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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo

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00:00:00Rien ne va plus sur ce plateau.
00:00:02Ça va ?
00:00:03Plait-il ?
00:00:06Nous sommes en direct, tout va bien.
00:00:08Quand le générique arrive,
00:00:10voilà, c'est le cas. Si vous savez avant le générique,
00:00:12c'est du n'importe quoi.
00:00:14Tout le monde donne son avis.
00:00:17Mathieu Doves, donnez-nous les rafs.
00:00:19Allez à la une de l'actualité. Plus sérieusement,
00:00:22le trafic sera très perturbé.
00:00:24Jeudi, dans le métro parisien,
00:00:26journée de grève nationale. L'ARATP
00:00:28ne prévoit d'assurer le trafic
00:00:29causeur de pointe. Notez un train sur deux
00:00:31pour les intercités, trois TER sur cinq.
00:00:34En revanche, 90% des TGV
00:00:36vont circuler.
00:00:38Des actes antisémites à l'université Paris 1,
00:00:40Panthéon, Sorbonne. Selon l'établissement,
00:00:42deux actes graves sont survenus dans des groupes
00:00:44de discussion entre étudiants.
00:00:45Un étudiant a créé sur un groupe WhatsApp un sondage.
00:00:48Les Juifs pour ou contre.
00:00:49Et plusieurs étudiants ont été exclus d'un autre
00:00:52groupe Instagram en raison de leur
00:00:54supposé sionisme.
00:00:55Enfin, Robert Redford, légende du cinéma
00:00:58américain, est mort. Il avait 89 ans.
00:01:00L'acteur s'est éteint chez lui, dans l'Utah,
00:01:02entouré des siens. Il a notamment joué
00:01:04dans Out of Africa.
00:01:05Un des lions s'en est allé à réagir.
00:01:07Meryl Streep, sa partenaire, dans le film.
00:01:09Et citons également l'homme qui murmurait
00:01:11à l'oreille des chevaux.
00:01:13Christine.
00:01:14Merci, mon cher Mathieu Devese.
00:01:17Au sommaire ce soir, percée historique en Allemagne de la FD,
00:01:21en Rhénanie du Nord, à Vespali, le parti de droite nationale,
00:01:26longtemps cantonné à l'est du pays, triple son score à l'ouest.
00:01:31Un phénomène qui rappelle la révolte populaire de Londres.
00:01:34C'est plusieurs centaines de milliers de manifestants
00:01:37contre l'immigration ce week-end.
00:01:39La pétition de Philippe de Villiers pour le référendum
00:01:42contre l'immigration qui atteint près d'un million et demi
00:01:45de signataires.
00:01:46Assistons-nous au grand réveil des Européens
00:01:49autour de l'immigration.
00:01:51L'édito de Mathieu Boccoté.
00:01:55Le 18 septembre, nouvelle journée d'action intersyndicale en France.
00:01:59Le ministère de l'Intérieur redoute une mobilisation plus violente
00:02:04que le 10.
00:02:05Des centaines de Black Blocs sont attendus venus de toute l'Europe.
00:02:09Scènes de vitrines brisées, de pillages, de tags en prévision.
00:02:14Les commerçants se barricadent déjà.
00:02:17Un contraste saisissant avec la manifestation géante de Londres
00:02:21contre l'immigration.
00:02:23Restez pacifiques, même après l'assassinat de Charlie Kirk,
00:02:26l'Amérique conservatrice a réagi sans émeute.
00:02:30Alors pourquoi la gauche radicale en France
00:02:33semble-t-elle incapable d'exprimer son mécontentement
00:02:36autrement que par la violence ?
00:02:38L'analyse de Gabriel Cluzel.
00:02:40De plus en plus de mineurs apparaissent dans les dossiers
00:02:44liés à l'islamisme radical.
00:02:46Un phénomène en forte hausse ces trois dernières années en France.
00:02:49De simples adolescents happés par la propagande djihadiste en ligne.
00:02:54Des chiffres qui inquiètent aussi au Royaume-Uni et dans toute l'Europe.
00:02:58Certains experts parlent désormais de véritables enfants soldats.
00:03:02Un défi inédit pour la justice, l'école, les services de renseignement.
00:03:06Comment protéger ces jeunes de l'embrigadement ?
00:03:09Ces mineurs radicalisés sont-ils des victimes à réinsérer
00:03:12ou des menaces à neutraliser ?
00:03:16Face à cette nouvelle génération séduite par l'islamisme,
00:03:19la France doit-elle inventer une réponse sécuritaire, éducative ?
00:03:23Ou les deux, le regard de Marmeneau.
00:03:27Alors que la France n'arrive pas à expulser de nombreux criminels étrangers,
00:03:32notre pays accueille trois femmes et dix enfants français rapatriés de Syrie aujourd'hui.
00:03:38Ils vivaient dans les camps où sont les détenus des familles de djihadistes.
00:03:44Deux femmes ont été placées en garde à vue, une troisième doit être présentée à un juge.
00:03:50Les enfants remis aux services sociaux seront suivis médicalement.
00:03:54Un collectif dénonce la détention d'enfants, je cite,
00:03:58« coupables de rien » et dans des conditions indignes.
00:04:01Mais dix ans après les attentats, la France doit-elle voir dans ses retours
00:04:05un devoir humanitaire ou un risque sécuritaire majeur ?
00:04:09Le décryptage de Charlotte Dornelas.
00:04:11Olivier Faure appelle à hisser le drapeau palestinien sur les mairies le 22 septembre.
00:04:18Un geste présenté comme symbolique au jour de la reconnaissance par la France d'un État palestinien.
00:04:24Mais cette initiative étonne jusque chez Jean-Luc Mélenchon.
00:04:28Une polémique qui met en lumière le rapport trouble de la gauche à l'identité nationale.
00:04:33Célébrer la Palestine dans nos mairies, est-ce un signe d'universalisme ?
00:04:38Ou l'aveu d'une France qui doute d'elle-même, comment ne pas comparer avec le Royaume-Uni
00:04:42qui a récemment appelé à hisser les drapeaux de leur propre pays ?
00:04:46L'édito de Mathieu Bocote.
00:04:49Et puis la chapelle Saint-Pierre de Notre-Dame-de-la-Mer dans les Yvelines,
00:04:53ici à l'image, sera démolie dans les jours qui viennent, peut-être dans les heures qui viennent.
00:04:58La commune de 700 habitants n'a pas les moyens de la restaurer.
00:05:02600 000 euros.
00:05:03C'est un prétexte, répond la fondatrice d'Urgence Patrimoine, Alexandra Sobzak-Romanski.
00:05:09À l'origine d'une pétition pour sauver l'édifice, c'est elle que nous avons décidé de recevoir ce soir.
00:05:16Que faire face à tout ce patrimoine religieux qui se meurt ?
00:05:19Cette chapelle date du XIIe siècle.
00:05:20Si la loi 1905 impose aux communes un devoir d'entretien, mais qu'elle n'y arrive pas, que faire ?
00:05:27Vendre notre patrimoine ? Au privé ? Car au moins l'édifice restera debout ?
00:05:32Que deviendraient ces édifices désacralisés ?
00:05:35Deux ans après le plan Église, lancé par Emmanuel Macron, où en est-on vraiment ?
00:05:39Rien de concret, répond notre invité, fervente défenseuse de notre patrimoine,
00:05:44Alexandra Sobzak-Romanski est notre invitée ce soir.
00:05:48Une heure avec nos mousquetaires de l'info, c'est parti !
00:06:05Exceptionnellement, nous allons commencer par Marc Menand, il sera plus sage.
00:06:09De plus en plus de mineurs apparaissent, je le disais en titre, dans des dossiers liés à l'islamisme radical.
00:06:16Un phénomène en forte hausse ces trois dernières années en France,
00:06:20et ce sont de simples adolescents qui sont ainsi embrigadés.
00:06:24On en parlait avec Charlotte cet après-midi qui m'a montré à ce sujet.
00:06:27C'est stupéfiant, interpellant. Comment analyser ces données ?
00:06:32Je ne vais pas trop vous embarrasser avec des chiffres,
00:06:35mais il est quand même nécessaire d'avoir quelques points de référence.
00:06:39En 2022, on avait deux mineurs qui avaient été mis en cause pour envisager un attentat.
00:06:47En 2023, on en a 15, ce qui fait plus 10%.
00:06:52En 2024, il y en avait 19, ce qui fait plus 21%.
00:06:58Et là, depuis le 1er janvier, 15 ont été arrêtés pour avoir envisagé, eux aussi, un attentat.
00:07:08Alors, ce n'est pas tout à fait récent, néanmoins.
00:07:10Dès 2010, il y avait la tentative de recruter des gamins.
00:07:16Daesh, l'État islamique.
00:07:19Mais on le faisait en visuel, c'est-à-dire qu'on rodeaillait.
00:07:23On tournait autour des écoles, dans les cités.
00:07:26Souvenez-vous d'un Rachid Kassim qui œuvrait pour l'État islamique.
00:07:32Alors, c'était plus facilement repérable, d'une certaine manière.
