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  • il y a 2 jours
Avec Jordan Guitton, député RN de l'Aube ; Pierre-Jean Chalençon, collectionneur d'art.

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##MAGALI_BERDAH-2025-11-06##

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Transcription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:04Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:10Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h, nous sommes en direct du lundi au jeudi, on vit pas dans la même France
00:15et ce soir c'est notre dernier soir de la semaine, je suis très triste.
00:19Très triste, vous allez énormément me manquer ce week-end.
00:23Alors ce soir nous avons une énorme émission, quelque chose de spectaculaire.
00:28Ma fille aurait rêvé être là, attention, rendez les bijoux de la couronne.
00:35Alors je vous explique, cette phrase-là je l'entends tous les jours chez moi, depuis bizarrement dix jours.
00:39Mais alors tous les jours, c'est devenu une institution.
00:42Ce soir on reçoit, attention, Pierre-Jean Chalençon, collectionneur d'art, personnalité publique.
00:49Maintenant on ne présente plus Pierre-Jean Chalençon, c'est une star internationale.
00:53Voilà, et il va débattre avec Jordan Guitton qui est député Rassemblement National de l'Aube.
01:00Nos politiques ont-ils délaissé la culture et le patrimoine de la France ?
01:06C'est un vrai sujet.
01:07Et je suis accompagnée comme tous les soirs de Mathias, la star des réseaux sociaux.
01:11Ah, bon sang Magali, encore.
01:13Pourquoi ça ?
01:16Pierre-Jean, pourquoi à ton avis on met la musique de Miss France ?
01:19Parce qu'il est très beau garçon, non ?
01:20Ah, pas mal.
01:22Monsieur le député ?
01:24Pas d'idée.
01:25Parce que Mathias, il y a eu des Miss France, voilà.
01:28Ah !
01:29Et on cherche à savoir lesquelles, mais...
01:31Moi j'aimerais bien être une Miss alors.
01:35Alors, affaire conclue.
01:36Alors malheureusement je ne suis pas dans cette équipe.
01:38Mais ne t'inquiète pas, il y a des remplaces.
01:44Mais je te donnerai les longs quand on rendra les bijoux.
01:46Il a réussi à faire rougir Mathias, c'est notre Pierre-Jean National.
01:50Alors Pierre-Jean Chalençon, tu es un collectionneur d'art passionné.
01:54Connu pour ta personnalité flamboyante, ton amour de tout ce qui brille.
01:59Tu es un grand admirateur de Napoléon Bonaparte.
02:02Je crois que tu as les chaussettes de Napoléon, c'est ça ?
02:04J'ai tous les caleçons, les chaussettes, les cure-dents.
02:07Le dentifrice.
02:09Tu imagines, tu as le caleçon avec Napoléon Bonaparte.
02:11Moi j'ai le caleçon, Magali Berda.
02:12Ouais d'accord, allez arrête.
02:13Alors, tu possèdes l'une des plus importantes collections privées d'objets liés à l'Empereur.
02:19Tu es une figure médiatique, souvent invitée dans des émissions de divertissement.
02:24Tu cultives un personnage excentrique et sans filtre,
02:27faisant de toi un incontournable du monde des people français.
02:30Merci d'être avec nous.
02:31Merci ma chère Magali.
02:32Merci à toi d'être avec nous.
02:33Comment en est venue ta passion pour Napoléon ?
02:36Écoute, je suis tombé dedans quand j'étais petit, je suis un peu Astérix ou Obélix,
02:39je n'ai pas pris le poids, mais je suis tombé dans le chaudron.
02:42Mes parents, j'avais 8 ans, j'habitais à ma maison, Saint-Germain-en-Laye,
02:46et mes parents un jour m'ont emmené là-bas,
02:48et ils m'ont fait une bande dessinée.
02:50J'ai dit, je veux collectionner Napoléon, j'aime Napoléon.
02:53Et 50 ans plus tard, je suis toujours fou de Napoléon.
02:56Je suis en train de me séparer d'un certain nombre de collections parce que j'ai envie de vivre.
03:00La collection, c'est quelque chose de très prenant,
03:02mais ça n'empêche que j'aime la culture, j'aime l'histoire,
03:05et que depuis quelques semaines, je me suis encore plus investi suite à cette terrible hold-up du musée du Louvre.
03:13– Et comment tu as fait pour avoir cette si grande collection d'objets ?
03:18Tu as quelle collection toi exactement là ?
03:19– Écoute, c'est la passion.
03:20J'ai tout eu, j'ai eu deux chapeaux de Napoléon, je viens en vendre un,
03:25j'ai eu le trône, j'ai eu le testament, j'ai les conditions du testament, j'ai plein de choses.
03:29– Tu as le testament de Napoléon ?
03:30– Oui, je viens de le vendre.
03:32– Alors attends, ça coûte combien ?
03:34– Je ne sais pas, 500 000 balles.
03:36– Arrête.
03:36– J'ai fait une vente à 8 millions d'euros quand même, il y a deux mois,
03:40mais je n'ai vendu que 80 pièces.
03:41– Mais tu as vendu quoi ?
03:42– Des conneries.
03:43– Non, 8 millions d'euros, ce n'est pas des conneries.
03:47– Oui, enfin, ce n'est pas non plus.
03:48– Oui, on fait des conneries.
03:49– J'appelle ça aujourd'hui mes conneries,
03:51parce que quand je vois le peu d'intérêt que portent les Français à l'histoire et aux objets,
03:56oui, je me dis que, et la ministre de la Culture,
03:58d'ailleurs c'est pour ça que je lui ai fait une spéciale dédicace chez Anouna,
04:01mais tous ces gens-là ne servent à rien.
04:04C'est des gens qui, en fait, les ministres de la Culture qu'on a depuis 15 ans,
04:08d'ailleurs qui étaient tous aux obsèques de mon ami Frédéric Mitterrand,
04:11c'était la seule chose de bien qu'ils aient fait tous,
04:13c'était se rendre aux obsèques de Fred.
04:16Mais tous ces gens-là sont là pour avoir des strapontins.
04:19Rachida Dati, elle veut être père de Paris,
04:21l'autre, il voulait être maire de je ne sais pas quoi.
04:23Ce sont des gens qui, pour se donner une fonction, un style,
04:29et c'est ce que j'espère, c'est si demain,
04:31nos amis du Rassemblement National gagnent l'élection législative,
04:37ils mettent quelqu'un d'intelligent, de brillant.
04:40– Présidentiel, tu veux dire ?
04:40– Ou présidentiel, mais de toute façon,
04:42il y aura des élections législatives anticipées.
04:44Donc j'espère qu'on mettra des gens qui sont des vraies personnes,
04:47qui aiment la culture.
04:48On en a ras-le-bol de servir, de faire valoir la culture.
04:51C'est passionnant, c'est l'histoire de France.
04:53Tu sais que la culture, ma chérie,
04:54ça fait aujourd'hui près de 100 millions de visiteurs
04:56qui viennent tous les ans en France.
04:58C'est une manne financière colossale.
05:00Pour l'économie, c'est colossal.
05:02C'est les hôtels, c'est les restaurants,
05:04c'est les boutiques, c'est les musées.
05:06C'est le musée du Louvre dont on parle.
05:08Avec ce rapport à Cablan,
05:10que j'ai vu de la Cour des Comptes tout à l'heure.
05:12C'est terrifiant.
05:13Il y a près de 10 millions de visiteurs par an.
05:1610 millions, c'est colossal.
05:18Ils devraient être pétés de thunes
05:19et ils nous racontent qu'ils n'ont pas un rond.
05:21Allô quoi, comme disait...
05:23– Et tu as marqué aussi le programme
05:25Affaires conclues sur France 2.
05:27Pourquoi on ne t'y voit plus sur France 2 ?
05:28– Parce qu'ils m'ont viré.
05:30Parce que j'étais un ami de Jean-Marie Le Pen,
05:31ça fait chier d'être ami avec un homme qui est brillant.
05:33– Ah, et c'est pour ça que tu penses qu'ils t'ont dit du tout ?
05:37– Ça n'engage que vous ?
05:38– Oui, c'est un visionnaire.
05:39En tout cas, il avait compris ce qui se passe aujourd'hui.
05:41Mais ça, c'était officiellement.
05:44Officieusement, c'est parce que j'avais dit sur Lynn Renaud,
05:46parce que c'est tellement une gentille sorcière,
05:49j'avais dit à Lynn Renaud,
05:50parce que Lynn Renaud avait fait un tweet en disant
05:53« Johnny, tu me manques tellement. »
05:56Et moi, j'avais répondu
05:57« S'il te manque tant que ça, quand est-ce que tu le rejoins ? »
05:59Et donc, c'est de l'humour.
06:01Mais c'est de l'humour de Thierry Luluro de Coluche.
06:04Donc, elle a appelé tout le monde,
06:07elle a appelé vraiment tout le monde,
06:08et pendant dix jours, pour que je me fasse virer.
06:10Voilà, donc, elle a réussi à me faire virer de France 2.
06:14Voilà, c'est tout.
06:14Tant pis pour eux, tant pour moi.
06:15– Après, c'est quand même un peu hard de dire à quelqu'un
06:17« Il faut que tu le rejoignes. »
06:18– Oh, c'était pas méchant.
06:20C'était de l'humour.
06:22– Mais est-ce que tu comprends qu'il y a des gens, des fois,
06:24qui sont un petit peu en décalage avec cet humour ?
06:26– Ah bah oui, parce que les gens n'ont plus d'humour.
06:28Autant directement on perd la chaise, ça sera mieux pour eux.
06:30– Alors, explique-nous ce que c'est, cette histoire de Rachida Dati.
06:36Est-ce que tu comprends que ce que tu as dit sur « Tout beau, tout neuf »,
06:39sur Rachida Dati, ça soit passé pour des propos racistes
06:42et que ça a pu la blesser ?
06:43Est-ce que tu peux comprendre ça ?
06:44– Alors, moi, je vais vous dire une chose.
06:45J'ai été un des principaux soutiens, enfin médiatiques en tout cas,
06:49d'une personnalité médiatique, de Rachida.
06:51Je la connais très bien.
06:52Je l'ai dit d'avoir plusieurs fois à son bureau dans le 7ème.
06:57On se connaît, on s'envoie des messages régulièrement.
06:59Là, ça fait un bout de temps que je n'ai pas eu de ces messages.
07:00Pour moi, elle est très mauvaise en tant que ministre de la Culture.
07:02– Elle n'a plus envie de t'envoyer de messages, du coup.
07:04– Non, mais je n'ai pas de problème.
07:05Ce n'est pas méchant ce que j'ai dit.
07:07Franchement, j'ai été un peu excité, un peu énervé.
07:09Mais les gens qui me connaissent savent absolument
07:11que je ne suis pas du tout raciste, c'est vraiment ridicule.
07:15Et voilà.
07:15– Non, mais ceux qui vous connaissent,
07:16mais en télé, dire une phrase comme ça, c'est quand même un peu raciste.
07:19– Mais non, ce n'est pas raciste.
07:22Salle Macaroni, c'est quoi ?
