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  • il y a 5 semaines
Les sociétés de service à la personne ont souvent souffert d’une mauvaise image. À cause, en général, des conditions de travail des salariés. Guillaume Richard, le président fondateur de Oui Care, nous explique comment il répond à ses enjeux. Il s’engage aussi pour lever le tabou autour de la culpabilité de se faire aider dans ses tâches quotidiennes.

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Transcription
00:00C'est le grand entretien de ce Smart Impact 26 minutes avec une personnalité qui compte dans notre économie.
00:10Je reçois aujourd'hui Guillaume Richard, bonjour.
00:12Bonjour.
00:12Bienvenue, vous êtes le président fondateur de WeCare, entreprise fondée en 1996.
00:18Le chiffre d'affaires 2024, près de 500 millions d'euros, 23 000 salariés, dont 3 000 à l'étranger.
00:25Comment va l'entreprise ? Je pourrais commencer par ça.
00:27Vous êtes en croissance, si on regarde le chiffre d'affaires 2024 par rapport à 2023-2022, c'est une croissance assez régulière.
00:34Oui, c'est une croissance qui est forte, portée par l'ensemble de nos métiers.
00:38Donc WeCare, c'est un groupe qui comprend aujourd'hui 16 marques différentes, dont O2 est la plus connue.
00:45Mais il y a aussi APEF, il y a la Compagnie Lavandière, il y a France Présence, etc.
00:48Ça, ce sont les marques en France.
00:50Interdomicilio, Bonadea, en Espagne, au Portugal et en Amérique latine.
00:55Et donc, le groupe est porté à la fois par la dynamique du secteur, notamment sur l'accompagnement de la personne âgée,
01:05où avec le vieillissement de la population, nous avons un boulevard pour les dizaines d'années qui viennent,
01:11parce que ce choc démographique, il est certain, il est documenté et il est en train de se produire.
01:17Et puis, il y a aussi, sur même des métiers comme le ménage, l'entretien de la maison ou l'entretien du jardin,
01:23il y a une volonté de plus en plus importante des Français de déléguer des services
01:30pour lesquels ils se sont rendus compte que faire appel aux autres, c'était être mieux servi que par soi-même.
01:38Parfois, voilà, c'est mieux, en fait, de déléguer.
01:41Si je réfléchis à mon jardin, par exemple, j'en suis sûr que ce sera beaucoup mieux fait par des professionnels.
01:47Le point commun de vos métiers, de vos marques, c'est le service à la personne ?
01:50Le point commun, c'est l'attention portée aux autres.
01:52L'attention portée aux autres.
01:53C'est vraiment, c'est le cœur de notre métier.
01:56D'ailleurs, c'est pour ça qu'on s'appelle WeCare, avec le jeu de mots, alors le O-U-I écrit en français,
02:02ça donne un caractère affirmatif, ça donne un caractère français,
02:04mais en même temps, ça se prononce comme le O-I-W-E anglais.
02:07Bien sûr.
02:08WeCare, nous portons attention.
02:10Et c'est vraiment le cœur de notre métier et qui, derrière, va être décliné dans l'entreprise à mission que nous sommes devenus,
02:18parce que c'est vraiment le point commun, porter attention à nos clients.
02:23Et pour porter attention à nos clients, d'abord porter attention à nos collaborateurs.
02:26On va y revenir sur ce choix de devenir une entreprise à mission, mais peut-être restons d'abord sur l'ambition.
02:33Vous avez déjà des marques hors de France, vous avez une ambition mondiale, européenne ?
02:39Alors effectivement, ça peut paraître un peu surprenant, mais il y a, en 2005, il y a 20 ans,
02:45on faisait 250 000 euros de chiffre d'affaires, notre premier concurrent était un Américain,
02:51Service Master, faisait 3,5 milliards de dollars, et nous, du haut de nos 250 000 euros de chiffre d'affaires,
02:58on s'est dit, notre ambition, c'est de devenir numéro un mondial.
03:01Déjà à l'époque, vous disiez ça ?
03:02Déjà à l'époque, vous pouvez retrouver les interviews de 2005-2006,
03:05où on explique que notre ambition, c'est de devenir numéro un mondial.
03:09Mais comme on est aussi des gens réalistes, ambitieux, mais réalistes,
03:12on s'est donné 30 ans pour devenir numéro un mondial,
03:1610 ans pour devenir numéro un français, 20 ans pour devenir numéro un européen,
03:2030 ans pour devenir numéro un mondial.
03:22Est-ce qu'aujourd'hui, on est numéro un français ? C'est très clair.
03:25Est-ce qu'on est numéro un européen ?
03:26Ce n'est pas si clair, parce que les statistiques au niveau européen
03:29ne sont pas vraiment partagées et hyper fiables.
03:33En tout cas, on fait partie des trois premiers.
03:34Est-ce qu'on sera numéro un mondial dans 10 ans ?
