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  • il y a 6 semaines
Guillaume Daret reçoit Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, dans BFM Politique ce dimanche 5 octobre 2025, sur BFMTV.

« BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l’émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l’actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose.

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver pour BFM Politique.
00:15Sébastien Lecornu va-t-il devenir le premier ministre à rester le moins de temps dans l'histoire à Matignon ?
00:21En tout cas, ce matin, les socialistes annoncent qu'ils sont en route vers la censure.
00:26A quelles conditions les écologistes, eux, pourraient décider de ne pas renverser Sébastien Lecornu ?
00:31Nous le demanderons dans un instant à notre invitée, c'est Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes.
00:39Nous lui demanderons aussi quelles sont ses demandes précises à l'égard du nouveau premier ministre.
00:45Mais avant cela, c'est le flash avec Fanny Weckscheider.
00:50Bonjour Guillaume, bonjour à tous.
00:52Salaïne, aujourd'hui, c'est l'information la matinée, les parlementaires, les républicains qui devraient annoncer d'ici peu leur participation ou non au futur gouvernement Lecornu.
01:01On retrouve Lola Baille devant le siège des républicains à Paris.
01:04Lola, la fin du suspense est attendue aux alentours de 14h30.
01:08Effectivement, le coup pressifle dans deux heures et demie maintenant, avec cette nouvelle étape dans les tractations gouvernementales.
01:18Sébastien Lecornu, le premier ministre, a envoyé dans la nuit de samedi à dimanche une feuille de route pour tenter de rassurer le socle commun.
01:24Et notamment à sa droite, le message est clair.
01:27Priorité à la sécurité du quotidien, durcissement des conditions contre l'immigration irrégulière et surtout un engagement fort sur le contrôle des visas.
01:37Exigence claire de Bruno Rotaillot.
01:39Bruno Rotaillot, on le rappelle, chef de file LR, aussi ministre de l'Intérieur démissionnaire, menace de claquer la porte sans assurance du côté de son entourage justement.
01:49On nous dit que cette feuille de route, elle va dans le bon sens, qu'il y a des assurances qui sont données.
01:53Mais attention, ça ne conva pas tout le monde puisque par exemple dans le camp de Laurent Wauquiez, on nous parle d'un chèque en blanc sans garantie concrète.
02:01D'autres voix s'élèvent à droite pour dire justement que c'est avant tout une lettre d'intention sans avancer et garantie réelle.
02:08Alors vraie rupture ou simple opération de communication.
02:12LR embarque ou lâche, réponse dans deux heures et demie.
02:16Merci beaucoup, on suivra ça également à vos côtés.
02:19Merci Lola Baye avec Raphaël Parrault en direct du siège des Républicains à Paris.
02:22Les Républicains parmi le socle commun à qui Sébastien Lecornu a adressé une lettre ce matin,
02:28une feuille de route appelant à l'unité et au compromis avec les autres formations politiques faute de majorité relative à l'Assemblée.
02:34Réaction du Modem également à cette lettre.
02:36Leur participation dans le prochain gouvernement sera elle aussi décidée lors d'une réunion en visioconférence.
02:41Ce sera cette fois-ci à 14h.
02:43Les 13 conséquences de la tempête amie qui est passée hier sur le nord de la France avec deux victimes.
02:48Oui, dans l'Aisne, un automobiliste de 25 ans est mort après que sa voiture a été écrasée par une branche d'un gros arbre qui est tombé.
02:56Un peu plus tôt, c'est à Etretat, en Seine-Maritime, qu'un autre homme, lui, s'est noyé sous les yeux d'une personne qui l'accompagnait.
03:04A noter que le passage de cette tempête émise a privé 17 000 foyers d'électricité hier soir en Normandie et dans les Hauts-de-France.
03:11Enedis qui affirme que la moitié d'entre eux seront réalimentés d'ici ce soir.
03:15Au Proche-Orient, la libération des otages israéliens détenus par le Hamas est en cours de négociation.
03:19C'est aujourd'hui au Caire en Égypte.
03:20Avec des discussions indirectes qui sont en cours ce dimanche entre les négociateurs du Hamas et ceux d'Israël.
03:26La médiation américaine, elle, est incarnée par l'émissaire Steve Witkoff et par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump.
03:32Les Etats-Unis qui veilleront au bon respect du plan du président censé se conclure ce soir.
03:37Quant à Benjamin Netanyahou, il a annoncé un retour de tous les otages israéliens dans les tout prochains jours pendant la fête de Soukhot, précise-t-il,
03:45et un maintien des forces de défense israéliennes dans la bande de Gaza et dans les zones de contrôle.
03:49Et on termine ce journal avec une bonne nouvelle si vous avez des bitcoins.
03:52Oui, nouveau record pour la célèbre crypto-monnaie qui dépasse les 125 000 dollars.
03:58125 689 précisément.
04:00En août déjà, le bitcoin avait atteint un pic à 124 500 dollars.
04:05Une tendance à la hausse en partie soutenue par Donald Trump et sa famille.
04:09Et sur fond de méfiance des investisseurs face à la paralysie budgétaire qui se poursuit aux Etats-Unis.
04:19Vous êtes bien sur BFM Politique.
04:26Notre invitée ce matin, c'est Marine Tondelier.
04:27Bonjour, merci d'être avec nous, secrétaire nationale des écologistes.
04:31À mes côtés, pour vous interroger, Amandine Atalaya.
04:33Bonjour.
04:34Bonjour, éditorialiste politique BFM TV.
04:36Et Ludovic Vigogne de la Tribune dimanche.
04:38Bonjour Ludovic.
04:39Une journée donc au cours de laquelle on va peut-être connaître le gouvernement de Sébastien Lecornu.
04:45Le Premier ministre qui prononcera sa déclaration de politique générale, ce sera mardi à l'Assemblée nationale.
04:52Combien de temps, Marine Tondelier, combien de temps vous donnez à Sébastien Lecornu à Matignon avant qu'il ne tombe ?
04:58Écoutez, il n'est quand même pas parti pour rester bien longtemps.
05:01Parce que, comme nous le disions depuis la première minute de sa nomination, il est face à une équation qui semble insoluble.
05:08Parce qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale, tout simplement, comme nous l'avions tous souligné depuis le début.
05:14Et donc, sa stratégie pour l'instant, ça a été ce que j'appelle la stratégie du chloroforme.
05:18Il faut quand même savoir qu'il a été nommé il y a 25 jours Premier ministre.
05:21Et que depuis, qu'est-ce qu'il a fait ?
05:23Quand même pas grand-chose.
05:24Il n'a pas annoncé quasiment grand-chose aux Français.
05:27Il n'a nommé aucun ministre.
05:30Et on voit que maintenant, c'est les ministres démissionnaires eux-mêmes qui se demandent s'ils ont envie d'y retourner ou pas.
05:35C'est le cas au Modem, c'est le cas chez les Républicains.
05:37François El-Samen, qui était le dernier vestige, plus ou moins, qui avait une histoire de gauche dans sa vie, dans ce gouvernement,
05:42lui a annoncé de lui-même qu'il n'irait pas, de par ses convictions politiques d'homme de gauche,
05:46lui qui a participé à des gouvernements de droite avant celui-ci.
05:50Donc, on voit bien que tout est en train de s'effriter.
05:51Et que finalement, si les macronistes continuent de tenir, c'est par leur côté rouleau-compresseur.
05:58Ils n'ont plus aucun soutien dans la société.
06:00Je rappelle quand même que Macron était un président qui avait dit qu'il ne serait ni de droite ni de gauche,
06:06que M. Lecornu est son septième premier ministre de droite,
06:09et que son prédécesseur a été…
06:12– Elisabeth Borne n'était pas vraiment de droite ?
06:13– Bah, elle n'était pas vraiment de gauche non plus, si vous pouvez me permettre,
06:17alors que d'autres étaient vraiment de droite de droite.
06:19Tout est une question de perspective, me direz-vous.
06:21Mais vous voyez, ce qui s'est passé quand même quand François Bayrou a engagé la confiance de son gouvernement,
06:25et que le Parlement lui a refusé, c'est un fait inédit, inédit dans l'histoire de la Ve République.
06:31Dans une démocratie normale, on aurait dû tout arrêter, se dire
06:33« Attendez, il s'est passé quelque chose d'historique, on doit tout changer, on doit tout changer. »
06:39Et ce qu'a fait Macron, c'est nommer quelqu'un dans la poche de lui.
06:41Donc c'est vrai qu'on se rend compte que notre démocratie, elle ne va pas bien,
06:44tout simplement, et que ça ne peut pas bien se terminer en réalité.
06:46– Ce matin, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste,
06:49annonce dans une interview aux Parisiens que les socialistes se dirigent, je cite,
06:52« tout droit vers la censure, si la donne ne change pas. »
06:56Est-ce que c'est votre cas aussi ?
06:58Est-ce qu'en l'état des choses, les députés écologistes voteront la censure contre Sébastien Lecornu ?
07:02– Je pense que nous l'avons dit plus clairement que les socialistes et plus tôt, et c'est logique.
07:06Vous voyez, les socialistes, ils ont voulu donner l'image,
07:09ils l'avaient dit comme ça dans la presse, « tout ce qu'on peut faire pour négocier, on le fera. »
07:14Et même avec cette volonté qui, pour moi, elle est un peu trop loin,
07:16parce que j'avais expliqué à Olivier Faure, même si je respecte ce qu'ils font,
07:20je lui ai dit à un moment, c'est toi qui devrais être assis à sa place.
07:23Toi ou l'un d'entre nous.
07:25Ils nous prennent ça, on se retrouve de l'autre côté de la table,
07:28et on nous demande quels compromis nous voulons faire.
07:29– Donc les écologistes reprennent la censure ?
07:31Nous faisons déjà un compromis immense, on n'est pas à sa place.
07:34C'est un compromis très important, vous en conviendrez,
07:36même s'il est subi plus que souhaité.
07:39À partir de ce moment-là, M. Lecornu, la charge de la preuve lui incombe à 100%.
07:43Et quand je pense qu'on fait encore des réunions avec les socialistes,
07:46juste avant de le revoir pour dire est-ce qu'il y a un début de chemin ?
07:48Et en fait, on cherche, on cherche, mais on cherche à sa place,
07:52et les efforts qu'il doit faire, on ne peut pas les faire à sa place.
07:54– Donc la censure ?
07:55Donc pour moi, je ne vois pas d'autre chemin que la censure.