00:07:36Et puis, pourquoi l'accélération telle que vous venez de la signifier ?
00:07:43Il y a le 7 octobre.
00:07:45Et sur les réseaux sociaux, que se passe-t-il le 7 octobre ?
00:07:49On a le drame qui touche les Israéliens.
00:07:53Ce n'est pas ça qui crée l'agitation.
00:07:55Mais derrière, la réplique d'Israël.
00:07:58Avec des images qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux.
00:08:05Et là, il y a une sorte de sensibilisation à l'injustice.
00:08:10Regardez, il y a un peuple.
00:08:15Un peuple de martyrs.
00:08:16Un peuple en souffrance.
00:08:18Et rien pour l'arrêter.
00:08:20Personne pour condamner ses actes.
00:08:22Alors, ces gamins qui sont tous seuls chez eux, ils se retrouvent avec ces images qui tournent en boucle.
00:08:29Un sentiment d'injustice.
00:08:30Et pour la plupart, ils sont dans une sorte d'immaturité.
00:08:34Et depuis des années, on l'a déjà évoqué sur le plateau.
00:08:37Que se passe-t-il ?
00:08:37Les enfants, la semaine dernière, je crois qu'on avait une enquête qui montrait qu'ils pouvaient, dès l'âge de 12 ans, regarder plus de 7 heures par jour leur portable.
00:08:49C'est-à-dire qu'ils sont à l'affût de tout.
00:08:51C'est-à-dire qu'ils sont à l'affût de tout.
00:08:53Et surtout, du n'importe quoi.
00:08:55Et de la violence.
00:08:56Charlotte a parlé quelques fois de ce qui se passait par rapport à la pornographie.
00:09:02Mais la violence, c'est mille fois pire que la pornographie dans la submersion des images.
00:09:10Et vous avez des gamins qui se retrouvent dans une sorte de virtualité.
00:09:15Ils ne savent plus où est le bien, le mal.
00:09:17Ils ont toute leur rancœur qui se cristallise en eux et qui font que la violence, ils l'apprivoisent.
00:09:26Ils l'intériorisent au point d'avoir le désir de la vivre.
00:09:31Et que font les islamistes ?
00:09:35Il y a, aujourd'hui, grâce à l'intelligence artificielle, la possibilité de fabriquer des algorithmes
00:09:44et qui permettent de construire les petits éléments qui vont les happer.
00:09:50Alors, ils sont là, ils sont à l'affût.
00:09:52Ils zonnent sur quoi ?
00:09:54Vous avez les forums, vous avez les réseaux sociaux en tant que tels.
00:09:59Et de façon très habile, grâce à ces algorithmes,
00:10:02ils arrivent à repérer les plus fragiles et ils entrent en contact avec eux.
00:10:07Et ces mômes qui sont complètement paumés finissent par être happés, tel le poisson.
00:10:13Ils mordent à l'hameçon.
00:10:15Mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est qu'il y a de plus en plus de jeunes filles.
00:10:21Il y a un juge d'instruction antiterroriste, Jean-François Ricard,
00:10:27qui disait aujourd'hui, femmes, enfants, se laissent emporter, gagner par cette contagion.
00:10:32Et ils sont capables de la même barbarie que les jeunes garçons.
00:10:39Rien ne peut les freiner, rien ne peut les arrêter, arrêter.
00:10:42Alors, que fait l'État, vous allez me dire ?
00:10:45On forme des gens pour essayer de repérer les personnes qui ont été accrochées,
00:10:53telles que je viens de le décrire.
00:10:55Des adolescents, des enfants, radicalisés.
00:10:56Voilà, voilà, voilà, vous avez un chiffre.
00:10:5935 000 ont été sensibilisés aux manières de repérer ceux qui étaient portés à l'action
00:11:09par cet activisme de mouvements islamiques.
00:11:15Mais ça ne donne pas grand-chose, parce que les chiffres sont là.
00:11:19Et malheureusement, quand on a un pays où les jeunes sont en situation de désespérance,
00:11:28telle qu'on peut le voir, là encore, dans les sondages,
00:11:31vous avez 25% de gamins de moins de 17 ans qui disent
00:11:34« La semaine dernière, j'ai eu envisagé de me suicider, soudain ! »
00:11:39Alors qu'ils n'ont plus rien, on leur donne une sorte d'abomination,
00:11:44mais qui leur permet presque de se valoriser.
00:11:48Et puis, il y a le contexte.
00:11:49Regardez dans la rue, sortez.
00:11:51Il y a de plus en plus de femmes voilées,
00:11:54il y a de plus en plus d'hommes politiques qui vous disent
00:11:56« Mais il y a une normalisation, il faut admettre la culture d'ailleurs ! »
00:12:00Alors cette culture d'ailleurs, avec une victimisation de ceux qui en sont les porteurs,
00:12:06ça nourrit la haine la plus intransigeante, la plus virulente,
00:12:10et on arrive à ces chiffres catastrophiques.
00:12:13Et dans un instant, avec Charlotte Dornelas,
00:12:15on parlera de ces femmes revenues de la Syrie,
00:12:18ces femmes de djihadistes revenues de la Syrie.
00:12:20On en parle dans un instant.
00:12:22Et avec Mathieu Boccote, on va parler de l'AFD,
00:12:26qui a fait une véritable percée en Allemagne, dans l'Ouest,
00:12:30juste avant d'en parler, je voudrais vous montrer la pétition de Philippe de Villiers,
00:12:35qui est à pratiquement un million et demi de signataires.
00:12:39Et ce qu'on ne dit pas, c'est que cette pétition est particulièrement visée
00:12:45par certains détracteurs.
00:12:50J'ai interrogé Ludovic de Froissart, consultant en communication,
00:12:55sur cette pétition et les coulisses de cette pétition.
00:12:57Écoutez, personne ne s'y attend.
00:13:00Qui peut être à l'origine des cyberattaques contre cette pétition ?
00:13:03Pardon, je vous taquine un peu, je ne sais pas si vous pouvez nous dire
00:13:05toutes les informations, mais pourquoi est-ce qu'il y a des attaques ?
00:13:09Pourquoi on vise cette pétition ?
00:13:12Qui a intérêt à attaquer cette pétition en ligne ?
00:13:14Beaucoup de questions qu'on pourrait se poser comme ça, Ludovic.
00:13:17Je vais vous dire, c'est très simple.
00:13:18Le site a été victime de deux cyberattaques hier,
00:13:20qui ont tenté d'une part d'infecter la base de données,
00:13:23d'autre part de faire tomber le site,
00:13:25par une attaque qu'on appelle DDoS.
00:13:26Donc c'est une attaque où on entraîne des robots
00:13:30pour qu'ils aillent le plus longtemps et le plus vite possible
00:13:32et le plus souvent possible sur le site,
00:13:33pour apporter, pour amener le serveur à saturation.
00:13:36Donc on avait mis évidemment des protections qui ont fonctionné.
00:13:39On a éliminé les signatures, évidemment,
00:13:42qui avaient été invalides et soumises malgré ces sécurités-là.
00:13:46Moi, j'ai une chose à dire, en fait,
00:13:47c'est que quand on a des pétitions à droite ou à gauche,
00:13:51surtout à gauche, sur des sujets sociétaux,
00:13:54vous n'avez personne pour attaquer ces pétitions-là ?
00:13:56Il était important de savoir un peu comment ça se passe en coulisses
00:14:01sur cette pétition dont on va en parler.
00:14:03On va en parler encore au cours de cette émission.
00:14:05On marque une pause et on revient sur l'AFD,
00:14:07la montée de la droite nationale en Allemagne,
00:14:11là où personne ne l'attendait.
00:14:13Qu'est-ce que ça dit de l'Europe ?
00:14:14On en parle dans un instant.
00:14:21Retour sur le plateau de face à l'info.
00:14:23L'AFD vient de faire une percée en Allemagne de l'Ouest,
00:14:26alors qu'elle était jusqu'à présent associée à l'ex-Allemagne de l'Est.
00:14:31Question Mathieu Bocoté.
00:14:33Faut-il inscrire cette victoire dans le contexte
00:14:35de la grande manifestation contre l'immigration de Londres ?
00:14:39Il y a assurément un contexte européen, aujourd'hui,
00:14:42qui fait en sorte qu'en chaque pays,
00:14:43les peuples cherchent à protester comme ils le peuvent
00:14:45contre l'immigration massive.
00:14:47Dans la rue, lorsqu'il n'y a pas de parti qui exprime cette protestation,
00:14:50on l'a vu à Londres, par référendum,
00:14:52quand on a l'impression qu'aucun parti ne veut relayer
00:14:55véritablement cette opposition,
00:14:57et aujourd'hui, avec l'AFD,
00:14:59finalement, c'est un parti dans un pays
00:15:00qui pendant longtemps interdisait le débat sur l'immigration,
00:15:03un parti réussit aujourd'hui
00:15:05à incarner cette opposition.
00:15:08Alors, il faut le noter,
00:15:09c'est en l'espace d'un an,
00:15:10parce que les législatives l'an passé,
00:15:12il y a eu le score à tripler.