03:39C'est sûr.
03:40Et c'est ce à quoi je m'attelle tous les jours,
03:43faire en sorte que la qualité de vie à la française puisse s'exporter à l'international.
03:49Ça passe forcément par des rachats de concurrents ?
03:51Ça passe forcément par des rachats de concurrents.
03:53Ça passe aussi par la croissance organique,
03:55qui peut être de deux types.
03:56Donc, soit on développe notre propre agence,
04:01notre propre marque, nous-mêmes,
04:02soit on le fait par des partenaires franchisés.
04:05La franchise est aussi un élément qui est hyper important dans notre modèle,
04:08parce que ça permet d'accélérer,
04:10puis ça permet d'embarquer des entrepreneurs avec nous dans notre projet,
04:15et ne pas que ce soit exclusivement le projet d'une équipe française
04:19ou de quelques entrepreneurs en France.
04:20Cette rubrique, elle s'appelle « Prêts pour l'impact ? »
04:23Donc, je vous pose la question, est-ce que vous êtes prêts pour l'impact ?
04:25Et puis surtout, quand vous employez le mot « impact »,
04:27vous, vous pensez d'abord « impact sociétal », « impact social »,
04:30avant de parler de l'impact écologique ?
04:33Je pense à tous les impacts, et aussi impact économiques.
04:38Parce qu'il y a un point qui me semble fondamental,
04:42c'est que l'impact social, sociétal, environnemental
04:47ne doit pas se faire au détriment de l'impact économique.
04:52L'un est au service de l'autre, et l'autre est au service de l'un.
04:56Et si vous regardez le logo de WeCare,
04:58le logo de WeCare, c'est un cœur et une maison.
05:02Et la maison, qui représente l'aspect économique,
05:06parce que c'est là où on fait nos services,
05:08les services à domicile,
05:09est rejoint dans le cœur, qui est le sens.
05:13Qui rejoint dans la maison, qui rejoint dans le cœur,
05:15qui rejoint dans la maison, qui rejoint...
05:17Et son, c'est la performance économique
05:21permet de financer le sens
05:26qui accroît la performance économique,
05:29qui finance le sens, qui accroît la performance économique.
05:32Et vouloir dissocier l'un et l'autre
05:35est à mon avis, est à mon sens,
05:37la plus grande erreur qu'on peut commettre.
05:39Parce que derrière, on se dit,
05:40oui, je vais faire de l'impact.
05:42Je vais faire juste de l'impact en disant,
05:43mais c'est de l'impact exclusivement environnemental,
05:45social ou sociétal.
05:46Non, il faut que ça soit aussi un impact économique,
05:49parce que c'est l'impact économique qui va financer,
05:51et c'est la qualité et le sens
05:52que vous allez donner à votre action
05:54qui va faire aussi que vous allez être plus performant.
05:56Et je vais vous donner juste quelques exemples.
05:59Allez-y.
06:01Dans notre métier, on intervient systématiquement
06:03au domicile de nos clients.
06:04Et donc, le déplacement
06:06pour aller chez nos clients
06:08est quelque chose qui est inévitable.
06:12Et on peut agir sur ces déplacements
06:15pour les réduire au maximum,
06:16pour travailler sur la qualité des plannings
06:18de nos intervenants.
06:19Et quand on fait ça,
06:20on va réduire le nombre de kilomètres,
06:24on va donc réduire l'impact écologique,
06:28on va réduire aussi les frais dépensés.
06:32Et donc,
06:33on va réduire le niveau de pénibilité,
06:35de risque pour nos salariés,
06:36parce qu'ils vont passer moins de temps
06:37dans leur voiture, dans l'aide de transport.
06:39Et donc, on voit bien sur cet exemple.
06:43Les trois objectifs sont liés.
06:45Absolument.
06:46Et quasiment systématiquement,
06:49en fait, vous avez un lien
06:51entre le sens et la performance.
06:55Et si je n'ai que le sens,
06:57à ce moment-là,
06:57autant faire une ONG,
06:59une association.
07:02Si je n'ai que la performance,
07:04je n'aurai pas la durabilité,
07:05je n'aurai pas la soutenabilité,
07:06je n'aurai pas les choses
07:07qui peuvent durer dans le temps.
07:08Il faut que ça soit sens et performance.
07:10L'un au service de l'autre
07:12qui est au service de l'un qui est au seul.
07:14Oui, je comprends très bien
07:15ce que vous voulez dire.
07:15Ça veut dire que dans vos métiers,
07:19vous, par exemple,
07:21prendre une décision,
07:23c'est peut-être vrai
07:23pour plutôt d'autres secteurs
07:24et d'autres entreprises,
07:25mais il y a des décisions
07:26qui vont coûter d'abord de l'argent
07:27pour réduire son impact environnemental,
07:30qu'il n'y aura pas de retour
07:30sur investissement rapide, etc.