07:57Si vous avez un début de commencement d'argument pour convaincre
08:00ne serait-ce qu'un député écologiste du groupe de voter autre chose que la censure,
08:04si elle se présentait, et elle va se présenter,
08:06puisque nous nous activons en tant qu'écologistes nous-mêmes à la déposer.
08:09– Vous allez déposer une motion de censure ?
08:10– On a pris contact avec tous les groupes pour être l'auteur
08:13d'une motion de censure unitaire, fédérative,
08:16parce qu'on ne voit pas trop quoi faire d'autre en réalité,
08:18et aucune voix ne doit manquer.
08:19Donc si le fait que les écologistes l'apportent permettent ça,
08:22ce sera tant mieux.
08:22Mais vous voyez bien que tout ça est triste,
08:24on ne le fait ni tambour battant, ni avec plaisir, ni avec cynisme,
08:28c'est juste triste en fait.
08:29Les macronistes nous font tourner en rond depuis maintenant plus d'un an
08:33pour une raison simple, ils ne veulent pas rendre le pouvoir,
08:36ils ne veulent pas respecter le vote des Français,
08:38et ils ne veulent pas changer une politique qui est désavouée par tout le monde.
08:41– Les socialistes sont un peu les cocus de l'histoire.
08:43– Pourquoi vous dites ça ?
08:45– Finalement, ils ont essayé de discuter et il ne s'est rien passé derrière.
08:47– Mais ils ont raison d'essayer de discuter, on l'a fait aussi.
08:49On l'a fait aussi.
08:50Mais vous voyez bien qu'on est quand même dans un…
08:51– Si à la fin ils choisissaient, les socialistes finalement,
08:53de ne pas voter la censure, de donner une chance à Sébastien Lecornu,
08:56ce seraient des traîtres, vous leur en voudriez ?
08:58– Non mais c'est pas…
08:58En fait, vous faites comme si les socialistes,
09:00ils étaient face à un truc et ils décidaient pour ou contre.
09:02Ce n'est pas vraiment nous qui décidons, c'est eux.
09:04Qu'est-ce qu'ils mettent sur la table ?
09:06– On va en parler, mais quand même à une certaine proposition.
09:09– Mais vous voyez bien qu'en fait, on peut être dans un rôle de commentateur sportif,
09:14à dire qu'ils sont trop durs, ils sont trop si-si.
09:15Mais en fait, on ne discute pas en fonction de nous,
09:17on discute en fonction de ce qui est sur la table.
09:19Qu'est-ce qui est sur la table aujourd'hui ?
09:20Une seule chose, le fait de renonter à l'article 49-3.
09:24L'article 49-3, pour ceux qui nous regardent, vous vous en rappelez,
09:27c'est le truc qui a permis de passer en force sur les retraites
09:29et sur beaucoup d'autres choses depuis,
09:31qui a vraiment dilué le rôle du Parlement.
09:33– Vous-même, vous y étiez très défavorable à ce…
09:35– On y était très défavorable, on a même déposé, nous, une proposition de loi,
09:38c'est Jérémy Yardanoff qui l'a fait pour supprimer l'article 49-3.
09:41– Donc vous dites bravo Sébastien ?
09:43– Et donc, c'est une demande qu'on faisait.
09:45Certes, il y accède.
09:47Donc, on peut se dire, c'est un début de commencement d'inflexion de quelque chose.
09:51Ok. Pourquoi il y accède ?
09:53Il y accède parce qu'il acte qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
09:57Nous, on le disait depuis le début,
09:59nous n'avons pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale,
10:01nous proposons cette méthode, elle permet de faire confiance au Parlement.
10:04Donc, en fait, il reprend notre méthode,
10:07mais ce qui est un peu cynique, c'est que, rappelez-vous,
10:10la raison pour laquelle Emmanuel Macron disait
10:11« je ne peux pas nommer quelqu'un du NFP »,
10:13c'est parce qu'ils n'ont pas de majorité à l'Assemblée nationale,
10:15nous, nous en avons une.
10:16Il nomme donc Sébastien Lecornu qui dit
10:18« en fait, je n'ai pas de majorité à l'Assemblée nationale,
10:20donc je ne fais pas de 49-3 ».
10:21C'est quand même un peu cynique.
10:23Si c'était pour dire « le Premier ministre n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale,
10:27c'est ok, on peut faire avec »,
10:28alors il fallait nous nommer nous.
10:30Et deuxièmement, je rappelle quand même,
10:34l'article 49-3 intervient au lendemain
10:37d'une journée délétère à l'Assemblée nationale
10:39où un pacte entre le macroniste et le Rassemblement national
10:42a été scellé pour se répartir les postes
10:45les plus prestigieux de l'Assemblée.
10:46Et ce n'est pas par hasard.
10:48C'est-à-dire qu'ils se sont assurés, avant de renoncer l'article 49-3,
10:51qu'ils avaient une majorité entre les deux…
10:52Pour vous, Sébastien Lecornu est sous la tutelle de Marine Le Pen ?
10:54Je rappelle une chose très simple.
10:57Écoutez, à l'Assemblée nationale, c'est manifeste.
10:59Et donc, on verra chaque jour…
11:00Vous pensez que le RN va sauver Sébastien Lecornu à la fin ?
11:04Je regarde tout avec beaucoup d'attention,
11:06mais je me rappelle, pour y avoir beaucoup de contribués,
11:09que le fait politique majeur de l'élection législative
11:11d'il y a un an, l'été dernier,
11:13il y a un fait politique majeur.
11:14C'est que le Front républicain avait fonctionné,
11:17qu'il existait, et qu'une majorité des Français
11:20avaient choisi de faire barrage au Rassemblement national.
11:22Et je pense qu'y compris les électeurs macronistes,
11:25centristes, de droite,
11:28ils ne voient pas ça d'un bon oeil.
11:29Et donc, moi, je leur dis, parce qu'il faut que ce soit officiel.
11:32En fait, quand on fait des choses comme ça,
11:33dans le moment de l'histoire où on est,
11:34il faut pouvoir les assumer.
11:35Sébastien Lecornu est sous la tutelle de Marine Le Pen, oui ou non ?
11:38Cher centristes et personnes de droite sensibles
11:41au Front républicain qui nous regardaient,
11:43sachez que les élus que vous avez envoyés à l'Assemblée
11:45font un pacte avec le Rassemblement national
11:47pour se répartir les meilleurs postes de l'Assemblée.
11:49Et ce qui va se passer dans les jours prochains, vraisemblablement,
11:51c'est qu'ils vont s'allier sur beaucoup de votes
11:54à l'Assemblée nationale
11:55pour faire des politiques qui sont délétères
11:58de la justice sociale et sociale.
12:00Je le pose tranquillement.
12:02Je constate.
12:03Pour revenir à la question d'Amandine,
12:05ça veut dire que si les socialistes ne choisissaient pas
12:07de censurer cette semaine Sébastien Lecornu,
12:09vous ne comprendriez pas leur position.
12:11Vous la condamneriez.
12:13En fait, vous faites comme si tout ça était figé.
12:15les parlementaires vont se prononcer
12:18par rapport à la ceinture
12:19sur un discours de politique générale
12:22du Premier ministre,
12:23dont j'ai vu d'ailleurs la semaine dernière dans la presse
12:24qu'il essayait un peu de tester par son entourage
12:27si c'était vraiment obligatoire qu'il en fasse un.
12:29On voit que finalement qu'ils sont très pression de leurs abus.
12:31Donc là, il va en faire un, si j'ai bien compris, mardi.
12:33On verra.
12:35On verra s'il y a un gouvernement tout à l'heure
12:36et on verra s'il y a un discours de politique générale mardi.
12:38Et on se basera dessus.
12:39Mais pour l'instant, vous voyez bien
12:40que sa stratégie du chloroforme de tous nous endormir,
12:43elle fonctionne un petit peu
12:45parce qu'il n'avait pas de gouvernement,
12:47il n'avait pas fait de discours.
12:48Là, il va sortir de l'ambiguïté.
12:49Et en général, on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens.
12:51Parce que justement, il y a deux conséquences possibles à ça.
12:53La première, c'est que le président choisisse de dissoudre.
12:56Donc ça, vous y êtes ouvert, vous y êtes prête.
12:58On ne peut pas avoir peur du vote des Français.
13:01Mais je vous signale quand même que c'est une fausse solution.
13:04Le problème aujourd'hui, ça n'est pas l'Assemblée nationale.
13:07L'Assemblée nationale, elle est très, très légitime.
13:08Elle est peut-être clivée en trois blocs,
13:10ce qui n'est pas pratique.
13:11Mais enfin, c'est le fruit du vote des Français.
13:13D'un vote qui fait l'objet d'une participation historique
13:16dans l'histoire des 30 dernières années.
13:19C'est le record de participation depuis 1981.
13:22Et cette élection législative a eu lieu
13:23il y a un tout petit peu plus d'un an.
13:25Donc pour moi, l'Assemblée nationale n'est pas le problème.
13:27On doit composer avec cette une donnée.
13:28Elle est néanmoins capable de faire des compromis.
13:31Mais la deuxième option à la main du président,
13:33le problème aujourd'hui, ce n'est pas le Parlement,
13:35c'est le gouvernement.
13:36Et la deuxième option à la main du président,
13:38c'est qu'il choisisse de renommer encore un nouveau Premier ministre.
13:41Ce serait le quatrième de cette crise.
13:43Mais en fait, ce qui est intéressant,
13:44parce que vous posez toujours en premier la question de la dissolution.
13:47Comme si il serait plus évident pour Macron
13:50de replonger le pays dans la crise
13:52avec un mois où ce serait, vous voyez comment c'était l'éternier,
13:55les élections tous les jours, tout le temps,
13:57réannuler les mariages pour libérer les salles des fêtes,
13:59plonger tout le pays dans une sorte d'enfer
14:01qui inquiète les marchés financiers.
14:02Enfin, on va se reviser ce sketch pour une seule raison,
14:05parce qu'il ne veut pas passer par la case nomination
14:07d'un Premier ministre de gauche ou écologiste.
14:09C'est quand même dingue.
14:11Donc pour vous, il faut faire ça avant une dissolution ?
14:12Non, mais ça montre bien à quel point il est dans l'obstruction à la fin.
14:16Et en fait, parce que des fois, quand je dis ça,
14:18les gens me disent,
14:19ah mais c'est parce qu'il pense que vous n'y arriverez pas.