07:23Quand les gens du LFI disent « traiter des gens de sale Macaroni,
07:25ce n'est pas raciste ? »
07:26Moi, je n'ai jamais dit ça.
07:27J'aime le Couscous, ce n'est pas méchant.
07:28Non, mais je suis un lanceur d'alerte, cher ami.
07:31Et comment j'ai pris un tel niveau médiatique depuis trois semaines ?
07:36Même le président des États-Unis a vu ma vidéo.
07:38J'en suis à des dizaines de millions de vues sur X.
07:42Centaines de millions si je calcule tout ce que...
07:43Ça a fait peur à certains.
07:45Et ils se sont dit « Oh, il a dit ça ! »
07:47« Oh, c'est horrible ! »
07:48Mais il n'y a rien de méchant.
07:49Si j'avais voulu être méchant, j'aurais dit autre chose sur elle.
07:51D'ailleurs, elle a été très sympa
07:52parce qu'elle était sur votre plateau hier ou avant-hier.
07:56Connaissant Rachida quand elle n'aime pas les gens,
07:58elle les destroy.
07:59Elle ne m'a pas destroy, elle était charmante.
08:00– Elle a dit quoi ?
08:02– Que ce n'était pas très grave,
08:04que j'avais l'habitude de faire des saillies, etc.
08:08Ce qui est la vérité, elle me connaît.
08:09– Vous n'avez pas eu au téléphone depuis ?
08:10– Non, mais j'adore Rachida Dati !
08:13Putain, c'est quand même un truc de vie !
08:14Simplement, ce n'est pas une bonne ministre de la Culture.
08:16Voilà, c'est tout.
08:17– Alors, tu penses qu'elle sera meilleure maire de Paris ?
08:19– Ah oui, je pense.
08:20– Donc tu penses qu'il faut voter pour Rachida Dati ?
08:22– Ah, écoute, moi je pense que Rachida est une fille géniale
08:24qui gère très bien la mairie du 7e arrondissement,
08:27qui a fait des choses extraordinaires,
08:28mais la culture, ce n'est pas pour elle.
08:31– Alors, est-ce que…
08:31– Le ministère, pardon.
08:32– Est-ce que c'est une femme cultivée ?
08:34– Qu'on écoute cette musique
08:36et que vous me disiez ce qu'elle vous évoque.
08:38– Alors, qu'est-ce que ça t'évoque ?
08:54– Ça fait du bien.
08:55– Ça m'a l'air profond.
08:56– Oui, vous savez, moi c'était l'homme de…
08:58Il y a eu Napoléon, mais je ne l'ai pas connu,
09:00et Charles Trenet, c'était quand même l'homme de ma vie.
09:02J'ai vécu quand même jusqu'à la fin de sa vie.
09:04J'étais un des derniers à le voir,
09:05on était très proches, c'était son fils.
09:10– Il te manque aujourd'hui ?
09:11– Comment ?
09:11– Il te manque aujourd'hui ?
09:12– Beaucoup.
09:13Beaucoup, comme Jean-Marie d'ailleurs.
09:16J'ai eu des hommes dans ma vie,
09:17j'ai eu Jean-Marie Le Pen,
09:18que je considère comme mon grand-père,
09:20et Charles Trenet.
09:21D'ailleurs, Charles adorait Jean-Marie,
09:23il n'osait pas le dire,
09:24parce qu'à l'époque, il était considéré de gauche,
09:26et c'est bien dommage que je n'ai pas pu les faire rencontrer,
09:28parce qu'ils se seraient bien entendus.
09:30Mais oui, il me manque beaucoup Charles,
09:33parce que c'est la France,
09:34et cet été, j'ai poussé un cri aussi.
09:36Vous vous rappelez cet été,
09:37quand je suis allé dans sa maison,
09:39à Aix-en-Provence ?
09:40Les maisons n'existent plus,
09:42c'est un souc,
09:45il n'y a plus rien,
09:46il n'y a plus de mur,
09:46il n'y a plus rien,
09:47il y a des confettis de partout,
09:49c'est à la maison où il a écrit une partie
09:50de ses grandes chansons,
09:51où Charles Aznavour venait.
09:52Je crois que le problème de notre pays,
09:55monsieur le député,
09:56c'est justement ce qui se passe,
09:58c'est que la culture s'en fout totalement,
10:00alors que la culture est primordiale.
10:02On y revient justement pour ce débat
10:04avec Jordan Guitton, député RN de l'Aube,
10:07face à Pierre-Jean Chalençon,
10:08collectionneur d'art,
10:09à tout de suite sur Sud Radio,
10:11on a encore plein de révélations à vous faire.
10:12Bonjour, c'est Daniel Herrero.
10:14Les instituts de beauté Body Minute vous présentent...
10:18Magali Berda, Sud Radio,
10:20on ne vit pas dans la même France.
10:22Magali Berda sur Sud Radio,
10:25il est 20h15,
10:26nous sommes en direct sur
10:27On ne vit pas dans la même France,
10:28cette émission qui casse les codes,
10:30cette émission qui permet à deux mondes
10:31qui ne se rencontrent jamais de se rencontrer.
10:34D'un côté, les influenceurs,
10:37les personnalités publiques, médiatiques,
10:39qui eux arrivent à fédérer
10:41des dizaines de milliers,
10:43voire des centaines,
10:44voire même des millions de followers,
10:46qu'on les aime ou qu'on ne les aime pas,
10:47ils ont ce talent,
10:48et ils se débattent tous les soirs
10:50avec des politiques
10:52qui, eux, ont un peu plus de mal,
10:53des fois, à communiquer avec les gens,
10:55ont un peu plus de mal à se faire comprendre
10:56ou se faire entendre.
10:58Il y a beaucoup de gens
10:59qui sont déconnectés de la politique
11:00aujourd'hui, malheureusement.
11:01Donc, on a décidé de réunir ces deux mondes
11:03pour que les gens qui parlent aux Français
11:06un peu plus facilement
11:06arrivent à poser les questions
11:07d'une manière plus simple aux politiques.
11:09Voilà, puis ça les met dans un autre exercice,
11:11c'est très sympa.
11:12Et c'est tous les soirs sur Sud Radio.
11:13Le débat de ce soir,
11:15c'est est-ce que nos politiques
11:16ont-ils délaissé la culture
11:18et le patrimoine de la France ?
11:20Et donc, on reçoit Pierre-Jean Chalençon.
11:23À la danse des canards
11:25Danser le Chalençon
11:27Ma chenille en la main
11:28C'est une de mes chansons,
11:31mais je suis chanteur aussi, ma chérie.
11:32Ah, c'est toi qui as chanté ?
11:33Mais oui.
11:34Je ne peux pas te croire.
11:34Chauffez les guitares
11:35Ah, bah oui, c'est ma chanson
11:36Danser le Chalençon.
11:37Excusez-moi, est-ce que je peux savoir
11:39combien de diamants tu as
11:40autour de tes poignets et de tes doigts ?
11:43Je n'ai pas grand-chose.
11:44Combien de milliers d'euros, plutôt ?
11:45Oh, des milliers.
11:47Des millions ?
11:48Ah non, mais je ne veux pas dire ça.
11:50Vous allez me faire agresser.
11:51Déjà que tout le monde veut...
11:52Ils veulent tous mon corps,
11:54mes yeux, ma bouche.
11:56Je suis un sexe symbole.
11:57Je suis devenu une sorte de sexe symbole depuis...
11:59Ah, c'est fou.
12:00Le nombre de femmes qui veulent se marier avec moi,
12:02je les envoie à l'Assemblée nationale.
12:04Écoutez, mais non, non, mais...
12:06Vous allez imiter qui, là ?
12:07Jacques Chirac.
12:08Écoutez, j'ai décidé d'être candidat en 2027.
12:11Bernadette, j'arrive !
12:13Jordan Guitton, il nous regarde et il me dit
12:14« Mais qu'est-ce que je fous ici ? »
12:16Mais il a raison, c'est un jeune député,
12:18il est sympathique.
12:18Je suis très heureux d'être ici,
12:19avec M. Chalençon, qui est fan de Napoléon.
12:21Et comme je lui le disais hors plateau,
12:22je l'invite dans ma circonscription à Brienne-le-Château.
12:24On a un très beau musée Napoléon.
12:26Dans une petite ville de 3000 habitants.
12:28Il va partir avec les bijoux, attention.
12:29Il a été développé, donc évidemment...
12:31Il y a déjà beaucoup de chapeaux originaux de Napoléon.
12:33Moi, j'adore Brienne-le-Château.
12:35J'avais mes copains qui étaient conservateurs,
12:36David Chantran, qui a été conservateur de Brienne.
12:39Et j'y vais depuis que je suis enfant.
12:40Et tu sais qu'à Brienne, il a été à l'école, là-bas.
12:43Mais en 1814, pendant la campagne de France,
12:45il y a eu des combats terribles.
12:47La France est fantastique.
12:48La France est passionnante.
12:50C'est pour ça que j'aimerais tellement refaire
12:51de la télévision ou de la radio.
12:53Parce qu'on raconte plus, ça.
12:54Et de ma façon...
12:55J'adore Stéphane Bern, mais c'est un peu...
12:57On vous a rien composé en télé ou en radio ?
12:59Non, mais avoue que t'es ingérable.
13:02Non, je suis totalement gérable.
13:03Je suis totalement gérable, regarde sur Affaires conclues.
13:06Je n'ai jamais fait quoi que ce soit.
13:07J'ai toujours été impeccable.
13:08Et on était les leaders.
13:09Non, c'est les gens, c'est les gauchistes
13:10qui disent que je suis ingérable.
13:12Ma joie, ce sera de revenir sur France 2
13:14dans quelques mois.
13:15Vous avez eu des demandes ou pas ?
13:16J'ai eu plein de gens qui me proposent des choses.
13:18Mais le problème, c'est...
13:19Moi, je voudrais refaire une émission de variété.
13:21J'ai proposé...
13:21Alors, vous avez le style à Patrick Sébastien.
13:23Mais...
13:23Oui, je ne sais pas.
13:24J'adore Patrick, c'est un ami.
13:26Mais je suis différent de Patrick.
13:28Mais je chante aussi.
13:29Moi, j'adore Patrick.
13:30Donc, on pourrait même faire une émission tous les deux.
13:32Mais j'ai plein de projets pour France.
13:33Moi, je veux revenir sur France Télévisions.
13:35J'aime France Télé.
13:36Donc, je ne souhaite pas aller sur TF1.
13:37Ça, elle appelle Delphine Ernaut.
13:39J'adore Delphine Ernaut.
13:40D'ailleurs, elle m'apprécie beaucoup, je vous signale.
13:42Avant de commencer le...
13:44Le problème, c'est qu'on a viré beaucoup de gens
13:48de plus de 50 ans sur France Télévisions.
13:50Alors, moi, je sais que Delphine Ernaut m'apprécie.
13:52Et je l'apprécie aussi en retour.
13:53On l'embrasse, Delphine Ernaut.
13:54On l'embrasse, d'ailleurs, très fort.
13:56Mais voilà, je pense que tant qu'il n'y a pas
13:58un vrai changement en France,
14:00ça m'étonnerait qu'on me revoie rapidement.
