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  • il y a 2 jours
Avec Gabriel Ayuso, influenceur et rugbyman ; Nicolas Bays, ancien député de La République en Marche.

Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
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##MAGALI_BERDAH-2025-12-01##

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Transcription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:04Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même france.
00:09Magali Berda sur Sud Radio, nous sommes en direct du lundi au jeudi, il est 20h03
00:15et là je vous retrouve après un long week-end d'attente sans vous.
00:18Et alors je sais pas pourquoi je me vois un peu de travers sur l'écran, est-ce que c'est normal ?
00:22Faut qu'il recalibre la caméra.
00:23C'est tout à fait normal, je suis de travers toute seule.
00:25Ok j'ai compris, vous voulez dire que je suis de travers.
00:27Ah là là, je reviens toute droite.
00:28Ah là là, j'espère que vous allez vous passer un bon week-end.
00:32Ce soir on se retrouve dans une émission exceptionnelle qu'on trouve uniquement sur Sud Radio.
00:37On vit pas dans la même france, une émission qui casse les codes,
00:40qui fait se retrouver deux mondes qui ne se parlent jamais,
00:43deux mondes qui n'ont rien à voir, les influenceurs,
00:45et pourtant qui ont tellement à voir finalement,
00:47les influenceurs et les politiques, les institutions.
00:51On a des influenceurs qui arrivent à fédérer, des dizaines, des centaines,
00:55voire des millions de personnes qu'on les aime ou qu'on les aime pas.
00:57On peut pas leur enlever ce talent qui parle tous les soirs en face d'un politique
01:02ou d'un institutionnel qui eux ont moins de visibilité.
01:06En fait, on va dire qu'ils ont un peu plus de mal à communiquer avec les gens
01:08d'une manière un peu simple, un peu facile.
01:11Ils arrivent à moins fédérer.
01:12Et hop, direct, t'as vu, je rentre dans le lard, Nicolas.
01:16Donc du coup, Nicolas, c'est notre politique de ce soir.
01:18Attention, attendez, je vous le présente après, c'est une surprise.
01:20Donc du coup, voilà, je reviens.
01:23On réunit ces deux mondes qui ne se parlent jamais
01:26pour que la politique devienne un peu plus accessible
01:28et qu'on réconcilie nos Français qui sont en rupture avec la politique.
01:34Et ce soir, je suis accompagnée avec mon cher Mathias, comme tous les soirs.
01:37Mathias, qui est le monsieur des réseaux sociaux,
01:40il vous lit, il vous écoute.
01:42C'est un peu votre copain, voilà.
01:44C'est lui qui fait le lien entre vous et nous
01:47et qui fait que vous êtes avec nous carrément sur ce plateau.
01:50C'est comme si ici, on avait des centaines de milliers de personnes.
01:53Je suis sûre qu'il y a des centaines de milliers de personnes qui nous écoutent ce soir.
01:54Des millions de personnes.
01:55Bonsoir, Magali, ça va ?
01:56Je suis très emballée.
01:57Et toi, Mathias ?
01:58Je suis plus que le monsieur des réseaux sociaux, moi-ci, Magali.
02:00C'est quoi ?
02:00Je suis le père Noël des auditeurs.
02:02Tu sais pourquoi ?
02:03Parce que bon, c'est Noël dans 24 jours.
02:07Ça peut être Anouka aussi.
02:09Anouka, Noël, tout ce qu'ils vivent.
02:10On met tout le monde, nous.
02:12Nous, on aime tout le monde.
02:13Nous, tant que c'est des cadeaux, on aime.
02:15Quelle que soit la religion, envoyez-nous vos cadeaux, tout est OK.
02:18Qu'est-ce qu'ils se sont issus de radio ?
02:20Si on faisait le calendrier de l'Avent de la radio pour les auditeurs.
02:23Très sympa.
02:23Du coup, je suis allé au pied du sapin.
02:25J'ai pris ma petite case, on ne vit pas dans la même France.
02:27Et je vais découvrir avec les gens, qu'est-ce qu'ils vont gagner ce soir.
02:30Alors ?
02:31Parce qu'il y a quelque chose à gagner.
02:32Ce n'est pas un date avec Magali, ne vous inquiétez pas.
02:35Ce n'est pas un cadeau empoisonné.
02:37Sympa.
02:37C'est un bon d'achat de 200 euros sur le site Maison Scarlett.
02:41Ah oui, j'adore !
02:41Maison Scarlett, c'est la marque de boîte à bijoux.
02:43Mais pour le gagner, qu'est-ce qu'il faut faire Magali ?
02:45Je ne sais pas, dis-nous tout.
02:45Il faut faire un petit SMS au 728, on envoie sapin.
02:49Mais au singulier, S-A-P-I-N.
02:51C'est bien, tu sais écrire.
02:52Voilà, je sais surtout très bien lire.
02:54Sapin au 728.
02:56Donc, vous envoyez votre petit message.
02:58Pour tenter de gagner ce magnifique cadeau, je le dis encore une fois,
03:01c'est 200 euros sur le site Maison Scarlett, une marque de bijoux.
03:04On l'adore.
03:04C'est le calendrier de la vente de Sud Radio et le résultat à la fin de l'émission.
03:09Ah mais j'ai hâte de savoir qui va gagner le petit cadeau.
03:11Si vous m'entendez, alors surtout envoyez le SMS au 7...
03:15Sapin au 728.
03:17T'as déjà oublié le numéro.
03:18Au 728 et vous écrivez sapin au singulier.
03:21Ah, j'ai trop hâte de savoir qui c'est qui va gagner.
03:23Donc, tout au long de la saison du mois, on va avoir des petits cadeaux.
03:27D'accord.
03:28Aussi petits que grands, c'est magnifique.
03:30Voilà, 200 euros de bon d'achat, c'est pas mal.
03:32C'est grâce à...
03:32Ils ne voulaient pas que je le dise, mais c'est grâce à Pedro, un des patrons de la radio.
03:36Pedro !
03:36Qui a mis ça en place.
03:37Qu'est-ce qu'on l'aime ce Pedro ?
03:39On l'adore.
03:39Si vous saviez, voilà, si vous voulez tout savoir, il est juste en face de moi, c'est pour ça.
03:42Il se cache.
03:43Qu'est-ce que je l'aime Pedro !
03:45Alors, ce soir, une émission pas comme les autres.
03:49Parce qu'en ce moment, il y a un sujet qui est très lourd dans les médias, malheureusement,
03:53qui fait beaucoup, beaucoup de souffrance.
03:57Le narcotrafic, la drogue, très simplement, et qui fait des victimes des...
04:04On va se parler français, des décès.
04:07Là, on sait qu'il y a le frère d'un député qui a été assassiné dans une histoire de narcotrafic.
04:12Alors, on ne va pas parler de ce sujet-là ce soir.
04:14Mais c'est un ensemble, parce que ce n'est pas que lui.
04:17Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de victimes.
04:20Et la question qu'on se pose, c'est comment on peut arriver à ralentir ce narcotrafic en France
04:27qui est en train de s'installer de plus en plus.
04:28On voit les ravages que c'est en train de faire.
04:31Est-ce qu'il faudrait punir lourdement les consommateurs de drogue
04:35pour stopper les narcotrafiquants ?
04:38C'est-à-dire que la question qu'on s'est posée, c'est est-ce que finalement,
04:40ça serait logique, de punir les consommateurs pour qu'il y ait de moins en moins de consommateurs
04:45et donc, du coup, de moins en moins de vendeurs.
04:47Donc, est-ce qu'un consommateur doit être puni ou pas ?
04:51C'est la question qu'on se pose ce soir avec un influenceur qui s'appelle Gabriel Ayuso
04:56qui est influenceur et rugbyman.
04:58Voilà, si vous le saviez.
05:00Alors, nos auditeurs qui sont dans la voiture, là, tous ceux qui m'écoutent à la radio, là,
05:04vous savez, dans la voiture, vous avez Sud Radio.
05:06Je crois que maintenant, dans les trois quarts des voitures, il y a ma tête en plus.
05:09Il y a mon petit logo, mais vous n'avez pas la tête.
05:11Oui, sur l'écran.
05:12Vous n'avez pas la tête de Gabriel.
05:13Vous n'avez pas la tête de Gabriel.
05:14Et depuis qu'il y a ta tête sur les trucs, il y a eu énormément d'accidents en France.
05:17En tout cas, je sais que s'il y avait la tête de Gabriel, vous auriez tous cliqué dessus.
05:23Donc, Gabriel, qui est influenceur rugbyman, qui va débattre en face d'un autre beau gosse.
05:28Voilà, d'un autre.
05:29J'allais dire, je ne vais pas être lancé comme Gabriel, mais...
05:31Alors, si, c'est un autre style.
05:34C'est un autre style.
05:35C'est un autre style qui plaît aussi aux femmes.
05:36Nicolas Bayes.
05:38Je peux le dire à l'américaine ou pas ?
05:40Il ne faut pas dire Nicolas Bayes, quoi.
05:42C'est Bayes.
05:43C'est lourd.
05:44Nicolas, comment on dit, toi ?
05:46On dit Bayes.
05:46Bayes, tout simplement.
05:48Oui, oui, Bayes.
05:48Alors, Nicolas, tu as le droit, ce soir, à chaque fois qu'il dit une bêtise, de, je ne sais pas, un petit gage.
05:55Non, tu peux lui mettre un petit gage, à Mathias.