07:32Vous, vous cherchez quand même
07:34un retour sur investissement rapide
07:36quand il y a une décision
07:37qui permet de faire baisser
07:38l'impact environnemental ?
07:40Le retour sur investissement,
07:41il existe.
07:43Et donc, après,
07:44il peut être soit rapide,
07:46soit à moyen terme,
07:46soit à plus long terme.
07:47Mais à chaque fois,
07:48on va se poser la question
07:50de comment est-ce que ça améliore
07:52la performance économique.
07:53Et ça peut améliorer
07:53la performance économique
07:54sur du plus long terme.
07:56par exemple,
07:57quand je vais travailler
07:59sur des techniques
08:03qui vont me permettre
08:04d'avoir un moindre impact écologique,
08:09je vais améliorer mon image.
08:12Et l'image,
08:12c'est un impact
08:13à moyen, long terme.
08:16Mais ça va avoir aussi un impact.
08:18Et je vais avoir,
08:18j'ai amélioré mon image
08:19marque employeur,
08:21mais aussi par rapport
08:23à mes clients.
08:23Et donc, il faut à chaque fois
08:26se poser cette question.
08:28Et comment est-ce que
08:29j'oriente les choses ?
08:30Et puis, je priorise aussi
08:32en fonction de ce qu'il y a
08:33le plus d'impact social
08:35et d'impact économique
08:37ou d'impact sociétal
08:38ou d'impact environnemental.
08:39Quelques chiffres,
08:40cette étude que vous avez commandée
08:42au cabinet,
08:43en l'occurrence,
08:43sur les Français
08:44et les services à la personne.
08:457 Français sur 10
08:46apprécient les professionnels
08:47des services à la personne.
08:49Et alors, c'est intéressant,
08:5027% des utilisateurs
08:52de ces services
08:53s'éprouvent un sentiment
08:54de culpabilité.
08:56Voilà les chiffres
08:57qui s'affichent.
08:58Et alors, je vais m'appuyer
08:59sur une citation.
09:00Vous disiez,
09:02il y a beaucoup de culpabilité,
09:03surtout chez les femmes,
09:04à demander à quelqu'un
09:05de cuisiner pour sa famille
09:07ou à s'occuper de ses parents.
09:09Est-ce que c'est pour ça
09:10que vous avez lancé
09:11un programme
09:11qui s'appelle
09:12Dare to Care ?
09:13C'est absolument pour ça.
09:14Le premier obstacle
09:16à la recours
09:18au service à la personne,
09:20c'est la culpabilité
09:20qui pèse surtout,
09:21d'ailleurs,
09:22chez les femmes.
09:24Parce que si vous ne faites pas,
09:26si vous ne vous occupez pas
09:28de vos enfants,
09:28vous êtes une mauvaise mère.
09:30Si vous ne faites pas la cuisine,
09:31vous êtes une mauvaise cuisinière.
09:32Si vous ne vous occupez pas
09:34de vos parents âgés,
09:35vous êtes une ingrate.
09:36Si vous ne faites pas
09:37le ménage,
09:38vous êtes une feignasse.
09:39Et on fait porter ça
09:40beaucoup plus sur les femmes
09:41que sur les hommes.
09:41Encore aujourd'hui.
09:42parce qu'il y a un point
09:44qui est culturel.
09:46Et en fait,
09:47tout le point,
09:48c'est de dire,
09:49ben non,
09:51qu'est-ce qui est
09:52le mieux pour mes parents âgés ?
09:55Est-ce que c'est que
09:56je me sacrifie
09:58et que j'arrête
09:59de travailler
10:00ou que je contraigne
10:02mon travail,
10:03mon équilibre personnel,
10:04mon équilibre familial
10:05pour aller faire quelque chose
10:07sur lequel je ne suis pas
10:08par ailleurs
10:10la plus performante ?
10:13Ce n'est pas parce que
10:14aimer n'est pas suffisant
10:16pour bien aider.
10:17Et donc,
10:17ce n'est pas parce que
10:18j'aime le plus
10:18ma vieille maman âgée
10:20que je sais
10:21comment prévenir
10:23les escarres,
10:24que je sais comment
10:25la porter
10:25sans lui faire mal
10:27et sans me faire mal.
10:29Et même si je sais faire,
10:31même si je sais faire,
10:33est-ce que c'est à moi
10:33de lui faire sa toilette intime ?
10:35Vous voyez le point
10:37de destruction aussi
10:38psychologique ?
10:39Psychologiquement,
10:40ce n'est pas bien,
10:40ce n'est pas sain
10:41de devenir le parent
10:42de ses parents.
10:43Nos parents,
10:43ils doivent rester nos parents.
10:45Et donc,
10:46confier à des professionnels
10:47le technique
10:48pour garder pour soi
10:50tout l'affectif.
10:51Et ça,
10:52c'est hyper important.
