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Mardi 30 septembre 2025, retrouvez Alban Van Gaver (co-fondateur, Achat Reno), Guillaume Pellegrin (Président Fondateur, Tivoli Capital et Newton Offices), Marion Borderon (Enseignante-chercheuse en géographie, Université de Vienne), Maeva Courtois (Directrice générale, Helios) et Sabrina Pantier (Présidente, Husqvarna France) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Générique
00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:16Et voici le sommaire, c'est Sabrina Pantier, la présidente d'USC Varna France, qui sera l'invité du grand entretien.
00:23Tout à l'heure, on verra comment le groupe fait baisser son bilan carbone.
00:27Et puis, on se posera la question des espaces verts en ville. Faut-il comment les repenser ?
00:32Mais d'abord, je reçois Guillaume Pellegrin, le président fondateur de Tivoli Capital et Newton Offices.
00:38On parlera de la mutation de l'immobilier de bureau et aussi de son podcast, devenu un livre extra-murose.
00:44Dans notre débat, il sera question de migration climatique, l'un des plus grands défis de ce 21e siècle.
00:50L'inondation, élévation du niveau de la mer, sécheresse, manque d'eau.
00:55On parle de 216 millions d'humains potentiellement concernés d'ici 2050.
01:00Et puis, dans notre rubrique Smart Ideas, la bonne idée du jour, elle est signée Achat Réno, courtier immobilier spécialisé dans la rénovation énergétique.
01:10Voilà pour les titres. C'est l'heure de Smart Impact et c'est tout de suite.
01:13L'invité de ce Smart Impact, c'est Guillaume Pellegrin. Bonjour.
01:23Bonjour Thomas-Hugues.
01:24Bienvenue. Vous êtes président fondateur de Tivoli Capital et Newton Offices et puis auteur d'un podcast appelé Extra-murose qui est devenu un livre.
01:32On en parlera ensemble. Mais d'abord, présenter votre métier, votre activité, Tivoli Capital en quelques mots, Newton Offices, tout ça est lié ?
01:41C'est très lié. Tivoli Capital est un groupe immobilier que j'ai créé en 2012 à Marseille, vraiment pluridisciplinaire.
01:48Et au sein de Tivoli Capital, on a créé une marque qui est Newton Offices.
01:52C'est notre réponse à l'évolution des bureaux dans le monde et en tout cas pour nous en France, dans toutes les métropoles françaises où nous sommes, près d'une dizaine.
02:04Puisque cette aventure est née à Marseille et elle s'est déployée entre Lille, Toulouse et à présent en Ile-de-France également.
02:11Alors en préparant l'émission, j'ai dit vous êtes un opérateur d'espace de travail clé en main.
02:15Ça veut dire quoi des bureaux clés en main en fait ?
02:18C'est ce que je disais, c'est justement cette réponse qu'on apporte au monde du bureau.
02:22Le constat que j'avais fait il y a quelques années, c'est que trop longtemps en fait, on s'est occupé uniquement de celui qui allait signer le bail,
02:29le directeur immobilier, le directeur général, mais pas vraiment de celui qui allait être là tous les jours.
02:34Et c'est ça le grand changement qu'on a appelé avec le co-working, en tout cas la réponse qu'on a apportée avec Newton Offices,
02:42c'est en fait vraiment de réfléchir à l'expérience que va vivre l'utilisateur du quotidien.
02:46Et comme il y a eu, vous l'avez bien vu, une crise sanitaire et une révolution du monde du travail,
02:52c'est quelque chose qu'on avait lancé avant ça, sans anticiper cette crise, on est honnête.
02:57Mais vous étiez déjà un peu dans cette logique d'un bureau de travail un peu hybride, c'est ça en quelque sorte ?
03:02Absolument, en fait, il y a eu une révolution de l'espace de travail, mais également une révolution des services,
03:08et une révolution autour de ce qu'on appelait la communauté ou l'hospitality.
03:12On l'avait lancé avant la crise sanitaire, évidemment il y a eu une accélération très forte avec l'arrivée du télétravail
03:18et des révolutions des façons de travailler.
03:21Qui est quand même aussi un peu en train de se retourner.
03:25Et on a vu, d'abord aux Etats-Unis, mais en France aussi, les grandes banques,
03:29il y a un retour en arrière sur le télétravail.
03:32Comment vous, parce que quand on se lance dans des projets immobiliers,
03:37c'est sûr du long terme, voire du très long terme,
03:39et là on a des changements de pieds assez rapides.
03:42L'avant-Covid c'est 2018-2019, pendant 5 ans tout le télétravail,
03:482025 on est en train de se retourner, comment vous le vivez ça ?
03:50On est habitué, c'est le pendule de Newton justement.
03:53Du coup, il y a le retour du balancier.
03:57On est vraiment des spécialistes de l'espace de travail.
04:00On a une expérience directe, puisqu'on est propriétaire de 68 000 m²,
04:04qu'on a développé, comme je vous le disais, sur une dizaine de sites.
04:09Et on a vraiment une maîtrise transverse de tous les enjeux immobiliers.
04:12Donc en fait, on arrive à être très réactif par rapport à ces évolutions.
04:15Je le disais, il y a besoin de créer des espaces de convivialité,
04:22des espaces partagés que l'on avait créés,
04:25et qui répondent totalement à cet enjeu de crise sanitaire et de télétravail,
04:29sur lequel on va revenir.
04:31Et on est capable également de concevoir les espaces très rapidement,
04:35de façon très réactive, avec les grands groupes qui ont besoin de nous.
04:38D'abord, on leur apporte notre expérience et on leur livre un produit fini.
04:41Donc en fait, on a réussi à être très réactifs et accompagner leurs besoins en tant qu'employeurs,
04:46tout en répondant aux besoins de leurs salariés qui ont évolué.
04:49Ça veut dire, j'imagine, plus de modularité,
04:52ça doit être un mot que vous employez aussi souvent.
04:55Est-ce que dans la conception de ces immeubles de bureaux,
05:00vous avez changé quelque chose pour qu'il soit plus modulaire, finalement ?
05:03C'est là où, en étant un peu orgueilleux, on a eu raison un peu avant la crise,
05:08c'est qu'on avait déjà proposé des espaces de convivialité, des espaces sociables, de sociabilité.
05:14On appelle ça la place du pommier, on peut appeler ça agora ou autre,
05:16mais quand je parle d'espaces partagés, c'était ces fameux co-working,
05:19l'espace du co-working, on vient de travailler ensemble.
05:21Ce sont ces espaces qui semblaient perdus, en fait, avant, ou sous-utilisés avant la crise,
05:28et qui en réalité s'avèrent essentiels,
05:30puisque tant est qu'on peut travailler depuis la maison et tout seul,
05:34pourquoi aller sur un lieu de travail ?
05:35Et on a bien vu que c'était essentiellement pour cet aspect social,
05:39de collaboration, d'entraide, de formation.
05:42Il fallait redonner envie d'aller au bureau, en quelque sorte.
05:45On voit ça, on voit des entreprises qui organisent des petits déjeuners façon Grand Hôtel,
05:50le vendredi, etc.
05:52Il y a quand même cette prise de conscience de la part des entreprises.
05:59Est-ce que là, aujourd'hui, vos clients vous disent
06:01« refais-nous des bureaux à l'ancienne » ou pas, quand même ?
06:04Non, non, pas du tout.
06:06Justement, sinon, ils perdent leurs salariés qui vont rester chez eux.
06:09Si c'est à l'ancienne, on a bien vu que ça ne marche plus,
06:11et donc on va rester chez nous.
06:13Ou alors aller dans une autre entreprise qui a compris qu'il fallait que ça bouge.
06:16Trois éléments, en fait.
06:18D'abord, c'est l'espace de travail.
06:19Il a dû évoluer.
06:20Il doit être, en effet, pensé pour que les gens se croisent,
06:24vivent ensemble, se forment.
06:25Et on a bien vu que les façons de travailler ont été évoluées.
06:27On ne téléphone quasiment plus, on fait des visios,
06:30ou alors on va s'isoler pour passer un coup de fil.
06:33Et sinon, quand on travaille en équipe,
06:36il faut pouvoir faire des réunions un peu plus qu'avant
06:39et avoir, à l'inverse, des temps de silence et de calme pour se concentrer.
06:43Donc, il faut penser l'espace de travail pour pouvoir faire tout ça.
06:47Le deuxième aspect, ce sont les services.
06:50Qui sont arrivés, quand nous, on a créé Newton Officiel à Marseille en 2017 ?
06:53Faire du sport, faire du yoga, faire du pilates.
06:58Et finalement, se sentir mieux, en fait.
07:00Et le faire ensemble, en plus, en équipe, ça soude au quotidien.
07:04Et en tout cas, toutes les semaines, nous, on a les programmes dans tous nos immeubles.
07:08Et dernier aspect, c'est cet aspect de communauté.
07:11Il semblait un peu tarte à la crème avant le Covid.
07:14Quand on en parlait, on semblait un peu des doux rêveurs.
07:17Et en réalité, quand les employeurs ont eu du mal à faire revenir leurs salariés
07:21après le Covid, surtout quand ils avaient, j'allais dire, lâché une politique de télétravail
07:27très, très généreuse avec 4 à 5 jours, faites ce que vous voulez,
07:30work from anywhere dans un mauvais français.
07:34Justement, c'est ce que vous disiez.
07:35Quand il faut les faire revenir au boulot, parce qu'en fait, on se rend compte que ça ne marche pas,
07:39il faut pouvoir avoir les espaces de travail, une réponse qui soit pertinente.
07:43Est-ce que l'enjeu environnemental prend toujours autant de place dans les projets que vous lancez
07:50ou que vous avez lancés ?
07:52De plus en plus, il y a une prise de conscience, et heureusement, non seulement des entreprises,
07:58mais surtout de leurs salariés aussi.
07:59Et en fait, quand ils viennent dans des espaces Newton Offices, ils viennent chez un opérateur
08:04qui est Bicorp, qui est Société à Mission, et leurs salariés sont fiers de ça.
08:08Et ça permet pour l'employeur, quand lui n'a pas les moyens, ou il n'a pas eu le temps,
08:11ou ne peut pas, dans toutes les villes, apporter cette réponse-là,
08:15et bien il fait un soin qualitatif immédiatement.
08:19Nous, on a fait un bilan carbone, la moitié du bilan carbone vient du déplacement de nos clients.
08:24Donc l'enjeu environnemental est essentiel, il faut que nos immeubles de bureaux soient accessibles
08:27en transport en commun ou en mobilité douce, sinon on produit énormément de carbone du fait des mobilités.
08:33Donc vous choisissez vos emplacements, pardon vous interrompre, en fonction de ce critère, notamment ?
