- il y a 7 semaines
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Deux personnes sont donc décédées aujourd'hui. Elles ont été victimes de la tempête Amie.
00:07On le disait, il s'agit d'un homme de 48 ans en Seine-Maritime, un autre de 25 ans dans l'Aisne.
00:13Cette tempête venue des îles britanniques a provoqué de très fortes rafales dans plusieurs communes du nord-ouest de la France.
00:20Retour sur les faits avec Anaïs Girard, Agathe Pichon et Raphaël Luce.
00:25Cette maison est comme transpercée. La toiture n'a pas résisté aux vents violents. Plus de la moitié a été arrachée.
00:34Au moment de la tempête, une femme de 93 ans et son auxiliaire de vie se trouvaient à l'intérieur.
00:41Le maire de la commune est toujours sous le choc. Il est le petit-fils de la victime.
00:44Ma grand-mère dormait juste ici, à la fenêtre du milieu.
00:49Organe est tombée sur le lit, donc elle s'en est sortie qu'avec beaucoup de poussière sur elle.
00:55Physiquement, ça va, mais psychologiquement, il va falloir la soutenir.
00:59Sa grand-mère a pu finalement être relogée chez ses voisins.
01:02La zone a été sécurisée tout autour de sa maison, car la deuxième partie du toit, elle aussi, risque de glisser sur la route.
01:10Donc la toiture était encore à peu près au niveau du mur.
01:13Et là, on voit, elle a déjà avancé de plus d'un mètre, en quelques heures.
01:17Amy est la première tempête autonale à frapper l'hexagone.
01:21Et elle fait des vagues également au Tréport, où certains prennent des photos de la Manche déchaînée.
01:27La Seine-Maritime était placée en vigilance orange toute la journée, avec des rafales jusqu'à 130 km heure.
01:35On se sent tout petit sur Terre, vu quand on voit les vagues, etc.
01:38On a du mal à tenir debout, c'est vrai que c'est impressionnant.
01:41Autant de vent, c'est une première, honnêtement.
01:43J'étais pas habitué. Pourtant, j'ai fait Dublin il n'y a pas si longtemps, ça soufflait pas mal.
01:46Et là, d'un coup, des rafales comme ça, ça déstabilise vraiment.
01:49Les bourrasques ont d'abord balayé les îles britanniques, rendant là aussi la mer impraticable.
01:57En Irlande, au moins une personne est décédée.
02:00Et on le rappelle, le bilan s'est alourdi. Deux personnes ont trouvé la mort après le passage de cette tempête.
02:10On le rappelle, un homme de 48 ans décédé ce matin alors qu'il se baignait à Etretat, en Normandie.
02:16Il était accompagné d'un jeune homme de 18 ans qui a pu rejoindre la rive et un autre est décédé dans l'Aisne.
02:22C'est une grande branche d'arbre qui est tombée sur son véhicule et qui a provoqué son décès.
02:28Pour en parler, on est avec Gaël Musquet. Bonsoir Gaël.
02:31Bonsoir.
02:31Merci d'être avec nous. Vous êtes météorologue, spécialiste de la prévention des risques naturels.
02:36Il s'agit là de la toute première tempête de la saison.
02:39Oui, tout à fait. Ce sont deux phénomènes qui ont fusionné dans l'Atlantique.
02:43Umberto et Imelda, qui après avoir provoqué des millions de dollars de dégâts dans la zone caraïbe,
02:49ont fusionné sous l'effet Fujimara, qui est en fait un effet où ces deux phénomènes en fusionnant tourbillonnent
02:57et en traversant l'Atlantique est devenue émise cette tempête qui a été la plus violente du côté plutôt de l'Écosse et du nord de l'Europe.
03:05Nous, on n'a eu affaire qu'au sud, la bande sud de ce phénomène.
03:10On a plutôt été épargné par rapport aux autres.