14:02Surtout avec les propos qu'on prétend que je dis.
14:06On essaie toujours de tuer les gens
14:08qui ont du talent en France.
14:09Après, dans un live, vous avez dit
14:11qu'il y a trop de bamboula, etc.
14:12Oui, c'est la vérité, non ?
14:13Vous n'êtes pas d'accord ?
14:14Ah non, tu ne peux pas parler comme ça.
14:16Ce n'est pas possible.
14:17Non, mais vous ne pouvez pas dire
14:18qu'il y a trop de bamboula en France.
14:19Mais c'est quoi la bamboula ?
14:20C'est une danse africaine sympathique.
14:22C'est insucesse.
14:23J'ai dit qu'il y avait un taux de gens
14:26issus du Maghreb
14:27qui était devenu très difficile pour les Français.
14:29C'est quand même la vérité.
14:30Comme il y a des Français
14:30qui sont très difficiles pour les Français.
14:32Ah bah oui, mais excusez-moi,
14:33on est quand même en France.
14:34Si j'étais en Algérie ou au Maroc ou en Tunisie,
14:36ça serait, on est en France.
14:37Donc je demande aux gens qui habitent chez nous
14:39de respecter au moins nos lois.
14:41Vous savez, moi je ne suis pas raciste,
14:43mais il y a un moment quand les gens me disent...
14:45Vous savez, moi je suis une personnalité connue.
14:46Là, j'arrive du Sud,
14:47je ne fais pas savoir dans le train
14:48pour venir jusqu'à tout à l'heure.
14:49Les gens m'ont dit des choses...
14:51On n'en peut plus.
14:52Merci de dire la vérité.
14:53Vous dites les choses.
14:54Merci M. Chalanson.
14:55Moi, j'aime tout le monde.
14:57Et on ne peut pas me traiter de raciste.
14:58Ce n'est pas possible.
14:59Oui, mais les mots comme Bamboula, etc.
15:01C'est quand même...
15:01Eh bien, c'est dommage
15:02parce qu'on devrait pouvoir dire des choses.
15:03Les mots, c'est que des mots.
15:04Alors que les faits, c'est beaucoup plus dangereux.
15:06Là, c'est très dangereux.
15:07Bamboula est une danse africaine rigolote.
15:10Regardez la télémonologie.
15:11On va présenter Jordan Guiton,
15:13le député RN de l'Aube.
15:15Il n'arrive pas à se tenir, celui-là.
15:18Non, mais il est trop mignon.
15:20Il dit des bêtises.
15:20Non, mais ce n'est pas des bêtises.
15:21C'est la vérité.
15:23Regarde l'étymologie du mot.
15:24Il y a des mots qui sont extrêmement graves.
15:25Oui, mais vous utilisez l'étymologie du mot
15:27pour utiliser ça.
15:28Jordan Guiton, député RN.
15:29J'ai le droit.
15:30Vous êtes député du...
15:31Est-ce que vous voulez que je sorte tous les deux ?
15:32Non, non, ma chérie.
15:33Si vous voulez, avec M. député,
15:35on peut s'isoler.
15:35On peut aller dans un...
15:36Il est tellement mignon
15:37que je voudrais le ramener à la maison.
15:40Je te fais un canard ce soir
15:42avec des cèpes.
15:43Je viens avec deux, trois amis maghrébins
15:45et africains.
15:45Aucun problème.
15:46Très bien, alors.
15:47C'est tout ce que j'aime.
15:49On s'arrête, s'il vous plaît, tous les deux.
15:51Vous êtes gênant.
15:52Non, mais on discute, on débat.
15:54Oui, il est trop mignon.
15:55Je ne comprends pas.
15:56Pardon, ça ne me regarde pas,
15:58mais tu dis femme, homme...
15:59Moi, j'aime tout, moi.
16:00Toi, tu es tout ?
16:01Oui, moi, je suis tout, tout, tout,
16:03pour le plaisir, le plaisir.
16:04J'ai eu peur de la fin, quand même.
16:06Ah, donc, ok, très bien.
16:07Moi, j'aime les hommes, j'aime les femmes.
16:08Mais pourquoi je m'arrêterais à ça ?
16:09Les plus grandes stars américaines
16:11ont été bisexuelles.
16:12Marlon Brando était bisexuel.
16:13Voilà, comme ça, c'est rien.
16:15Ils l'ont en train de nous out des gens.
16:16Et la bisexualité, c'est la vraie sexualité.
16:18C'est ce que disait Mopassant.
16:19Le député, il doit se dire
16:20que je suis dans une caméra cachée.
16:22C'est impossible.
16:22Mais pas du tout, il est charmant.
16:23Ah ben, vas-y.
16:24Et maintenant, il va partir sur le député.
16:26Il est bel homme.
16:27C'est mieux d'avoir des députés jeunes
16:28et beaux mecs
16:29que d'avoir des vieilles barbiches.
16:31Quand tu vois, au Sénat,
16:32ils sont tous vieux.
16:33Je suis content de voir des jeunes députés.
16:35D'ailleurs, il y a des députés sympas aussi
16:36chez LFIS.
16:38C'est dommage qu'ils soient LFIS.
16:39Alors, Jordan Guiton,
16:41vous êtes donc député
16:42du Rassemblement National de l'Aube.
16:44Vous êtes juriste de formation.
16:46Vous êtes ancien assistant parlementaire.
16:48Vous siégez à la Commission des lois
16:49de l'Assemblée Nationale.
16:50Vous étiez assistant parlementaire
16:52de quatre députés ?
16:53J'ai bossé pour le groupe
16:54Rassemblement National
16:54au Parlement Européen
16:55et j'ai fini chez Philippe Olivier
16:57qui est aujourd'hui encore député européen.
16:59Donc voilà, j'ai cette expérience.
17:00J'ai eu la chance de bosser trois ans
17:01notamment à la Commission agricole
17:03sur tous les sujets
17:03qui touchent notamment mon territoire,
17:05la circonscription dans laquelle
17:06j'ai l'honneur d'être né
17:07et d'être aujourd'hui élu député
17:09de la première circonscription de l'Aube.
17:11Alors, vous faites partie
17:11des visages jeunes du RN.
17:13De plus en plus jeunes d'ailleurs au RN.
17:15Oui, on a toujours fait conférence
17:16dans la jeunesse.
17:16Je crois qu'on avait fait élire
17:17le plus jeune sénateur en 2014,
17:19le plus jeune maire aussi.
17:21Et puis, on est une génération de Bardella.
17:23Moi, je suis né en 1995
17:24comme mon président Jordan.
17:26Et c'est vrai qu'on s'est engagé en politique
17:27parce qu'on vit dans un pays
17:29où rien ne va.
17:29Quand on est né dans les années 90,
17:30on n'a jamais connu la belle France
17:32qu'ont connu nos parents.
17:33Cette France prospère,
17:34l'étrante glorieuse.
17:35Cette France où il était bon
17:37de se balader dans la rue
17:38en pleine nuit.
17:39Et donc, avec plaisir,
17:40je vous ferai passer le message.
17:41Ah non, mais alors je vous explique.
17:42Tous les jours,
17:43il m'arcelle pour venir.
17:44On n'a juste pas de place.
17:45Mais on n'a pas de place.
17:46Je rigole.
17:47Vous m'auriez dit
17:48que je lui aurais laissé ma place.
17:49C'était une blague.
17:49Mais moi, j'adore Jordan.
17:51C'est un garçon remarquable.
17:52C'est très ironique.
17:53Qui est intelligent,
17:53qui est brillant.
17:54Et ça fait tellement plaisir
17:55de voir des politiques,
17:56d'une nouvelle jeunesse de politique.
17:57Moi, je me battrais
17:58pour qu'il soit Premier ministre
17:59de mon pays.
17:59Et je suis entièrement d'accord avec vous.
18:01Moi, j'apporte tout mon soutien
18:01à Jordan Bardella
18:02et à Marine Le Pen.
18:03Parce qu'on en a marre.
18:04Mais ils ne sont plus trop en accord
18:05avec Jean-Marie Le Pen, par contre.
18:06Pardon ?
18:07Ils ne sont plus trop en accord
18:08avec ce que c'est de Jean-Marie Le Pen.
18:08Mais pourquoi vous me remettez
18:09toujours Jean-Marie Le Pen ?
18:10Parce que tout à l'heure,
18:10vous parliez de Jean-Marie Le Pen.
18:11Parce que je l'aime énormément.
18:13Mais moi, je ne l'ai pas aimé
18:13en tant que pas de militant.
18:14Je l'ai aimé en tant que
18:15qu'amie, que copain.
18:16Moi, avec Jean-Marie Le Pen,
18:18on chantait des chansons
18:19de Charles Trénet.
18:20On parlait de Napoléon.
18:21Et vous savez ce que je faisais
18:22à Jean-Marie Le Pen ?
18:22Vous savez ce que je lui faisais ?
18:23Je lui faisais la cuisine.
18:24Et Jean-Marie Le Pen,
18:26il adore manger.
18:27Et je lui fais des choses
18:28extraordinaires.
18:28Des cèpes, des ragoûts.
18:30Je lui fais des barbecues.
18:32Moi, je suis un bon vivant.
18:33Et on en a marre
18:34de tous ces gens-là
18:35qui ne bouffent rien,
18:41Moi, je ne suis pas un végan
18:42et je les emmerde.
18:43Ils n'ont qu'à aller bouffer
18:44des couilles.
18:45Ça leur fera du bien.
18:46Non, mais on ne peut pas
18:47dire ça non plus.
18:48Moi, je dis l'échange.
18:49Je me fous de la corse.
18:50Je suis un homme libre.
18:51Je ne suis pas en politique.
18:52Non, on est sur une radio nationale.
18:53Ce n'est pas grave.
18:54C'est bien au contraire.
18:55Non, s'il vous plaît.
18:55Attention, si vous voulez
18:56récupérer un poste en France 2,
18:57il faut...
18:58Ne vous inquiétez pas.
18:59Je n'ai pas besoin de ça
18:59pour aller retourner en France 2.
19:00Il y a 5 minutes,
19:01il disait France 2.
19:02Appelez-moi.
19:02Non, mais ils ne vont pas
19:05m'appeler aujourd'hui.
19:05Monsieur le député,
19:07tout va bien.
19:08Ça va.
19:08Ça va bien se passer.
19:09J'écoute M. Chalançois
19:10avec plaisir.
19:11Mais il a raison,
19:12de toute façon.
19:13Avec dérision aussi.
19:14Il faut de la dérision.
19:15Et puis aujourd'hui,
19:16les gens,
19:16ils ont envie de lui parler vrai.
19:18Quand même,
19:18Monsieur le député,
19:19il faut vite
19:20pour des thèmes
19:20tels que la justice.
19:22Pourquoi je ne suis pas
19:22Jean-Pierre Foucault, moi ?
19:23Pourquoi je ne serais pas
19:24comme Jean-Pierre Foucault, moi ?
19:25Toi, tu es belle,
19:26tu es sexy,
19:27tu es intelligente.
19:28Jean-Pierre aussi,
19:29c'est quelqu'un que j'adore.
19:30Mais la télévision a changé.
