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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo
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00:00:0019h, ravi de vous retrouver ce soir sur Face à l'Info.
00:00:05On commence par le JT avec Michael De Santo.
00:00:08Ça va Michael ?
00:00:08Ça va très bien, bonsoir Christine, bonsoir à tous.
00:00:11Emmanuel Macron reçoit Friedrich Merz au fort de Brégançon.
00:00:14Le président de la République et le chancelier allemand sont réunis pour sceller la relance du couple franco-allemand.
00:00:20Les deux dirigeants vont évoquer les garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine
00:00:24en cas d'accord de paix avec la Russie, le nucléaire iranien ou encore la situation dans la bande de Gaza.
00:00:30Et puis François Bayrou y croit encore.
00:00:32Le Premier ministre s'est dit persuadé que tout pouvait bouger dans les 11 jours qui viennent
00:00:37avant le vote de confiance le 8 septembre prochain à l'Assemblée.
00:00:41À propos des boomers qu'il avait tenus en partie responsables de la dette la veille,
00:00:45François Bayrou a évoqué des propos déformés.
00:00:48Enfin, deux nouveaux actes anti-chrétiens dans le Pays Basque.
00:00:52Les églises de Sauve-Terre et d'Horace ont été cambriolées dans la nuit.
00:00:55De lundi à mardi, plusieurs objets ont été volés comme une croix, un calice ou encore un ciboire.
00:01:01Les actes anti-chrétiens ont augmenté de 13% au premier semestre 2025 par rapport à l'an dernier.
00:01:06Merci à beaucoup Michael De Santos.
00:01:10Et au sommaire ce soir, à quelques jours de la rentrée scolaire, si la politique piétine,
00:01:16si les finances de la France explosent, si notre régime est en souffrance,
00:01:21les parents d'élèves sont inquiets eux aussi de leur côté.
00:01:25Inquiets car l'école va mal.
00:01:26Mais il est possible qu'elle soit encore plus en mauvais état qu'on ne le pense.
00:01:32Qui a détruit l'école française ?
00:01:34Quand a-t-elle perdu pied ?
00:01:36Comment a-t-elle sombré ?
00:01:38L'édito de Mathieu Bocoté.
00:01:40La ministre de l'Éducation nationale, lors de sa conférence de presse de rentrée,
00:01:44a déclaré souhaiter une formule plus inclusive.
00:01:48Il faudrait, selon elle, que les femmes aient explicitement leur place sur la face du Panthéon.
00:01:53L'inscription, je cite, « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ne conviendrait plus ».
00:01:59Pourquoi veut-elle dégenrer la devise du Panthéon, l'analyse de Gabriel Cluzel ?
00:02:05La communication des politiques ne passe plus auprès des Français.
00:02:09Les audiences des ministres chutent de jour en jour.
00:02:13Lors de leur passage télévisé, François Bayrou hier soir à la télé, aucun impact.
00:02:18Elisabeth Borne pense à rentrer, aucun impact.
00:02:21Pourquoi nos politiques sont-ils devenus inaudibles ?
00:02:24Le regard de Marc Menand.
00:02:26Le Parisien revient aujourd'hui sur un document publié qui anime les crèches à la veille de la rentrée.
00:02:32Il y a question d'éducation positive dans les crèches.
00:02:36Pas de sanctions.
00:02:37Une approche adaptée à l'enfant.
00:02:39En quoi la bienveillance à outrance face à un enfant lui est-elle bénéfique ?
00:02:44Comment cette approche, qui ne préconise aucune sanction, bénéficie-t-elle à nos enfants et donc à la société ?
00:02:50Le décryptage de Charlotte Dornelas.
00:02:53Jean-Luc Mélenchon menace les préfets de les mettre en prison.
00:02:57Le leader de la France insoumise n'en est pas à sa première déclaration radicale,
00:03:01mais il a peut-être étonné lors de l'université d'été en menaçant ses représentants de l'État et de l'ordre public de les mettre en prison.
00:03:10S'ils intimident ses députés, a-t-il vraiment dit cela ?
00:03:15Dans quel contexte s'est-il permis une telle outrance ?
00:03:18L'édito de Mathieu Bocoté qui salive déjà de son édito.
00:03:22Et puis un témoignage hors du commun particulier ce soir, un invité, Jonathan De Lorraine, alias Jeune De Lorraine.
00:03:31C'est un lanceur d'alerte sur les réseaux sociaux.
00:03:34L'homme surpris en train d'allumer sa cigarette sur la flamme du soldat inconnu, c'est lui.
00:03:39Lucas, l'agriculteur que vous avez aidé, qui était criblé de dettes et voulait reprendre la ferme de son grand-père, c'est lui.
00:03:45Comment ce cadre CSP Plus a tout quitté pour tenter de sauver la France à sa façon ?
00:03:52Jonathan De Lorraine est un invité exceptionnel de Face à la Faux.
00:03:57Une heure avec nos mousquetaires pour tout se dire et sans tabou, c'est parti.
00:04:00D'abord, je voulais remercier certaines personnes qui sont dans les coulisses de Face à l'Info.
00:04:19Sister Léa, c'est une de nos fidèles téléspectatrices depuis six ans, depuis le premier jour.
00:04:26Elle est dans les coulisses de Face à l'Info, elle est contente, elle est venue accompagner Jeanne de Lorraine, notre invitée.
00:04:31Elle nous a emmené à chacun, enfin à chacun de vous, puisqu'elle m'a oubliée, des abricots de son jardin.
00:04:39Donc c'est un truc de dingue.
00:04:42Je ne sais pas, qui est-ce qui n'en veut pas que je puisse le garder, son paquet ?
00:04:46Marc.
00:04:47Il mange rien.
00:04:48Il mange rien.
00:04:50Et alors la pomme, vous imaginez.
00:04:52Non mais, les téléspectateurs de Face à l'Info sont d'une générosité incroyable.
00:04:57Oui, ils commencent au catéchisme.
00:04:59Comment Charlotte ?
00:05:00Je sais au moins, il connaît son catéchisme, c'est dévoué.
00:05:04Donc dans un instant, on va recevoir Jonathan de Lorraine.
00:05:08C'est sa première télévision...
00:05:11Télé...
00:05:12C'est son premier passage à la télévision.
00:05:17Et vraiment, je pense que ça vaut le coup de s'arrêter sur des profils particuliers qui veulent changer la France à leur façon.
00:05:26D'abord, crise politique, crise financière, incertitude pour beaucoup de Français alors que c'est la rentrée scolaire dans quatre jours.
00:05:34C'est l'occasion de prendre le temps, de comprendre ce qui est arrivé à l'école.
00:05:38Car l'école va mal, nous le savons.
00:05:40Mais il est possible qu'elle soit encore plus en mauvais état, Mathieu Bocoté, qu'on ne le pense.
00:05:46Peut-être est-il temps de faire l'histoire de la destruction de notre école publique.
00:05:52De l'école publique et probablement de l'école en général, hélas.
00:05:55Alors le point de départ de cette réflexion, c'est évidemment la rentrée.
00:05:58Mais c'est aussi la série de ministres de l'éducation que vous nous avez présentées hier, leurs déclarations.
00:06:03Donc on les voyait parler et aucune de leurs déclarations ne parlait,
00:06:08aucun d'entre eux ne parlait de la mission fondamentale de l'école.
00:06:11Donc ils avaient quelque chose à dire sur quelque chose qui apparemment touche à l'école,
00:06:14mais sa mission essentielle, ils n'en parlaient pas.
00:06:17Et ce qui m'a frappé en fait, c'est que cet oubli de la mission fondamentale de l'école,
00:06:22il est au cœur aujourd'hui du système scolaire, il est au cœur de notre vie publique.
00:06:26Et de ce point de vue, si on veut comprendre la crise de l'école,
00:06:29il ne faut pas d'abord se questionner sur l'argent,
00:06:31il ne faut pas d'abord se questionner sur les structures du ministère,
00:06:35il faut se questionner sur l'erreur de base qui est philosophique.
00:06:38Nous avons changé notre conception de l'école,
00:06:40nous avons révolutionné notre conception de ce que voulait dire apprendre,
00:06:44de ce que nous voulions transmettre, de la culture que nous voulons transmettre,
00:06:48et nous en payons le prix aujourd'hui,
00:06:49parce que les mauvaises idées ont toujours des conséquences.
00:06:53Les bonnes aussi d'ailleurs, soit dit en passant, mais on n'en a pas assez souvent.
00:06:55Alors, le point de départ, c'est cette idée, on dit souvent avec raison,
00:07:00il faut distinguer entre l'instruction et l'éducation.
00:07:03C'est absolument nécessaire.
00:07:05Mais cette distinction présuppose que les parents à la maison s'occupent de l'éducation,
00:07:11enseignent les bonnes manières, enseignent le respect de l'autorité,
00:07:14enseignent le désir d'apprendre, donnent le goût de la curiosité,
00:07:18pour qu'à l'école, les professeurs, les enseignants puissent ensuite instruire.
00:07:22Dès lors qu'un des deux, appelons ça un des éléments de l'équation, se retire,
00:07:27dès lors que les parents, pour différentes raisons,
00:07:29ne croient plus à la mission d'éducation au sens classique,
00:07:32dès lors qu'ils livrent aux professeurs, aux enseignants,
00:07:35des enfants rois, souvent tyranniques,
00:07:38eh bien l'école, on lui dit, vous allez ajouter à votre mission l'éducation,
00:07:41mais déjà, on détruit l'école.
00:07:42C'est la première étape d'une destruction,
00:07:44en faisant en sorte que les conditions de base qui permettent d'enseigner,
00:07:47qui permettent de transmettre, qui permettent de donner,
00:07:50de transmettre ce savoir essentiel,
00:07:51les conditions de base ne sont plus là.
00:07:52Si les parents démissionnent, l'école ne peut plus jouer sa mission.
00:07:56Premier élément.
00:07:58Deuxième élément, quelle était la mission de l'école?
00:08:01Instruire, je l'ai dit, mais instruire à quoi?
00:08:03Globalement, c'est introduire le jeune esprit,
00:08:06introduire le jeune homme, introduire la jeune femme
00:08:08à ce qui sera le monde adulte.
00:08:10Introduire donc au monde qui lui précède et qui lui survivra,
00:08:14pour reprendre la formule de Finkielkraut.
00:08:16Il y a cette idée aussi d'initier aux grands repères d'une vie en société.
00:08:22Repères historiques, repères littéraires, repères géographiques, repères politiques,
00:08:27pour que le jeune homme, la jeune femme qui entre dans la cité,
00:08:29sache dans quel monde il est invité.
00:08:31Qu'il n'arrive pas avec la pulsion du barbare qui dit
00:08:34« Tout ce qui me précède m'ennuie,
00:08:35tout ce qui me succèdera m'ennuie aussi,
00:08:38je vis au temps présent absolu, sinon je détruis tout. »
00:08:41Donc, il y a cette idée de transmettre une culture.
00:08:43Il y a cette idée de transmettre un patrimoine.
00:08:45Il y a cette idée que cette culture, ce patrimoine, cette civilisation
00:08:48sont à ce point essentiels que nous serions diminués,
00:08:51abîmés, mutilés si on n'y avait pas accès.
00:08:55Donc ça, c'est cette idée qu'il y a une culture qui est plus grande que nous,
00:08:57qui nous transcende, qui nous élève, qui nous fait vivre.
00:09:01Quelque chose se passe ensuite en deux temps,
00:09:03on pourrait dire dans l'histoire longue de la modernité,
00:09:05mais je vais me rapprocher des temps présents rapidement.
00:09:07Premier élément, les deux ruptures,
00:09:08on pourrait appeler rupture révolutionnaire et rupture de la déconstruction.
00:09:12Rupture révolutionnaire, c'est ce qu'on pourrait appeler
00:09:14la face cachée des Lumières.
00:09:16C'est cette idée qu'on doit recommencer le monde à zéro à chaque génération,
00:09:20que la tradition, que la coutume, que la culture, que la civilisation
00:09:24doit être réexaminée apparemment au nom de l'esprit critique,
00:09:27mais dans les faits, c'est cette idée qu'on ne doit plus accepter
00:09:29quoi que ce soit comme ayant allant de soi.
00:09:31Donc les grands textes, les grandes références historiques,
00:09:34les figures dignes d'admiration.
00:09:36On recommence à zéro, c'est l'esprit révolutionnaire.
00:09:37Et le problème de la table rase,
00:09:39c'est que quand on décide d'appliquer le principe de la table rase,
00:09:41on balaie tout.
00:09:42Et c'est difficile de reconstruire ensuite.
00:09:44Mais ensuite, la vraie étape,
00:09:46à partir des années 50, 60, 70, c'est la déconstruction.
00:09:50Trois grandes figures dans la déconstruction.
00:09:52Bourdieu, Touraine et Mérieux.
00:09:55Bourdieu nous dit,
00:09:56le grand sociologue par ailleurs,
00:09:57Pierre Bourdieu, nous dit,
00:09:59la culture, ce n'est que l'habillage
00:10:01des inégalités sociales.
00:10:03Donc on prétend que certaines choses doivent être reçues,
00:10:05d'autres choses ne méritent pas d'être reçues.
00:10:07Mais tout ça, ça sert les intérêts de la bourgeoisie.
00:10:09Vous voulez la révolution,
00:10:10vous voulez déconstruire les inégalités,
00:10:12vous voulez construire une société égalitaire,
00:10:14déconstruisez la culture dans ses grandes manifestations.
00:10:17Et recommençons à zéro.
00:10:18Donc soyons finalement également ignorants
00:10:20plutôt qu'inégalement instruits.
00:10:22C'est une espèce d'aversion pour la culture,
00:10:25d'aversion pour la... en fait pour le savoir.
00:10:27De la part d'un homme qui était pourtant cultivé.
00:10:29Alain Touraine, de son côté,
00:10:30dit l'école doit être au service
00:10:32de la démocratisation de la société.
00:10:34Donc elle ne doit pas transmettre un monde
00:10:36qui lui est antérieur,
00:10:36ça doit devenir un laboratoire politique.
00:10:38Je reviens dans un instant.