00:15:13On est passé de 5 % à 16,4 %
00:15:17dans le land, le lander, que dis-je,
00:15:19le plus peuplé d'Allemagne.
00:15:21Donc là, on n'est pas, normalement,
00:15:22ce qu'on dit de l'AFD,
00:15:23c'est que c'est un parti qui fonctionne bien
00:15:24dans la lointaine Allemagne de l'Est,
00:15:26chez des peuples,
00:15:27chez finalement des Allemands bizarres
00:15:28qui ont porté 40-50 ans de communisme sur eux,
00:15:31qui n'ont jamais été véritablement démocratisés,
00:15:33qui se tourneraient vers l'AFD
00:15:35pour reprendre leurs vieux réflexes autoritaires.
00:15:36Là, manifestement, ce récit ne tient plus.
00:15:38Et qu'est-ce qu'on voit?
00:15:39Ça perce à l'Ouest aujourd'hui.
00:15:41Je note, soit dit, en passant,
00:15:43qu'il y a Alice Weidel,
00:15:45qui est la chef aujourd'hui,
00:15:46la porte-parole,
00:15:47qui est tout le contraire de la figure du péquenaud.
00:15:49C'est une économiste talentueuse.
00:15:51Non, parce qu'on présente toujours ces gens-là
00:15:52comme des espèces de péquenaud,
00:15:53il leur manquerait trois ou quatre dents
00:15:54devant du visage.
00:15:56Donc là, on est devant un phénomène
00:15:57qui commence à gagner toutes les parties de l'Allemagne.
00:15:59La patronne de l'AFD.
00:16:00Voilà, exactement.
00:16:01Alors, petit rappel sur le parti,
00:16:02il faut toujours le rappeler,
00:16:03fondé en 2013 sur le mode eurosceptique,
00:16:06critique notamment au moment de la crise grecque,
00:16:08qui se constitue sur la critique de l'Europe,
00:16:11mais qui décolle vraiment de 2015-2016
00:16:14autour de l'immigration massive,
00:16:16au moment de la crise des migrants, des réfugiés,
00:16:18au moment où Mme Merkel impose l'immigration massive
00:16:22sur le mode de l'accueil des migrants syriens
00:16:25à toute une population qui n'est pas d'accord,
00:16:27qui n'est pas d'accord,
00:16:29qui se dit, mais comment peut-on exprimer notre colère?
00:16:30Il y a d'abord eu des manifestations à la londonienne,
00:16:33Pejida, il ne faut pas l'oublier,
00:16:34et aujourd'hui, ça s'exprime avec l'AFD.
00:16:37Alors, longtemps, et encore aujourd'hui, doit-on dire,
00:16:40l'AFD, dans la presse occidentale,
00:16:41est nazifiée.
00:16:43C'est-à-dire, c'est assez simple,
00:16:44c'est-à-dire, on nous dit que c'est un parti d'extrême droite,
00:16:46on est habitués,
00:16:47mais on ajoute aussi néo-nazis.
00:16:49Et quelquefois, les idiots disent néo-nazis assumés.
00:16:53Alors là, cherchez chez les leaders de l'AFD
00:16:55quelqu'un qui dirait,
00:16:56oui, oui, on est néo-nazis assumés,
00:16:57vous n'en trouverez pas un.
00:16:58Mais on utilise quand même,
00:16:59donc c'est de la fabrication de fake news.
00:17:01On est devant un parti qu'on nazifie en permanence,
00:17:04et puisque, je ne parle pas allemand,
00:17:05je ne sais pas si vous parlez allemand,
00:17:06la plupart d'entre nous, sauf Gabrielle,
00:17:08et deux ou trois autres mots comme ça.
00:17:10Mais globalement, pour s'informer sur l'AFD,
00:17:12on doit passer, globalement,
00:17:14par la traduction, soit française, soit anglaise,
00:17:16globalement, les agences de presse internationales
00:17:18nazifient systématiquement ce parti.
00:17:21Donc, si vous voulez en savoir un peu plus,
00:17:22vous devez faire quelques efforts,
00:17:24et vous découvrez qu'il y a un tel écart
00:17:25entre la réalité du parti et sa représentation,
00:17:28on a presque l'impression que c'est un tic,
00:17:30en fait, des grands médias,
00:17:31que le nazifient tout ce qu'ils n'aiment pas.
00:17:34Je note qu'aujourd'hui, c'est un parti
00:17:35qui est aussi soutenu par Elon Musk,
00:17:37mais aussi par J.D. Vance,
00:17:38on l'a vu dans son discours de février.
00:17:41Bon, il perçait en Allemagne de l'Est.
00:17:43Ça, c'est important de le dire,
00:17:44il y avait une vraie percée,
00:17:45et c'était, on disait,
00:17:47pourquoi perçait dans l'Allemagne de l'Est?
00:17:48Donc, il y avait l'hypothèse 1,
00:17:50collection de péquenots bizarres.
00:17:52L'hypothèse 2, l'Allemagne de l'Est
00:17:53a fait l'expérience, effectivement,
00:17:54pendant 40 ou 50 ans, 40 ans, disons,
00:17:57du totalitarisme au temps de la RDA,
00:17:59et de ce point de vue,
00:18:00les Allemands de l'Est savent repérer
00:18:01le totalitarisme lorsqu'il vient,
00:18:02et lorsqu'on leur dit à tout prix
00:18:04que quelqu'un est absolument infréquentable,
00:18:05ils se posent une question
00:18:06avant de participer à la lapidation
00:18:08symbolique du méchant.
00:18:10Autrement dit, l'Allemagne de l'Est,
00:18:11peut-être, peut-être,
00:18:12une partie d'entre elles dit,
00:18:13hier, on a vu la domination
00:18:15qui venait de Moscou,
00:18:16ensuite, on a vu la domination
00:18:17qui venait de la RDA,
00:18:18et bien aujourd'hui,
00:18:18on voit celle qui pourrait venir
00:18:19de Bruxelles.
00:18:20On voit l'idéologie obligatoire
00:18:21quand on cherche à nous l'imposer.
00:18:23Mais là, il y avait un blocage à l'Ouest.
00:18:25Jusqu'à tout récemment,
00:18:26l'Allemagne de l'Ouest considérait
00:18:27que c'était un phénomène
00:18:28qui ne la concernait pas.
00:18:30Ce n'est plus le cas.
00:18:31En Allemagne de l'Ouest,
00:18:32c'est particulier parce qu'après
00:18:33la Deuxième Guerre mondiale,
00:18:34on le comprend,
00:18:35la dénazification a été engagée
00:18:37avec force et ardeur,
00:18:38ce qui était la moindre des choses
00:18:39vu les horreurs
00:18:40de la Deuxième Guerre mondiale.
00:18:42Mais ce qui est particulier,
00:18:43c'est qu'on a poussé
00:18:43la dénazification jusqu'à faire passer
00:18:45toute forme de sentiment national
00:18:47enraciné,
00:18:48toute forme d'identité
00:18:49qui n'est pas strictement civique
00:18:50pour du nazisme
00:18:51ou un spasme de retour au nazisme
00:18:53ou du crypto-nazisme.
00:18:54En Allemagne de l'Ouest,
00:18:56manifestement,
00:18:57on n'adhère plus à cette idée
00:18:58qu'une identité culturelle forte
00:19:00et un refus de l'immigration massive,
00:19:01c'est nécessairement du nazisme.
00:19:04Donc là, il y a une forme de révolte
00:19:05et on notait,
00:19:06c'était dans un papier de JDD
00:19:07qui était très intéressant aujourd'hui,
00:19:08dans la presse française,
00:19:09un papier qui se distinguait
00:19:10et qui disait
00:19:11« Chez les électeurs de l'AFD en général,
00:19:14le taux de désespoir relatif
00:19:15est très élevé. »
00:19:16C'est-à-dire globalement,
00:19:17le sentiment que leur pays leur échappe,
00:19:18ils rêveraient d'en sortir quelquefois,
00:19:20ils rêveraient de le quitter,
00:19:22de s'en exiler
00:19:23et pourtant, ils y restent
00:19:24et ils protestent comme ils peuvent,
00:19:26comment,
00:19:26mais en votant pour ce parti
00:19:27qui est frappé d'anathème
00:19:29mais qui devient le symbole d'une révolte.
00:19:31L'AFD, pourtant,
00:19:34aujourd'hui surveillé,
00:19:35on en avait parlé ici
00:19:36par l'Office de protection
00:19:38de la Constitution,
00:19:39qu'il assimile
00:19:40un parti extrémiste de droite,
00:19:42ce qui donne le droit
00:19:44de le combattre
00:19:45juridiquement,
00:19:46administrativement
00:19:47et pourtant,
00:19:48l'AFD progresse.
00:19:49Est-ce que ça,
00:19:50c'est pas surprenant ?
00:19:50C'est à la fois surprenant
00:19:52et révélateur.
00:19:52C'est-à-dire qu'il y a
00:19:53tout un appareil d'État
00:19:54qui, aujourd'hui,
00:19:56cherche à neutraliser
00:19:57l'opposition.