03:13Tout à fait. Là, on a eu quand même des rafales dans cette maritime qui ont atteint les 131 km heure.
03:18C'est quand même un phénomène majeur.
03:20Mais on est loin des 180 km heure qui ont pu toucher les îles du côté de l'Écosse et toucher aussi l'Écosse.
03:27Là, on a effectivement des éléments qui se sont fortement déchaînés avec pas mal de dégâts aussi au nord d'Angleterre.
03:34Donc, on pouvait s'attendre à une telle violence, notamment dans le nord du pays ?
03:39On a une vigilance orange qui s'est arrêtée à 19h.
03:43Donc, effectivement, Météo France avait anticipé ce phénomène, à la fois sur le vent, un peu de précipitation,
03:50mais aussi des vagues submersions, d'où malheureusement ce décès que l'on a déploré.
03:56On est encore en vigilance jaune, submersion sur le nord de la France jusqu'à minuit, une heure du matin.
04:01Donc là, à la faveur de la nuit, on se doute bien qu'il n'y a personne en mer en ce moment.
04:07Mais il faut encore rester vigilant.
04:09Les arbres sont encore chargés en feuilles.
04:12On est encore au tout début de l'automne.
04:15Et donc, c'est très important de rester encore vigilant aujourd'hui, demain matin, sur ces branches,
04:20ces arbres qui peuvent encore tomber suite au vent qu'on a eu aujourd'hui.
04:23– Oui, on le rappelle, un homme de 48 ans est décédé ce matin alors qu'il se baignait à Etretat, en Normandie.
04:30On est justement en ligne avec le commandant Rodolphe Auguel.
04:33Bonsoir, merci d'être avec nous.
04:35Vous êtes pompier de la Seine-Maritime.
04:38On sait que cet homme de 48 ans était accompagné d'un jeune homme de 18 ans
04:42qui, lui, a pu rejoindre la rive.
04:45Racontez-nous ce qu'il s'est passé sur place.
04:47On a compris qu'il y avait eu plusieurs tentatives de sauvetage.
04:50– Oui, bonsoir. Effectivement, les sapeurs-pompiers de la Seine-Maritime
04:55sont intervenus à 9h15 ce matin au large d'Etretat pour deux baigneurs
05:00âgés de 18 et 48 ans qui s'étaient mis à l'eau depuis la plage.
05:05Donc, la première victime a réussi à rejoindre le bord, malheureusement pas la deuxième.
05:11Cette intervention s'est déroulée dans des conditions météo difficiles
05:15puisque l'hélicoptère Dragon 76 n'a pas pu élitroyer la victime,
05:21la deuxième victime.
05:23Et les sauveteurs aquatiques sapeurs-pompiers ainsi que la Société nationale de sauvetage en mer
05:27n'ont pas pu mettre leurs embarcations à l'eau.
05:31Voilà, donc ça a été une intervention difficile avec beaucoup d'engagement.
05:35Et je tiens à signaler l'engagement de l'ensemble des secours sur cette intervention.
05:41Le corps de la victime a été récupéré à marée basse vers 16h.
05:46Voilà, et a été laissé à disposition de la gendarmerie.
05:50– Oui, commandant, expliquez-nous précisément quel est le matériel
05:55qui a été déployé pour tenter de sauver cet homme.
05:59Il y avait un hélicoptère donc ?
06:00– Effectivement, un hélicoptère de la sécurité civile, un Dragon 76.
06:09Donc ça, c'est sur les moyens aériens.
06:11Il y avait également des moyens de ce qu'on appelle la SNSM,
06:14Société nationale des sauveteurs en mer, en lien avec le Cross Greenay,
06:19qui est chargé de la surveillance des côtes.
06:22Et puis également des embarcations sapeurs-pompiers avec des sauveteurs aquatiques.
06:27Voilà l'ensemble des moyens terrestres maritimes.
06:30Et puis aériens qui ont été mobilisés sur cette intervention.