19:32Les gens,
19:32pourquoi ils ne regardent plus la télé ?
19:33Tu as vu le nombre de jeunes,
19:34tous ces jeunes,
19:35les Instagrambeurs,
19:35pourquoi ils ont tant de succès ?
19:37Parce qu'ils disent les choses.
19:38Parce qu'ils ne sont plus
19:38sur les réseaux de télé.
19:39Aujourd'hui,
19:40ils font des millions de vues,
19:41que ce soit toi,
19:42que tous tes amis, etc.
19:43Moi, j'ai plein de copains
19:44qui...
19:45Aujourd'hui,
19:45ils ont 10 millions de followers.
19:46C'est colossal.
19:47Ils sont plus importants
19:48que le journal de 20 heures.
19:49Parce qu'ils parlent vrai,
19:49ces gens-là.
19:50C'est tout.
19:50Mais ils sont modérés quand même.
19:52Oui, mais pas tous.
19:53Alors,
19:53monsieur le député,
19:54vous faites partie
19:55des visages du RN,
19:56des visages jeunes.
19:57Vous militez pour des thèmes
19:58tels que la justice,
19:59la sécurité,
20:00l'agriculture et la ruralité.
20:01Vous êtes un député dynamique,
20:03issu d'une génération
20:04montante du parti.
20:05Vous cherchez à porter
20:06les préoccupations locales
20:07au niveau national.
20:09Merci d'être avec nous ce soir.
20:10Avec plaisir.
20:11Vous êtes jeune,
20:11vous avez 30 ans.
20:13Exactement.
20:13Député de 30 ans.
20:14J'ai eu la chance
20:15d'être élu à 27 ans,
20:16il y a maintenant 3 ans,
20:17dans une vague
20:18après du Rassemblement national.
20:20Vous savez,
20:20on est élu,
20:21évidemment,
20:21avant tout avec une étiquette politique
20:23et le Rassemblement national
20:24est porté dans les urnes
20:25par les Français
20:25avec la dernière 11 millions de voix.
20:27Donc forcément,
20:28on est représentatif
20:29de notre parti aussi.
20:30Alors,
20:30vous avez le même âge
20:31que Jordan Bardella ?
20:32Exactement.
20:32Vous pensez qu'aujourd'hui,
20:33il faut plus de jeunes en politique
20:35pour vous ?
20:36En tout cas,
20:36grâce au Rassemblement national,
20:37il y a de fait
20:38plus de jeunes en politique.
20:39À la vie aussi,
20:40il y a beaucoup de jeunes.
20:41Oui,
20:41mais je pense que...
20:42Ils n'ont pas de cerveau.
20:43Je pense quand même
20:44qu'on est dans une société
20:45où il y a eu
20:46des visages politiques
20:50et qui ont été aux manettes,
20:52qui ont eu leur chance
20:53et qui n'ont pas réussi.
20:54Et moi,
20:54je pense que pour changer les choses,
20:56évidemment,
20:56il faut changer les politiques.
20:57Alors,
20:57effectivement,
20:58avec Jordan Bardella
20:59et avec Marine Le Pen,
21:00nous nous battons
21:00pour changer la vie des gens,
21:02changer la vie des Françaises,
21:03des Français.
21:04Moi,
21:04j'ai l'honneur de m'être engagé
21:05très jeune en politique.
21:07Je me suis présenté
21:07pour la première fois.
21:08J'avais 19 ans en 2014.
21:09J'étais sur l'unice municipale
21:10du Front national à l'époque
21:11et puis après,
21:12je me suis présenté
21:12au départemental,
21:13au municipal
21:14à plusieurs élections locales
21:15avant de me présenter
21:16au niveau législatif
21:17et j'ai toujours eu à cœur
21:18de me battre
21:19pour représenter
21:19les Françaises,
21:20les Français,
21:21les gens de mon territoire.
21:22Moi,
21:22j'ai vu grandir
21:22et j'ai grandi dans mon territoire
21:24et j'ai envie de me battre pour lui
21:25parce qu'on a besoin
21:26d'une France plus dynamique
21:27en termes d'économie,
21:28en termes de sécurité
21:29et c'est évidemment
21:31cet engagement
21:31qui me nourrit chaque jour.
21:33Alors,
21:33restez avec nous sur Sud Radio.
21:34On revient tout de suite
21:35après la pause
21:36pour discuter et débattre
21:37justement de la culture
21:39et du patrimoine
21:40de la France.
21:41Et alors,
21:42vraiment,
21:42je vous le garantis,
21:43on va passer nos 30 minutes
21:45sur ce sujet.
21:46Voilà,
21:47Pierre-Jean Chalençon,
21:49collectionneur d'art
21:50avec Jordan Guitton,
21:51député RN de L'Aube.
21:53A tout de suite
21:53sur Sud Radio.
21:55Magali Berda,
21:56Sud Radio,
21:5720h, 21h,
21:59on vit pas dans la même France.
22:02Sud Radio,
22:03parlons vrai.
22:04Les instituts de beauté
22:05Body Minute
22:06vous présentent
22:07Magali Berda,
22:09Sud Radio,
22:10on vit pas dans la même France.
22:13Magali Berda
22:14sur Sud Radio,
22:15il est 20h29,
22:16nous sommes en direct
22:18sur Sud Radio
22:19et alors nous sommes
22:19tellement en direct
22:20qu'on n'arrive plus
22:21à le canaliser.
22:22Pierre-Jean Chalençon,
22:24collectionneur d'art.
22:24Je suis tellement content
22:25de te voir,
22:26t'es tellement joli
22:27et puis lui,
22:27il est trop mimi.
22:28Non,
22:29toujours pas de la même idée.
22:30Je me sens bien.
22:31Il y a des remplaçants,
22:33tu sais,
22:33il y a la bisexualité.
22:34Moi,
22:34je suis bisexuel,
22:35j'ai des femmes,
22:36des hommes.
22:37Et alors,
22:37la dernière passion de ma vie,
22:38c'est Michel Mercier.
22:39Vous voyez,
22:39j'étais avec David Lysnard
22:41hier soir,
22:41il y avait une exposition
22:42à Cannes sur Michel
22:43et je suis très,
22:45j'adore Michel,
22:45c'est une amie très proche
22:46et j'ai passé deux heures
22:48avec elle avant-hier
22:49et je l'ai embrassée
22:50et je lui ai dit
22:50ma chérie,
22:51je t'aime.
22:52Et je serai un peu plus jeune,
22:53elle serait un peu plus jeune.
22:54Alors,
22:54David Lysnard,
22:54c'est le maire de Cannes.
22:55De Cannes,
22:56oui.
22:56Eh bien,
22:56j'aimerais,
22:56je me serais marié
22:57avec Michel Mercier.
22:58Voyons,
22:58on parlait de culture,
22:59monsieur le député Jordan,
23:01n'ayons pas peur des mots.
23:03Eh bien,
23:04la culture,
23:04c'est aussi le cinéma.
23:05Quand je vois que Michel Mercier,
23:06qui est une des dernières
23:07plus grandes stars au monde française,
23:09avec Brigitte Bardot,
23:10la série des Angéliques,
23:11c'est mondialement connu,
23:13cette femme,
23:13elle n'a plus trop de sous,
23:14elle n'a plus trop d'argent.
23:15Heureusement qu'elle a son vœu
23:16qui l'aide financièrement,
23:18qui paye une maison de retraite,
23:19etc.
23:20C'est terrifiant.
23:21Cette femme,
23:21elle mériterait l'argent d'un
23:22même un César d'honneur.
23:23Elle a fait rêver des millions d'hommes.
23:25Elle est connue dans le monde entier.
23:26Tu penses que les personnalités,
23:29les artistes,
23:30aujourd'hui,
23:30les grands acteurs,
23:31les grands chanteurs,
23:32qui font partie du patrimoine français aussi,
23:34on peut le dire.
23:34Le patrimoine vivant.
23:36Est-ce que tu penses
23:36qu'ils ne sont pas suffisamment
23:37respectés en France ?
23:39Totalement.
23:40Tu sais que je vois
23:41comment est mort Charles Dumont
23:42il y a un an.
23:43Il a écrit quand même
23:44les plus grands succès
23:45pour Edith Piaf.
23:46Aux Etats-Unis,
23:46tout le monde,
23:47il y a Edith Piaf,
23:48c'est une méga star planétaire.
23:49Et lui a quand même écrit
23:50des chansons importantes pour Edith.
23:52Et comment il est mort alors
23:52quand il est mort ?
23:53Il est mort tout seul.
23:54Il y avait 20 personnes
23:55à son enterrement,
23:5530 personnes,
23:56pas un journal,
23:57pas une radio,
23:57pas une télé, rien.
23:59Mais il y en a eu plein.
24:00Tout le monde n'est pas Charles Trenet.
24:02Mais quand je vois
24:02souvent l'état financier
24:06de ces gens-là
24:06qui n'ont pas malheureusement
24:07préparé leur retraite,
24:08une qui a bien préparé sa retraite,
24:10c'est Brigitte Bardot
24:10qui est une femme extraordinaire.
24:12Mais pareil,
24:12Vili Pandé
24:13parce qu'elle aime trop la France,
24:14elle est trop patriote
24:15et proche de Jean-Marie.
24:16Mais je veux dire,
24:16c'est gravissime.
24:18Aux Etats-Unis,
24:18ce ne serait pas comme ça.
24:20Tu penses que Brigitte Bardot
24:21a été mise à l'écart
24:22parce qu'elle était amie avec...
24:24Bien entendu.
24:24Tout ce qu'elle a reçu
24:26depuis 25 ans,
24:28si elle n'avait pas monté
24:28sa fondation,
24:29si elle n'avait pas géré
24:30comme une femme d'affaires
24:31exceptionnelle...
24:32Après,
24:32elle a une très belle fondation
24:33mais elle a fait des dérapages aussi.
24:35Mais qui n'en fait pas ?
24:36C'est la vie, cher ami.
24:38On n'est pas dans un monde
24:38de bisounours,
24:39ça se saurait.
24:40Vous croyez que M. Macron
24:41c'est un bisounours ?
24:42Vous croyez que Jacques Chirac
24:42était un bisounours ?
24:44Vous croyez que M. Hollande
24:44est un bisounours ?
24:45Ces gens-là sont des tueurs,
24:46c'est des killers.
24:47Ils veulent le pouvoir,
24:48ça les fait bander,
24:49ils aiment ça.
24:50Moi, je n'en ai rien à branler
24:51du pouvoir.
24:52Je l'ai le pouvoir déjà.
24:53Mais je veux dire,
24:54ils veulent l'argent.
24:55Quand ils ont l'argent,
24:55ils veulent le pouvoir.
24:56Quand ils n'en ont pas...
24:56Je pense qu'on n'a jamais
24:57autant dit,
24:58ça n'engage que vous ce soir.
24:59Ça n'engage que vous.
24:59Mais je ne suis pas député,
25:02je ne suis pas à la télévision.
25:04Le jour où...
25:04On a la radio nationale quand même.
25:05Le jour où,
25:06c'est tant mieux.
25:07Mais on ne rentrait plus que ça.