05:58Mais l'émission est dans une ambiance très sympathique et on va arriver sur un sujet un peu complexe.
06:01Et je me demande comment on va jouer la transition.
06:05Ne nous sous-essis pas, parce qu'on a réussi quand même à rendre des émissions très rigolotes.
06:11C'est d'ailleurs, le talent de cette émission, c'est qu'on la rend accessible justement parce qu'elle est moins prise de tête que les autres émissions.
06:17Léger.
06:18C'est un peu plus léger, quoi.
06:19Mais du coup, les gens, ils...
06:21Ils captent mieux grâce à ça.
06:22Ils tendent l'oreille, quoi.
06:22Du coup, c'est un peu moins lourd.
06:24Tu vois ce que je veux dire ?
06:25Et il y a la femme de Nicolas qui nous écoute.
06:28Nicolas Baïs, ancien député Parti Socialiste.
06:32Je peux dire époux de...
06:34Oui.
06:35Conjoint.
06:36Conjoint de Anne.
06:38Agnès.
06:39Agnès.
06:40Je l'ai tord, c'est ma copine.
06:41Toi, tu me perds chaud.
06:44Agnès Pannier-Rignachet, avec qui vous étiez en débat il n'y a pas si longtemps que ça sur...
06:48Sur C, ce soir.
06:50Voilà.
06:51Sur France TV.
06:52Ah oui, je me souviens.
06:53Agnès, c'est ma grande copine.
06:54Alors, on n'a rien à voir.
06:55C'est vrai ?
06:56Ah oui, on est toujours en face.
06:56C'est bizarre parce qu'on nous met toujours en face en débat.
06:59Mais au final...
07:00C'est de l'opposition constructive.
07:01Je l'adore.
07:02C'est-à-dire que c'est une femme inspirante.
07:03Ah oui, je m'en rappelle.
07:04J'avais vu cette émission.
07:05Qui était ministre de l'industrie, de l'agriculture, de l'énergie, de l'environnement.
07:12Ministre pendant 7 ans.
07:13Et alors, c'est une femme inspirante, hyper douée.
07:16Et elle est restée 7 ans ministre, je crois.
07:17C'est ça ?
07:18C'est ça.
07:187 ans ministre.
07:19Elle est députée du Pas-de-Calais.
07:20Et franchement, hyper investie.
07:22Voilà, je tiens à le dire.
07:24On n'est pas du tout du même...
07:25Pas dans la même France.
07:26En fait, je ne comprends rien.
07:27Mais c'est une femme que j'aime profondément.
07:29Voilà.
07:29Et j'ai beaucoup de respect pour elle et pour Nicolas.
07:31Ce sont des gens très, très à l'écoute des gens en général et des citoyens français.
07:36Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
07:38On revient tout de suite.
07:38Oui, parce que j'ai bossé mon sujet toute l'après-midi.
07:40On revient sur ce sujet-là, les narcotrafiquants.
07:45Faut-il punir lourdement les consommateurs de drogue pour stopper les narcotrafiquants ?
07:49Avec Gabriel Ayuso et Nicolas Beys.
07:52A tout de suite sur Sud Radio.
07:53Sud Radio.
07:54Sud Radio.
07:55Parlons vrai.
07:56Parlons vrai.
07:56Sud Radio.
07:57Les instituts de beauté Body Minute vous présentent...
08:01Magali Berda, Sud Radio.
08:03On ne vit pas dans la même France.
08:07Magali Berda sur Sud Radio.
08:08Nous sommes en direct.
08:09Il est 20h13.
08:10Nous, on ne vit pas dans la même France.
08:12Cette émission symbolique pour moi et pour vous tous, les auditeurs qui nous écoutez ce soir.
08:17On casse les codes.
08:18Voilà.
08:18On fait parler ceux qui ne se parlent jamais.
08:20Ce soir, on reçoit un influenceur qui est rugbyman également, qui est ultra beau gosse,
08:24qui s'appelle Gabriel Ayuso.
08:26Alors, les gens qui sont dans la voiture, qui ne voient pas Gabriel,
08:29croyez-moi que...
08:30Connectez-vous à la chaîne YouTube de Sud Radio.
08:32C'est sur mes réseaux, après-dessus.
08:34C'est sur les réseaux de Gabriel Ayuso.
08:36Je rappelle la chaîne YouTube de Sud Radio qui compte 1 200 000 abonnés.
08:41Je crois que c'est la plus grosse chaîne YouTube de toutes les radios de France.
08:44Je ne sais pas pourquoi je suis full promo Sud Radio aujourd'hui.
08:46C'est très bien.
08:46Ah ouais, j'adore.
08:47C'est un peu eux qui nous payent, quoi.
08:48Oui, c'est vrai.
08:49Et ce soir, il débat en face de Nicolas Bayes, qui est ancien député PS.
08:55Je le dis bien, Nico ?
08:56Parfait.
08:57Je suis une star.
08:58Alors, le thème, faut-il punir lourdement les consommateurs de drogue pour stopper les
09:02narcotrafiquants ?
09:03On va commencer par Gabriel.
09:04Alors, Gabriel, tu fais partie des beaux gosses de la télé-réalité.
09:07Tu as été révélé au grand public dans Love Island, puis dans les 50.
09:11Oui, j'en ai fait un paquet.
09:12J'en ai fait 8 en tout.
09:13C'est énorme.
09:14Oui.
09:14Ce qui est énorme, je vous le dis, les amis.
09:16En fait, j'en ai fait 8 sur un temps assez restreint.
09:208 émissions de télé-réalité.
09:218 émissions, pas 8 femmes.
09:22Non, pas 8 femmes.
09:24Alors, ça, par contre, je m'en...
09:26Je sais que...
09:27On passe au sujet, vite, vite.
09:29On peut suivre, en ce moment, tes aventures sur TFX dans La Bataille, La Malédiction
09:34de l'île.
09:34Exactement, oui.
09:35Donc là, tu es en plein télé, là.
09:36Là, oui, je suis en pleine diffusion.
09:40Et je crois que ça se passe plutôt bien.
09:41Je suis en binôme avec Lisa Marie.
09:44Qu'on aime.
09:44Qu'on aime, évidemment.
09:46Qu'on aime.
09:47Et voilà.
09:48Donc, j'espère que ça vous plaît et que vous regardez tous les soirs.
09:51Est-ce que tu as une petite exclule à nous donner ?
09:53Sur l'émission ?
09:55Sur l'émission, je ne sais pas si on en est...
09:58Non, cette semaine, ça va être très cool.
10:01Et je pense que vous allez être fiers de Lisa Marie et moi-même.
10:04Pour ceux qui nous suivent et qui nous aiment bien, je pense que cette semaine, c'est notre
10:09semaine.
10:09Est-ce que tu ferais une prochaine télé-réalité ou pas encore ?
10:12Non.
10:12Là, pour l'instant, tu veux stopper un peu ?
10:14Je pense que j'ai pas mal enchaîné.
10:18Et aussi, je pense qu'il y a aussi la santé mentale qui rentre en jeu dans ce petit
10:21monde.
10:21C'est pesant ?
10:22C'est pesant.
10:23En fait, j'ai pris un peu moins de plaisir à en faire dernièrement, alors que c'était
10:27quand même un grand plaisir sur pratiquement toutes.
10:30Donc, je pense que des fois, il faut aussi penser un peu à ce qui se passe dans sa tête.
10:36Et ça fait du bien, des fois, de relâcher et de retrouver une vie plus saine, j'ai
10:41envie de dire.
10:42Alors, je vais revenir au sport, sur le sport, car tu es très sportif.
10:47Pourquoi tu n'as pas fait du rugby ton métier ? Parce que je crois que tu es un passionné
10:50du rugby.
10:51Alors, moi, je suis un passionné de sport tout court.
10:53Après, toute ma vie, j'ai fait du rugby.
10:56Bon, il y a un petit moment où j'ai loupé le train au rugby.
10:59Donc, j'ai essayé de me débrouiller autrement.
11:01Mais j'ai joué à un très bon niveau.
11:03Donc, je me suis régalé.
11:04Et en soi, le sport, ça fait partie de ma vie.
11:08Encore et toujours, d'ailleurs.
11:10J'en fais au quotidien.
11:11Et je pense que c'est aussi ce qui me permet de tenir dans ce monde.
11:14Parce que ça permet aussi de s'évader.
11:17Ça permet de penser à quelque chose d'autre.
11:19Et moi, pour le coup, je suis quand même addict.
11:22Et je n'ai pas envie de le dire.
11:23Tu sais que Sud Radio, c'est la radio du rugby.
11:25Bah ouais, je sais.
11:26Et on sait, puisqu'on a demandé à Pedro.
11:28Pedro !
11:29Si, voilà, peut-être Gabriel.
11:31Il faudrait peut-être un petit test, là, sur l'émission rugby.
11:34Tu me la régales, je connais tout le monde.
11:36Je ne te dis pas le nombre d'auditrices qui se rajouteraient à l'émission.
11:39Tu aurais un max de meufs qui viendraient regarder l'émission rugby.
11:42Elle se montre dans la mêlée.
11:43Ah bah c'est parfait, il y a Jean-Marie qui arrive.
11:44Alors Jean-Marie, c'est l'autre boss de la radio.
11:46C'est impeccable.
11:47On va lui demander une place dans l'émission de rugby.
11:50Alors, ce soir, on va parler de drogue.
11:53Est-ce que tu as déjà vu ou essayé certaines drogues, en toute sincère ?