06:34– Et alors, comment s'est passée la journée pour vos équipes ?
06:37Est-ce qu'il y a eu d'autres interventions ?
06:40– Effectivement, sur l'ensemble du département de la Seine-Maritime,
06:45on compte pas moins de 75 interventions liées à l'épisode météo.
06:49Voilà, peu de victimes à signaler.
06:53Pour autant, beaucoup de dégâts matériels liés à des chutes d'arbres
06:56et des chutes de matériaux sur la voie publique.
06:59– Gaëlle Musquet, ce sont des accidents qui arrivent couramment.
07:05C'est vrai que les morts par noyade, c'est un risque encouru au moment d'une tempête ?
07:13– Sur ces phénomènes que l'on a anticipés, en plus.
07:17On a effectivement, malheureusement, des personnes qui font preuve d'imprudence.
07:20C'est toujours opportun de rappeler les règles.
07:24Quand on est en vigilance orange, même en vigilance jaune, ça reste des vigilances.
07:28Ce sont des alertes, ce sont des services de l'État qui se mobilisent pour sauver des vies
07:33et éviter que l'on se mette dans des situations d'imprudence et que les collectivités aussi puissent s'organiser.
07:38C'est faire preuve d'imprudence, c'est mettre en danger ces pompiers qui s'engagent,
07:42c'est mettre en danger les appareils aussi qui s'engagent.
07:46Ces hélicoptères sont précieux, ils sont rares, ils ne sont pas engagés uniquement sur ces théâtres-là.
07:51On a besoin de ces machines, on a besoin de ces bateaux,
07:53on a besoin de ces hommes et ces femmes qui s'engagent sur d'autres fronts.
07:56Et donc faire preuve d'imprudence, c'est se mettre en danger soi-même,
08:00mais aussi mettre en danger ces hommes et ces femmes
08:01qui auraient été peut-être plus à l'aise ou en tout cas plus à leur place
08:08dans leur caserne ou auprès de leurs proches.
08:12Donc très important de respecter ces vigilances pour sauver vos vies, évidemment,
08:16et sauver évidemment, éviter que ces hommes et ces femmes se mettent en danger.
08:19Est-ce que ça peut rapidement évoluer au moment où on va se baigner ?
08:22Peut-être que justement on a le sentiment que c'est encore possible,
08:25mais est-ce que tout s'accélère assez vite ?
08:28Alors non, les vigilances, elles sont quand même données bien en amont.
08:30Donc on a vraiment le temps de s'organiser.
08:32On a sur ces vigilances oranges, dès hier, on a eu des messages d'alerte.
08:37Donc c'est très important aujourd'hui de tenir vraiment compte.
08:42Alors on a progressé, il n'y a pas que des effets négatifs sur ces vigilances.
08:46On a de plus en plus de personnes, d'élus, de collectivités qui s'adaptent
08:51et qui mettent en place des dispositifs.
08:52Mais c'est très important de continuer à être vigilant et prêter attention à ces messages d'alerte.
08:58Oui, commandant Rodolphe Augal, on parle parfois de l'imprudence des baigneurs.
09:02Comment peut-on faire pour convaincre les gens de ne pas se baigner dans ces conditions ?
09:08Eh bien, écoutez, là, il s'agit évidemment d'une prise de conscience citoyenne.
09:15Pour autant, un certain nombre de communes littorales, notamment, ont des arrêtés mis en œuvre
09:22pour effectivement interdire la baignade dans ces saisons et notamment sur les zones non-surveillées.
09:28Merci beaucoup.
09:32Gaëlle Musquet, je voulais vous poser une question sur la spécificité de cette tempête.
09:37Est-ce que c'est une tempête classique d'automne, finalement, que l'on a vécue aujourd'hui en France ?
09:41Oui, bien sûr, on a ces phénomènes traditionnellement en automne.
