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  • il y a 2 mois
Avec Ilhem Bouzid, journaliste et influenceuse engagée ; Matthias Renault, député RN de la Somme.

Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
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##MAGALI_BERDAH-2025-09-23##

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News
Transcription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:03Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:10Bonsoir à tous, il est 20h03, nous sommes en direct sur Sud Radio, Magali Berda, on vit pas dans la même France,
00:15une émission incroyable que j'aime d'amour, cette émission qui casse les codes,
00:19qui permet un petit peu à ceux qui ne suivent pas la politique, qui ne s'y intéressent pas tout simplement parce qu'ils ne la comprennent pas,
00:24et bien de s'y intéresser et de la comprendre à travers ces influenceurs qu'ils suivent au quotidien,
00:29ces influenceurs qui savent leur parler, qui savent les accrocher,
00:32et on peut dire ce qu'on veut des influenceurs mais ils animent une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes,
00:37voire des millions de personnes tous les jours, c'est pas donné à tout le monde,
00:41et du coup on fait passer des messages vers ces influenceurs, on permet à leur communauté d'avoir un échange
00:45avec des politiques ou des institutionnels qui des fois n'arrivent pas à s'exprimer d'une manière très simple,
00:49on les comprend pas, voilà, donc on les oblige un petit peu à nous parler, à nous,
00:54un peu plus facilement, et de rendre cette politique un peu plus accessible pour que chaque personne aujourd'hui en France
00:59s'intéresse à la politique, participe à cette politique qui est essentielle à notre pays,
01:05mais malheureusement certains ne s'y intéressent pas parce qu'encore une fois ils ne la comprennent pas.
01:09Donc on va faire un débat ce soir qui va être, je pense, assez tendu.
01:17On va recevoir Ilem Bouzid, qui est journaliste, productrice, engagée,
01:21qui va débattre en face de Mathias Renaud, député RN de la Somme.
01:27Et alors le thème c'est très simple, est-ce que le drapeau palestinien dans les mairies
01:31est-il vu comme un symbole de solidarité ou de provocation ?
01:36Et j'ai avec moi ce soir, comme tous les soirs d'ailleurs,
01:39je n'aime pas quand tu souris comme ça Mathias, tu me fais peur.
01:41Non, je rigole.
01:42Je suis obligé de sourire à la radio mais je suis très triste.
01:43Vous savez pourquoi il me fait peur ? Parce que je sais qu'il va sortir une blague encore nulle.
01:46Non, je rigole.
01:47Bonsoir Magali, ça va ?
01:48Bonsoir Mathias.
01:48Je suis triste ce soir.
01:49Pourquoi tu es triste ?
01:50Parce qu'on a perdu hier le PSG et ça fait 14 ans qu'on n'avait pas perdu contre l'Olympique de Marseille.
01:54Allez l'OM !
01:54J'ai failli ne pas venir.
01:56En plus ton mari, Stéphane Théboul, il m'a chambré toute la journée.
01:59Donc j'ai failli me mettre en arrêt maladie.
02:00Oui c'est ça.
02:01En tout cas l'OM a gagné.
02:01Apparemment c'est payé pendant les congés.
02:03Tu peux dire allez l'OM s'il te plaît ?
02:04Impossible.
02:04Ils ont gagné ?
02:05Allez sur le Twitter pour commenter l'émission OVPMF.
02:08Hashtag OVPMF.
02:09Et le petit SMS.
02:11Et le message de soutien.
02:12Vas-y dis-moi.
02:13Tu ne t'en rappelles plus du numéro ?
02:14Si, on écrit Magali, ça je sais.
02:16Ensuite, vous allez à la ligne et vous écrivez le message.
02:19Au ?
02:197-20-18.
02:217-20-18.
02:21Quelle équipe de choc.
02:23Exactement.
02:23Alors Mathias, c'est un peu mes yeux, mes oreilles sur les réseaux sociaux.
02:26C'est le monsieur réseau sociaux.
02:27Il est là, il va vous lire, il va répéter ce que vous dites.
02:30Il va permettre aussi à nos auditeurs de poser des questions.
02:33Il va vous permettre de participer à cette émission puisque c'est votre émission.
02:36Et encore une fois, elle est faite pour vous, vous parler et vous faire participer à des sujets d'actualité avec nous.
02:43Voilà.
02:43Donc on reçoit avec nous ce soir Ilem Bouzide.
02:46Bonsoir Ilem.
02:47Bonsoir Magali.
02:48Ça va ?
02:48Ça va et toi ?
02:49Ma belle Ilem.
02:49Voilà, qui est toute belle et est arrivée un petit peu trempée.
02:53Je dis ça tous les soirs à tout le monde.
02:54Non, tu mens.
02:56C'est toi, c'est lui qui dit ça Ilem.
02:58Ouais, c'est vrai.
02:58Tu le sais.
02:59Alors Ilem, tu es journaliste animatrice de l'émission C'est pas des lols.
03:02Exactement.
03:03Alors c'est Ilem Bouzide, c'est pas des lols.
03:05Voilà, c'est ça.
03:07Un rendez-vous qui mêle décryptage sociétal et humour avec ton style direct et accessible.
03:11Tu abordes des sujets d'actualité, parfois sensibles.
03:14Exactement.
03:14Et tu donnes la parole à des invités variés, engagés, dynamiques et toujours dans l'échange.
03:18T'es hyper dans l'échange.
03:20C'est pour ça que c'était important pour moi de te faire venir ce soir.
03:22Parce que ce sujet, on va pas se mentir, il est...
03:24Il est où le temps d'axe ?
03:26Totalement.
03:27Et du coup, je me suis dit, ok, j'aimerais juste avoir des gens qui viennent pas pour
03:30faire le show, qui viennent tout simplement pour expliquer leurs convictions, pour donner
03:34leur point de vue d'une manière constructive et qu'on essaie d'avancer les uns avec les
03:38autres et essayer tous de se comprendre.
03:41Et pour moi, c'est très important.
03:42D'où le principe de l'émission.
03:44C'est pour ça que je fais rencontrer des mondes qui ne se parlent pas.
03:46Les influenceurs et les politiques, c'est deux mondes qui s'opposent complètement.
03:49C'est une très bonne idée.
03:50Donc, dans ton émission, c'est pas des lols, tu suscites aussi beaucoup de réflexions,
03:56de débats.
03:56C'est donc tout naturellement qu'on a décidé de t'inviter ce soir pour parler de la reconnaissance
04:00de l'état de Palestine par Emmanuel Macron hier et pour débattre avec notre invité
04:05politique du soir.
04:06Je le répète, Mathias Renaud, député RN de la Somme.
04:10Qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans la création de contenu d'actualité ?
04:13Parce que toi, tu fais de la création de contenu d'actualité en vrai.
04:15Tout à fait, c'est de l'actualité.
04:16On fait beaucoup de politique aussi.
04:17Je trouvais que nos communautés, les jeunes, les influenceurs, n'étaient pas assez représentées
04:24dans les médias.
04:26Je trouve qu'il y a un grand discours d'extrême droite dans certaines chaînes d'infos.
04:30Je ne vais pas les citer.
04:31Du coup, on ne nous laisse jamais nous exprimer sur nos points de vue.
04:34On entend des choses, on a envie de contredire.
04:37Il n'y a pas de canal ou de personnes avec qui on peut parler.
04:40Du coup, c'est aussi pour ça et pour montrer qu'on peut tous très bien vivre ensemble.
04:43Quel genre de discours t'énerve, toi ?
04:45Le genre du discours ? Je trouve qu'il y a énormément d'islamophobie.
04:47On tape toujours sur les mêmes.
04:49Les femmes voilées, notamment.
04:50Alors qu'une femme, pour moi, elle est libre de faire ce qu'elle veut, de s'habiller
04:52comme elle veut.
04:53Je trouve qu'à chaque fois, on revient sur la burqa.
04:57Pour moi, c'est des faux débats.
04:58Je vais comparer au Maroc, par exemple, où on peut avoir des femmes voilées, pas voilées,
05:02des femmes sur la plage en string.
05:04Il n'y a aucun problème.
05:05Pourtant, ce n'est pas la culture marocaine.
05:07Quand il y a des occidentaux qui sont en string sur la plage,
05:10personne ne va leur dire que ce n'est pas notre culture.
05:11Habillez-vous.
05:12Tu peux se donner le nom des plages au Maroc ?
05:13A Gajir, par exemple.
05:15C'est de vivre ensemble et justement mélanger les cultures, c'est aussi ça.
05:21Il ne faut pas en avoir peur.
05:22Donc toi, tu utilises aussi tes réseaux sociaux et ton média,
05:26parce que tu as créé ton propre média pour faire une sorte de rébellion,
05:31pour dire non, moi j'existe, j'ai envie de faire mon média comme j'en ai envie.
05:34Et donc, tu utilises tes réseaux sociaux pour ça, pour parler aussi aux jeunes ou aux moins jeunes.
05:39Oui, tout à fait.
05:39On a beaucoup de retours de personnes qui n'étaient pas engagées politiquement
05:42et qui ont appris beaucoup de choses grâce à l'émission et qui m'ont remercié
05:46parce qu'ils me suivaient plus par rapport à ma vie de maman ou par rapport à la danse.
05:50Et puis, quand j'ai commencé à parler ou à donner, ils s'y sont intéressés justement.
05:55Donc, c'est sympa.
05:55Alors, pour rentrer un petit peu dans le sujet de ce soir,
05:58on va réécouter un extrait du discours de notre président de la République, Emmanuel Macron.
06:02Emmanuel Macron, Manu Manu, prononcée hier à l'ONU où il reconnaît l'état de Palestine.
06:08Pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien,
06:15je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'état de Palestine.
06:20Le temps est venu de libérer les 48 otages détenus par le Hamas.
06:28Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza,
06:33les massacres et les populations en fuite.
06:36Alors, qu'est-ce que tu as pensé du discours hier qu'a prononcé Emmanuel Macron ?