08:37Pas seulement, mais notamment ?
08:39Évidemment, l'immobilier, on dit qu'il y a un critère assez simple qui est l'emplacement,
08:42mais l'emplacement devient encore plus essentiel avec ce prisme-là,
08:46qui est l'accessibilité avec des mobilités douces, décarbonées en tout cas.
08:50Et de toute façon, les jeunes générations ne veulent plus aller trop loin en bagnole,
08:55ils n'ont plus le permis.
08:56Mais regardez, vous êtes labellisé Bicorp, vous l'avez dit, vous êtes une société à mission,
09:00ils regardent vraiment ça avant de venir chez vous ?
09:03Ils regardent quand même le prix d'abord.
09:05Bon, ok, d'accord.
09:06Mais une fois qu'il y a tout ça, et qu'ils sentent quand même qu'il y a une âme dans un espace
09:10et qu'il y a une sincérité sur ces enjeux-là, que le mobilier a été upcyclé,
09:15que la moquette vient de France et pourra être recyclée,
09:19et qu'au quotidien, vous croisez qu'une association,
09:22par exemple, on a les bureaux du cœur à Marseille,
09:25des travailleurs précaires peuvent dormir chez nous,
09:29on l'accueille dans quelques jours,
09:32quand des associations peuvent venir utiliser nos bureaux le soir,
09:38une fois qu'ils se vident, pour faire du théâtre
09:40ou pour faire une écurie de médecine d'enfants des quartiers nord,
09:42par exemple à Marseille.
09:44Ce n'est pas du pipeau, c'est du très concret,
09:46et ça, ça se sent, ce n'est pas quelque chose qu'on pensait avoir avant.
09:49Ça peut rendre fier de venir bosser là.
09:51Exactement.
09:52Parlons de ce podcast Extra Muros,
09:55vous l'avez lancé il y a quoi, 4 ans, c'est ça ?
09:57À peu près, avec plus d'une cinquantaine d'épisodes.
10:00Et donc, c'est devenu un livre que vous publiez.
10:04C'est quoi Extra Muros ?
10:05Extra Muros, ça part d'un constat,
10:08moi qui suis marseillais, qui ai vécu à Paris,
10:10et qui écoute beaucoup de podcasts,
10:12beaucoup de médias, de très bons médias.
10:14Mais parfois, on se dit quand même,
10:16il y a un prisme déformant.
10:18J'entendais beaucoup parler de Paris, en fait.
10:21Un prisme parisien, oui.
10:22Et ce n'était pas très grave, en fait.
10:23Plutôt que de s'en dîner ou de s'en plaindre,
10:25on s'est dit, très bien, il y a une place à prendre,
10:27et on va montrer qu'il y a de la vitalité,
10:29et qu'il y a des talents partout.
10:31C'est un peu mon histoire personnelle.
10:33Et on va montrer que, pas uniquement dans les métropoles,
10:36même que dans les espaces ruraux,
10:37il y a de superbes entrepreneurs,
10:39de très belles ETI, de très belles PME,
10:42et voire même des grands groupes qui y viennent.
10:44Et ça a donc donné une cinquantaine d'épisodes.
10:48Et c'est vrai qu'ensuite, on s'est dit,
10:49tiens, c'est quoi la prochaine étape ?
10:51Et ça a été ce livre qui a été très agréable à rédiger.
10:53Donc c'est des expériences d'entreprises, d'associations,
11:00d'entrepreneurs hommes ou femmes dans les régions, c'est ça ?
11:02Oui, et c'est venu dans le cadre d'une réflexion globale
11:05de notre raison d'être,
11:07accompagner le déploiement de l'économie
11:08dans les villes et les territoires.
11:10Et on a voulu montrer qu'on pouvait aller bouger vers les régions.
11:12Et en plus, c'est venu une fois de plus
11:14après cette crise sanitaire,
11:15où en fait, on a eu envie de respirer,
11:17de vivre, même à la campagne.
11:19C'est ce qui ressortait dans les sondages.
11:20Mais est-ce que c'est vrai ?
11:22Parce qu'effectivement, on l'a vu sur le marché de l'immobilier,
11:24par exemple, des gens qui cherchaient des maisons,
11:27des jardins, des balcons, etc.
11:28Est-ce qu'il y a des entreprises qui se sont dit
11:30qu'il faut qu'on quitte les très grandes villes
11:32et qu'on aille dans des environnements un peu moins agressifs ?
11:36Oui, oui, clairement.
11:37Et on le voit dans ce livre et dans les podcasts.
11:41On prend Fago, par exemple, Doctolib,
11:44qui sont à Paris,
11:45qui ont créé une boîte incroyable,
11:47mais qui en fait, premièrement,
11:48se rendent compte qu'ils n'ont plus les mètres carrés pour se déployer.
11:51Ensuite, qu'ils ne peuvent même plus recruter les talents pour se déployer
11:54parce qu'en fait, c'est une concurrence assez folle.
11:56Et puis ensuite, pour vivre.
11:58C'est-à-dire que l'immobilier coûte cher.
11:59Et donc, on benchmark, on se met ensemble comme ça dans la société.
12:03Si le fondateur est plutôt méditerranéen
12:04ou plutôt côte-atlantique, il y a un petit biais.
12:07Mais très souvent,
12:08ils choisissent comme ça ensuite d'aller s'implanter.
12:11Et il peut y avoir du coup,
12:12une sorte de rencontre entre un territoire et une entreprise.
12:15Il y a l'exemple de Ledger également,
12:17qui s'est déployé à Vierzon dans les cryptos.
12:22Et donc là aussi, ils auraient pu aller n'importe où.
12:24Mais il y a aussi parfois des maires ou des métropoles
12:27ou des agences de développement qui sont très, très dynamiques
12:30et qui attirent du coup ces pépites
12:33qui étaient peut-être un peu plus anonymes à Paris
12:35et qui viennent trouver des mètres carrés,
12:38une vraie qualité de vie
12:39et parfois ont même la surprise d'avoir de vrais talents sur place,
12:43aussi bien qu'ailleurs.
12:44Merci beaucoup Guillaume Pellegrin.
12:46Donc cette extra-murose,
12:47voilà la version papier de votre podcast à découvrir.
12:52On passe, merci, à bientôt.
12:53On passe à notre débat,
12:55les migrations climatiques en question.
13:00Notre débat sur les migrations climatiques,
13:06j'accueille Maëva Courtois, bonjour.
13:08Bonjour.
13:08Vous êtes la présidente fondatrice, cofondatrice d'Elios
13:12et puis en duplex, Marion Borderon
13:14qui est enseignante chercheuse en géographie
13:17à l'Université de Vienne
13:18et cofondatrice de ClimoHub.
13:20Bienvenue à vous aussi.
13:22On va démarrer avec vous, Maëva Courtois,
13:24pour nous présenter Elios,
13:26soit que vous l'avez créée en 2020
13:27avec Julia Menaia.
13:29C'est quoi Elios ?
13:30Tout à fait.
13:31Donc Elios, on l'a lancé en 2020
13:33d'un constat, on va dire simple.
13:37Moi, je venais de la banque plus traditionnelle.
13:39Je travaillais en finance de marché
13:41et je me suis rendu compte
13:45que l'impact des financements des banques
13:48et des acteurs financiers
13:49avait un impact, non pas que sur, du coup,
13:51de la valeur créée financière,
13:53mais également sur l'environnement
13:55et donc le climat.
13:57Et donc, c'est assez frustrant de se rendre compte
14:00qu'on travaille dans un secteur
14:00qui peut agir.
14:02Qui a un vrai levier majeur.
14:04Qui est un des leviers majeurs, en tout cas,
14:07qui est nécessaire pour financer
14:08la transition écologique
14:09et du coup, voir des nouveaux acteurs
14:11se développer.
14:12et de voir que ce secteur reste quand même assez lent,
14:17ne bouge pas suffisamment
14:19pour changer ses façons de financer.
14:22Et donc, j'ai décidé de lancer Elios
14:24avec la conviction qu'on pouvait proposer
14:26un nouvel acteur dans le secteur bancaire
14:28qui soit dédié au financement
14:29de la transition écologique
14:30et permettre aux Français
14:32et demain aux Européens
14:33d'utiliser leur argent
14:35pour permettre de développer
14:38les secteurs qui doivent se développer
14:40dans les prochaines années.
14:41Donc, l'agriculture durable,
14:42la mobilité bas carbone,
14:44les énergies renouvelables.
14:45Et on verra quel lien ça fait
14:46avec la thématique de notre débat
14:48sur les migrations climatiques.
14:49Marion Borderon,
14:51de quoi on parle d'ailleurs ?
14:53On comprend bien.
14:54J'associe les mots
14:55« migration climatique ».
14:56On l'a déjà évoqué évidemment
14:58plusieurs fois sur le plateau.
14:59Mais vous, vous définissez
15:00comment ces migrations ?
15:02C'est une excellente question
15:04et qui n'est pas si simple en fait.
15:07C'est vrai qu'on a tendance
15:08à parler de migration climatique.
15:09C'est vrai que c'est plus court,
15:10c'est plus percutant.
15:12D'un point de vue de recherche,
15:13on aurait une préférence
15:14pour parler par exemple
15:16de migration en lien
15:17avec l'environnement et le climat
15:19puisqu'en fait,
15:21c'est assez difficile d'extraire.
15:23Donc, l'idée d'une migration
15:24sur une définition très simple,
15:26ce serait un déplacement
15:28du lieu de résidence
15:30de manière temporaire
15:31ou permanent.
15:34Et s'il y a par exemple
15:36traversée d'une frontière,
15:38on va parler de migration
15:39internationale
15:41ou de migration interne.
15:43Et donc, on imagine bien
15:44que si c'est lié
15:45à l'environnement
15:46ou au climat,
15:47on verra qu'on peut faire
15:49des distinctions,
15:50c'est qu'une des raisons,
15:51un des motifs
15:52peut-être majeurs
15:53du déplacement
15:53serait lié à, par exemple,
15:56une catastrophe naturelle
15:57ou climatique.
16:00Et on évalue,
16:02alors évidemment,
16:03ça doit être assez compliqué
16:04que d'ici 2050,
16:06il pourrait y avoir
16:07plus de 200 millions,
16:07216 millions d'êtres humains
16:09qui devront subir
16:10des migrations climatiques.
16:14Alors, intuitivement,
16:15je veux dire,
16:15c'est le continent africain
16:16qui sera le plus touché.
16:17Est-ce que c'est vrai ou pas ?
16:19Alors, il y a peut-être
16:20deux points.
