait peut-être
40:06effectivement un candidat commun
40:07mais tout ça
40:08est de la politique fiction
40:09parce qu'il n'y a pas
40:10de dissolution
40:10parce que nous n'avons pas
40:12engagé de négociation
40:13et parce que pour l'instant
40:14la seule chose
40:15que je vous dis à ce micro
40:15ce matin
40:16c'est que moi
40:17je souhaite des solutions
40:18immédiates pour les françaises
40:19et les françaises
40:20votre position néanmoins
40:21ne fait pas l'unanimité
40:22au sein de votre parti
40:23du parti socialiste
40:24certains de vos camarades
40:25considèrent que le LFI
40:27ne peut plus être
40:28un partenaire électoral
40:29oui c'est vrai
40:31vous assumez cette différence ?
40:33j'assume le fait
40:34qu'il y ait parfois
40:35des désaccords entre nous
40:36y compris parmi
40:36des gens qui me sont
40:37très proches
40:38mais je vous dis
40:39les choses telles qu'elles sont
40:40moi je n'assumerai jamais
40:42je ne pourrai plus jamais
40:43me regarder dans un miroir
40:44si j'ai moi-même
40:45indirectement participé
40:47à l'arrivée
40:48de l'extrême droite
40:49au pouvoir
40:49parce que je vois
40:51ce qui se passe
40:51non seulement en France
40:53mais dans le monde
40:53et d'abord en Europe
40:54aujourd'hui vous avez
40:56la Hongrie
40:56vous avez l'Italie
40:57mais qui est arrivé
40:59en tête aux élections
41:00présidentielles en Autriche
41:01c'est l'extrême droite
41:02je vois ce qui se passe
41:03en Allemagne
41:04il y a quelques jours
41:04il y a eu un sondage
41:05qui a été réalisé
41:06vous avez en Allemagne
41:07l'AFD
41:10qui est l'extrême droite
41:11qui est le partenaire
41:12de Marine Le Pen
41:12qui est arrivé
41:14au même niveau
41:15que le parti
41:16qui est au pouvoir actuellement
41:17la CDU, CSO
41:18et donc vous avez là
41:19aujourd'hui
41:20une menace qui existe
41:21elle existe en Espagne
41:22elle existe au Portugal
41:23elle existe partout
41:24et donc vous voulez
41:25que la France
41:26qui est le pays
41:27qui s'enorgueillit
41:29d'être le pays
41:29des droits humains
41:30qui a jeté à la face
41:32du monde
41:32des droits universelles
41:33vous voulez que ce pays là
41:34il bascule à l'extrême droite
41:35vous voulez vraiment ça
41:36vous voulez vraiment
41:37qu'on puisse dire
41:38que demain
41:38l'Europe
41:40est en train de basculer
41:41toute entière
41:41mais qu'est-ce qui se passe
41:42si toute l'Europe
41:43bascule à l'extrême droite
41:44est-ce que vous en savez
41:45vous-même
41:45l'issue
41:46moi je n'en sais rien
41:47ce que je vois
41:48c'est qu'évidemment
41:49on nous dira
41:49ils ne vont pas rétablir
41:51des camps
41:51mais enfin je vois bien
41:52qui sont les partenaires
41:53de Marine Le Pen
41:54partout en Europe
41:55je vois ce qu'ils disent
41:56je vois Matteo Salvini
41:57je vois ce que dit la FD
41:59c'est ce type d'arrangements
42:00électoraux
42:01qui précisément
42:01les fait progresser
42:02parce que les français
42:03perdent foi en la politique
42:04d'ailleurs Amandine
42:05je vous interromps juste
42:06Olivier Faure
42:07regardez justement
42:07ce résultat aussi
42:08de ce sondage
42:09toujours élable
42:10publié par la Tribune
42:12dimanche
42:12et pour BFM TV
42:13ce matin justement
42:14sur cette question
42:14du front républicain
42:15où on voit
42:16qu'une majorité
42:17de français
42:17désormais ne veut plus
42:19de front républicain
42:2056% des français
42:22interrogés
42:23dans cette étude
42:24réalisée
42:24par notre partenaire
42:26Elab
42:26explique qu'ils ne souhaitent
42:27plus qu'on fasse
42:28barrage à un candidat
42:30du rassemblement national
42:31au second tour
42:3346%
42:33le souhaitent toujours
42:3553% non
42:3646% oui
42:37quelle serait l'attitude
42:39on l'a entendu
42:39du partenariat
42:40ça vous inquiète
42:40quand vous voyez ça ?