10:53Oser confier ses parents
10:55à des professionnels
10:57qui vont faire le technique
10:58parce que comme ça,
11:00comme ça,
11:01nous,
11:01on se concentre,
11:02nous,
11:03les enfants,
11:03nous,
11:03les aimants,
11:04nous,
11:05les aimants,
11:05on se concentre
11:06sur notre rôle
11:06d'aimants.
11:07Je suis convaincu
11:07sur ce principe,
11:08ce programme
11:09Dare to Care,
11:10de quoi il s'agit ?
11:11Eh bien,
11:11il s'agit de dire
11:12oser,
11:14Dare,
11:15oser porter attention,
11:17oser porter attention,
11:18oser confier
11:19vos parents âgés,
11:21oser venir dans ce service
11:22pour les femmes,
11:24mais aussi pour les hommes
11:25parce qu'il y a aussi
11:27des hommes de ménage
11:28et l'homme de ménage
11:28est une femme de ménage
11:29comme les autres
11:30pour parodier un peu
11:31le film
11:33avec Elsa Zipperstein
11:34et Antoine Deconne
11:35parce que ce sont des métiers
11:38qui sont absolument formidables
11:39parce que vous pouvez aussi
11:40entreprendre,
11:41Dare to Care,
11:42c'est aussi oser entreprendre
11:43dans les services
11:43à la personne
11:44et donc c'est ça
11:45qu'on veut faire passer
11:46comme message,
11:48c'est oser
11:49porter attention aux autres
11:51et en portant attention
11:54aux autres,
11:54on crée aussi
11:55une société qui est plus belle.
11:56C'est une sorte de manifeste
11:57pour ces métiers-là aussi ?
11:59C'est un manifeste
12:00pour ces métiers
12:00pour dire que ce sont
12:01des super métiers
12:01et d'ailleurs on a,
12:03parfois j'entends dire
12:04qu'il y a des problèmes
12:05d'attractivité
12:06parce qu'on a des problèmes
12:07de recrutement
12:07mais ça n'a rien à voir.
12:09On n'a aucun problème
12:10d'attractivité.
12:11Si je prends juste mon groupe,
12:13cette année,
12:13c'est 800 000 candidatures.
12:16Si j'enlève les candidatures
12:18qui sont en doublon
12:18en plusieurs marques
12:19qui sont sur plusieurs agences,
12:21c'est 400 000 candidatures uniques.
12:22Il y a 23 millions
12:23de salariés dans le privé.
12:25400 000 candidatures,
12:26c'est-à-dire que j'ai 2%
12:27de la totalité
12:28de la population active française
12:29qui postule chez nous.
12:32C'est énorme !
12:33Il n'y a aucun problème
12:33d'attractivité.
12:34Oui, mais c'est quand même
12:35des métiers
12:35où le turnover
12:37est assez important.
12:38Après, j'ai des problèmes
12:40de recrutement
12:41et j'ai parfois
12:41des problèmes de fidélisation
12:42mais c'est surtout
12:43des problèmes de recrutement
12:44parce qu'il y a plein
12:46de personnes qui postulent
12:47parce que justement
12:48elles voient l'intérêt
12:49de ces métiers,
12:49tout le sens de ces métiers
12:50mais la problématique
12:52c'est qu'elles n'ont pas
12:52forcément les compétences
12:53qui sont attendues
12:55par nos clients
12:56et donc par l'entreprise
12:57parce que vous nous confiez
12:58ce que vous avez
12:59de plus précieux
12:59et donc comme vous nous confiez
13:01ce que vous avez
13:01de plus précieux,
13:02vous attendez,
13:03vous avez un niveau
13:04d'exigence qui est hyper élevé
13:05et ce niveau d'exigence
13:08il se traduit aussi
13:09dans ce que nous on attend
13:10de la part de nos salariés
13:12parce que ce sont des métiers
13:13qui nécessitent
13:14au-delà d'un socle
13:16absolument impératif
13:17qui est du savoir-être,
13:19des soft skills,
13:20ça nécessite aussi
13:21de la technicité
13:22et de la maîtrise technique.
13:24On y reviendra
13:25un peu plus tard
13:26sur le turnover
13:27et ce que vous mettez
13:28en place pour effectivement
13:29retenir vos salariés
13:31mais je voudrais
13:31qu'on parle
13:31du travail au noir
13:33parce que vous avez
13:33réalisé une étude
13:35auprès de la population
13:36française
13:37pour analyser
13:38les pratiques
13:38dans ce secteur
13:39des services
13:40à la personne,
13:41travail déclaré,
13:41travail dissimulé.
13:43Quelques chiffres,
13:44par exemple en 2025,
13:4548% des prestations
13:47à domicile
13:47sont réalisées
13:48de manière non déclarée
13:49et pour 43%
13:51des Français
13:51le travail non déclaré
13:52reste avant tout
13:52une solution économique.
13:54Bon,
13:55quand vous commandez
13:57une étude
13:57comme celle-là,
13:58quel est votre objectif ?