11:56Ouh là, loin de moi, loin de moi tout ça.
11:58Pour le coup, je suis quand même anti-drogue.
12:01C'est-à-dire que ça ne fait absolument pas partie de mon hygiène de vie.
12:05Je pense que ça ne devrait faire partie d'aucune hygiène de vie d'ailleurs.
12:10Donc, non, non.
12:12Jamais essayer.
12:13Tu fumes ?
12:13Jamais fumer.
12:14Tu ne fumes même pas de cigarette ?
12:15Non, même pas.
12:16Non, non.
12:16Mais en fait, je n'y arrive pas.
12:18Je n'y arrive pas.
12:19Donc, ça ne me donne même pas envie.
12:21Et ça, je pense que c'est une qualité aussi.
12:23Parce qu'il y en a plein qui sont tombés dedans et qui galèrent à en sortir.
12:26Alors, je tiens à rappeler que la consommation de drogue est dangereuse pour la santé et interdite et illégale en France.
12:33On le rappelle quand même et on le rappellera toute la soirée.
12:36Tu as envie de dire quoi aux jeunes qui nous écoutent et qui consommeraient de la drogue, entre guillemets, pour le plaisir ?
12:41J'ai envie de leur dire qu'il y a tellement de choses à faire qui sont beaucoup plus fun et beaucoup plus saines et sur le long terme aussi que de se droguer.
12:52Parce que je pense qu'il y en a qui pensent que ça fait du bien.
12:55Et j'en entends encore qui peuvent me dire oui, non, mais ça me permet de m'éviter.
12:59Non, ça ne permet rien du tout.
13:00Ça permet juste de te griller le cerveau.
13:02Et ça, je le dis haut et fort.
13:03Après, je pense que la plupart des gens sont assez grands pour savoir ce qu'ils font aussi.
13:07Mais voilà, il y a plein d'autres choses à faire, que ce soit le sport, que ce soit la culture, les loisirs diverses, plutôt que de faire n'importe quoi avec son corps.
13:15Bien sûr.
13:16Alors, ce soir, on reçoit aussi Nicolas Bayes.
13:19Vous avez, enfin, tu as été élu.
13:21Je te tutoie parce qu'on se tutoie dans la vraie vie.
13:23Et chez nous, c'est parlons vrai.
13:25Enfin, c'est que du vrai.
13:25Donc, on ne fait pas de fake ici, sur Sud Radio.
13:28Donc, tu as été élu député de la 12e circonscription du Pas-de-Calais de 2012 à 2017.
13:34C'est le bassin minier du Pas-de-Calais.
13:36Ok.
13:36Terre de foot.
13:38Très bien.
13:38Parce que c'est le Racing Club de Lens.
13:40Tu as défendu les valeurs du groupe socialiste ?
13:43À l'Assemblée, pendant 5 ans, avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2016.
13:48Donc là, tu es macroniste.
13:49On appelle ça comme ça.
13:50Alors maintenant, j'ai quitté la politique, mais je ne renie en rien mes engagements.
13:54Et je pense que c'est une qualité en politique de ne pas se renier.
13:58Et après ton mandat, tu as poursuivi ton engagement politique en tant que conseiller municipal ?
14:03Voilà. Ça, j'ai fini le mandat que j'avais engagé pendant que j'étais parlementaire dans une commune du Pas-de-Calais dont le nom ne vous parlera pas.
14:12Ça s'appelle Vingles. W-I-N-G-L-E-S. Je mets au défi n'importe qui de la prononcer.
14:18Comment tu dis ?
14:18Vingles.
14:19Vingles ?
14:20Voilà, c'est au cœur du bassin minier du Pas-de-Calais.
14:21C'est là où j'ai grandi.
14:24Et c'est là où mon grand-père allait à la mine, parce que je suis petit-fils de mineurs,
14:29comme beaucoup d'enfants de ce territoire, et fils d'ouvriers métallurgiques.
14:33Et c'est le travail et l'abnégation, comme pour les sportifs, qui m'ont permis de m'élever.
14:40Vos parents vous ont eu jeune, si vous êtes fils de mineurs ?
14:42Oh, t'es nulle, voilà !
14:46On m'avait prévenu en coulisses, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle était nulle,
14:53ou est-ce qu'on t'avait prévenu que t'allais juste recevoir des blagues ?
14:55Non, on m'avait prévenu qu'il y aurait des blagues et qu'elles ne seraient pas toujours de haut niveau.
15:00C'est pas mal, oui.
15:02Alors, toi, tu as une proximité avec les Français, par ta carrière, par ta conjointe, on peut dire aussi.
15:11Moi, je suis un enfant du bassin minier, je ne suis pas un héritier de la politique.
15:18Mais tu es très impliqué ?
15:20J'avais conqué à mon bonheur, je me suis impliqué très jeune,
15:23parce que je pensais que la politique, et je le pense toujours,
15:26elle est un peu dévoyée aujourd'hui, certains en font un théâtre,
15:29certains en font un lieu de lutte d'influence.
15:31Moi, j'ai toujours pensé que la politique, ça permettait de changer, d'améliorer la vie des gens.
15:36J'ai d'ailleurs beaucoup de respect pour tous les gens qui s'engagent en politique.
15:39Et là, ça va peut-être vous surprendre, mais de LFI au RN, en passant par toutes les familles politiques.
15:46Parce que s'engager en politique, c'est quand même une abnégation, ça vous prend un temps monstrueux.
15:52Il y a rarement de remerciements et il y a beaucoup de coups qui se perdent.
15:56Et les gens qui le font, le font tous par conviction d'améliorer.
15:59Je pense que personne ne s'engage en politique en se disant,
16:01tiens, je vais faire chier les gens, ou alors je vais les embêter, ou alors je vais abîmer le pays.
16:06Non, tous les gens qui s'engagent en politique le font parce qu'ils ont la conviction profonde
16:11qu'ils peuvent changer la vie des gens, améliorer la vie des gens,
16:14qu'ils peuvent améliorer l'État et la vie du pays.
16:16Tous n'ont pas les mêmes recettes pour ça et tous ne portent pas les mêmes messages.
16:21En tout cas, je pense moi, sincèrement, et c'est peut-être ce qui me différencie de certains,
16:25qu'ils le font tous avec le même engagement passionnel, à la fois pour les Français et pour le pays.
16:30Tu penses qu'il y a beaucoup d'ingratitudes pour les personnalités politiques aujourd'hui ?
16:34Les gens sont ingrats avec les politiques ?
16:36Ce n'est pas qu'ils sont ingrats.
16:37Après, on est dans un monde complexe, dans une société qui s'abîme de plus en plus.
16:43Et le politique est le réceptacle de toutes les colères.
16:46Moi, j'ai eu cette petite phrase sur la présidentielle.
16:48En France, on n'élit pas un président de la République, on élit une piñata.
16:51Parce que dès que le lendemain de l'élection du président de la République,
16:56quel que soit le président, quel que soit son bord politique,
16:57et quel sera le bord politique du prochain président,
17:01dès le lendemain, les Français frapperont dessus.
17:03Je suis assez d'accord avec ça, moi.
17:04Et toi, qu'est-ce que tu fais maintenant, du coup ?
17:09Alors, moi, je me suis décidé à quitter la vie politique,
17:13même si j'y reste encore comme premier supporter de ma compagne.
17:19On peut rappeler ta compagne qui est Agnès.
17:21Moi, je fais du conseil en stratégie auprès de dirigeants et d'États partenaires de la France,
17:29et notamment sur les questions de sécurité.
17:31Parce que quand j'étais parlementaire, j'étais vice-président de la Commission de la Défense.
17:34Je suis diplômé de l'Institut d'études de la Défense Nationale,
17:37et aujourd'hui, je suis encore officier de réserve dans la gendarmerie.
17:41D'accord. Il y a un cerveau trop lourd pour nous, là.
17:46Mais ça veut dire que s'il y a la guerre, toi, tu pars ?
17:49Alors, je suis dans la gendarmerie, je serai appelé...
17:51La gendarmerie, c'est l'armée ?
17:52C'est l'armée intérieure.
17:55On les embrasse, d'ailleurs.
17:56Tous les gendarmes...
17:57Vous n'avez pas l'air comme ça sur la situation.
17:59A mon avis, on ne va pas vous envoyer au front.
18:01Je pense que j'ai passé l'âge de partir au front, malheureusement.
18:06Mais je pense nécessaire que de s'engager pour son pays,
18:10et il y aura...
18:11C'était un de vos débats de la semaine dernière, je pense, sur le service national.
18:15Et moi, j'ai été toujours favorable au retour du service national,
18:18pas simplement pour la défense du pays,
18:20mais aussi pour la cohésion sociale que ça a amené dans le pays.
18:23Gabriel, si on te proposait de partir,
18:25parce que s'il y a une guerre demain,
18:26et qu'on te proposait de partir tout de suite à l'armée, Thierry ?
18:29Moi, j'ai déjà songé à partir à l'armée,
18:32mais je suis tintin, quand je ne savais pas trop quoi faire, etc.
18:36En soi, je pense que, comme la plupart et la majorité,
18:39si jamais on est un peu...
18:41Si jamais c'est la galère un peu,
18:43je pense que j'irai, bien évidemment.
18:45Et on rappelle aussi...
18:49Alors après, juste pour un peu modérer ça,
18:53en France, nous avons fait le choix de l'armée de métiers,
18:55donc il ne faut pas inquiéter les Français
18:58en disant que les jeunes partiront demain à la guerre.