00:19:58Donc, qu'on se comprenne bien,
00:19:59dans le monde occidental,
00:20:00aujourd'hui,
00:20:01on ne lutte plus
00:20:02contre l'opposition nationale
00:20:03ou populiste
00:20:04ou identitaire
00:20:05en disant
00:20:06« mes idées,
00:20:06vos idées,
00:20:07on verra qui gagne les élections ».
00:20:08De plus en plus,
00:20:09on utilise
00:20:10les services de renseignement.
00:20:11De plus en plus,
00:20:12on demande
00:20:12à l'appareil
00:20:13de protection intérieure
00:20:14de l'État
00:20:15de persécuter
00:20:16les infréquentables.
00:20:17Alors, en Allemagne,
00:20:17c'est l'Office de protection
00:20:18de la Constitution
00:20:19qui est vue
00:20:20par ses critiques
00:20:21et pas qu'à droite.
00:20:21Les Verts ont déjà dit ça aussi
00:20:22comme une police politique.
00:20:24C'est la police politique
00:20:25au service du régime
00:20:26pour dire
00:20:26qui est fréquentable
00:20:27et qui ne l'est pas
00:20:28qui permet d'étiqueter
00:20:29les infréquentables
00:20:30de telle manière
00:20:30qu'ils n'aient plus
00:20:31accès à l'espace public
00:20:32ou alors qu'ils en paient le prix.
00:20:33Et le fait-être
00:20:34que l'étiquetage
00:20:35qui a eu lieu
00:20:35il y a quelques mois,
00:20:36ça entraîne,
00:20:37il y a des propositions
00:20:37nombreuses
00:20:38de presque déchéance
00:20:39des droits civiques
00:20:40et politiques
00:20:41des Allemands,
00:20:42des membres de l'AFD
00:20:42ou de ses sympathisants.
00:20:44Donc,
00:20:44vous êtes membre de l'AFD
00:20:46ou député,
00:20:47vous ne pouvez plus être...
00:20:48Certains proposent
00:20:49qu'on ne puisse plus être policier,
00:20:50qu'on ne puisse plus être professeur,
00:20:51qu'on ne puisse plus avoir
00:20:52à telle ou telle subvention.
00:20:53Donc, faites la liste
00:20:54de ces choses-là.
00:20:55Donc, il y a cette idée
00:20:56qu'il y a des citoyens
00:20:56de deuxième zone en Allemagne,
00:20:58ceux qui votent
00:20:58pour ce parti.
00:21:00Mais je dis
00:21:00les services de renseignement,
00:21:01mais ce n'est pas qu'en Allemagne.
00:21:03En Roumanie.
00:21:04En Roumanie,
00:21:04n'oublions pas le rôle joué
00:21:05par les services de renseignement
00:21:06dans l'annulation
00:21:07de l'élection
00:21:08l'an passé,
00:21:09en décembre.
00:21:10D'ailleurs,
00:21:10j'ai appris qu'aujourd'hui...
00:21:11Président.
00:21:12Oui, exactement.
00:21:12J'ai appris aujourd'hui
00:21:13que Kalin Giorgescu,
00:21:14qui était le candidat
00:21:15qui a annulé l'élection
00:21:16pour lui, finalement,
00:21:17et qui a été empêché
00:21:18de se présenter
00:21:19la deuxième fois,
00:21:20et je crois qu'il est poursuivi
00:21:21aujourd'hui
00:21:22avec menace à la clé
00:21:23de plusieurs dizaines
00:21:24d'années de prison.
00:21:25Pourquoi?
00:21:26Pour, globalement,
00:21:27offense à la Constitution
00:21:28et désinformation.
00:21:30Donc, vous voyez jusqu'où
00:21:31l'arsenal répressif
00:21:32contre ceux qui pensent mal
00:21:34s'est développé aujourd'hui.
00:21:37Rappelez-vous le FBI
00:21:39qui a travaillé main dans la main
00:21:40avec le Parti démocrate
00:21:41pour Joe Biden,
00:21:42pour sa candidature
00:21:43et pour empêcher
00:21:44ce qui était mauvais
00:21:45pour la candidature
00:21:46de Joe Biden
00:21:47de percer dans l'espace public.
00:21:48On présentait ça
00:21:49comme un complot russe.
00:21:50On disait que c'était
00:21:51une fake news russe
00:21:52quand on parlait
00:21:52de l'ordinateur
00:21:53du fils de Joe Biden.
00:21:54Comme hier,
00:21:54le type de LCI
00:21:55expliquait que la manifestation
00:21:56de Londres
00:21:57était probablement financée
00:21:58par les Russes.
00:21:59Les Russes, c'est le...
00:21:59M. Sergueï.
00:22:00Là, c'était un autre.
00:22:01Je crois que c'était
00:22:02Gallagher-Penwick.
00:22:03Gallagher-Penwick
00:22:04qui expliquait
00:22:04que c'était la théorie
00:22:05conspirationniste
00:22:07du complot russe.
00:22:08Et pourtant,
00:22:09l'AFD progresse,
00:22:10en effet.
00:22:11Partout,
00:22:12on voulait l'interdire
00:22:13de passage.
00:22:14Qu'est-ce qu'on doit y voir?
00:22:15D'abord et avant tout,
00:22:16une dislocation profonde,
00:22:17en fait,
00:22:18de l'Allemagne
00:22:18et de toutes les sociétés occidentales
00:22:20qui ne sont plus...
00:22:20Il n'y a plus de consensus
00:22:21de base.
00:22:22Il n'y a plus de consensus
00:22:23sur ce qu'est la démocratie.
00:22:24Il n'y a plus de consensus
00:22:25sur ce qu'est la liberté d'opinion.
00:22:26Et j'y reviens.
00:22:27Les peuples protestent
00:22:28autant qu'ils peuvent
00:22:29et même au-delà
00:22:30de ce qui leur est permis
00:22:30moralement,
00:22:31mais on cherche
00:22:32à les sanctionner
00:22:32juridiquement,
00:22:34administrativement,
00:22:35financièrement,
00:22:36à la manière...
00:22:36C'est finalement l'histoire
00:22:37qui nous resserre
00:22:38la même carte qu'à l'habitude.
00:22:40Les autorités décident
00:22:41de mater les rebelles
00:22:42avec tous les moyens nécessaires
00:22:44pour en finir
00:22:44avec la rébellion.
00:22:45Et c'est intéressant
00:22:46parce que pendant ce temps,
00:22:47les Européistes
00:22:48se demandent comment réagir
00:22:49à cette montée
00:22:50des droites nationales
00:22:51et Valérie Ayet,
00:22:53pour certains
00:22:53qui ne l'ont pas oublié,
00:22:54de Renew Europe
00:22:55a multiplié
00:22:56les déclarations étonnantes
00:22:57ces derniers jours.
00:22:58Vous avez raison
00:22:59de dire qu'ils ne l'ont pas oublié
00:22:59parce que c'était une figure
00:23:00qui portait la liste macroniste
00:23:01aux dernières européennes.
00:23:03Donc, c'était une figure
00:23:03centrale du camp macroniste.
00:23:05Alors, il y a une semaine environ,
00:23:06après le discours
00:23:07de Mme von der Leyen
00:23:08sur l'état de l'Union,
00:23:09elle a dit
00:23:09« Voilà ce que je propose. »
00:23:10Je ne veux pas...
00:23:11Parce que c'est une figure
00:23:11un peu mineure en soi,
00:23:12mais qui est symbolique
00:23:13du Parti européiste.
00:23:16Elle dit « Aujourd'hui,
00:23:18voilà ce qui est nécessaire,
00:23:18selon elle, pour l'Europe.
00:23:20Fin de l'unanimité
00:23:21au Conseil
00:23:21sur les sanctions
00:23:22et les questions fiscales.
00:23:24Des listes transnationales
00:23:28plus de pouvoirs pour le Parlement européen,
00:23:30plus de pouvoirs pour l'eux,
00:23:31le président de la Commission
00:23:33élu au suffrage universel. »
00:23:34Donc, dans le fait,
00:23:35elle veut fédéraliser,
00:23:36constituer un État souverain européen
00:23:37où les nations
00:23:38ne seraient plus que des landers,
00:23:40pourrait-on dire.
00:23:41Elle en rajoute,
00:23:42après ce qui s'est passé
00:23:43à Londres,
00:23:45je cite,
00:23:46c'est exceptionnel,
00:23:47« La montée de l'extrême droite
00:23:48partout en Europe
00:23:49est notamment le fruit
00:23:50d'un sentiment
00:23:51de dépossession des citoyens.
00:23:53Et c'est notre responsabilité
00:23:54de montrer à nos concitoyens
00:23:55que nous avons encore
00:23:56une capacité d'action
00:23:57pour changer leur vie.
00:23:58Pour créer des emplois
00:23:59sur le climat,
00:24:00sur les grandes questions
00:24:01internationales,
00:24:02sur la sécurité,
00:24:03alléluia,
00:24:03ça c'est moi qui l'ajoute.
00:24:04Et il se trouve que
00:24:05sur ces sujets-là,
00:24:05je crois fondamentalement
00:24:06que le bon levier,
00:24:07le bon niveau d'action,
00:24:08c'est le niveau européen.