06:40Alors, moi, je suis pour la reconnaissance de la Palestine et je suis pour deux États.
06:44De toute façon, quoi qu'il arrive, il était temps.
06:47Donc, je pense qu'il était temps. C'est un pas vers la paix.
06:50Et c'est surtout ça que nos communautés cherchent.
06:52C'est la paix. La paix, ça commence par ça.
06:54Je pense que bombarder sans cesse, ça ne sert à rien.
06:59Puisque un pas vers la paix pour libérer les otages,
07:01puisque je suis pour la libération des otages,
07:03je condamne le Hamas, je condamne les actes du 7 octobre qui sont totalement horribles.
07:07Pour toi, le Hamas n'est pas un mouvement de résistance ?
07:09Non, non, pour moi, c'est...
07:11Un mouvement terroriste ?
07:12Oui, oui, complètement. De toute façon, ils sont sous la dictature à Gaza
07:15et il faut les libérer du Hamas.
07:17Mais est-ce qu'on peut éradiquer totalement le Hamas en bombardant tout le monde ?
07:21C'est comme si les assaillants du Bataclan étaient dans un bâtiment,
07:24par exemple, dans un hôpital à Paris.
07:26On ne va pas bombarder l'hôpital pour libérer
07:29et on s'en fout des victimes collatérales.
07:31Moi, c'est ça qui me dérange.
07:32Donc, je trouve que, justement, en allant vers la paix,
07:35il faut deux États bien distincts.
07:37Il faut reconnaître l'État palestinien.
07:39C'est comme ça qu'on va avancer et il faut aller vers la paix.
07:41Pour moi, ce n'est pas une guerre équitable.
07:43De toute façon, du moment où il y a énormément de victimes civiles,
07:47et cette guerre, cette tuerie, ce massacre,
07:52pour moi, c'est un pas, justement, vers la reconnaissance.
07:56Il faut essayer de reconnaître tous ensemble
08:00qu'on n'est pas les uns contre les autres.
08:02Au contraire, on veut tous la paix des deux côtés.
08:04Et c'est ce qu'il faut mettre en avant.
08:06C'est ce qu'il faut véhiculer.
08:07Voilà, c'est ce qu'il faut véhiculer et mettre en avant sur tout.
08:09Est-ce que tu peux comprendre que certaines personnes,
08:11on a vu beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux
08:14de personnes de confession juive,
08:16qui, après ce discours, disent qu'ils se sentent abandonnés par le président,
08:20puisqu'il dit à ce moment-là qu'il est temps maintenant de libérer les otages,
08:25mais les personnes de confession juive disent,
08:28et je pense toute personne normale,
08:31il faut l'exiger depuis le début de la libération des otages.
08:35Est-ce que, vraiment, pour toi, ça va aider à la libération des otages,
08:41puisqu'il en a parlé dans son discours,
08:43aujourd'hui, de déclarer l'État palestinien ?
08:47Alors, il faut la libération des otages,
08:48il faut un cessez-le-feu total, c'est les deux,
08:50parce que, de toute façon, je pense qu'en bombardant Gaza à l'aveugle comme ça,
08:53on ne rend pas service aux otages qui sont en danger eux aussi.
08:56Alors, on va accueillir, restez avec nous,
09:00on va accueillir Mathias Renaud, député Rassemblement National de la Somme,
09:04qui est venu pour débattre avec Ilem Bouzid,
09:06qui est journaliste productrice engagée,
09:08sur le thème, le drapeau palestinien dans les mairies,
09:10est-il vu comme un symbole de solidarité ou de provocation ?
09:14Donc, restez là, on va avoir un débat très constructif.
09:16Magali Berda, Sud Radio, 20h21, on ne vit pas dans la même France.
09:25Sud Radio, parlons vrai.
09:27Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
09:30Magali Berda, Sud Radio, on ne vit pas dans la même France.
09:37Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h15,
09:39on se retrouve pour l'émission On ne vit pas dans la même France,
09:42et alors ce soir, je suis ravie d'accueillir avec moi Ilem Bouzid,
09:46qui est journaliste productrice engagée,
09:48qui va débattre avec Mathias Renaud,
09:50député Rassemblement National de la Somme.
09:53Et alors le débat, ce n'est pas un des moindres.
09:57Est-ce que le drapeau palestinien dans les mairies
09:59est-il vu comme un symbole de solidarité ou de provocation ?
10:04Monsieur le député vient de nous rejoindre,
10:07merci d'être avec nous, je vous présente Ilem,
10:09que vous avez pu écouter avant de rentrer sur le plateau.
10:14Qu'est-ce que vous pensez, vous, du discours d'Emmanuel Macron,
10:17qu'on vient d'entendre ?
10:19Écoutez, moi j'ai trouvé que dans ce contexte,
10:22c'était assez honteux,
10:24parce que quelque part, Emmanuel Macron reconnaît au nom de la France
10:28l'État palestinien,
10:31et quelque part, il donne une reconnaissance au Hamas.
10:35Il donne raison au Hamas, il donne raison à l'action terroriste,
10:38parce que qu'est-ce que cherchait le Hamas au moment du 7 octobre,
10:41au moment des massacres, des pogroms ?
10:43C'était précisément la reconnaissance de l'État palestinien,
10:46et à terme, la disparition d'Israël.
10:48Et quelque part, dans ce contexte-là,
10:51où on n'a pas d'éradication du Hamas,
10:54et on n'a pas de libération des otages,
10:56ça paraît prématuré.
10:57Ceci étant dit,
10:59on reste, au Rassemblement national,
11:02sur une position qui est celle,
11:04qui est la position historique de la France,
11:06du cas d'Orsay,
11:07qui est une position dont on écarte toute émotion,
11:13qui correspond aux intérêts nationaux,
11:15c'est-à-dire une solution à deux États,
11:18pacifiquement, mais pas à n'importe quelle condition.
11:21Et effectivement, les conditions,
11:23c'est un, l'éradication du Hamas,
11:25qui reste un objectif de guerre du gouvernement israélien,
11:27et deuxièmement, la libération des otages, entre autres.
11:30Après, il y a aussi la question de nouvelles élections,
11:32de la sécurisation des frontières, etc.
11:34En tout cas, c'est deux éléments principaux.
11:36Il a mis, toi, quand on te dit
11:37que certains auraient aimé
11:40qu'ils déclarent cet État de Palestine
11:42une fois que le Hamas aurait été éradiqué,
11:45qu'est-ce que t'en penses, toi ?
11:46Comment on peut éradiquer le Hamas ?
11:47Est-ce que vous pensez que c'est la bonne solution,
11:49en tuant des civils palestiniens ?
11:51En faisant des opérations militaires,
11:54donc effectivement, en situation de guerre,
11:56il y a des victimes collectérales.
11:59Ce n'est pas des victimes collectérales,
12:00on parle de plus de 60 000 victimes.
12:01Le Hamas, qui tient la population à Gaza totalement,
12:05et qui est d'ailleurs à la tête du gouvernement
12:07de l'autorité palestinienne,
12:10utilise des civils de Gaza comme bouclier humain.
12:14Pas que, non.
12:15Dans les hôpitaux, ils s'abordent...
12:18C'était une fake news.
12:20On va s'écouter, et après on va se répondre.
12:23Ça a été prouvé.
12:23Il y a une stratégie du Hamas
12:26pour se servir des populations Gazaouies,
12:29pour un but de propagande de guerre.
12:31Donc, quelque part, la propagande de guerre,
12:33c'est un classique dans toutes les guerres dans le monde.
12:35Mais enfin, là, c'est particulièrement cynique.
12:39C'est-à-dire qu'on utilise la population Gazaouie,
12:42on les met dans les hôpitaux,
12:44de sorte que, quand l'armée israélienne
12:46essaye d'éradiquer l'armée du Hamas,
12:50on se retrouve avec des victimes collatérales
12:51qui, ensuite, sont mises en scène
12:52et permettent une émotion internationale.
12:54D'accord, je vous pose juste une simple question.
12:56Comme je l'ai dit tout à l'heure,
12:57si demain, en France, il y avait cette situation,
13:00est-ce que vous trouvez normal
13:00qu'on bombarde des civils et qu'on les tue
13:02pour éradiquer une armée terroriste ?
13:05Mais écoutez, il n'y a pas le Hamas
13:06ou l'équivalent du Hamas en France.
13:08Parce que vous trouvez pas normal, en fait,
13:10que des civils meurent
13:10parce qu'on doit éradiquer un groupe terroriste ?
13:13Je pense que ce n'est pas la bonne solution.
13:14Et qu'est-ce qui s'est passé
13:15sous la Seconde Guerre mondiale, madame ?
13:17Oui.
13:17Il y avait quand même un gouvernement
13:18qui était illégitime.
13:20D'accord.
13:20À la tête du pays,
13:21un gouvernement de Vichy,
13:23il y avait un gouvernement légitime
13:23qui était à Londres qui résistait
13:25et effectivement, il y avait des bombardements
13:26avec, malheureusement, des victimes civiles.
13:28Il y a des camps, il y a des enfants,
13:29on parle de plus de 60 000 morts,
13:30c'est quand même...
13:31Donc, éradiquer le Hamas,
13:33je pense que ce n'est pas la bonne solution.
13:35Alors, moi, je vais vous poser la question.
13:36C'est-à-dire que le Hamas est indestructible
13:38et que la Palestine est condamnée
13:40à être dans les mains du Hamas.
13:42Non. Pourquoi ?
13:43Pourquoi vous pensez que le Hamas est indestructible ?
13:46Non, il pourrait être...
13:47Il n'y a aucune possibilité
13:47pour le gouvernement israélien
13:49d'éradiquer le Hamas.
13:50On peut éradiquer le Hamas.
13:51Là, c'est un peuple.
13:53Je veux dire...
13:53Il faut prendre les choses dans le sens inverse.