00:10:40Et Philippe Mérieux, qui a compté en éducation,
00:10:42dit qu'il faut replacer l'enfant
00:10:44au centre de l'école.
00:10:45En oubliant une chose,
00:10:46ce qui doit être au centre de l'école,
00:10:47ce n'est ni l'enfant, ni le professeur,
00:10:49c'est la culture, c'est le savoir,
00:10:51c'est ce qui doit être transmis.
00:10:52Et dès lors qu'on décide de faire penser
00:10:53que l'enfant est au centre de tout,
00:10:55on oublie ce qu'on doit lui transmettre.
00:10:57Ensuite, il y a les années 80,
00:10:59et là, c'est l'accélération de la déconstruction,
00:11:01l'abolition des hiérarchies,
00:11:02l'abolition du savoir.
00:11:03C'est la culture Carle Lang,
00:11:05pas Carle Lang, pardonnez-moi,
00:11:06Jack Lang, pardonnez-moi.
00:11:08On change de partie.
00:11:10C'est la culture Jack Lang qui dit
00:11:11qu'il faut déconstruire, en fait,
00:11:14tout est équivalent.
00:11:16Donc il y a évidemment ce poème de Musset.
00:11:19De l'autre côté, il y a le rap de circonstance.
00:11:21Tout est égal.
00:11:22Entre cette toile et ce tag,
00:11:24tout est égal.
00:11:25Entre ce grand texte
00:11:26et cette espèce de petit rôle
00:11:28littéraire circonstanciel,
00:11:30tout est égal.
00:11:30Donc c'est cette idée
00:11:31qu'il ne faut surtout pas hiérarchiser,
00:11:33il ne faut surtout pas marquer
00:11:34une norme,
00:11:35ce qui est plus grand,
00:11:36ce qui est plus petit.
00:11:37De la même manière,
00:11:38on va déconstruire,
00:11:39et c'est très important,
00:11:40l'exemple, c'est l'histoire.
00:11:41On va dire en histoire,
00:11:42il ne faut plus qu'être
00:11:43personnage important,
00:11:44parce que les personnages,
00:11:45c'est élitiste.
00:11:46Il ne faut pas qu'il y ait de date,
00:11:47parce qu'il faut s'intéresser
00:11:48au mouvement de fond,
00:11:49des masses et de la temporalité.
00:11:51Donc on sacrifie les grands personnages,
00:11:53les héros.
00:11:53On sacrifie les dates,
00:11:54on sacrifie la chronologie,
00:11:56et on jette l'enfant,
00:11:57et ensuite l'adolescent,
00:11:58dans un magma
00:11:59où il ne peut plus se retrouver,
00:12:01il ne comprend plus rien,
00:12:02en fait,
00:12:02parce qu'on l'a jeté
00:12:03dans un univers sans repère,
00:12:05croyant l'émancipé,
00:12:06croyant le délivrer
00:12:07d'élite qui le dominerait.
00:12:08Dans les faits,
00:12:09on détruit la culture,
00:12:10on l'a vu notamment
00:12:11avec l'histoire.
00:12:12Et on a pratiqué,
00:12:12à travers cette diabolisation
00:12:13de la culture,
00:12:14cette diabolisation
00:12:15de l'histoire,
00:12:15une forme d'IVC,
00:12:17une interruption volontaire
00:12:18de civilisation,
00:12:19et nous en sommes aujourd'hui
00:12:20les victimes et les témoins.
00:12:22Incroyable.
00:12:22Mais à quoi devait donc
00:12:23servir l'école
00:12:24dans cette nouvelle vision
00:12:26du monde ?
00:12:26Alors, je reviens sur un mot,
00:12:28elle ne devait plus transmettre,
00:12:29elle devait déconstruire.
00:12:31Et surtout notre rapport
00:12:32à la culture qui a changé.
00:12:34Le rapport à la culture,
00:12:34ça consiste à dire
00:12:35l'expérience occidentale
00:12:36ne mérite plus d'être transmise
00:12:38parce que c'est une expérience
00:12:39fondamentalement toxique.
00:12:41Ça ne vaut plus la peine
00:12:42d'être aimé.
00:12:43Ce monde ne mérite plus
00:12:44d'être apprécié,
00:12:45d'être admiré.
00:12:46Donc, il faut plutôt
00:12:47le détruire,
00:12:48il faut le résuire en miettes,
00:12:49donc de manière caricaturale.
00:12:50On va s'intéresser à Aristote
00:12:52comme un théoricien d'esclavage.
00:12:54On va s'intéresser à Kant
00:12:55pour dire le racisme chez Kant.
00:12:57On va s'intéresser à Proust
00:12:59pour y voir les premières traces
00:13:00de la transphobie.
00:13:01Et là, je caricature,
00:13:02mais pas tant que ça.
00:13:03On va s'intéresser
00:13:04au grand monument de la culture,
00:13:06mais pour voir les vers grouillants
00:13:08qui seraient derrière,
00:13:09qui seraient sous la statue.
00:13:10Donc, on veut déconstruire,
00:13:11on veut détruire.
00:13:12C'est l'esprit iconoclaste
00:13:13appliqué à tout.
00:13:14On ne s'intéressera plus
00:13:14à la bataille de Poitiers.
00:13:15D'ailleurs, on se dit
00:13:16que si elle n'avait pas eu lieu,
00:13:17peut-être que l'Europe
00:13:17aurait pu être islamisée
00:13:18de manière précoce,
00:13:19ce qui aurait été une bonne chose
00:13:19selon certains.
00:13:20Donc, la bataille de Poitiers
00:13:21n'a pas eu lieu.
00:13:23Ou si elle a eu lieu,
00:13:23c'est une mauvaise chose.
00:13:24On laisse ça de côté.
00:13:25Apparemment,
00:13:26ce serait un mythe occidentaliste.
00:13:27On ne s'intéresse plus
00:13:27à Jeanne d'Arc.
00:13:28Ou alors, on va s'intéresser à elle
00:13:29pour dire qu'elle était
00:13:30probablement troublée et dingo.
00:13:32Peut-être avait-elle
00:13:32une identité de genre complexe.
00:13:34Mais Jeanne d'Arc
00:13:35qui boutte les Anglais
00:13:35hors de France,
00:13:36eh bien non,
00:13:37ça, ce n'est pas permis.
00:13:38Vous savez quoi?
00:13:39Ensuite, on sacrifie
00:13:41l'esprit d'admiration.
00:13:43Ça, c'est important.
00:13:44L'esprit d'admiration,
00:13:45ça consiste à dire
00:13:45qu'il y a quelque chose
00:13:46qui nous dépasse.
00:13:47Je peux me permettre
00:13:48qu'on vous dit on à chaque fois.
00:13:50Alors, je dis on
00:13:50parce que ça devient
00:13:51l'esprit dominant d'une époque.
00:13:53Ça devient l'esprit dominant
00:13:54de l'éducation nationale.
00:13:55Ça devient l'esprit dominant
00:13:56des théoriciens
00:13:57qui commandent la culture.
00:13:59Ce n'est pas l'esprit de chacun.
00:14:00Ce n'est pas l'esprit
00:14:00de tous les parents
00:14:01qui ont subi,
00:14:02qui sont victimes
00:14:03de cette idéologie dominante.
00:14:04Mais l'idéologie dominante existe.
00:14:06Donc, je la nomme on.
00:14:08J'ai nommé quelques jeunes
00:14:09ces penseurs.
00:14:09Oui, oui.
00:14:10Donc, on sacrifie
00:14:12le sens de l'admiration
00:14:13pour développer
00:14:14une forme d'esprit critique
00:14:15mais un esprit faussement critique.
00:14:17C'est un esprit critique moqueur.
00:14:19C'est l'esprit critique
00:14:20de l'ironie fanatisée.
00:14:21C'est l'esprit critique
00:14:22du rien ne vaut
00:14:23et on se moque de tout.
00:14:24Rien ne vaut la peine
00:14:25d'être admiré.
00:14:26Mais quand vous détruisez
00:14:27l'esprit d'admiration,
00:14:29quand vous détruisez
00:14:29le sens du beau,
00:14:31vous vous engendrez
00:14:32d'une société informe
00:14:33et souvent qui bascule
00:14:34dans la laideur.
00:14:35Il ne faut jamais oublier
00:14:36que quand on décide
00:14:36de sacrifier le beau,
00:14:37on en vient ensuite
00:14:38à sacraliser le lait.
00:14:40Et je pense qu'il y a
00:14:40un lien entre
00:14:41l'effondrement esthétique
00:14:42des temps présents
00:14:42et le sacrifice de la culture.
00:14:45Une fois qu'on a tout
00:14:45déconstruit de l'école,
00:14:46qu'est-ce qu'on lui demande ?
00:14:47On la transforme
00:14:49en laboratoire
00:14:50pour créer la société nouvelle
00:14:51dont rêvent les progressistes.
00:14:53Dans le grand recommencement,
00:14:54la grande réinitialisation
00:14:55progressiste,
00:14:56la remise à zéro
00:14:57après avoir tout balayé,
00:14:59dans les années 80,
00:15:00l'école était au service
00:15:01de ce qu'ils appelaient
00:15:02l'antiracisme.
00:15:03Dans les faits,
00:15:03ça voulait dire tout simplement
00:15:04apprendre aux Français
00:15:05à détester leur propre
00:15:06identité culturelle.
00:15:07C'était vrai partout
00:15:08en Occident, je vous rassure.
00:15:09L'écologisme radical,
00:15:11c'est là où on a recyclé
00:15:12une forme d'anticapitalisme.
00:15:13La théorie du genre,
00:15:14la destruction
00:15:14des identités sexuelles.
00:15:16Et aujourd'hui,
00:15:17l'éducation sexuelle notamment,
00:15:18de manière exagérément précoce
00:15:19pour la jeune génération.
00:15:20Et à travers tout ça,
00:15:21un appareil technocratique
00:15:23qui est là pour délivrer,
00:15:24pour fournir des diplômes
00:15:25sans cesse
00:15:26en disant que tout va bien.
00:15:28Ils sont de plus en plus
00:15:28diplômés,
00:15:29ils sont en meilleure santé
00:15:30scolaire, intellectuelle,
00:15:32cognitive. Tout va bien,
00:15:33ne vous inquiétez pas.
00:15:34Ceux qui disent que ça va mal,
00:15:35ce sont des déclinistes malheureux.
00:15:37Excellente analyse.
00:15:38Dernière question.
00:15:39La crise de l'école
00:15:40n'est-elle pas liée aussi
00:15:41aux changements démographiques?
00:15:43À ça, c'est le grand interdit.
00:15:45Donc, nous allons le transgresser.
00:15:47Joachim Imad a publié un livre
00:15:49sur Mbass sur l'éducation nationale
00:15:50dont on parle beaucoup
00:15:51ces jours-ci.
00:15:52Il dit qu'il y a une donnée
00:15:53empirique, documentée.
00:15:55Les changements sociologiques,
00:15:57démographiques à l'école
00:15:58ont des effets.
00:15:58Par exemple, sur la langue.
00:15:59Si vous êtes dans une classe
00:16:00où la langue n'est pas maîtrisée,
00:16:02où une partie importante
00:16:03des étudiants ne maîtrise pas
00:16:04la langue,
00:16:04comment pouvez-vous enseigner?
00:16:06Vous avez la question des mœurs,
00:16:07la question de l'insécurité
00:16:08qui se joint à cela.
00:16:09Donc, évidemment,
00:16:10si vous n'avez pas les bases,
00:16:12je disais que quand l'éducation
00:16:13n'était pas là,
00:16:13c'était déjà un problème,
00:16:14si la culture première n'est pas là,
00:16:16l'éducation n'est pas possible,
00:16:17l'instruction n'est pas possible,
00:16:19alors c'est à ce moment
00:16:20qu'apparaît une question fondamentale,
00:16:21la politique du canot de sauvetage.
00:16:23Le canot de sauvetage,
00:16:24c'est le commun et mortel
00:16:25qui disent, bon, d'accord,
00:16:26votre école publique ne fonctionne plus,
00:16:27donc on va chercher
00:16:28à se tourner vers l'école privée.
00:16:29Peut-être y aura-t-il
00:16:30dans l'école privée
00:16:31un peu des restes du vieux monde.
00:16:33Peut-être un peu d'autorité,
00:16:34peut-être un peu de verticalité,
00:16:35peut-être un peu de culture.
00:16:37Certains vont jusqu'au hors contrat,
00:16:38leur contrat parce qu'ils disent
00:16:39peut-être qu'il y a encore
00:16:40un peu de France là-dedans,
00:16:41peut-être qu'il y a encore
00:16:41un peu de notre culture,
00:16:42peut-être qu'il y a encore
00:16:43un peu de civilisation,
00:16:44peut-être avons-nous besoin
00:16:45de canot de sauvetage,
00:16:46d'oasis,
00:16:46peut-être avons-nous besoin
00:16:47d'endroits où nous réfugier
00:16:48pour assurer la transmission
00:16:49de la culture.
00:16:50Et je terminerai
00:16:51avec une simple référence,
00:16:52je pense qu'il y a
00:16:52une nostalgie légitime
00:16:53et profonde dans la population
00:16:55pour une école véritable
00:16:56qui serait fidèle à sa mission.
00:16:58On a parlé du retour
00:16:58sur Netflix ces jours-ci,
00:17:00ces dernières semaines,
00:17:01du film
00:17:01Le cercle des poètes disparus.
00:17:03Très beau film
00:17:03qui est dans les années 80,
00:17:04absolument magnifique.
00:17:06Qu'est-ce qu'il met en scène ?
00:17:06Un professeur
00:17:07qui éveille la vocation
00:17:09des uns et des autres
00:17:09pour la culture,
00:17:10le désir de la culture,
00:17:11le désir du savoir,
00:17:12le désir de s'émanciper
00:17:16l'institution nationale,
00:17:17l'éducation nationale
00:17:18soit capable d'y répondre.
00:17:22Lors de sa conférence
00:17:23de presse consacrée
00:17:24justement à la rentrée scolaire,
00:17:26mercredi,
00:17:27la ministre de l'Éducation nationale,
00:17:29elle vous a déçus,
00:17:30j'ai bien compris,
00:17:31mais elle a dit...