16:22En effet, en fait,
16:23les zones qui sont vulnérables
16:25au changement climatique,
16:26dont le continent africain,
16:29sont des zones
16:29où on peut imaginer
16:30qu'elles seront
16:32les plus touchées
16:33en 2050.
16:34Mais en termes de volume,
16:36il reste quand même
16:37très difficile
16:37de donner des chiffres
16:38avec cette idée
16:40de se dire
16:41comme c'est difficile
16:42à définir,
16:42c'est difficile à mesurer.
16:45Et donc, il y a cette idée
16:47de se dire qu'en fait,
16:48sur une catastrophe,
16:49par exemple,
16:50en fait,
16:50on va distinguer
16:51les événements,
16:53les catastrophes naturelles
16:54assez soudaines.
16:55On va parler, par exemple,
16:56on pourrait imaginer
16:57les inondations,
16:58où là,
17:00il est assez palpable
17:01de comprendre
17:02qui est déplacé
17:03et d'avoir un effet
17:04de comptage.
17:05Or, il y a aussi
17:06des éléments,
17:07des changements environnementaux
17:08qui se passent
17:09sur long terme
17:10et qui sont
17:11à progression lente.
17:13Et donc là,
17:13c'est beau,
17:13et qui vont éroder,
17:14par exemple,
17:15les moyens d'existence,
17:16les moyens de subsistance
17:17des populations.
17:18Et ça,
17:18c'est beaucoup plus difficile
17:19à prendre en compte
17:20et à comptabiliser.
17:23Oui, effectivement.
17:24Donc, ce chiffre,
17:24on va le prendre
17:25avec prudence,
17:26le chiffre que je donnais
17:27tout à l'heure.
17:28Et évidemment,
17:29ce sont les populations
17:31les plus fragiles
17:32qui sont touchées
17:33prioritairement
17:34par ces dérèglements,
17:37ces phénomènes climatiques
17:38longs ou brutaux
17:39et peut-être aussi
17:40par l'immigration.
17:41pourquoi vous vous intéressez
17:43à ce sujet
17:43chez Helios ?
17:45Parce qu'aujourd'hui,
17:46c'est une priorité.
17:48La priorité,
17:49on ne rappelle pas
17:50les chiffres,
17:51mais ça fait plusieurs
17:53dizaines d'années
17:54que les scientifiques
17:55nous alertent
17:56sur le fait
17:57que le réchauffement climatique
17:58aura un impact
18:00assez catastrophique
18:01dans les prochaines années.
18:02Ce qui est assez compliqué,
18:04je pense,
18:05pour nous,
18:06individus
18:06qui pensons
18:07plutôt à aujourd'hui
18:10et à demain
18:11à ces courts,
18:12moyens termes,
18:13c'est de visualiser
18:15et de pouvoir
18:16vraiment voir
18:17l'impact
18:18que ça pourrait engendrer
18:19sur nos modes de vie.
18:21Pour autant,
18:22c'est des changements
18:23qui sont très longs.
18:25Donc, c'est des changements
18:25qui doivent être faits
18:26maintenant,
18:27mais j'allais dire
18:28plutôt hier même.
18:30Et l'investissement
18:30qui doit...
18:32enfin, les investissements
18:33qui doivent être réalisés
18:33pour développer
18:34les solutions de demain.
18:36Donc, les solutions,
18:36c'est juste une façon
18:37de revoir certains secteurs
18:38qui sont des secteurs polluants,
18:40qui se sont développés
18:40comme ça
18:41il y a plusieurs dizaines d'années
18:42parce qu'il y avait
18:43une raison et un besoin
18:44à ce moment-là.
18:45Et on se rend compte
18:47que ça a un impact
18:47vraiment nocif
18:49sur nos écosystèmes.
18:51Donc, notre responsabilité,
18:54alors, en tant qu'agent économique,
18:55c'est de pouvoir...
18:56de participer à flécher
18:58le capital
18:59vers des solutions concrètes
19:01qui permettent
19:02de réduire, justement,
19:03l'impact négatif
19:05du réchauffement climatique.
19:08Et tous les enjeux,
19:09c'est de se rendre compte
19:11que le financement,
19:14c'est des coûts pour aujourd'hui.
19:15Enfin, les financements,
19:16ça paraît être un coût aujourd'hui,
19:19mais ça aura des impacts
19:19sur le futur.
19:20Donc, il y a tout un...
19:21Oui, et puis le coût
19:21de l'inaction climatique,
19:22ça a déjà été modélisé,
19:24il est plus important
19:25que celui de l'action climatique.
19:27Est-ce que les banques centrales
19:29ont intégré cette dimension-là ?
19:32Est-ce que, finalement,
19:32vous vous sentez, quand même,
19:33qu'il y a un mouvement
19:34derrière vous, ou pas ?
19:36Alors...
19:36Pas tant que ça,
19:37vu votre réaction.
19:39Je pense qu'il y a un mouvement
19:41depuis au moins 5-6 ans,
19:44une envie de faire évoluer les choses,
19:47mais on se retrouve régulièrement,
19:48en fait, vers des retours en arrière
19:50et quelques timidités, on va dire,
19:54en se focalisant sur ce qui se passe aujourd'hui.
19:59Donc, il y a les enjeux aujourd'hui économiques
20:01et, du coup, qui sont plus présents aujourd'hui,
20:07nous invitent, et du coup,
20:10je pense que ce n'est pas la bonne chose,
20:12à remettre à encore de main
20:14les sujets environnementaux,
20:16là où, effectivement,
20:17le coût de l'inaction climatique,
20:19qui a été modélisé par les banques centrales
20:22et par les économistes,
20:24pour un degré d'augmentation des températures
20:27sur du long terme,
20:28ça coûterait 20% du PIB
20:31dans les prochaines années.
20:32Donc, il y a un PIB mondial.
20:33Il y a un impact qui est connu,
20:36mais ce type de chiffre,
20:38ça paraît très loin.
20:39C'est un peu bien, tu as allé loin.
20:42Je pense qu'il y a un besoin
20:44d'engager les citoyens
20:47et les écosystèmes,
20:49les banques,
20:51les acteurs financiers
20:52à prendre le devant.
20:54Et à flécher ces investissements.
20:56Et d'ailleurs, ça rejoint
20:57ce que vous défendez,
20:59je crois, Marion Borderon,
21:01pour lutter contre ces migrations climatiques.
21:03Vous parlez d'habitabilité.
21:05Alors, je veux bien que vous nous expliquiez
21:07ce terme,
21:07et puis ce que ça suppose
21:08en termes d'investissement, justement.
21:10C'est vrai que là,
21:13j'entendais Maëva,
21:14le changement climatique,
21:16c'est vraiment...
21:16Enfin, les migrations
21:17en lien avec le climat
21:19sont souvent présentées
21:19comme le visage humain
21:21des changements climatiques.
21:25Nous, on a développé...
21:27Enfin, on a investi
21:28dans ce concept
21:28de l'habitabilité
21:29dans le domaine, justement,
21:31des sciences sociales
21:32parce que ça permet, en fait,
21:33de mieux comprendre, justement,
21:35la dimension de la pluralité.
21:39Qu'est-ce que ça va impliquer, en fait ?
21:41On a vraiment cette dimension-là,
21:42donc les populations,
21:43les dynamiques de population,
21:45qui peuvent être migration, mobilité,
21:49et puis le changement climatique.
21:51Donc, on voit
21:52qu'est-ce que...
21:53L'aggravation des émissions,
21:56qu'est-ce que ça provoque ?
21:58Et, en fait,
21:59il y a vraiment cette dimension-là
22:00de le changement climatique.
22:01En fait, on pourrait argumenter
22:02que ça ne crée pas
22:03à une nouvelle catégorie de migration,
22:05mais, en fait, ça modifie,
22:06ça perturbe, éventuellement,
22:08ça amplifie ou ça réduit
22:09le système des migrations existants
22:12et les flux.
22:13Et l'habitabilité,
22:15c'est de comprendre
22:15que l'environnement,
22:17ça va jouer un rôle,
22:18mais ça va au-delà.
22:20On a une dimension aussi,
22:21il y a la gouvernance,
22:23il y a la cohésion sociale,
22:25il y a l'investissement
22:26dans les infrastructures.
22:27Et quand, en fait,
22:28on étudie cela
22:29et qu'on regarde
22:30nos différentes situations,
22:32donc cas d'études,
22:33on se rend compte, en fait,
22:35que c'est tous ces changements-là
22:37qui vont provoquer,
22:39qui vont induire
22:39des populations
22:40à migrer,
22:43à se déplacer,
22:46ou, au contraire,
22:47par exemple,
22:47à ne plus avoir
22:49cette capacité-là
22:50et à pratiquer
22:52des migrations,
22:53par exemple,
22:54des mobilités plus quotidiennes,
22:56etc.,
22:57pour tenter de survivre,
22:59alors que leurs moyens d'existence
23:01ont donc été perturbés.
23:02Et donc, vraiment,
23:03cet engagement-là
23:04nous permet de se dire,
23:06oui,
23:07il y a dans l'imaginaire collectif
23:09cette idée
23:09des populations précaires
23:12déplacées
23:13au-delà de chez elles,
23:15mais ça va bien au-delà
23:16et on a,
23:18il y a aussi
23:19l'idée
23:20de rendre,
23:23je veux dire,
23:24aux humains
23:24cette dimension
23:25de la capacité
23:26de se dire
23:26qu'ils peuvent
23:27choisir de rester,
23:29de partir,
23:30dans quelles circonstances.
23:31Effectivement,
23:32mais ça suppose
23:33un certain nombre
23:34d'investissements
23:34pour s'adapter
23:36à ce changement climatique.
23:37Il y a quand même
23:37des chiffres
23:38qui sont malheureusement,
23:40on essaye d'être
23:40le plus positif possible ici,
23:42mais de temps en temps,
23:44en appelant,
23:44par exemple,
23:44c'est Rick Lempferiens
23:45qui nous l'a appris
23:46cette semaine,
23:47que les grandes banques,
23:47elles financent toujours
23:48deux fois plus
23:49les énergies fossiles
23:49que le renouvelable.
23:51Bon, ça,
23:52c'est malheureusement,
23:53vous,
23:53vous êtes là avec Elios,
23:54mais il y a,
23:55je parlais de mouvements de fonds,
23:56il y a un mouvement de fonds
23:58qui est réel.
24:00Ça vous incite à,
24:01vous dites,
24:02bah super,
24:02finalement,
24:03moi j'ai une niche,
24:05il faut qu'elle soit
24:06la plus grande possible,
24:07mais pour l'instant,
24:07voilà,
24:08on est quelques-uns
24:08à porter ces enjeux,
24:10ça vous rend plus unique
24:13ou désirable
24:15comme entreprise
24:15d'une certaine façon.
