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  • il y a 4 jours
Avec Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef des Urgences de l'Hôpital Pompidou

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-03##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot.
00:068h17 et mon invité ce matin est Philippe Juvin, bonjour.
00:09Bonjour.
00:10Député LR des Hauts-de-Seine et nouveau rapporteur général du budget depuis hier.
00:14Félicitations.
00:15Merci.
00:15Et chef des urgences de l'hôpital Pompidou.
00:17Pompidou, est-ce que la soirée était sympa hier ?
00:20La soirée est très très travailleuse, parce que nous avons une obligation collective,
00:26c'est que nous devons donner au pays un budget, un budget évidemment sérieux, qui tienne,
00:32et un budget qui dessine un chemin vers une diminution de la dette.
00:37C'est quoi la philosophie ?
00:39Il faut qu'on trouve des solutions pour dépenser moins, pour dépenser mieux, pour produire plus.
00:44Parce qu'évidemment, si on ne produit pas plus, on aura moins de richesses à distribuer.
00:48Votre parti, et notamment le chef de votre parti Bruno Rotaillot hier, nous disait en réalité,
00:53et disait au Figuero, le compte n'y est pas, on a la sensation de quelque chose qui cloche.
00:57Qu'est-ce qui cloche ce matin, Philippe Jeuvin ?
00:59Je pense qu'on est dans une phase de négociation.
01:01Vous avez devant vous le député LR qui le plus tôt a demandé à l'organisation d'une coalition gouvernementale.
01:08Moi, je crois que ce qui est le pire pour un pays, c'est le chaos.
01:11C'est le fait de ne pas avoir de gouvernement, c'est le fait de ne pas avoir de budget.
01:15Donc nous, les Républicains, alors même que nous sommes évidemment en désaccord
01:18avec le Président de la République sur un certain nombre de mesures qui ont été prises ces dernières années,
01:24nous considérons que c'est de notre responsabilité de faire en sorte que l'on trouve un accord.
01:28Voilà, il faut gouverner le pays.
01:29Vous disiez à l'instant, Philippe Jeuvin, j'ai toujours plaidé, le premier certainement,
01:33pour une coalition gouvernementale.
01:35C'est-à-dire que quand Bruno Rotaillot lui dit
01:37la participation de la droite au gouvernement n'est pas acquise,
01:40vous ce matin, vous dites bien sûr que si, nous devons participer au gouvernement.
01:43Non, malheureusement, elle n'est pas acquise,
01:45parce que je souhaite qu'on participe au gouvernement.
01:47Vous souhaitez que la droite participe au gouvernement ?
01:50La question, c'est à quelles conditions ?
01:52Si les conditions sont celles du Parti Socialiste,
01:54évidemment, ça ne s'est plus possible.
01:56Vous voyez, j'ai été député européen pendant quelques années,
01:59là-bas, il n'y a pas de majorité, c'est comme chez nous.
02:01Qu'est-ce qu'on fait ?
02:02On se met autour de la table, on trouve un accord.
02:05Les socialistes ne cessent depuis maintenant plusieurs semaines,
02:08ça a commencé avec le feuilleton sur la taxe Zuckmann,
02:11absolument folle, taxe,
02:12qui reviendrait à détruire l'appareil productif français,
02:16à mettre la barre très haute.
02:17Donc moi, je dis les choses,
02:18nous voulons participer,
02:20mais nous avons des conditions.
02:22Mais comme nous sommes des gens sages,
02:23nous sommes prêts à discuter.
02:25Mais encore une fois, pas à n'importe quelles conditions.
02:27Et je tremble de voir les socialistes
02:29qui sont incapables de faire un pas vers les uns et les autres.
02:33Le Premier ministre, avant d'entamer, on va dire,
02:35sa dernière journée de consultation à 8h45,
02:37fera une déclaration devant l'hôtel de Matignon.