00:17:31Vous n'avez aucune attente !
00:17:33Elle a dit souhaiter
00:17:34une formule plus inclusive.
00:17:36Il faudrait selon elle
00:17:37que les femmes
00:17:38aient explicitement
00:17:39leur place
00:17:39sur la façade du Panthéon
00:17:41avec l'inscription
00:17:43« Aux grands hommes,
00:17:43la patrie reconnaissante ».
00:17:45Pour elle,
00:17:45ça ne convient plus du tout.
00:17:46Alors pourquoi
00:17:47cette proposition
00:17:48a-t-elle fait
00:17:49beaucoup parler ?
00:17:50Gabrielle Cluzel
00:17:51en marque une pause
00:17:52et on répond
00:17:53à cette question
00:17:53tout de suite.
00:17:58Excusez-nous,
00:17:59on est à l'antenne.
00:18:01C'est incroyable.
00:18:02Pendant la pub,
00:18:03c'est des débats
00:18:04interminables.
00:18:04Parce que vous n'avez pas
00:18:05assez d'autorité.
00:18:06Vous n'avez qu'à poser
00:18:06la discipline sur le plateau.
00:18:08On va voir
00:18:09avec Charles Dornelas.
00:18:10Après la chronique
00:18:11de Charles Dornelas,
00:18:12je vous dirais
00:18:12si j'applique
00:18:14la discipline
00:18:15ou pas.
00:18:15C'est plutôt avec vous.
00:18:16– Dans un instant,
00:18:18Jonathan Delorraine,
00:18:20qui fera son premier passage
00:18:22télévisé avec nous,
00:18:23il stresse un peu.
00:18:24Encouragez-le.
00:18:25Envoyez-lui des petits mots.
00:18:26Hashtag face à l'info.
00:18:28Je lui ai dit
00:18:28de ne pas venir
00:18:29avec ses notes,
00:18:29de parler avec son cœur,
00:18:31avec ses tripes.
00:18:32Il veut sauver la France.
00:18:33Il est certainement comme vous.
00:18:34On lui posera
00:18:34toutes les questions
00:18:35dans un instant.
00:18:37Lors de sa conférence
00:18:38de presse,
00:18:39je le disais,
00:18:39la ministre de l'Éducation nationale
00:18:41a dit,
00:18:43souhaité,
00:18:43une formule plus inclusive.
00:18:44Elle veut changer
00:18:45l'inscription
00:18:46qui est au-dessus
00:18:47du Panthéon,
00:18:48Gabriel Cluzel,
00:18:49« Ô grands hommes,
00:18:50la patrie reconnaissante ».
00:18:51Pour elle,
00:18:52cela ne convient plus.
00:18:53Pourquoi cette proposition
00:18:54a-t-elle beaucoup fait parler ?
00:18:56Elisabeth est borne,
00:18:57mais son imagination
00:18:58est sans borne.
00:19:00J'essaie de faire de l'humour
00:19:00comme Marc Menand.
00:19:02Vous l'avez dépassé.
00:19:05En cette rentrée scolaire,
00:19:07elle a sorti une idée
00:19:08de son chapeau,
00:19:09dégenré,
00:19:11la devise sur le Panthéon.
00:19:13« Aux grands hommes,
00:19:13la patrie reconnaissante ».
00:19:14T'es réconçant,
00:19:14ça devrait dire
00:19:15« aux grandes femmes,
00:19:15la matrie reconnaissante ».
00:19:17T'imagines ?
00:19:17Si on va jusqu'au bout.
00:19:18Une petite femme.
00:19:20Une petite femme aussi.
00:19:21C'est vrai qu'il faudra
00:19:23inverser la formée.
00:19:24Il faut peut-être rappeler
00:19:25quand même à Elisabeth Borne
00:19:26que le Panthéon,
00:19:28situé dans le 5e arrondissement
00:19:29de Paris,
00:19:30sur la montagne
00:19:31de Saint-Jean-Yves,
00:19:32au cœur du quartier latin,
00:19:33portait jadis
00:19:34le nom d'une femme.
00:19:36C'est la Révolution française
00:19:37qui l'a débaptisée,
00:19:39a fait frapper ce fronton
00:19:40de cette devise
00:19:41qu'Elisabeth Borne
00:19:42juge aujourd'hui misogyne.
00:19:44Le Panthéon,
00:19:45en effet,
00:19:45était construit
00:19:46sur une décision
00:19:46de Louis XV.
00:19:48Il voulait que cette église
00:19:49soit dédiée
00:19:50à Saint-Jean-Yves.
00:19:51Et elle était destinée
00:19:52à abriter les reliques
00:19:53de la Sainte.
00:19:54Donc, c'est la Révolution française
00:19:55qui l'a transformée
00:19:56en monument funéraire laïque.
00:19:58Donc, finalement,
00:19:59c'est la Révolution
00:20:00qui a invisibilisé
00:20:01cette femme
00:20:02qui est Geneviève.
00:20:04Donc,
00:20:05puisque Elisabeth Borne
00:20:06a dit qu'elle voulait
00:20:06ouvrir le débat,
00:20:07on peut lui faire
00:20:08cette proposition.
00:20:09On peut rebaptiser
00:20:10le Panthéon
00:20:10Sainte Geneviève.
00:20:12En plus,
00:20:12elle est même
00:20:13la Sainte Patronne
00:20:14des gendarmes.
00:20:15C'est la sécurité intérieure
00:20:16de ce pays
00:20:17qu'elle symbolise.
00:20:18Mais je ne suis pas sûre
00:20:19que ce soit la solution
00:20:19que retienne Elisabeth Borne.
00:20:21Évidemment.
00:20:23Alors, évidemment,
00:20:24les réactions
00:20:25sont nombreuses
00:20:26parce qu'on lui oppose
00:20:28beaucoup d'arguments.
00:20:31Le premier,
00:20:31c'est que le mot homme
00:20:32est évidemment générique.
00:20:34Il est là pour dire
00:20:34être humain.
00:20:36Donc, il comprend les femmes.
00:20:37D'ailleurs,
00:20:38il y a déjà sept femmes
00:20:39au Panthéon.
00:20:39Personne ne s'est avisé
00:20:40de leur interdire l'entrée.
00:20:42Le Panthéon,
00:20:42ce n'est pas les toilettes
00:20:43d'une station-service.
00:20:44On n'a pas besoin
00:20:44de pictogrammes en haut.
00:20:47Donc, la formule suffit.
00:20:48Et puis,
00:20:49elle n'est pas ministre
00:20:50du Panthéon.
00:20:51Elle est ministre
00:20:51de l'éducation.
00:20:52Il y a une femme
00:20:53qui s'occupe
00:20:53de la culture,
00:20:54du patrimoine.
00:20:56Il faut lui rappeler aussi
00:20:56que d'ailleurs
00:20:57que s'occuper d'éducation,
00:20:58c'est aussi s'occuper
00:20:59des filles
00:21:00puisque le mot élève
00:21:01est épicène,
00:21:02c'est-à-dire qu'il fonctionne
00:21:03dans les deux sens.
00:21:03Donc, finalement,
00:21:04quand elle s'occupe
00:21:04de son ministère,
00:21:05pour moitié,
00:21:06elle s'occupe des filles.
00:21:09Alors,
00:21:09c'est une décision symbolique,
00:21:10mais les symboles
00:21:12ont leur importance,
00:21:13Gabrielle ?
00:21:14Alors, sauf qu'actuellement,
00:21:15le symbole dérisoire,
00:21:18le gadget,
00:21:19est devenu
00:21:19un mode de gouvernement
00:21:21en soi.
00:21:21Il donne l'impression
00:21:22d'avancer.
00:21:24Nous sommes passés
00:21:24en gadgetocratie.
00:21:27C'est un peu comme,
00:21:28si vous voulez,
00:21:28dans une maison qui brûle,
00:21:29on voit quand même
00:21:30l'état de l'éducation nationale.
00:21:31Il y avait un pompier
00:21:32qui posait sa grande échelle
00:21:33et ses sauts
00:21:33et qui disait,
00:21:34regardez,
00:21:34sur la boîte aux lettres,
00:21:36il y a écrit
00:21:36monsieur et pas monsieur
00:21:37et madame.
00:21:38Vous voyez,
00:21:38c'est de cet ordre-là.
00:21:40Alors,
00:21:40c'est un peu son mode
00:21:41de fonctionnement habituel.
00:21:43Souvenez-vous,
00:21:43enfin ou pas du reste,
00:21:44parce qu'ils ont complètement
00:21:45disparu de la circulation
00:21:46des cours d'empathie
00:21:48qui ont eu l'efficacité
00:21:49que l'on sait.
00:21:51Et puis,
00:21:52je ne vous souvenais
00:21:53peut-être pas non plus,
00:21:54mais ça m'avait beaucoup frappée.
00:21:55Ça m'avait un peu amusée
00:21:56ou pas,
00:21:57on peut en pleurer aussi.
00:21:58Quand elle était
00:21:58à Mont-Matignon,
00:22:00c'était en novembre 2022,
00:22:01elle avait fait
00:22:02une espèce de soirée pyjama
00:22:03ou de soirée chemise de nuit
00:22:05en l'occurrence
00:22:05parce qu'elle avait invité
00:22:06seulement ses collaboratrices
00:22:09féminines
00:22:10à se rassembler
00:22:10un soir
00:22:11pour montrer vraiment
00:22:12ses aspirations féministes.
00:22:16Moi,
00:22:16je m'étais dit
00:22:16mais si Castex
00:22:17avait fait un dîner
00:22:19en ne rassemblant
00:22:19que les hommes,
00:22:20vous imaginez
00:22:20une soirée en non-mixité
00:22:21avec que des hommes,
00:22:22ça aurait été un scandale.
00:22:24Eh bien là,
00:22:25ça s'était passé crème.
00:22:27Est-ce que la condition
00:22:27d'une seule femme
00:22:28a été améliorée ?
00:22:30Évidemment,
00:22:30pas du tout.
00:22:33Alors,
00:22:34en revanche,
00:22:35quand elle était toujours
00:22:35à Montignon,
00:22:36elle a porté
00:22:37la réforme des retraites.
00:22:38Est-ce qu'elle s'est occupée
00:22:39des femmes,
00:22:40des mères que sont les femmes ?
00:22:42Parce que dans Desplaises
00:22:42au planning familial,
00:22:44les femmes sont des mères,
00:22:45j'ose dire un truc incroyable
00:22:46ce soir.
00:22:47De ces mères
00:22:49qui ont eu des enfants
00:22:50dont les retraites
00:22:51sont souvent exsangues
00:22:53parce qu'elles ont sacrifié
00:22:55souvent leur carrière
00:22:56ou ont eu une carrière
00:22:57en pointillé
00:22:58pour ces enfants
00:22:59qui aujourd'hui
00:23:00servent les cotisations
00:23:01à d'autres.
00:23:02Eh bien,
00:23:03de cela,
00:23:03il n'a jamais été question.
00:23:05Ces femmes-là,
00:23:06visiblement,
00:23:07n'intéressent pas.
00:23:08Et puis,
00:23:08si vraiment,
00:23:09elles voulaient un sujet
00:23:10qui,
00:23:11au croisement,
00:23:12à la lisière
00:23:12du féminisme
00:23:13et de l'éducation,
00:23:15elles s'intéresseraient,
00:23:17par exemple,
00:23:17à la sécurité.
00:23:18Vous voyez ?
00:23:20Les femmes
00:23:21dans une société
00:23:22qui revient
00:23:23à l'ensauvagement
00:23:24sont évidemment
00:23:24les premières victimes.
00:23:26On peut donner
00:23:26deux exemples,
00:23:27notamment sur le chemin
00:23:28de l'école
00:23:29ou de l'université.
00:23:30Lola revenait
00:23:32de l'école
00:23:32quand elle a été
00:23:33tuée
00:23:35par une Algérienne
00:23:36sous OQTF.
00:23:38Philippine revenait
00:23:39de l'université
00:23:39à l'État Dauphine
00:23:40quand elle a été tuée
00:23:42par un Marocain
00:23:43sous OQTF.
00:23:45Aucune des deux,
00:23:46vous voyez,
00:23:46n'aura le beau destin
00:23:47professionnel
00:23:48ni personnel
00:23:49dont elle rêvait.
00:23:51Elle aurait peut-être
00:23:51voulu être scientifique,
00:23:53je n'en sais rien.
00:23:53Elisabeth Borne veut
00:23:54que toutes les femmes
00:23:54soient scientifiques,
00:23:55apparemment,
00:23:56ou beaucoup d'entre elles.
00:23:58Et qu'est-ce qu'elle a fait
00:23:59sur ces questions
00:23:59d'OQTF et Elisabeth Borne ?
00:24:01Eh bien,
00:24:02elle n'a rien fait,
00:24:03zéro, nada,
00:24:04quant à l'été,
00:24:05au gouvernement.
00:24:06Alors, hier,
00:24:07j'ai entendu,
00:24:08on va peut-être l'entendre,
00:24:09moi ça m'a beaucoup émue,
00:24:10par X et CNews
00:24:12interposer le dialogue
00:24:13entre notre consoeur
00:24:15Isabelle Piboulot
00:24:16et l'épouse d'Éric Commune.
00:24:18Ce sont toutes les deux
00:24:19des femmes qui,
00:24:19chacune à leur façon,
00:24:20ont été victimes
00:24:21de l'insécurité.
00:24:23On voit qu'elles se serrent
00:24:24les coudes.
00:24:25Je pense que la vraie sororité
00:24:26dont on nous bassine
00:24:27toute la journée,
00:24:28eh bien,
00:24:29c'est celle-là.
00:24:29Voilà.
00:24:31C'est le tweet
00:24:31et ensuite on a le sonore,
00:24:32on écoute.
00:24:36Le sonore,
00:24:36c'est quoi ?
00:24:39Alors,
00:24:39c'est le tweet
00:24:39qui suit
00:24:40une déclaration
00:24:42de Madame Commune
00:24:44qui soutenait
00:24:45Isabelle Piboulot.
00:24:46Le sonore,
00:24:46c'est sur la polygamie,
00:24:47elle me dit.