09:44Ce sont des phénomènes qui nous permettent à la fois des cycles naturels dont on a besoin
09:51pour défolier aussi ces arbres, ces vents, ces tempêtes ramènent des températures aussi
09:58qui permettent à la nature de se préserver, de s'endormir tranquillement vers l'hiver.
10:05On a besoin de ce froid, on a besoin de ces phénomènes météorologiques pour arroser aussi les sols.
10:10Donc, ces alternances de beau temps, de pluie, de vent sont importantes, ils sont classiques,
10:15mais on doit faire attention, évidemment, avec ces alertes.
10:18Ce sont des nouveaux dispositifs qui sont disponibles.
10:21Ces prévisions météorologiques sont là pour sauver des vies,
10:24elles sont là aussi pour préserver les biens et les différents services publics.
10:28Et donc, tout au long de l'hiver, tout au long de l'automne,
10:30il va falloir prêter attention et faire attention à ces vigilances qui vont être répétées
10:35sur des inondations, sur des vents, sur des glissements de terrain parfois qui peuvent se produire.
10:40Chaque action, chaque prudence que l'on va avoir sur le terrain va être importante
10:45pour éviter de mobiliser inutilement les services publics.
10:48On est aussi en ligne avec le lieutenant-colonel Ludovic Pingano.
10:52Merci d'être avec nous.
10:54Vous êtes consultant, gestion de crise BFMTV et fondateur du cabinet Astrix.
11:00Quand une tempête comme celle-ci arrive, comment est-ce que les collectivités s'organisent concrètement ?
11:06Alors, il y a à plusieurs niveaux.
11:08Il y a une organisation qui se met en place, d'abord au niveau des services départementaux
11:12de l'attendu et de secours, pour mobiliser, pour prépositionner un certain nombre de moyens de secours
11:18qui, du coup, sont en capacité d'intervenir beaucoup plus rapidement qu'en situation normale,
11:23parce que la situation que nous rencontrons est définie comme potentiellement dangereuse.
11:29Et c'est ce que vient d'expliquer de façon très claire Gail Musquet sur votre plateau.
11:34Ensuite, il y a également les maires des communes qui s'organisent pour mobiliser leurs plans communaux de sauvegarde.
11:40On appelle ça des PCS.
11:42Il y a à l'échelle intercommunale des plans intercommunaux de sauvegarde,
11:46de façon à ce qu'à partir du moment où il puisse y avoir une dégradation de la situation,
11:51des victimes ou des impacts extrêmement forts sur les biens,
11:54que tous ces moyens puissent se coordonner sous l'autorité du préfet du département
11:58pour pouvoir intervenir de la façon la plus efficace qui soit.
12:01Mais la première des mesures à prendre, ça a été très justement expliqué sur votre plateau,
12:05c'est que cette vigilance météo, elle a pour objectif d'expliquer à tout le monde
12:09que la situation est dangereuse et que parce qu'elle est dangereuse,
12:13il faut rester chez soi, il faut se mettre à l'abri
12:14et surtout pas avoir d'activités qui pourraient nous mettre en danger.
12:20Est-ce qu'il faut mieux préparer les communes rurales ?
12:23On sait qu'elles font souvent avec très peu de moyens et qu'elles sont parfois isolées.
12:28Oui, alors, écoutez, moi je travaille au quotidien avec beaucoup de communes,
12:34des communes rurales, des communes urbaines,
12:35et aujourd'hui il y a une vraie prise de conscience de la part des maires des communes de cette situation.
12:40Et d'ailleurs la loi les oblige aujourd'hui à se préparer à faire face à ces situations.
12:44La vraie difficulté c'est que tous, autant qu'on est, que ce soit un maire,
12:50que ce soit un citoyen, que ce soit un chef d'entreprise,
12:54on a toujours l'impression que cette vigilance météo, qui je le rappelle,
12:58nous dit, nous rappelle que la situation est dangereuse,
13:02on a toujours l'impression que finalement ça ne va pas nous arriver,
13:06que ça arrivera aux autres.