24:16Comment vous réagissez à ça ?
24:18Ou est-ce qu'au contraire,
24:19vous dites,
24:19si on était plus nombreux,
24:20on serait plus efficace,
24:22même Elios ?
24:22Alors,
24:24il y a plusieurs façons
24:26de bousculer
24:27des secteurs économiques
24:29par la réglementation,
24:32par ajouter des lois
24:34qui forcent et contraignent
24:35les entreprises
24:36à se transformer,
24:38et par la consommation
24:40et donc la concurrence.
24:42Et donc nous,
24:42on se place dans ce champ-là,
24:44c'est-à-dire en apportant
24:45une solution
24:46qui n'existe pas
24:47sur le marché
24:48avec Elios,
24:49on permet aux consommateurs
24:51de passer un message
24:54aussi par le biais
24:55de leur consommation,
24:57de se dire,
24:57moi je ne veux plus
24:58que ma banque finance
24:59les énergies fossiles
25:00de manière aussi conséquente.
25:03Et donc,
25:04je choisis
25:05de changer de banque
25:07et de prendre
25:08un compte courant,
25:08une assurance vie
25:09chez un acteur
25:11comme Elios.
25:12Donc ça,
25:12je pense que c'est un point
25:14qui,
25:14tant qu'il n'y a pas
25:15de propositions
25:16et d'alternatives disponibles,
25:18comment est-ce que
25:18vous voulez que les gens
25:19puissent même imaginer
25:20qu'on peut faire
25:21les choses différemment.
25:22Donc on avait aussi
25:22un enjeu d'éducation
25:23sur le sujet banque,
25:26environnement,
25:27quel est le lien ?
25:27Je pense qu'il y a
25:28beaucoup de choses
25:29qui ont évolué
25:30ces dernières années
25:31et que c'est déjà
25:32un succès.
25:33Et maintenant,
25:33c'est comment effectivement
25:34on passe à l'échelle
25:35en allant concurrencer
25:37des acteurs plus gros
25:40et plus présents
25:41en France et en Europe.
25:42Et du coup,
25:43pour se dire,
25:44maintenant,
25:45notre impact,
25:45il n'est pas uniquement
25:48lié à l'engagement
25:49des engagés,
25:50mais aussi aux gens
25:52qui ont envie
25:53d'agir pour demain
25:54mais qui n'ont pas
25:54la tête à y penser.
25:57Et c'est de là
25:58qu'on parle.
25:59Elio s'est rapproché
26:00d'un établissement
26:02de crédit
26:02qui s'appelle
26:03United,
26:04qui est un établissement
26:05français,
26:06donc spécialiste du crédit
26:07en France
26:08et présent en Europe.
26:10Et c'est l'occasion
26:11justement
26:11de merger
26:13nos compétences
26:14pour aller toucher
26:15plusieurs centaines
26:16de milliers
26:17et voire des millions
26:18de personnes
26:18dans les prochaines années
26:20et de se dire
26:22les gens
26:23cherchent
26:24des services
26:25et c'est à nous
26:26d'offrir aussi
26:27la gestion
26:29de l'argent,
26:29c'est le rôle
26:30d'un acteur financier,
26:31de faire les bons choix
26:32et de leur permettre
26:34de choisir
26:35la bonne institution.
26:37Merci beaucoup,
26:38merci à toutes les deux
26:39et à bientôt
26:40sur Bsmart4Change.
26:41On passe au grand entretien
26:42de ce Smart Impact
26:43tout de suite.
26:46Prêt pour l'impact ?
26:50C'est la question
26:50que je pose
26:51chaque jour
26:52à une personnalité
26:53qui compte
26:53dans notre économie.
26:55Je reçois aujourd'hui
26:56Sabrina Pantier,
26:56bonjour.
26:57Bonjour.
26:57Bienvenue,
26:58vous êtes la présidente
26:59d'USGVARNA France.
27:01Ce mot impact,
27:02c'est souvent la première question
27:03que je pose.
27:04Comment vous le mettez
27:06en musique
27:06en quelque sorte
27:07dans votre entreprise ?
27:08Alors déjà,
27:09ça commence par la vision.
27:10Je pense qu'avant
27:11de parler d'impact,
27:12il faut savoir
27:12qui on est
27:13pour pouvoir impacter.
27:15Et d'ailleurs,
27:15Gandhi le disait,
27:16être le changement
27:17que l'on veut voir
27:17dans le monde.
27:18Et je pense sincèrement
27:19que lorsque la vision
27:20est claire
27:21et l'impact
27:22chez l'USGVARNA
27:23est clair,
27:23c'est l'innovation.
27:24L'innovation
27:24en vue de réduire
27:26les émissions de carbone
27:27notamment.
27:28C'est un impact
27:29que nous voulons avoir,
27:30impacter notre écosystème,
27:31la biodiversité
27:32dans les jardins
27:32et faire en sorte
27:33aussi peut-être
27:34d'inspirer
27:35les particuliers,
27:37les professionnels
27:37des espaces verts,
27:38de l'entretien
27:39des espaces verts
27:40pour qu'ils puissent
27:40avoir les clés
27:41et impacter
27:43leur environnement
27:43eux-mêmes,
27:46on va parler
27:48des espaces verts
27:49en ville
27:49parce qu'il y a peut-être
27:50une façon
27:50de les repenser
27:51mais il y a un peu
27:53de votre histoire
27:54personnelle
27:54que je voudrais creuser
27:55quand même.
27:56Il y a 10 ans
27:56vous êtes partie
27:57aux Etats-Unis
27:57pour vous former
27:58comme coach.
27:59Qu'est-ce que ça change
28:00aujourd'hui
28:00dans votre façon
28:02de manager
28:02les équipes
28:04du GVARNA France ?
28:05Eh bien écoutez,
28:06ça change tout.
28:07Je me suis transformée.
28:08C'est-à-dire que
28:09je suis partie,
28:09j'ai tout quitté.
28:10Ça n'a pas été simple,
28:11il y avait vraiment
28:12un acte de courage
28:13parce que c'était incertain.
28:14J'ai été formée
28:16c'est vrai qu'aux Etats-Unis
28:17le coaching
28:18est vraiment
28:19utilisé depuis toujours
28:21dans les organisations
28:22et quand je suis rentrée
28:24en France
28:25j'ai été transformée.
28:26C'est-à-dire que
28:27j'anticipais les conflits
28:29j'ai aucun conflit
28:30dans mon équipe aujourd'hui
28:31parce que
28:32je suis capable
28:32de désamorcer
28:33avant même
28:34que le conflit arrive
28:35avec l'écoute
28:35à 360 degrés
28:36qui a été par exemple
28:38un élément clé
28:39dans mon leadership
28:40et en fait
28:42ce que vous apprend
28:42le coaching aussi
28:43c'est de vider le verre
28:44parce qu'en fait
28:45on a plein de préjugés
28:45de croyances
28:46surtout quand on est leader
28:47et on vous apprend
28:48à vider vos croyances
28:49et quand vous êtes vide
28:51finalement intérieurement
28:52vous pouvez être
28:53vraiment présent pour l'autre
28:54et là il y a quelque chose
28:55qui se passe
28:55et ça ça a été une vraie leçon
28:56que j'ai pris
28:57la leçon de l'ego
28:58et donc
28:59le coaching m'a permis
29:01de finalement
29:02être authentique
29:05enlever les voiles
29:06de l'ego
29:06et là vous êtes
29:08complètement
29:08en vérité
29:09avec vos équipes
29:10avec ce qui se passe
29:11vous osez dire les choses
29:13vous faites des feedbacks
29:14et le courage
29:15est vraiment une des valeurs clés
29:16que je mets en place
29:17quand on parle d'impact
29:18au sein de l'organisation
29:20alors je crois que vous êtes
29:21une des rares femmes
29:21dans ce milieu
29:22de la motoculture
29:24etc
29:24dans une vingtaine d'années
29:26d'expérience
29:27dans l'industrie en France
29:28et à l'international
29:29on vient de l'évoquer
29:30est-ce que ça vous agace
29:31quand on vous le rappelle encore
29:32vous êtes une des rares femmes
29:34ah
29:34effectivement
29:36tant qu'on me pose la question
29:37c'est que c'est pas encore gagné
29:38c'est qu'il y a encore du boulot
29:39on est bien d'accord
29:40c'est qu'il y a encore du boulot
29:41oui
29:41je suis la première femme
29:43présidente
29:44chez Esquivarna France
29:45et je pense que
29:47ça nous permet d'éclairer
29:48c'est à dire qu'on a encore
29:49du changement
29:50c'est clair
29:50j'ai encore
29:51j'entends encore trop
29:52des blagues sexistes
29:55des comportements
29:56qui sont déplacés
29:56c'est encore là
29:57on doit se battre
29:59c'est pas encore fini
30:00mais aussi en même temps
30:02en tant que femme
30:02je peux aussi éclairer
30:03les autres femmes
30:04à venir dans l'industrie
30:05alors c'est la question
30:06que j'allais vous poser
30:06qu'est-ce que vous en faites
30:08est-ce que vous profitez
30:09au bon sens du terme
30:11de votre place actuelle
30:13pour
30:13soit promouvoir des femmes
30:15dans l'entreprise
30:17soit inciter
30:19des jeunes ou moins jeunes
30:21femmes
30:21à choisir
30:22la tech
30:23à choisir l'industrie
30:23à choisir des secteurs
30:24dans lesquels
30:25on n'est pas censé
30:26je mets tous les guillemets possibles
30:27les voir travailler
30:29tout à fait
30:30et j'ai deux exemples
30:30le premier
30:31on n'avait aucune femme
30:32dans le département vente
30:34depuis la création
30:35du Skeverna France
30:35on vient d'embaucher
30:37deux femmes
30:38enfin
30:38dans le commerce
30:39alors c'est le début
30:40mais elles sont
30:42dans les top 3
30:43des meilleurs
30:44commerciales à la France
30:45et je suis fière de ça
30:46donc oui
30:47je vais féminiser
30:48les départements vente
30:50féminiser les départements
30:51après vente aussi
30:51on n'a aucune technicienne
30:53encore
30:53femme
30:54et la deuxième chose
30:56c'est
30:57le excellent
30:58c'est vrai qu'on voit
31:00que c'est des métiers
31:00qui sont encore
31:01trop masculins
31:02complètement
31:02mais
31:03vous savez
31:04il y a des biais cognitifs
31:05je veux dire
31:06on ne se sent pas légitime
31:08en tant que femme
31:08d'aller dans ces milieux là
31:10on pense qu'on n'y a pas droit
31:11ou que c'est un milieu
31:12trop masculin
31:13et qu'on n'arrivera pas
31:14et on a fait une étude
31:15chez Husqvarna
31:16on a posé la question
31:17à des femmes
31:17pourquoi vous ne rentrez pas
31:19dans l'industrie
31:19elles ont toutes répondu
31:20la même chose
31:21on a peur
31:22de se faire harceler
31:23et c'était étonnant
31:25et elles ont raison
31:27et c'était le deuxième exemple
31:28que je voulais vous donner
31:29ce que je peux faire
31:30également en tant que femme
31:31c'est défendre les positions
31:32aussi
31:33quand je vois un acte
31:34et ça a été le cas
31:35on a fait une convention
31:36où on a invité 350 clients
31:37et j'ai des collaboratrices
31:38qui ont été harcelées
31:39pendant la soirée
31:40alors je ne vais pas rentrer
31:41dans le détail
31:41c'était le cas
31:43pendant des années apparemment
31:44et personne n'avait agi
31:45j'ai pris
31:46et j'ai décidé d'agir
31:48j'ai réuni toute l'équipe
31:49je leur ai expliqué
31:49ce qui s'était passé
31:50les hommes étaient surpris
31:51ils ne savaient pas quoi faire
31:52ils ont vu
31:53mais n'ont rien fait
31:54pas parce qu'ils n'avaient pas
31:55envie d'agir
31:56mais ils ne savaient pas
31:56ils avaient peur
31:57de perdre les clients
31:58peut-être aussi
31:59donc j'ai pris le risque
32:00on a appelé
32:01chaque individu
32:02j'ai pris le risque
32:03peut-être potentiellement
32:04de perdre le business
32:05parce qu'il y a quand même
32:05plusieurs millions d'euros en jeu
32:06et ça
32:07il n'y a aucune
32:08transigeance
32:09on doit être intransigeant
32:10sur les valeurs
32:11et c'est clair que
32:12chez Husqvarna
32:13vous pouvez être tranquille
32:15sur la capacité
32:17et les feedbacks
32:18des collaborateurs sont clairs
32:19on se sent protégé
32:20et ça c'est important
32:21alors quelques chiffres
32:23sur Husqvarna
32:24au niveau mondial
32:24le chiffre d'affaires 2024
32:26c'est près de 44 milliards d'euros
32:2743 milliards 900 millions
32:2913 300 salariés
32:31dans le monde
32:32en France
32:32le chiffre d'affaires
32:33était en progression
32:34l'an dernier
32:34à 40 millions d'euros
32:36on va rentrer un peu
32:39dans le détail
32:40de ce qu'est
32:41cette entreprise
32:42vous vendez quoi ?