02:40Mais précisément sur ces accords,
02:41sur ces conditions que vous évoquez, Philippe Juvin,
02:43hier, Bruno Rotaillot a dit,
02:45en plus, il n'y a rien de rien de rien sur l'immigration.
02:48Qu'est-ce qu'il faut sur l'immigration
02:49pour que potentiellement, le Premier ministre
02:51et que vous signiez un petit accord,
02:54un contrat pour les prochains mois ?
02:55Je prends cet exemple
02:56que vous avez probablement vu dans l'actualité hier,
02:59où l'on apprend qu'une ambassade de France,
03:01en l'occurrence à Alger,
03:03se réjouit d'avoir considérablement augmenté
03:07le nombre de visas.
03:09Moi, je suis pour que la France accueille des étudiants étrangers.
03:12On a intérêt, évidemment.
03:14Mais tout ça doit se réguler.
03:16La question de l'immigration, elle est fondamentale.
03:19Nous, nous pensons, aux Républicains,
03:21que nous devons avoir une immigration qu'on choisisse,
03:23c'est-à-dire de gens qui apportent quelque chose à notre pays,
03:25et que globalement, il faut moins d'immigration illégale, évidemment,
03:29mais aussi moins d'immigration légale.
03:31Donc, si le truc reste non piloté,
03:35comment voulez-vous qu'on fasse ?
03:36Depuis qu'il est à Beauvau,
03:39Place Beauvau,
03:40Bruno Retailleau, c'est plus 16% d'éloignements forcés,
03:44moins 17% de procédures de naturalisation,
03:47moins 7% de visas de long séjour.
03:50Donc, nous, nous avons une vision de la politique migratoire,
03:54qui est une vision raisonnée.
03:56Nous voulons une immigration que nous choisissons.
03:58Mais vous avez cité l'exemple de cette ambassade d'Algérie en France.
04:02En réalité, vous dites quoi ?
04:03Je dis que dans les conditions actuelles,
04:05il faudrait que ce soit le ministère de l'Intérieur, par exemple,
04:08qui mette son nez dans les visas qu'on délivre.
04:10Donc, quand on attribue la politique des visas au ministère de l'Intérieur,
04:13ça pourrait être l'une des conditions pour que la droite participe au gouvernement ?
04:16Ça pourrait être une des solutions techniques, vous avez raison.
04:18Parce qu'il y a quelque chose d'absurde de dire au ministre de l'Intérieur.
04:21Une fois que les gaz sont sur le territoire national,
04:24c'est à vous de vous en charger.
04:25En revanche, vous n'avez pas votre mot à dire sur le fait qu'ils entrent.
04:28Donc, on vous entend ce matin, en effet, l'Algérie,
04:30notamment, peut-être tour de vise vis-à-vis de l'Algérie,
04:32dans les conditions pour que vous participiez au gouvernement.
04:35C'était en tout cas la ligne de Bruno Retailleau.
04:37Je ne veux pas viser l'Algérie.
04:39L'Algérie, c'est un grand pays avec lequel nous avons des relations depuis très longtemps.
04:42C'est une question de principe.
04:44Nous pensons qu'on ne peut pas faire comme avant.
04:46On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de problème d'immigration en France.
04:49Il y a un problème d'immigration et nous voulons, nous,
04:51dans notre contrat de gouvernement,
04:52nous voulons un certain nombre d'actes.
04:54Philippe Juvin, vous êtes à notre micro ce matin
04:56et depuis hier, vous êtes le nouveau rapporteur général du budget.
04:59Et précisément, alors là, il y a des idées de partout,
05:01vous avez évoqué notamment la taxe Zuckman,
05:03mais essayons d'être concrets.
05:05Vous restez au gouvernement potentiellement,
05:06vous continuez à participer au gouvernement,
05:08avec Sébastien Lecornu en tant que Premier ministre,
05:10s'il y a un risque de hausse d'impôts.