25:08Vous savez,
25:08je parle à des gens,
25:09je parle à des millions de gens.
25:10On est en live d'ailleurs
25:11sur Instagram.
25:12Mais je vais vous dire une chose.
25:19On se demande
25:19si les gens de l'Assemblée nationale,
25:22d'ailleurs nos amis LR,
25:23qui sont des vrais traîtres,
25:25excusez-moi,
25:27il y aurait dû avoir
25:27une dissolution
25:28de l'Assemblée nationale
25:28depuis quelques semaines.
25:29Exactement.
25:30Ça coûte des dizaines de milliards.
25:32Ça coûte des dizaines de milliards.
25:33Bon, à chaque fois,
25:34on soutient à Marine Le Pen
25:35et à Jordane Mordella
25:36parce que j'en ai marre.
25:38Je suis aussi ami avec Zemmour.
25:40J'aime ces gens-là.
25:41J'aime la France.
25:41Et il y a des gens
25:42de toute obédience
25:43qui s'aiment.
25:43On en a ras-le-bol
25:44qui nous fassent passer
25:45pour des fachos.
25:45Et tu penses que les gens
25:46qui sont de gauche
25:47n'aiment pas la France ?
25:48De moins en moins,
25:49j'ai l'impression.
25:50Quand je vois
25:50ce que je me suis pris
25:51dans la gueule...
25:52Ce de gauche revendique
25:53le fait de vraiment
25:55aimer la France.
25:57Ah bon,
25:57ils l'aiment d'une façon
25:58mais je n'aimerais pas
25:58qu'on m'aime comme ça.
25:59C'est d'une façon
26:00dont vous,
26:00vous ne voyez pas.
26:01C'est parce qu'ils aiment
26:02comme vous dites avec...
26:03Quand je vois
26:04les colibés
26:06que je me suis pris
26:06depuis 15 jours
26:07parce que j'ai quand même
26:08fait des millions de vues,
26:09cher ami,
26:10même des dizaines
26:10de millions de vues
26:11pour une petite personne
26:15le nombre de colibés
26:17des gauchistes
26:17qui m'ont dit
26:18on n'a rien à foutre
26:18de ta France,
26:19va te faire ceci,
26:22va te faire cela,
26:22sale PD.
26:23Alors quand vous entendez ça
26:24Jean-Dane Guitton,
26:25qu'est-ce que vous pensez ?
26:26Alors bon,
26:27dans des mots un peu plus...
26:28On va y jouer.
26:29Non mais moi je pense
26:30que dans notre pays,
26:32effectivement pour voir
26:33à l'oeuvre
26:34une partie de la gauche,
26:35effectivement on peut se dire
26:37qu'elle n'aime plus
26:37du tout la France.
26:38Ils ont des discours
26:39où ils passent leur temps
26:40à taper sur la France.
26:43Moi j'en ai pour
26:44un seul exemple
26:45ne serait-ce que
26:46le discours du président
26:47de la République
26:47lorsqu'il est à l'international
26:48depuis 2017.
26:49Quand on écoute Emmanuel Macron,
26:51il tape sur la France
26:52à longueur de temps,
26:53à longueur de discours
26:53et moi ça me fait peur.
26:55Mais quand il parle
26:56de repentance de la France,
26:57lorsqu'il parle qu'il n'y a
26:58pas d'identité française,
26:59ce sont des mots
27:00qui sont durs pour la France
27:02et lorsqu'on est à l'international,
27:03on se doit être
27:04le premier ambassadeur,
27:05le premier ambassadeur
27:06de la France,
27:06notre président de la République,
27:08dit qu'il n'y a pas
27:08d'identité française.
27:10C'est quand même quelque chose
27:10qui est horrible pour nous,
27:12pour la France,
27:12pour la Ve République
27:13que d'avoir un président
27:14qui garante nos institutions,
27:15qui ne reconnaît pas
27:16cette identité française
27:17et qui fait partie
27:19évidemment des sujets
27:19dont on va aborder,
27:20j'espère,
27:21avant la fin de l'émission,
27:22le patrimoine,
27:23la culture
27:24et qui sont des sujets
27:25pour lesquels
27:25les Françaises
27:26et les Français sont engagés.
27:27Alors,
27:27le cambriolage du Louvre,
27:29qui est un symbole mondial
27:30de la culture française,
27:32révèle-t-il une négligence
27:34dans la protection
27:34de notre patrimoine ?
27:35A savoir que moi,
27:36j'ai une amie
27:37qui vit aux Etats-Unis
27:38qui me dit qu'apparemment
27:40les Américains
27:40ne parlent que de ça.
27:42C'est-à-dire que là,
27:42ils sont en boucle
27:43sur comment le Louvre
27:45a pu être cambriolé,
27:46etc.
27:46Est-ce qu'on en devient
27:47un peu la risée du monde
27:48ou pas ?
27:49Malheureusement,
27:49oui.
27:50Le Louvre,
27:50je crois que c'est
27:51le musée d'art
27:52le plus visité au monde
27:53et c'est vraiment
27:54le symbole de la faiblesse
27:55de l'Etat français,
27:56de la faiblesse
27:57de ne même plus être capable
27:58de protéger notre héritage.
28:00Notre héritage,
28:01c'est savoir d'où l'on vient,
28:02pour savoir d'où l'on va
28:03et on se fait piller
28:04par finalement
28:06deux pillards
28:07qui sont arrivés,
28:07je crois,
28:08en mobilette
28:09au pied du Louvre
28:11qui sont rentrés
28:11comme s'il n'y en était,
28:12qui sont repartis
28:13avec des bijoux
28:13qui en ont même oublié
28:14la couronne
28:15qui est tombée par terre.
28:16Mais dans quel état on est ?
28:17On se croirait
28:18dans le dernier pays
28:19du tiers-monde
28:22où il n'y a
28:23plus aucun moyen,
28:24plus aucune sécurité.
28:24Moi,
28:25je suis en train
28:25actuellement
28:26d'étudier les budgets
28:27à la soinion nationale.
28:28On taxe,
28:29on est le pays
28:29le plus taxé au monde.
28:3047,5% du PIB
28:32de prélèvement obligatoire
28:33dans notre pays.
28:34On est le pays
28:34le plus endetté d'Europe
28:36avec plus de 115%
28:37de dettes
28:39dans notre pays,
28:403400 milliards d'euros
28:41de dettes.
28:41Et à côté de cela,
28:43on a les infrastructures
28:43les plus faibles,
28:44les moins protéritrices
28:45pour notre État,
28:46les moins protéritrices
28:47pour le musée du Louvre
28:48qui est vraiment
28:48notre symbole
28:49à l'international.
28:50Donc oui,
28:51il y a un état de faiblesse
28:51dans notre pays
28:52et on peut même reprendre
28:53ce qui s'est passé.
28:54Alors là,
28:54ce n'était pas un pillage,
28:56il n'y a jamais eu d'ailleurs
28:57de responsabilité
28:57qui a été trouvé
28:58mais l'incendie de Notre-Dame
28:59était aussi un drame
29:00pour notre histoire,
29:01pour notre culture,
29:02pour notre patrimoine
29:03et moi,
29:03ce que je vois,
29:04c'est qu'on a un peuple français,
29:05on a une identité,
29:06on a une histoire
29:07et cette histoire,
29:08aujourd'hui,
29:09les élus,
29:10les responsables,
29:11les irresponsables politiques
29:12la piétinent
29:14cette histoire commune
29:14dans laquelle on se sent français.
29:16Pierre-Jean Chalançon,
29:16est-ce que c'est le signe
29:17d'un désengagement progressif
29:19de l'État
29:19dans la gestion
29:20de nos institutions culturelles
29:21pour toi ?
29:22Je pense que,
29:24déjà oui,
29:24je suis tout à fait d'accord
29:25avec cette question,
29:27pour moi,
29:27c'est même une affirmation,
29:28je pense que l'État
29:29depuis un certain nombre d'années
29:30se désengage
29:31parce qu'il considère
29:32que ce n'est pas assez valorisant,
29:33que connaître son présent
29:36ou son histoire,
29:37c'est dangereux.
29:38Moi,
29:38on essaie d'abêtiser
29:40les gens aujourd'hui.
29:41Moi,
29:41j'ai eu des parents,
29:42des grands-parents
29:43qui m'ont appris
29:44quand tu connais ton histoire,
29:45tu connais ton passé,
29:47tu appréhendes mieux ton présent
29:48et tu vois ton futur
29:49parce que l'histoire
29:50est un éternel recommencement.
29:52Et quand je vois
29:53les cours d'histoire
29:55dans les écoles,
29:58même dans l'université,
29:59c'est catastrophique,
30:00il y a une descente
30:02aux enfers
30:02des cours d'histoire
30:04terrifiants.
30:05Même de Napoléon.
30:06Napoléon,
30:07avant,
30:07on en parlait
30:07en école primaire,
30:08maintenant,
30:08on n'en parle quasiment plus.
30:10Et à partir de la 6e,
30:115e,
30:11on n'en parle pas,
30:12on en parle un petit peu
30:13au niveau de la seconde,
30:14je crois,
30:15pendant 8 jours.
30:16D'ailleurs,
30:16la gauche déteste
30:17Napoléon Bonaparte
30:17alors qu'il a créé
30:19toutes les institutions
30:20aujourd'hui
30:21qui existent encore.
30:22On va recevoir juste
30:25Hugo qui est avec nous,
30:26un auditeur.
30:28Pierre-Jean,
30:28il se tourne vers la porte,
30:30il attend Hugo.
30:31Bonsoir Hugo,
30:31ça va ?
30:32Oui,
30:33bonsoir,
30:33merci.
30:34Pierre-Jean vous cherche
30:34dans le studio.
30:35Oui,
30:36j'adore ce prénom,
30:36c'est très beau.
30:38Merci.
30:39Voilà.
30:39Hugo,
30:40comment allez-vous ?
30:42Écoute,
30:43ça va plutôt bien,
30:44je vous remercie,
30:45j'espère vous aussi,
30:45et les auditeurs également.
30:47Merci beaucoup.
30:47Qu'est-ce que vous pensez
30:48de cette question
30:49sur nos politiques ?
30:51Est-ce qu'ils ont délaissé
30:52la culture et le patrimoine
30:53de la France pour vous ?
30:55Alors pour moi,
30:56c'est presque une question
30:57plus générale
30:57parce que j'ai l'impression
30:58qu'ils sont en train
30:59de délaisser tout,
31:00que ce soit la culture,
31:01notre patrimoine.
31:03On est face aujourd'hui,
31:05j'ai l'impression,
31:05à une société
31:06qui est un espèce
31:08de rouleau compresseur.
31:10Donc soit on se moule
31:13dans ce qu'on veut nous servir
31:15au menu,
31:17soit nous sommes
31:18des opposants,
31:20soit nous sommes
31:20des complotistes,
31:21etc.
31:22Et je tiens à préciser
31:24également,
31:25parce que ça me paraît
31:25important que ce que je dis
31:27ce soir n'engage que moi,
31:28bien entendu,
31:29et je ne parlerai
31:30au nom de personne.
31:31C'est-à-dire que je ne suis pas
31:32là pour dire
31:32les Français pensent ceci,
31:34les Français pensent cela.