00:24:47Voilà,
00:24:48il y a un sonore ensuite,
00:24:50mais il n'y a pas
00:24:50de sonore sur celui-ci.
00:24:53Alors,
00:24:53c'est vrai que
00:24:54c'est autrement
00:24:55plus fort
00:24:56que tout ce qu'a pu
00:24:57faire Elisabeth Borne
00:24:58avec ses soirées
00:24:59pyjama.
00:25:01Pendant ce temps,
00:25:02d'autres agissent.
00:25:03Il faut voir
00:25:03qu'au-delà
00:25:04des Alpes,
00:25:06eh bien,
00:25:07la dame de fer
00:25:07version spaghetti,
00:25:09elle,
00:25:09elle fait quelque chose.
00:25:11En avril dernier,
00:25:12elle a imposé
00:25:13par décret
00:25:14sa loi
00:25:15sur la sécurité.
00:25:16C'est Georgia Meloni,
00:25:17c'est la dame de fer
00:25:18face à notre dame
00:25:20de ne rien faire.
00:25:21dernière question
00:25:22en dehors de la sécurité,
00:25:23est-ce qu'il y a
00:25:24d'autres sujets
00:25:25d'éducation,
00:25:26Gabriel,
00:25:26qui touchent
00:25:27spécifiquement les femmes ?
00:25:28Oui,
00:25:29il y a d'autres sujets
00:25:29et vous savez,
00:25:30celui-ci,
00:25:32je l'ai trouvé,
00:25:33enfin,
00:25:33ce n'est pas moi
00:25:33qui l'ai trouvé,
00:25:34d'ailleurs,
00:25:34c'est un fin guillet
00:25:35de boulevard Voltaire
00:25:36qui s'appelle Gabriel,
00:25:37qui l'a trouvé
00:25:39pour l'heure
00:25:40des universités d'été
00:25:42de la France insoumise
00:25:43et c'était
00:25:44très intéressant.
00:25:45C'est une question
00:25:45qu'a posée
00:25:47une femme
00:25:48lors d'un entretien
00:25:50entre Rokhaya Diallo
00:25:50et la députée
00:25:51Nadej Abomangoli.
00:25:53Alors,
00:25:53une femme a interrogé
00:25:55Rokhaya Diallo
00:25:56sur la polygamie.
00:25:58On écoute.
00:25:58Voilà.
00:26:00Alors,
00:26:01oui,
00:26:01bonjour.
00:26:02Ça fait plaisir,
00:26:03ça fait plaisir,
00:26:03ça fait plaisir,
00:26:04je vais dire ça.
00:26:07Mesdames,
00:26:08je suis contente
00:26:09de voir votre parcours
00:26:11et vos interventions
00:26:12qui nous ramènent
00:26:13à nos origines africaines
00:26:14et qui nous ramènent
00:26:15à notre fierté d'Afrique.
00:26:17Moi,
00:26:17j'ai une question.
00:26:19Rokhaya,
00:26:20vous êtes femme,
00:26:21vous êtes noire,
00:26:22vous êtes musulmane
00:26:23d'origine africaine.
00:26:24Je souhaiterais savoir
00:26:25quel est votre positionnement
00:26:26par rapport
00:26:27à la polygamie.
00:26:29Alors,
00:26:29oui,
00:26:33enfin,
00:26:34c'est une,
00:26:34alors,
00:26:35je vous explique.
00:26:37On a tendance
00:26:37à croire
00:26:38que c'est une problématique
00:26:40qui est typiquement africaine,
00:26:41mais moi qui habite
00:26:42dans un quartier
00:26:43populaire.
00:26:45C'est une situation
00:26:46qui est très fréquente
00:26:47et je trouve ça
00:26:49un peu désolant
00:26:50que ce ne soit pas
00:26:51un problème
00:26:52qui soit présenté
00:26:53sur la place publique
00:26:54parce que c'est
00:26:55des mariages forcés,
00:26:56c'est des mariages
00:26:57de jeunes filles
00:26:58qui ont 12,
00:26:5813,
00:26:5814,
00:26:5915 ans
00:26:59et ça les empêche
00:27:01en fait
00:27:01d'avoir l'avenir brillant
00:27:02que vous avez aujourd'hui.
00:27:04Alors,
00:27:05quel est votre positionnement
00:27:06par rapport à ça,
00:27:07s'il vous plaît ?
00:27:07Merci.
00:27:08Gabrielle Clézette.
00:27:09Ce que je trouve
00:27:09très intéressant,
00:27:10c'est qu'on entend rire
00:27:11dans l'insistance,
00:27:12mais elle a tout à fait
00:27:13raison d'insister.
00:27:14Elle insiste
00:27:15parce que pour elle,
00:27:15c'est un sujet
00:27:16extrêmement important
00:27:17et elle dit
00:27:18que la polygamie
00:27:19qui est arrivée
00:27:19sur notre sol
00:27:20fait que les jeunes filles
00:27:22sont mariées
00:27:23de force
00:27:24et toutes jeunes,
00:27:26ce qui évidemment
00:27:26les empêche
00:27:27de faire des études.
00:27:28Elle renvoie
00:27:29au destin brillant,
00:27:30à la carrière brillante
00:27:31de Rocaya Diallo.
00:27:33On voit que c'est un sujet
00:27:33sur lequel Elisabeth Borne
00:27:35ne s'est jamais risqué
00:27:36et pourtant
00:27:37les populations,
00:27:39les immigrés
00:27:40sont censés être aidés.
00:27:42Elisabeth Borne
00:27:43fait partie
00:27:44de ce milieu politique
00:27:45qui en a plein la bouche
00:27:46mais de cela,
00:27:47on ne parle jamais
00:27:48parce que dénoncer
00:27:48des mœurs autres
00:27:49qu'occidentales,
00:27:50c'est absolument interdit.
00:27:52Donc je crois
00:27:53qu'il est plus que temps
00:27:54qu'Elisabeth Borne
00:27:55révise son féminisme
00:27:57et arrête
00:27:58avec la gadgetocratie.
00:27:59Ça,
00:28:00c'est prendre de la hauteur
00:28:01sur l'information.
00:28:02Merci Gabrielle Cusel.
00:28:03Dans un instant,
00:28:04la chronique de Charlotte Dornelas,
00:28:05c'est juste avant
00:28:06la communication des politiques.
00:28:08On va s'arrêter là-dessus
00:28:09avec vous Marc Menon
00:28:10parce qu'on a l'impression
00:28:11qu'elle ne passe plus.
00:28:12On a l'impression
00:28:13que les politiques,
00:28:14ils ont beau parler,
00:28:14on a vu effectivement
00:28:15la ministre de l'Éducation nationale
00:28:17qui parle de l'intelligence artificielle,
00:28:19on a vu François Bayrou là
00:28:21qui, malgré un contexte
00:28:22très compliqué,
00:28:23pas véritablement d'impact,
00:28:25pourquoi la communication
00:28:27des politiques aujourd'hui
00:28:28a complètement explosé en vol ?
00:28:30Déjà la question,
00:28:31c'est pourquoi de la communication ?
00:28:34Si je suis un politique,
00:28:35théoriquement,
00:28:36je devrais afficher
00:28:38des convictions.
00:28:40Je devrais me positionner
00:28:42par rapport au peuple
00:28:43en faisant une analyse
00:28:45de la situation générale,
00:28:47mais non pas en médecin affolé
00:28:50de constater qu'il y aura
00:28:52un cancer général
00:28:53qui nous emporte.
00:28:55C'est de dire
00:28:55j'ai de véritables solutions
00:28:57et de m'interroger
00:28:59sur de nouvelles pistes.
00:29:02Depuis des décennies,
00:29:03on entend les uns
00:29:04et les autres
00:29:05enfermés dans leurs petits créneaux
00:29:08avec des couloirs de pensée
00:29:10préétablis,
00:29:11donc des non-pensées,
00:29:12et qui arrivent à la tribune
00:29:14et qui mâchouillent.
00:29:16Ils mâchouillent les éléments
00:29:17de langage.
00:29:18Ils sont tellement appauvris
00:29:20dans leurs esprits
00:29:21qu'ils ne sont pas capables
00:29:23de les apprendre tout seuls.
00:29:25On est obligé
00:29:25de les former.
00:29:27On dit à ces gens
00:29:28dans les partis
00:29:29aujourd'hui vous avez le son.
00:29:32Qu'est-ce que vous allez
00:29:33devoir dire dans les médias ?
00:29:35Ben oui, je tape
00:29:36parce que ça, vous voyez,
00:29:37on finit par dire
00:29:38il faut réveiller
00:29:39les uns et les autres
00:29:40car ils nous endorment.
00:29:42Qui vous surprend ?
00:29:44Ce ne sont que des perroquets
00:29:45qui ont un langage
00:29:47totalement vide,
00:29:49des gens qui ne vous apportent
00:29:50rien.
00:29:51et leur situation
00:29:54est simplement
00:29:55de comment
00:29:56entrer dans la grande bataille
00:29:58des élections.
00:29:58Pourquoi ?
00:29:59D'abord, il y a le poste personnel
00:30:00mais en plus
00:30:01parce qu'on est vraiment
00:30:02dans le régime des partis.
00:30:04Alors, que ce soit Gabriel,
00:30:05que ce soit Mathieu,
00:30:07ils nous parlent souvent
00:30:09de De Gaulle.
00:30:10De Gaulle, il s'était battu
00:30:11contre les partis.
00:30:12Il était l'homme qui disait
00:30:14il nous faut en quelque sorte
00:30:16avoir l'imagination
00:30:18qui permette aux uns
00:30:19et aux autres
00:30:20d'être dans une créativité
00:30:22qui crée le souffle
00:30:24qui emporte
00:30:25par un élan nouveau.
00:30:27Les partis, ce n'est pas ça.
00:30:28Les partis, c'est comment
00:30:29on a
00:30:31une sorte de schéma
00:30:33qui est établi,
00:30:35qui est colligé
00:30:36et après,
00:30:37on le répète.
00:30:38Pourquoi ?
00:30:39Parce que ça permet
00:30:40d'obtenir
00:30:41dans les batailles électorales
00:30:43des sièges
00:30:44et ça siège
00:30:45à des subventions.
00:30:48C'est-à-dire qu'on s'aperçoit
00:30:49que même des gens
00:30:49qui n'apparaissent jamais...
00:30:51Je ne vais pas donner de nom,
00:30:52on n'est pas là pour les vexer
00:30:53et de toute façon,
00:30:53personne ne les connaît.
00:30:54En revanche,
00:30:56côté trésor,
00:30:57ça marche bien pour eux.
00:30:58Vous avez des inconnus
00:30:59qui récupèrent
00:31:010,3, 0,6%
00:31:03dans telle ou telle élection
00:31:04et qui, à la fin,
00:31:06des années après,
00:31:07vous les voyez toujours,
00:31:08mais même pas au fond de la classe.
00:31:10Ils sont encore
00:31:10dans la cour de récréation
00:31:12quand les autres sont rentrés,
00:31:13mais néanmoins,
00:31:14parce qu'ils ont ce 0,3, 0,4%,
00:31:16ils touchent un petit quelque chose
00:31:18et ils en vivent tranquillement
00:31:20en s'affichant
00:31:21homme politique.
00:31:23Tout à l'heure,
00:31:24Mathieu a terminé sa chronique
00:31:25par un élément essentiel.
00:31:28Le désir
00:31:29de s'émanciper
00:31:31par la culture.
00:31:33Qui parle de la culture aujourd'hui ?
00:31:35Un gamin,
00:31:37également autre rapport
00:31:38de Mathieu,
00:31:40celui du cercle
00:31:42des poètes disparus.
00:31:44C'est comment un gamin,
00:31:45vous n'avez pas besoin
00:31:45de lui dire
00:31:46« Tais-toi ! »
00:31:46Non, on n'a pas besoin
00:31:48de taper sur les mômes.
00:31:50Il suffit de les fasciner.
00:31:52Et comment les fasciner ?
00:31:53Par la force du vocabulaire.
00:31:55Or,
00:31:55Mme Elisabeth Borne
00:31:57et tous les autres ânes,
00:31:58ils nous proposent quoi ?
00:31:59La défense
00:32:00de la langue inclusive.
00:32:02Cette langue inclusive,
00:32:03qui a dit
00:32:04« C'est intolérable ? »
00:32:05Quelle est cette folie
00:32:06de devoir féminiser ?
00:32:08Je ne sais trop quoi
00:32:09comme si le vocabulaire,
00:32:11parce que la femme
00:32:12est du genre féminin,
00:32:14tout ce qui est féminin
00:32:14devient une femme.
00:32:16Mais quelles sont
00:32:17ces inepties totales ?
00:32:19Eh bien,
00:32:20les uns et les autres
00:32:20nous endorment là-dedans.
00:32:22Et ils cherchent après
00:32:23à piaffer devant le peuple
00:32:26et en disant
00:32:27« Écoutez-nous »,
00:32:28alors que même s'ils se partagent
00:32:30les voix,
00:32:31ce n'est qu'un pourcentage réduit
00:32:33car il y en a de moins en moins
00:32:34qui se rendent aux urnes.
00:32:36Ce matin,
00:32:37vous avez fait une émission
00:32:38sur Europe 1.
00:32:40Vous êtes très bonne d'ailleurs.
00:32:41Je me permets,
00:32:42comme ça,
00:32:42je fais un commentaire.
00:32:43Non, non,
00:32:43il y a quelque chose de fort,
00:32:45c'est un beau souffle.
00:32:45C'est gentil.
00:32:46Et alors,
00:32:47vous avez fait quoi ?
00:32:48Vous avez dit
00:32:49« Aujourd'hui,
00:32:50des gens veulent partir. »
00:32:52Quitter la France.
00:32:53Quitter la France.
00:32:54Ça signifie
00:32:55qu'on ne leur donne rien.
00:32:58Mais néanmoins,
00:32:58je les critique
00:32:59parce que
00:33:00nous devons tous
00:33:01nous mobiliser.
00:33:02Je vous parle
00:33:02de la communication
00:33:03des politiques.
00:33:03Oui,
00:33:04mais la communication.