42:41Bien sûr
42:41c'est pour ça que la menace
42:42elle est réelle aujourd'hui
42:43parce qu'on voit bien
42:44qu'il y a une baisse
42:45en fait
42:46de ce qu'on a appelé
42:47le front républicain
42:48mais pourquoi il y a
42:49une baisse du front républicain ?
42:51Interrogeons-nous
42:52pourquoi il y a
42:52une baisse du front républicain ?
42:54Parce que
42:54quand les électeurs
42:56électrices
42:57de gauche
42:58qui sont venus
42:59supporter
43:00en fait
43:01à plusieurs reprises
43:01qui sont venus voter
43:02pour Emmanuel Macron
43:03contre Marine Le Pen
43:04qui sont venus
43:05porter leur voix
43:07dans un second tour
43:08souvent
43:09pour aller sauver
43:10un candidat
43:10de renaissance
43:11même parfois de l'air
43:12qui n'avait même pas
43:12appelé au front républicain
43:13qu'est-ce qu'ils ont vu ?
43:16Ils ont vu que
43:16au lendemain du vote
43:18qui avait porté en tête
43:19la gauche
43:19c'est la droite
43:20qui a gouverné
43:22et que la droite
43:22elle a continué à faire
43:23comme si c'était
43:24majoritaire absolu
43:25alors comment voulez-vous
43:25qu'on puisse dire aux gens
43:27mais venez à chaque fois
43:29venez porter vos voix
43:30sur la droite
43:31et vous éviterez
43:32l'extrême droite
43:32et ils voient ensuite
43:33qu'il y a Bruno Rutaillot
43:34au gouvernement
43:35que Bruno Rutaillot
43:36a un discours
43:36qui est tellement proche
43:37de celui de l'extrême droite
43:38qu'ils se demandent parfois
43:39s'ils ne se confondent pas
43:40alors évidemment
43:41que c'est compliqué ensuite
43:42pour tous ces gens-là
43:42de voter
43:43et c'est pour ça
43:44que je vous dis aussi
43:45que la menace
43:46elle est très réelle
43:47et c'est la raison
43:48pour laquelle
43:48moi je ne ferai
43:49tout ce que je peux
43:50tout au long
43:51de mon existence politique
43:52et toute ma vie
43:53comme citoyen
43:54je ferai tout ce que je peux
43:56pour que l'extrême droite
43:56ne soit jamais au pouvoir
43:58point barre
43:59et donc la France insoumise
44:00reste un partenaire électoral
44:01ça peut être
44:03dans un certain nombre
44:03de circonscriptions
44:04un partenaire électoral
44:05évidemment
44:05Ludovic
44:06Jean-Luc Mélenchon
44:07a annoncé
44:08qu'il allait de nouveau
44:09demander au déposé
44:11sur le bureau
44:11de l'Assemblée nationale
44:12une procédure de destitution
44:13d'Emmanuel Macron
44:14du chef de l'État
44:15est-ce que vous allez
44:16vous y associer
44:16est-ce que vous pourriez
44:17la soutenir ?
44:18Non
44:18Pourquoi ?