31:36Nous avons tous des vies
31:37tellement différentes
31:38que ce soit l'accès
31:39à la culture,
31:40en fonction de ses moyens,
31:43financiers surtout,
31:44puisque malheureusement,
31:45pour accéder à beaucoup
31:46d'endroits culturels.
31:49C'est un certain budget,
31:52tout dépendra des villes aussi
31:53où on va pouvoir accéder
31:54à cette culture,
31:55que l'on soit dans une ville
31:56de province,
31:57un petit village,
31:58ou bien peut-être
31:59dans la région parisienne
32:00où on a un accès
32:01peut-être plus facile
32:02aux salles de concert,
32:04aux musées,
32:06etc.
32:06Donc je pense
32:07que la question
32:09est très générale.
32:10C'est ce que vous traitez
32:11ce soir et c'est très bien.
32:13Est-ce que justement,
32:15je m'adresse à monsieur le député,
32:17est-ce qu'il y a un budget
32:17aujourd'hui alloué
32:19à la culture,
32:20en fait à la protection
32:21de tout ce patrimoine ?
32:23Oui, il y a plusieurs budgets.
32:25Tout d'abord,
32:25le budget de la culture en France
32:26c'est 330 millions d'euros
32:29par an,
32:30ce qui est quand même
32:30relativement très peu.
32:31D'ailleurs, avec Marine Le Pen,
32:32nous souhaitons le réussir
32:33jusqu'à 1 milliard d'euros.
32:34C'est d'ailleurs le triplé
32:35dans une loi de programmation
32:36à la culture,
32:37si en 2027,
32:38les Françaises et les Français
32:39nous font confiance.
32:40Et ensuite,
32:40il y a plein de petits budgets.
32:41On oublie, par exemple,
32:42les collectivités territoriales.
32:43Moi, je suis député
32:44d'une circonscription
32:45qui fait 218 communes.
32:46Chaque commune a chaque année
32:47des deniers publics
32:48qu'elle peut réutiliser
32:49pour rénover son église,
32:50rénover sa mairie,
32:51rénover ses bâtiments publics,
32:52rénover des œuvres,
32:54évidemment, culturelles
32:54ou patrimoniales
32:55de nos territoires
32:56les plus ruraux.
32:57Et parfois,
32:58il faut se battre
32:58chaque année à l'Assemblée nationale
32:59pour obtenir ses budgets
33:00pour les collectivités,
33:01pour les départements,
33:02pour qu'ils puissent investir
33:03dans les territoires.
33:04Et ça, effectivement,
33:05il y a plusieurs budgets
33:06qui existent.
33:07Et il y a aussi de l'argent
33:08qui vient du privé.
33:09Je suis désolé.
33:09La Fondation du patrimoine
33:10qui fait un très bon boulot
33:11et qui sont très souvent présents.
33:13La Fondation Stéphane Bern,
33:14enfin, l'histoire...
33:15Et les mécènes,
33:16les donateurs.
33:16Et puis les entreprises privées.
33:18Regardez Notre-Dame,
33:19c'est LVMH,
33:20c'est François Pinault,
33:21ce sont des grosses entreprises.
33:23Il y a eu beaucoup de salles
33:23à Versailles
33:24qui ont été restaurées
33:25il y a 25 ou 30 ans
33:30Et pourquoi on ne dit pas suffisamment
33:31que par exemple LVMH
33:33a aidé à rénover
33:36Notre-Dame ?
33:36Eh bien, c'est bien dommage.
33:37On devrait le dire plus souvent.
33:38Parce que les politiques
33:39tapent toujours sur Bernard Arnault.
33:41Mais quand il fait les choses bien...
33:42Alors, une partie des politiques
33:43tapent toujours sur Bernard Arnault.
33:44Nous, on considère
33:45qu'il faut à la fois
33:46des gens riches
33:47qui investissent dans les territoires,
33:49qui créent de l'emploi.
33:50Parce qu'on parle souvent
33:51de LVMH,
33:51mais LVMH,
33:52c'est ce que je crois
33:53de 225 000 emplois en France.
33:55Je ne sais pas si on se rend compte.
33:56Et tous les emplois indirects.
33:57Moi, chez moi,
33:57il y a un créateur de monde
33:59qui vient s'investir
34:00avec 30 emplois sur place.
34:02Si demain, LVMH part de France
34:03parce qu'il est, par exemple,
34:04trop taxé à cause
34:05des dingueries fiscales
34:06que propose actuellement la gauche,
34:08on perd non seulement ses emplois,
34:09mais on perd tous ses investissements
34:10sur le territoire
34:11et on perd tous ses emplois indirects
34:13parfois qui rejaillissent
34:14sur l'ensemble du territoire.
34:15Tu sais, j'ai fait une exposition
34:16il y a deux ans à Saint-Omer.
34:18Magnifique.
34:18Je voudrais remercier Hugo, quand même.
34:20Oui, la question était très bien d'Hugo.
34:22C'est bien ce qu'il a dit.
34:23Hugo ?
34:24Si vous permettez,
34:25oui, là,
34:25j'entends parler d'MDMH,
34:27effectivement,
34:28si monsieur devait trop taxer
34:30et partir,
34:31je pense qu'une partie de sa richesse
34:32est quand même due
34:33à la production des petites mains
34:35de la culture de ce pays général.
34:37Peu importe d'où l'on venait
34:39lorsqu'on était plus jeunes
34:40ou lorsque le pays avait besoin de nous.
34:42Il faut se rappeler,
34:43pour monsieur député RN,
34:45que nous,
34:46lorsque nous allons à l'étranger,
34:47nous n'avons pas peur
34:48d'exploiter les autres pays,
34:50d'exploiter leurs minerais, etc.
34:51Donc, il faut aussi penser à tout ça.
34:52Et monsieur MDMH,
34:53il devait partir.
34:54Moi, j'ai envie de dire,
34:55si tous les salariés
34:56qui sont taxés aujourd'hui
34:57tout le temps,
34:58tout le temps,
34:59constamment,
35:00si eux devaient partir,
35:01qu'est-ce que deviendrait le pays ?
35:03Si on n'avait plus ces travailleurs,
35:04si on n'avait plus cette main d'oeuvre,
35:05tous ces gens qui se lèvent le matin.
35:07Donc, c'est encore un autre sujet,
35:08j'en suis désolé,
35:08mais vous m'avez écouté.
35:10Mais vous avez raison,
35:12c'est aussi très important de le dire.
35:13Merci à vous de le dire.
35:16Merci Hugo.
35:17Très belle soirée.
35:18A bientôt.
35:19Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
35:21On reprend notre débat sur les politiques.
35:24Est-ce qu'ils ont délaissé la culture
35:25et le patrimoine de la France ?
35:27Avec Pierre-Jean Chalençon
35:28et Jordan Guitton,
35:29député RN de l'Aube.
35:30A tout de suite sur Sud Radio.
35:32Magali Berda, Sud Radio,
35:3420h21h,
35:36on ne vit pas dans la même France.
35:39Sud Radio, parlons vrai.
35:41Les instituts de beauté Body Minute
35:43vous présentent
35:45Magali Berda, Sud Radio,
35:48on ne vit pas dans la même France.
35:51Magali Berda sur Sud Radio,
35:52il est 20h45,
35:53on ne vit pas dans la même France.
35:54On reçoit ce soir
35:55Pierre-Jean Chalençon
35:56qui m'est très excitée ce soir.
35:59Je suis content de te voir
36:00parce que tu es une femme que j'adore.
36:02Tu sais, ça fait plusieurs années
36:03qu'on s'envoie d'un message
36:04où on ne s'était jamais vus.
36:05Et tu es une femme,
36:06parce que tu en as pris aussi plein la gueule.
36:08Et ça, c'est dégueulasse
36:09parce que tu es une belle personne.
36:10Et moi, je pense aussi
36:11d'en avoir pris plein la gueule
36:12et je continue à en prendre
36:13parce que je ne dis pas
36:13tout ce qui m'arrive en ce moment,
36:15mais c'est compliqué.
36:16Et bien, je veux dire,
36:17je pense qu'un jour ou l'autre,
36:18il y a le karma qui revient
36:19parce qu'on aime les gens
36:20et les gens nous aiment.
36:21Et si on est populaire,
36:23alors avec des hauts et des bas,
36:24c'est parce que les gens,
36:25ils savent qu'on est des belles personnes.
36:26On n'est pas là pour faire de l'argent.
36:27Moi, en tout cas,
36:28je n'ai jamais fait d'argent sur ma vie
36:29et tout ce que j'ai aujourd'hui,
36:30c'est parce que je l'ai gagné
36:31de mes propres fonds.
36:32Tu as écrit des livres déjà ?
36:33Oui, j'adore écrire.
36:34Et là, je voudrais écrire
36:35un bouquin l'année prochaine
36:37sur tous les gens que j'ai connus,
36:38sur ma relation
36:39avec toutes les personnalités
36:40que j'ai rencontrées.
36:41Tu vas nous raconter
36:42des petites anecdotes dans le livre ?
36:43Oui, plein de anecdotes,
36:44des livres d'Orset,
36:45tout ce qu'aimait Charles Trenet,
36:47ce qu'aimait des gens
36:49comme Maurice Chevalier,
36:50parce que j'ai eu beaucoup d'amis
36:51qui l'ont connu,
36:52Michel Mercier,
36:53plein de tous les gens
36:53que j'ai eu la chance
36:54de connaître Roland Dumas.
36:55Les gens disent toujours,
36:57moi, j'étais un fan de Giscard.
36:58Quand j'étais gamin,
36:59j'étais un Giscardien.
37:00Après, j'ai eu la chance
37:01de rencontrer François Mitterrand
37:02grâce à Charles.
37:03Et après, je suis devenu ami
37:04avec Roland Dumas,
37:05avec Loïc Le Floc, Prigent.
37:07Moi, je n'ai pas 55 ans,
37:08j'ai 100 ans.
37:09Mais si je puis dire,
37:10j'ai connu tellement de gens.
37:12Et aujourd'hui,
37:12j'ai une intimité
37:13avec beaucoup d'hommes politiques
37:14et de femmes politiques
37:15dont je tairais les noms.
37:16Ah bon ?
37:16On ne peut pas donner un petit nom ?
37:17Non, parce que,
37:18à force d'en dire,
37:19les gens disent toujours
37:20Chalenceux,
37:20c'est à du damn dropping.
37:22Quand les gens me verront
37:23en photo avec eux...
37:24Il fait du quoi ?
37:24Du damn dropping,
37:25c'est-à-dire qu'ils donnent
37:25des noms comme ça ?
37:26Tu sais, au Palais de Vivienne,
37:28j'ai reçu tout Paris.
37:30J'ai reçu Jordan,
37:31j'ai reçu tout le monde.
37:32Est-ce que tu connaissais
37:32Jordan Guitton ?
37:33Non, mais je le trouve charmant.
37:35Ah, ben voilà.
37:36Et je crois,
37:36à la pub,
37:37on a eu un débat intéressant
37:39sur la culture et l'école.