14:21Moi, je pense exactement l'inverse.
14:22Je pense que s'il pensait qu'on n'y arriverait pas,
14:24il aurait fait depuis longtemps pour démontrer qu'on n'y arriverait pas.
14:26Moi, je pense qu'on n'y arrivera,
14:28que c'est pour ça qu'il ne l'a pas.
14:29Malgré tout, s'il y a une dissolution des législatives anticipées,
14:31il y a une hypothèse,
14:32c'est que le RN éventuellement gagne ses élections
14:36et arrive au pouvoir, arrive à Matignon.
14:39Ça ne vous poserait pas un problème de conscience ?
14:41Quel problème de conscience ?
14:42Pour avoir fait campagne du maximum de mes forces
14:45à l'occasion d'une dissolution que je ne souhaitais pas ?
14:48Je ne comprends pas.
14:51Attendez, qu'on repose bien les choses.
14:52Monsieur Macron s'est écrit dans un livre du Ficaro
14:54écrit par votre collègue Wally Bordas,
14:56avait en tête, quand il a dissous il y a un peu plus d'un an,
15:00que ce serait le RN qui gagnerait
15:01et ça ne lui a pas posé de problème.
15:03C'est même ça qui a précipité sa décision à lui.
15:06Il a dit à Ouradur-sur-Glane le lendemain
15:08qu'il avait jeté une grenade des goupilles
15:09dans les jambes de ses adversaires de gauche
15:12et il voyait donc Bardella ou Marine Le Pen à Matignon.
15:16Ça n'a posé de problème à personne.
15:17Je me suis battue de la première seconde de la dissolution
15:20à notre victoire pour que Bardella n'arrive pas à Matignon.
15:23Du premier jour au dernier jour
15:24et nous l'avons fait.
15:25Alors vous n'allez pas m'expliquer à moi aujourd'hui
15:27que j'aurai un problème de conscience.
15:29Je ne souhaite pas particulièrement de dissolution.
15:32Je vous dis juste que si elle arrive,
15:33je ne la crains pas
15:34parce que je ne peux pas avoir peur du vote des Français.
15:37Mais le problème de conscience,
15:38excusez-moi,
15:39ce n'est quand même pas moi qui devrais l'avoir,
15:40qui a toujours été impeccable
15:41de la première à la dernière minute
15:43sur le front et puis le front,
15:43il continuerait à l'être.
15:44Qu'est-ce qui fait que les écologistes ne voteraient pas la censure mardi ?
15:47Enfin, en tout cas, quand une motion de censure sera déposée officiellement ?
15:50Les sujets avaient été posés assez clairement.
15:52Premièrement, on a un vrai problème de justice fiscale
15:54et je dois vous dire que c'est assez savoureux
15:55d'arriver dans le bureau du Premier ministre
15:57avec son conseiller budgétaire, j'imagine.
15:59Il y avait sept hommes.
16:00Donc, quand vous avez sept hommes en costard,
16:02vous avez tendance à tous les confondre à un moment.
16:04Et donc, on a une personne qui, pendant 20 minutes,
16:06nous a expliqué une grande découverte de sa part
16:07que les Français payaient de plus en plus d'impôts
16:09selon leurs revenus
16:10jusqu'à un certain niveau d'ultra-richesse
16:12où là, la courbe retombait.
16:14Et ils me disaient, vous vous rendez compte ?
16:15On dit, oui, c'est le chiffre qu'on cite depuis un an à la télé.
16:17Donc, ils se rendent compte du problème.
16:19Mais dans les solutions qu'ils mettent en face,
16:20ça ne marche pas.
16:21Ils trouvent 2, peut-être 4 milliards sur les ultra-riches
16:24alors que nous, nous en proposions 15 ou 25
16:26parce que c'est normal qu'ils contribuent.
16:28Ensuite, il y a la justice sociale.
16:30Nous, on a proposé une hausse de 10% des aides au délangement
16:32pour toucher toutes les personnes
16:34qui en ont le plus besoin.
16:35Et on propose aussi une indexation du salaire sur les prix.
16:39Traitement des fonctionnaires compris.
16:41Ça, ça permet de donner du pouvoir d'achat
16:42très facilement à tous les Français
16:43en faisant contribuer non pas le budget de l'État
16:45mais les entreprises.
16:48Lui a choisi d'autres options pour le pouvoir d'achat.
16:49Exactement, mais je vous continue la liste
16:50pour vous montrer qu'on avait beaucoup de mesures.
16:52Les retraites,
16:53niette de sa part totalement bloquée.
16:56L'environnement,
16:57évidemment, j'imagine qu'on va pouvoir s'attarder là-dessus.
16:59Le Mercosur,
17:01pour des gens qui ont juré à la télé,
17:02Emmanuel Macron, la main sur le cœur,
17:04qui ferait tout pour l'empêcher.
17:05Et les agriculteurs français sont en train d'être lâchés
17:07en race campagne,
17:08là où les écologistes les ont toujours soutenus
17:09contre le commerce international.
17:10Certains de ces points sont évoqués par le Premier ministre
17:11qui a envoyé une lettre au responsable du socle commun
17:13cette nuit, justement.
17:15Sébastien Lecornu,
17:16qui explique que le gouvernement,
17:17je cite,
17:18devra faire des compromis
17:19avec les autres formations politiques
17:21sans pour autant abandonner ses convictions.
17:23Il dit vouloir discuter avec les autres formations,
17:25bâtir un compromis indispensable
17:27à la stabilité du pays.
17:29Ça doit vous convenir, ça, non ?
17:30Oui, mais il y a les paroles
17:31et puis il y a les actes.
17:32Moi, il y a une phrase,
17:33je me suis étranglée en lisant ce matin
17:34dans cette lettre tombée de camion
17:35que j'ai récupérée.
17:36Donc, il écrit aux députés de la majorité
17:38en leur disant,
17:39attention, accrochez-vous,
17:41la protection de l'environnement
17:42continuera d'irriguer
17:44l'ensemble de l'action gouvernementale.
17:47J'ai lu ça,
17:47j'ai dû le relire quatre fois
17:48pour voir si j'avais bien compris
17:50parce que ce qu'il veut continuer d'irriguer
17:52au gouvernement,
17:53c'est quand même une politique
17:54qui, depuis le début de l'année,
17:55a enregistré 43 reculs environnementaux majeurs.
17:59C'est un chiffre du région Action Climat
18:00que je remercie
18:01parce qu'il y en avait beaucoup à compter.
18:02Et en plus, on dit
18:03que c'est depuis le début de l'année.
18:04En réalité, c'était quasiment sur trois mois
18:05puisqu'il ne s'est pas passé grand-chose avant
18:07et qu'il ne s'est pas passé grand-chose depuis.
18:09Et donc,
18:10ce n'est pas les écologistes
18:11qui perdent dans ces cas-là,
18:12c'est tout le monde.
18:13C'est la santé des Français,
18:14c'est la qualité de l'air que vous respirez,
18:15de l'eau que vous buvez,
18:16de ce que vous mangez.
18:18Et c'est des aides directes
18:19pour les Français
18:20qui ont été rabotées.
18:21Par exemple,
18:21des aides pour isoler votre logement
18:22et baisser vos factures d'électricité.
18:24Des aides pour changer de voiture
18:25et baisser votre dépendance au carburant
18:27et le prix que ça pèse chaque mois
18:29sur votre portefeuille.
18:31Donc, c'est complètement hallucinant.
18:32Encore hier,
18:33on apprend que les trains de nuit
18:35vont être encore supprimés
18:37parce que l'État ne s'engage pas.
18:38La veille,
18:39on apprenait
18:39que la septième limite planétaire
18:41était en phase d'être franchie,
18:43donc l'acidification des océans.
18:44C'est la septième limite planétaire
18:46qui est franchie.
18:46Et je vous rappelle
18:47que les limites planétaires,
18:47déjà quand on les franchit,
18:48on ne peut pas revenir en arrière,
18:49c'est foutu.
18:50Et que ces limites planétaires
18:51sont ce qui permet
18:52que la planète soit habitable.
18:53Et donc, en 2025,
18:55excusez-moi de vous dire
18:55que je n'y arrive plus.
18:56Je n'arrive plus à faire semblant.
18:58J'ai encore appris hier
18:59que sur les 50 sites industriels français
19:02des plus polluants,
19:03aucun effort en termes de baisse de CO2
19:05n'était fait.
19:06Ça m'inquiète énormément.
19:07Parce que vous savez,
19:08en plus, ces chiffres,
19:09je ne les ai même pas
19:09par le gouvernement
19:10ou par la presse.
19:11Je les ai par des associations environnementales,
19:13encore le réseau Action Climat en l'occurrence,
19:15qui fait le travail de recherche,
19:17de suivi, de pointage
19:18et de transparence.
19:19Que devrait faire l'État ?
19:20On doit tout faire à leur place.
19:21Les propositions,
19:22le plaidoyer,
19:23la surveillance,
19:25la transparence,
19:26c'est usant.
19:26Donc c'est niaque.
19:27Rien ne trouve grâce à vos yeux.
19:28Je le dis de manière très tranquille.
19:30On est en train d'emmener
19:31l'avenir de l'humanité dans le mur.
19:33L'avenir de nos enfants
19:33n'est pas garanti
19:34sur une planète habitable.
19:36Les enfants qui naissent aujourd'hui,
19:37on ne sait pas garantir
19:38que la planète sera encore habitable
19:39dans 30 ans.
19:40Donc peut-être qu'il est temps
19:40de s'exciter un petit peu sur le sujet,
19:42d'en parler.
19:43Et donc je vois que comme
19:44on était un peu pénitre dans son bureau,
19:46il s'est dit
19:46je vais ajouter cette phrase.
19:47Mais si la personne
19:48qui a écrit cette phrase
19:49a cru qu'on allait être content,
19:51c'est qu'il n'a rien compris à l'écologie.
19:52Et donc s'il faut qu'on leur explique,
19:54on leur expliquera.
19:55Et puis si on n'a pas le temps
19:55de leur expliquer
19:56ou qu'ils ne comprennent rien
19:57avant la censure,
19:57on censurera.
19:58Que voulez-vous que je vous dise ?
19:59Il va dérouler effectivement
20:00normalement en fin de journée
20:01ou en début de matinée demain
20:03son nouveau gouvernement.
20:04Est-ce qu'à la présence
20:05de certains ministres
20:06en tant que tels,
20:07pour vous,
20:07c'est un élément de censure ?