00:24:09Mais c'est du génie.
00:24:11Ça consiste à dire
00:24:11que les citoyens disent
00:24:12« Nous sommes dépossédés
00:24:13de notre souveraineté,
00:24:13de notre identité. »
00:24:15Bien, il faut aller plus loin
00:24:16dans ce qui les dépossède.
00:24:17Donc, nous sommes dépossédés
00:24:18par l'Europe,
00:24:19plus d'Europe,
00:24:20telle est la réponse
00:24:20que nous devons faire aux citoyens.
00:24:22Alors là,
00:24:22vous me direz,
00:24:23oui, mais ce n'est que Valérie Ayé.
00:24:25Allons à l'autre bout
00:24:25de la chaîne alimentaire.
00:24:29Ursula von der Leyen,
00:24:30la Kaiser de l'Europe
00:24:31aujourd'hui,
00:24:31en quelque sorte.
00:24:32Oui, la Kayseréna,
00:24:33la Kayserette peut-être.
00:24:34et qui s'est intergiée
00:24:37dans son discours
00:24:37sur l'État de l'Union
00:24:38il y a une semaine à peu près.
00:24:41Elle dit premièrement
00:24:42qu'il faut globalement,
00:24:43il faut utiliser la crise ukrainienne
00:24:45pour fédéraliser l'Europe.
00:24:46Mais plus encore,
00:24:47elle propose de développer
00:24:48le soutien des médias,
00:24:50l'organisation politique
00:24:51des médias en Europe.
00:24:52Et je vais vous résumer
00:24:53juste très rapidement
00:24:53ce qu'elle nous dit,
00:24:54à quel point c'est une reprise
00:24:56en main des médias
00:24:56pour lutter contre les méchants.
00:24:58Elle nous dit,
00:24:59pour que des citoyens bien...
00:25:01Elle nous dit,
00:25:01bon, les médias traditionnels
00:25:03sont mis à mal aujourd'hui,
00:25:04cette situation
00:25:05a engendré de nombreux
00:25:05déserts d'information
00:25:06ou la désinformation prolifère
00:25:08parce que les citoyens
00:25:09bien informés
00:25:10qui peuvent se fier
00:25:11à ce qu'ils lisent et entendent
00:25:12sont essentiels
00:25:12pour veiller à ce que
00:25:13les détenteurs du pouvoir
00:25:14soient tenus responsables
00:25:15de leurs actes.
00:25:16Dois-je comprendre
00:25:17que je dois me fier
00:25:17aux services publics
00:25:18et aux autres chaînes info
00:25:19qui expliquent justement
00:25:20que l'AFD a quelque chose
00:25:21avec le nazisme,
00:25:22que l'immigration massive
00:25:23est une théorie conspirationniste?
00:25:25Dois-je me fier
00:25:25à tous les commentateurs
00:25:26qui ont le syndrome
00:25:27de la tourette
00:25:28en disant le mot extrême droite
00:25:29en toutes circonstances
00:25:30pour être capables
00:25:30de nommer leurs adversaires?
00:25:31Je dois vraiment me fier
00:25:32à ces gens-là.
00:25:33Je dois me fier
00:25:34à ces gens-là
00:25:34qui présentent
00:25:34Mme von der Leyen
00:25:35comme un symbole démocratique
00:25:36et elle va plus loin.
00:25:38Elle nous dit
00:25:38« Il nous faut redoubler d'efforts
00:25:40pour protéger nos médias
00:25:41et notre presse indépendante. »
00:25:42Ça, ça veut dire
00:25:42qu'elle veut le financer.
00:25:43« C'est la raison pour laquelle
00:25:44nous avons décidé
00:25:45de lancer un nouveau programme
00:25:47consacré à la résilience médiatique
00:25:49qui soutiendra
00:25:50le journalisme indépendant
00:25:51et l'éducation aux médias. »
00:25:53Je traduis
00:25:54« Vous lisez mal
00:25:55lorsque vous vous informez.
00:25:56Vous comprenez mal l'information.
00:25:58Nous devons, nous, politiques,
00:25:59reprendre en main
00:26:00l'information en Europe
00:26:01sur le mode
00:26:02d'une pravda généralisée
00:26:03pour faire en sorte
00:26:04que vous ne compreniez plus mal
00:26:05et que vous nous applaudissiez. »
00:26:06La fabrique du mensonge.
00:26:08Ah oui, très juste.
00:26:09Merci, mon cher Mathieu.
00:26:10Gardez un petit peu de temps
00:26:11parce qu'on a envie
00:26:11de vous entendre
00:26:12sur Olivier Faure
00:26:13et les drapeaux palestiniens.
00:26:14Ils se trompent de drapeaux.
00:26:15Ils se trompent de drapeaux.
00:26:16Thomas Le Grand
00:26:17et Patrick Coden
00:26:18ont pris une note.
00:26:22Bon, en tout cas,
00:26:22dans un instant,
00:26:23on parle effectivement
00:26:24d'Olivier Faure
00:26:25qui veut qu'on dresse,
00:26:25qu'on hisse
00:26:26les drapeaux palestiniens
00:26:27avec vous, mon cher Mathieu.
00:26:29On attend votre analyse.
00:26:30Le 18 septembre,
00:26:31on en parle déjà,
00:26:32c'est la journée
00:26:32d'action incertaine
00:26:34syndicale.
00:26:34Le ministère de l'Intérieur
00:26:36anticipe une mobilisation
00:26:37plus forte,
00:26:38Gabriel Cluzel,
00:26:39que lors du 10 septembre.
00:26:40La manifestation
00:26:41bloquant tout
00:26:42avec la présence
00:26:42de plusieurs centaines
00:26:44de manifestants radicaux,
00:26:45les Black Blocs,
00:26:46en Grande-Bretagne.
00:26:47Alors,
00:26:47pour la grande manifestation
00:26:49contre l'immigration
00:26:49dont on a parlé,
00:26:50tous s'est déroulé
00:26:51dans le calme.
00:26:53Après l'assassinat
00:26:54de Charlie Kirk,
00:26:55il y a eu
00:26:55aucune émeute,
00:26:57rien à voir
00:26:58avec ce qui s'est passé
00:26:59par exemple
00:26:59pour George Floyd
00:27:00ou bien encore
00:27:01ici en France
00:27:02pour Naël.
00:27:03Comment se fait-il,
00:27:04Gabriel Cluzel,
00:27:05que la gauche
00:27:06soit incapable
00:27:07d'exprimer
00:27:08son mécontentement
00:27:09ou son chagrin
00:27:10autrement
00:27:11que par la destruction
00:27:12ou par l'insurrection ?
00:27:14Oui,
00:27:15alors excellente question.
00:27:16Alors revenons peut-être
00:27:17à cette manifestation
00:27:18qui s'annonce.
00:27:19Alors je ne sais pas
00:27:20si c'est parce que
00:27:21les journaux,
00:27:22divers journaux,
00:27:23pas tous,
00:27:23ont bâtonné
00:27:24une dépêche de l'AFP,
00:27:25je n'ai pas vérifié,
00:27:26mais ils utilisent tous
00:27:27le même mot
00:27:28qui m'a beaucoup frappé,
00:27:29Libération,
00:27:29mais d'autres aussi.
00:27:31Ils disent
00:27:31des centaines
00:27:32de Black Blocs
00:27:33sont attendus.
00:27:35Alors il y a des invités
00:27:36qui sont attendus,
00:27:37on leur dit
00:27:37vous êtes attendus
00:27:38au premier étage
00:27:38par exemple
00:27:38dans le salon
00:27:39où on peut attendre
00:27:40un bébé,
00:27:41il y a une dame
00:27:41qui dit
00:27:41j'attends un bébé,
00:27:42voilà,
00:27:43mais on n'a aucunement
00:27:44envie d'attendre
00:27:45les Black Blocs,
00:27:46on n'a pas envie
00:27:47de les accueillir,
00:27:48on peut dire ça aussi
00:27:49d'une catastrophe naturelle,
00:27:50vous savez la dame
00:27:51de la météo,
00:27:51elle dit voilà
00:27:52on attend des orages,
00:27:54la grêle est attendue,
00:27:56mais pas des Black Blocs,
00:27:58ça voudrait dire
00:27:58que les Black Blocs
00:27:59c'est comme
00:27:59les jeeple d'Egypte,
00:28:00c'est une fatalité,
00:28:02c'est quand même
00:28:02assez fou.
00:28:05Donc on se dit
00:28:06quand même
00:28:06on ne va pas les regarder
00:28:07arriver à la longue vue
00:28:09comme une horde
00:28:10de un au loin
00:28:11contre lequel
00:28:12on ne peut rien faire
00:28:12et dire aux commerçants
00:28:13barricadez vos commerces
00:28:15et puis on dit aux assurances
00:28:16c'est pas grave,
00:28:17vous allez augmenter
00:28:18vos primes trimestrielles
00:28:19et ce sera Nicolas
00:28:20qui paiera.