13:55C'est-à-dire qu'il y a un objectif de guerre
13:56du gouvernement israélien
13:57qui vise à toucher le Hamas.
13:59Gaza, c'est l'entrée de la guerre.
14:00Attendez, mais écoutez-vous.
14:01Écoutez-vous.
14:03Parlez pas l'un sur les autres.
14:05Alors, finissez
14:05et après, comme ça,
14:06Ilem, tu pourras répondre.
14:08Très bien.
14:09Pour être très clair,
14:10le gouvernement israélien,
14:13sans d'ailleurs le défendre,
14:14de façon inconditionnelle,
14:16mais a un objectif de guerre.
14:18Dans cet objectif de guerre,
14:20il mène des opérations
14:21qui sont ciblées
14:22en prévenant les populations
14:25de ces opérations,
14:27en ouvrant des corridors humanitaires
14:29parce qu'il y a une situation humanitaire
14:31qui est difficile.
14:32Et le Hamas utilise
14:33les populations civiles
14:35comme bouclier.
14:36C'est le Hamas qui bloque
14:37l'aide humanitaire pour vous ?
14:39Ah oui.
14:39Ah ben, on a vu des vidéos.
14:40On a vu des vidéos.
14:41Il y a des personnes
14:42qui se sont vantées de bloquer.
14:43Et d'où viennent ces vidéos ?
14:43Je peux vous montrer des interviews.
14:46Il y a des gens qui se vantent
14:47d'avoir fait des blocus.
14:48Plus de 160 camions
14:49qui ont été bloqués
14:50volontairement par des personnes.
14:52Écoutez, il y a aussi
14:52des témoignages inverses
14:53qui disent que le Hamas
14:54bloque les convois humanitaires
14:56pour des fins de propagande de guerre.
14:58Donc, le Hamas
15:00ne bloque pas l'aide humanitaire.
15:02Ils sont très peu à Gaza.
15:03Ils sont très peu au Moyen-Orient.
15:05Ils ne sont même pas sur place.
15:06Donc, ils sont très peu à Gaza.
15:07Et c'est injuste
15:09de mettre tout ça
15:09sur le Hamas à chaque fois
15:10puisque là, il y a des civils,
15:12des enfants,
15:12énormément plus de 18 000 enfants
15:13qui meurent.
15:14Donc, la Palestine
15:16a toujours existé.
15:17Ce n'est pas l'emblème du Hamas.
15:18C'est un pays,
15:19c'est un peuple.
15:20Et c'est des gens.
15:21Et c'est des gens humains.
15:22Donc, je ne comprends pas
15:23pourquoi on peut dire
15:24oui, le Hamas, le Hamas, le Hamas.
15:25Et on oublie toutes ces victimes.
15:27Là, toutes ces victimes,
15:2860 000 victimes,
15:29ça ne compte pas.
15:30Ça ne compte pas.
15:30C'est des sous-hommes,
15:31c'est des sous-humains.
15:32Ils ne sont pas intéressants.
15:33Donc, voilà.
15:33Parce qu'il y aurait 18 personnes
15:34du Hamas ou quoi ?
15:35Donc, il faut irradiquer tout le monde
15:36et ne pas reconnaître le peuple.
15:37Moi, je condamnerais
15:38et il se passerait la même chose
15:39en Israël
15:39et je crierais autant.
15:40Je veux dire,
15:41des vues humaines
15:41valent des vues humaines.
15:42Et il faut arrêter de dire
15:43que c'est la propagande du Hamas.
15:44C'est la propagande
15:45de quelqu'un qui est humaniste.
15:46Et quand on est humaniste,
15:47je suis désolée
15:48que ce qui se passe là-bas,
15:50c'est affreux.
15:52C'est horrible.
15:53Et d'entendre
15:53oui, le Hamas, le Hamas,
15:54quand il y a des cons
15:56qui se font bombarder.
15:57Moi, j'ai une infirmière
15:57qui est partie sur place.
15:58Je l'ai reçue.
15:59Elle était à Gaza.
16:00Elle en est traumatisée
16:01de ce qu'elle a vu.
16:02Et ce qu'elle a vu,
16:03elle n'a pas rencontré
16:04une personne du Hamas.
16:05Elle a vu un peuple affamé
16:06qui ne mangeait pas,
16:08qui ne buvait pas,
16:09qui n'avait pas de médicaments,
16:10qui n'avait pas de médicaments.
16:11Oui, mais moi, j'ai des gens...
16:12Le Hamas existe, bien sûr,
16:14mais ça ne justifie pas
16:15toute cette tuerie.
16:16Ça ne justifie pas
16:17ces plus de 60 000 morts.
16:19Je suis désolée,
16:20je suis dans l'émotion.
16:21Moi, vous savez,
16:22je vais vous expliquer un truc.
16:22C'est ça le problème.
16:24Je suis dans l'émotion,
16:24je vais vous expliquer un truc.
16:25Après, je pourrais parler
16:26sans être coupé.
16:26Mes enfants sont d'origine libanaise.
16:28Ils sont frontaliers à Israël.
16:29Mes enfants sont d'origine libanaise.
16:31Le village d'origine
16:32de mes enfants,
16:33qui est Haïta Shaheb,
16:34a été complètement éradiqué
16:35par Israël.
16:37Complètement.
16:37Ils ont dit que c'était
16:38le fièvre du Hezbollah.
16:39Moi, je suis allée
16:40dans ce village plusieurs fois.
16:41Et je vous assure
16:42que je n'ai jamais vu de Hezbollah
16:43ni de fièvre
16:44ni quoi que ce soit.
16:44Puisque la maison
16:45de mes beaux-parents
16:46était rasée.
16:47Donc, elle n'existe plus.
16:49Le beau-frère de...
16:51Mon beau-frère
16:51a eu énormément de morts
16:53dans sa famille
16:53qui sont des enfants.
16:54Je veux dire,
16:54ils n'ont rien à voir
16:55avec le Hezbollah.
16:56Ils ne connaissent même pas
16:57le Hezbollah.
16:58Je veux dire,
16:58là, c'est des victimes.
16:59Il n'y a pas eu de guerre.
17:00Il y a eu les casques bleus aussi
17:01qui ont été...
17:01Comment vous parlez ?
17:02Donc, il y a eu
17:03les casques bleus
17:04qui ont été attaqués.
17:04Donc, il y a des attaques
17:05qui n'ont pas été justifiées.
17:07Puis-je réponde
17:07sans être coupé éventuellement ?
17:09Non, mais là,
17:09c'est moi qui parle.
17:10Non, mais je vous ai laissé
17:12faire un long tunnel.
17:15Très bien.
17:16C'est bon ?
17:17Non, il va se dire.
17:18Il est à la finie.
17:19À vous, monsieur le député.
17:21Écoutez,
17:21on ne peut pas dire
17:23qu'en gros,
17:24le Hamas quasiment
17:25n'existe pas,
17:27est inconnu
17:27au bataillon à Gaza.
17:28Je n'ai jamais dit ça.
17:29Attends, laissez-le finir.
17:30Ne serait pas connu...
17:31C'est comme si vous disiez
17:32l'État français
17:33est inconnu des Français.
17:34Enfin, je veux dire,
17:34à un moment donné,
17:36le Gaza vit avec,
17:38sous la coupe,
17:39sous la dictature.
17:40Une dictature,
17:40c'est visible
17:41et vous avez le Hamas
17:42absolument partout.
17:43Le gouvernement israélien
17:45a considéré
17:46que les attaques
17:47du 7 octobre
17:48devaient provoquer
17:49une réaction
17:49qu'il a considérée
17:50comme une défense légitime.
17:52Une défense légitime.
17:54Face à un pogrom
17:55qui est absolument immonde.
17:57On va essayer juste
17:57d'aller au bout
17:58de ces phrases.
17:59Et donc,
18:01à une cible militaire
18:02qui est le Hamas.
18:05Le Hamas,
18:06depuis des décennies,
18:07utilise
18:08les populations civiles
18:10pour faire
18:10de la propagande de guerre.
18:11Et la propagande de guerre,
18:12je suis désolé de le dire,
18:13mais ça existe
18:13dans tous les conflits.
18:14Et moi,
18:14je le vis,
18:15je vais vous dire,
18:16peut-être avec moins
18:17d'émotion que vous.
18:19Et quelque part,
18:19j'ai vis-à-vis de ce conflit,
18:20d'un point de vue personnel,
18:22le même regard,
18:23par exemple,
18:23qu'un conflit
18:24ukraino-russe,
18:26ou le conflit
18:27au Soudan,
18:28ou des conflits,
18:29par exemple,
18:30au Yémen,
18:30qui a été très peu médiatisé.
18:32300 000 morts
18:33qui ont été massacrés
18:34par l'Arabie saoudite
18:35et la France
18:35a vendu des armes
18:37à l'Arabie saoudite.
18:39Donc,
18:40quelque part,
18:40je vois aussi
18:41que dans une guerre,
18:42il y a des propagandes
18:43de guerre des deux côtés.
18:44Donc moi,
18:44je me récite énormément
18:46des images
18:47qui sont diffusées
18:48par le Hamas.
18:49À chaque fois,
18:50je me pose la question,
18:51est-ce que je suis
18:52la cible
18:53d'une propagande
18:54de guerre
18:54ou pas ?
18:55Dans tous les cas,
18:56le gouvernement israélien
18:57a un objectif de guerre.
18:59Ce n'est pas une volonté,
19:00comme certains disent,
19:01de génocide.
19:02C'est-à-dire qu'il y a
19:02une légitime défense.
19:04Vous avez des objectifs
19:05de guerre,
19:06l'éradication
19:06d'une armée terroriste
19:08qui est la tête
19:09de l'autorité palestinienne
19:11et qui tient
19:11la population gazaouie,
19:13d'une part,
19:13et la libération
19:14des otages.
19:15Il y a encore
19:1548 otages
19:16qui sont actuellement
19:18détenus par le Hamas
19:19et maltraités
19:20par le Hamas.