37:40Parce que moi,
37:40je disais qu'à l'école,
37:41on ne nous avait emmenés
37:42qu'une fois au Louvre.
37:43Et M. Chalenceux,
37:44il disait...
37:44Alors moi, je peux dire que...
37:46Alors, pardonnez-moi,
37:47mais moi,
37:47je vais vous dire quelque chose.
37:48Toi, tu es parisien.
37:50Oui.
37:50Toi, tu es un vrai parisien.
37:51Ici, à Paris,
37:52vous êtes tous allés au Louvre,
37:53machin, etc.
37:54Mais moi,
37:54j'ai grandi dans le Var.
37:56Et je peux vous garantir
37:57que nous, dans le Var,
37:58toi, tu as eu la chance
37:59d'aller voir le Louvre
37:59au moins une fois dans ta vie.
38:00Mais nous,
38:01dans les villes du sud de la France,
38:02on n'emmène pas les élèves
38:03ou très peu,
38:04du moins très très peu,
38:06les élèves visiter des monuments
38:07comme le Louvre.
38:08Tu vois, donc,
38:08tu as eu cette chance à aller voir.
38:09Tu as raison,
38:10mais moi,
38:10plusieurs années,
38:12j'en parlais il n'y a pas si longtemps
38:13avec Christian Estrosi,
38:15parce qu'on avait eu
38:15un projet d'exposition.
38:16Et Christian,
38:17il a ouvert beaucoup de musées.
38:18Il y a le musée Masséna,
38:19il y a plein de musées.
38:20Et il incite les écoles.
38:22Et ça, je trouve ça très bien.
38:23Et moi, demain,
38:24je ferai de la politique.
38:24En tout cas,
38:25j'aurai des fonctions
38:25où je peux donner des idées.
38:27Moi, je ferai venir
38:27une fois par semaine
38:28dans les écoles,
38:30enfin, les gens des écoles
38:30dans les musées.
38:31Une fois par semaine minimum,
38:33il faut que les collégiens,
38:36les écoliers
38:36aillent dans les musées.
38:37Comme vous disiez à la pub,
38:38les gens de banlieue.
38:40Tout à fait.
38:40Mais les gens de la banlieue,
38:42les gens de la province,
38:43il faut les faire venir.
38:43Les gens de la ruralité, surtout.
38:44Il y a quand même un sujet
38:44de l'accès à la culture
38:45lorsqu'on vit dans la ruralité.
38:47Tant qu'on n'a pas son permis
38:48de conduire et 18 ans,
38:49bien souvent,
38:49on a des problèmes
38:50d'accessibilité.
38:51C'est pour ça qu'il faudra
38:53peut-être aussi revoir
38:54pour des bus,
38:54des choses comme ça.
38:55Il y a un peu plus de 34 000 communes
38:56en France.
38:56Il y a évidemment
38:56les grandes villes,
38:57Paris, Marseille, Lyon.
38:59Il y a des villes
38:59de plus de 100 000 habitants,
39:00des villes de plus de 50 000 habitants
39:02où l'accès à la culture
39:02est assez simple
39:03avec des transports en commun.
39:04Mais il y a énormément
39:05de petites communes
39:06où les jeunes n'ont pas forcément accès.
39:07Il y a des histoires
39:08magnifiques dans chaque territoire.
39:09Moi, quand j'étais plus jeune,
39:10je voulais aller au château
39:11de la Malmaison.
39:12Roy Malmaison,
39:12c'est pourtant à côté.
39:13Il y a un RER
39:14mais qui est à 5 ou 6
39:15qui est là.
39:15Et encore,
39:16les transports en commun parisien
39:17c'est très bien.
39:17C'est le RN qui a stoppé
39:18le pass culture.
39:19Non, on n'a pas stoppé
39:20le pass culture.
39:22Pourquoi on aurait stoppé
39:23le pass culture ?
39:23On peut juste le remplacer
39:24mais on peut remplacer
39:26mais par exemple,
39:27il y a des budgets
39:29au sein du patrimoine
39:30qui ne sont pas assurés
39:31dans certains endroits,
39:32notamment les plus ruraux.
39:33Et moi, je souhaite
39:34que les jeunes retrouvent
39:36notamment une éducation
39:37via l'école
39:38et des accès
39:39pour accéder
39:40à des endroits culturels,
39:41à des endroits patrimoniaux
39:42dans nos circonscriptions.
39:43Pourquoi on ne peut pas
39:43rendre les accès
39:44aux musées,
39:47par exemple,
39:47gratuits
39:48pour, je ne sais pas moi,
39:49si...
39:50Parce qu'il y a beaucoup
39:50de gens aujourd'hui
39:51malheureusement qui sont...
39:52Pourquoi pas, vous avez raison.
39:52Mais si on augmente les budgets,
39:54d'abord, si on augmente
39:54le budget de la culture
39:55du patrimoine
39:56comme on souhaite le faire
39:56avec Marine Le Pen,
39:57ça va forcément peut-être
39:58permettre de faire baisser les prix.
40:00Aujourd'hui, c'est quand même gratuit.
40:01Tous les musées, etc.
40:02sont gratuits
40:02pour les moins de 26 ans
40:03dans notre pays.
40:04Vous allez dans n'importe quel musée
40:05que ce soit en circonscription.
40:07Évidemment.
40:07Tu sais, il y a beaucoup de gens
40:08qui ne le savent pas malheureusement.
40:09Ils ont ça,
40:10surtout quand ils sont en famille.
40:11Évidemment.
40:11Parce que pour une famille,
40:12ça coûte cher.
40:13Donc ça veut dire que...
40:14Évidemment.
40:14Quand on voit la réussite
40:15des journées, par exemple,
40:15du patrimoine,
40:16que ce soit dans nos circonscriptions
40:17à Paris ou ailleurs,
40:18c'est une grande réussite.
40:19Et ces journées du patrimoine,
40:20peut-être qu'il faudra en faire
40:21beaucoup plus,
40:22cet accès à la culture.
40:23Et encore une fois,
40:23ça permet quand on est
40:24dans un territoire
40:25de savoir d'où l'on vient
40:27pour savoir où l'on va.
40:28On a énormément de villes
40:30qui sont des villes musées.
40:31On a énormément d'histoires
40:32à raconter.
40:33Moi, je viens de Loupe
40:34qui est quand même...
40:35Le département,
40:36c'est la capitale européenne
40:37des vitraux.
40:38On a énormément de réussites.
40:39On a la belle cité du Vitrail
40:40à Troyes
40:41qui est quelque chose à visiter.
40:42Évidemment,
40:43on a énormément d'églises
40:44dans le département
40:44comme dans beaucoup
40:45de départements français
40:46où on a des problématiques,
40:47des sujets vis-à-vis de l'avenir
40:49des vitraillistes
40:50qui est une profession
40:51qu'on doit conserver.
40:52Et tout ça,
40:53ce sont des petits sujets
40:53sur lesquels on travaille
40:54chacun dans nos circonscriptions.
40:55Il n'y a pas assez
40:55d'émissions sur l'histoire
40:57à la télévision.
40:58Je suis désolé.
40:58Il n'y en a quasiment plus.
41:00Avant, effectivement,
41:01il y avait beaucoup d'émissions.
41:02Moi, j'ai eu la chance
41:02d'être ami
41:03et de très bien le connaître
41:04avec Alain Decaux.
41:06Qui est Alain Decaux ?
41:07Tu ne connaissais pas Alain Decaux ?
41:09Non.
41:09Mais si.
41:09Alain Decaux raconte.
41:11C'est un homme qui,
41:12à l'époque,
41:12dans les années 70,
41:13il a été ministre
41:14de François Mitterrand
41:15à la culture.
41:16Il a écrit beaucoup de bouquins.
41:17Et Alain Decaux,
41:17il parlait comme ça.
41:18Ça ne vous rappelle pas
41:19ce monsieur
41:25un verre d'eau
41:26et il y avait
41:2710 millions de gens
41:27qui le regardaient
41:28une fois par semaine.
41:29Alain Decaux.
41:30Regardez après,
41:30allez voir,
41:31c'est les amis.
41:32C'est passionnant.
41:33Aujourd'hui,
41:34on est obligé
41:34de faire des émissions
41:35de Stéphane Bern
41:36qui sont bien.
41:36Enfin, ce n'est pas
41:37le Stéphane Bern,
41:38c'est Jean-Louis Rémi eux.
41:40Mais c'est devenu
41:42un peu too much.
41:43Mais je veux dire,
41:44même avec un micro
41:45pour faire conclure
41:46sur France Télévisions,
41:47je passionnais les gamins
41:48et les jeunes.
41:48On avait 2,5 millions
41:49de téléspectateurs
41:50qui regardaient.
41:50Pour résumer,
41:51ce que vous dites,
41:52c'est qu'aujourd'hui,
41:53le mécénat privé
41:54est en train de remplacer,
41:56faute de mieux,
41:57l'investissement public.
41:58C'est ce que vous pensez.
41:58C'est ce qu'on ressent
41:59dans le territoire,
42:00en tout cas.
42:00Pour revenir sur les bijoux
42:01de la couronne,
42:02quand même,
42:02parce que je voudrais
42:02qu'on en parle
42:03avant de terminer cette émission,
42:04à qui incombe pour vous
42:05la responsabilité
42:06d'un tel cambriolage ?
42:07Est-ce que c'est
42:08à la direction du musée ?
42:09Est-ce que c'est à l'État ?
42:10Est-ce que c'est
42:11les coupes budgétaires ?
42:13Alors, j'ai vu aussi
42:14passer cette histoire
42:15de mot de passe
42:16qui serait
42:16le mot de passe.
42:19Windows 2000.
42:20Comment on peut arriver
42:21à une telle stupidité ?
42:23Pardonnez-moi,
42:24mais...
42:24Dans notre pays,
42:25il faut quand même
42:26se dire qu'on a
42:27des responsables.
42:27On a des responsables
42:28dans les administrations,
42:29on a des responsables
42:30chez les politiques.
42:31Madame Dati,
42:31ministre de la Culture,
42:32il y a la directrice
42:33du musée du Louvre
42:34qui a été auditionnée
42:34dès les jours d'après,
42:35qui d'ailleurs,
42:36je crois,
42:37avait préalablement
42:38déposé sa démission,
42:39puis elle a été finalement
42:40refusée par Madame Dati.
42:41Mais en fait,
42:41le problème qu'on a
42:42dans notre pays,
42:43c'est que dès qu'il y a
42:44un problème,
42:45là c'est un grave problème
42:46de cambriolage,
42:46on ne sait pas
42:47qui sont les responsables.
42:48On a regardé,
42:49ce matin,
42:49il y a une commission
42:50d'enquête qui est sortie
42:51à un rapport
42:52de la commission des comptes,
42:53on voit qu'il y a
42:54énormément d'argent
42:55qui a été donné au Louvre.
42:55La question c'est
42:56comment a-t-il été utilisé ?
42:58Il a été mal utilisé.
42:59Je sais qu'il y a par exemple
43:00la polémique
43:01qui avait coûté
43:01plus de 500 000 euros,
43:02on a préféré refaire
43:03des cuisines
43:04au lieu par exemple
43:05d'améliorer la sécurité du Louvre
43:06qui avait d'ailleurs
43:07été une promesse
43:07d'Emmanuel Macron.