20:09Ce n'est pas un sujet personnel.
20:10Même si je peux avoir
20:11des problèmes personnels
20:12avec certains d'entre eux,
20:13à la fin,
20:13c'est un sujet de politique
20:14qui va être mené.
20:14Concrètement qui ?
20:15Et vous voyez bien
20:15comment les Républicains
20:16sont en train de négocier.
20:17Et d'ailleurs,
20:18quand nous étions dans le bureau
20:19de M. Lecornu,
20:19il recevait beaucoup de textos d'eux
20:21qui étaient stressés
20:23par la simple présence de nous
20:24dans son bureau.
20:25Donc tout ça me semble
20:26un peu fébrile.
20:27La confiance et la cohésion
20:28ne règnent pas.
20:29Je vois bien, par exemple,
20:30que les conditions
20:30que demanderait M. Retailleau
20:31pour rester ministre de l'Intérieur,
20:33ce n'est pas juste
20:34le périmètre de son ministère.
20:36C'est ce qu'il pourra faire avec.
20:37Bon, je note que dans la lettre,
20:39ce n'est pas écrit
20:39qu'il allait supprimer
20:40l'aide médicale d'État.
20:41Alors, est-ce que
20:42ce n'est pas écrit là
20:43parce qu'on lui a dit
20:44écoute, on ne le met pas dans la lettre
20:45pour ne pas énerver plus
20:46les socialistes et les écologistes,
20:47mais ne t'inquiète pas,
20:48on te laissera tranquille ?
20:49Ou alors, encore plus cynique,
20:50puisqu'ils ont renoncé au 49.3 ?
20:52Est-ce qu'ils ne se disent pas ?
20:53Nous, on va dire
20:54que le gouvernement,
20:55là-dessus, on est neutre,
20:56mais en fait,
20:57comme on a un petit pacte
20:58marrant dans l'Assemblée nationale
20:59entre les macronistes,
21:00la droite et le Rassemblement national,
21:02ça passera tranquille.
21:03Mais vous faites comme s'il n'y avait eu
21:04aucun geste pour la gauche,
21:05mais il y en a eu quand même.
21:06Il y a cette taxation
21:07sur les holdings,
21:08c'est-à-dire pour en résumer
21:09qu'il y ait moins d'optimisation fiscale
21:11de la part des entreprises.
21:13Il y a également
21:14des mesures sur le pouvoir d'achat,
21:16la défiscalisation des heures supplémentaires,
21:18le retour de la prime Macron,
21:20le 49.3.
21:22Certes, ce n'est pas exactement
21:23ce que vous voulez,
21:23mais il y a des compromis
21:24de sa part et de la vôtre aucun.
21:26Si, de notre part,
21:27il y a un gros compromis,
21:28c'est qu'il est assis
21:29sur le siège de Premier ministre.
21:31C'est pas le public.
21:33Mais je vais vous répondre
21:33parce que vous semblez victime
21:35de sa stratégie du chloroforme.
21:36Donc je vais vous réveiller.
21:38Les heures supplémentaires,
21:39c'est un dispositif inventé par Sarkozy.
21:41Donc vous voyez,
21:42M. Lecornu qui voulait
21:43un dialogue transparent, moderne,
21:44une révolution politique,
21:45poursuit la stratégie de la droite.
21:48En fait, il recycle
21:49les politiques de Sarkozy
21:50et c'est le seul truc écologiste
21:51qu'il fait,
21:52c'est-à-dire du recyclage
21:53de mesures de droite
21:54qui, du coup,
21:54n'est pas vraiment écologiste.
21:56Les heures supplémentaires,
21:57déjà, ça crée des effets d'aubaine.
21:59C'est-à-dire qu'au lieu de recruter,
22:00vous faites des heures supplémentaires
22:01et elles sont défiscalisées.
22:03Donc du coup,
22:03ça pèse sur le budget de qui ?
22:05De l'État, en l'occurrence,
22:06de la sécurité sociale.
22:07C'est une mesure
22:07qui n'a pas montré son efficacité.
22:09C'est pas vrai.
22:10Dans toutes les études économiques,
22:11c'est pas vrai.
22:12Ensuite, il dit
22:12sur la transmission intergénérationnelle,
22:16on va permettre à des grands-parents
22:17de donner plus d'argent
22:18à leurs petits-enfants
22:19sans payer de taxes.
22:20Ça, c'est une mesure
22:20plein de gens doivent se dire
22:21que c'est hyper sympa.
22:22Sauf qu'aujourd'hui,
22:24un grand-père,
22:24une grand-mère
22:25peut donner plus de 31 000 euros
22:27à un petit-enfant
22:29sans payer aucune taxe.
22:30Qui, dans les Français,
22:32a les moyens de donner
22:33plus que 31 000 euros
22:34à chacun de ces petits-enfants ?
22:35C'est pas une mesure sociale
22:37et solidaire.
22:38Sur la composition
22:39de ce gouvernement, Ludovic ?
22:40Oui, si Bruno Retailleau
22:42reste au ministère de l'Intérieur,
22:44si Gérald Darmanin
22:44reste plazando...
22:46J'ai vu que même eux
22:46voulaient partir.
22:47Ils se réunissent à 14 heures.
22:48On attend avec une grande
22:49fébrilité leur décision.
22:50Ils vont sans vous rester.
22:51Ça ne vous posera aucun problème ?
22:53Mais j'ai toujours dit
22:54depuis le premier jour
22:55du gouvernement Bayrou
22:56que Bruno Retailleau
22:59était un motif de censure
23:00à lui tout seul.
23:00Et il le reste ?
23:02Évidemment.
23:03Mais ce n'est pas le seul problème
23:04parce que j'avais dit ça
23:05le premier jour du gouvernement Bayrou
23:07et il nous a ajouté
23:07d'autres motifs de censure
23:09quotidiennement depuis.
23:10Oui, bon.
23:11Vous savez, M. Retailleau,
23:12le problème, c'est un problème
23:13de ligne politique.
23:14C'est un problème
23:14de valeur républicaine.
23:15Je trouve que son parti
23:16Les Républicains
23:17porte très mal son nom.
23:18Gérald Darmanin,
23:19de son côté, il n'y a pas de souci ?
23:20Ben aussi.
23:20Ça, je l'ai toujours dit
23:21et depuis très longtemps.
23:22Mais vous savez, moi,
23:23j'ai un problème en plus
23:24avec ces personnes
23:24qui vous expliquent,
23:25qui mettent à fond en avant
23:26un truc, c'est la lutte
23:27contre le multirécidivisme.
23:29Vous savez, c'est encore pire
23:31quand on refait un délit.
23:33Mais l'État
23:33est un multirécidiviste.
23:35Moi, je peux vous donner
23:35des tas d'exemples
23:36de décisions de l'État
23:38qui sont illégales,
23:40dont ils savent
23:40qu'elles sont illégales
23:41et qu'ils prennent quand même.
23:43C'est vrai de M. Retailleau,
23:44quand il ne respecte pas
23:45les délais de traitement
23:45pour les renouvellements
23:46de titre de séjour
23:47à la préfecture,
23:48de Français,
23:49comme il aime le dire,
23:49qui travaillent, etc.
23:51Il y a des gens
23:52qui attendent depuis des mois
23:53juste que leur dossier
23:54soit traité
23:54et dont on n'a aucun doute
23:56sur l'aboutissement du dossier.
23:58Mais on fait comme ça,
23:59retardé,
23:59on met des gens en difficulté.
24:00Sur la biodiversité,
24:02moi, je peux vous dire,
24:04de département en département
24:06parce qu'on sait
24:07qu'ils prennent des décisions
24:08illégales sur la biodiversité.
24:10J'habite un département,
24:11le Pas-de-Calais,
24:11est-ce que c'est parce que
24:12c'est le département
24:12de Willy Schran, sûrement,
24:14où on peut chasser la belette ?
24:16On peut chasser la belette.
24:17C'est le seul département d'Europe
24:18où la chasse à la belette
24:19est autorisée.
24:20Alors, c'est attaqué en justice,
24:21on gagnera,
24:22mais d'ici là,
24:2315 000 belettes auront été tuées.
24:24Et sur des décisions de chasse,
24:26c'est comme ça tout le temps.
24:27Et donc, vous avez un préfet
24:27qui va partir,
24:28on dit, attention,
24:29il va prendre tel, tel, tel arrêté.
24:31Puis dans 3 ans,
24:31quand on aura gagné,
24:32lui, il sera déjà
24:33dans un autre département,
24:34il prendra les mêmes.
24:35J'ai sensibilisé M. Lecornu
24:36à ce fait,
24:36en disant que ça vous va
24:37que l'État
24:38prend des décisions illégales
24:39chaque jour.
24:40Il a noté, il a dit,
24:40oui, oui,
24:41la Ligue de protection des oiseaux
24:42m'en a parlé.
24:43Très bien,
24:43la Ligue de protection des oiseaux,
24:45lui, en a parlé.
24:46Je lui en ai parlé
24:46avec Cyril Chatelain,
24:47Guillaume Gontard,
24:48David Cormand,
24:48les patrons de groupe
24:49parlementaire écolo.
24:51Mais nous, nous attendons
24:51maintenant qu'il fasse.
24:52Marine Tondelier,
24:53on vous retrouve dans un instant.
24:55Vous n'avez pas la veste verte
24:56habituelle,
24:57mais on vous demandera
24:57quand même si c'est vous
24:59qui l'a payé
24:59ou si c'est les écologistes
25:01et que vous faites
25:02des notes de frais
25:02parce que c'est quand même
25:03un des gros débats du moment.
25:04Est-ce qu'il faut arrêter
25:05ou pas les notes de frais
25:05pour les élus ?
25:06Vous restez tout de suite
25:07sur BFM
25:08et bien sûr,
25:09BFM Politique fait son retoir.
25:15Vous êtes bien
25:16sur BFM Politique,
25:18notre invitée,
25:18Marine Tondelier,
25:19secrétaire nationale
25:20des écologistes
25:21dans un instant.
25:22On verra comment la gauche
25:22justement se positionne
25:23face à Sébastien Lecornu
25:25et en vue de la prochaine
25:26élection présidentielle.
25:28Mais d'abord,
25:29les notes de frais
25:30des élus.
25:30Ça a fait beaucoup débat
25:32ces derniers jours
25:32pour ce qu'on a évoqué
25:33notamment celle d'Anne Hidalgo.