32:45alors une entreprise suédoise
32:47qui a 336 ans maintenant
32:49336 ans
32:50c'est génial
32:50on a une très belle histoire
32:51et aujourd'hui
32:52nous sommes fabricants
32:53d'outils motorisés
32:55pour l'entretien des jardins
32:56des espaces verts en ville
32:57et des forêts
32:57donc c'est par exemple
32:58tout ce qui est portable
32:59les tronçonneuses
33:00les tailluets
33:01les souffleurs
33:02c'est également les roues
33:04donc avec les robots de tente
33:05à la fois dans les jardins
33:06mais aussi dans les golfs
33:07ou sur les terrains de foot
33:09et on a également
33:10toute une gamme de services
33:12location, lise
33:13de nos machines
33:15pour permettre à tout le monde
33:17d'y avoir accès
33:17alors comment vous faites
33:18baisser le bilan carbone
33:19d'une entreprise comme celle-là ?
33:21alors il y a plusieurs choses
33:22déjà la culture suédoise
33:23c'est une culture
33:25que je ne connaissais pas
33:26mais donc nous sommes
33:27dans la semaine
33:27du développement durable
33:28en ce moment
33:29l'ONU en 2015
33:30a lancé 17 objectifs
33:32développement durable
33:32et dans ce cadre-là
33:34Husqvarna
33:35a lancé
33:36ce qu'on appelle
33:36le Sustainovate Plan
33:38de 2015 à 2025
33:39avec des objectifs
33:41très clairs
33:42le premier
33:42réduire de 35%
33:44les émissions de carbone
33:45sur toute la chaîne de valeur
33:46on est à 55%
33:48en 2025
33:49on a réussi le pari
33:50on l'a même dépassé
33:51comment on a fait ?
33:53on a fermé des usines pétrole
33:54parce qu'on a encore
33:55des produits pétrole
33:55et on a ouvert
33:57des usines de robotique
33:58parce qu'un robot de tente
33:59pour vous donner une image
34:00c'est l'équivalent
34:01d'une ampoule
34:01pour certains robots
34:02une consommation très basse
34:04d'émissions de carbone
34:05et on a favorisé
34:05ces produits-là
34:06avec des produits batterie
34:07et ça
34:08c'est une des clés
34:09qui nous a permis aussi
34:10d'impacter l'écosystème
34:12ça a été validé
34:13par le SBTI
34:14il faut savoir que
34:15Science Based Target Initiatives
34:17c'est un groupe
34:18une initiative internationale
34:19qui a été créée
34:20alors le WWF
34:22les Nations Unies
34:23qui se sont rassemblées
34:24pour fixer des objectifs
34:25clairs aux entreprises
34:26et qui vont diminuer
34:29leurs émissions de carbone
34:30donc vous l'avez éloqué
34:31cet objectif
34:31c'était moins 35%
34:33d'ici cette année
34:35d'ici 2025
34:36donc vous êtes bien au-delà
34:37c'était quoi
34:38l'année de référence ?
34:40c'était il y a 10 ans
34:42il y a 15 ans
34:43il y a 20 ans
34:43vous voyez ce que je veux dire
34:44par rapport à quoi
34:45on se base
34:46et de quel modèle
34:48vous êtes parti
34:48c'est un peu ça la question
34:49alors en fait
34:50il n'y a pas vraiment
34:51d'année de référence
34:52on s'est dit
34:52de 2015 à 2025
34:54pendant 10 ans
34:55on va changer notre modèle
34:57on a intégré notamment
34:58les objectifs de développement durable
35:01dans les objectifs financiers
35:02donc dans notre rapport financier
35:03maintenant
35:04on inscrit
35:04ces indicateurs de mesure
35:06qui sont la diversité
35:07qui sont l'impact environnemental
35:09les émissions de carbone
35:10donc à partir de 2015
35:12on a eu une stratégie
35:13de réduire
35:14et d'accélérer
35:16l'innovation
35:17sur la batterie notamment
35:18donc avec un objectif
35:19de deux tiers
35:20de passer tous nos produits pétrole
35:21à hauteur de deux tiers
35:23à des produits batterie
35:24donc il y a une transition énergétique
35:26qui se fait également
35:26dans l'innovation
35:27est-ce que ça veut dire aussi
35:28rendre vos produits
35:30plus réparables
35:32lutter contre l'obsolescence programmée
35:34exactement
35:35et merci pour ce point
35:37parce que c'est une des clés
35:39du Made in Europe
35:40je dois encore le signaler
35:42on est c'est vrai
35:43attaqué de toutes parts
35:44par des concurrents
35:45qui viennent d'Asie
35:46et ce qui nous distingue
35:47encore aujourd'hui
35:48c'est notre réseau
35:49on a un réseau
35:50de 9000 revendeurs
35:51concessionnaires
35:52un peu comme un concessionnaire
35:53d'automobiles
35:54qui fait du Xverna
35:55et qui a l'obligation
35:56d'avoir un atelier
35:57et de répondre
35:57à des critères très exigeants
35:59de réparabilité
36:00et on a notamment
36:01on peut fournir les pièces
36:02jusqu'à 10 ans
36:03sur nos robots de tonte
36:04ces robots de tonte
36:06d'ailleurs
36:07je crois que c'est
36:072025
36:08c'est les 30 ans
36:09du premier robot tondeuse
36:11alors c'était une sacrée révolution
36:12quand même
36:13dans le jardin
36:15depuis que vous avez été copié
36:16j'imagine un peu partout
36:18ces robots en 30 ans
36:20ils consomment de moins en moins
36:22ils se sont améliorés
36:23qu'est-ce qu'on peut en dire
36:25de cette histoire
36:25dans l'histoire
36:26alors déjà
36:27nous sommes l'inventeur du robot
36:29nous avons créé
36:29le robot au niveau mondial
36:30donc nous avons lancé
36:31notre premier robot solaire
36:32il s'appelait
36:32la tortue
36:33et 1995
36:35à partir de là
36:37effectivement
36:37le robot a évolué
36:39le design aussi est reconnu
36:40on avait des brevets
36:41qui ont été lancés
36:43nous avons 350 ingénieurs
36:44qui travaillent juste sur le robot
36:46en Suède
36:46notre production est à Eclipse
36:49en Angleterre
36:50et nous produisons
36:51nous y mettons plus d'électronique
36:53plus d'IA
36:53nous avons notamment
36:54une application mobile
36:55avec un million d'utilisateurs
36:57c'est l'application la plus utilisée
36:59dans le jardin
36:59qui est connectée
37:00à tous les produits
37:02de votre jardin
37:02qu'est-ce que ça change
37:03d'avoir un outil connecté
37:04dans son usage
37:05et peut-être
37:06dans son bilan
37:08là aussi
37:08dans son bilan
37:09dans son impact carbone
37:10alors on a fait une étude
37:11avec 4000 personnes
37:124000 particuliers
37:13dans 6 pays européens
37:14on leur a posé la question
37:16de comment impacter votre jardin
37:17et la réponse
37:19c'était
37:19à 60%
37:21on sait que le jardin
37:22peut être un vivier d'impact
37:23de la biodiversité
37:24mais à 80%
37:25on ne sait pas comment faire
37:26alors ce qu'on a fait
37:26c'est qu'à travers
37:27l'application mobile
37:28on donne des conseils
37:29on écrit des fiches
37:30on écrit des articles
37:31et grâce à ça
37:33on a pu lancer
37:34ce qu'on appelle
37:34le rewilding mode
37:35donc ce rewilding mode
37:37c'est une fonctionnalité
37:38sur le robot
37:38qui vous permet
37:39d'épargner 10%
37:40dans votre jardin
37:42pour les abeilles
37:42les pollinisateurs
37:44et vous vous imaginez
37:45en Europe
37:45250 000 hectares
37:47seraient économisés
37:48si chacun utilisait
37:49l'application
37:49mais alors attendez
37:50comment ça marche
37:51parce qu'il n'y a pas besoin
37:53forcément d'une appli
37:54ou d'une machine connectée
37:56il suffit de se dire
37:56tiens cette partie
37:57de mon jardin
37:57je vais la laisser en friche
37:59non ?