19:21Donc,
19:21on ne peut pas dire
19:22que quelque part,
19:23il y a une guerre aveugle
19:24qui serait menée
19:25par Israël
19:26contre toute une population.
19:27Il y a bien
19:28des objectifs de guerre
19:28derrière.
19:29Alors,
19:29on va juste recevoir
19:31avec nous Brigitte
19:33qui va nous apporter
19:34aussi son témoignage
19:35qui est de confession juive.
19:38Bonsoir Brigitte.
19:40Bonsoir.
19:41Bonsoir à tous les auditeurs.
19:42Je vous laisse
19:42nous donner
19:43un peu votre témoignage.
19:46Alors,
19:46bon,
19:46ce n'est pas un témoignage.
19:47Moi,
19:48ce que je vais vous donner,
19:48c'est des faits.
19:49Donc,
19:50vous voyez,
19:50par exemple,
19:51quand on parle
19:51du drapeau palestinien,
19:54le drapeau palestinien,
19:56c'est en réalité
19:56le drapeau du Khaynha islamique.
19:58C'est le symbole
19:59du djihad islamique.
20:00C'est une phase
20:00qui est documentée.
20:01Donc,
20:02voilà,
20:02c'est documenté,
20:03c'est sourcé.
20:04Tout le monde peut le deviner.
20:06Bon,
20:06je ne ferai pas plus
20:07de commentaires
20:08sur Olivier Faure
20:08qui est toujours
20:09en retard
20:10d'un wagon
20:11quand il s'agit
20:12d'alimenter
20:13la clientèle islamiste
20:14qui passe son temps
20:16à écrire les défis.
20:17Mais la plupart
20:19de ce que j'entends là,
20:20c'est quand même
20:21une grande ignorance
20:22de la réalité du terrain.
20:23Moi,
20:23j'ai quand même
20:24l'avantage de connaître
20:24un peu l'israël.
20:26Mais je sais
20:26comment ça fonctionne.
20:27Alors,
20:27l'histoire des drapeaux
20:28au fronton des mairies,
20:29c'est un flop retentissant.
20:30Il y a 34 875 communes
20:32et il y a une cinquantaine
20:34de mairies
20:34dont les maires
20:35sont un peu bas de plafond
20:36qui ont décidé
20:37de pavoser la mairie
20:39avec ce drapeau
20:40qui est pour moi
20:41une objection
20:41et un déni de démocratie.
20:43Donc ça,
20:43c'est la première chose.
20:45Ensuite,
20:45bon,
20:45je constate
20:46que les chiffres du Hamas
20:47sont toujours plus rares.
20:49On veut 60 000,
20:5080 000,
20:51pourquoi pas 60 000 aussi.
20:53Effectivement,
20:54je vous confirme,
20:55madame,
20:55je ne sais pas
20:56quel est votre nom,
20:57il m'échappe,
20:58mais je vous confirme
20:59qu'effectivement,
20:59les Palestiniens
21:00en tant que pays,
21:00c'est la Jordanie.
21:01La Jordanie,
21:02il y a 84 %
21:03des Palestiniens,
21:04il n'y a plus de Palestiniens.
21:05Il y a beaucoup de place
21:06en Jordanie.
21:07Donc,
21:08à la limite,
21:08ils prennent leur valise
21:09puisque les Juifs
21:10sont un peuple de valise
21:11et puis ils vont habiter là-bas.
21:12Parce que moi,
21:13je vais vous dire quelque chose.
21:14J'en ai assez d'entendre
21:14ce discours
21:15et je vais vous dire pourquoi.
21:16Il n'y a personne en France,
21:17personne,
21:18qui habitera à 10 kilomètres
21:19de terroristes
21:20qui sont des violeurs,
21:21des kidnappeurs,
21:22des assassins
21:23qui ouvrent le ventre
21:24des femmes enceintes,
21:25qui les assassinent
21:26et qui fait pique-pendre
21:28à tout le monde.
21:28Personne en France
21:29n'habitera à 10 kilomètres
21:30d'un repère de terroristes.
21:32Et c'est ça qu'on demande
21:32à Israël de faire.
21:34Quant à Macron,
21:34excusez-moi,
21:35ça restera le furoncle
21:36de l'histoire de France.
21:37Alors,
21:38tout le monde est dans l'émotion
21:39ce soir.
21:39C'est vrai que c'est un sujet
21:40qui est très douloureux
21:41pour tout le monde.
21:42Restez avec nous, Brigitte.
21:44Et Ilem,
21:44tu pourras répondre
21:45juste après,
21:46bien évidemment,
21:47puisqu'Ilem tient à répondre
21:48à vos propos.
21:49On revient tout de suite
21:50sur Sud Radio.
21:51A tout de suite, Brigitte.
21:52Sud Radio.
21:52Parlons vrai.
21:53Parlons vrai.
21:53Sud Radio.
21:54Parlons vrai.
21:54Sud Radio.
21:55Parlons.
21:55Les instituts de beauté
21:57Body Minute
21:57vous présentent
21:58Magali Berda,
22:00Sud Radio.
22:02On vit pas dans la même France.
22:05Bonsoir à tous.
22:06Il est 20h31.
22:0731 ou 31 ?
22:0831, merci beaucoup.
22:09Sur Sud Radio,
22:11c'est moi,
22:11je m'appelle Magali Berda.
22:13Moi, je suis très nature-peinture.
22:14T'es la seule personne
22:14qui fait des fautes d'orthographe
22:15à l'oral.
22:16Bah écoute, c'est comme ça.
22:19Moi, je me prends pas la tête, toi.
22:20T'étais là,
22:21t'étais autant, toi.
22:22Oh là là.
22:22Moi, je suis du Sud.
22:24Oh là là, ça y est.
22:25On l'a reçu il y a deux semaines.
22:27C'était la blanche.
22:27On l'a reçu il y a deux semaines.
22:28Alors, le numéro spécial ce soir,
22:30influenceur,
22:31le drapeau palestinien
22:32dans les mairies
22:33est-il vu comme un symbole
22:34de solidarité
22:35ou de provocation ?
22:37Et on reçoit,
22:37pour débattre de ce sujet,
22:39Ilem Bouzid,
22:40qui est journaliste,
22:40productrice engagée,
22:42qui est très engagée
22:44par le sujet.
22:45Et on reçoit en débat
22:47Mathias Renaud,
22:47qui est aussi très engagée
22:48sur ce sujet,
22:49qui est députée
22:49du Rassemblement National
22:51de la Somme.
22:52Et on a Brigitte
22:54au téléphone
22:54qui vient d'exprimer
22:56son mécontentement,
22:59qui a exprimé son ressenti,
23:00ce qu'elle pense.
23:00Vous êtes toujours avec nous, Brigitte ?
23:02Oui, oui, tout à fait.
23:03Ah, elle est là, Brigitte.
23:04Alors, est-ce qu'Ilem
23:06voulait vous répondre ?
23:06Donc, je vais lui donner la parole
23:07pour qu'elle puisse vous répondre.
23:09Bonsoir, Brigitte.
23:09Alors, quand vous dites
23:10que le drapeau palestinien
23:12est l'emblème du califat islamique,
23:14je peux vous rappeler
23:15que quand même,
23:16l'arabe ne veut pas dire musulman
23:17puisqu'il y a énormément
23:18de chrétiens en Orient.
23:21Donc, il faut éviter
23:22de tout mélanger.
23:23Le drapeau palestinien
23:24n'est pas l'emblème
23:24de quoi que ce soit.
23:27De quoi que ce soit.
23:29Alors, on va essayer
23:30de s'écouter tous
23:31les uns les autres.
23:31C'est ce que vous avez dit.
23:32Je reprends juste vos propos.
23:34On n'oublie pas
23:35les chrétiens d'Orient
23:35qui sont en Palestine,
23:37qui sont au Liban,
23:37en Jordanie,
23:38qui sont partout.
23:39Donc, l'arabe ne veut pas
23:40forcément dire musulman.
23:42Et musulman ne veut pas
23:43dire terroriste aussi.
23:45Juste, les palestiniens
23:46vivent sous dictature du Hamas.
23:48Non, elle n'a pas dit ça.
23:49D'accord.
23:49Oui, mais quand même,
23:50je te précise.
23:51C'est bien important de le dire
23:52puisque, voilà.
23:53Donc, le peuple palestinien
23:55existait bien avant.
23:56Donc, le drapeau
23:57représente un peuple,
23:58pas du tout
23:58une emblème de guerre
23:59ou une emblème
24:01par rapport au Hamas.
24:02Et le drapeau
24:03est là pour justement
24:04pour rappeler
24:05qu'une solution
24:06à deux États
24:06serait pour moi
24:07la meilleure solution.
24:08Alors, justement,
24:09on va revenir
24:10sur ce drapeau.
24:11Déjà, je voudrais
24:11remercier Brigitte
24:12pour votre témoignage.
24:13Merci beaucoup, Brigitte.
24:15Je vous souhaite
24:15une belle soirée.
24:17Vous restez avec nous ?
24:18Je voudrais juste demander
24:19si on a demandé un jour
24:21à la France
24:22de faire la paix
24:22avec Daesh
24:23et Al-Qaïda.
24:24Oui, mais là,
24:25on parle d'un peuple,
24:25on parle d'un peuple,
24:26madame.
24:27On parle de palestiniens
24:28qui souffrent.
24:28On ne parle pas du Hamas.
24:29Le Hamas,
24:30on est tous d'accord
24:30pour le condamner, madame.
24:32On est tous d'accord
24:32pour le condamner.
24:34Mais le peuple,
24:34il n'y est pour rien.
24:35Si vous parlez en même temps,
24:36en fait,
24:36c'est qu'on ne vous entend pas.
24:37C'est pour ça que je vous le dis
24:37d'arrêter de nous parler
24:38les uns sur les autres.
24:39Il y a des guerres partout
24:40dans le monde
24:41et vous focalisez par autre chose.