25:35Hier, nous avons reçu ici
25:36à BFM
25:37la maire du 8e arrondissement
25:38de Paris-Jeanne
25:39de Haute-Serk.
25:41Elle explique que
25:42chaque maire d'arrondissement
25:42dispose d'une enveloppe
25:44de 990 euros par mois
25:46utilisable comme elle le souhaite.
25:47C'est ce qu'elle explique.
25:49Et elle a dépensé
25:49pour près de 35 000 euros
25:51de frais de vêtements
25:52pendant 4 ans
25:53sur 4 années.
25:55Elle trouve ça
25:55assez normal.
25:56Je vous propose de l'écouter.
25:57Je vous demanderai
25:57votre réaction ensuite.
25:58Attention,
25:59c'est quasi-parodique.
26:00J'ai cette image
26:02de maire
26:03toujours bien sapée,
26:05toujours élégante.
26:06Donc,
26:07je suis quand même maire
26:07d'un arrondissement
26:08qui est le 8e arrondissement.
26:10Et effectivement,
26:11ce soir,
26:11je viens
26:12pour m'exprimer
26:13sur ces dépenses
26:15pour que les vêtements.
26:16parce que,
26:17comme vous le savez,
26:18chaque maire
26:19a une enveloppe
26:20de 990 euros
26:21par mois
26:22et chaque maire
26:24peut dépenser
26:25comme il veut.
26:27Donc moi,
26:27j'ai préféré
26:28effectivement
26:28m'acheter des fringues
26:30pour être bien sapée.
26:31Et d'ailleurs,
26:31je profite de l'occasion
26:32pour remercier
26:33tous nos concitoyens
26:34et concitoyennes
26:35qui travaillent
26:38et qui,
26:39effectivement,
26:40nous permettent
26:42d'avoir
26:42ces indemnités.
26:44malheureusement,
26:45on n'est pas les seuls.
26:46On a les députés,
26:48les maires.
26:49Alors,
26:49Jeanne Dotser
26:50qui précise ensuite
26:53qu'elle est favorable
26:53à ce qu'on mette fin
26:54à tout ça.
26:55Mais quand vous l'entendez,
26:56qu'est-ce que vous vous dites ?
26:57Non, mais rien ne va
26:59dans ce qu'elle dit
26:59et dans la manière
27:00dont elle présente les choses.
27:01Donc, je le dis,
27:02ce n'est pas possible
27:02de parler comme ça.
27:04Après, je vous dis
27:04une autre chose
27:04qui n'est pas pour la défendre
27:05elle spécifiquement.
27:07Je constate quand même
27:07que les femmes en politique
27:09font l'objet
27:10de toujours plus
27:11et bien plus de critiques
27:13que les hommes
27:13et que j'ai entendu
27:15au début du mandat
27:16de 2022 et de 2024
27:17des critiques horribles,
27:19atroces
27:20sur des femmes politiques
27:21qui allaient en hémicycle
27:22et dont on considérait
27:23que leurs vêtements
27:24n'étaient pas assez...
27:25Vous en parlez notamment
27:25dans votre ouvrage
27:26que vous publiez
27:27aux éditions Albain Michel
27:28Demain,
27:29si tout va bien.
27:30C'est ça.
27:30Bon, ben tout ne va pas bien
27:31en attendant
27:31et parce que quand vous êtes une femme,
27:33donc si vous allez en hémicycle
27:33avec des vêtements
27:34qui ne sont pas dans les standards
27:35de l'hémicycle,
27:36on vous explique
27:36que c'est une honte
27:37et que c'est un non-respect
27:38de la République.
27:39Si vous vous habillez bien,
27:40on demande...
27:41Et moi, on me demande toujours
27:42et la marque,
27:43et la couleur,
27:44et où c'est fabriqué
27:45et en quelle matière.
27:46Et moi, c'est OK,
27:46je réponds à tout,
27:47il n'y a pas de problème.
27:4735 000 euros en 4 ans,
27:48il n'y a pas de problème.
27:48Ah ben si, il y a un problème.
27:49Mais je vous dis juste
27:50qu'on ne pose jamais
27:51ces questions aux hommes
27:52et que ça,
27:52ça commence à me poser un problème.
27:54Je vous dis aussi
27:54que ce genre de propos,
27:56en fait,
27:57ça décriblise la classe politique
27:58parce que c'est quand même
27:59marginal.
28:00La plupart des élus femmes
28:01doivent être toujours
28:02bien habillées,
28:03bien maquillées,
28:04et bien que ça paie certes,
28:05mais se débrouillent
28:05toutes seules.
28:06Et moi, je le sais
28:07parce que quand j'ai commencé
28:08la politique,
28:08vous voyez à Hélène Beaumont,
28:10j'ai Marine Le Pen
28:10qui a débarqué comme ça,
28:12paf,
28:12à Hélène Beaumont
28:13en 2008-2009,
28:14elle commence à arriver
28:14sur les marchés.
28:15Et je me rappelle
28:16de femmes qui n'étaient pas du tout
28:18pour l'Assemblée nationale
28:19et qui disaient
28:19elle est belle quand même.
28:21Parce que vous voyez,
28:21il y avait une stature,
28:22elle arrivait,
28:23elle avait des vestes blanches,
28:24elle avait son brushing parfait.
28:25Et en fait,
28:26il y avait un truc
28:27un peu qui en imposait.
28:27Et en fait,
28:28on attend des femmes politiques
28:29qu'elles en imposent,
28:30qu'elles aient l'air crédible.
28:31Ça passe aussi par la présentation.
28:33Vous, pour que ce soit transparent,
28:33Marie-June Tondelier,
28:34en tant que conseillère régionale,
28:35par exemple,
28:36vous avez des notes de frais ?
28:37Absolument pas.
28:38Non ?
28:38Et en tant que patronne
28:39des écologistes ?
28:39Alors, en tant que patronne
28:40des écologistes,
28:41je suis défrayée
28:43de mes trajets
28:45parce que moi,
28:45je n'habite pas à Paris.
28:47Donc, j'ai trouvé des systèmes
28:48pour que ça coûte
28:49le moins cher possible.
28:49Par exemple, moi,
28:50j'ai un lit dans le local des Verts
28:51parce qu'à 250 euros
28:53la nuit à l'hôtel Ibis
28:54de la gare du Nord
28:54où, en plus,
28:55vous vous couchez à minuit,
28:56vous vous levez à 4 heures.
28:56J'avais l'impression
28:57d'avoir un compteur de taxi
28:57dans la tête, vous savez,
28:58qui tournait
28:59et je payais à la minute.
29:00Ça me rendait folle
29:01de voir cet argent.
29:02En résumé,
29:02il vous paraît normal
29:03de faire des efforts ?
29:04Non, mais moi,
29:04j'ai demandé à mettre
29:04un lit dans le local.
29:06Là, par exemple,
29:07ce haut,
29:08je suis arrivée lundi à Paris.
29:10Je ne suis toujours pas rentrée
29:11chez moi depuis lundi.
29:12Et donc, je l'ai lavé
29:13dans un évier du siège
29:14cette nuit
29:15et je l'ai fait sécher
29:15sur un cintre
29:16pour le repasser ce matin
29:16et que ce soit prêt
29:17parce que j'en ai qu'un
29:18et qu'on m'a dit
29:19qu'il était bien
29:19donc j'essaye de le remettre
29:20en attendant
29:20de pouvoir en acheter un autre.
29:21En fait, la vraie vie
29:22des politiques,
29:23ce n'est pas d'avoir
29:24plein de pognon
29:25et d'être comme ça,
29:25de le dépenser partout.
29:26Après, moi, je sais que,
29:27par exemple,
29:28on me reproche parfois
29:29de prendre un taxi.
29:29Moi, je suis écologiste.
29:30Dès que je peux prendre le métro,
29:31je le fais.
29:31J'ai d'ailleurs été sauvée
29:32par une animétrice de BFM
29:34cette semaine
29:34qui me voyait avec un gars
29:35qui voulait parler
29:36de toute la politique française
29:37alors que j'étais au téléphone
29:38et que je n'arrivais pas.
29:39Et voilà, des fois aussi,
29:40on a des coups de téléphone
29:41à passer.
29:42Moi, je sais,
29:43il y a beaucoup de politiques
29:43qui ont été un peu interpellées
29:45parce que vous vous rappelez
29:45Fabien Rousset dans le TGV, etc.
29:47Donc, en fait,
29:48quand vous habitez comme moi
29:49un peu loin,
29:50que vous avez X temps de train
29:51pour arriver,
29:52vous descendez,
29:52il y a quatre appels en absence
29:53de syndicalistes,
29:55de politiques,
29:56de trucs que vous devez rappeler.
29:57Vous êtes en train de marcher
29:58en suivant le GPS.
29:59En fait, on a des rythmes de vie
30:00qui peuvent être compliquées.
30:01Je ne me plains de rien.
30:02C'est la vie que nous avons choisie.
30:04Mais voilà,
30:05c'est aussi un rythme.
30:06C'est des fois,
30:06c'est 80, 90 heures par semaine.
30:08On ne dort pas.
30:09On fait ce qu'on peut
30:10et on doit être présentable.
30:11Et d'ailleurs,
30:11quand on a l'air fatigué,
30:12on nous le fait remarquer.
30:14Je dépense beaucoup d'argent
30:15en anti-CERN.
30:15Pour en revenir aux notes
30:16de frais des élus,
30:17est-ce que vous pensez
30:18qu'il faut mettre fin
30:19à cette pratique ?
30:20Elle n'existe déjà pas
30:21pour grand monde en réalité.
30:22Donc, j'ai l'impression
30:22que la mairie de Paris,
30:23il y a un standing
30:24qui n'est pas le cas
30:25dans beaucoup de mairies
30:26en France.
30:27Et puis, il faut regarder
30:27ce qu'on achète avec.
30:29Il y a une maire écologiste
30:31du 12e,
30:33Emmanuel Pierre-Marie,
30:34qui est concerné,
30:35qui s'est fait rembourser
30:36une polaire pour hommes,
30:37un pantalon de ski,
30:39un jeu pour enfants.
30:40Est-ce que vous trouvez ça normal ?
30:41Est-ce qu'elle doit rembourser ?
30:42Je ne sais pas
30:43ce qu'elle a fait avec,
30:44très sincèrement.
30:45Vous voyez, par exemple,
30:45moi, peut-être que j'ai
30:46un vêtement pour hommes
30:47et que je le mets
30:48et je suis une femme.