13:59Peut-être d'alerter
14:00déjà sur l'ampleur
14:01du phénomène
14:02et puis ensuite
14:03qu'est-ce que vous mettez
14:03en place ?
14:04Alors,
14:05ce type d'études
14:06on l'est fait
14:06depuis 15 ans.
14:09Pourquoi ?
14:09Parce que dans notre secteur,
14:11notre concurrent numéro un,
14:13c'est le travail au noir.
14:13D'accord.
14:14C'est le travail au noir.
14:16On est sur un marché
14:16qui fait 23 milliards d'euros
14:18déclarés en France
14:19et il y a à peu près
14:20la même chose
14:21qui se fait
14:21de façon non déclarée.
14:24Donc,
14:24avant de vouloir me battre
14:26contre mes petits confrères,
14:29peut-être qu'il faudrait
14:30qu'on s'attaque
14:31tous ensemble
14:32au travail au noir.
14:33Donc,
14:33il faut comprendre
14:34quelle est l'ampleur
14:37de ce travail au noir
14:38qui d'ailleurs
14:39est très souvent
14:39du travail gris,
14:40c'est-à-dire
14:40je déclare quelques heures
14:41et il y en a d'autres
14:42que je ne déclare pas.
14:44Donc,
14:44quelle est l'ampleur ?
14:45Quelles sont les causes ?
14:47Pourquoi est-ce que
14:47les gens continuent ?
14:49Et donc,
14:49on s'aperçoit aussi
14:50que le problématique numéro,
14:54la première problématique,
14:55c'est l'absence d'information.
14:57Déjà,
14:58la mauvaise connaissance
14:59sur le crédit d'impôt.
15:01Il y a
15:02un tiers des Français
15:03qui ne connaissent pas
15:04l'existence
15:05et il y en a un tiers
15:07qui savent que ça existe
15:08mais qui ne savent pas
15:09exactement
15:10quel est le montant,
15:10qui pensent que...
15:11Comment ils peuvent l'utiliser ?
15:12Est-ce qu'ils y ont droit ?
15:13Et quel est le montant ?
15:14D'accord.
15:15Donc,
15:16il n'y a quasiment...
15:16Il n'y a que un tiers
15:17des Français
15:18qui savent
15:19qu'il existe
15:20un crédit d'impôt
15:21et que ce crédit d'impôt
15:22est de 50%
15:22des sommes dépensées.
15:23Mais ça,
15:24c'est à l'État
15:24de mieux informer ?
15:25Non,
15:25c'est aussi à nous.
15:26C'est à vous aussi.
15:26C'est à nous
15:27et c'est à nous
15:28d'être aussi
15:30une force
15:31pour expliquer
15:32à nos clients
15:34et à nos salariés
15:35et à nos salariés
15:36pourquoi
15:37le travail au noir
15:39déjà est économiquement
15:41pas plus intéressant
15:42que le travail déclaré
15:44grâce aux 50%
15:45de crédit d'impôt.
15:46Mais aussi,
15:47en quoi,
15:49quand on est un employeur,
15:51prendre quelqu'un
15:52au travail noir,
15:53c'est de le maintenir
15:53dans une condition
15:54qui est
15:55socialement catastrophique.
15:58Pourquoi c'est
15:58socialement catastrophique ?
16:00Et pourquoi c'est
16:01une forme
16:02d'esclavage moderne ?
16:03Parce que
16:04si je prends
16:06une femme
16:07qui
16:08travaille au noir,
16:10elle n'a pas
16:13de fiche de paye.
16:15N'ayant pas
16:15de fiche de paye,
16:16elle n'a
16:17aucune protection sociale
16:18individuelle,
16:19elle n'a aucune possibilité
16:21non plus de louer
16:21un logement.
16:22Et donc,
16:22si jamais ça se passe mal
16:23avec son conjoint,
16:25elle est bloquée.
16:26Elle est bloquée.
16:27D'ailleurs,
16:27dans l'étude,
16:28il y a ce chiffre,
16:286 Français sur 10
16:29considèrent que le travail au noir
16:30freine la liberté des femmes,
16:32sont les premières
16:32à souffrir
16:33des conditions de travail.
16:34Mais bien évidemment.
16:35Et c'est ça
16:36dont il faut se rendre compte
16:37parce que
16:37moi, j'ai entendu
16:39souvent des gens
16:40qui disent
16:41« Je l'emploie au noir
16:43comme ça,
16:43elle gagne mieux sa vie
16:44pour lui rendre service. »
16:47Mais pas du tout.
16:48Et ces gens
16:49n'étaient pas
16:50de mauvaise foi
16:51quand ils disaient ça.
16:51Ils le pensaient sincèrement.
16:53Non, non.
16:54Employer quelqu'un
16:55au noir,
16:56c'est absolument pas
16:57lui rendre service.
16:58Vraiment.
16:58Vraiment pas.