37:59et bien non justement
38:00c'est plus compliqué que ça
38:02déjà il faut cartographier
38:03le jardin
38:04et grâce à l'application mobile
38:05vous cartographiez
38:06en instantané
38:07vous arrivez à dresser
38:09une carte de votre jardin
38:10on a de la vision également
38:12qui va sortir dans le robot
38:13donc le robot
38:15va être cartographié
38:16avec les espaces
38:17que vous voulez garder
38:18parce qu'il faut tondre
38:19tous les jours
38:19en fait ça on le sait pas
38:20mais le muscling
38:21ça permet de renouveler
38:23le gazon
38:23et le fait de tondre
38:24tous les jours
38:25vient améliorer
38:27la qualité du gazon
38:28et permet aussi
38:30une durabilité
38:31de votre gazon
38:31grâce à cette technologie
38:33donc on y met de l'IA
38:34on y met de la vision
38:35et on donne des conseils
38:36via l'application mobile
38:37pour notamment
38:38si vous avez un taillet électrique
38:40vous avez votre niveau de batterie
38:41ce que vous consommez par jour
38:43oui effectivement
38:44avec aussi
38:44le
38:45cette
38:46International
38:47Biodiversity Advisory Board
38:49c'est quoi ?
38:51alors là aussi
38:51c'est une sorte d'expertise
38:52c'est ça ?
38:53exactement
38:53on va plus loin
38:54en parler d'impact
38:55en décembre 2023
38:57on décide
38:58chez Skverna
38:59de faire appel
39:00à des experts
39:01donc on a créé
39:02un comité consultatif
39:03avec des scientifiques
39:05des philosophes
39:05notamment Sandra Lavorel
39:07scientifique au CNRS
39:08qui a reçu la médaille d'or
39:09pour ses travaux
39:10liés à la biodiversité
39:11est rentrée dans le comité
39:13et nous donne des conseils
39:15pour
39:15produire
39:17ou créer des produits
39:18qui vont être en alignement
39:19avec les écosystèmes
39:20et le développement
39:21notamment pour les villes aussi
39:23avec Living City
39:23alors ça
39:24on va y revenir
39:25sur les villes
39:26et les espaces verts
39:27urbains
39:28mais
39:28quand vous dites
39:31je vous entends
39:32parler des experts
39:32etc
39:33ça rejoint
39:33des objectifs
39:35basés sur la science
39:35c'est à dire que
39:36est-ce que vous avez commencé
39:38par une sorte
39:39d'audit
39:40d'impact
39:41alors vous n'y étiez pas
39:42il y a 10 ans
39:43mais on peut le raconter
39:44pour se dire
39:45ok
39:45qu'est-ce qu'on active
39:48comme levier prioritairement
39:50lesquels sont les plus efficaces
39:51vers où les scientifiques
39:52nous demandent d'aller
39:53est-ce qu'il y a eu
39:54cette démarche
39:55d'une certaine façon
39:55oui
39:56alors
39:56chez Skverna
39:57c'est vrai qu'il y a
39:58d'ailleurs
39:59c'est pour ça qu'on a lancé
40:00ce comité consultatif
40:01mais ça a commencé bien avant
40:02en fait on interroge
40:04les experts
40:04il y a des réunions
40:07qui sont organisées
40:08notamment
40:09bon Living City
40:10on en reparlera
40:10sur les villes
40:11on fait rencontrer
40:12des personnes
40:12pour savoir
40:13quels sont les enjeux
40:15de l'entretien
40:16des espaces verts
40:17à la fois pour le particulier
40:18et à la fois pour les villes
40:20et à partir de là
40:21on dresse un diagnostic
40:22et on se dit
40:24qu'est-ce qu'il faut
40:24qu'on ajoute dans nos produits
40:25pour répondre à ça
40:26ça a été le cas
40:27avec le rewilding mode
40:28par exemple
40:28mais on va parler des villes
40:30dans un instant
40:30il nous restera une dizaine
40:31de minutes
40:31on aura largement
40:32le temps de l'évoquer
40:33mais si moi je me place
40:34comme consommateur
40:35c'est pas le premier critère
40:38d'achat d'un produit
40:41Svarna
40:41de se dire
40:42je vais favoriser
40:45l'environnement
40:45ou la pollinisation
40:46ou est-ce que vous
40:48vous le voyez
40:48dans les actes d'achat
40:49monter ?
40:51alors oui
40:51de plus en plus
40:52notamment sur le particulier
40:53là encore
40:54l'étude nous le montre
40:55les particuliers sont sensibles
40:57à l'écosystème
40:58et à leur jardin
40:59et comment même
41:00j'ai un jardin également
41:01j'ai envie
41:02de savoir quoi faire
41:04notamment avec
41:05le réchauffement climatique
41:06on a de plus en plus
41:07de challenges
41:08donc
41:09les particuliers
41:10les consommateurs
41:11vont être intéressés
41:12et d'ailleurs
41:13on voit qu'il y a
41:14une révolution
41:14une transition
41:15qui se fait
41:15beaucoup plus rapidement
41:16sur le particulier
41:17sur la transition énergétique
41:18les gens n'ont plus envie
41:20d'avoir de pétrole
41:20dans leur jardin
41:21c'est pour ça que
41:22les robots
41:22électriques
41:24marchent de mieux en mieux
41:25c'est ça
41:25en termes de vente
41:26mais même
41:27vous n'avez plus
41:27de pollution sonore
41:29vous imaginez
41:29même dans les golfs
41:30on est en train
41:30de révolutionner
41:31le monde du golf
41:31on n'est plus
41:32dans les tracteurs
41:32qui polluent
41:33thermique
41:34on est sur une solution
41:35qui est silencieuse
41:37qui améliore
41:38la qualité de votre jardin
41:40qui est connectée
41:41peu importe
41:41où vous terez dans le monde
41:42vous pouvez connecter
41:43votre robot
41:43le lancer
41:45l'arrêter
41:45et d'ailleurs
41:47c'est intéressant
41:48parce que
41:48les particuliers
41:49donnent des noms
41:49à leurs robots
41:50comme s'ils faisaient partie
41:51de leur animal de compagnie
41:52donc oui
41:53en fait
41:53les particuliers
41:55sont attachés
41:55à leurs robots
41:56il y a une démocratisation
41:58qui se fait
41:59et ils sont sensibles
42:00à cette nouvelle composante
42:02bien évidemment
42:02que le pouvoir d'achat
42:03est menacé
42:04et que le prix
42:06est important
42:06le prix va rester
42:07un critère d'achat
42:08mais je trouve
42:08que c'est très intéressant
42:09parce qu'on a là
42:10identifié
42:12un levier
42:13parce que
42:14si on met bout à bout
42:14tous les jardins
42:15en France
42:16ou en Europe
42:17c'est effectivement
42:18ce sont
42:18des espaces
42:19de biodiversité potentielle
42:21qui sont assez gigantesques
42:23et il y a aussi
42:23ceux des villes
42:24et donc là
42:26vos interlocuteurs
42:26ça va plutôt être
42:27les municipalités
42:28évidemment
42:29vous êtes dans quoi
42:30dans une réflexion
42:31pour repenser
42:33ces espaces verts
42:34en ville
42:34oui
42:35et d'ailleurs
42:36nous organisons
42:37là aussi
42:37des espaces d'échange
42:39une fois par an
42:40on a lancé un événement
42:41qui s'appelle
42:42Living City
42:42Living City
42:44c'est un événement
42:44une conférence annuelle
42:45qui se tenait en Suède
42:47l'année dernière
42:47en France
42:48il y a deux ans
42:48à Paris
42:49et cette année
42:50à Barcelone
42:50on fait rencontrer
42:51des experts
42:52des municipalités
42:53des experts
42:54de l'entretien des jardins
42:55des paysagistes
42:56on les met en relation
42:58avec nous
42:59et des journalistes
43:00et à partir de là
43:02on parle
43:02des espaces verts
43:04des enjeux
43:05du réchauffement climatique
43:06et comment on peut intégrer
43:08aussi
43:08végétaliser nos villes
43:10qui est un enjeu
43:11majeur
43:11avec le réchauffement climatique
43:12quand on sait
43:13que planter des arbres
43:15et rajouter des espaces verts
43:16peut nous faire augmenter
43:17de 1.5
43:17voire 2 degrés
43:18la fraîcheur
43:20dans les villes
43:20en tout cas
43:21de baisser
43:21de 2 degrés
43:22et créer des îlots
43:24de fraîcheur
43:25et alors
43:25qu'est-ce que vous leur proposez
43:26parce que vous
43:26vous vendez des machines
43:27donc qu'est-ce que vous proposez
43:29aux municipalités
43:29pour justement
43:30accroître la place
43:32des espaces verts
43:33mieux choisir
43:34les emplacements
43:35etc.
43:35alors on adore
43:37on adore l'IA
43:37aussi
43:37on a travaillé
43:38avec un outil
43:39qui s'appelle
43:39LUXI
43:40LUXI
43:41c'est USKVARNA
43:42Urban Green Space Index
43:43H-U-G-S-I
43:44c'est ça
43:45et en fait LUXI
43:47c'est un outil
43:47d'intelligence artificielle
43:48qui travaille
43:49avec des satellites
43:49et qui vous permet
43:50de
43:51vous êtes au-dessus de Paris
43:52et vous avez
43:53une image claire
43:53du taux de végétation
43:55au mètre carré
43:56à Paris
43:56dans toutes les villes du monde
43:58on a lancé ce projet
43:59qui nous permet
43:59donc on a dressé
44:00des indicateurs de mesure
44:01et notamment
44:02même la santé des plantes
44:03qu'on est capable
44:04de diagnostiquer à distance
44:06pour savoir si une ville
44:07est saine ou pas
44:08et de faire un diagnostic
44:09dresser des diagnostics
44:10avec les villes
44:11et de pouvoir
44:12mettre des plans d'action
44:13en place
44:14on a lancé UXI
44:15il y a quelques années
44:16on va déployer
44:17en novembre
44:18jusqu'à 82 pays
44:19516 villes
44:21donc c'est un outil
44:22qui est recommandé
44:23et qui est utilisé
44:24par les villes
44:25pour mettre des actions
44:26en place
44:26alors est-ce qu'on peut
44:27prendre des exemples
44:27en France
44:28de villes qu'ils utilisent
44:30et surtout
44:31partir d'un point A
44:33pour avoir un point B
44:33qu'est-ce que ça change
44:35alors on a fait
44:36le diagnostic à Paris
44:37et d'ailleurs
44:37les intervenants
44:38de Paris sont venus
44:40à Living City
44:40il y a deux ans
44:41on voit déjà des progrès
44:42mais il faut savoir
44:43que Paris est une exception
44:44on est
44:45alors et c'est choquant
44:46de voir les résultats
44:4715% d'espace vert seulement
44:48à Paris
44:49pourquoi ?