19:01Voilà, parce qu'en tout temps,
19:02nos armées sont extrêmement professionnalisées.
19:07Et je ne vais pas dire que la guerre est quelque chose de professionnel.
19:12C'est Clémenceau qui disait que la guerre était une chose trop dangereuse
19:16et trop complexe pour être confiée à des militaires.
19:18Mais nos armées sont compétentes,
19:21et aujourd'hui, on le voit bien,
19:23on a une armée de métiers,
19:25et on n'enverra pas demain des jeunes pas formés au front
19:28s'il devait y avoir un conflit de haute intensité.
19:31Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
19:33On revient et on commence ce débat pour ce soir.
19:35Faut-il punir lourdement les consommateurs de drogue
19:38pour stopper les narcotrafiquants ?
19:41A tout de suite sur Sud Radio.
19:43Sud Radio.
19:43Parlons vrai.
19:44Parlons vrai.
19:44Sud Radio.
19:45Parlons vrai.
19:45Sud Radio.
19:46Les instituts de beauté Body Minute vous présentent...
19:50Magali Berda, Sud Radio.
19:52On ne vit pas dans la même France.
19:56Magali Berda sur Sud Radio.
19:57Il est 20h26.
19:58Nous sommes en direct.
19:59On ne vit pas dans la même France.
20:00Ce soir, faut-il punir lourdement les consommateurs de drogue
20:03pour stopper les narcotrafiquants ?
20:06Alors, on reçoit ce soir Gabriel Ayuso, influenceur et rugbyman,
20:10qui débat sur ce sujet-là avec Nicolas Bayes, ancien député PS.
20:15On sait qu'en 2023, 14,6% des adultes de 18 à 64% ont déclaré avoir déjà consommé
20:24une drogue illicite autre que le cannabis.
20:26En sachant que c'est ce qu'ils ont déclaré.
20:29On se doute bien que ça doit peut-être être le double.
20:32Qu'est-ce que tu penses de ces chiffres, Nicolas ?
20:34Ces chiffres sont effrayants, mais on va commencer en disant quelque chose de très simple.
20:40Le narcotrafic, en France, ça n'est pas une fatalité.
20:44On ne peut pas admettre que c'est une fatalité et qu'on est condamné à vivre avec.
20:48Par contre, ce n'est pas la météo non plus.
20:50Ça ne nous est pas tombé dessus comme ça par hasard.
20:52Le narcotrafic, c'est un système économique.
20:54Il y a de l'offre de drogue et elles sont de plus en plus nombreuses parce qu'il y a une demande.
21:01Et la demande, c'est le consommateur, c'est le sujet de l'émission de ce soir.
21:06C'est comme tous les business et Magali, tu accompagnes des entreprises régulièrement.
21:12Tu sais que tu es là pour générer de la demande parce que sans demande,
21:15les entreprises pour lesquelles tu travailles ne vivent pas.
21:18Là, c'est pareil, la drogue, sans les consommateurs, il n'y a pas de dealer.
21:25Et malheureusement, c'est toujours le prisme assez oublié quand on aborde les questions du narcotrafic.
21:30On parle des dealers, des cités, de la violence.
21:33On parle de la cité, mais on ne parle pas des acheteurs des beaux quartiers.
21:38On va parler du règlement de compte, mais on ne va pas parler de la soirée coq qu'on se fait entre amis le vendredi soir.
21:45Et tant qu'on ne traite pas ce problème, on courra dans la gestion des symptômes que sont la violence, le deal.
21:53Mais on ne viendra jamais gérer la cause.
21:56Et la cause, c'est la consommation de drogue.
21:59Et je suis d'accord avec Gabriel, on ne peut que s'attrister de cette recherche de bonheur ou de plaisir artificiel dans les drogues.
22:09Il y a bien d'autres choses à faire.
22:11Alors, je ne suis pas là en moralisateur.
22:13Je ne viens pas dire que c'est mal de consommer de la drogue.
22:16Oui, je le pense intérieurement, mais je ne suis pas là pour moraliser
22:19parce que je pense que ce n'est pas le rôle politique de moraliser.
22:22Je pense que la parole politique doit être performative.
22:24On est là pour apporter des solutions et bien analyser des sujets.
22:29mais le consommateur est quand même au cœur de tout dans le trafic de drogue.
22:35Qu'est-ce que tu en penses, toi ?
22:36De l'offre et la demande, sur ça, je suis quand même assez d'accord
22:40parce que sans demande, à mon avis, les dealers seront un peu embêtés.
22:46Après, au niveau, par exemple, de punir les consommateurs, je suis moins d'accord sur ça.
22:52Je pense qu'on a peut-être d'autres solutions que de punir sévèrement les consommateurs.
22:58Après, il y a des consommateurs qui sont quand même de gros consommateurs, je vais dire,
23:04et d'autres qui le font plus sur des coups de soirée, etc.
23:09Mais je pense que soigner les gens par rapport à la drogue,
23:14c'est un sujet qu'on n'aborde presque jamais.
23:18Il ne faut pas oublier que la plupart de ceux qui se droguent
23:21pensent qu'ils ne sont pas addicts, mais le sont clairement.
23:25Par contre, Gabriel, il faut toujours faire quand même attention
23:30quand on dit qu'il y a les petits consommateurs et les gros consommateurs.
23:34En matière de drogue, moi, quand je rencontre des gens,
23:37ils me disent toujours, moi, je consomme, mais un peu.
23:40Par contre, les dealers, eux, ils ne vendent pas un peu, ils vendent beaucoup.
23:42Donc, à un moment, il y a une différence quand même.
23:44Après, je ne sais pas où part toute cette drogue qui n'est consommée par personne.
23:46Il faut avoir côtoyé des gens qui se droguent assez occasionnellement
23:52et des gens qui se droguent quotidiennement.
23:55Je pense que là, pour le coup, je peux parler de gros consommateurs.
23:58Après, je ne dis pas que c'est bien même d'en consommer occasionnellement.
24:01Ça reste toujours illégal.
24:04Mais je pense que de soigner et d'avoir une approche plus médicale par rapport à ça,
24:08c'est plus important que de punir les gens et de les mettre peut-être en prison
24:12ou encore une fois, surblinder les prisons.
24:15Bref, je pense qu'il y a plein de choses qui peuvent être mises en œuvre
24:18plutôt que de les punir sévèrement, tout simplement.
24:22Toi, tu penses qu'il vaut mieux accompagner les gens dans une guérison
24:25plutôt que de les punir ?
24:27Là, on parle des consommateurs.
24:28Oui, clairement.
24:29Je pense que les accompagner et plus faire de la prévention,
24:31même s'il y en a déjà beaucoup,
24:33je pense que ça peut être aussi une solution.
24:35Je sais que moi, quand j'étais au collège, au lycée,
24:38on nous a fait de la prévention,
24:39mais c'était une fois dans l'année.
24:42Et ça nous passait un peu sous le nez et on oubliait ça.
24:44Donc, je pense que s'il y avait des interventions d'anciens camés
24:48qui venaient dans les écoles
24:50ou plein de petites actions comme ça
24:53qui se faisaient plus régulièrement sur les jeunes,
24:55je pense que ça serait peut-être aussi mieux, tout simplement.
25:00C'est une piste de solution,
25:02mais on peut comprendre que des gens tombent dans la drogue.
25:06Ça, moi, comme j'ai dit, je ne suis pas moralisateur, je ne juge pas.
25:08On tombe dans la drogue par facilité, parfois,
25:11parce qu'on a goûté ça dans une soirée,
25:14ça nous a fait des sensations qu'on ne connaissait pas
25:16et on a envie de les retrouver.
25:18Ou alors, il faut penser aussi à toutes ces personnes
25:20qui tombent dans la drogue
25:21ou pour se céder dans un boulot compliqué.
25:26Et il y a certaines professions dont on ne parle pas,
25:33mais qui sont sujettes à l'usage de drogue pour tenir.
25:36Vous avez les gens qui ramassent les poubelles,
25:39les marins pêcheurs,
25:40toutes ces professions très, très dures.
25:42Parfois, malheureusement,
25:44certains usent de la drogue
25:46pour trouver de la force.
25:51Et puis, il y a aussi tous ceux qui tombent dans la drogue
25:53pour accompagner des soucis, par des pressions ou autres.
25:57Et il faut accompagner toutes ces personnes.
25:59Il faut les informer des dangers de la drogue,
26:04quelles que soient les drogues.
26:05Toutes les drogues sont dangereuses.
26:07Mais à un moment, il faut quand même se dire
26:08qu'une fois qu'on a fait ce constat,
26:10qu'on est tombé dans la drogue,
26:12si on reste passif,
26:14on devient complice.
26:15Le rôle de l'État, c'est de vous accompagner
26:17dans la sortie de la drogue.
26:18Et il y a des choses qui sont mises en place.
26:21Et il y a le SMS pour gagner le cadeau du jour
26:24qui a été rappelé.
26:25Ça fait en 18.
26:26Et moi, j'aimerais rappeler un autre numéro.
26:28C'est Drogue Info Service
26:29qui est disponible pour tout le monde.
26:31C'est le 0800 23 13 13.
26:34Il serait peut-être bien de le rappeler
26:36sur les réseaux de l'émission.
26:38Il y a 500 centres de soins d'accompagnement
26:41qui sont dans toute la France.
26:43Pour les jeunes de 12 à 25 ans,
26:45il y a les consultations jeunes consommateurs
26:47où les jeunes peuvent aller consulter anonymement.