24:42Non, non, non.
24:43Moi, je parle de toutes les guerres,
24:44madame, je vous rassure.
24:45Non, non.
24:46Non, non.
24:46On parle de toutes les guerres.
24:48Mais là,
24:48c'est un peuple qui est opprimé.
24:51Merci beaucoup, Brigitte.
24:52Je vous souhaite une belle soirée.
24:54Merci.
24:54Chahana Tova à tous.
24:55Chahana Tova, Brigitte.
24:56Bonne soirée.
24:57Ah oui, bonne fête, c'est vrai.
24:58Échangez vos numéros
24:59et vous appelez après.
25:00Au pire, Brigitte.
25:01Brigitte, pour rester
25:01sur le live Instagram,
25:02sur moi,
25:03on répète les commentaires.
25:07Alors, justement,
25:08ce drapeau,
25:09on va en parler
25:10avec M. le député
25:12qui a lancé un mouvement
25:13cette semaine
25:14pour le drapeau
25:15palestinien
25:17qui a été affiché
25:17dans les mairies.
25:19Est-ce que,
25:19Hilem,
25:19tu n'as pas la sensation
25:20que ce drapeau palestinien
25:23aujourd'hui
25:23peut être utilisé
25:25pour créer
25:27un peu de tension,
25:28enfin, créer des tensions ?
25:29Tu vois ce que je veux te dire ou pas ?
25:30Est-ce qu'il n'y en a pas certains
25:31qui utilisent
25:32ce drapeau palestinien
25:33pour créer de la tension
25:35entre nous tous, justement ?
25:36Non, moi,
25:37je ne le vois pas comme ça.
25:38Comment tu vois les choses ?
25:39C'est une question.
25:39Oui, oui, oui.
25:40Bien sûr.
25:41Moi, je vois ce drapeau
25:42comme le drapeau d'un peuple,
25:44en fait,
25:44le drapeau d'un pays.
25:45Je veux dire,
25:46comme je t'ai expliqué,
25:46je suis déjà allée
25:47beaucoup de fois
25:47à la frontière libanaise.
25:49À la frontière libanaise,
25:50c'est vraiment frontalier
25:51avec Israël.
25:52Il y a des drapeaux israéliens
25:53à côté,
25:54des drapeaux palestiniens.
25:55Moi, je ne vois pas
25:55ce drapeau
25:56comme une provocation.
25:58Je ne vois pas du tout...
25:59Ça représente la Palestine.
26:00La Palestine a toujours existé.
26:02Je veux dire,
26:03les Gazaouis
26:03ont le droit
26:04d'avoir leur drapeau.
26:05Donc, si on leur enlève
26:05leur drapeau,
26:06déjà qu'ils ne mangent plus,
26:07ils sont en guerre.
26:08Non, je te parle
26:09de le drapeau en France.
26:11Ah, d'accord,
26:11le drapeau...
26:12En fait,
26:12le drapeau palestinien
26:13qui est affiché
26:14un peu partout en France.
26:15Par exemple,
26:16dans les manifestations
26:16qui ont eu lieu
26:17la semaine dernière,
26:19dans une manif
26:20pour l'économie française,
26:21pour la situation
26:22aujourd'hui en France,
26:23etc.,
26:23il y avait des drapeaux
26:24palestiniens de partout.
26:25Oui, parce que c'est
26:25la CGT, forcément.
26:27Mais quel rapport
26:28entre la Palestine
26:28et la CGT ?
26:29Parce que souvent,
26:29les militants de CGT
26:31sont pro-palestiniens,
26:32très très souvent.
26:33Mais est-ce que tu ne penses pas
26:33que c'est une...
26:34Comment dire ?
26:35Que justement,
26:36c'est utiliser un drapeau
26:37qui n'a rien à voir
26:38avec un salarié français,
26:40par exemple,
26:40et les conditions de travail
26:41d'une entreprise française
26:42aujourd'hui,
26:42tu vois ce que je veux te dire ?
26:43Et que ça peut créer
26:45encore plus de tensions
26:45et de conflits
26:46parce qu'au milieu de tout ça,
26:47de ces manifestations,
26:49tu as des juifs,
26:50des musulmans,
26:50des chrétiens
26:51qui ont envie de manifester
26:52parce qu'on manifeste
26:52tous pour la France
26:54et pour la même chose.
26:55Donc, est-ce que le fait
26:56de mettre le drapeau palestinien
26:57dans ses manifs,
26:58dans les mairies, etc.,
27:00est-ce que pour toi,
27:00c'est un acte,
27:01et c'est là où j'en reviens
27:02à ma question du sujet
27:02du débat ce soir
27:03et après,
27:04on laissera aussi la parole
27:04à M. le député,
27:05est-ce que le drapeau palestinien
27:07qui est affiché partout
27:08et aussi dans nos mairies,
27:10est-ce que c'est un symbole
27:11de solidarité pour toi
27:12ou est-ce que tu le vois aussi
27:14comme de la provoque ?
27:14Non, pour moi,
27:15c'est vraiment un symbole
27:17de solidarité avant tout.
27:18Je ne vois pas pourquoi
27:19ça pourrait provoquer
27:19qui que ce soit
27:20parce que ce n'est pas
27:21un acte de guerre,
27:23je veux dire,
27:23ce n'est pas une arme de guerre,
27:24pardon.
27:25Donc, pour le voir,
27:27moi, je veux dire,
27:27quand on a haussé
27:28les drapeaux ukrainiens,
27:29je n'ai pas vu
27:30aucun problème à ça.
27:31Si demain,
27:32on décide de mettre
27:32des drapeaux en soutien au Congo,
27:34je serais très heureuse aussi.
27:36Pourquoi le drapeau de la Palestine
27:37me fait autant polémique ?
27:38Je veux dire,
27:39pour moi,
27:39il n'y a aucun souci.
27:40Alors, on va laisser répondre,
27:42M. le député,
27:42du coup,
27:43parce que vous,
27:43vous étiez très en colère
27:44contre les mairies
27:45qui ont mis
27:46le drapeau palestinien.
27:47Pourquoi,
27:48M. le député ?
27:48Déjà, là,
27:49on quitte...
27:50Je rappelle,
27:51pardon,
27:51M. le député,
27:52Mathias Renaud.
27:52Merci.
27:53Ah, pardon,
27:54c'est pas le bon.
27:54On quitte la politique internationale
27:57pour aller dans la politique intérieure.
27:59Là,
27:59l'appel à pavoisé
28:00avec le drapeau palestinien,
28:02c'était un appel
28:02du Parti Socialiste,
28:04on va dire,
28:05avec dans le viseur
28:06les élections municipales
28:07et qui cherchent
28:09à courir derrière LFI.
28:11Je pense,
28:11madame,
28:12que vous avez bien vu
28:12le petit jeu
28:13d'une partie de la gauche
28:15assez extrême
28:16et maintenant
28:16le Parti Socialiste
28:17qui voit
28:18dans une partie
28:20de l'électorat
28:21plusieurs millions
28:22de musulmans
28:23en France
28:23qui sont passionnés
28:24par le sujet...
28:26Pas que des musulmans,
28:27détrompez-vous.
28:28Détrompez-vous.
28:28Je suis dans des associations
28:29propres et signales.
28:30Maintenant,
28:31des militants
28:32d'extrême-gauche
28:33qui essayent de draguer
28:34et donc voyant
28:35ce potentiel électoral
28:36ne s'intéressent qu'à ça
28:38et ne le font que pour ça.
28:40J'espère que vous en avez conscience
28:41quitte à ce qu'il y ait
28:42un rapport intéressé
28:43effectivement électoral
28:44mais jamais
28:45ces gens vont vous parler
28:47de pouvoir d'achat,
28:48d'économie,
28:49évidemment pas
28:50de questions sociétales
28:52parce que là
28:52on pourra avoir
28:54un grand écart
28:55entre ce qu'ils proposent
28:56et ce qu'attendent
28:56un certain nombre
28:57de musulmans en France
28:57donc on est vraiment
28:58dans quelque chose
28:58d'électoraliste.
28:59Après,
29:00sur les mairies,
29:01nous on considère
29:02que,
29:03enfin d'ailleurs
29:03c'est la loi
29:03qu'il dit,
29:04n'a droit
29:06de citer
29:07comme drapeau
29:08devant une mairie
29:09que le drapeau français
29:10et le drapeau provincial.
29:12Bon,
29:12il se trouve qu'il y a
29:12le drapeau aussi
29:13de l'Union Européenne.
29:14On y est opposé
29:15pour des raisons
29:16idéologiques
29:18parce que
29:18on est assez
29:20on va dire
29:21souverainiste
29:21et patriote.
29:23On ne reconnaît pas
29:23la supranationalité
29:25en tout cas
29:26la légitimité
29:26de la supranationalité
29:27de ce drapeau européen
29:28mais en tout cas...
29:29Alors je traduis
29:29pour les gens
29:30qui nous suivent
29:30parce que nous
29:31on n'a pas le même discours
29:32que vous là
29:32ça devient trop politique.
29:34En gros,
29:34le RN,
29:35vous n'êtes pas trop
29:35pour l'Europe
29:36donc vous,
29:37pour vous,
29:37le drapeau français...
29:38Si on résume
29:39à grand-très bien.
29:40Pour les jeunes,
29:42ils ne sont pas
29:42comme des oufs
29:43sur l'Europe.
29:44En gros,
29:45le RN,
29:45ils ne sont pas
29:46comme des oufs
29:46sur l'Europe
29:47et pour eux,
29:48ils considèrent
29:48que le drapeau français
29:49a plus de valeur
29:50que celui de l'Europe.
29:51Exactement.
29:51D'ailleurs,
29:51on a eu ces débats
29:52à l'Assemblée nationale
29:53puisque vous avez
29:54le drapeau français
29:54et le drapeau européen
29:55et nous,
29:56on avait demandé
29:57à ce qu'il n'y ait
29:58que le drapeau français.