00:33:05Donc,
00:33:06j'en reviens.
00:33:07Ce n'est pas la communication
00:33:08qui nous intéresse.
00:33:09C'est d'avoir un discours.
00:33:10C'est ça.
00:33:11Est-ce que Clémenceau
00:33:12était dans la communication ?
00:33:13Est-ce que De Gaulle
00:33:14était dans la communication ?
00:33:17Même dans la communication,
00:33:18on ne les entend plus.
00:33:19Oui,
00:33:20parce que c'est un ronron.
00:33:22C'est une sorte
00:33:22de bruit de faux.
00:33:24Et puis alors,
00:33:24avec des clichés invraisemblables,
00:33:26le changement climatique,
00:33:28le changement climatique.
00:33:29Alors,
00:33:30on vous met
00:33:30le périphérique
00:33:31à 50 km heure.
00:33:33Avec ça,
00:33:33on lutte contre...
00:33:34Et partout,
00:33:35vous avez des voitures fumantes.
00:33:36C'est-à-dire que
00:33:37ce qui n'est plus
00:33:38en circulation chez nous,
00:33:39c'est en circulation ailleurs.
00:33:41On est dans
00:33:42le manque de réflexion
00:33:44le plus total,
00:33:45la stupidité.
00:33:46Et la seule manière
00:33:47d'essayer
00:33:48de mobiliser
00:33:49le public,
00:33:50les citoyens,
00:33:51c'est de créer la peur,
00:33:53la peur,
00:33:53la peur,
00:33:54la peur du virus,
00:33:55la peur de la guerre.
00:33:56Et attention,
00:33:57on est là pour vous défendre
00:33:58et en vous piquant du fric
00:33:59parce que pour mener des guerres,
00:34:01il faut obligatoirement
00:34:02avoir des impôts
00:34:03et donc vous devez participer.
00:34:06Pas de communication,
00:34:07pas d'impact,
00:34:08déconnexion
00:34:09entre les politiques
00:34:10et le peuple.
00:34:11Un papier du Parisien,
00:34:13Charlotte Dornelas,
00:34:14revient aujourd'hui
00:34:15sur un document
00:34:16qui a été publié en juillet
00:34:17mais qui anime les crèches
00:34:18là aujourd'hui
00:34:19à la veille de la rentrée
00:34:21parce qu'il y est question
00:34:22d'éducation positive.
00:34:25Quel est l'objet
00:34:26de ce énième débat ?
00:34:28Alors en effet,
00:34:29vous l'avez dit,
00:34:29le document a été rédigé.
00:34:31Après,
00:34:31on se souvient
00:34:32des révélations en série
00:34:33sur de réelles maltraitances.
00:34:35Cette fois-ci,
00:34:36dans plusieurs crèches,
00:34:37vous savez,
00:34:38essentiellement débordées,
00:34:39des maltraitances,
00:34:41je veux dire,
00:34:41par manque d'attention
00:34:42aux enfants.
00:34:43Ce document a été rédigé
00:34:44par près de 200 professionnels.
00:34:46Ça, c'est important
00:34:47et c'est martelé
00:34:48parce que ça en fait
00:34:48évidemment le document scientifique
00:34:50qui servira de référence
00:34:52dès la rentrée.
00:34:53Mais il y a quelques jours,
00:34:55vous avez un autre collectif
00:34:56qui est lui composé
00:34:57de plus de 600 professionnels,
00:34:59notamment liés
00:35:00à la petite enfance,
00:35:02qui sont emmenés par
00:35:02la psychologue Caroline Goldman,
00:35:04qu'on a beaucoup entendu
00:35:05sur cette question,
00:35:06le médecin Catherine Dolto,
00:35:08le pédopsychiatre Maurice Berger,
00:35:09dont on a souvent parlé,
00:35:10la philosophe Elisabeth Badinter,
00:35:12et une multitude de professionnels
00:35:14qui eux signent une tribune
00:35:16dans Le Point
00:35:16il y a quelques jours
00:35:17pour dénoncer un texte
00:35:18qu'ils jugent dangereux,
00:35:20qu'ils assimilent même
00:35:21à une forme de maltraitance
00:35:23et des enfants
00:35:23et donc des enfants
00:35:25en devenir de la société.
00:35:26On a vu
00:35:27dans quel état était l'école,
00:35:28c'est gentil de se préoccuper,
00:35:29de préparer convenablement
00:35:31les enfants
00:35:32pour qu'ils arrivent
00:35:33dans de bonnes conditions
00:35:34à l'école
00:35:35parce que vous allez voir,
00:35:36ça vaut son pesant de cacahuètes.
00:35:38Alors,
00:35:39ces professionnels,
00:35:42résument un peu
00:35:43leur pensée
00:35:44par cette phrase.
00:35:44En tout cas,
00:35:45je résume leur pensée
00:35:46par cette phrase
00:35:46qu'ils ont écrite
00:35:47dans la tribune.
00:35:48Ce guide suggère
00:35:49que tout enfant transgressif
00:35:50ou agressif
00:35:51dans son comportement
00:35:52devrait systématiquement
00:35:54être considéré
00:35:55comme incapable
00:35:55d'être éduqué.
00:35:57Comprenez,
00:35:58quand il y a
00:35:58une transgression
00:35:59ou une agressivité
00:36:00de la part d'un enfant
00:36:01dans la crèche,
00:36:02il est inutile
00:36:03de vouloir le reprendre
00:36:04ou le corriger,
00:36:05c'est une forme
00:36:06de maltraitance.
00:36:07Voilà ce qu'explique
00:36:08le document.
00:36:09Alors,
00:36:09contacté aujourd'hui même,
00:36:11le ministère des Familles
00:36:13maintient,
00:36:14je cite,
00:36:14« ce type d'approche punitive
00:36:16relève de la violence
00:36:17psychologique
00:36:18et rappelle à toutes fins utiles
00:36:19aux signataires
00:36:20de l'autre tribune
00:36:21que la loi de 2019
00:36:22interdit les violences
00:36:24éducatives ordinaires. »
00:36:26Pour vous donner
00:36:26une petite idée,
00:36:27mais on va rentrer
00:36:27dans le dur
00:36:28dans quelques instants,
00:36:29on parle par exemple
00:36:30de mettre un enfant au coin,
00:36:31pas au fond d'une cave,
00:36:32au coin,
00:36:33dans la même pièce,
00:36:34par exemple,
00:36:34derrière une barrière
00:36:35qui signifie
00:36:36qu'on le punit
00:36:37pour son comportement
00:36:38ou de lui donner,
00:36:39alors là c'est encore mieux,
00:36:40un doudou ou une tétine
00:36:41pour dormir.
00:36:42On ne parle pas
00:36:43de le baïonner,
00:36:43mais lui donner
00:36:44un doudou ou une tétine
00:36:44parce que le but
00:36:46de l'adulte
00:36:46est de faire taire
00:36:47ses émotions,
00:36:48à savoir les hurlements
00:36:49de l'enfant
00:36:49au moment de dormir.
00:36:50Violence éducative
00:36:51ordinaire.
00:36:53Bref,
00:36:54on assiste à nouveau
00:36:54par documents
00:36:56et tribunes interposées
00:36:58à une guerre
00:36:58des visions,
00:37:00comme quoi tout
00:37:00n'est pas seulement
00:37:01question de moyens,
00:37:02je renvoie à la chronique
00:37:03de Mathieu.
00:37:04Une fois avec les mêmes moyens,
00:37:05ces professionnels
00:37:06n'auraient pas du tout
00:37:07le même comportement
00:37:07dans une crèche.
00:37:08Donc tout n'est pas
00:37:09seulement une question
00:37:10de moyens.
00:37:11Des dizaines de professionnels
00:37:12s'opposent à des dizaines
00:37:14de professionnels
00:37:14pour savoir comment
00:37:15un adulte doit réagir
00:37:16ou non devant la colère
00:37:18d'un enfant en particulier.
00:37:20Les auteurs de ce guide
00:37:21pensent qu'il doit laisser
00:37:23l'enfant exprimer
00:37:23ce qu'ils appellent
00:37:24son émotion
00:37:25et les signataires
00:37:27de la tribune,
00:37:27eux,
00:37:29déplorent un encouragement
00:37:30au débordement
00:37:31pulsionnel
00:37:32et non émotionnel.
00:37:33Mais que sait-on
00:37:35concrètement
00:37:36des préconisations
00:37:37de ce rapport,
00:37:38Charlotte ?
00:37:39Que conseille-t-il
00:37:39aux professionnels
00:37:40de la petite enfance ?
00:37:41Alors, on le découvre
00:37:42notamment par la plume
00:37:43des contestataires
00:37:43qui cite allègrement
00:37:45le document.
00:37:46Alors d'abord,
00:37:46l'agressivité d'un enfant
00:37:47n'existe pas
00:37:48ou en tout cas
00:37:48ne doit pas être considérée
00:37:49comme telle.
00:37:50Je cite,
00:37:50un conflit
00:37:51n'est pas de l'agressivité
00:37:53comme on pourrait
00:37:53l'observer
00:37:54chez l'adulte.
00:37:54Alors évidemment,
00:37:55ce n'est pas forcément
00:37:56comparable,
00:37:57mais est-ce que cette
00:37:57agressivité existe ?
00:38:00Eh bien non,
00:38:00l'agressivité devient
00:38:02donc une seule émotion
00:38:03dans le guide
00:38:04exprimée comme autant
00:38:05de tempêtes émotionnelles.
00:38:07Donc les enfants
00:38:07sont les acteurs
00:38:09de tempêtes émotionnelles
00:38:10mais plus de colère,
00:38:11ça n'existe plus.
00:38:12Tu mords le petit enfant
00:38:13parce qu'il morde
00:38:13beaucoup à la cage.
00:38:14Il faudra se laisser mordre
00:38:16pour le bien de l'humanité.
00:38:18Voilà, c'est comme ça.
00:38:19Et comment l'adulte
00:38:20peut donc répondre
00:38:21à ces tempêtes émotionnelles
00:38:22des enfants ?
00:38:23Certainement pas
00:38:24par l'éducation.
00:38:24Je cite encore,
00:38:25les professionnels
00:38:26ne posent pas comme objectif
00:38:28la discipline
00:38:28ou la maîtrise des enfants
00:38:30ou d'établir le calme.
00:38:32Les professionnels
00:38:33ne posent pas comme objectif
00:38:34d'établir le calme.
00:38:35On part bien après.
00:38:36Merci pour l'école.
00:38:37Ces objectifs ne répondent
00:38:38ni aux besoins
00:38:39ni aux capacités
00:38:40d'un enfant de moins de 3 ans.
00:38:41Alors déjà,
00:38:42comprenez qu'un enfant
00:38:4310 mois,
00:38:4322 mois,
00:38:453 ans,
00:38:45tout ça,
00:38:45c'est la même chose.
00:38:47Donc,
00:38:47établir le calme,
00:38:48par exemple,
00:38:48ça ne correspond pas
00:38:49à un enfant
00:38:50de moins de 3 ans.
00:38:51Les auxiliaires
00:38:52n'ont donc plus le droit
00:38:53de répondre à une colère,
00:38:54je cite,
00:38:55de façon négative.
00:38:56L'enfant fait une colère,
00:38:57il est interdit
00:38:57de répondre de façon négative
00:38:58sans autre précision.
00:39:00Encore moins
00:39:01de le sanctionner
00:39:02en le mettant,
00:39:03par exemple,
00:39:03à l'écart du groupe.
00:39:04Je cite le document.
00:39:05Lorsque l'enfant
00:39:06exprime des émotions
00:39:07désagréables,
00:39:09fortes.
00:39:10Vous comprenez,
00:39:11un enfant qui balance
00:39:11tout au travers de la pièce
00:39:12en hurlant.
00:39:13Les professionnels
00:39:14ne lui disent pas
00:39:15de se calmer
00:39:15et ne minimisent pas
00:39:17ses émotions.
00:39:18Entre parenthèses,
00:39:18on donne un exemple
00:39:19de ce qu'est minimiser
00:39:20une émotion.
00:39:21C'est quand vous dites
00:39:21à un enfant,
00:39:22tu te calmes,
00:39:22ça n'est pas grave.
00:39:24Eh bien,
00:39:24dire à un enfant,
00:39:24ça n'est pas grave,
00:39:25c'est minimiser ses émotions.
00:39:26C'est une violence
00:39:27éducative ordinaire.
00:39:29Je cite une autre phrase.
00:39:30Il ne régule pas
00:39:31les conflits.
00:39:31J'ai dit palpitations.
00:39:32Oui,
00:39:32vous pouvez,
00:39:33oui.
00:39:34En France,
00:39:35en 2025.
00:39:35Voilà.
00:39:36Et donc,
00:39:37les professionnels,
00:39:38toujours,
00:39:38ils ne régulent pas
00:39:39les conflits entre enfants
00:39:40de manière punitive
00:39:41et ne formulent pas
00:39:42de reproches
00:39:43vis-à-vis de l'enfant
00:39:44qui initie le conflit.
00:39:46Il est inutile,
00:39:47il est même violent,
00:39:49d'exprimer des reproches
00:39:50vis-à-vis de l'enfant
00:39:51qui initie le conflit.
00:39:52Donc,
00:39:52pour répondre à votre question,
00:39:53un enfant mort,
00:39:54un autre enfant,
00:39:55eh bien,
00:39:55c'est comme ça.
00:39:55Vous allez voir
00:39:56ce qu'on fait avec l'enfant.
00:39:57Les conflits ne sont pas gérés
00:39:58de manière stricte
00:39:59et punitive.
00:40:02Cette attitude
00:40:03est proscrite par la loi.
00:40:05C'est par hasard.
00:40:05Là,
00:40:06c'est pareil.
00:40:06Vous n'avez aucune définition
00:40:07ni de la nature du conflit
00:40:09dont on parle
00:40:10ni de l'éventuelle punition
00:40:11dont on parle.
00:40:12Le principe même
00:40:13de l'intervention négative
00:40:15est interdite.
00:40:17Ensuite,
00:40:17l'expression des émotions
00:40:18ne fait pas l'objet d'interdits.