26:49Et c'est important de rappeler
26:50que quand ils vont consulter,
26:52on ne prévient pas les parents.
26:54C'est vraiment anonyme.
26:55Et donc, j'encourage les jeunes
26:56qui ont touché à la drogue
26:58à participer à ces consultations.
27:00Il y a tous les médecins dictologues
27:01qui sont présents sur l'ensemble du territoire.
27:03Et on a aussi beaucoup de groupes de soutien
27:05et d'associations qui sont là
27:06pour accompagner les gens
27:07qui veulent s'en sortir.
27:08Et notamment,
27:09parce que je sais que c'est un sujet
27:10qui compte pour Gabriel,
27:13notamment par le sport.
27:14Parce que c'est aussi un moyen
27:16d'aller puiser de l'énergie,
27:18d'aller puiser des choses
27:19pour sortir de la drogue.
27:20Ça, c'est des bonnes actions.
27:21Mais moi, je pense que la plupart des gens
27:22qui sont tombés là-dedans
27:24par différents biais,
27:27mais je pense qu'ils n'ont pas forcément
27:28le recul de se dire
27:29qu'ils sont addicts.
27:29Et c'est aussi ça,
27:30le gros, gros souci
27:31qu'on ne va pas aller consulter
27:34une asso ou quoi que ce soit,
27:36même si c'est une très bonne idée
27:37de nous-mêmes.
27:39Et ça, je pense que c'est aussi
27:40un très, très gros souci
27:41au niveau de la drogue.
27:41Mathias ?
27:44Sur les réseaux,
27:45il y a une personne
27:45qui décide de rester anonyme
27:46et qui dit
27:47« Moi, la drogue, c'est ma thérapie.
27:49Personne ne me comprend à part ça. »
27:50Qu'est-ce que vous lui répondez ?
27:51C'est ce que je dis,
27:52c'est bien malheureux
27:53parce qu'après,
27:54je ne juge pas cette personne.
27:56Mais je l'invite à consulter
27:59parce que la drogue
28:00est quand même nocive
28:03à la fois pour la santé,
28:05nocive...
28:06On parle régulièrement
28:07du cannabis récréatif.
28:08Le cannabis récréatif
28:09est quand même aussi nocif
28:10pour votre vie sociale,
28:12bien souvent.
28:13Et c'est malheureux
28:15de vivre dans une société
28:16où une personne
28:18peut envoyer ce genre de message
28:20en disant
28:20« Mon seul refuge »
28:21où je ne me sens heureux
28:23ou je ne me sens compris
28:24qu'en tombant dans la drogue.
28:26Mais alors,
28:26est-ce que du coup,
28:26tu penses,
28:28et c'est là ma question,
28:29et tu nous donneras ta réponse
28:30juste après cette petite pause,
28:31que du coup,
28:32ces gens-là,
28:33comme tu dis,
28:33c'est malheureux
28:34de recevoir ce genre de message,
28:35est-ce qu'on les accompagne ?
28:37Est-ce qu'on les oblige
28:38à se soigner ?
28:39Ou est-ce qu'on les punit lourdement
28:40comme les dealers ?
28:42Tu vois,
28:42c'est la question du soir.
28:43Est-ce qu'il faut punir lourdement
28:45les consommateurs de drogue
28:46pour stopper les narcotrafiquants ?
28:49Nicolas Beys nous répond
28:50juste après cette petite pause
28:51sur Sud Radio.
28:52Sud Radio,
28:53c'est vous qui donnez le temps.
28:55Merci Sud Radio
28:56pour votre diversité
28:57dans les échanges.
28:58C'est vrai que c'est une radio libre.
28:59Sud Radio,
29:01parlons vrai.
29:02Les instituts de beauté Body Minute
29:03vous présentent
29:05Magali Berda,
29:06Sud Radio,
29:08on ne vit pas dans la même France.
29:11Magali Berda sur Sud Radio,
29:13il est 20h37,
29:14nous sommes en direct.
29:15Ce soir,
29:15un sujet très important,
29:17très intéressant
29:18et vraiment de grande importance,
29:21je me répète.
29:22Faut-il punir lourdement
29:23les consommateurs de drogue
29:25pour stopper les narcotrafiquants ?
29:28Alors Nicolas Beys,
29:30ancien député Parti Socialiste
29:32qui est quand même
29:34très engagé dans le monde politique.
29:36Tu es aussi le conjoint
29:38de la ministre Agnès Pannier
29:40Runacher,
29:41je le dis bien ?
29:42Runacher.
29:42Runacher.
29:43Donc tu as quand même
29:45un côté très engagé.
29:48Enfin, je veux dire,
29:48tu sais ce qui se passe
29:50au gouvernement,
29:51tu sais,
29:52je veux dire,
29:52tu es passé de député
29:55à conseiller municipal.
29:59Aujourd'hui,
29:59je le rappelle
30:00et tu vas nous le rappeler,
30:01tu fais du conseil aussi ?
30:03Conseil en stratégie, oui.
30:04Tu fais du conseil en stratégie,
30:05etc.
30:06Donc,
30:07est-ce que pour toi,
30:08ton opinion personnelle
30:10et avec toute ton expérience politique
30:12aujourd'hui
30:13que tu as accumulée,
30:15est-ce qu'il faut punir lourdement
30:17les consommateurs de drogue
30:18pour aider à stopper
30:20les narcotrafiquants
30:21qui gangrènent de plus en plus
30:22notre société aujourd'hui ?
30:23On ne peut pas se mentir,
30:25il faut le dire.
30:26Déjà,
30:26avant de les punir fortement,
30:29il faut leur rappeler
30:29qu'ils sont un maillon du système
30:31et que sans eux,
30:33le système n'existe pas.
30:34C'est vraiment le sens de mon message,
30:36c'est sans demande,
30:39il n'y a pas d'offre.
30:40La drogue,
30:40pour située en quelques chiffres,
30:42en France,
30:42c'est 5 milliards d'euros
30:44de chiffre d'affaires par an.
30:46Dans le monde,
30:46c'est entre 5 et 600 milliards d'euros.
30:49Alors,
30:49c'est ce qu'on arrive à calculer,
30:50ce qui fait que ça doit être
30:51bien en deçà de la réalité.
30:53Dans le monde,
30:53c'est entre 500 et 600 milliards
30:55d'euros de chiffre d'affaires.
30:56Ça veut dire que
30:57si la drogue était
30:57une multinationale,
30:59elle serait dans les 10 plus grandes
31:01entreprises du monde.
31:02sur le chiffre d'affaires généré.
31:06Quand vous dépensez en France,
31:09et donc en consommateur,
31:10quel que soit le consommateur d'ailleurs,
31:13quand il dépense 100 euros en drogue,
31:16il faut savoir qu'il y en a 40%
31:17qui partent directement
31:19pour financer le réseau
31:21et les cartels,
31:23et 20% qui partent dans les armes.
31:27Parce que le trafic de drogue,
31:29et je parle du cannabis
31:31en passant par les drogues de synthèse,
31:33le trafic de drogue
31:36s'est internationalisé.
31:38On est face à des multinationales
31:40de la drogue.
31:42Et ces multinationales de la drogue
31:43sont liées aux autres trafics.
31:45Et quand je parle des autres trafics,
31:46je parle du trafic d'armes.
31:48Ou ça finance le trafic d'armes.
31:49Mais je parle aussi du trafic d'êtres humains.
31:51Oui.
31:52Les passeurs,
31:54la made-off clandestine,
31:55la prostitution
31:56sont toujours intimement liées
31:58au trafic de drogue.
31:58Déjà, moi,
32:02je suis pour qu'on responsabilise
32:03le consommateur
32:04en se disant,
32:05voilà,
32:05ton joint du vendredi soir,
32:08c'est la rafale de calage
32:10de la semaine d'après.
32:12Ce n'est pas anodin
32:12d'acheter de la drogue.
32:14Non, c'est important
32:16ce que tu dis.
32:16Et c'est percutant.
32:18Maintenant,
32:18est-ce qu'une personne aujourd'hui
32:19qui est tombée dans la drogue
32:20et qui est...
32:21Parce que moi,
32:22je pense,
32:23et tu me dis,
32:23Gabriel,
32:24si je me trompe,
32:24qu'une personne qui consomme aujourd'hui,
32:26c'est une personne qui va mal.
32:27c'est une personne qui va mal.
32:29Toutes les personnes
32:30ne vont pas mal.
32:32Il y en a,
32:33et il faut les accompagner.
32:34Et le message de l'auditeur
32:36le prouve.
32:37Parce que pour en arriver
32:37à dire ça,
32:38je le prouve.
32:39Tu peux nous rappeler
32:39le message de l'auditeur,
32:41Mathias ?
32:41C'était qu'en gros,
32:42elle disait comme quoi
32:43la drogue était sa thérapiste
32:45et son thérapeute.
32:45C'est une cherté d'esprit
32:46de dire ça.
32:46Elle est complètement perdue.
32:48Quand on dit des choses comme ça,
32:49moi,
32:49je trouve ça assez léger
32:50parce qu'on peut dire
32:51ce qu'on veut,
32:52on peut dire
32:52je vais super bien,
32:52mais si j'ai besoin
32:54de me droguer le soir
32:54pour décompresser
32:57de ma journée de boulot,
32:58c'est qu'il y a un gros problème
32:59aussi qui se passe là-dedans.