05:12Parce qu'il a prévenu, il y aura un moment des hausses d'impôts quelque part.
05:16Combien de hausses d'impôts vous acceptez ?
05:18Alors, ça est évidemment plus complexe que ça.
05:20Globalement, la France est un pays champion du monde des impôts,
05:24comme vous le savez, des taxes.
05:25Donc, notre objectif, c'est évidemment de les faire baisser.
05:28Premier point.
05:29Deuxième point, nous avons un taux d'endettement qui est très élevé.
05:32Donc, il faut baisser le taux d'endettement.
05:34Pourquoi ?
05:35Parce que plus vous êtes endetté, plus vous payez évidemment des intérêts d'emprunt.
05:39Et ces intérêts d'emprunt, aujourd'hui, deviennent tellement immenses
05:42qu'on ne peut plus dépenser.
05:44On dépense moins pour...
05:45On va bientôt dépenser moins pour l'éducation, par exemple,
05:47pour la défense, que le remboursement.
05:50Donc, ce que nous souhaitons,
05:51c'est que le budget futur affiche une diminution des dépenses,
05:56réellement, qu'on dépense moins l'année prochaine que cette année.
06:00Donc, on est d'accord, la copie inverse de ce qu'avaient proposé, par exemple,
06:03Michel Barnier ou François Bayrou, avec une hausse de la dépense publique.
06:06Votre condition, c'est une baisse de la dépense publique.
06:08Vous voyez, l'idéal, si on a dépensé un euro l'année dernière,
06:12il faut qu'on puisse dépenser un euro cette année.
06:15C'est-à-dire que ça fait, en réalité, une diminution de la dépense.
06:18Si vous faites un euro, un euro avec l'inflation.
06:21Modulo, bien sûr, des sujets qui sont la défense.
06:24Le pays doit être défendu.
06:27Et modulo, quelque chose, malheureusement, qu'on ne contrôle pas,
06:30et qui est tout le veneur du sujet, d'ailleurs.
06:31C'est la dette, puisque les intérêts d'emprunt, malheureusement,
06:34vous ne les contrôlez pas, puisque vous devez rembourser un emprunt
06:37qui est de plus en plus important.
06:38Deuxième point, nous devons absolument faire en sorte
06:41qu'aucune hausse d'impôt ou de taxes n'affecte l'appareil productif.
06:46Pourquoi ?
06:47Donc, des hausses d'impôt, quand même, potentiellement acceptables,
06:50mais pas celles qui touchent, quoi, le travail, la productivité ?
06:52Exactement.
06:54Si les hausses d'impôt, il y a, il faut qu'elles soient, évidemment,
06:56les plus minimes possibles.
06:57Il faut qu'elles n'affectent pas la capacité du pays
06:59à créer des richesses aujourd'hui, et surtout demain.
07:02Et il faut, enfin, pardon,
07:04que dans la balance diminution des dépenses,
07:07augmentation des recettes,
07:08il y ait plus de diminution des dépenses
07:10que d'augmentation des recettes.
07:12Mais Philippe Juvin, pour qu'on comprenne bien,
07:14typiquement, des impôts, puisque vous évoquez
07:15celles qui puissent toucher potentiellement le travail,
07:17l'appareil productif,
07:18lesquelles avez-vous en tête
07:19qui ne seraient pas acceptables,
07:21qu'elles augmentent, selon vous, ce matin ?
07:23Par exemple, on est un peu no-technique,
07:26mais vous savez, il y a ce qu'on appelle
07:27un prélèvement forfaitaire unique,
07:29qui est une sorte de taxe qui permet
07:33à ceux qui touchent, par exemple, des dividendes
07:40d'être taxés à un taux fixe
07:43et de ne pas voir ce taux s'envoler.
07:47Nous souhaitons faire en sorte que
07:49ceux qui entreprennent, ceux qui produisent,
07:52continuent à avoir un intérêt à produire
07:54et à investir, et en France.