00:40:20Par exemple,
00:40:21si vous aviez un doute
00:40:22sur ce que sont les émotions,
00:40:23par exemple,
00:40:24la colère peut s'exprimer
00:40:26par des cris,
00:40:27des objets jetés.
00:40:28L'enfant doit pouvoir
00:40:29exprimer cette colère.
00:40:31Donc,
00:40:31l'enfant qui est en face
00:40:31et qui se prend le cube
00:40:32dans la figure,
00:40:33il laisse exprimer la colère.
00:40:34Merci pour lui.
00:40:36Pareil au moment de dormir.
00:40:37Je vous avais prévenu
00:40:38la tétine,
00:40:38le doudou.
00:40:40Si un enfant pleure,
00:40:41lui tendre une tétine
00:40:41ou un doudou
00:40:42est donc une violence
00:40:43éducative ordinaire.
00:40:44Pourquoi ?
00:40:44Parce que la régulation
00:40:45des émotions
00:40:46est d'abord assurée
00:40:47par l'adulte.
00:40:48Quand vous lui tendez
00:40:48une tétine,
00:40:49c'est vous qui régulez
00:40:50son émotion,
00:40:54l'adulte n'utilise pas
00:40:55la tétine comme un frein
00:40:56à l'expression
00:40:57de l'émotion d'un enfant.
00:40:59Très bien.
00:41:00Et quand l'enfant grandit,
00:41:01alors on se pose la question,
00:41:02on se dit là,
00:41:02il parle peut-être des petits,
00:41:03on va faire un effort.
00:41:05Quand l'enfant grandit
00:41:05à deux ans,
00:41:06à trois ans,
00:41:07ces enfants-là en particulier
00:41:09pourront,
00:41:09s'ils expriment
00:41:10des émotions désagréables,
00:41:12fortes,
00:41:12je reprends là,
00:41:13parce qu'en termes de mots,
00:41:15ces enfants-là
00:41:16pourront être conduits
00:41:17à l'extérieur
00:41:18avec l'éducatrice
00:41:20qui devra nouer
00:41:21un lien privilégié,
00:41:23lui tendre les bras.
00:41:25Comprenez bien,
00:41:25si l'enfant se comporte mal
00:41:27à trois ans,
00:41:27il aura, lui,
00:41:28le droit
00:41:29à un lien privilégié
00:41:30avec l'adulte.
00:41:30Là, en termes d'éducation,
00:41:31on est au max,
00:41:32je pense.
00:41:32Encore une fois,
00:41:33merci pour l'école
00:41:34qui récupérera
00:41:35ses petits-enfants
00:41:36après leurs trois années passées
00:41:38dans les crèches.
00:41:39Bonjour les refus
00:41:39d'obtempérer à venir.
00:41:41Et qu'est-ce qui inquiète,
00:41:42Charlotte,
00:41:42les professionnels
00:41:43qui s'opposent frontalement
00:41:44à ce texte ?
00:41:45Eh bien, tout simplement,
00:41:46les conséquences
00:41:47d'une telle éducation,
00:41:48là je mets des guillemets,
00:41:49dans laquelle
00:41:50les émotions
00:41:51qui méritent
00:41:52d'être exprimées
00:41:53se confondent
00:41:54avec les pulsions
00:41:54qui, elles,
00:41:55méritent d'être contenues
00:41:57par l'adulte.
00:41:58L'enfant pourra,
00:41:59tant qu'il veut
00:42:00chercher une limite,
00:42:00il ne la trouvera jamais.
00:42:02Pire,
00:42:02insistent les signataires
00:42:04de cette tribune,
00:42:05la transgression
00:42:05donnera lieu
00:42:06à des privilèges
00:42:07dans le lien
00:42:07avec l'adulte
00:42:08que n'auront pas
00:42:08les enfants
00:42:09qui se comportent
00:42:10correctement.
00:42:11Ensuite,
00:42:11le bon comportement
00:42:12et le mauvais
00:42:13seront accueillis
00:42:14exactement
00:42:15de la même manière,
00:42:16voire pire,
00:42:16encore une fois,
00:42:17le mauvais comportement
00:42:19sera sanctionné
00:42:20par un lien privilégié
00:42:21avec l'adulte
00:42:22qui tendra les bras
00:42:23à l'enfant en question.
00:42:25Par ailleurs,
00:42:26et je reprends votre exemple
00:42:27de l'enfant qui est mordu,
00:42:28quelle confiance...
00:42:28Oui, parce qu'il morde
00:42:29beaucoup à la crèche.
00:42:30Voilà,
00:42:30quelle confiance dans les...
00:42:31Non mais c'est vrai,
00:42:32c'est un exemple.
00:42:33C'est le moyen d'expression.
00:42:34Mais oui,
00:42:34quelle confiance
00:42:35pour les enfants
00:42:37victimes des pulsions,
00:42:39des tempêtes émotionnelles
00:42:41des autres enfants ?
00:42:42Quelle confiance
00:42:42ces enfants-là
00:42:43auront dans les adultes ?
00:42:44Quel épanouissement
00:42:45rend ces enfants
00:42:45dans une telle agitation
00:42:47qu'il convient
00:42:47de ne pas calmer ?
00:42:49Et parallèlement,
00:42:50en effet,
00:42:51vous l'avez dit tout à l'heure,
00:42:51on continue à déplorer
00:42:52le basculement d'enfants
00:42:53de plus en plus jeunes
00:42:54dans une violence sans limite
00:42:56en raison de frustrations
00:42:57de plus en plus ridicules.
00:43:00Souvenez-vous
00:43:00de ce garçon,
00:43:01alors c'était déjà
00:43:02un adolescent largement
00:43:04capable de tuer
00:43:05parce qu'il avait perdu
00:43:06une partie de jeux vidéo.
00:43:07Donc la question
00:43:07de la frustration
00:43:08devrait être centrale
00:43:09dans notre réflexion.
00:43:11On nous explique que surtout,
00:43:12il ne faut jamais
00:43:13apprendre à un enfant
00:43:14à gérer sa frustration.
00:43:17La question que l'on se pose,
00:43:18c'est quand est-ce que dans leur vie,
00:43:19ces enfants trouveront
00:43:20finalement une limite ?
00:43:21Et la question,
00:43:22honnêtement,
00:43:23reste entière
00:43:23après la lecture de ce rapport.
00:43:24Excellente analyse,
00:43:27ma chère Charlotte.
00:43:28Nous sommes en France,
00:43:30nous sommes en 2025.
00:43:31Et que disent les politiques ?
00:43:32Vous voyez,
00:43:33on revient à la chronique précédente.
00:43:34Dans un instant,
00:43:36Mathieu Beaucoté
00:43:37nous parlera
00:43:37de Jean-Luc Mélenchon
00:43:38qui veut mettre
00:43:39nos préfets en prison.
00:43:40Il y a peut-être un lien,
00:43:41non ?
00:43:42Joker !
00:43:44Je vous demande
00:43:45de bien vouloir
00:43:46accueillir
00:43:47tout de suite
00:43:48Jonathan de Lorraine.
00:43:50Alors,
00:43:51c'est un lanceur d'alerte
00:43:53que nous allons recevoir
00:43:54aujourd'hui,
00:43:54son premier passage télévisé.
00:43:56Je vous prie de bien vouloir
00:43:57vous installer,
00:43:58mon cher jeune de Lorraine.
00:43:59C'est ainsi qu'on vous appelle
00:44:00sur les réseaux sociaux.
00:44:02D'abord,
00:44:03merci infiniment
00:44:04pour votre confiance.
00:44:05Merci de me faire confiance,
00:44:07de nous faire confiance
00:44:08puisque vous n'êtes jamais
00:44:09passé à la télévision
00:44:10qui plus est en direct.
00:44:11Mais vous nous avez séduit,
00:44:13vous nous avez touché.
00:44:15Vous vous êtes fait remarquer
00:44:17à plusieurs reprises
00:44:18parce que vous êtes
00:44:19un lanceur d'alerte
00:44:20hors du commun.
00:44:22Je parle un peu
00:44:23pour que vous puissiez
00:44:23bien prendre votre place.
00:44:24Je sens qu'il y a
00:44:24des petites palpitations
00:44:25mais ça va s'arranger.
00:44:26On ne va pas mentir.
00:44:27Oui, mais ça va s'arranger.
00:44:28Ça va bien se passer.
00:44:29Vos émotions,
00:44:30il ne faut pas les contrôler.
00:44:32Par exemple,
00:44:34il y a un tweet
00:44:34de Yael Bonne Privé
00:44:36qui vous a répondu.
00:44:38Le tweet de Lucas,
00:44:39l'agriculteur,
00:44:40ici,
00:44:41nous avons levé
00:44:41des fonds
00:44:42justement pour aider
00:44:43Lucas
00:44:44qui a partagé
00:44:46sa cagnotte
00:44:47avec nous
00:44:47en direct.
00:44:48C'est vous
00:44:49qui avez révélé
00:44:50son cas.
00:44:51La fête de la musique,
00:44:53les images
00:44:54après le match
00:44:55de la Ligue des champions
00:44:56du PSG,
00:44:58vous êtes
00:44:58incroyablement
00:45:00actifs
00:45:00sur les réseaux sociaux
00:45:01et ça impacte
00:45:02ensuite
00:45:03le réel.
00:45:05Vous partez du réel
00:45:06pour impacter
00:45:07ensuite le réel.
00:45:08Qui êtes-vous ?
00:45:10Bonsoir Christine,
00:45:11bonsoir à tous,
00:45:12bonsoir aux téléspectateurs,
00:45:13merci beaucoup
00:45:14pour l'invitation.
00:45:14Alors moi,
00:45:15je m'appelle Jonathan,
00:45:16il n'y a pas de cachoterie
00:45:18et j'ai 34 ans.
00:45:20Évidemment,
00:45:21vous me connaissez
00:45:21sur le nom
00:45:22de John DeLoren
00:45:22sur les réseaux sociaux
00:45:23et on peut appeler ça
00:45:26entre guillemets
00:45:27un citoyen engagé,
00:45:28un journaliste citoyen,
00:45:30lancer des alertes
00:45:31sur certains sujets.
00:45:32Ce qu'il faut bien comprendre
00:45:33aussi,
00:45:33c'est qu'il y a beaucoup
00:45:34de gens
00:45:34qu'on sous-estime,
00:45:35parfois même
00:45:36avec des petits comptes
00:45:36qui vous envoient
00:45:37des informations
00:45:37qui vous permettent
00:45:38de relayer
00:45:39des choses
00:45:39qui arrivent
00:45:40dans la sphère publique
00:45:41et ça qui est exceptionnel.
00:45:46Et on se rend compte aussi
00:45:47qu'en prenant
00:45:48ces dispositions
00:45:49et en disant la vérité
00:45:50et en montrant le réel
00:45:51tous les jours,
00:45:52vous avez énormément de gens
00:45:53et vous pouvez devenir
00:45:54la bête noire
00:45:54de journalistes,
00:45:55de personnalités politiques.
00:45:57Bien sûr.
00:45:57Et c'est pour ça
00:45:58que je trouve courageux
00:45:59parce que je vous ai demandé
00:46:00à plusieurs reprises
00:46:01est-ce que vous avez vraiment,
00:46:02vous allez oser montrer
00:46:04votre visage.
00:46:05Alors,
00:46:05avant d'aller justement
00:46:06sur les différents tweets
00:46:08et posts que vous faites,
00:46:09qui êtes-vous ?
00:46:11D'où venez-vous ?
00:46:12Vous avez 35 ans,
00:46:13vous êtes marié,
00:46:13vous avez un enfant
00:46:14et vous avez,
00:46:16je le disais là
00:46:17dans mon titre
00:46:17que vous êtes un cadre
00:46:18CSP Plus en fait
00:46:19qui a pété les plombs
00:46:20pour sauver la France.
00:46:22Je caricature un peu
00:46:22mais qu'est-ce que ça veut dire
00:46:23en clair ?
00:46:24C'est vraiment l'image
00:46:25qu'on imagine
00:46:26du jeune cadre dynamique
00:46:27qui travaille 50,
00:46:2960 heures par semaine
00:46:30en ayant fait des études
00:46:31de finance
00:46:32et à un moment donné,
00:46:33un jour en fait
00:46:34on est dans l'open space
00:46:35c'est vraiment passé
00:46:35comme ça pour moi,
00:46:36on lève la tête
00:46:37puis on se dit
00:46:37mais en fait
00:46:37qu'est-ce que je suis en train de faire ?
00:46:39Et on regarde l'état du pays
00:46:40et on se dit
00:46:40mais qu'est-ce que je suis en train de faire
00:46:43et à quel moment
00:46:43je peux voir cet état
00:46:44de délabrement
00:46:45et laisser les choses
00:46:45en train de s'enfoncer
00:46:47et j'ai pris la décision
00:46:49en fait à un moment donné
00:46:50de faire ça en parallèle
00:46:51avec mon travail.
00:46:53J'ai accès à beaucoup de choses
00:46:54aussi pour révéler,
00:46:55pour relayer,
00:46:56partager de l'information,
00:46:57pousser des coups de gueule aussi
00:46:58et c'est ce qui a plu
00:46:59et surtout déplu à des gens
00:47:01et comme je vous le disais
00:47:02des fois
00:47:02quand on est la bête nord de quelqu'un
00:47:03ils essayent de vous nuire
00:47:04en contactant votre employeur
00:47:06en mettant la pression aussi
00:47:07sur vos employeurs
00:47:08pour essayer que ça vous nuise
00:47:09à votre travail.
00:47:09Je pense que ça concerne aussi
00:47:11des millions de Français
00:47:12et je pense que ça c'est quelque chose
00:47:13de très important
00:47:13dans la société actuelle
00:47:14quand vous avez des idées
00:47:16d'une certaine partie
00:47:16de l'échiquier politique
00:47:17on essaie de vous faire tomber
00:47:18de vous faire perdre votre travail
00:47:20et je pense que ça c'est quelque chose
00:47:21qu'il faut dénoncer.
00:47:22Mathieu en parle régulièrement
00:47:23étiqueté pour avoir votre mort sociale.