33:02Moi,
33:02je veux bien,
33:02au bout d'un moment,
33:03qu'on trouve des excuses
33:04et qu'on puisse se dire...
33:05Alors oui,
33:05il y a des métiers
33:06qui sont très très durs
33:06et qui sont épuisants,
33:10mais je pense qu'au bout d'un moment,
33:13ça,
33:13c'est un autre souci.
33:14On ne peut pas se cacher
33:15derrière la drogue
33:15et se dire
33:16que ça ne va pas nous permettre
33:16d'aller mieux.
33:17Alors du coup,
33:18la personne qui se drogue,
33:20qui contribue quelque part,
33:22comme nous expliquait Nicolas,
33:24au financement
33:24du trafic d'armes,
33:26du trafic d'êtres humains,
33:27etc.
33:27Est-ce que cette personne
33:28doit être punie sévèrement
33:30comme un dealer de drogue ?
33:33Est-ce qu'aujourd'hui,
33:33pour stopper
33:34ces narcotrafiquants,
33:38est-ce qu'il faut leur couper
33:39du coup la consommation ?
33:40C'est-à-dire les consommateurs,
33:41s'ils sont aussi punis
33:43parce qu'il y en a
33:44à qui ça va faire peur
33:45parce qu'un narcotrafiquant,
33:46il connaît les risques,
33:47il sait qu'il risque
33:48d'aller en prison,
33:49il le savent.
33:52Et puis,
33:52c'est du banditisme,
33:54c'est du grand banditisme.
33:55Un consommateur,
33:56c'est peut-être tout simplement
33:57une personne qui est malade.
33:58D'accord,
33:58mais un consommateur
33:59qui va être lourdement puni,
34:02s'il est accro à une drogue
34:04et ça lui permet
34:04de s'évader,
34:05comme il le dit,
34:06je ne suis pas sûr
34:06qu'une amende
34:08ou alors d'aller en prison,
34:08ça puisse le stopper
34:09quand il va sortir.
34:10C'est-à-dire que c'est toujours pareil
34:12quand on met quelqu'un en prison
34:13et qu'il n'y a pas un travail
34:15qui est fait en prison
34:16pour changer aussi un peu
34:18le mindset du gars
34:21ou de la femme,
34:22en sortant,
34:23il refait n'importe quoi,
34:24voire pire.
34:25Donc,
34:25je pense que les mettre
34:26devant leur responsabilité
34:29en leur expliquant réellement
34:31et en leur montrant
34:32peut-être des images,
34:32etc.,
34:33autre que la drogue.
34:35C'est-à-dire que là,
34:35on parle du trafic d'êtres humains,
34:36dans le trafic d'êtres humains,
34:38il y a le trafic d'enfants,
34:39il y a tout.
34:39Donc,
34:39je pense que si une mère de famille
34:41qui va se droguer
34:42un vendredi soir,
34:43on la met devant ses responsabilités
34:45et on lui montre
34:46un trafic d'enfants,
34:48je pense que ça peut
34:49lui faire un peu plus réaliser
34:50que si on lui dit
34:51non,
34:51c'est pas bien de te droguer.
34:51Je te coupe parce qu'elle a continué
34:54en fait,
34:55elle écoute l'émission,
34:56elle disait
34:56j'ai essayé de parler aux gens
34:57et il n'y a qu'avec cette drogue
34:59que j'arrive à parler aux autres.
35:01Ça va où ça ?
35:03En vrai,
35:03c'est pas possible.
35:04Il y a des psychiatres,
35:05il y a des psychologues,
35:05il y a plein de personnes
35:06du corps médical aussi.
35:07Oui,
35:08mais il y a des gens
35:09qui sont en vraie souffrance,
35:09il y a des gens qui sont...
35:10C'est pour ça qu'il faut
35:11avoir le recul pour aller voir les gens.
35:11On voit bien sur ces propos-là
35:14que la drogue est un problème
35:15de société.
35:15D'ailleurs,
35:16la lutte contre le narcotrafic,
35:19ça devrait être une question
35:21qui doit s'extraire
35:22de tout débat politique
35:23pour être un enjeu de société
35:24parce qu'on est tous concernés,
35:25que ce soit dans les familles,
35:27chez nos proches,
35:29toute la société française
35:30est concernée.
35:31On veut trop rabaisser la drogue
35:33à un problème de cité.
35:35Non,
35:35la drogue,
35:35ce n'est pas un problème de cité,
35:36la drogue,
35:36c'est un problème de société.
35:38Malheureusement,
35:39si...
35:40Non,
35:40mais ça,
35:40ce n'est pas un problème de cité
35:41parce que dans les beaux quartiers,
35:43il y en a presque plus
35:43que dans les cités.
35:44Moi,
35:45je viens du milieu du rugby
35:46et je peux vous dire
35:47qu'on parle de sport,
35:48on parle de ce que vous voulez,
35:49mais dans le milieu du sport,
35:50en général,
35:52il y a quand même
35:52beaucoup de drogue aussi.
35:54C'est très tabou,
35:55mais c'est la réalité.
35:56La drogue est devenue
35:56un truc qui est socialement tolérée
35:58aujourd'hui.
35:58On en parle en riant
35:59sur les plateaux télé.
36:00Il y a certains animateurs,
36:02je dirais non,
36:02qui,
36:03à une époque,
36:06c'est...
36:08Enfin,
36:09c'est un courage.
36:10Oui.
36:10C'est bonne amie.
36:11Et puis,
36:12comme ça touche
36:13tous les niveaux de la société,
36:14à un moment,
36:15si certains ne montent pas l'exemple,
36:19alors,
36:20quand je dis certains,
36:21ce n'est pas que les politiques,
36:22c'est tous ceux
36:22qui ont un rôle modèle,
36:23les grands sportifs,
36:26les personnes du showbiz,
36:28les grands décideurs,
36:29s'ils ne montent pas l'exemple
36:30ou si on se dit
36:31tiens,
36:32il tient grâce à la drogue,
36:33comment on peut passer
36:34un message
36:35dans toute la société.
36:36Après,
36:36une personne connue du showbiz
36:38est un être humain aussi,
36:39enfin,
36:39je veux dire,
36:39il peut avoir des...
36:40Oui,
36:40mais il est suivi
36:41par des millions de personnes.
36:42J'entends,
36:43mais ça reste un être humain aussi.
36:44Je veux dire,
36:44c'est trop facile de dire
36:45qu'une personne qui est connue
36:46doit être parfaite.
36:47Non,
36:47bien sûr,
36:47mais plus quelqu'un qui est connu
36:49et qui a peut-être touché à ça
36:50ou alors qui est contre ça,
36:52de mobiliser les gens
36:53qui le suivent
36:53et de pouvoir vraiment dire les choses
36:57sur la drogue
37:01parce qu'on sait très bien
37:02que les personnes
37:03qui sont connues aussi,
37:04après je me mets dans le sac,
37:05on est influents.
37:06On est influents
37:07et c'est-à-dire qu'il y a des personnes
37:09qui nous suivent
37:09pour ce qu'on fait au quotidien.
37:10Je pense que,
37:11par exemple,
37:12si je montrais sur mes réseaux
37:13que je me droguais au quotidien,
37:14il y a forcément peut-être des personnes
37:15qui se diraient
37:15que c'est bien de se droguer.
37:16Mais après,
37:17je prends l'exemple aujourd'hui,
37:18pardon,
37:19mais l'exemple
37:19qui a fait le plus parler cette année,
37:21c'est Mathieu Delormeau.
37:22Alors Mathieu,
37:23qui est mon ami,
37:23donc c'est moi,
37:24je lui défendrais corps et âme,
37:26mais Mathieu,
37:26qui est tombé dans la drogue
37:28avec une énorme dépression,
37:31mais qui aujourd'hui
37:32se soigne en sort
37:33et en témoigne
37:34et qui apporte sa notoriété justement.
37:36Alors sa notoriété,
37:37comme tu dis,
37:37il aurait dû montrer l'exemple,
37:38mais malheureusement,
37:39c'est un homme comme tout le monde.
37:40Non, moi je ne parle pas
37:40de montrer l'exemple.
37:40Mais aujourd'hui,
37:41il se sert de toutes ses faiblesses
37:44pour aider les autres
37:45parce qu'il n'a rien à gagner.
37:46Je trouve ça hyper courageux de savoir.
37:47Il m'a gagné pour un Mathieu Delormeau,
37:49il y en a combien
37:50qui prennent de la drogue
37:51en rayon tous les vendredis soirs ?
37:53Et qui font la fête avec ?
37:55Ah non, mais ça c'est sûr.
37:57Moi j'ai vu les témoignages de Mathieu,
38:00il en sort,
38:01et c'est émouvant
38:02quand il en parle d'ailleurs
38:02et on le sent abîmé.
38:05Mais il n'y a pas que des Mathieu Delormeau.
38:07Il y a des gens
38:08qui consomment sciemment de la drogue
38:11parce que ça leur apporte quelque chose.
38:13Et effectivement,
38:15on propose aux personnes
38:17un traitement,
38:18un accompagnement.
38:19Et à un moment, je le dis,
38:20si à ces personnes
38:22à qui on a proposé des solutions,
38:23et je pense qu'il faut proposer
38:24des solutions à tout le monde,
38:25à ces personnes
38:26qu'on a proposé des solutions,
38:28si après,
38:29elles restent passives devant la drogue,
38:30elles deviennent naturellement
38:31complices de toutes les implications
38:33du narcotrafic.