29:59Dans tous les cas,
30:00devant les mairies,
30:01devant les bâtiments publics,
30:02ne doit pavoiser
30:03que le drapeau tricolore
30:05et le drapeau provincial.
30:07Voilà,
30:08ça c'est notre position.
30:09Maintenant,
30:10aller en plus
30:12pour des raisons électorales
30:13parce que vous parliez
30:13de l'Ukraine
30:14mais effectivement,
30:15sauf visite d'Etat
30:17ou question protocolaire,
30:18il n'y a pas de raison non plus
30:20d'afficher un drapeau
30:21ni ukrainien
30:21ni israélien
30:23Il a été laissé en soutenant.
30:24Bon,
30:24mais oui,
30:25enfin,
30:25il n'y a pas de mairie
30:26et rassemblement national
30:26qui l'ont fait.
30:27Mais effectivement,
30:28ce n'est pas le lieu
30:29pour faire de la politique
30:30internationale
30:30et en plus,
30:32en France,
30:32désormais,
30:33le drapeau palestinien
30:34a une signification
30:35en politique intérieure
30:36supplémentaire
30:36puisqu'il a été happé
30:38par l'extrême gauche.
30:40Donc,
30:40vous avez non seulement
30:41la cause palestinienne
30:42avec ce drapeau palestinien
30:43mais en plus,
30:45vous avez
30:45tout le discours
30:47anticolonial,
30:48antipaternalisme
30:49parce qu'il y a aussi
30:50une vision du monde derrière
30:51avec le grand Satan,
30:54vous savez,
30:54comme on disait
30:55chez les tiers-mondistes
30:56gauchistes des années 70,
30:57le grand Satan
30:58qui est les Etats-Unis,
30:59le petit Satan
31:00qui est Israël
31:01et puis,
31:01vous avez tous les peuples
31:02opprimés de la terre
31:03dont la Palestine.
31:04Donc,
31:04il y a tout ce discours
31:04là derrière
31:05et puis,
31:05il y a aussi une question,
31:06alors là,
31:07c'est un peu une curiosité
31:08parce que c'est un discours
31:09intersectionnel aussi
31:10qui s'ajoute à ça
31:11ce qui fait que
31:11dans certaines manifestations,
31:13vous pouvez avoir
31:13à côté ou ensemble
31:15le drapeau palestinien
31:16et le drapeau,
31:16par exemple,
31:17trans ou bi
31:18ou revendiquant
31:20des,
31:21enfin,
31:21je ne sais pas trop quoi
31:22d'ailleurs sur des...
31:23Des drapeaux LGBT ?
31:24Absolument,
31:25des drapeaux LGBT
31:25considérant que
31:26les palestiniens
31:28sont des victimes,
31:29on va dire en gros,
31:30des blancs,
31:31mâles,
31:32hétérosexuels
31:33et que les palestiniens
31:35sont des victimes
31:36parmi d'autres victimes
31:37et donc,
31:37il y a une convergence
31:38des luttes
31:38entre les trans,
31:40les palestiniens,
31:40etc.
31:40Ça ne ressemble à rien
31:41et il est évident
31:42que ce type de militants,
31:43s'ils allaient vivre
31:46en Palestine
31:46et qu'ils allaient expliquer
31:47leur théorie au Hamas
31:48se retrouveraient probablement
31:50jetés par la fenêtre.
31:51Je ne supporte pas ce discours,
31:52je suis désolée.
31:53Vous ne supportez pas la vérité.
31:54C'est vraiment n'importe quoi.
31:54Vous supportez...
31:55Vous pensez que...
31:56Vous partez vraiment
31:57la hausse de faim ?
31:58Attendez,
31:58je vais te laisser à parole.
32:00Parce que là,
32:00c'est vraiment horrible
32:01d'entendre ça.
32:02Est-ce que c'est bon,
32:02elle peut répondre ?
32:03Vous avez fini la phrase.
32:04Vous pensez que
32:04là où ils meurent de faim,
32:05ils vont se soucier
32:06de la sexualité de quelqu'un ?
32:07Oui.
32:07Oui, le Hamas, oui.
32:08Arrêtez de diaboliser
32:09les musulmans.
32:10Franchement,
32:11c'est n'importe quoi.
32:11Parce que critiquer le Hamas,
32:12c'est critiquer les musulmans.
32:13Ça, c'est nouveau, ça.
32:14Non, non, je ne parle pas
32:15du Hamas,
32:15je parle de la population.
32:16Vous avez dit,
32:17si vous vivez en Palestine...
32:19Non, non, non.
32:20Le Hamas condamne à mort
32:21les homosexuels.
32:21Ils allaient vivre en Palestine.
32:23Et qu'ils allaient voir
32:24les autorités.
32:25C'est les Palestiniens.
32:25Et qu'ils allaient voir
32:25les autorités.
32:26C'est les Palestiniens.
32:26Oui, mais parce que
32:28ce qu'il veut dire,
32:28c'est qu'à ce jour,
32:29aujourd'hui,
32:30le Hamas dirige,
32:32entre guillemets,
32:32la Palestine.
32:33Sur ça,
32:33tu es d'accord avec ça ?
32:34Et toi-même,
32:35tu disais...
32:35Oui, mais les Palestiniens
32:37veulent se libérer eux-mêmes
32:38du Hamas.
32:38Je me disais,
32:39voilà.
32:39Parce que c'est toi-même
32:40qui l'as dit tout à l'heure,
32:41tu as dit,
32:41le Hamas doit quitter...
32:43On serait à deux doigts
32:46de la gay pride de la Gaza.
32:47C'est ce que vous êtes
32:47en train de me dire.
32:48Non, mais à un moment donné,
32:49on serait à deux doigts
32:50de la gay pride de la Gaza.
32:50Je ne dis pas qu'on a deux doigts
32:51de la gay pride,
32:51mais je vous dis
32:52qu'ils ne se soucient
32:52complètement pas
32:53de la sexualité des gens.
32:54Il faut rester de croire.
32:55Non, non, non, arrêtez.
32:56Moi, je suis musulmane.
32:57Je suis désolée.
32:58C'est vraiment
32:59tout ce qui est LGBT.
33:00On ne veut pas savoir.
33:01Je suis désolée.
33:02C'est vraiment un territoire
33:03de liberté,
33:04d'ouverture,
33:04de progressisme.
33:05Oui, totalement.
33:05Je pense qu'Ilem,
33:10toi, tu parles
33:10des musulmans en général
33:12et qu'il n'y a aucun sujet
33:13là-dessus.
33:14Et vous,
33:14vous parlez du Hamas.
33:15Et juste,
33:15il faudrait que vous mettez
33:16d'accord que le Hamas
33:17ne sont tout simplement
33:19pas des musulmans.
33:20C'est ça, en fait ?
33:21Totalement.
33:21Mais oui,
33:22c'est du moment où tu...
33:23Qui a dit que le Hamas,
33:25ce n'est pas des juifs,
33:25le Hamas ?
33:26C'est des musulmans.
33:26Non, non.
33:27C'est une organisation
33:28terroriste islamiste.
33:29Est-ce qu'on peut dire
33:30qu'une organisation terroriste
33:32n'a pas de religion ?
33:33Donc, une religion
33:34doit tuer des gens.
33:35sur ce sujet ?
33:36Non, mais attendez.
33:37On va y revenir juste après.
33:39Restez avec nous
33:39parce que c'est bien
33:40qu'on en discute.
33:40C'est un vrai sujet.
33:41A tout de suite.
33:43Magali Berda, Sud Radio,
33:4520h, 21h.
33:47On ne vit pas
33:47dans la même France.
33:50Sud Radio,
33:51parlons vrai.
33:52Les instituts de beauté
33:53Body Minute
33:54vous présentent.
33:56Magali Berda, Sud Radio,
33:58on ne vit pas
33:59dans la même France.
34:02Magali Berda,
34:03sur Sud Radio,
34:03il est 20h46.
34:04on est ensemble
34:06pour décrypter,
34:07enfin, je ne sais pas,
34:07pour décrypter la politique,
34:08essayer de se parler,
34:10essayer de communiquer.
34:11Pendant la pub,
34:11ça s'est un peu détendu,
34:12là, ils ont un peu rigolé.
34:13Ça va ?
34:15Oui, ça va.
34:16Non, mais moi, ça va.
34:17On est sur un débat
34:18où je reçois ce soir
34:19Hilem Bouzid,
34:20qui est journaliste productrice
34:22engagée,
34:23qui débat
34:24très calmement
34:25depuis tout à l'heure,
34:25quand même.
34:26Ça va, on arrive à débattre
34:27avec le député
34:28Mathias Renaud,
34:29député René...
34:30Pardon.
34:31Non, pas René...
34:31Non, pas René...
34:32Le lapsus.
34:33Le lapsus.
34:34Vous savez que moi,
34:35j'ai des yeux,
34:35vous ne savez même pas comment.
34:36Autant, dans six mois,
34:37vous êtes chez René...
34:38Député Rassemblement...
34:39Ça ne risque pas.
34:41Rassemblement National
34:42de la Somme.
34:43Le thème de ce soir,
34:44le drapeau palestinien
34:45dans les mairies
34:46est-il vu comme un symbole
34:47de solidarité
34:48ou de provocation ?
34:50Alors, juste pour revenir
34:51à ce qui s'est dit
34:52avant cette petite pause.
34:54En fait, ce que Hilem veut dire
34:56et ce que j'essaie de décrypter
34:57pour essayer que tout le monde
34:58se comprenne,
34:58parce que moi, mon but
34:59et mon rêve,
35:00ce serait qu'un jour,
35:00tout le monde essaie
35:01de se comprendre
35:01et qu'on puisse avancer
35:03main dans la main.
35:05Hilem, ce que tu veux dire,
35:06c'est que pour toi,
35:07le Hamas est une organisation terroriste.