16:59Et c'est aussi,
17:00il faut aussi
17:00prendre un risque
17:02pour soi
17:02en tant qu'employeur.
17:04Oui, bien évidemment.
17:05Mais ce risque,
17:05il est...
17:06C'est pas le plus important.
17:07On va dire largement théorique.
17:09Bien évidemment,
17:09si jamais il y a quoi que ce soit
17:10qui se passe de façon...
17:11Parce qu'il n'y a pas
17:11beaucoup de contrôle.
17:12Non, il n'y a pas de contrôle.
17:13Le vrai risque,
17:14c'est si jamais
17:14il y a un accident qui se passe.
17:15S'il y a un accident,
17:16là, ça peut être dramatique.
17:18Moi, j'ai le cas
17:19de quelqu'un
17:19qui aujourd'hui
17:20est client chez nous
17:20parce qu'avant,
17:22il employait quelqu'un au noir
17:23et la personne
17:23a traversé une vitre.
17:26Elle n'a pas vu
17:26que la porte...
17:28Une baie vitrée,
17:29elle n'avait pas vu.
17:30Elle s'est blessée
17:32très lourdement au bras
17:33et lui,
17:34il est obligé
17:35de payer à vie
17:36parce qu'en fait,
17:37comme la sécurité sociale
17:38n'est pas mise en place,
17:39la personne est handicapée,
17:40il est obligé de payer à vie.
17:41Donc, oui,
17:42il peut y avoir
17:42des risques très très graves
17:43s'il y a un accident
17:45en particulier
17:46ou si jamais...
17:47Imaginez,
17:48il y a un vol
17:48chez vous.
17:51Alors, oui,
17:51c'est une...
17:52Et vous allez après
17:53derrière la police
17:54pour dire...
17:55Alors, c'est une dame
17:57ou un monsieur
17:57et alors,
17:58j'ai son numéro
17:59de téléportable.
18:00Bon, je n'ai pas les papiers.
18:02Elle m'a dit
18:02qu'elle s'appelle...
18:03Je ne suis plus d'ailleurs.
18:05Ok, donc vous avez employé
18:06quelqu'un au noir
18:07qui est parti avec...
18:08Ok, on a bien compris
18:09les risques pour l'employeur.
18:10Un mot sur le crédit d'impôt
18:11parce qu'on est dans une période
18:12d'arbitrage budgétaire,
18:16j'ai employé ces termes
18:17les plus soft possible.
18:19Est-ce que vous craignez
18:20qu'il soit remis en cause
18:21au nom d'économies
18:23qu'il faut faire pareil ?
18:24Alors, ma seule crainte,
18:27c'est l'idéologie.
18:28Parce que,
18:30si vous êtes rationnel,
18:31vous constatez quoi ?
18:32Vous constatez que
18:33un euro dépensé
18:36en crédit d'impôt
18:37rapporte en fonction
18:39des services
18:39entre un euro dix-neuf
18:41et un euro trente.
18:42Ce sont des chiffres
18:42sur lesquels
18:43Bercier est d'accord.
18:44À l'État ?
18:44Oui, à l'État.
18:45En rentrée fiscale ?
18:46En rentrée fiscale,
18:47en rentrée sociale.
18:47Et par ailleurs,
18:48évite quoi ?
18:49Évite un coût
18:50de traitement social
18:51du chômage
18:51parce que sinon,
18:53les personnes
18:53qui ne sont pas
18:54employées de façon déclarée
18:54sont non déclarées
18:56ou ne travaillent pas
18:58et donc,
18:58vous avez un traitement
18:58social du chômage.
19:00Et donc,
19:00économiquement,
19:02c'est aberrant
19:03de couper.
19:04Socialement,
19:05alors bien évidemment,
19:05c'est totalement,
19:06ça serait totalement délirant
19:08de renvoyer des personnes
19:10qui, grâce au crédit d'impôt,
19:12ont un emploi déclaré,
19:13de les renvoyer
19:14dans une situation
19:14non déclarée.
19:16Socialement,
19:17sociétalement,
19:18économiquement,
19:19c'est pertinent.
19:20Donc, le seul truc
19:21qui peut aller,
19:22c'est de l'idéologie
19:23où on se dit,
19:25ah ouais,
19:25mais les services
19:26à la personne
19:27profitent avant tout
19:28à ceux qui ont
19:28les moyens
19:29de se les offrir
19:30et donc,
19:31on va aller taper
19:31le client
19:32en oubliant
19:33que le principal bénéficiaire,
19:35c'est qui ?
19:35C'est le salarié
19:36et l'État.
19:38Et le client,
19:39pour lui,
19:39déclaré ou au black,
19:42ça lui revient
19:42la même chose économiquement.
19:44Et donc,
19:44c'est là
19:44où ça n'a pas de sens.