44:20Non parce que
44:21ce n'est pas
44:21la bonne formule
44:23et la destitution
44:24c'est normalement
44:25il faut
44:26des actes de haute trahison
44:27du chef de l'État
44:29pour l'utiliser
44:30et puis d'ailleurs
44:30Jean-Luc Mélenchon
44:32c'est très bien lui-même
44:32qu'il n'a absolument
44:34aucune capacité
44:35à obtenir
44:36une majorité
44:37dans les deux chambres
44:38pour obtenir la destitution
44:39donc c'est purement
44:40une communication
44:40donc c'est une opération
44:42qui a déjà échoué
44:43l'an passé
44:44qui va rééchouer
44:45cette année
44:45bon très bien
44:46en fait
44:47c'est en fait
44:48pour que vous puissiez
44:49vous-même
44:50en faire écho
44:52que vous puissiez
44:53la reprendre
44:53que dans toutes les interviews
44:54on puisse dire
44:55est-ce que vous êtes
44:55contre la destitution
44:56du chef de l'État
44:56le chef de l'État
44:58en réalité
44:58et la seule façon
44:59qu'il parte
45:00c'est qu'il démissionne
45:01et ça n'appartient
45:02qu'à lui
45:03donc voilà
45:04ce serait une solution
45:05à la crise politique
45:06que nous connaissons
45:07la démission
45:07d'Emmanuel Macron
45:08je ne sais pas
45:10ce serait une solution
45:11en tout cas
45:12ce serait
45:12une possibilité
45:14ensuite d'avoir
45:14un scrutin
45:15et un président
45:16de la République
45:17ou une présidente
45:17de la République
45:18qui serait élu derrière
45:19qui peut-être
45:20obtiendrait une majorité
45:20derrière
45:21peut-être
45:22vous pensez
45:23que c'est une possibilité
45:24connaissant Emmanuel Macron
45:25vous l'avez quand même
45:26vous lui parlez
45:27de temps en temps
45:27vous pensez que c'est
45:28une possibilité
45:29le départ du chef de l'État
45:30non
45:30parce que lui
45:31il exclut
45:32et donc vous respectez
45:34aujourd'hui
45:34ce choix
45:35qui est le sien
45:35il redit
45:36qu'il restera
45:37jusqu'au dernier jour
45:38je respecte ce choix
45:39et un président
45:42de la République
45:42qui se limiterait
45:44à ce qu'on appelle
45:45le domaine partagé
45:46et qui accepterait
45:47d'entrer en coopération
45:48avec la gauche
45:49ça me va
45:50moi je supporterais
45:51volontiers
45:52le président de la République
45:53quand le 21 septembre
45:54il ira devant l'ONU
45:55et qu'il appellera
45:56enfin
45:57à ce que
45:59la France
46:00et d'autres États
46:01puissent reconnaître
46:01un État palestinien
46:02donc sur ce plan-là
46:04je n'ai aucun problème
46:04avec le chef de l'État
46:05si il est prêt
46:07en plus
46:07à ajouter à cela
46:09le fait qu'il y ait
46:10des sanctions immédiates
46:11contre le gouvernement
46:13Netanyahou
46:13pour permettre
46:14d'éviter
46:15ce que nous connaissons
46:16aujourd'hui
46:16c'est-à-dire un génocide
46:17qui se déroule
46:18sous nos yeux
46:19et auquel nous participons
46:21par la livraison d'armes
46:22par le maintien
46:23de l'accord d'association
46:24entre l'Union Européenne
46:25et Israël
46:26effectivement
46:27là
46:27nous pouvons avancer ensemble
46:29il y a des tas de sujets
46:30sur lesquels
46:31nous pouvons avancer ensemble
46:32et nous demanderons
46:33ensemble
46:33à ce que
46:34dans cet État palestinien
46:35on puisse désarmer
46:36complètement le Hamas
46:37que nous puissions
46:38obtenir le retour
46:40des otages
46:40parce que tout ça
46:41me paraît être
46:42de l'ordre
46:42de ce qui peut être
46:44consensuel
46:44entre nous
46:45vous dites que c'est
46:46effectivement
46:47de la décision
46:47de la responsabilité
46:48du chef de l'État
46:49éventuellement
46:50de prendre
46:50la décision
46:51de démissionner
46:52mais est-ce que
46:53vous
46:53politiquement
46:54vous souhaitez
46:55la démission
46:56du président de la République
46:57non
46:58je ne sais pas
47:00en fait
47:00je vois bien
47:01que nous sommes
47:01dans une crise politique
47:02qu'il faut résoudre
47:04et qu'il faut
47:05d'abord
47:06rétablir
47:07une confiance
47:08dans nos institutions
47:09montrer qu'elle fonctionne
47:11et même si
47:13il faudra
47:13évidemment
47:14lors de la prochaine
47:15présidentielle
47:15s'interroger
47:16sur l'évolution
47:18que nous devons
47:19provoquer
47:19de la Ve République
47:20mais
47:21dans l'attente
47:21je souhaiterais
47:22effectivement
47:23plutôt que
47:24nous puissions
47:24avoir une cohabitation
47:25et que nous puissions avancer
47:27Quelle part de responsabilité
47:29vous reconnaissez
47:29portée dans cette crise politique ?