44:50parce qu'il y a une densité
44:51de bâtiments
44:51alors c'est une vieille ville
44:52également culturellement
44:54ce qui fait que
44:55alors il y en a un peu plus
44:56à l'ouest qu'à l'est
44:57et c'est une ville
44:59qui c'est 7 mètres carrés
45:00de végétation
45:01par habitant
45:02donc vous êtes à 216
45:04à Besançon
45:04Besançon est la première ville
45:06la ville la plus
45:07verdoyante
45:08en France
45:08alors c'est là aussi étonnant
45:10mais c'est comme ça
45:11donc je veux bien
45:13que pour donner les chiffres
45:13le comparatif
45:14entre Paris
45:15et Besançon
45:177 mètres carrés
45:17de végétalisation
45:18on va dire par habitant
45:19à peu près en moyenne
45:20et on passe à 216
45:21à Besançon
45:21vous vous rendez compte ?
45:22le gap est vertigineux
45:23et donc on s'est dit
45:25nous on ne peut que recommander
45:27à Paris
45:28d'utiliser l'outil
45:29et surtout
45:30la santé des arbres
45:31notamment quand on voit
45:32que le réchauffement climatique
45:33crève de chaud
45:34l'été
45:35les arbres permettent
45:37de retenir
45:37en cas d'inondation
45:39et permettent aussi
45:40d'apporter
45:41ces îlots de fraîcheur
45:42donc on a du travail
45:43en fait à Paris
45:43il va falloir qu'on travaille
45:44peut-être sur des murs
45:45végétalisés
45:45sur des îlots
45:46végétalisés
45:47là on a vraiment
45:50du travail
45:50sur la planche
45:51par rapport à cette ville
45:52c'est drôle parce que nous
45:53on enregistre cette émission
45:54on est à deux pas
45:56à quelques 50 ou 100 mètres
45:58de la place du colonel Fabien
45:59qui va devenir
46:00une forêt urbaine
46:01c'est le terme
46:02qui est employé
46:03par la ville de Paris
46:04il y en a une autre
46:05par exemple
46:06qui est près
46:08de la gare Montparnasse
46:09alors forêt urbaine
46:11le terme est peut-être
46:12un peu exagéré
46:13parce que ça reste une place
46:14mais quand même
46:15on voit qu'il y a
46:16cet état d'esprit
46:17qui change
46:18vous vous fournissez
46:20du matériel
46:20vous fabriquez
46:22enfin vous n'êtes pas
46:23concepteur
46:24d'espaces verts urbains
46:25on est bien d'accord
46:26oui mais
46:27on n'est pas seulement
46:28fabricant de matériel
46:29et c'est ça
46:29l'esprit du Skverna
46:30on vend une solution
46:32et un concept
46:33philosophique
46:33je dirais même
46:34et ça ça vient
46:35de la culture suédoise
46:36en Suède
46:3670% du territoire
46:38sont des forêts
46:39si vous avez l'occasion
46:39d'aller en Suède
46:40c'est hyper naturel
46:41on a un endroit
46:43et un vivier
46:44d'ailleurs
46:44c'est le deuxième pays
46:45à répondre aux objectifs
46:47de l'Europe
46:48sur les 17 objectifs
46:49du développement durable
46:50après la Finlande
46:50c'est la Suède
46:51on est précurseur
46:53et je pense qu'on est leader
46:55en termes de
46:55pas seulement promouvoir
46:57et c'est ça
46:57la stratégie
46:58et la philosophie
46:59du Skverna
46:59c'est pas stratégie
47:00juste promouvoir des produits
47:01on s'en fiche
47:02bien sûr qu'il y a une profitabilité
47:04mais on va au-delà
47:05on est l'inventeur du robot
47:06il y a 30 ans
47:07alors que personne n'en parlait
47:07on impactait déjà
47:09notre environnement
47:10et personne
47:11parlait encore
47:13à ce niveau-là
47:14d'impact environnemental
47:15donc on a ça
47:16dans notre culture
47:17et donc on veut transmettre
47:19et inspirer
47:205 millions de personnes
47:21c'était l'objectif
47:22de 2015 à 2025
47:24avec une question
47:25de modèle économique
47:26on recevait
47:27Fabrice Bonifet
47:29hier
47:30le président du C3D
47:32le collège
47:32des directeurs
47:34de développement durable
47:34qui va assez loin
47:36sur l'idée
47:37que le modèle
47:39linéaire
47:40qui consiste à
47:41produire
47:42vendre
47:43le plus possible
47:43il est condamné
47:46à terme
47:46est-ce que
47:47la réflexion
47:48va jusque-là
47:48chez Usvernat
47:49c'est-à-dire se dire
47:49il faut qu'on passe
47:50de ce modèle-là
47:51à un modèle
47:52plutôt de location
47:53où on va peut-être
47:54vendre moins de matériel
47:56mais du matériel
47:56plus robuste
47:57qui durera plus longtemps
47:58et dont on restera
47:59propriétaire
48:00et qui sera loué
48:00à nos clients
48:01est-ce que vous commencez
48:02à réfléchir à ce modèle-là
48:03ou pas encore ?
48:04Je pense qu'on a
48:04déjà commencé
48:05depuis 2015
48:06en lançant ce plan
48:07Sustainovate
48:08qui répondait finalement
48:09à la COP15
48:10de la préservation
48:11des terres
48:11et des maires
48:12on va vraiment
48:15ce comité consultatif
48:17qui a été créé
48:18en fait on fait tout
48:19pour arriver
48:19à impacter
48:21justement
48:22cet environnement
48:22Usque Varna
48:24comme je vous le disais
48:25c'est
48:25c'est pas seulement
48:28alors
48:28bien évidemment
48:29je suis d'accord avec vous
48:30le modèle économique
48:31est voué à l'échec
48:31tel qu'il est aujourd'hui
48:33parce qu'on fait
48:34la promotion seulement
48:35de la transaction
48:36on passe d'une transaction
48:37et on s'inscrit
48:38dans la stratégie 2030
48:39puisque j'étais en Suède
48:40fin août
48:40pour la stratégie 2030
48:42c'est-à-dire
48:42qu'est-ce qu'on va faire
48:43les cinq prochaines années
48:43et clairement
48:44il a été clairement dit
48:46on va passer
48:47de la transaction
48:47parce que là aussi
48:48c'était encore
48:48une culture pétrole
48:50à la solution
48:51on va s'orienter
48:52vers une solution
48:53qui va permettre
48:54d'être dans la durabilité
48:55on a l'indice
48:57de durabilité
48:57de réparabilité
48:58qui est sorti aussi
48:59le cadre légal
49:01qui nous oblige aussi
49:02à être beaucoup plus
49:03d'aller beaucoup plus loin
49:04et on a quand même
49:07800 revendeurs
49:08en France
49:09qui font
49:09de la réparabilité
49:10c'est la promotion
49:11que nous faisons
49:12nos produits
49:13durent plus longtemps
49:13c'est vrai qu'on a encore
49:14des personnes
49:14qui me disent
49:15moi j'ai encore une tronçonneuse
49:1610 ans après
49:1615 ans après
49:17on a 50 innovations
49:19qu'on a lancées
49:19de 2015 à 2025
49:20circulaires
49:21par exemple
49:22le goutte à goutte
49:24de chez Gardena
49:24pour permettre
49:25moins consommation d'eau
49:26on a créé une box
49:28de location de produits
49:30que vous mettez
49:30dans les villes
49:31où vous pouvez
49:31échanger les produits
49:33alors c'est un concept
49:33qu'on est en train de lancer
49:34donc là on commence
49:35à être dans une économie
49:37de l'usage
49:37plus que dans une économie
49:39de la possession
49:39les lignes commencent
49:41un petit peu à bouger
49:42mais c'est compliqué
49:42évidemment
49:43on parle vraiment
49:43d'un modèle économique
49:44complètement à faire twister
49:46il ne faut pas se leurrer
49:47avant de faire de l'environnement
49:50il faut déjà
49:50qu'on ait une profitabilité
49:51sinon on ne pourra pas
49:53passer à la prochaine étape
49:54ce que je constate
49:56c'est qu'on est attaqué
49:57là aussi en Europe
49:57alors on pourra en parler
49:58par des marques asiatiques
50:00qui malheureusement
50:02moi je le vis comme un dumping
50:04depuis 20 ans
50:05parce que je travaille
50:06dans différents secteurs
50:06par exemple
50:08nous on répare
50:10donc nos machines
50:10quand vous avez
50:11une marque concurrente
50:12qui arrive avec un robot
50:14comme ils n'ont pas encore
50:16d'après-vente
50:16ou encore de système
50:17de réparabilité
50:18des pièces sur 10 ans
50:19ils échangent le robot
50:20donc on est dans
50:20une société de consommables
50:21vous imaginez
50:22le robot est devenu
50:23un consommable
50:23depuis ces deux dernières années
50:25qui s'est accéléré
50:26et ce qu'on dit
50:27nous c'est
50:27on a fait la promotion
50:29du leasing
50:29donc on fait de la location
50:30vous pouvez louer votre robot
50:31avec un coût par mois
50:32avec les pièces inclus
50:34l'assurance inclus
50:35et un réseau de revendeurs
50:38derrière
50:38qui s'occupe de vous
50:39et qui
50:40donc voilà
50:41dernière question
50:42une petite minute
50:43question d'actu
50:45et de marché
50:46je ne sais pas
50:47ce que pèse
50:47le marché américain
50:48pour une marque
50:49comme Usguarna
50:50mais quand on a
50:50un président
50:51clairement
50:53il l'a dit
50:53devant l'ONU
50:54climato-sceptique
50:55pour ne pas dire
50:55climato-complotiste
50:56est-ce que ces objectifs-là
50:59environnementaux
50:59vous en parlez moins ?
51:01aux Etats-Unis ?