07:58Ce sont ces sujets-là.
08:00Une taxe qui affecterait le patrimoine du travail
08:03est quelque chose qui nous semblerait
08:05totalement déraisonnable et destructeur.
08:08Le magazine Challenge a publié,
08:10je fais de la publicité, je crois, la semaine dernière,
08:12un numéro dans lequel il notait
08:15ceux qui éventuellement paieraient
08:17cette fameuse taxe folle Juckmann.
08:20Eh bien, on note qu'en fait,
08:21les 5 ou 10 premiers qui paieraient la taxe Juckmann
08:25paieraient plus de taxes
08:26qu'ils ne reçoivent de dividendes.
08:28Ce qui signifie, les gens l'ont bien compris donc,
08:31qu'ils seraient obligés de se défaire
08:32de leur patrimoine professionnel.
08:35Tout le débat.
08:35Mais est-ce que ça veut dire que ça fait partie
08:37notamment des options qui sont évoquées
08:38actuellement par Sébastien Lecornu,
08:40puisqu'on parle en effet de taxation,
08:42il y a cette fameuse contribution différentielle
08:44sur les hauts revenus.
08:45C'est-à-dire que c'était une taxe
08:46qui était censée être exceptionnelle, c'est ça,
08:49et qui allait toucher, on va dire,
08:50c'est un petit forfait de 20%
08:51uniquement sur les foyers les plus aisés.
08:54Si jamais celle-ci devait être reconduite,
08:56est-ce que ça n'engage pas, là aussi, les Républicains ?
08:59Hélas, vous dirais-je, hélas,
09:01nous sommes évidemment conscients
09:03qu'on fera aussi avec des augmentations
09:05de quelques taxes et impôts.
09:08À la condition, et je le répète,
09:10que la somme des augmentations de taxes et d'impôts
09:13soit inférieure à la somme des baisses de dépenses.
09:16Cette contribution différentielle
09:19sur les très hauts revenus,
09:21c'est 1,2 milliard.
09:23Vous voyez, c'est une taxe
09:24qui a été mise en place l'année dernière,
09:26qui devait ne durer qu'une année
09:28sur les très hauts revenus.
09:30Mais, et là, je suis désolé,
09:31je suis obligé de faire un peu de technique,
09:32comme elle est exceptionnelle,
09:34du coup, ceux qui la payent,
09:37probablement, ont mis en œuvre des moyens
09:39pour ne pas la payer cette année
09:41et attendre l'année suivante.
09:42Et donc, du coup, on est dans de l'absurdité,
09:45on crée un truc qui ne rapporte rien.
09:46Mais que vous seriez prêts à soutenir quand même ?
09:47Ah, écoutez, oui, on est sur la marge,
09:50on est sur la marge.
09:51Ça concerne quelques très très très riches contribuables,
09:54on est sur la marge.
09:55Mais globalement, il faut que les gens
09:56qui nous entendent comprennent une chose,
09:58c'est que les marges de la manœuvre,
09:59aujourd'hui, du pays,
10:00ils ne sont pas sur l'augmentation des recettes.
10:02Ils sont sur la baisse des dépenses.
10:05C'est compliqué, la baisse des dépenses.
10:06Mais si on continue à dépenser plus,
10:10eh bien, on n'y arrivera pas.
10:11Prenez la lutte contre le chômage.
10:12En France, on dépense trois fois plus qu'en Italie
10:17sur la lutte contre le chômage,
10:18alors qu'on a un taux de chômage
10:19qui est globalement assez similaire.
10:21Philippe Juvin, parmi les propositions,
10:23est-ce que si, en effet,
10:24en tant que nouveau rapporteur général du budget,
10:26est-ce que vous allez mettre sur la table
10:28votre proposition qui fait beaucoup parler
10:29depuis quelques jours, en effet,
10:30cette idée, selon vous,
10:32qui va consister, si vous la mettez en place,
10:35à rémunérer à 70% de leur salaire brut
10:37pendant 10 ans
10:38les agents publics de l'État
10:39qui démissionneront définitivement
10:41de la fonction publique,
10:42est-ce que ça, ça peut être, à un moment,
10:44sur un bout de papier,
10:45pour un accord avec Sébastien Lecornu,
10:47s'attaquer au problème des fonctionnaires en France ?