35:09Le Hamas n'est pas une religion
35:10et ne représente absolument pas
35:12la religion musulmane.
35:13Exactement.
35:13Comme tu l'as très bien dit avant,
35:15justement, dans les trois religions,
35:16le suicide, le meurtre
35:18et l'adultère,
35:19c'est des péchés
35:19qui font que tu sors de la religion.
35:21Pour moi, ils sont hors religion.
35:22L'adultère ?
35:23Oui.
35:23Je suis plus religieux.
35:27Monsieur le député, lui,
35:29dit qu'effectivement,
35:30le Hamas,
35:30c'est une organisation terroriste,
35:32musulmane,
35:33que vous avez dit,
35:34et donc que...
35:36Islémiste ?
35:37Voilà, islamiste.
35:38L'islamiste, pour moi,
35:39ce n'est pas la religion musulmane.
35:41C'est une version radicale
35:42de l'islam.
35:44Radicale,
35:44mais pas du tout musulmane.
35:46Et des choses,
35:46ils ne se servent même pas...
35:47Il y a des versions radicales
35:50du judaïsme,
35:51il y a des versions radicales
35:52du christianisme,
35:52ça reste du christianisme,
35:53du judaïsme.
35:54Le califat, c'est quelque chose
35:54qui a été fait après la religion musulmane,
35:56pour rappel,
35:57puisque ça a été fait après la mort du prophète,
35:59quand le prophète est mort,
36:00et ils ont voulu se reprendre
36:01un peu le torrent du courant.
36:03Enfin, le sannachisme quiétiste,
36:04ça existe depuis le 7e siècle.
36:06C'est même plus religieux, en fait.
36:07Ce califat, c'est le politique.
36:07Alors, ce qu'on parlait juste avant,
36:08c'est les drapeaux qui se mélangent
36:09dans aujourd'hui nos manifestations, etc.
36:11Et on avait, donc,
36:12M. le député disait
36:13qu'il y avait le drapeau palestinien
36:14aujourd'hui mélangé
36:15au drapeau LGBT, etc.
36:17Et que, pour vous, M. le député,
36:20si une personne LGBT va en Palestine,
36:23très clairement,
36:25couac.
36:26Oui.
36:27Oui, quoi ?
36:27Oui, et du coup,
36:28on ne comprend pas très bien
36:29ce que vient faire, d'ailleurs,
36:30le drapeau palestinien
36:32dans des manifestations,
36:33en l'espèce,
36:33qui étaient censées être sociales.
36:35Parce que là,
36:36on se souvient du 10 septembre.
36:38Le 10 septembre,
36:40moi, dans la Somme,
36:41dans ma circonscription,
36:42alors, il n'y a pas de grande ville,
36:43la plus grande ville
36:44fait 4500 habitants,
36:46j'avais des gens assez énervés
36:47qui étaient prêts
36:49à descendre dans la rue,
36:50mais qui ne sont pas du tout
36:51extrême-gauche
36:52et qui n'habitent pas
36:52dans les grandes villes.
36:53Et quand l'événement est arrivé,
36:57on a vu une récupération
36:58par l'extrême-gauche.
37:00Donc, c'est l'extrême-gauche
37:01qui est descendu dans la rue,
37:02dans des grandes villes,
37:03et les gens qui voulaient manifester
37:05qu'ils ne sont pas
37:05dans cette mouvance-là
37:06ont été dégoûtés
37:08et y ont renoncé.
37:09Et qu'est-ce qu'on a vu
37:10dans ces manifestations ?
37:11On a vu, non seulement,
37:12des drapeaux palestiniens,
37:13alors, quel rapport
37:14avec des revendications sociales
37:15avec le monde
37:16des travailleurs français ?
37:17Mais, en plus,
37:18des drapeaux français,
37:20des gens qui avaient
37:20des drapeaux français,
37:21il n'était pas beaucoup,
37:22qui ont été chassés
37:22de ces manifestations,
37:24considérant qu'il s'agissait
37:25probablement de fascistes,
37:27d'extrême-droite,
37:28ou de je ne sais quoi.
37:29Donc, voyant ça,
37:31j'ai parmi d'autres
37:33relayé un mouvement
37:34qui s'appelle
37:35Opération Tricolore,
37:36voilà,
37:37hashtag Opération Tricolore.
37:39Alors, ça, c'est votre mouvement.
37:39C'est pas mon mouvement,
37:40mais enfin, je l'ai relayé,
37:41effectivement.
37:41C'est vous qui l'avez lancé ?
37:42Non.
37:42D'accord.
37:43Ça a été lancé
37:44sur les réseaux sociaux,
37:44je l'ai largement relayé,
37:46qui consiste à pavoser
37:47avec son drapeau français,
37:48partout là où on le peut,
37:49donc ça peut être
37:50à sa fenêtre,
37:51sur un pont,
37:51dans la rue,
37:52pour montrer sa fierté
37:53d'être français,
37:54pour montrer que les Français
37:56existent,
37:57qu'ils ont leurs revendications.
37:58Mais avec plaisir.
37:59Mais justement,
37:59c'est pas le plaisir
38:00de tout le monde,
38:00et pas le plaisir
38:01de ceux qui descendent
38:02dans la rue.
38:03Moi, pendant la Coupe du Monde,
38:03j'aborde le drapeau français
38:03au bord de ma fenêtre,
38:05mon père le faisait aussi,
38:06il n'y a aucun problème.
38:06Alors,
38:07c'est pas réservé,
38:08mais je le foute.
38:09Ce n'est pas réservé,
38:10mais j'aborde le drapeau français
38:11sans aucun problème.
38:12Donc,
38:13avec plaisir.
38:14Ceux-ci n'annulent pas cela,
38:15je veux dire au contraire.
38:16Est-ce qu'aujourd'hui,
38:17pour vous,
38:17sortir le drapeau français
38:19devient limite dangereux ?
38:21Dangereux, peut-être pas.
38:22Est-ce qu'il y a des gens
38:22qui se font traiter de fasciste,
38:23etc ?
38:30Ça peut être dangereux,
38:32ça peut déranger aussi.
38:33J'ai eu des retours
38:34de gens, par exemple,
38:35qui pavoisaient à leur fenêtre
38:36et qui ont eu
38:36des remontrances
38:38de leur syndicat
38:39de copropriété.
38:40De quoi ?
38:40De mettre le drapeau français ?
38:41À la fenêtre,
38:42parce que considérant
38:43que ça gênait le voisinage
38:44ou je ne sais quoi.
38:46Dans certains quartiers,
38:47moi, je ne sais pas
38:48quelle est la réaction,
38:49mais en tout cas,
38:50le sentiment
38:51que peuvent avoir certains,
38:52c'est qu'ils n'osent pas
38:53mettre le drapeau français
38:54de peur de représailles.
38:56Voilà,
38:56c'est un sentiment.
38:57Je ne sais pas si c'est une réalité,
38:58mais en tout cas,
38:58c'est un sentiment
38:59qui est intériorisé
39:00et effectivement,
39:01dans ces manifestations
39:01d'extrême-gauche
39:02où là,
39:03vous avez des bandes d'antifas
39:04et de militants
39:04qui viennent vous casser la figure
39:06considérant que vous êtes un fasciste.
39:08On va revenir sur les propos
39:10de Jean-Luc Mélenchon
39:11qui a réagi,
39:14vous savez,
39:14à Anne Hidalgo
39:15qui a posé,
39:16enfin qui a posé,
39:17elle n'a pas posé,
39:17elle toute seule,
39:18mais...
39:18Elle est montée sur la tour Eiffel.
39:20Elle est montée sur la tour Eiffel.
39:22Elle a mis un drapeau israélien,
39:24un drapeau palestinien
39:25et une petite colombe au milieu.
39:27Alors,
39:28Jean-Luc Mélenchon,
39:29il a réagi
39:30et il a dit
39:31Hidalgo,
39:32dans la grande tradition
39:33des coups tordus
39:34de congrès,
39:35entre guillemets,
39:36entre parenthèses,
39:37socialiste,
39:37pavoise la tour Eiffel
39:39au drapeau d'Israël
39:39et de Palestine
39:40concernant de stupidité
39:42après deux ans de génocide.
39:44Qu'est-ce que tu penses,
39:45toi,
39:45de ça ?
39:45Est-ce que tu n'as pas l'impression
39:46aujourd'hui
39:46qu'il y a une récupération politique
39:49de tout ce sujet ?
39:50De toute façon,
39:51comme dans tous les sujets,
39:52il y a tout le temps
39:52de la récupération politique.
39:54Tu penses quoi du LFI, toi ?
39:56Alors moi,
39:56je ne peux du tout
39:57et les filles,
39:57à la base,
39:57je suis socialiste.
39:58Comme ça, au moins,
39:59c'est clair.
40:00Et les filles,
40:01il y a de à boire et à manger.
40:02Je pense qu'il y a des personnes
40:03qui peuvent être pas mal.
40:04Je veux dire,
40:04on a reçu des députés
40:05et les filles
40:05qui sont pas mal,
40:06d'autres qui sont controversées,
40:07d'autres qui sont stupides aussi.
40:09Mais il y a de tout.
40:10Après, moi,
40:10c'est pas...
40:10Qui est le plus stupide ?
40:11Un petit nom,
40:12un petit nom.
40:14Ça commence par M.
40:16Ça commence par M.
40:17Ça commence par M.
40:17Ça commence par M.
40:17Et ça finit par Chaudre ?
40:18D'autres qui n'ont pas service,
40:20on va se dire,
40:21aux parties.
40:23Mais après,
40:24voilà,
40:25je veux dire,
40:26il y a de tout vraiment
40:27dans les filles.
40:28Alors, sachez que nous,
40:28on a proposé à tout le monde
40:29parce que nous,
40:30on est très ouvert
40:32et pour moi,
40:32c'est très important,
40:33la communication.
40:34Il faut, oui.
40:34Et on ne veut pas...