30:49Je n'en sais rien.
30:50Je ne vais pas faire
30:51la commission d'enquête
30:54qui doit être encore plus exemplaire
30:55que la moyenne.
30:56Et c'est comme ça.
30:57Donc, il faut être transparent.
30:59Il faut être juste.
31:01Mais c'est vrai aussi
31:01qu'il y a beaucoup
31:02de personnes en politique
31:03et c'est la vaste majorité
31:04d'entre eux
31:04qui font de la politique
31:05sur leur denier personnel.
31:06Moi, pendant des années,
31:08je ne suis pas candidate
31:09au municipal tête de l'Istaïlande,
31:11mais pendant des années,
31:12j'ai payé de ma poche
31:13des tracts, des trucs,
31:14des verts pour les militants.
31:15Et c'est le cas
31:16de la majorité des élus
31:17de ce pays.
31:18La grande majorité
31:19que je salue
31:19parce que la plupart
31:20le font sur leur denier personnel,
31:22sur leurs économies.
31:23Ça peut créer des tensions
31:24avec la famille.
31:25C'est un sacerdoce.
31:26C'est un choix
31:26que nous faisons avec conviction.
31:28Mais ce n'est pas un choix de luxe.
31:30Ce n'est pas vrai.
31:30Dans la plupart des cas,
31:31ça n'est pas vrai.
31:32Marie-Tondelier,
31:32il y a un élu de votre région
31:33qui s'appelle Cédric Brun,
31:34qui était un conseiller régional
31:35la France insoumise
31:36jusqu'à peu de temps,
31:38qui a décidé de quitter
31:39justement la France insoumise
31:40parce qu'il dénonce,
31:41je cite,
31:42une dérive idéologique majeure
31:43du mouvement de Jean-Luc Mélenchon
31:45avec l'arrivée de profils,
31:46dit-il,
31:46proches des frères musulmans.
31:47Il était là aussi notre invité.
31:49Je vous propose de l'écouter.
31:50Je vous demande
31:51ce que vous en pensez après.
31:52Depuis les attentats du 7 octobre,
31:55on a eu des profils,
31:56on va qualifier d'inquiétants,
31:57qui ont infiltré les groupes d'action.
31:59Des profils très clés,
32:00je veux le dire clairement,
32:01très proches des frères musulmans
32:02et qu'aujourd'hui,
32:03essaient d'imposer une idéologie
32:04qui devient malheureusement
32:05majoritaire dans le parti.
32:07Et c'est devenu
32:08quand même assez catastrophique
32:09parce que la grande promesse
32:10de Jean-Luc Mélenchon,
32:10c'était quand même
32:11d'avoir un parti laïque
32:12et qui défendait d'abord
32:13les travailleurs
32:14et les grands programmes sociaux.
32:17Est-ce que la France insoumise
32:19est coupable de complaisance
32:20à l'égard de l'islamisme ?
32:22Là encore,
32:23je ne vais pas vous dire comme ça
32:25sur des propos
32:25dont je viens de prendre connaissance
32:27ce que j'en pense.
32:28Mais ce que je peux vous dire,
32:29c'est que je connais Cédric Brun
32:30depuis longtemps
32:30puisqu'on est élu ensemble
32:31à la région.
32:32Il est élu avec la France insoumise,
32:34donc il sèche
32:34dans la délégation insoumise.
32:39Cédric Brun,
32:40c'est quand même quelqu'un
32:40qui a une lourde histoire syndicale.
32:42C'est le leader syndical de PSA.
32:45Vous savez,
32:46l'automobile,
32:47c'est un grand gros enjeu
32:48dans notre région.
32:48Il y a eu beaucoup
32:49de surprises en emploi
32:50et c'est la lutte
32:50qu'il a menée.
32:51Il est très impliqué
32:52à Arcelor aussi
32:52puisqu'il est en charge,
32:54si j'ai bien compris,
32:54de la politique industrielle
32:55de la CGT.
32:55Est-ce que vous vous contestez
32:56ou vous constatez
32:58une forme de dérive
32:59de la France insoumise
33:00sur ce sujet-là ?
33:00Moi, ce que je peux vous dire,
33:01c'est que comme Cédric Brun
33:03sèche dans mon groupe
33:03à la région,
33:04j'imagine qu'on va en discuter
33:05dans notre groupe à la région.
33:06Ce n'est pas la secrétaire nationale
33:07des Verts
33:08qui décide ici sur ce plateau
33:09ce que le groupe à la région
33:09doit faire.
33:10Donc, je vais l'appeler
33:12pour en discuter avec lui.
33:13Je vais appeler
33:13ma présidente de groupe,
33:14Karima Dehli,
33:15qui, elle, aura statué.
33:17J'imagine qu'on aura
33:17des échanges aussi
33:18avec les insoumis
33:19du Nord-Pas-de-Calais,
33:20mais je ne fais pas
33:20de réponse comme ça
33:21active sur un plateau
33:22sur un dossier
33:22que je ne connais pas.
33:23Mais donc, vous,
33:24vous n'avez pas constaté
33:26de dérive,
33:26de complaisance
33:27vis-à-vis de l'islamisme
33:28de la part de la France ?
33:28Moi, il faut savoir
33:29que mes liens
33:30avec les insoumis
33:31du Nord-Pas-de-Calais
33:32sont quand même
33:32assez restreints.
33:33Mais plus largement
33:34dans les positions
33:35des insoumis.
33:35On siège ensemble
33:35dans des délégations séparées.
33:37Cédric Brun,
33:37c'est d'ailleurs,
33:38ce n'est pas celui
33:38avec lequel j'échange le plus,
33:39mais moi,
33:39j'ai toujours respecté
33:40son engagement syndical.
33:42C'est d'ailleurs pour ça
33:43qu'il a été sur la liste,
33:44pour ça qu'il siège
33:44à la commission
33:45sur les questions
33:46d'emploi et d'industrie.
33:47Mais vous n'avez pas
33:48de retour d'élu autre
33:50qui mentionne ce type
33:52de problème ?
33:53C'est une voie isolée ?
33:54Par ailleurs,
33:55il faut quand même se dire
33:56que le Nord-Pas-de-Calais
33:56ce n'est pas la région
33:57où la France insoumise
33:59est la plus implantée.
34:00Mais plus largement
34:00dans les déclarations
34:01qu'on peut avoir
34:02des insoumis
34:02au niveau national,
34:03pour vous,
34:04il n'y a aucune compétence
34:05avec l'islamisme
34:06de la part de la France insoumise ?
34:08On va regarder le sujet.
34:09Je ne vous réponds pas
34:10sur un truc que je n'ai pas regardé,
34:11mais je vais appeler
34:11et Cédric Brun
34:12et les élus insoumis
34:13et les élus écologistes
34:14et je sens que je vais y passer
34:15une bonne partie
34:16de mon éprime.
34:17Vous étiez hier
34:17à la rentrée
34:18de Raphaël Glucksmann,
34:19Raphaël Glucksmann
34:20qui a marqué,
34:21si j'ose dire,
34:21la semaine,
34:21parce qu'il y a un sondage
34:22publié par l'Institut IFOP
34:23qui montre à la fois
34:24que rien n'est joué
34:25pour la prochaine présidentielle
34:26mais que Raphaël Glucksmann
34:27est clairement l'un de ceux
34:28qui est en capacité
34:29de se qualifier
34:30pour le second tour.
34:31On va découvrir
34:31dans quelques instants
34:32justement ce sondage.
34:34Est-ce qu'à vos yeux,
34:35Raphaël Glucksmann
34:35est le meilleur candidat
34:37pour la gauche ?
34:37Est-ce que vous pensez
34:39qu'il faut se rassembler
34:40derrière lui ?
34:41Alors, est-ce que je pense
34:41qu'il faut se rassembler ?
34:43La question est...
34:45Oui, vous ne répondez pas,
34:46vous savez.
34:46Évidemment, je dis ça
34:47depuis de manière constante
34:48et cohérente.
34:48Est-ce que c'est Raphaël Glucksmann
34:49le meilleur candidat ?
34:50Mais moi, je pense
34:51que ce sont les électeurs
34:52de gauche et écologistes
34:53qui doivent décider.
34:53Mais vous, vous en pensez quoi ?
34:54Je pense que ce sont
34:55les électeurs de gauche
34:56et écologistes
34:56qui doivent décider.
34:56Vous êtes électrice
34:57de gauche et écologistes ?
34:58Oui, et j'aimerais bien
34:59que ce soit un écologiste,
35:00figurez-vous, spoiler alerte.
35:01Mais si vous voulez,
35:02on ne peut pas dire
35:03qu'on veut être candidat
35:03à la présidentielle
35:04et qu'on pense
35:04qu'on va être élu
35:05et avoir peur de passer
35:06devant les électeurs
35:07de gauche et écologistes.
35:08Parce qu'à la fin,
35:09on aura besoin
35:10pour faire cette campagne,
35:11pour la gagner
35:11et pour changer la vie
35:12vraiment derrière
35:13de la mobilisation
35:14de tout le monde,
35:15de tout le peuple de gauche.
35:16Et donc, je trouve normal
35:17de leur laisser le dernier mot
35:18pour ce qui est des sondages
35:19qui circulent.
35:20J'ai donné mon avis.
35:21Vous voyez bien,
35:21d'ailleurs, ça marche.
35:22Un sondage bidon
35:24et bidonné
35:25parce qu'il ne prend pas en compte
35:26toutes les hypothèses
35:26sort que Raphaël Glucksmann
35:28sur un malentendu
35:29pourrait être au deuxième tour.
35:30Et du coup,
35:31sur tous les plateaux,
35:31on dit ça y est,
35:32on a notre sauveur.
35:34Moi, je ne crois pas
35:34aux surhommes.
35:35Je ne crois pas
35:36aux hommes providentiels.
35:37Je crois aux Alliants.
35:38Alors, je vais vous poser là.
35:39Vous ne connaissez aucune qualité
35:39à l'élection ?
35:40Bien sûr que ça.
35:41Regardez, là,
35:41on a l'air d'être
35:41très en forme.
35:44La photo qui s'affiche derrière.
35:45Pour voir la Luc devant
35:45a l'air un peu plus fâchée.
35:47Mais c'est notre travail.
35:48C'est de discuter ensemble,
35:49de trouver des solutions.
35:50On est à un an et demi
35:51de l'élection présidentielle.