10:49D'abord, il n'y a pas de problème des fonctionnaires.
10:51On a simplement...
10:51Non, ce ne sont plus de fonctionnaires.
10:52On a une fonction publique
10:53qui est assez importante,
10:55qui est d'ailleurs,
10:56qui touche la fonction publique d'État,
10:57mais pas seulement,
10:58la fonction publique territoriale aussi.
10:59C'est 5,8 millions d'agents publics
11:02qui ne sont, en plus,
11:04pas très bien payés.
11:06Moi, tout le monde pense
11:08que nous devons diminuer la voilure.
11:10Pourquoi ?
11:11Parce que la question
11:13n'est pas le nombre de fonctionnaires,
11:14c'est l'efficacité des services publics.
11:16Donc, la proposition que j'ai faite
11:17est relativement simple,
11:19c'est de permettre aux fonctionnaires
11:20qui le souhaitent,
11:21donc aucune obligation,
11:23aux fonctionnaires d'État
11:24qui le souhaitent,
11:25en dehors de la justice,
11:27la défense
11:27et la sécurité à l'intérieur,
11:29de partir s'ils le souhaitent.
11:31Ils partent.
11:31Ils partent,
11:32ils donnent leur démission
11:33et en contrepartie,
11:34on leur verse pendant 10 années,
11:36donc c'est une très forte incitation au départ,
11:3870% de leur salaire brut,
11:40ce qui fait,
11:41non pas une dépense,
11:42contrairement à un certain nombre de gens
11:44qui racontent n'importe quoi,
11:45mais une économie de 30%,
11:47puisque par définition,
11:48on ne les paiera plus que...
11:50Et vous pourriez le mettre sur la table
11:51dès que possible ?
11:52Absolument.
11:52Je vais d'ailleurs en parler à Bercy
11:53dès aujourd'hui.
11:55Dès aujourd'hui,
11:56vous allez à Bercy
11:56pour dire les fonctionnaires
11:57sur la droite si on poursuit ?
11:58Non, dès aujourd'hui,
11:59je vais aller à Bercy
11:59pour faire le point
12:00sur leur copie,
12:01parce que vous savez
12:02qu'on ne connaît pas la copie quand même.
12:04On devrait avoir le budget
12:05le 13 octobre
12:06sur le bureau de l'Assemblée nationale,
12:08je n'ai toujours pas la copie.
12:09Donc tout le monde est pris par le temps
12:10et je le comprends,
12:11donc je vais voir les ministres
12:13cet après-midi à 15h
12:14et nous ferons le point.
12:15Cette proposition
12:16est une proposition parmi d'autres,
12:18mais j'attire votre attention
12:19sur le fait que
12:20moi je souhaite
12:21pour les fonctionnaires
12:22qu'ils le souhaitent,
12:23qu'ils le souhaitent,
12:23et j'incite sur ce point-là
12:25qu'ils puissent avoir
12:25une seconde carrière.
12:26L'idée c'est qu'ils partent,
12:28ils ont 70% de leur salaire brut.
12:29On pourrait vous dire
12:30que c'est paradoxal
12:30que la droite qui martèle
12:32travailler plus pour gagner plus
12:33paye des gens qui partent
12:35pour ne rien faire en réalité.
12:36Non, c'est une mesure
12:37d'économie
12:37qui va permettre
12:38d'économie sur la somme
12:41des gens qui vont partir,
12:42une économie de 30%
12:43de la masse salariale,
12:45c'est absolument fondamental
12:46et ça donnera la possibilité
12:48à ceux qui partiront
12:49de reprendre une activité
12:51en dehors de la fonction publique,
12:52évidemment,
12:52et qui leur permettra,
12:55ils cumuleront
12:57leur indemnité.