40:35Voilà,
40:36on reçoit tout le monde
40:36sur ce plateau.
40:37J'ai envoyé des messages
40:38à M. Delogu.
40:39Il m'a dit qu'il avait
40:40beaucoup d'interviews à faire
40:41pendant trois mois,
40:41donc il est booké.
40:42Il est ouvert booké.
40:43Donc on n'aura pas M. Delogu.
40:44Il a trop de travail en ce moment.
40:47Il est débordé.
40:48Tu pensais qu'il allait venir
40:48chez toi, Magali ?
40:49Pourquoi pas ?
40:50On serait ravis de le recevoir.
40:52Nous, on reçoit tout le monde.
40:53Ce qu'on se dit sur les réseaux,
40:54on peut se le dire en face.
40:55Oui, oui,
40:56parce que je sais
40:56qu'il y avait une petite...
40:57Il y a un...
40:57On a honte à travailler avec personne.
41:00Regarde, je travaille avec Magali.
41:01Et on ne s'aime pas du tout.
41:03Qu'est-ce que vous pensez,
41:04vous, M. le député,
41:05de ce qu'a dit M. Mélenchon
41:07par rapport à ces deux drapeaux ?
41:10Écoutez,
41:10il faut décrypter ce qu'il dit
41:12parce que, pour le coup,
41:14le geste d'Anne Hidalgo,
41:15ce n'était pas à la mairie.
41:16C'est sur la tour Eiffel.
41:17Donc, symboliquement,
41:18ça représente autre chose.
41:20Et elle n'a fait qu'à poser
41:21un drapeau israélien
41:23et un drapeau palestinien.
41:25Ce qui était finalement...
41:25Avec une colombe.
41:26Avec une colombe.
41:27Et ce qui est le symbole classique,
41:29on va dire,
41:30à la fois,
41:30quand vous regardez
41:31la politique intérieure israélienne,
41:33côté israélien et palestinien,
41:35les deux parties
41:35qui essayent de dialoguer.
41:38Donc, qu'est-ce qu'il faut
41:39entendre par là ?
41:40C'est-à-dire,
41:40c'est la présence
41:41du drapeau israélien
41:42qui le gêne.
41:45Donc, à ce moment-là,
41:46à côté du drapeau palestinien,
41:47ça veut dire
41:48qu'Israël n'a pas le droit
41:49d'exister ?
41:50C'est toute la question.
41:52Est-ce que tu penses
41:53que toi, aujourd'hui,
41:54justement,
41:54tu vois,
41:55quand tu dis tout à l'heure
41:55diffuser le drapeau palestinien
41:58partout, etc.,
41:59ce n'est pas quelque chose
42:00qui doit gêner ?
42:01Moi, je l'entends.
42:02Mais, imagine si moi,
42:04dans la rue,
42:04là, je sors
42:05et je mets le drapeau israélien.
42:07Qu'est-ce qui va m'arriver ?
42:08Moi, ça ne me dérange pas du tout.
42:10C'est un drapeau.
42:10C'est un pays.
42:11C'est un État qui existe.
42:12Donc, si tu as envie
42:13de brandir le drapeau israélien,
42:15je ne vois pas
42:16où est le problème.
42:17Comme je ne vois pas
42:17où est le problème
42:18de brandir un drapeau palestinien,
42:20moi, j'ai aucun souci.
42:20Pour toi,
42:20il n'a zéro souci avec ça ?
42:21Aucun problème.
42:22Mais vraiment, aucun problème.
42:23Moi, je suis pour une solution
42:24en deux États.
42:25De toute façon,
42:25Israël est là, il existe.
42:26Donc, tu ne cautionnes pas
42:27les propos de M. Mélenchon ?
42:28Non, parce que moi,
42:30je suis pour la paix
42:30et je pense qu'en fait,
42:33lui, ce qu'il a voulu dire,
42:34c'est genre, en fait,
42:35il fallait mettre en avant,
42:36illuminer la tour Eiffel
42:37avec les couleurs
42:38du drapeau palestinien.
42:40Là, en l'occurrence,
42:40elle a mis deux drapeaux
42:41avec une petite colombe
42:42pour que les deux pays
42:43puissent être en paix
42:44et en harmonie.
42:45Je pense que tout militant
42:46pour la paix,
42:46c'est ce qu'on cherche, en fait.
42:47C'est vraiment
42:48d'arrêter Netanyahou,
42:50d'arrêter le Hamas
42:51et que tout s'arrête, quoi.
42:52Et est-ce que,
42:54M. le député,
42:55vous voulez réagir à ça ?
42:56Écoutez, à la bonne heure,
43:00un drapeau israélien dans la rue,
43:02je ne suis pas certain
43:02que tous nos compatriotes juifs
43:05actuellement le vivent comme ça.
43:07Sans même parler
43:07de drapeau israélien,
43:08sortir avec une kippa,
43:10c'est compliqué.
43:11Moi, je vous dis,
43:13j'habite dans une rue
43:14où il y a une synagogue
43:15et il n'y a aucun problème.
43:16Mais vous,
43:17je tiens à dire quelque chose.
43:18Moi, si je peux me permettre,
43:21le 8 octobre,
43:22le lendemain,
43:23de ce qui s'est passé
43:24dans les kiboutts en Israël,
43:26j'avais posté une photo de moi
43:29devant le mur des lamentations
43:30en faisant justement
43:32un appel à la paix
43:32parce que je savais
43:33et toute personne
43:34un peu réfléchie
43:35se dit que ça va dévier après,
43:37que ça va partir
43:37dans tous les sens.
43:38Donc, j'avais bien précisé
43:39attention, pour moi,
43:40un terroriste n'a pas d'âme,
43:41n'a pas de religion, etc.
43:43Je me suis pris 10 500 commentaires.
43:45Israël n'avait pas encore réagi
43:47à ce qui s'était passé.
43:49J'ai eu 10 500 commentaires
43:50de menaces immondes.
43:51Il suffit d'aller sur le compte
43:52à sa jambe pour le voir.
43:53Je te crois.
43:53C'est pareil qu'un HPE.
43:54C'est difficile aujourd'hui
43:56parce qu'en vrai...
43:57Parce qu'il y a des gens
43:58qui mélangent tout
43:58et c'est ça le problème.
43:59C'est qu'il faut rééduquer les gens
44:00et il y a plein de juifs
44:02qui sont...
44:03Ça n'a rien à voir
44:04avec la religion juive, chrétien.
44:05Je veux dire qu'on est
44:06pour l'humanité,
44:07on est pour l'humanité.
44:08Je veux dire,
44:09des enfants,
44:10des civils qui meurent,
44:11il faut juste être
44:12pour l'humanité, en fait.
44:14Moi, j'ai du mal
44:15avec ces gens qui confondent
44:17et qui te ramènent forcément
44:18à une identité,
44:19à une religion, en fait.
44:20On est des gens avant tout,
44:21on n'est pas des religions,
44:22on n'est pas des identités.
44:23Alors, on essaye de terminer
44:25avec les questions
44:28dites, c'est sans filtre,
44:29une question, une réponse.
44:30C'est caché, les amis.
44:31Alors, Ilem,
44:32les médias pour toi,
44:33c'est contre-pouvoir
44:33ou caisse de résonance ?
44:35Contre-pouvoir.
44:36Mathias Reynaud,
44:37pour ou contre la censure
44:38du futur gouvernement
44:39de Sébastien Lecornu ?
44:42Ça viendra.
44:43Et Ilem,
44:44tu accepterais de faire
44:45de la politique un jour
44:45pour aller au bout
44:46de tes convictions ?
44:47Non.
44:48Tu ne veux jamais faire politique ?
44:49Non, je me suis déjà engagée
44:50politiquement,
44:50ce n'est pas pour moi.
44:52Mathias Reynaud,
44:52pensez-vous que l'Assemblée nationale
44:54parle encore assez aux jeunes ?
44:55Non.
44:55C'est vrai, ça.
44:58Mais par contre,
44:59quand on les regarde,
44:59on dirait les anges
45:00de la télé-réalité là-bas des fois.
45:01C'est parfois un peu gamin,
45:04mais je pense qu'il faut
45:05reprendre de la hauteur
45:06et effectivement parler
45:07avec un langage clair
45:08sur tous les canaux possibles.
45:10Ilem,
45:10penses-tu que l'on peut encore
45:11être journaliste
45:12et neutre à 100% ?
45:14C'est difficile.
45:16Mathias Reynaud,
45:17même question,
45:17pensez-vous que l'on peut
45:18être journaliste
45:18et neutre à 100% ?
45:19Non.
45:20Ilem,
45:21qui rêverais-tu d'avoir
45:21dans ton émission
45:22C'est pas des lols ?
45:23Mathias Reynaud.
45:24Mon plus grand rêve.
45:25À mon plus grand rêve ?
45:27Enfin, c'est compliqué.
45:30Bien de c'est.
45:31Waouh !
45:32Merci à vous deux.
45:33Merci d'avoir participé
45:34à ce débat.
45:35C'était très intéressant
45:36d'entendre vos deux
45:36visions des choses.
45:38Merci Ilem Bouzy,
45:39journaliste,
45:40productrice,
45:40engagée.
45:41Merci Mathias Reynaud,
45:42député du RN de la Somme.
45:45Je suis ravie
45:46d'avoir été avec vous ce soir.
45:47Je vous dis à demain
45:48et surtout restez ici
45:49avec Jacques Pessy.
45:51C'est son invité,
45:52le réalisateur
45:52et scénariste français
45:53Pierre Scholler.
45:54Très belle soirée
45:55à vous tous
45:56et à demain
45:56sur Sud Radio.
45:57Magali Berda,
45:59Sud Radio,
46:0020h, 21h.
46:03On vit pas dans la même France.
46:05Avec Body Minute.
46:06Sud Radio.
46:07Sud Radio.
46:08Parlons vrai.
46:08Parlons vrai.
46:09Sud Radio.
46:10Parlons vrai.
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