35:51Un candidat écolo
35:52à l'élection présidentielle ou pas ?
35:53Non, mais on est à un an et demi
35:54de l'élection présidentielle.
35:55Tout ça va bouger énormément.
35:57Vous le savez,
35:57vous êtes des journalistes politiques.
35:59Vous en avez fait quelques-unes.
36:00Vous savez que les favoris
36:01du début de la course
36:02sont rarement les favoris
36:03de la fin de la course.
36:04C'est comme ça.
36:05Moi, en tant que secrétaire
36:06national écologiste,
36:07mon travail est de porter
36:08la voix des écologistes
36:09pour qu'il y ait
36:10une candidature forte
36:11dont nous déciderons
36:11d'ici décembre.
36:12Le Conseil fédéral
36:13l'a décidé hier.
36:14Et pour que nos idées,
36:16nos préoccupations
36:17et nos solutions
36:18soient au cœur de la campagne.
36:18Là, vous n'allez pas
36:19pouvoir vous défiler,
36:20Marine Tordelier.
36:21Je pense,
36:24que tout le monde
36:26doit y participer.
36:27Et je vais être très pénible
36:27sur ce sujet.
36:28Préparez-vous.
36:29Alors justement,
36:29les écologistes ont annoncé
36:31effectivement qu'ils désigneraient
36:32leur candidat
36:33à la potentielle primaire
36:34de la gauche
36:34pour la présidentielle
36:35au cours d'un scrutin interne
36:36qui aura lieu du 5 au 8 décembre.
36:39Question simple.
36:41Est-ce que vous,
36:41vous serez candidate
36:42justement à ce scrutin interne
36:45aux écologistes
36:45pour la primaire éventuelle à gauche ?
36:48Vous verrez demain
36:49si tout va bien.
36:50Pourquoi demain ?
36:51C'est le titre de mon livre.
36:52Parce que je ne vais pas
36:53vous répondre aujourd'hui
36:54que je l'ai expliqué
36:55au journal d'été
36:55des écologistes
36:56que c'est une question
36:57qui se posait,
36:58qu'on me posait,
36:59que j'y réfléchissais,
37:00que j'y travaillais
37:00et que ce sont des décisions
37:02d'une importance.
37:02Donc, on frère écrive,
37:03il fait peu de doute
37:04que la secrétaire nationale
37:05sera candidate.
37:05Qui a dit ça ?
37:07L'AFP.
37:08Ah ben,
37:09on les remercie
37:09de croire en moi
37:10mais ce n'est pas comme ça
37:11que ça marche.
37:11Arrêtons la langue de bois.
37:12Vous serez candidate ou pas ?
37:13Une candidature à la présidentielle,
37:14vous savez ce que ça implique
37:15en termes familial,
37:16en termes personnels,
37:17en termes de santé.
37:19Il faut se sentir prêt.
37:21Je ne dis pas
37:21que je ne me sens pas prête,
37:22je me dis que pour me sentir prête,
37:24je fais en ce moment
37:25un contrôle technique
37:25et que je demande aux gens
37:27ce qu'ils en pensent,
37:27que j'y travaille,
37:28que j'y réfléchis,
37:29que ça se prépare,
37:30que j'ai besoin de sentir
37:31ce qu'en pense mon mouvement également
37:32et que je suis une personne
37:34assez simple dans la vie
37:35donc je vais suivre
37:36les étapes qui sont données.
37:37Vous vous sentez prête
37:38à être candidate
37:38à l'élection présidentielle ?
37:40C'est la réflexion
37:41que je suis en train de mener
37:41avec les personnes
37:42qui ont envie d'en discuter avec moi,
37:44certaines très convaincues,
37:45d'autres qui posent des questions
37:46auxquelles je réponds avec eux
37:47parce qu'il faut trouver
37:48des solutions à chaque sujet
37:50et je rappelle quand même
37:51que dans les six prochains mois
37:53on a un truc très important
37:54qui va nous occuper
37:55qui s'appelle
37:55les campagnes municipales
37:56Mais là c'est 5 ou 8 décembre
37:57donc il faudra donner
37:57une réponse avant.
37:58Évidemment
37:59mais quoi qu'il en soit
38:00une grande partie de notre énergie
38:02doit être mise d'ici mars
38:03à gagner les municipales
38:04c'est-à-dire que les villes écologistes
38:05restent écologistes
38:06que les villes de gauche
38:06restent de gauche
38:07et que les villes de droite
38:09puissent au maximum
38:10basculer à gauche
38:11et j'y prendrai toute ma part.
38:12Vous vous préparez
38:15à être candidate à l'élection présidentielle ?
38:17C'est mon travail
38:17c'est mon travail aussi
38:19parce que que je sois candidate
38:20ou pas à l'élection présidentielle
38:21on a besoin tous
38:23que les chefs de parti
38:23de la gauche et des écologistes
38:25soient les mieux préparés possibles
38:26à mettre toute leur énergie
38:27dans la bataille
38:28et que quel que soit
38:29l'endroit où je sais à la fin
38:30ce qui compte
38:31et ce que vous devez retenir
38:32c'est que tout ce que je dois faire
38:34pour éviter
38:34le Rassemblement national
38:36à Batignon
38:36Vous dites qu'il ne faut plus faire de langue de bois
38:37et vous ne voulez pas nous dire
38:37que vous serez candidate ?
38:38Tout ce qu'il faut faire
38:38pour aider les français
38:39je le ferai
38:40c'est tout ce que vous allez savoir
38:41pour le moment
38:41vous pouvez être tranquille là-dessus
38:43comptez sur moi
38:43Pour revenir à la primaire de la gauche
38:45que vous appelez de vos voeux
38:47avec acharnement
38:48est-ce que vous n'avez pas l'impression
38:50de prêcher un peu dans le désert
38:51parce qu'aujourd'hui
38:52personne n'en veut
38:52les socialistes
38:53Glucksmann, Mélenchon
38:54Les socialistes ne veulent pas
38:55d'une primaire de gauche
38:56des écologistes
38:56Olivier Faure
38:57pour l'instant
38:57n'a pas topé avec vous
38:59On y travaille avec lui
39:00quotidiennement
39:01Vous êtes mal informé
39:03En tout cas
39:04cette solution
39:05pour l'instant
39:05est loin de faire l'unanimité
39:07On me fait souvent la question
39:08en disant
39:08Est-ce que vous vous sentez seul ?
39:09Je ne m'en sens absolument pas seul
39:10Regardez la fête de l'humanité
39:12La fête de l'humanité
39:13ce n'est pas la France
39:13Vous avez raison
39:14Mais la fête de l'humanité
39:15c'est la gauche
39:16Il y a dans le public
39:17des insoumis
39:18des communistes
39:19des écologistes
39:19des socialistes
39:20des syndicalistes
39:21et des militants
39:23des citoyens
39:23qui se retrouvent dans ces valeurs-là
39:26Et il y a exactement le spectre
39:27de celles et ceux
39:28dont on a besoin
39:29pour avoir une chance
39:30de l'emporter
39:30Et donc moi
39:31c'est ça qui m'intéresse
39:32c'est ce qu'ils veulent
39:33Et je constate
39:34qu'avant même d'avoir dit
39:35quoi que ce soit
39:35juste parce que mon nom
39:36est annoncé
39:37que je monte sur scène
39:38je bénéficie à l'applaudimètre
39:40du plus haut niveau
39:41d'applaudissement
39:42Pas parce que les gens
39:43veulent que je sois candidate
39:43à la présidentielle
39:44C'est encore une autre question
39:45Vous venez de nous annoncer
39:46que vous allez l'être ?
39:47Non, je dis justement
39:48pas pour ça
39:49Ce que je vous dis
39:49c'est que les gens sont sensibles
39:51à la ligne écologiste
39:53unitaire du moment
39:54et à ce qu'on essaie de faire
39:55en disant
39:55vous êtes quand même très souple
39:56Oui, merci
39:57j'ai 30 ans de danse classique
39:58J'essaie de les mettre
39:59à bon escient
39:59en faisant preuve
40:00de beaucoup de souplesse
40:01Mais en fait
40:02on n'a pas le choix
40:02et moi quand j'entends
40:03des fois l'un qui dit
40:05ce sera lui ou moi
40:06moi ou lui
40:07en fait à force de dire
40:08que ça peut être
40:09que l'un ou que l'autre
40:09entre Raphaël Glucksmann
40:10et j'en ai bien chance
40:11ça sera ni l'un ni l'autre
40:12et les électeurs de droite
40:14et de gauche
40:14et écologistes
40:15sont très inquiets de ça
40:18Il y a une vraie inquiétude
40:19une angoisse qui monte
40:20et moi je leur dis
40:21je partage votre inquiétude
40:22je partage votre angoisse
40:24et je me battrai
40:25pour que la seule solution
40:26gagnante possible
40:27à cette affaire ait lieu
40:27c'est-à-dire une primaire
40:28de la gauche
40:29et des écologistes
40:29qui est très très largement
40:31souhaitée par nos électeurs
40:32qui est souhaitée
40:33par les écologistes
40:35par les socialistes
40:36par François Ruffin
40:37par Clémentine Autain
40:38les communistes
40:39il ne fait aucun doute
40:40qu'ils seront là à la fin
40:41parce qu'ils ont
40:41une tradition constante
40:43sur l'antifascisme
40:44ils ne disent pas maintenant
40:45ils ne disent pas comme ça
40:46mais vous verrez qu'ils seront là
40:47et je pose maintenant
40:48la question à Raphaël Glucksmann
40:49et à Jean-Luc Mélenchon
40:50vous ne pouvez pas nous parler
40:52toute la journée d'antifascisme
40:53avec beaucoup de rhétorique
40:55et de trémolos dans la voix
40:57et adopter une stratégie personnelle
40:59individuelle
41:00vous sentez le plus proche
41:01plus proche de qui ?
41:02Raphaël Glucksmann
41:02ou Jean-Luc Mélenchon ?