00:28:22Et ce qu'on nous dit
00:28:23encore plus dingue
00:28:24c'est que certains
00:28:25viennent de toute l'Europe,
00:28:28alors je ne sais pas,
00:28:28moi je suis un esprit simple,
00:28:30je ne suis pas
00:28:30ministre de l'Intérieur
00:28:31ni préfet de police
00:28:32mais il y a un petit outil
00:28:33très simple,
00:28:34un peu ancien,
00:28:36extrêmement désuet
00:28:37mais néanmoins
00:28:37qui peut toujours servir
00:28:38et qu'on peut actionner
00:28:39c'est la frontière,
00:28:41vous voyez,
00:28:41c'est la frontière.
00:28:43Alors on nous dit
00:28:44que le 18 septembre
00:28:45sera pire que le 10
00:28:46et pourtant le 10
00:28:48nous sommes d'accord
00:28:49nous en avons parlé ici
00:28:50c'était pas complètement calme
00:28:51tout est relatif
00:28:52on se souvient
00:28:53des images d'incendies
00:28:54de vitrines brisées
00:28:56pillées parfois
00:28:57qu'est-ce qu'il y a eu
00:28:58d'autre ?
00:28:59De tags évidemment
00:29:00et il y a quand même eu
00:29:02675 personnes
00:29:03interpellées
00:29:04dans toute la France
00:29:05ça c'est les chiffres
00:29:05du ministère de l'Intérieur
00:29:06parmi lesquels
00:29:07549 ont été mises
00:29:10en garde à vue.
00:29:10Alors je ne sais pas
00:29:11pour la justice ensuite
00:29:12mais enfin ça promet
00:29:13pour le 18.
00:29:13Alors le constat
00:29:15c'était saisissant
00:29:16avec la manif
00:29:16en Grande-Bretagne
00:29:18samedi
00:29:19comment l'expliquer ?
00:29:21Exactement
00:29:21alors si on compare
00:29:23avec cette manif
00:29:23monstre
00:29:24qui a eu lieu
00:29:25à Londres
00:29:25ce week-end
00:29:26samedi
00:29:2725 personnes
00:29:29ont été arrêtées
00:29:29je cite
00:29:30alors ça c'est l'AFP
00:29:31après des violences
00:29:32inacceptables
00:29:33l'AFP cite
00:29:34les forces de l'ordre
00:29:34alors reconnaissons
00:29:35que c'est quand même peu
00:29:36surtout pour une manifestation
00:29:38dont la tête de pont
00:29:40est un ancien hooligan
00:29:42on le répète
00:29:42assez souvent
00:29:43Tommy Robinson
00:29:44et on connaît
00:29:45a priori
00:29:45les méthodes
00:29:46des hooligans
00:29:47et puis c'est une manifestation
00:29:48qui comptait aussi
00:29:49beaucoup de jeunes
00:29:50et vous savez
00:29:51c'est important de le dire
00:29:51parce que l'extrême gauche
00:29:52s'approprie souvent
00:29:53la jeunesse
00:29:54elle dit la jeunesse
00:29:55déteste la police
00:29:56la jeunesse
00:29:57je ne sais pas
00:29:57déteste le rassemblement national
00:29:59etc
00:29:59et bien non
00:30:00la jeunesse
00:30:01n'est pas forcément
00:30:02d'extrême gauche
00:30:02et est intervenue
00:30:03sur le podium
00:30:04je voulais vous en parler
00:30:04parce qu'on avait parlé
00:30:05de cette petite fille
00:30:07qui a 13 ans
00:30:08Courtney White
00:30:09vous savez
00:30:09qui avait été refusée
00:30:10à l'école
00:30:11le jour
00:30:11de la célébration
00:30:13des cultures
00:30:14on lui avait dit
00:30:14bah non
00:30:15ta culture anglaise
00:30:15elle n'est pas belle
00:30:16tu repars
00:30:16elle avait le drapeau
00:30:18en tenue
00:30:21comme les Spice Girls
00:30:22elle avait été refusée
00:30:24c'est un peu
00:30:24l'anti-Greta Thunberg
00:30:26et bien elle est venue
00:30:27sur le podium
00:30:28et elle a dit
00:30:29je n'ai que 13 ans
00:30:30enfin je vous le cite
00:30:31parce que je trouve
00:30:31que c'est quand même
00:30:32frappant
00:30:33mais je sais déjà
00:30:34à quel point
00:30:35nous sommes chanceux
00:30:36de vivre dans notre pays
00:30:37des millions de personnes
00:30:38avant nous
00:30:38se sont battues
00:30:39pour protéger notre pays
00:30:41il est notre devoir
00:30:43de l'aimer
00:30:43de le respecter
00:30:44et de le préserver
00:30:46nous sommes peut-être jeunes
00:30:47mais nous sommes l'avenir
00:30:48et ensemble
00:30:49la fierté au coeur
00:30:50nous défendrons toujours
00:30:51notre grande nation
00:30:52tout cela s'est fait dans le calme
00:30:54je compare ça
00:30:54vous savez aux enfants
00:30:55auxquels on a appris
00:30:55à jeter des
00:30:56vous souvenez
00:30:57des pavés en mousse
00:30:58ça a été rapporté
00:30:59ça a beaucoup fait parler
00:31:00là aussi le 17 ans
00:31:01chacun son éducation
00:31:03mais en tout cas
00:31:04là apparemment
00:31:04c'était l'Angleterre
00:31:05bien élevée
00:31:06on peut dire la même chose
00:31:07après l'assassinat
00:31:08de Charlie Kirk
00:31:09aucune émeute
00:31:10aucune victime brisée
00:31:11vitrine brisée
00:31:13aucune vengeance
00:31:14sur ce qu'on sait
00:31:16sur on ne sait
00:31:18quel bouc émissaire
00:31:19on a fait pourtant
00:31:20de lui
00:31:21le portrait
00:31:21d'un homme violent
00:31:22suivi par des gens violents
00:31:24je parle de Charlie Kirk
00:31:25évidemment
00:31:26d'ailleurs
00:31:26on nous l'avait annoncé
00:31:28on nous avait dit
00:31:29oh là là
00:31:29l'Amérique va s'embraser
00:31:31après l'assassinat
00:31:32de Charlie Kirk
00:31:33et en fait
00:31:34on se rend compte
00:31:35que ça n'a pas été
00:31:36le cas
00:31:36alors il faut voir comment
00:31:37je vais juste baisser
00:31:38parce que j'ai froid
00:31:39je vais baisser
00:31:39je vous en prie
00:31:40on nous a présenté
00:31:44Charlie Kirk
00:31:44notamment à travers
00:31:46Valérie Ayer
00:31:46pardon
00:31:47on a l'air de s'acharner
00:31:48sur elle ce soir
00:31:49mais elle l'a décrit
00:31:50comme raciste
00:31:51suprémaciste
00:31:52pro-russe
00:31:53alors vous l'avez dit
00:31:53c'est le nouveau truc
00:31:54c'est plus la réduction
00:31:55à Hitler ou
00:31:56c'est la réduction
00:31:56ad poutinum
00:31:57et Nathalie Loiseau
00:31:59alors elle
00:32:00députée européenne
00:32:01Horizon
00:32:02elle a rajouté
00:32:02tout ça
00:32:03et puis masculiniste
00:32:04et complotiste
00:32:05et vous voyez
00:32:06c'est quand même
00:32:07assez stupéfiant
00:32:08de voir que
00:32:09ces deux dames
00:32:10sympathiques
00:32:11qui ressemblent
00:32:11à des dames
00:32:12de cathé
00:32:13de Neuilly-sur-Seine
00:32:14qui boivent leur place
00:32:14dotée
00:32:15avec les besoins en l'air
00:32:16et bien
00:32:16elles sont capables
00:32:17d'une brutalité
00:32:18d'une férocerie
00:32:19d'une inhumanité
00:32:20à l'endroit
00:32:21d'un père de famille
00:32:22dont le cadavre
00:32:23il faut le dire
00:32:23était à peine froid
00:32:25donc tel qu'elles le décrivent
00:32:27si je suis leur exemple
00:32:28elles ne sont pas les seules
00:32:29je parle d'elles
00:32:30parce que c'est spécialement frappant
00:32:31parce que c'est censé
00:32:32être des femmes modérées
00:32:33et bien
00:32:34Charlie Cook
00:32:35serait forcément violent
00:32:36il aurait été forcément violent
00:32:37il aurait fait l'apologie
00:32:39de la violence
00:32:40et donc
00:32:41à ce moment-là
00:32:41il aurait évidemment
00:32:42engendré la violence
00:32:44et pourtant
00:32:45il a noté
00:32:45cela a frappé
00:32:46beaucoup d'observateurs
00:32:47que l'Amérique conservatrice
00:32:49a été sidérée
00:32:50triste
00:32:51effrayée
00:32:52mais à aucun moment
00:32:53elle n'a vrillé en émeute
00:32:54elle n'a pas pillé
00:32:55elle n'a pas incendié
00:32:56elle n'a pas encore une fois
00:32:57caillassé
00:32:58des boucs émissaires
00:33:00qu'elle aurait pris au hasard
00:33:01elle n'a pas
00:33:02bref
00:33:02imité les codes du chagrin
00:33:04parce qu'on nous dit toujours
00:33:05ah ben c'était le chagrin