00:47:26Exactement
00:47:27et là on remarque très bien
00:47:28que le deux poids deux mesures
00:47:29est complètement différent
00:47:30il y a des choses
00:47:31qui sont autorisées d'un côté
00:47:32pas de l'autre
00:47:32et donc moi j'ai continué
00:47:34en fait dans cet esprit-là
00:47:36Excusez-moi Jonathan
00:47:38comment ça vous est venu
00:47:39ou ça vous a pris au trip
00:47:41de vous dire
00:47:42je veux sauver la France ?
00:47:45Moi personnellement
00:47:45alors je sais qu'il y a des gens
00:47:46ça fait très longtemps
00:47:47moi personnellement
00:47:48ça s'est déroulé
00:47:49durant la crise sanitaire
00:47:50où on s'est retrouvé
00:47:52à avoir des documents
00:47:54qu'on devait signer soi-même
00:47:55se faire contrôler dehors
00:47:57ce qui a amené ensuite
00:47:58le pass sanitaire
00:47:59et d'autres dérives par la suite
00:48:00et on s'est rendu compte finalement
00:48:01qu'on était dans un état
00:48:02qui était là pour nous protéger
00:48:04mais finalement
00:48:05qui nous contrôlait
00:48:06et qui avait vraiment
00:48:07une relation de l'état
00:48:08et du citoyen
00:48:09qui était beaucoup plus stricte
00:48:10que ce qu'on imaginait
00:48:11auparavant
00:48:12et en fait
00:48:14ce qui s'est passé
00:48:14par la suite
00:48:15c'est que
00:48:15de ces années 2020
00:48:16à maintenant
00:48:17on se rend quand même compte
00:48:18que le pacte
00:48:19qui a été fait
00:48:19des Français
00:48:20de la confiance
00:48:20qui a été donnée à l'État
00:48:21à cette époque-là
00:48:22le pacte a été rompu
00:48:23la confiance a été trahie
00:48:25finalement des Français
00:48:26parce que quand on regarde
00:48:27le bilan
00:48:27c'est 3300 milliards de dettes
00:48:29112% du PIB
00:48:30vous avez les intérêts de la dette
00:48:32c'est entre 66 et 70 milliards par an
00:48:36qui fait même plus
00:48:37que le budget de la Défense
00:48:38et j'ai un chiffre
00:48:40que je pense très important
00:48:41parce que je trouve
00:48:41qu'on oublie de le dire
00:48:42c'est le prix du caddie par exemple
00:48:44quand on regarde les chiffres
00:48:45aujourd'hui
00:48:46entre 2022 et 2025
00:48:47c'est plus 22%
00:48:48sur les produits dans le caddie
00:48:49et vous comparez avec le SMIC
00:48:51à peu près à 12%
00:48:52donc ça fait que vous avez
00:48:53quasiment une accélération double
00:48:54de ce qui se passe
00:48:55au niveau du SMIC
00:48:55donc c'est tout ça en fait
00:48:56qui fonctionne pas
00:48:57Tout ça vous révolte
00:48:57Tout ça ne fonctionne pas en fait
00:48:59Et c'est ainsi donc
00:49:01avec le Covid
00:49:01que vous vous êtes dit
00:49:02petit à petit effectivement
00:49:04que vous avez mieux à faire
00:49:05et à sauver la France
00:49:06Vous travaillez en parallèle
00:49:07aujourd'hui ou pas ?
00:49:08Non, moi j'ai tout arrêté
00:49:09aujourd'hui
00:49:10parce que je me suis dit
00:49:11alors évidemment au début
00:49:12c'était pas un succès
00:49:13aujourd'hui ça se passe
00:49:14un petit peu mieux
00:49:15parce que je suis à peu près
00:49:16à plus de 60 000 abonnés
00:49:17je remercie tous les gens
00:49:18d'ailleurs pour l'énorme soutien
00:49:19ça m'a vraiment touché
00:49:20je tenais à le dire à l'antenne
00:49:21et ça fait à peu près
00:49:23613 millions d'impressions par an
00:49:25juste en étant tout
00:49:26enfin entre guillemets
00:49:27tout seul j'ai une dizaine de personnes
00:49:29qui m'aident tous les jours
00:49:30pardon
00:49:30et vous avez surtout
00:49:33l'aide de gens
00:49:34qui viennent vous apporter
00:49:35l'information
00:49:35donc derrière quand même
00:49:37c'est tout un climat
00:49:38aussi qui change
00:49:39c'est tout un domaine
00:49:40de l'information
00:49:41qui change
00:49:42parce que quand on regarde
00:49:43en fait les rapports
00:49:44de l'ARCOM
00:49:44qui vous disent
00:49:45que 94% des français
00:49:47s'informent tous les jours
00:49:49donc ça passe surtout
00:49:50par les médias télévisés
00:49:51de l'autre côté
00:49:52on regarde la courbe
00:49:53qui augmente le plus
00:49:53c'est celle des réseaux sociaux
00:49:54on voit même que la première source
00:49:57d'information pour les jeunes
00:49:58ce sont les réseaux sociaux
00:50:00donc il y a une relation
00:50:02avec l'information
00:50:03qui est complètement différente
00:50:04une consommation de l'information
00:50:05qui est aussi différente
00:50:07surtout selon les populations
00:50:08Alors comment les réseaux sociaux
00:50:09peuvent changer quelque chose
00:50:11selon vous ?
00:50:11Je prends l'exemple
00:50:12de la flamme
00:50:13du soldat inconnu
00:50:14c'est vous
00:50:15qui avez révélé cet homme
00:50:17qui vient allumer sa cigarette
00:50:19on voit ici les images
00:50:21sur la tombe du soldat inconnu
00:50:23comment en êtes-vous arrivé
00:50:24à révéler cette image ?
00:50:26Alors pour vous dire la vérité
00:50:27moi j'ai trouvé ça
00:50:28sur un autre réseau social
00:50:29j'ai contacté la personne
00:50:30en lui demandant
00:50:31qu'est-ce qui s'était passé
00:50:32et je crois que c'était
00:50:33une touriste lituanienne
00:50:34et à partir du moment
00:50:35où je l'ai posté
00:50:36j'ai vu qu'il y avait
00:50:37énormément de gens
00:50:37qui leur prenaient
00:50:38j'ai même eu
00:50:39les forces de l'ordre
00:50:40et je tenais à le dire
00:50:41qui ont fait un très bon boulot aussi
00:50:42qui m'ont contacté
00:50:43je leur ai donné
00:50:44toutes les informations
00:50:45Très intéressant
00:50:45Et ça a permis en fait
00:50:46par la suite
00:50:47de retrouver cette personne
00:50:47Alors évidemment
00:50:48c'est pas que moi
00:50:49je pense qu'il y a
00:50:49beaucoup de personnalités
00:50:51de journalistes
00:50:51qui ont travaillé sur ce sujet
00:50:52mais c'est là qu'on voit
00:50:54qu'il y a un poids
00:50:54qui est nécessaire
00:50:55et qui peut aider en fait
00:50:56sur certains sujets
00:50:57On va faire un petit tour de table
00:50:59j'aurais tellement
00:51:00de questions à vous poser
00:51:00mais j'aimerais bien
00:51:01que les mousquetaires
00:51:01vous interpellent aussi
00:51:03Alors vous lisez
00:51:04les journaux
00:51:05vous regardez ce qui se passe
00:51:06à la télévision
00:51:06ainsi de suite
00:51:07les informations
00:51:08que vous mettez de l'avant
00:51:09est-ce que c'est des informations
00:51:10que vous trouvez souvent
00:51:11dans les grands médias
00:51:12mais qui ne sont pas
00:51:12valorisées en guillemets
00:51:14ou c'est quelque chose
00:51:14les réseaux sociaux
00:51:15produisent une information nouvelle
00:51:16qui avait été complètement
00:51:18occultée par les grands médias
00:51:19Alors ça c'est une très bonne question
00:51:20parce que ça va dans deux sens
00:51:21on se rend compte aujourd'hui
00:51:22qu'il y a tout un aspect
00:51:23des réseaux sociaux
00:51:24qui sont dans le commentaire
00:51:25en fait de ce qui se passe
00:51:26dans les médias
00:51:26et au niveau de la télé surtout
00:51:29et les commentaires
00:51:31qui soient positifs ou négatifs
00:51:32Dans l'autre sens
00:51:33vous avez également des gens
00:51:34et ça je veux mettre
00:51:35l'accent dessus aussi
00:51:36je travaille avec eux
00:51:36qui sont capables
00:51:37de vous sortir une expertise
00:51:39par rapport à leur métier
00:51:40souvent ils sont sous anonymat
00:51:41ou pseudonyma
00:51:42et ça leur permet en fait
00:51:43de faire des révélations
00:51:44qui après arrivent aux journalistes
00:51:45qui après arrivent dans les médias
00:51:47par exemple
00:51:47il y avait eu l'affaire
00:51:49sur Najat Vallaud-Belkacem
00:51:50on avait regardé
00:51:51de ce qui s'est passé
00:51:52si c'était vraiment
00:51:52un concours
00:51:53ou une nomination directe
00:51:54à la Cour des Comptes
00:51:55exactement
00:51:56cet été
00:51:56vous avez quelqu'un
00:51:58que je connais également
00:51:59qui regarde
00:52:00sur les nominations de l'ARCOM
00:52:01qui regarde
00:52:02sur les nominations
00:52:03du Conseil constitutionnel
00:52:05juste pour s'assurer
00:52:07en fait
00:52:07que tout se passe bien
00:52:08Donc vous êtes extrêmement
00:52:10bien informé
00:52:11et bien entouré
00:52:12Gabrielle Cusel
00:52:13une question
00:52:13on continue notre temps de table
00:52:14Oui
00:52:15je me demandais
00:52:15comment vous vérifiez
00:52:17vos sources
00:52:18parce que c'est le sujet principal
00:52:20c'est-à-dire qu'on peut avoir
00:52:21des images
00:52:22extrêmement choquantes
00:52:24mais il faut être sûr
00:52:25du contexte
00:52:26il faut être sûr
00:52:27de l'endroit
00:52:27où ça a été tourné
00:52:28est-ce que c'est
00:52:29quelque chose
00:52:30vous n'êtes pas journaliste
00:52:31de profession
00:52:31mais j'imagine que petit à petit
00:52:32vous vous êtes fait
00:52:33une procédure
00:52:35dans ce domaine
00:52:36pour ne pas diffuser
00:52:37n'importe quoi
00:52:38Avec des images générées
00:52:39par l'IA aussi
00:52:39Oui voilà
00:52:40Exactement
00:52:40et ça c'est un vrai sujet
00:52:41je tenais à clarifier ça aujourd'hui
00:52:43je vous remercie pour la question
00:52:43c'est que oui
00:52:44il faut absolument travailler aussi
00:52:45il y a bien des ingérences
00:52:46qui viennent d'autres pays
00:52:47donc il faut faire très attention
00:52:48à ce qu'on partage
00:52:49parfois on peut se tromper
00:52:50il faut le dire aussi
00:52:50ça c'est très important
00:52:51et en fait je pense
00:52:53qu'il y a des sources
00:52:53qui sont entre guillemets
00:52:55safe comme on dit
00:52:55que ça soit de l'AFP
00:52:57ou des médias assez connus
00:52:59mais au niveau de l'information
00:53:01il y a aussi une vérification à faire
00:53:02par rapport à l'expertise
00:53:03de la personne
00:53:04par rapport à
00:53:05ce qui marche très bien
00:53:06c'est les contre-sources
00:53:07quand vous avez une information
00:53:09vous essayez de la croiser
00:53:10avec plusieurs médias
00:53:11avec un expert
00:53:12et si vous avez
00:53:13deux trois choses
00:53:14qui se convergent ensemble
00:53:16là vous êtes sûr
00:53:16que votre information est correcte
00:53:17Donc pour sauver la France
00:53:18être bien informé
00:53:19et recouper à ces informations
00:53:21Charlotte Dornelas
00:53:22Oui vous disiez
00:53:23qu'il y a de plus en plus
00:53:24de gens qui s'informent
00:53:24sur les réseaux sociaux
00:53:25c'est indiscutable
00:53:26les réseaux sociaux
00:53:27sont souvent l'objet
00:53:29de volontés de contrôle
00:53:30parce qu'on y trouve
00:53:31le pire aussi
00:53:32c'est indiscutable
00:53:32mais il y a des lois
00:53:33qui s'accumulent
00:53:34pour tenter de les censurer
00:53:36quel est pour vous
00:53:37le rôle positif
00:53:38dont on parle moins
00:53:39des réseaux sociaux
00:53:40notamment dans l'information
00:53:42Moi je dirais
00:53:43bon voilà
00:53:43c'est pas par chauvinisme
00:53:44mais c'est ce qu'on essaye
00:53:45de faire avec beaucoup de personnes
00:53:46il y a beaucoup de médias
00:53:47alternatifs qui essayent de le faire
00:53:48peu importe du bord
00:53:49de l'échiquier politique
00:53:50parce que j'ai vu
00:53:51que c'était pas très content
00:53:52que j'étais là
00:53:52mais ça il n'y a pas de problème
00:53:53je pense qu'eux aussi
00:53:54ont leur rôle à jouer
00:53:54c'est très important
00:53:55dans le métapolitique
00:53:56que ça soit à gauche
00:53:57au centre ou à droite
00:53:58qu'ils soient présents
00:53:59pour pousser des idées
00:54:00mais moi je pense que là
00:54:02où il y a un gros danger
00:54:06ce qui va se passer
00:54:07dans les prochaines semaines
00:54:08prochains mois
00:54:08sur l'authentification
00:54:09sur les réseaux sociaux
00:54:10on utilise la raison
00:54:11de protéger les enfants
00:54:13de moins de 15 ans
00:54:14mais derrière
00:54:15ce qu'il faut bien comprendre
00:54:16c'est à dire que
00:54:16si à la fin on prend
00:54:17sa carte d'identité
00:54:18pour la mettre
00:54:19dans un réseau social
00:54:19qu'après les données
00:54:20sont stockées
00:54:21je ne sais où
00:54:22utilisées par je ne sais qui
00:54:23où est-ce que ça va finir
00:54:24en fait finalement
00:54:25il y a un gros danger
00:54:25déjà avec le piratage
00:54:26avec le fait de l'utilisation
00:54:28des données
00:54:28et avec le fait
00:54:29de la protection de l'identité
00:54:31on parlait tout à l'heure
00:54:32de se protéger
00:54:33par rapport au monde réel
00:54:34de ce qu'on disait
00:54:34sur les réseaux sociaux
00:54:35si demain c'est fait
00:54:36d'une façon industrielle
00:54:38vous pouvez voir
00:54:38qu'il y a un gros risque
00:54:39pour tout le monde
00:54:39dernière question
00:54:40Marc Menand
00:54:41est-ce que le risque
00:54:43n'est pas d'encourager
00:54:45une sorte d'observation
00:54:47des uns et des autres
00:54:48et qui conduise
00:54:49à la malveillance
00:54:50et à la délation ?