13:07Et là il y a une vraie question à se poser, je crois, de façon beaucoup plus globale,
13:10beaucoup plus nationale, c'est est-ce que cette vigilance météo aujourd'hui,
13:14elle fonctionne bien ?
13:16On comprend bien vigilance jaune, orange, rouge, on l'entend.
13:19Mais est-ce qu'on est en capacité de mettre en œuvre les vraies mesures
13:22qui nous permettent de nous protéger ?
13:24Aujourd'hui, de façon très claire, j'en doute.
13:28Peut-être qu'il faudra repenser ce dispositif.
13:31Justement, on sait que six départements du nord de l'Hexagone
13:35étaient placés en vigilance orange-vent violent, Gaëlle,
13:39on sait aussi que cette vigilance a été levée,
13:43finalement c'est une vigilance jaune dans le nord du pays.
13:46Qu'est-ce que ça signifie concrètement ?
13:47Ça veut dire qu'il n'y a plus de risques ?
13:49Le risque est plus faible, mais on reste en vigilance.
13:52Donc on a effectivement des codes d'amort jusqu'au barin,
13:55encore des départements qui sont en vigilance jaune,
13:58on a encore des vigilances submersions,
14:01donc des vigilances jaunes pour le vent, encore jusqu'à minuit,
14:04et des vigilances submersions jusqu'au début de la matinée,
14:08donc une heure, deux heures du matin aujourd'hui,
14:10on a ces vigilances jaunes submersions parce que la mer reste dangereuse.
14:13Donc même si cette vigilance orange n'est plus de mise,
14:16parce que les vents ont effectivement baissé d'intensité,
14:19on a un phénomène dangereux, on a encore du vent quand même soutenu,
14:22et surtout, n'oubliez pas qu'on a des arbres,
14:26encore une fois, qui ont des feuilles,
14:27et donc ces arbres ont été potentiellement fragilisés,
14:30on a eu des chutes de branches, y compris à Paris,
14:33et donc il faudra rester vigilant, même ce soir,
14:35si vous vous baladez, si vous marchez, si vous roulez,
14:38si vous circulez sur la route, adaptez votre conduite,
14:41parce qu'on a encore, cette nuit, jusqu'à demain matin,
14:45ces risques de chutes d'objets, ces chutes d'arbres,
14:48qui peuvent éventuellement, malheureusement, blesser,
14:50encore tuer, on l'a vu encore, malheureusement, aujourd'hui.
14:53– On entendait le lieutenant-colonel Ludovic Pingano
14:58qui nous disait que finalement, les Français ne savent pas toujours suivre les consignes,
15:05ce qui signifie que, que doit-on faire quand on est en vigilance jaune ?
15:08Ça veut dire qu'on doit rester chez soi,
15:10ou qu'on peut quand même sortir, concrètement ?
15:12– Alors, quand on n'a pas d'obligation ou d'impératif,
15:16effectivement, l'idéal, c'est de rester chez soi,
15:19de rester aussi à l'écoute de ces différents bulletins météo,
15:22et de consulter les sites de différents médias,
15:25et évidemment de Météo France.
15:27– On a un certain nombre de documents qui existent,
15:31vous pouvez aller sur georisc.gouv.fr,
15:35qui est le site gouvernemental qui explique et qui donne les consignes
15:38en fonction de votre adresse, en fonction de votre commune,
15:42des consignes à respecter en fonction des différents types d'aléas,
15:45puisque évidemment, chaque aléa, une inondation,
15:47ne va pas demander les mêmes prudences qu'une tempête
15:50ou que des submersions.
15:52Et donc, n'hésitez pas à aller sur ce site,
15:54c'est un service public qui fonctionne très bien.