43:08Ensuite,
43:09le deuxième sujet,
43:10c'est je crois
43:10qu'on a vraiment négligé
43:12la sécurisation du Louvre
43:14pour faire peut-être
43:15un peu plus de beau.
43:16Alors c'est très bien
43:17mais à un moment donné,
43:18il faut quand même se dire
43:18qu'avant on avait
43:19un système de sécurité
43:20qui coûtait moins cher
43:21et qui était plus performant.
43:22Là ils n'ont toujours
43:23pas retrouvé aucun bijou.
43:24Mais c'est surréaliste.
43:25Surtout quand on voit
43:26l'équipe qui était au départ
43:29c'était les Spadjarri
43:30et puis on s'est arrivé
43:31à être vraiment
43:32le grand guignol.
43:34Donc ces types-là
43:34n'ont pas parlé ?
43:36Oui, c'est parce que
43:36ce n'est pas une commande officielle
43:37ces gens-là
43:38dont je n'aurais jamais
43:39été commandés.
43:39D'ailleurs les forces de l'ordre
43:39les ont quand même
43:40retrouvées très rapidement.
43:41Donc on doit quand même
43:41les féliciter pour cela
43:43et effectivement
43:44espérons qu'ils les fassent parler.
43:46Jean-Jean Lançois
43:47m'a dit qu'il irait
43:47les chercher lui-même.
43:48Ah mais moi je suis prêt
43:49à y aller.
43:49D'ailleurs je vous dis
43:50que s'il y a un des voleurs
43:51qui veut se faire pardonner,
43:53il m'appelle,
43:53il m'envoie un message,
43:54je viens chercher les bijoux
43:55et je ne le vendrai pas
43:56et je le remercierai,
43:57je l'inviterai à bouffer.
43:58Mais je veux dire
43:59il y a un moment
43:59il faut arrêter.
44:00Le problème du Louvre,
44:01le problème des responsabilités
44:03ma chère Magali,
44:05eh bien c'est simplement
44:06ce qui s'est passé
44:07c'est qu'ils étaient
44:07tellement persuadés
44:08qu'on n'attaquerait jamais
44:09le Louvre
44:10qu'ils n'ont jamais
44:11ils se sont dit
44:11mais le Louvre
44:11jamais on n'attaque le Louvre.
44:12On est en plein Paris
44:13il y a des caméras partout
44:14il y a des forces de l'ordre
44:14qui passent toutes les 5 minutes
44:15ils se sont dit
44:15c'est tellement pas possible
44:16et en fait
44:17c'est tout
44:17c'est pour ça
44:18qu'ils se sont fait avoir
44:19comme des bleus
44:19en 7 minutes
44:20c'est là où
44:21c'est quand même inacceptable
44:23il y aurait dû avoir
44:23du désolé
44:24dans une entreprise privée
44:26ces gens-là
44:26auraient été limogés
44:27immédiatement
44:28l'image de la France
44:29en est ressentie
44:30vous le disiez
44:30monsieur le député
44:32qu'à l'étranger
44:33c'était une catastrophe
44:33je viens à l'étranger
44:34j'étais en Asie
44:35j'étais à New York
44:36il y a quelque temps
44:37on est à chaque fois
44:38la risée du monde
44:39la France est la risée du monde
44:40c'est terrifiant
44:41ce qu'on se prend en ce moment
44:42vous ne vous imaginez pas
44:43la France prend des coups
44:44à son image
44:44quand d'abord
44:45le président de la République
44:45ne respecte pas
44:46notre identité française
44:48et nous mettons mal à l'aise
44:49à l'international
44:49ça crée quand même un problème
44:50on n'est pas capable
44:51de se défendre nous-mêmes
44:52et le deuxième sujet
44:53pour revenir précisément
44:54sur le Louvre
44:55avant un système
44:56qui coûtait moins cher
44:57on avait des vitrines blindées
44:58ce qui permettait
44:58de faire je crois
44:59descendre le matériel
45:00au musée du Louvre
45:01directement
45:02et de le sécuriser
45:03et en fait
45:03la directrice du Louvre
45:05et donc les investissements
45:06qui ont été faits
45:06ils permettent donc
45:07d'être plus beaux
45:08mais moins sécurisants
45:09et en fait c'est un peu
45:09à l'image de ce qu'on fait
45:10c'est d'ailleurs
45:10on a toujours des investissements
45:11qui coûtent plus cher
45:13donc plus d'argent public
45:14en ce moment
45:14on est sur les débats budgétaires
45:16donc on cherche de l'argent
45:17comment l'argent est mal utilisé
45:19comment l'argent est trop pris
45:20aux françaises et aux français
45:22et on l'utilise très mal
45:23et à la fin des fins
45:24dans cette affaire
45:24et je finirai là-dessus
45:25en fait on n'a aucun responsable
45:27ni politique
45:27ni administratif
45:28et donc à la fin des fins
45:29il ne se passera rien
45:30jusqu'au prochain cabriolage
45:33et je vous signale
45:34vous avez entièrement raison
45:35monsieur le débuté
45:36mais il y a quelques mois
45:37le musée de Clermont-Ferrand
45:38pas de Clermont-Ferrand
45:40mais de Clermont-Ferrand
45:40avait été attaqué
45:41le musée d'histoire naturelle
45:43il y a la même chose
45:44toutes les semaines
45:45depuis plusieurs mois
45:46ça c'est une catastrophe
45:47on passe très vite
45:48aux questions flash and cash
45:49cette émission est passée
45:50beaucoup trop vite
45:51attention
45:51les questions flash et cash
45:54c'est le moment préféré
45:55de nos auditeurs
45:55c'est les questions
45:56alors une question
45:57une réponse directe
45:58Pierre-Jean
45:58c'est cash
45:59bon ça j'ai pas de problème
46:00pas d'échappatoire
46:02pas de pirouette
46:02on y va vite
46:03alors Jordan Guitton
46:05pensez-vous qu'il faut
46:06vraiment interdire
46:07le site Cheyenne
46:08ou lui imposer
46:08des conditions de vente
46:09plus drastiques ?
46:11je pense qu'il faut
46:11interdire Chine
46:13en France
46:14Pierre-Jean Chalençon
46:15c'est qui l'acheteur
46:16d'affaires conclues
46:17avec qui vous avez
46:18encore des contacts
46:19et celui que vous
46:20ne voulez plus voir ?
46:21j'ai des contacts
46:22avec beaucoup
46:23celle avec qui j'ai plus
46:24tellement envie
46:25d'avoir de contacts
46:25c'est Caroline Margeridon
46:27ah t'es fâché avec elle ?
46:28comment ?
46:29j'étais son meilleur ami
46:30j'étais vraiment
46:31on passait notre vie ensemble
46:33et du jour au lendemain
46:33elle m'a jeté
46:34comme un vieux mouchoir
46:35donc c'est pas très sympa
46:36c'est pas à cause
46:37de l'île renault ça ?
46:38non
46:38pourquoi tu crois
46:39qu'elle t'a jeté ?
46:40je sais pas
46:41peut-être qu'elle valide
46:41pas certains propos ?
46:42non c'est pas ça
46:43parce qu'elle aussi
46:44c'est une pétroleuse
46:46mais non je sais pas
46:48elle m'a trahi
46:49moi j'aime pas
46:49qu'on trahi
46:49en amitié
46:50je ne trahi jamais personne
46:51alors Jordan Guitton
46:52pensez-vous
46:53qu'il faut créer des lois
46:54pour éviter de voir partir
46:55les jeunes s'installer
46:56à l'étranger
46:56comme Dubaï
46:57ou Bali par exemple ?
46:58alors non
46:58pas créer des lois
46:59il faut pas contraindre
47:01les françaises
47:01et les français
47:02qui veulent aller étudier
47:03à l'international
47:04par contre il faut tout faire
47:05pour qu'ils restent
47:06ou au moins qu'ils reviennent
47:07c'est ça pour éviter
47:07de les voir partir
47:08exactement
47:08mais on va pas créer une loi
47:09pour empêcher les jeunes
47:10de voyager
47:10non je dis pas pour empêcher
47:11je dis pour éviter
47:12qu'ils s'en aillent
47:13est-ce qu'il faut changer des choses ?
47:14on peut pas créer une loi
47:14par contre on peut créer
47:15tout un système économique
47:16sécuritaire
47:17qui fait qu'il est bon
47:18de vivre en France
47:19et de travailler en France
47:20et d'investir dans notre territoire
47:21Pierre-Jean Chalençon
47:22pensez-vous que vous
47:23Rachida Dati
47:24est la bonne candidate
47:25pour remplacer
47:26Anne Hidalgo
47:26à la mairie de Paris ?
47:28je suis totalement persuadé
47:30que Rachida Dati
47:31fera la meilleure maire de Paris
47:34depuis au moins 40 ans
47:35c'est une femme brillante
47:37intelligente
47:38qui sait ce qu'elle fait
47:38et à la mairie de Paris
47:40elle sera extraordinaire
47:41je suis désolé
47:41à la culture
47:42c'était pas ça
47:43il veut se faire racheter
47:43non pas du tout
47:44pas du tout
47:45non non
47:45j'apprécie beaucoup Rachida
47:47elle le sait
47:48on se connait depuis longtemps
47:49elle a été là
47:49pour des moments compliqués
47:51par rapport à ce que j'ai eu
47:52dans ma vie
47:52le problème c'est que
47:54à la culture
47:54c'est pas ça
47:55mais sinon
47:56en tant que mère
47:57elle est extraordinaire
47:57c'est une femme
47:58de grande droiture
47:59c'est une belle femme
48:00elle a éduqué sa fille
48:01magnifiquement
48:02c'est quelqu'un
48:03pour qui j'ai le plus grand respect
48:04alors merci Pierre-Jean Chalençon
48:06merci Jordan Guiteau
48:07merci à vous
48:07merci pour cette émission
48:09alors on se retrouve lundi
48:11à 20h sur Sud Radio
48:12tout de suite
48:13vous retrouvez
48:14les clés d'une vie
48:14avec Jacques Pessis
48:15et ses invités
48:16le duo
48:17commis
48:17les chevaliers du ciel
48:18je l'ai connu
48:19Richard Prenet
48:20il l'appelait Pissounet
48:22on retrouve Pissounet
48:24tout de suite
48:25sur Sud Radio
48:25c'est vrai
48:27il l'appelait Pissounet
48:28Sud Radio
48:29elle casse les codes
48:30elle fait le show
48:31des politiques
48:33aux influenceurs
48:34tout le monde a droit
48:35à défense et valeurs
48:37on vit pas
48:37dans la même France
48:39chaque soir
48:40Magali
48:40donne la chance
48:42de s'écouter
48:43sans arrogance
48:44dans un débat
48:46pour la même France
48:47Magali Berda
48:49Sud Radio
48:5020h 21h
48:52on vit pas
48:54dans la même France
48:55avec Body Minute
48:56Sud Radio
48:58Sud Radio
48:58parlons vrai
48:59parlons vrai
48:59Sud Radio
49:00parlons vrai
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