00:54:54en fait le problème
00:54:55encore une fois
00:54:57c'est mon avis
00:54:57ça n'engage que moi
00:54:58mais je pense que
00:54:59tout ce qui concerne
00:55:00le doxing
00:55:01ou des choses comme ça
00:55:01encore une fois
00:55:02on le disait tout à l'heure
00:55:03avec monsieur Bocoté
00:55:03c'est que c'est du deux poids
00:55:05deux mesures
00:55:05moi je l'observe
00:55:06sur les réseaux sociaux
00:55:07il y a quand même
00:55:08du doxing qui se fait
00:55:09d'une partie
00:55:10de l'échiquier politique
00:55:11qui n'est jamais dénoncé
00:55:12on est d'accord
00:55:13mais est-ce qu'il n'y a pas
00:55:14le risque
00:55:15à un moment donné
00:55:16que ce soit la perversion
00:55:17de votre système
00:55:18involontaire
00:55:19mais que voilà
00:55:20vous avez raison
00:55:21qu'il faut un équilibre
00:55:22parce que si vous faites
00:55:23tout sur les réseaux sociaux
00:55:24demain
00:55:24que tout le monde
00:55:25est entre guillemets
00:55:25caché dans sa tanière
00:55:27en train de dénoncer
00:55:28l'un et l'autre
00:55:29oui là on a un risque
00:55:29je suis d'accord avec vous
00:55:30en tout cas
00:55:32je me rappelle
00:55:33lorsque la présidente
00:55:34de l'Assemblée nationale
00:55:34vous avait répondu
00:55:35sur un sujet
00:55:36on a parlé
00:55:37de cette flamme
00:55:39du soldat inconnu
00:55:41et cet homme
00:55:41qui vient allumer
00:55:42sa cigarette
00:55:43il y a eu beaucoup
00:55:43d'images très fortes
00:55:45et beaucoup d'informations
00:55:45très fortes
00:55:46que vous avez révélées
00:55:48relayées
00:55:48merci infiniment
00:55:50c'était particulièrement
00:55:51important pour moi
00:55:52d'avoir votre témoignage
00:55:53quelqu'un d'anonyme
00:55:54qui lui
00:55:55prend son destin en main
00:55:57en tout cas celui
00:55:57de la France
00:55:58entre ses mains
00:55:59et se dit je ne veux pas
00:56:00me contenter de ce qu'on me donne
00:56:02restez avec nous
00:56:03jusqu'à la fin de l'émission
00:56:04ça va mieux ?
00:56:05merci beaucoup
00:56:06ça va mieux ?
00:56:07vous vous sentez mieux ?
00:56:07très bien
00:56:08c'était clair ce que vous avez dit
00:56:09c'était très clair
00:56:09merci
00:56:10vraiment
00:56:10dernière partie
00:56:12Mathieu Bocoté
00:56:13Jean-Luc Mélenchon
00:56:14n'en est pas à sa première
00:56:15déclaration radicale
00:56:16mais il a peut-être étonné
00:56:18lors de son université d'été
00:56:19en menaçant
00:56:20de mettre en prison
00:56:22les préfets
00:56:23qui intimideraient
00:56:24ses députés
00:56:25est-ce qu'il a vraiment
00:56:26dit cela
00:56:27et dans quel contexte ?
00:56:28alors je me suis posé
00:56:28la même question
00:56:29alors c'est en lien
00:56:31avec ce qu'on vient d'entendre
00:56:32je d'aimerais d'abord dire
00:56:33un bon mot à propos du JDD
00:56:35qui a sorti cette information
00:56:36alors c'est très particulier
00:56:37parce que normalement
00:56:38de tel
00:56:39pardon ?
00:56:40c'est le boulevard Voltaire
00:56:40je crois ça
00:56:41ah ben mon dieu
00:56:41il va aller dehors ça
00:56:42je vais plus sur le JDD
00:56:43mais vous voyez
00:56:44je dirais du bien et de deux
00:56:47parce que voilà des informations
00:56:49qui normalement
00:56:50ne circulaient pas
00:56:50dans l'espace public
00:56:51et là on a accès
00:56:53dans l'espace public
00:56:53à des informations
00:56:54qui autrefois
00:56:55étaient invisibilisées
00:56:55donc Jean-Luc Mélenchon dit
00:56:57je vais citer exactement
00:56:59alors il dénonce le contexte
00:57:02il dit
00:57:02certains préfets
00:57:03intimideraient
00:57:04mes députés
00:57:05les députés insoumis
00:57:07en portant plainte
00:57:08notamment pour leurs propos
00:57:09généralement
00:57:10en ce qui touche à Gaza
00:57:11donc il dit
00:57:12il porte plainte
00:57:13c'est de l'intimidation
00:57:14et là il dit
00:57:15aucun préfet
00:57:17n'a le pouvoir
00:57:17d'interpréter
00:57:18la nationalité
00:57:19d'une élue du peuple
00:57:20Rima Hassan
00:57:20Vichy
00:57:21c'est fini
00:57:22vous avez perdu
00:57:24nous vous mettrons
00:57:25en prison
00:57:26avant que vous nous y mettiez
00:57:27alors j'ai relu
00:57:29j'ai relu
00:57:30et il le dit clairement
00:57:31donc on est dans une conception
00:57:32claire du mélenchonisme
00:57:33il nous dit
00:57:34nous sommes en guerre
00:57:36et je vous mettrai en prison
00:57:37avant que nous y mettiez
00:57:38bon c'est assez clair
00:57:39alors là il y a deux choses
00:57:40nous sommes étonnés
00:57:41évidemment
00:57:41parce qu'on avait pris
00:57:42l'habitude en démocratie
00:57:43depuis quelques décennies
00:57:44de croire que c'est un débat d'idées
00:57:46on gagne des élections
00:57:47on en perd
00:57:48on impose des idées
00:57:49d'autres nous les imposent
00:57:50mais avec une censure
00:57:51de la violence
00:57:52et bien là non
00:57:52c'est décomplexé
00:57:54je vous mettrai en prison
00:57:55nous vous mettrons en prison
00:57:56donc ça c'est l'étonnement
00:57:58ensuite l'absence d'étonnement
00:58:00sommes-nous vraiment surpris
00:58:01de voir que Jean-Luc Mélenchon
00:58:02qui a une psychologie
00:58:03assez autoritaire
00:58:04je pense qu'on peut dire ça
00:58:04décide de
00:58:05affiche son désir décomplexé
00:58:07de mettre ses adversaires
00:58:08en prison
00:58:08et soyons encore plus honnêtes
00:58:10est-ce qu'on est surpris
00:58:11de voir un communiste
00:58:12qui n'a toujours été
00:58:12vouloir mettre ses adversaires
00:58:13en prison
00:58:14le propre d'un communiste
00:58:15c'est de mettre ses adversaires
00:58:16en prison
00:58:16on appelle ça l'histoire
00:58:17du communisme
00:58:18et ce vieux trotskiste
00:58:19Guy Mélenchon
00:58:20ce qui n'est pas une insulte
00:58:21c'est une identification
00:58:23veut mettre ses adversaires
00:58:24en prison
00:58:25alors là
00:58:26on est aussi dans une rétroique
00:58:27vengeresse
00:58:27il faut le dire
00:58:28nous prendrons le pouvoir
00:58:30et nous purgerons
00:58:31l'état de ceux
00:58:31qui se sont opposés à nous
00:58:33je cite encore une fois
00:58:34tous ceux qui se seront
00:58:36abaissés
00:58:36à ces tentatives
00:58:37d'intimidation
00:58:38ne bénéficieront pas
00:58:40de la part
00:58:40d'un gouvernement insoumis
00:58:42de la prescription
00:58:42autrement dit
00:58:44nous faisons des listes
00:58:46nous gardons à l'esprit
00:58:47qui se sera opposé à nous
00:58:49et le jour venu
00:58:51sachez que nous serons
00:58:52sans merci
00:58:53nous serons sans pitié
00:58:54au moins il est clair
00:58:55dans ses intentions
00:58:56et il ajoute
00:58:58parce qu'il s'indigne
00:58:59ben là soudainement Mélenchon
00:59:00il met la tenue
00:59:00du défenseur
00:59:01de la liberté d'expression
00:59:02quel genre de pays
00:59:04sommes-nous
00:59:04ou un élu du peuple
00:59:05avec une position politique
00:59:07qui n'a rien de secret
00:59:08car on l'assume à l'Assemblée
00:59:09au Parlement européen
00:59:11dans la rue
00:59:11doit répondre pendant des heures
00:59:13à un policier
00:59:13qui lui demande
00:59:14quelle est son analyse
00:59:15du conflit
00:59:16comment elle caractérise
00:59:16le Hamas
00:59:17c'est la France ça
00:59:18demande Jean-Luc Mélenchon
00:59:20alors je poserai la question
00:59:21c'est une excellente question
00:59:22qu'il pose
00:59:22mais j'aimerais savoir
00:59:23si ça s'applique à tout le monde
00:59:24est-ce que Jean-Luc Mélenchon
00:59:25considère qu'il est légitime
00:59:27qu'il y ait de l'intimidation
00:59:28juridique
00:59:29d'intellectuels
00:59:30de politiques
00:59:31d'élus
00:59:31de la droite nationale
00:59:32ou d'ailleurs
00:59:33pour leurs idées
00:59:34la volonté de les traîner
00:59:35toujours devant les tribunaux
00:59:37la volonté de transformer
00:59:38tout point de désaccord
00:59:39en délit
00:59:40la volonté de faire
00:59:41fermer des chaînes télé
00:59:42la volonté de faire
00:59:43fermer des chaînes radio
00:59:44la volonté autrement dit
00:59:45de transformer en délit
00:59:46tout ce qui s'oppose
00:59:47à l'idéologie
00:59:47des insoumis
00:59:48est-ce que Jean-Luc Mélenchon
00:59:49va s'opposer aussi
00:59:50à cette pénalisation
00:59:51cette criminalisation
00:59:53des idées
00:59:54qui ne sont pas les siennes
00:59:55ou est-ce qu'il réclame
00:59:56la liberté d'expression
00:59:57absolue pour lui
00:59:58mais pas pour ses adversaires
01:00:00alors pour son autre questionnement
01:00:01plus loin
01:00:02Jean-Luc Mélenchon
01:00:02est-il le seul
01:00:03à faire de telles menaces
01:00:04je pense qu'il est le seul
01:00:05à être dans l'ivresse
01:00:06de la radicalité
01:00:07il est très heureux de dire ça
01:00:08il vient d'être
01:00:09franchir un cap
01:00:10mais soyons sérieux
01:00:11cela dit
01:00:11des gens qui sont devant
01:00:13les tribunaux
01:00:13pour leurs idées
01:00:14on en connait déjà
01:00:15celui qui autrefois
01:00:16était à ce poste
01:00:17Eric Zemmour
01:00:17est souvent devant
01:00:18les tribunaux
01:00:18pour ses idées
01:00:19pour ses propos
01:00:20des gens qui payent
01:00:21des amendes
01:00:21pour ce qu'ils ont dit
01:00:22publiquement
01:00:23des gens qui sont menacés
01:00:24qui sont frappés
01:00:25d'inéligibilité
01:00:26pour ce qu'ils ont dit
01:00:26publiquement
01:00:27tout ça participe
01:00:28à l'époque
01:00:29la censure
01:00:29elle existe déjà
01:00:30la volonté
01:00:31d'enfermer ses adversaires
01:00:32de les faire taire
01:00:33de les coffrer
01:00:34de faire en sorte
01:00:34qu'ils ne puissent plus
01:00:35parler publiquement
01:00:36elle existe déjà
01:00:37Jean-Luc Mélenchon
01:00:38franchit une étape
01:00:39il veut explicitement
01:00:40mettre les gens
01:00:41en prison
01:00:42j'en tire une conclusion
01:00:43toute simple
01:00:44il n'y a plus de consensus
01:00:45dans nos sociétés
01:00:46non plus culturels
01:00:47non plus idéologiques
01:00:49il n'y a même plus de consensus
01:00:50sur la manière
01:00:51de résoudre les problèmes
01:00:52il n'y a même plus de consensus
01:00:53sur l'idée
01:00:53que la violence
01:00:54on ne peut pas y faire recours
01:00:55y avoir recours
01:00:56pour régler nos problèmes
01:00:58de ce point de vue
01:00:59les consensus de base
01:01:00sont effondrés
01:01:01Jean-Luc Mélenchon
01:01:01en tire des conclusions
01:01:02ses adversaires
01:01:03il les veut en prison
01:01:04observons la société
01:01:07observons nos politiques
01:01:08merci à tous
01:01:09Jonathan
01:01:10comment ça va ?
01:01:11très bien Hugo
01:01:12merci
01:01:13merci infiniment
01:01:15de nous avoir fait confiance
01:01:17pour votre premier passage télé
01:01:18on continuera de vous suivre
01:01:20merci de nous alerter
01:01:21donnez-nous quelques infos
01:01:22aussi
01:01:23quand vous en avez
01:01:23et merci encore
01:01:24pour votre courage
01:01:26le courage
01:01:27d'avoir envie
01:01:27de sauver la France
01:01:28excellent suite de programme
01:01:30l'heure des pros 2
01:01:30Pascal Praud
01:01:31je vais vous le faire
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