00:33:06pour George Floyd
00:33:07pour Naël
00:33:07c'était le chagrin
00:33:08des jeunes
00:33:11d'extrême gauche
00:33:12et pourtant
00:33:13on nous dit toujours
00:33:14eux ils sont insurrectionnels
00:33:15sédicieux
00:33:16ils ont failli prendre le capitole
00:33:17donc vous voyez
00:33:17il y a quand même
00:33:18un décalage entre les narratifs
00:33:20qui est assez impressionnant
00:33:22et on a vu notamment
00:33:23des jeunes
00:33:24prier
00:33:25ce qui s'est passé
00:33:26c'est des prières
00:33:27et des veillés
00:33:27alors je voulais passer
00:33:29c'est un tracasse d'autres prix
00:33:30exactement
00:33:30je voulais passer le tweet
00:33:31de Nicolas Conquer
00:33:32qui nous a montré
00:33:34certaines scènes
00:33:35qui est le président
00:33:36des républicains
00:33:37overseas
00:33:37exactement
00:33:38de jeunes
00:33:40recueillis
00:33:41après
00:33:41l'assassinat
00:33:43de Charlie Kirk
00:33:44mais c'est sûr
00:33:45que c'est loin
00:33:45des émeutes là
00:33:46quand même
00:33:46voilà
00:33:47donc
00:33:47si la violence
00:33:48engendrait la douceur
00:33:49ça se saurait
00:33:50c'est donc bien
00:33:51que quelque chose
00:33:52cloche
00:33:52dans le narratif
00:33:53de madame
00:33:54Hayé
00:33:54et de
00:33:56madame
00:33:56Loiseau
00:33:57alors précisons
00:33:58au passage
00:33:59c'est peut-être aussi
00:34:00l'occasion d'en parler
00:34:01parce que je crois
00:34:01qu'on n'en a pas reparlé
00:34:02que le coupable
00:34:03a présumé
00:34:04a été arrêté
00:34:05ce serait un américain
00:34:06fanatisé de 22 ans
00:34:08pour ton nom
00:34:09de Tyler Robinson
00:34:10alors parmi tout
00:34:11ce qui a circulé
00:34:12on nous a expliqué
00:34:13comme il était blanc
00:34:14né dans une famille
00:34:15conservatrice
00:34:16mormone de l'Utah
00:34:17il était forcément
00:34:18d'extrême droite
00:34:19parce que les gens
00:34:19ne changent pas
00:34:20et pensent toujours
00:34:20avec leur couleur de peau
00:34:21vous savez ça c'est
00:34:22la spécialité de la gauche
00:34:23si vous êtes noir
00:34:24vous pensez comme ça
00:34:25si vous êtes blanc
00:34:25vous pensez comme ça
00:34:26vous êtes
00:34:27c'est écrit
00:34:29dans vos gènes
00:34:30donc c'est quand même
00:34:31assez dramatique
00:34:32et le gouverneur de l'Utah
00:34:34lors de sa conférence de presse
00:34:35a rapporté
00:34:36je crois qu'on ne l'a pas dit ici
00:34:37que sur les balles
00:34:38retrouvées près
00:34:39de la carabine
00:34:40il y avait notamment
00:34:41les inscriptions
00:34:42et fasciste
00:34:43prend ça
00:34:43et puis Bella Ciao
00:34:44vous savez ce fameux
00:34:45refrain antifasciste
00:34:47venant d'une célèbre chanson
00:34:48donc il laisse quand même
00:34:49peu de doute
00:34:50sur les motivations
00:34:50du criminel
00:34:51donc pour les enquêteurs
00:34:53il se serait radicalisé
00:34:54à l'université
00:34:56ce qui là aussi
00:34:57est quand même
00:34:57une crainte
00:34:59que l'on entend souvent
00:35:00dans la droite conservatrice
00:35:02c'est à dire que
00:35:03les enfants fassent l'objet
00:35:05d'un lavage de cerveau
00:35:06quand ils sont à l'université
00:35:07et convenons qu'on y assiste
00:35:09aussi en France
00:35:09nous avons des exemples
00:35:11autour de nous
00:35:12et son colocataire
00:35:14et amant
00:35:14étaient en pleine transition
00:35:16de genre
00:35:16et ils soupçonnent
00:35:16donc Tyler Robinson
00:35:17d'avoir ciblé Charlie Kirk
00:35:19pour ses options
00:35:20conservatrices
00:35:21alors pour conclure
00:35:22de quel côté
00:35:23vient la violence
00:35:25est-ce
00:35:26eh bien
00:35:26forcée de constater
00:35:27que la violence
00:35:28elle vient de la gentille
00:35:30extrême gauche
00:35:31quand la méchante
00:35:32extrême droite
00:35:33en tout cas pour autant
00:35:33qu'on puisse en juger
00:35:35ces dernières semaines
00:35:36est pacifique
00:35:37donc chercher l'erreur
00:35:39là aussi
00:35:40dans la rhétorique
00:35:42habituelle
00:35:42la rhétorique
00:35:43et le réel
00:35:44merci beaucoup
00:35:45Gabrielle Cluzel
00:35:47la France vient de rapatrier
00:35:49aujourd'hui même
00:35:49trois femmes
00:35:50et dix enfants
00:35:51jusqu'à leur retenure
00:35:52dans des camps
00:35:53de prisonniers djihadistes
00:35:54du nord de la Syrie
00:35:55Charlotte Dornela
00:35:56parce que c'est en deux
00:35:57et de leur prise en charge
00:35:59à leur arrivée en France
00:36:00alors en effet
00:36:01c'est le parquet national
00:36:02antiterroriste
00:36:03qui s'occupe de ce rapatriement
00:36:04c'est d'ailleurs lui
00:36:05qui a annoncé
00:36:06le retour de ses femmes
00:36:07et de ses enfants
00:36:08et le porte-parole
00:36:09du ministère
00:36:10des affaires étrangères
00:36:11lui a remercié
00:36:11les autorités syriennes
00:36:12de transition
00:36:13ainsi que l'administration
00:36:15locale du nord-est
00:36:15de la Syrie
00:36:16vous savez
00:36:16c'est sous administration
00:36:17kurde encore
00:36:18et l'autorité de transition
00:36:20en Syrie
00:36:21est encore un petit peu
00:36:22comment dire
00:36:23assez mouvante
00:36:25on va dire
00:36:25aujourd'hui dans la région
00:36:26donc il a remercié
00:36:27les deux autorités
00:36:28vous allez comprendre
00:36:28pourquoi dans un instant
00:36:30alors nous avons des femmes
00:36:31qui sont âgées
00:36:31de 18 à 34 ans
00:36:33je fais une précision
00:36:34celle qui a 18 ans
00:36:35nous ne savons pas
00:36:36depuis combien de temps
00:36:37elle était en Syrie
00:36:37mais elle est donc
00:36:38tout juste majeure
00:36:39et elle a fait le choix
00:36:40de laisser sa mère
00:36:42et ses frères et soeurs
00:36:44sur place
00:36:45pour pouvoir rentrer
00:36:45elles-mêmes
00:36:46vous allez voir
00:36:46pourquoi ça a un intérêt
00:36:47également
00:36:48alors il y en a deux
00:36:49vous l'avez dit tout à l'heure
00:36:50qui ont été placés
00:36:51en garde à vue
00:36:51ça veut dire
00:36:52qu'il y a des éléments
00:36:53qui sont retenus contre elle
00:36:53notamment le fait
00:36:54qu'elle soit là-bas
00:36:55dans ce camp-là
00:36:56on les met en garde à vue
00:36:58pour les auditionner
00:36:58pour les confronter
00:36:59éventuellement à ces éléments
00:37:00et ensuite
00:37:01elles seront soit libérées
00:37:02soit déférées devant un juge
00:37:04qui lui décidera
00:37:05de la marche à suivre
00:37:06une éventuelle mise en examen
00:37:08une incarcération
00:37:09un contrôle judiciaire
00:37:10donc on suivra ça
00:37:10dans les jours qui arrivent
00:37:12la dernière
00:37:12vous l'avez dit
00:37:13elle fait l'objet
00:37:14d'un mandat d'arrêt
00:37:15et donc elle a été
00:37:16directement présentée
00:37:17au juge d'instruction
00:37:18alors là
00:37:19il y a deux solutions
00:37:19soit elle avait déjà
00:37:21été entendue en garde à vue
00:37:22là-bas
00:37:22puisque nous avons dépêché
00:37:23des gens là-bas
00:37:24même il y a longtemps
00:37:25soit en France
00:37:27et donc vous savez
00:37:28qu'il y a un temps
00:37:28réglementaire de garde à vue
00:37:30si ce temps est écoulé
00:37:30vous ne pouvez pas
00:37:31replacer en garde à vue
00:37:32donc soit
00:37:33elle va directement
00:37:34devant le juge
00:37:34soit le juge
00:37:35a suffisamment d'éléments
00:37:37pour ne pas passer
00:37:38par la garde à vue
00:37:39et veut l'entendre
00:37:39directement
00:37:40j'explique ça
00:37:41parce que la spécialité
00:37:42de nos chers confrères