47:31On voit bien ce matin
47:32dans le sondage
47:32BFM la trimestre dimanche
47:34une grande part des français
47:36considère que tout le monde
47:37est responsable
47:37que tous les partis
47:38sont responsables
47:39de la crise
47:40dans laquelle nous sommes
47:41bien plus qu'Emmanuel Macron
47:42bien plus que François Bayrou
47:43Mais
47:44moi je veux bien
47:47assumer toute la responsabilité
47:48mais vous allez m'expliquer
47:49vous
47:50en quoi nous sommes responsables
47:51de la crise actuelle
47:52nous avons
47:53remporté l'élection
47:55il y a un an
47:56nous avons
47:57censuré
47:58Michel Barnier
47:59mais nous avons accepté
48:00de ne pas censurer
48:01François Bayrou
48:01au nom d'un accord
48:03non pas de non-censure
48:05mais d'un accord
48:05sur le budget
48:06et surtout sur
48:07la possibilité
48:08de revenir sur la réforme
48:09borne
48:09sur les retraites
48:10nous avons joué le jeu
48:12à chaque étape
48:12nous n'avons pas cherché
48:14à bloquer le pays
48:15nous avons cherché au contraire
48:16à trouver des solutions
48:17donc
48:18pardon
48:19mais enfin ce matin
48:19je ne me sens
48:20pas tellement responsable
48:21de la situation
48:22d'une crise politique
48:23dans laquelle nous sommes
48:23Et vous serez un meilleur négociateur
48:25Olivier Faure
48:25que Michel Barnier
48:26ou François Bayrou ?
48:27J'espère
48:28parce que ce n'est pas difficile
48:29de faire mieux
48:29pardon
48:30mais enfin des gens
48:31qui ne parlent avec personne
48:32la configuration de l'Assemblée
48:34fait que les choses
48:34sont assez difficiles
48:35pardon
48:36mais je vous le dis
48:37mais enfin
48:37ils ont cherché
48:38à faire comme s'ils avaient
48:39une majorité absolue
48:40et à plier
48:41leurs interlocuteurs
48:42considérant que
48:44parce que nous aurions peur
48:45de la dissolution
48:46nous serions prêts
48:46à accepter n'importe quoi
48:47et bien je vous le dis
48:48et je vous le redis
48:49moi je n'ai peur de rien
48:50si ce n'est du jugement
48:51des Français
48:52Merci beaucoup Olivier Faure
48:53d'avoir été notre invité
48:54je rappelle
48:54vous nous avez annoncé
48:55que la décision des socialistes
48:57de ne pas voter
48:57la confiance à François Bayrou
48:59était irrévocable
49:01vous savez qu'il n'a plus
49:01qu'une chose à dire
49:02je cite c'est
49:02au revoir
49:03on verra si c'est ce qu'il dit
49:05ce soir dans l'interview
49:06qu'il donnera
49:07depuis Matignon
49:08notamment à Marc Fauvel
49:09c'est à suivre
49:10ce soir à 18h
49:12sur BFM TV
49:13vous restez bien sûr
49:14sur BFM tout de suite
49:15c'est affaire suivante
49:16avec Pauline Rovna
49:17et Dominique Rizet
49:18moi je vous retrouve
49:18un peu plus tard
49:19en début de soirée
49:20Sous-titrage Société Radio-Canada
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