19:47C'est-à-dire
19:47que c'est vraiment
19:48le seul risque
19:50que l'on a
19:50est un risque idéologique
19:51parce qu'économiquement,
19:53on contribue
19:54à améliorer
19:54et à réduire
19:55le déficit de l'État
19:56parce que c'est
19:57une dépense
19:58qui rapporte plus.
19:59C'est comme si demain,
20:00sur Bismarck,
20:01on enlevait les journalistes.
20:02Je ne suis pas sûr
20:02que la chaîne
20:03s'en sortira très bien.
20:04Pourtant,
20:04c'est le premier poste
20:05de dépense
20:05à Bismarck.
20:06On n'a pas encore
20:07été remplacé
20:08par des hologrammes.
20:09Sur le fait
20:10d'être devenu
20:11une entreprise à mission,
20:12je vais rappeler
20:12la raison d'être
20:13de WeCare.
20:14Nous prenons soin
20:14des hommes
20:15et de leur environnement
20:16en contribuant
20:16au mieux grandir,
20:18au mieux vivre,
20:18au mieux vieillir
20:19de toutes et tous
20:20dans la diversité
20:21de leurs attentes
20:21tout en portant
20:22une égale attention
20:23à nos collaborateurs
20:24et à nos clients.
20:25C'est toujours...
20:26Ah, j'adore.
20:27Je l'adore.
20:27Je la kiffe.
20:28C'est un moment
20:29quand on définit
20:31sa raison d'être,
20:32c'est un moment
20:32d'introspection
20:34pour une entreprise.
20:35Donc, c'est toujours intéressant.
20:36Pourquoi vous avez décidé
20:36de devenir entreprise à mission
20:38qui est encore
20:38un grand supplémentaire ?
20:39Alors, pour différentes raisons.
20:42Déjà, la première,
20:43c'est que c'est notre ADN.
20:46Un peu comme M. Jourdain
20:47qui faisait de la prose
20:47sans le savoir,
20:48on était une entreprise à mission.
20:50En tout cas,
20:50on avait ça dans notre sang,
20:51dans notre ADN
20:52depuis le départ
20:53parce que WeCare,
20:57tout le sang
20:57qu'on avait donné derrière,
20:58c'est très ancien,
21:00c'est un monde très loin.
21:02Et puis, on intervient aussi
21:03dans un secteur
21:05dans lequel il y a
21:07des associations,
21:08dans lequel il y a
21:09beaucoup de public.
21:10Et on est relativement proche,
21:14on a une mission
21:15de service public.
21:16On n'est pas
21:17une entreprise publique,
21:18mais on a une mission
21:20de service public
21:21parce qu'on rend
21:22des services
21:23à la population
21:23et notamment
21:24aux plus faibles,
21:26aux personnes en situation
21:26de handicap,
21:27aux personnes âgées,
21:29aux jeunes enfants.
21:31Et donc,
21:32devenir entreprise à mission,
21:33mission de service public,
21:36mission auprès du public,
21:38ça avait du sens aussi
21:38pour nous.
21:40Et ça permettait,
21:41et ça permet,
21:43et ça permettra
21:43de plus en plus
21:44de dire que
21:45dans un secteur
21:47où le sens
21:49est hyper prégnant,
21:51être une entreprise
21:52à mission,
21:53c'est aussi un élément
21:54rassurant
21:55pour nos clients,
21:57pour nos salariés
21:58et pour les tiers
21:59que sont
22:00les assistantes sociales
22:01des conseils départementaux,
22:02les financeurs,
22:03etc.
22:04Parce que quand on devient
22:05entreprise à mission,
22:06on inscrit un certain nombre
22:07d'engagements
22:07dans ces statuts.
22:08Absolument.
22:09C'est ça le changement
22:10majeur,
22:11ça veut dire que
22:12vous pourriez rendre
22:13des comptes
22:14sur un certain nombre
22:15de ces engagements.
22:15Ah ben,
22:16c'est pas qu'on peut,
22:16c'est qu'on doit.
22:17Vous le faites déjà.
22:18Ah ben,
22:18c'est qu'on doit.
22:19Quand vous êtes
22:20entreprise à mission,
22:22non seulement vous allez
22:22définir cette raison d'être
22:23que je surkiffe
22:25et qui est dans notre statut,
22:30mais on définit aussi
22:31les objectifs statutaires
22:33qui sont eux aussi
22:34inscrits dans les statuts.
22:36Et après,
22:36ces objectifs statutaires,
22:37vous allez les décliner
22:38en sous-objectifs
22:39auxquels vous allez associer
22:42des KPIs,
22:45des éléments tangibles
22:47que vous allez devoir
22:48faire auditer.
22:50Un exemple.
22:51Eh ben,
22:51un exemple,
22:52on a
22:53nos quatre objectifs statutaires
22:55concernent
22:56les salariés,
22:57les clients,
22:58l'environnement
22:59et l'impact territorial
23:00et puis
23:01l'impact social.