38:35Donc elles doivent être condamnées
38:36comme un dealer.
38:37Parce que c'est trop facile de dire,
38:38on va lutter contre les dealers.
38:41Les dealers n'existeraient pas
38:42sans clients.
38:43Point.
38:43c'est la loi de l'offre
38:45et de la demande.
38:46C'est un principe économique.
38:48Ça, c'est pour tout finalement.
38:49Et malheureusement,
38:50malheureusement,
38:51dans les pays qui ont essayé,
38:53c'est pour ça que
38:54ma réponse n'est pas évidente
38:55sur oui,
38:56il faut sanctionner
38:57durement les consommateurs
38:58parce que des pays
38:58ont essayé de sanctionner
39:00durement les consommateurs.
39:01Ça ne fonctionne pas non plus.
39:02Est-ce qu'on a des exemples
39:03de pays
39:03où la répression
39:04a fonctionné ?
39:07Le Salvador,
39:07ça a fonctionné.
39:08Ils ont fait ça
39:09il n'y a pas si longtemps,
39:10il me semble.
39:10Et ils ont fait une...
39:13C'était même plus une sanction,
39:14je pense.
39:14C'est une répression.
39:15Ils ont raflé tout le monde,
39:17que ce soit dealers,
39:18consommateurs.
39:19Ils ont fermé plusieurs
39:21sans fait de milliers de personnes.
39:22Ils ont fermé tout le monde.
39:23Que ce soit des gens
39:24qui sont aussi...
39:25Est-ce qu'on sait
39:25si ça a fait diminuer
39:26le narcotrafic ?
39:27En soi,
39:28ça fait forcément diminuer
39:29mais je ne suis pas sûr
39:29que ce soit la vraie solution.
39:30C'est-à-dire que là,
39:31on arrive dans un pays
39:31où finalement,
39:33c'est plus une dictature
39:34qu'autre chose.
39:35C'est pareil pour le...
39:36Il me semble que c'était
39:37en Indonésie.
39:39Non.
39:39Mais c'est bien
39:40que tu parles de dictature
39:40parce qu'il faut aussi...
39:42L'argent de la drogue,
39:44ce qu'on oublie rarement,
39:46enfin ce qu'on oublie souvent d'ailleurs,
39:48sert aussi à financer
39:50les régimes autoritaires
39:51et les groupes terroristes.
39:53Les talibans,
39:54leur première source de revenus,
39:55c'est l'opium.
39:58Les dictatures sud-américaines,
40:01leur première source de revenus,
40:02c'est le trafic de drogue
40:03vers les Etats-Unis.
40:04De moins en moins, quand même.
40:06Mais ça a financé
40:07des régimes pendant longtemps.
40:11Donc ça,
40:12la drogue,
40:14on retrouve les traces de la drogue,
40:16d'ailleurs on la retrouve
40:17sur 10% des billets de banque
40:19que vous échangez tous les jours,
40:20il y a des traces de drogue,
40:21sachez-le.
40:22Mais la drogue,
40:23on la retrouve
40:24dès qu'il y a
40:26un régime autoritaire,
40:28un trafic,
40:29des ventes d'armes illégales,
40:30du terrorisme,
40:32vous avez la drogue
40:33qui est derrière
40:33et qui finance.
40:35Et est-ce que la légalisation
40:37de certaines drogues
40:37pourrait-elle affaiblir
40:39les réseaux ?
40:40Alors,
40:41ça,
40:42je vais différencier
40:44pour le coup
40:46la molécule,
40:47parce que quand on parle
40:48de certaines drogues,
40:49on parle du cannabis,
40:50je vais différencier
40:51la molécule
40:52du réseau.
40:53Les pays qui ont essayé
40:54de dépénaliser,
40:56alors je ne suis pas
40:59pour la dépénalisation,
40:59si on le fait,
41:00c'est la légalisation,
41:01ce n'est pas la dépénalisation
41:01parce que la dépénalisation,
41:02ça veut juste dire
41:03que l'État a failli.
41:04Et moi,
41:04je ne pense pas
41:05que l'État soit responsable
41:05dans l'affaire,
41:06c'est une responsabilité
41:08collective,
41:09à l'heure où tout le monde
41:10s'interroge sur la responsabilité,
41:12il est bon de s'interroger
41:13sur sa propre responsabilité
41:14dans ses choix
41:15et dans ce que ça engendre.
41:18Une légalisation,
41:20on le voit
41:21où ça a été testé,
41:23malheureusement,
41:23les réseaux s'adaptent.
41:26Ils vendent
41:26de la meilleure qualité,
41:28ils la vendent moins chère,
41:29on voit bien
41:29avec la cigarette
41:30ou l'alcool,
41:31c'est autorisé,
41:31il y a du trafic,
41:32il y a de la contrebande,
41:33c'est moins cher.
41:34Les réseaux s'adaptent,
41:36les réseaux proposent
41:36d'autres produits
41:37et c'est parce que
41:39le cannabis
41:40est quand même devenu
41:42une drogue
41:44assez présente
41:45partout sur le territoire
41:46que les gens
41:47ont commencé
41:47à se tourner
41:48vers la cocaïne
41:49et la cocaïne,
41:51il y a eu
41:51une explosion
41:52de la consommation
41:52de cocaïne
41:53ces dix dernières années,
41:56elle a été multipliée
41:57par dix en dix ans
41:58parce que les gens
41:59ont envie
42:00de découvrir autre chose.
42:01Alors,
42:02est-ce que la légalisation
42:03c'est bien
42:03ou c'est pas bien ?
42:04Ça peut faire partie
42:06des éléments
42:07de réponse
42:07pour attaquer
42:09une certaine partie
42:10des cartels
42:11mais faire croire
42:11que ça fera disparaître
42:12les cartels,
42:14vu l'argent brassé
42:15par ces cartels,
42:16j'y crois pas une seconde.
42:18Et toi, Gabriel ?
42:19Moi, j'ai du mal
42:20à accepter
42:20que ça puisse être
42:21légalisé
42:24dans le sens
42:24où quand j'exprime
42:25que ça fait,
42:27ça grille les cerveaux,
42:29ça fait du mal aux gens
42:29et que c'est tout simplement
42:32interdit
42:32et pas bon pour la santé,
42:34le fait de légaliser,
42:35ça cautionnerait un peu de...
42:36Toi, t'es totalement
42:37contre la légalisation.
42:39Je pense pas
42:39que ça change grand-chose.
42:41Je pense que,
42:41là, c'est bien dit,
42:43en soi,
42:44les réseaux s'adaptent
42:45et ça, on l'a vu,
42:47je pense,
42:47en Espagne,
42:48c'était dépénalisé
42:48et pour le coup,
42:50finalement,
42:50ça n'a pas changé grand-chose.
42:52Donc,
42:53dans un sens,
42:54on peut se dire
42:55oui,
42:56alors ça mettrait un coup
42:57au cartel
42:59parce que c'est le cas
43:00sur les débuts
43:01mais je pense
43:01qu'au bout d'un moment,
43:03comme tout le monde,
43:05on s'adapte
43:05à ce qui se fait,
43:06comme dans tous les corps
43:08des métiers,
43:09finalement.
43:09Donc,
43:10je sais pas
43:10si ça serait
43:11la meilleure des idées
43:12et pour parler de santé,
43:13ça serait catastrophique.
43:15Quelles seraient tes idées,
43:16Nicolas,
43:17pour Nicolas Beys,
43:18ancien député
43:19Parti Socialiste,
43:20quelles seraient tes idées
43:21pour faire stopper
43:23les narcotrafiquants ?
43:24Est-ce que t'as
43:24des solutions ?
43:26Je pense que,
43:27malheureusement,
43:28si la solution miracle
43:29existait,
43:32il n'y aurait plus
43:34de narcotrafique.
43:34ça arrange
43:35certains états
43:36puisque
43:37on avait
43:38l'intuition
43:39à une époque
43:40que certains pays
43:41qui souhaitaient
43:42déstabiliser la France
43:44encourageaient
43:46l'entrée massive
43:47de drogue
43:47dans notre pays
43:49et fermaient les yeux
43:50sur les transferts
43:51de drogue
43:51parce que la drogue
43:52répandue
43:54dans votre pays
43:54c'est quand même
43:55un élément déstabilisateur
43:56de la société.
43:58Je pense qu'il y a
43:58des initiatives
43:59qui sont intéressantes.
44:00quand Gérald Darmanin
44:03crée des centres
44:05ultra fermés
44:06pour les trafiquants
44:07au moins
44:08ça sort
44:08ces trafiquants-là
44:10du jeu
44:11parce qu'il était
44:11quand même inadmissible
44:12que certains trafiquants
44:13puissent continuer
44:14à gérer leur réseau
44:15de leur cellule de prison
44:16leur offrir la sécurité
44:17en prison
44:18ils continuent
44:18à faire du business.
44:19Ou alors aux Emirats
44:20aussi.
44:20Ils ont signé
44:21un traité
44:22comme quoi
44:22ils peuvent extrader
44:23maintenant les...
44:24Mais là je crois
44:24que la Gérald Darmanin
44:25est même allée
44:26aux Emirats
44:27et ils ont fait saisir
44:28je crois.
44:28Ils ont signé
44:28un traité
44:29comme quoi
44:29maintenant
44:30ils sont plus protégés
44:31même s'ils se trouvent
44:32aux Emirats
44:35ou ailleurs.