15:56georisc.gouv.fr, vous avez aussi les 10 crimes,
16:00les documents d'information commune des risques majeurs
16:02qui sont distribués par vos communes,
16:03et évidemment les sites web de vos différentes communes
16:05qui vous donnent encore plus d'informations
16:07pour savoir comment vous comportez au moment où l'aléa survient.
16:10– Et alors, Gaëlle, est-ce qu'on peut dire
16:11que les tempêtes sont plus fréquentes
16:14ou est-ce qu'elles sont mises plus en avant dans les médias ?
16:18– Alors, on a effectivement une couverture médiatique
16:21plus importante de ces phénomènes.
16:23Ils ne sont pas forcément plus fréquents.
16:24En revanche, ils sont beaucoup plus violents.
16:27On a effectivement une intensité à la fois sur les vents,
16:31l'intensité des vents de ces tempêtes liées au dérèglement climatique.
16:35On a aussi une intensité aussi de la quantité de pluie qui va tomber.
16:40Ces deux phénomènes-là combinés augmentent malheureusement la dangerosité
16:43et parfois aussi les bilans de ces différents événements.
16:47On a eu très peur pour l'Espagne cette semaine.
16:51On a eu, sur l'actualité récente en Allemagne, en Espagne,
16:54des centaines de morts suite à ce type d'événements pluvieux, orageux.
16:58Et donc, effectivement, il faut rester vigilant.
17:00Rester aussi vigilant aux manières dont on va s'adapter
17:03face à ces différents aléas.
17:05Comment les collectivités, comment les services publics,
17:08comment les services météorologiques vont être aussi de plus en plus efficaces.
17:11Là, c'est le cas avec le dispositif FR Alerts
17:13qui permet de disposer de ces alertes sur nos téléphones mobiles.
17:18C'est des dispositifs qui existent depuis 2022.
17:20On peut encore progresser avec le DAB+,
17:23qui est la norme des diffusions audio
17:26qui supplantera un jour, je l'espère, à la FM.
17:28On rappelle donc la tempête a mis effet de victimes en France aujourd'hui,
17:33l'une en Seine-Maritime, l'autre dans l'Aisne.
17:36C'est là que l'on se rend.
17:37On le rappelle, le département était placé en vigilance orange.
17:41Aujourd'hui, la chute d'une grande branche d'arbres sur un véhicule
17:45a tué un conducteur âgé de 25 ans.
17:48Marion Roussel, vous êtes sur place.
17:50Vous êtes à Gouy, là où a lieu l'accident.
17:54Racontez-nous ce qui s'est passé.
17:57Eh bien, c'est dans l'après-midi que suite à ces fortes rafales de vent,
18:02une branche d'un arbre est tombée sur cette route départementale
18:06à hauteur de la commune de Gouy.
18:08On est juste à côté de Saint-Quentin dans l'Aisne.
18:11Et un véhicule, une camionnette circulait sur cet axe en direction de Saint-Quentin.
18:16Et la branche est donc tombée sur le véhicule.
18:18Les photos de l'accident sont assez impressionnantes.
18:20Et le conducteur âgé de 25 ans, vous l'avez dit, a donc été tué sur le coup.
18:23Sa passagère âgée de 22 ans a été gravement blessée,
18:26transférée au CHU d'Amiens pour être prise en charge.
18:29Alors ici, le vent est retombé.
18:31Mais il y a encore sur le bord de la route quelques restes de branchage.
18:35Le gros a été enlevé, mais on le voit, le vent a emporté un peu partout le long de cette départementale
18:40des branchages et qui ont donc causé cet accident dramatique.
18:44L'alerte est levée désormais.
18:46Mais à 19h, c'était encore 107 sapeurs-pompiers qui avaient été déployés sur le département,
18:50notamment pour des interventions.
18:52Une cinquantaine d'interventions, dont 5 accidents corporels.
18:55alertes levées certes, mais la vigilance reste de mise
18:57parce qu'il y a aussi des coupures d'électricité qui devraient être certes rétablies dans le courant de la nuit.
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