13:00J'ajoute que
13:01si on ne fait pas
13:02montre d'imagination,
13:04en fait on est perdu.
13:06Nous devons,
13:06nous les hommes
13:07et les femmes politiques,
13:08mettre sur la table
13:09des propositions nouvelles.
13:10Et on l'a bien compris
13:10avec ce rendez-vous crucial.
13:12Ça va être de plus en plus difficile.
13:13Vous savez,
13:13la situation n'est pas grave,
13:14elle est très grave.
13:16Et moi je veux bien
13:16qu'on continue à faire comme avant,
13:17comme si de rien n'était,
13:18une petite taxe là,
13:19une petite dépense là.
13:20En fait,
13:21on n'y arrivera pas.
13:22Je veux mettre sur la table
13:23des propositions originales
13:25et je veux travailler
13:26avec tout le monde,
13:27y compris les socialistes.
13:28Il faut que les gens soient sages.
13:29Et un mot quand même important,
13:30est-ce que parmi les discussions
13:31que vous allez avoir,
13:32on sait que la fin de vie
13:33va arriver,
13:33on va dire,
13:34dans une deuxième étape ?
13:35Quel est votre regard,
13:36on va dire,
13:36sur cet enjeu qui est crucial
13:37dans les prochaines semaines ?
13:38Vous m'avez déjà invité.
13:39Si moi je pense que faire une loi
13:41sur l'euthanasie aujourd'hui,
13:43alors qu'une personne sur deux
13:45qui a besoin de soins palliatifs
13:46en France n'y a pas accès,
13:47c'est fou.
13:48Moi je ne veux pas que les gens
13:50demandent l'euthanasie
13:51par défaut d'accès aux soins palliatifs.
13:52Vous savez qu'aujourd'hui,
13:53en France,
13:54une consultation contre la douleur,
13:55c'est deux à neuf mois d'attente.
13:58Donc moi je pense qu'il faut d'abord
13:59soigner les gens,
14:00les traiter,
14:01et ensuite on parlera de ces sujets.
14:03Merci Philippe Jules
14:04d'avoir été avec nous ce matin.
14:06Et puis en réalité,
14:07vous nous l'avez dit,
14:08rendez-vous plus qu'important
14:10cet après-midi à 15h
14:11pour faire l'état des lieux
14:12et pousser vos propositions.
14:13Merci beaucoup d'avoir été
14:14avec nous ce matin.
14:15Merci beaucoup.
14:15Au sujet de Radio,
14:15député LR des Hauts-de-Seine,
14:17chef des urgences de l'hôpital
14:18qu'on vit,
14:19et tout nouveau rapporteur
14:20général du budget.
14:21Donc des courtes nuits,
14:21je le crains pour vous
14:22Philippe Jules Vint,
14:24dans les prochains jours.
14:24Merci d'avoir été notre invité
14:25ce matin sur Sud Radio.
14:27Un numéro 0826 300 300
14:29pour dialoguer avec nous
14:30dans la prochaine demi-heure
14:31avec cette question
14:32baisse d'impôts,
14:33prime en effet,
14:35heure supplémentaire.
14:36Est-ce que vous pensez
14:36que Sébastien Lecornu
14:37va sauver votre budget ?
14:39Vous, auditeurs de Sud Radio,
14:40vous français,
14:41mais plus que ça en réalité,
14:42est-ce que vous pensez
14:42qu'il va réussir à sauver
14:43votre fin de mois
14:44pour ceux qui en ont des difficiles ?
14:460826 300 300
14:48et on en parle,
14:49bien sûr,
14:49on en parle vrai
14:50dans le studio de Sud Radio
14:52dans un instant.
14:52A tout de suite.
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