51:02oui
51:02alors c'est compliqué
51:04le marché américain
51:05c'est compliqué en plus
51:06depuis un fort protectionnisme
51:08on perd clairement
51:10des paires de marché
51:10aux Etats-Unis
51:11on compense en Europe
51:12donc on a ouvert
51:14et on investit plus en Europe
51:15on ne peut pas transformer
51:19la culture américaine
51:20on est européen
51:21on est quand même
51:22il faut le dire
51:23très différent
51:23donc aujourd'hui
51:26il y a des choix stratégiques
51:27qui vont être faits
51:27par rapport aux Etats-Unis
51:28on continue de promouvoir
51:30les mêmes valeurs
51:31puisqu'on reste un groupe suédois
51:32et d'ailleurs c'est un suédois
51:33qui dirige la filiale
51:34américaine depuis un an
51:36parce qu'on veut aussi
51:37transmettre ces valeurs-là
51:38mais on fait face quand même
51:39à un marché très thermique
51:40très pétrole
51:41et là on ne change pas
51:42les mentalités comme ça
51:43aussi rapidement
51:44merci beaucoup
51:45merci Sabrina Pontier
51:46à bientôt sur
51:47sur Bismarck for Change
51:49on passe à notre rubrique
51:50start-up et innovation
51:51je vais vous embêter
51:52et si des moutons
51:53remplaçaient vos tondeuses
51:54Smart Ideas
52:02c'est notre rubrique
52:03consacrée aux start-up
52:04et à l'innovation
52:05et je vous présente
52:05mon invité Alban Vangaveur
52:07bonjour
52:07bonjour
52:08merci de se voir
52:08co-fondateur d'Achart Réno
52:10vous l'avez créé
52:10en juin 2024
52:12avec Sabine Payusson
52:14et Victor Bossard
52:15et avec quelle idée ?
52:16alors oui
52:17donc Achart Réno
52:17c'est le premier courtier
52:19en prêt immobilier
52:20avec une expertise
52:21sur la rénovation énergétique
52:23chaque année il y a
52:241 million de transactions
52:25immobilières
52:26et il y a 40%
52:27qui sont des biens
52:29classés E, F ou G
52:30au DPE
52:30et donc ça fait beaucoup
52:32de gens qui se posent
52:33la même question
52:33qu'est-ce que je dois faire
52:34comme travaux
52:35combien ils vont coûter
52:36et surtout
52:37comment est-ce que je les finance
52:38nous on s'est rendu compte
52:39qu'il n'y avait pas
52:40d'interlocuteur
52:40qui était capable
52:41de bien accompagner
52:42ces hackers là
52:43la plupart des courtiers
52:44ou des conseillers bancaires
52:45ne maîtrisent pas
52:46ce sujet qui est très technique
52:47donc Achart Réno
52:48c'est tout simplement
52:48le premier courtier
52:49qui s'est spécialisé
52:50sur ce sujet
52:51de la rénovation énergétique
52:52et alors si on rentre
52:53dans le détail
52:53votre offre de service
52:55c'est quoi ?
52:55qu'est-ce que vous proposez ?
52:56donc c'est une mission
52:57de courtage
52:57le métier c'est assez classique
52:59l'idée c'est d'obtenir
52:59le prêt immobilier
53:00pour l'acquisition du bien
53:02nous on vient aussi
53:03obtenir le financement
53:05pour les travaux
53:06donc ça passe par
53:07beaucoup de subventions
53:08on entend beaucoup parler
53:09de ma prime Rénov'
53:09il y a les règles
53:10qui évoluent beaucoup
53:12et il y a aussi
53:13les prêts
53:13en fait des prêts à taux zéro
53:15des prêts bonifiés
53:16et donc en fait
53:16l'idée c'est
53:17quand on achète aujourd'hui
53:18un logement
53:19classé E, F ou G
53:20on souhaite faire des travaux
53:22parce qu'il y a
53:23des contraintes réglementaires
53:24il y a les factures énergétiques
53:26le confort
53:26et les banques
53:27en fait
53:28de moins en moins
53:29souhaitent financer ces biens-là
53:30quand il n'y a pas de travaux
53:31donc nous le but
53:32c'est d'accompagner
53:33les acquéreurs
53:34dans l'obtention du financement
53:35de l'achat
53:36et de la rénov'
53:38ou achat rénov'
53:38alors justement
53:39ma prime Rénov'
53:40qui a été suspendue
53:42pendant quelques mois
53:43il y a toujours
53:43cette incertitude politique
53:45est-ce que ça a eu
53:46concrètement
53:47des conséquences
53:48pour certains
53:50de vos projets
53:50pour une entreprise
53:51comme la vôtre ?
53:51alors complètement
53:52en fait
53:53j'ai un peu envie de dire
53:54que c'est la fin de la récré
53:55en termes de ma prime Rénov'
53:56il y a eu des moments
53:57enfin là
53:57très récemment
53:58on a eu des projets
53:58où il y avait jusqu'à
53:5963 000 euros de subvention
54:00donc c'est très conséquent
54:03la rénovation d'un jeté
54:03ça coûte très cher
54:04mais on avait ces subventions
54:05qui venaient accompagner
54:06les ménages
54:07pour réaliser leurs travaux
54:08et là
54:09les subventions sont
54:10déjà
54:11beaucoup moins importantes
54:12qu'avant
54:12et moins accessibles
54:13avec les contraintes budgétaires
54:14de l'État
54:15c'est réservé aux ménages
54:16les plus modestes
54:17mais il y a toujours
54:18des subventions qui existent
54:19et des montants
54:19quand même toujours intéressants
54:20et il y a aussi
54:21pas seulement les subventions
54:23il y a des prêts
54:24notamment les prêts à taux zéro
54:25nous
54:26nos clientèles de base
54:27c'est plutôt dans les zones détendues
54:28donc en dehors des zones
54:29des centres-villes de Grande-Ville
54:31donc là
54:31il y a le prêt à taux zéro
54:32dans l'ancien
54:33et ce qu'on appelle aussi
54:34l'éco-prêt à taux zéro
54:35donc c'est des prêts
54:37que la banque fait
54:38pour financer les travaux
54:39qui sont sans intérêt
54:41et donc
54:42évidemment
54:43ça vient réduire vachement
54:44la mensualité
54:45l'accéreur
54:46le coût de crédit
54:47et c'est un impact
54:48hyper important
54:49sur le taux
54:49donc nous
54:50grâce à cette maîtrise
54:51des dispositifs
54:52on arrive à optimiser
54:53le plan de financement
54:54mais ces prêts à taux zéro
54:55ils ne concernent que
54:56les ménages les plus modestes
54:57ou pas ?
54:57non non non
54:58alors c'est pour tout le monde
54:59oui et non
54:59ça dépend
54:59pour ça
55:00il y a plein de dispositifs
55:01qui existent
55:01les banques
55:03lancent à chaque fois
55:03des nouveaux dispositifs
55:05la machine prend un peu
55:06du temps
55:06à se mettre en place
55:07mais globalement
55:08par exemple
55:08l'éco-prêt à taux zéro
55:11à taux zéro
55:11disponible indépendamment
55:13du niveau de revenu
55:14et pour les propriétaires
55:15les futurs propriétaires occupants
55:17ou les propriétaires bailleurs également
55:19donc en fait
55:19c'est disponible vraiment
55:20à tout le monde
55:21et c'est lié
55:22au type de travaux
55:23qu'on va engager
55:25c'est ça
55:25les travaux de rénovation énergétique
55:27exactement
55:27l'éco-prêt à taux zéro
55:28c'est réservé
55:29aux travaux de rénovation énergétique
55:30est-ce que ça veut dire
55:31c'est forcément des travaux d'ampleur
55:32je pense à ça
55:33par rapport à ma prime rénov
55:34et au fait que
55:35est-ce que ça peut être
55:36sur une partie
55:37ou si c'est une
55:38je ne retrouve pas
55:41à le terme
55:41mais un projet global
55:42oui rénovation globale
55:43ampleur
55:43il y a plein de moyens différents
55:45mais dans l'absolu
55:46beaucoup des dispositifs
55:46sont orientés
55:47de plus en plus vers ça
55:48et c'est une bonne chose
55:49parce que
55:49quand on achète un bien
55:50si on fait juste
55:51une pompe à chaleur
55:53on change les fenêtres
55:53on ne va pas avoir
55:54un réel impact
55:55sur le confort
55:56ce que je disais
55:56les factures
55:57la valorisation du bien
55:58de plus en plus
55:59on cherche à s'engager
56:00sur des travaux importants
56:01et donc les dispositifs
56:02s'alignent là-dessus
56:03et nous notre but
56:04c'est justement
56:04d'orienter
56:05de savoir
56:06en quoi le ménage est légible
56:08et optimiser
56:08ce plan de financement
56:09est-ce qu'il faut
56:10et est-ce que vous y participez
56:13former les agents immobiliers ?
56:15on en a fait
56:16oui des formations
56:16c'est d'ailleurs la première chose
56:17qu'on a fait
56:17on est arrivé dans ce marché
56:19on s'est rendu compte
56:20que la rénovation énergétique
56:21c'est un enjeu énorme
56:22on en parle tout le temps
56:23mais ça ne va pas du tout
56:24assez vite
56:25et nous on s'est intéressé
56:26tout particulièrement
56:27au moment de l'acquisition
56:27je disais
56:29il y a un million
56:30de transactions immobilières
56:30chaque année
56:3140%
56:32c'est des biens EFG
56:33et dans certains secteurs
56:34c'est 60 à 70%
56:36donc en fait
56:36c'est la majorité
56:37des biens qui sont vendus
56:38parfois
56:39sont des biens
56:40passoire thermique
56:41et donc
56:42tous les acteurs
56:43de la transaction
56:44sont confrontés
56:44et les agents immobiliers
56:45c'est les premiers
56:46qui accueillent
56:47le futur propriétaire
56:48dans son logement
56:49et qui va devoir lui dire
56:50quels sont les travaux
56:51qu'il doit faire
56:52combien ça va coûter
56:53et donc nous
56:54on les a formés
56:55pour qu'ils soient mieux capables
56:56d'accompagner
56:56et maintenant
56:57notre positionnement
56:58c'est vraiment
56:58sur cette partie courtage
56:59l'accompagnement
57:00en temps courtage
57:01on a fait nos premiers clients
57:02ça s'est super bien passé
57:03donc là on est prêt
57:03à accélérer
57:04sur cette partie
57:05de mission de courtage
57:07on s'est rendu compte
57:08qu'il y a beaucoup
57:09de courtiers
57:09qui n'ont pas pris
57:10ce sujet-là en cours
57:11donc nous on accélère
57:12Merci beaucoup
57:13d'être venu nous présenter
57:15Achareno
57:16à bientôt
57:16sur Bismarck for Change
57:18voilà c'est la fin
57:18de cette émission
57:19je voudrais remercier
57:20Nathalie Croizet
57:21la coordinatrice éditoriale
57:23Alexis Mathieu
57:23à la programmation
57:24à la production
57:25Fabien Boukneug
57:27le réalisateur
57:27et un autre album
57:29Jacquard Osson
57:30belle journée
57:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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57:38Sous-titrage Société Radio-Canada
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