23:04Et l'impact sociétal,
23:06pardon,
23:06avec notamment
23:07un fonds de dotation
23:08contre les violences
23:10faites aux femmes,
23:10etc.
23:11Et donc,
23:12chacun de ces objectifs
23:13statutaires
23:14est décliné
23:14en sous-objectifs.
23:16Par exemple,
23:16on a un des sous-objectifs,
23:18c'est
23:18l'intégration
23:21des personnes
23:21en situation de handicap
23:22ou l'intégration
23:24de personnes
23:24très éloignées
23:25de l'emploi
23:26vers nos métiers.
23:28Et là-dessus,
23:28on a
23:29quelle est la quantité
23:30de personnes
23:31que l'on a réussi
23:32à emmener
23:35vers nos métiers,
23:36à accompagner
23:36vers nos métiers.
23:38Et donc,
23:38ça,
23:38ce sont des choses
23:39qui sont auditées
23:41par un organisme
23:42tiers indépendant
23:42qui va vérifier.
23:44Donc,
23:45on a
23:45et un comité
23:46de mission
23:46qui va suivre
23:47la réalisation
23:48des missions,
23:48qui va orienter,
23:49etc.
23:50Et un organisme
23:51qui a un comité
23:52indépendant
23:53et un organisme
23:54tiers indépendant
23:55qui a un cabinet
23:56d'audit,
23:57pour nous,
23:57c'est KPMG,
23:58qui va aller
23:59vérifier
24:00que les engagements
24:02que nous avons pris
24:02sont suivis des faits.
24:04Et ça,
24:05c'est hyper important.
24:06Par exemple,
24:06je parlais tout à l'heure
24:07de la réduction
24:08des déplacements
24:09et des kilomètres
24:10effectués par nos salariés,
24:12ça fait partie
24:13des engagements
24:14que nous avons pris
24:15et sur lesquels
24:16on va vérifier
24:17combien de kilomètres.
24:18C'est aussi un moyen
24:18de progresser
24:19d'année en année.
24:22On va terminer,
24:22il nous reste un peu
24:23moins de deux minutes
24:23sur la capacité
24:26à retenir
24:28vos salariés,
24:29à limiter le turnover.
24:30Vous disiez,
24:31dès l'origine,
24:31en 1999,
24:32je voulais créer
24:32une entreprise
24:33qui ait un maximum
24:33d'impact
24:34sur la vie des gens.
24:35Or,
24:35si vous voulez
24:35des clients satisfaits,
24:36il faut des salariés
24:37épanouis.
24:38Comment vous arrivez
24:39à retenir
24:41vos salariés ?
24:42Parce que c'est un métier
24:43où il y a quand même
24:43pas mal de turnover.
24:45Ça dépend des...
24:46Il y a un turnover
24:48important
24:49sur certains métiers
24:50et sur certaines
24:52zones géographiques.
24:55Par exemple,
24:56sur les métiers
24:56de la garde d'enfants
24:57où on a beaucoup
24:57d'étudiants,
24:58les étudiants,
24:59ils ne restent pas
24:59et c'est structurel.
25:02Sur les métiers
25:02à plus forte vocation,
25:05comme un métier
25:05d'auxiliaire de vie,
25:06là-dessus,
25:07on a des gens
25:10qui restent
25:12très longtemps.
25:13Et puis,
25:14sur les métiers,
25:14même sur les métiers
25:15d'assistantes ménagères
25:16qui sont nos métiers
25:17historiques,
25:18on a plein de salariés
25:19qui ont plus de 10,
25:2115, 20 ans
25:21d'ancienneté
25:22dans le groupe.
25:24Mais souvent,
25:25c'est les premiers mois
25:26qui peuvent être
25:27les plus importants.
25:30Et donc,
25:30qu'est-ce que l'on fait
25:31pour travailler
25:32la fidélisation ?
25:33On travaille sur l'élément
25:34qui est central,
25:36qui est la qualité
25:38de vie au travail
25:40et notamment,
25:41et ça passe par la qualité
25:42des plannings.
25:43C'est là aussi
25:43où on revient
25:45sur l'élément
25:47dont on parlait
25:48tout à l'heure.
25:49Quand je vais travailler
25:49sur les plannings
25:50pour réduire
25:51les temps de transport
25:52et les temps de trajet,
25:54j'améliore la qualité
25:56de vie au travail
25:56de mon collaborateur
25:57qui va passer moins de temps
25:58dans les transports,
25:59moins de risques
25:59dans les transports,
26:00qui va dépenser moins
26:00d'argent en transports,
26:02et donc,
26:02qui va avoir
26:02et une meilleure qualité
26:03de vie au travail
26:04et une meilleure rémunération
26:05à la fin.
26:06Merci beaucoup,
26:07Guillaume Richard
26:07et à bientôt
26:08sur BeSmart4Chain.
26:09C'est l'heure
26:10de notre rubrique
26:10Startup et Innovation.
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