41:03Demandez-leur
41:03s'ils se sentent plus proche
41:04de moi ou pas
41:05et puis on verra
41:05mais nous nous sommes écologistes
41:07nous sommes indépendants
41:08et quand l'histoire l'exige
41:09nous travaillons avec nos partenaires
41:11vous évoquez beaucoup
41:12votre combat contre Marine Le Pen
41:13c'est notamment une bonne partie
41:14de votre livre
41:14que vous publiez
41:15aux éditions Albin Michel
41:16ça s'appelle
41:16Demain si tout va bien
41:18et vous évoquez notamment
41:19le fait que
41:20vous êtes
41:21des nains Beaumont
41:22là vous avez vu débarquer
41:24Marine Le Pen
41:24il y a quelques années
41:25et vous poursuivez
41:26en disant que
41:27ça vous gêne aujourd'hui
41:28de porter le même prénom
41:29que la patronne
41:30de l'extrême droite
41:31je m'en remets
41:31ne vous inquiétez pas
41:32parce que précisément
41:34elle en a fait une marque
41:35c'est ça ?
41:36au nom de toutes les Marines
41:37de ce pays
41:38je dois vous dire
41:39que j'ai beaucoup de remarques
41:40des fois même quand je fais
41:40les dédicaces
41:41de gens qui disent
41:41je m'appelle Marine aussi
41:42merci de réhabiliter ce prénom
41:44on n'en peut plus
41:44moi je me rappelle
41:45de quand j'avais 18-20 ans
41:46où la chanson de Diams sort
41:48qui s'appelle Marine
41:48t'as un vrai prénom d'ange
41:50mais dis-nous ce qui te prend
41:51vous vous rappelez
41:51cette chanson
41:52qui met un peu les boules
41:54à l'époque
41:54où on la chante
41:56en criant
41:56et mon prénom
41:57est scandé 17 fois
41:58dans cette chanson
41:58et tout le monde disait
41:59Marine
42:00en me regardant
42:00je disais ça y est
42:01c'est encore mon moment
42:03de la soirée
42:03ouais elle a privatisé
42:05ce prénom
42:05pourquoi ?
42:06parce qu'elle voulait
42:06effacer son nom de famille
42:07que moi je n'oublie pas
42:08et donc il fallait être
42:10une blonde
42:11sans aucun reproche
42:12qui est éleveuse de chats
42:13qu'elle emmène maintenant
42:13même à Matignon
42:14pour envoyer le petit symbole
42:16subliminal à Le Cornu
42:17qu'il est comme son petit chaton
42:19que si elle ne le nourrit pas
42:20il mourra
42:21enfin voilà
42:22je vois bien ce qu'elle fait
42:23vous considérez quoi
42:24qu'elle vous a piqué
42:24votre nom ?
42:25bah non c'est le sien
42:26elle a le droit de s'appeler Marine
42:27elle a même le droit
42:28d'être parachutée à Énan Beaumont
42:29ou au bout de deux mandats
42:30de députée
42:31elle ne l'habite toujours pas
42:31puisqu'elle est à Saint-Cloud
42:32elle fait ce qu'elle veut
42:33mais je dis ce que je veux aussi
42:34ce qui est intéressant aussi
42:35c'est que vous évoquez
42:36la question de l'insécurité
42:37c'est pas toujours traité
42:38par la gauche
42:38et par les écologistes
42:39c'est une réalité en France
42:40le sentiment qu'elle suscite
42:42ne vient pas de nulle part
42:44est-ce que les écologistes
42:45ont été trop naïfs
42:46sur la question
42:46de la lutte contre l'insécurité ?
42:48je pense qu'il y a un reproche
42:49qu'on ne peut pas faire aux écologistes
42:49c'est d'être naïf
42:50on regarde les problèmes en face
42:51mais si vous allez jusqu'au bout
42:52du chapitre
42:53il s'appelle
42:54sécurité à 360 degrés
42:56pourquoi je dis ça ?
42:58quand on regarde
42:58certaines chaînes de télé
42:59on a l'impression
43:00qu'on va se faire assassiner
43:01à chaque coin de rue
43:01il y a 1000 homicides par an
43:03c'est à chaque fois terrible
43:04à chaque fois
43:05il faut prendre en compte
43:06la souffrance de chaque famille
43:08éviter chaque victime
43:09et le faire à fond
43:10mais on ne peut pas traiter
43:11la question sécuritaire
43:12en ne regardant que ça
43:13parce que la sécurité
43:14c'est aussi premièrement
43:15la sécurité de ce qu'on mange
43:17de ce qu'on respire
43:17de ce qu'on boit
43:18la sécurité environnementale
43:20qui compte beaucoup
43:20et on a beaucoup
43:21finalement plus de risques
43:23du fait de l'environnement
43:24aujourd'hui
43:25que des sujets
43:25que je viens d'évoquer
43:26mais aussi
43:27parce que la sécurité
43:28c'est aussi la sécurité sociale
43:30et qu'on a fêté hier
43:32les 80 ans
43:32de la sécurité sociale
43:33et à l'époque
43:34c'était des visionnaires
43:35qui ont eu le courage
43:36de dire
43:36sur les risques
43:37sur la famille
43:38sur les retraites
43:38sur l'assurance maladie
43:39sur les accidents
43:40et les maladies professionnelles
43:42on doit pouvoir
43:43protéger les français
43:4480 ans plus tard
43:45cette urgence là
43:46elle est intacte
43:47mais s'ajouter
43:47un autre risque
43:48les risques environnementaux
43:49les 10 millions de français
43:51qui ont une maison
43:51menacée par le retrait
43:52gonflement argile
43:53les personnes qui n'ont pas
43:54de quoi se nourrir
43:55de bonne qualité
43:56les personnes qui ne peuvent
43:57pas isoler leur logement
43:58pas changer de voiture
43:59et je pense oui
43:59qu'il faut travailler
44:00il y a mille manières
44:01de le faire
44:02mille idées à mettre sur la table
44:03il faut travailler
44:04et une sécurité sociale
44:05écologique
44:05Marine Podelier
44:05je vous propose
44:06deux photos
44:06ceux qui veulent le faire
44:07avec nous
44:08sont les biens
44:08je vous propose
44:09de me suivre
44:10j'ai deux photos
44:10à vous montrer
44:11qui se situent
44:12à ce niveau là
44:14je vous propose
44:14de me rejoindre
44:15vous pouvez vous mettre
44:16là où il y a
44:16les petites croix
44:18cette semaine
44:19Donald Trump
44:19a présenté
44:20un plan
44:21pour résoudre
44:22la crise
44:23à Gaza
44:23Netanyahou
44:24a dit
44:25ok
44:25le Hamas dit
44:26on va discuter
44:27ce que vous dites
44:27bravo Donald Trump
44:28il lui faut le prix
44:29Nobel de la paix
44:30après ce qu'il a fait
44:31je dis que
44:33chaque otage
44:33encore vivant
44:34à Gaza
44:34une vingtaine
44:35si j'ai bien suivi
44:36puisse rentrer
44:36chez lui au plus vite
44:37et je dis que
44:38le génocide à Gaza
44:39doit cesser
44:40qu'on doit tout faire
44:41pour le faire cesser
44:41y compris la France
44:43en envoyant
44:43des bateaux de la marine
44:44pour briser ce blocus
44:45qui est illégal
44:46qui est moyenâgeux
44:47et qui est cruel
44:48bravo Donald Trump
44:50et je dis aussi
44:50regardons si jordanis
44:52ce qui se passe
44:52où la colonisation
44:53avance un peu plus
44:54chaque jour
44:54pour qu'en fait
44:55la continuité
44:56territoriale de la Palestine
44:58ne soit plus possible
44:59c'est grâce à Donald Trump
45:00tout ça
45:00ce plan de paix
45:02peut-être
45:02la question de la libération
45:05des otages
45:05demain
45:06on verra
45:06ce qu'il en est
45:07à la fin du compte
45:08parce qu'on est habitué
45:09de la part de ce monsieur
45:09à beaucoup de revirements
45:11autre image
45:11que je vais vous proposer
45:12vous allez la découvrir
45:13Jean-Luc Mélenchon
45:14d'un côté
45:15Xavier Bertrand de l'autre
45:15c'est si j'ose dire
45:16votre président
45:17de région
45:19il n'a toujours pas
45:19abandonné la course
45:20à l'élection présidentielle
45:21Xavier Bertrand
45:22il dit qu'il se prépare
45:23pour 2027
45:24entre Jean-Luc Mélenchon
45:25et Xavier Bertrand
45:26vous votez pour qui ?
45:27Pourquoi ?
45:28Vous choisissez qui ?
45:30Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
45:31Je choisis toujours la gauche
45:32mais je ne comprends pas
45:33pourquoi vous mettez encore
45:34deux hommes
45:35il y a plein de femmes
45:35qui vont être candidat
45:36à la présidentielle
45:37je l'espère
45:37et comme ça on pourra choisir
45:38aussi entre deux femmes
45:39et des hommes
45:39mais vous avez été proche
45:41c'est un grand mot
45:41mais on vous entend plutôt dire
45:43des bonnes choses
45:44vous avez toujours reconnu
45:46son engagement
45:46contre le Rassemblement National
45:47il y a une chose
45:48que je lui reconnais
45:48c'est qu'il n'a jamais tremblé
45:49sur le front républicain
45:50contrairement à beaucoup
45:52de gens de son parti
45:52et moi ayant été amenée
45:54à voter deux fois pour lui
45:55parce qu'en plus
45:55j'avais une procuration
45:56pour que ma région
45:57ne tombe pas entre les mains
45:58du Rassemblement National
45:59je lui reconnais le fait
46:01l'été dernier
46:01de ne pas avoir tremblé non plus
46:02et à la fin
46:03ça se jouera à ça
46:04donc je trouve que c'est important
46:06et je le dis aussi
46:07j'ai réussi à la région Hauts-de-France
46:08à faire adopter plusieurs motions
46:09à l'unanimité
46:11parce qu'il a décidé
46:12de les soutenir
46:12c'était des motions
46:13pour empêcher un site toxique
46:15de s'implanter chez moi
46:16alors que chez moi
46:17on a déjà 5 ans d'espérance de vie
46:18de moins le jour de sa naissance
46:19par rapport à un Parisien
46:20juste parce qu'on est là
46:20et que c'est pollué
46:21et puis sur la sécurité sociale
46:22des mineurs aussi
46:23des mineurs de fou
46:24qui est bafoué
46:25donc j'ai plusieurs fois
46:26sur des combats qui sont les miens
46:27pu bénéficier de son soutien
46:28fait adopter des textes
46:29à l'unanimité
46:30comme quand on peut discuter
46:31des républicains
46:32jusqu'aux écologistes
46:33je pense que c'est l'écologie
46:34qui est très fédératrice
46:35merci Marine Tournelier
46:36d'avoir été notre invitée
46:37pour BFM politique
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