44:35Avec les dealers
44:36moi je pense
44:37qu'il faut
44:37Rudolf Giuliani
44:39avait fait ça
44:40à New York
44:40à son époque
44:41il faut appliquer
44:43et réellement
44:44appliquer
44:45la tolérance zéro
44:46et il faut
44:48que tout le monde
44:49ait conscience
44:49de son risque
44:50en consommant
44:51ou en vendant
44:52de la drogue
44:52et que le risque
44:54soit bien réel.
44:55Donc toi tu penses
44:56qu'il y a aujourd'hui
44:57un problème
44:57qui est plutôt
44:58judiciaire
45:00juridique
45:01ou policière
45:02ou politique ?
45:04C'est trop facile
45:05de renvoyer
45:06la responsabilité
45:06sur un pseudo
45:08dysfonctionnement
45:09de l'Etat
45:10on le fait
45:12sur les questions
45:12de drogue
45:12on le fait
45:13sur les questions
45:13d'immigration
45:15chacun a une part
45:16de responsabilité
45:19dans le dossier
45:20Gérald
45:23prend ça
45:24à bras-le-corps
45:24mais je pense
45:25que tous les
45:26partis politiques
45:27au moins
45:28de l'arc républicain
45:29ont une position
45:30ferme
45:31sur la lutte
45:32contre le narcotrafic
45:33et je pense
45:33que même
45:33les extrêmes
45:34des deux côtés
45:35ont une position
45:35ferme
45:36sur le narcotrafic
45:36parce que
45:37personne
45:38de normalement
45:39constitué
45:40ne peut se satisfaire
45:42d'une économie parallèle
45:44de 60 morts par an
45:46dans des règlements
45:47de compte
45:47de 3 ou 4 000
45:49morts par an
45:49par excès
45:50de consommation
45:52de drogue
45:53par des vies brisées
45:54par des familles
45:55brisées
45:55parce qu'on n'a pas
45:56parlé de la famille
45:57mais quand vous avez
45:58un des deux parents
45:59qui tombent dans la drogue
46:00c'est toute la famille
46:01qui part en l'air
46:03et on doit
46:04chercher collectivement
46:06des solutions
46:07là où je partage
46:08totalement l'avis de Gabriel
46:08c'est que
46:10la sensibilisation
46:11dès le plus jeune âge
46:12est une piste
46:14mais
46:14il faudra
46:15un panel de solutions
46:16il n'y a pas
46:17la solution
46:18qui permettra
46:18de régler tout problème
46:19tu penses que c'est
46:20beaucoup trop gros
46:22comme problème
46:23et qu'il faut
46:23mettre plusieurs solutions
46:25en place
46:25ça peut être
46:26dans l'éducation
46:27ça peut être
46:28dans les condamnations
46:29des consommateurs
46:30toi tu vois
46:30même les choses
46:31encore plus grandes
46:31que ce que nous
46:32toujours pour imager
46:33les gros narcotrafiquants
46:35les plus grosses
46:37organisations
46:37ont les moyens
46:39de petits pays
46:41je veux dire
46:43en termes
46:44il faut savoir
46:44que la drogue
46:45traverse
46:46l'Atlantique
46:48en sous-marin
46:49ou en gros porteurs
46:52sur lesquels
46:52les transpondeurs
46:53sont débranchés
46:54et qui atterrissent
46:55dans des pays africains
46:56où il y a des accords
46:57et de la corruption
46:58avec les aéroports
46:59pour faire poser
47:00ces avions
47:00enfin je veux dire
47:02et les mecs
47:03ont des milliers
47:05d'hommes armés
47:06et quand je dis armés
47:07c'est pas le fusil
47:09de chasse du grand-père
47:10qu'on a retrouvé
47:10dans le grenier
47:11c'est de l'armement
47:13parfois plus efficace
47:15que les forces
47:16de sécurité
47:18qu'on envoie en face
47:18alors on va passer
47:20tout de suite
47:20aux questions
47:21flash and cash
47:22c'est le moment
47:22préféré de nos auditeurs
47:24avec un petit jingle
47:25les questions
47:26flash et cash
47:27alors les questions
47:28flash and cash
47:28c'est les questions
47:29réponses
47:30sans filtre
47:30rapide
47:31sans tabou
47:32direct
47:33t'es prêt Nicolas ?
47:35c'est pas Gabriel
47:35qui commence ?
47:37non c'est toi
47:37c'est toi
47:38Nicolas Weiss
47:39on parle de plus en plus
47:41de la guerre
47:42d'après toi
47:43est-ce que c'est une bonne idée
47:44de conditionner
47:45les français à la guerre ?
47:46oui
47:46tu me fais peur
47:48quand tu dis ça
47:48ça veut dire
47:49qu'il va y avoir la guerre ?
47:50ça veut pas dire
47:50qu'il va y avoir la guerre
47:51mais je pense que
47:52face à la menace
47:53mieux vaut être prêt
47:54que pas prêt
47:55ça sent mauvais les gars
47:56ça pue ça
47:56alors Gabriel Ayuso
47:58faut-il d'après toi
47:59revoir l'école française
48:00et mettre plus
48:01le sport au centre
48:03de l'école
48:03et du développement
48:04des enfants ?
48:05mille fois
48:05mille fois
48:06je pense que
48:06tous les sportifs
48:07de haut niveau
48:07seront d'accord avec moi
48:08je crois que
48:08Teddy Riner
48:09pendant longtemps
48:10a parlé de ça aussi
48:11il faut mettre du sport
48:13à l'école
48:13du sport
48:14du sport
48:14comme dans beaucoup de pays
48:16notamment aux Etats-Unis
48:17on le voit très bien
48:17toi tu penses que l'école
48:18a laissé de côté le sport ?
48:20un petit peu ?
48:20je pense qu'en France
48:21bien évidemment
48:22on a laissé le sport de côté
48:24et ça apporte beaucoup de choses
48:26au niveau social et collectif
48:29donc je pense que ça ferait du bien
48:30tout le monde
48:30et de la discipline
48:31la discipline aussi
48:32Nicolas Beys
48:33si tu devais donner un adjectif
48:35pour qualifier Emmanuel Macron
48:37ce serait quoi ?
48:38j'en ai plein qui me viennent en tête
48:41mais visionnaire
48:42et je pense que l'histoire
48:43lui donnera raison
48:44donc toi t'es toujours à fond
48:46derrière Emmanuel Macron
48:47j'ai pas beaucoup de qualité
48:49mais la fidélité en est une
48:51ça c'est une belle
48:52et même pour votre femme
48:53c'est très bien
48:53c'est une belle qualité
48:54Gabriel Ayuso
48:57lors de la dernière émission
48:59tu nous avais dit
49:00que tu étais très intéressé
49:01par la politique
49:01et par la culture familiale
49:03faire de la politique
49:05est-ce que c'est une chose
49:06que tu pourrais envisager un jour ?
49:08alors faire de la politique
49:09je ne pense pas
49:11mais m'y intéresser
49:11et débattre avec des gens
49:13sur plusieurs opinions
49:15ça m'intéresse
49:17juste si je peux me permettre
49:18une disgression
49:19Gabriel ce soir
49:20en proposant
49:21des débuts de solutions
49:22il a fait de la politique
49:23à sa manière
49:24la politique c'est pas juste
49:25être élu
49:25c'est participer à la démocratie
49:27c'est pour ça
49:28t'as un député socialiste
49:30en face de toi
49:31Nicolas Beys
49:33François Hollande
49:34ferait-il un bon candidat
49:35à l'élection présidentielle
49:36de 2027 ?
49:38il y a des bruits qui courent
49:39il paraît qu'il va en venir
49:40chacun est libre
49:43de prétendre
49:43à la fonction présidentielle
49:45mais est-ce qu'il serait bon ?
49:46une réponse
49:46François Hollande
49:48est toujours un très bon candidat
49:49que ce soit député de Corrèze
49:51ou candidat
49:51à la présidence de la République
49:52Mathias
49:54est-ce qu'on a le gagnant
49:55de notre cadeau ?
49:56je vais me poser une question
49:56non
49:57tu veux devenir président Mathias ?
49:59il serait foutu les français
50:00alors c'est Marion de Paris
50:01qui a gagné les 200 euros
50:03sur le site Maison Scarlett
50:04qui est une marque de boîte à bijoux
50:05bravo Marion
50:06on se retrouve demain
50:08pour un nouveau sapin
50:08un nouveau cadeau
50:10et je te laisse le mot
50:11et merci
50:12merci Gabriel Ayuso
50:13influenceur et rugbyman
50:15merci Nicolas Bayes
50:16ancien député
50:17du parti socialiste
50:18nous on se retrouve demain
50:20à 20h
50:20sur Sud Radio
50:21et tout de suite
50:22vous retrouvez
50:23les clés d'une vie
50:23avec Jacques Pessy
50:24c'est son invité
50:25alors attention
50:26je le connais
50:27c'est mon meilleur ami
50:27l'historien
50:28et un auteur
50:29de bande dessinée québécois
50:30Gilles Laporte
50:32à demain
50:33sur Sud Radio
50:34et à tout de suite
50:34restez avec nous
50:35ciao
50:35Magali Berda
50:37Sud Radio
50:3820h 21h
50:40on vit pas dans la même France
50:43avec beau 10 minutes
50:44Sud Radio
50:46Sud Radio
50:46parlons vrai
50:47parlons vrai
50:48Sud Radio
50:48parlons vrai
50:49Sous-titrage Société Radio
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