00:37:43c'est de prendre les dépêches
00:37:43AFP
00:37:44d'écrire ça
00:37:44personne n'y comprend rien
00:37:45mais c'est pas grave
00:37:46personne n'explique
00:37:47donc je prends le temps
00:37:48d'expliquer
00:37:49ça c'est face
00:37:50à l'info
00:37:50et les mineurs
00:37:52vous l'avez dit
00:37:53quant à eux
00:37:53alors ils sont pris en charge
00:37:54par l'aide sociale
00:37:55à l'enfance
00:37:55ils sont mineurs
00:37:56dans le cadre de procédures
00:37:58d'assistance éducative
00:37:59sous la responsabilité
00:38:01du parquet du tribunal judiciaire
00:38:02de Versailles
00:38:03comme c'est le cas d'ailleurs
00:38:03depuis le début
00:38:05et c'est le parquet national
00:38:06antiterroriste
00:38:07qui centralise
00:38:08parce qu'ils sont ensuite
00:38:09répartis dans les départements
00:38:10pour que la charge
00:38:10ne soit pas trop lourde
00:38:11parce que le suivi
00:38:12est extrêmement lourd lui
00:38:14et donc le parquet national
00:38:15antiterroriste
00:38:16centralise toutes les informations
00:38:18sur ces enfants
00:38:19qui sont pour le coup
00:38:20extrêmement suivis
00:38:22et ce depuis quelques années
00:38:24alors ce ne sont pas
00:38:25les premiers rapatriements
00:38:26vous savez on a eu
00:38:27la doctrine du cas par cas
00:38:28pendant un temps
00:38:29ensuite nous avons eu
00:38:30des rapatriements
00:38:31plus massifs
00:38:32ensuite il y a eu
00:38:33un stop total
00:38:34en 2023
00:38:35c'est la première fois
00:38:36qu'il y a des retours
00:38:37depuis 2023
00:38:37et là encore une fois
00:38:39et j'ai lu dans
00:38:40beaucoup d'articles
00:38:41aujourd'hui
00:38:41que la France avait été
00:38:42condamnée par la CEDH
00:38:43elle n'a pas été condamnée
00:38:45par la CEDH en 2022
00:38:46la CEDH a d'ailleurs
00:38:48expliqué dans sa décision
00:38:50qu'il n'y avait pas
00:38:51de droit au rapatriement
00:38:53pour ces femmes
00:38:54mais simplement
00:38:55que la France
00:38:56devait réévaluer
00:38:57au cas par cas
00:38:57pour pouvoir expliquer
00:38:59sa décision à chaque personne
00:39:00et ainsi se protéger
00:39:02on va dire
00:39:02de décisions arbitraires
00:39:04par ailleurs
00:39:04la CEDH avait répondu
00:39:06à des recours individuels
00:39:07de famille
00:39:08de ces femmes
00:39:09ou de ces enfants
00:39:10recours qui a été permis
00:39:11par le politique français
00:39:12donc certains se sont
00:39:13comment dire
00:39:14émus de la perte
00:39:16de souveraineté
00:39:16la perte de souveraineté
00:39:18a été décidée en l'occurrence
00:39:19en France
00:39:20le changement de situation
00:39:22pourquoi est-ce que
00:39:22depuis deux ans
00:39:23personne n'était rentré
00:39:24et pourquoi est-ce qu'il rentre
00:39:24maintenant
00:39:25et bien en février dernier
00:39:26en raison notamment
00:39:27du changement
00:39:28en Syrie
00:39:29les Kurdes
00:39:30donc qui sont
00:39:31responsables de ces camps
00:39:32ont annoncé leur volonté
00:39:34de vider totalement
00:39:35les camps de prisonniers
00:39:36ou de familles
00:39:37de djihadistes
00:39:38d'ici la fin de l'année 2025
00:39:40ils ont donc demandé
00:39:41et à la Syrie
00:39:42à l'autorité syrienne
00:39:43et à l'Irak
00:39:44et à toutes les nationalités
00:39:45il y en a à peu près 46
00:39:46qui sont représentées
00:39:48de récupérer
00:39:49leurs ressortissants
00:39:51ressortissants
00:39:52qui sont
00:39:53en ce qui nous concerne
00:39:54encore français
00:39:55souvenez-vous
00:39:56nous avions eu le débat
00:39:57sur l'éventuelle déchéance
00:39:58de nationalité
00:39:58de ces combattants
00:39:59la gauche avait absolument
00:40:01refusé
00:40:01la droite n'avait pas
00:40:02réussi
00:40:04on va dire
00:40:05enfin la droite d'ailleurs
00:40:06c'était Emmanuel Valls
00:40:06à l'époque
00:40:09voilà
00:40:09n'avait pas
00:40:11réussi
00:40:13à passer
00:40:14la déchéance
00:40:14de nationalité
00:40:15donc ces personnes
00:40:15sont françaises
00:40:16et donc quand on demande
00:40:17à la France
00:40:17de les récupérer
00:40:18et bien la France
00:40:19est obligée de répondre
00:40:20et alors le collectif
00:40:21des familles unies
00:40:22c'est un collectif
00:40:23qui s'est monté
00:40:24avec les familles
00:40:24de ces personnes
00:40:26appelle depuis des années
00:40:28vous l'avez dit
00:40:28d'ailleurs en introduction
00:40:29au retour de ces enfants
00:40:30qui ne sont
00:40:30je cite coupables de rien
00:40:32c'est indiscutable
00:40:32les enfants
00:40:33ils ont soit été emmenés
00:40:34par leurs parents
00:40:36sur place
00:40:36soit ils sont nés
00:40:37carrément sur place
00:40:38et détenus
00:40:39dans des conditions indignes
00:40:40alors en effet
00:40:41dans les camps
00:40:41personne ne contestera
00:40:43l'indignité
00:40:44des conditions
00:40:45de vie
00:40:46dans ces camps
00:40:47simplement
00:40:48le collectif
00:40:48oublie de rappeler
00:40:49que la responsabilité
00:40:49première revient
00:40:50aux parents
00:40:51notamment de ces enfants
00:40:52et par ailleurs
00:40:53insiste beaucoup
00:40:53sur la question
00:40:54des mères
00:40:55les pères ont
00:40:55totalement disparu
00:40:56et là subitement
00:40:57le discours
00:41:00qui veut que
00:41:01la femme soit l'égale
00:41:02de l'homme
00:41:02disparaît
00:41:03sur la responsabilité
00:41:04djihadiste
00:41:04mais vraiment
00:41:05c'est assez stupéfiant
00:41:06parce qu'il y a des femmes
00:41:06qui d'elles-mêmes
00:41:07se sont rendues là-bas
00:41:08je le rappelle
00:41:09quand même
00:41:10et alors
00:41:10en juin dernier
00:41:11le nombre d'enfants
00:41:12dans ces camps-là
00:41:13le nombre d'enfants français
00:41:14était estimé
00:41:15et par ailleurs
00:41:16les enfants qui sont nés là-bas
00:41:17sont tous français
00:41:18le droit du sang
00:41:19redevient plus important
00:41:20que le droit du sol
00:41:20vous le noterez également
00:41:22les enfants sont estimés
00:41:23au nombre de 120
00:41:24et il y a une cinquantaine
00:41:25de femmes françaises
00:41:26de nationalité française
00:41:28qui sont encore
00:41:29dans les camps
00:41:29en Syrie
00:41:30aujourd'hui
00:41:31donc ils sont nés là-bas
00:41:32ils sont français automatiquement
00:41:34alors il est vrai Charlotte
00:41:35que ce débat dure depuis des années
00:41:37on a eu l'occasion d'en parler ici
00:41:38et qu'on peine à trouver
00:41:39la bonne solution
00:41:39pour ces enfants
00:41:40comme vous le disiez
00:41:41qu'ils sont ou bien embarqués
00:41:42ou bien qu'ils sont nés sur place
00:41:43quelle est leur situation aujourd'hui ?
00:41:45C'est un sujet
00:41:46objectivement difficile
00:41:47et d'ailleurs il y a
00:41:47beaucoup de forces en présence
00:41:48qui font semblant
00:41:49de faire croire
00:41:50que c'est un sujet simple
00:41:51ce qu'il n'est pas
00:41:52d'un côté
00:41:52on a des pays
00:41:53qui réclament l'évacuation
00:41:55de ces ressortissants étrangers
00:41:56on ne peut que les comprendre
00:41:58c'est exactement
00:41:59le sujet que nous avons
00:42:00nous-mêmes
00:42:00avec les laissés-passés consulaires
00:42:01toute la journée
00:42:02donc eux disent
00:42:03écoutez
00:42:04ils sont de nationalité française
00:42:05vous les reprenez
00:42:06de l'autre
00:42:07on a des autorités en France
00:42:08qui sont relativement inconséquentes
00:42:10même si nous avons changé
00:42:11entre temps
00:42:12mais qui ne voient pas
00:42:13que des femmes et des enfants
00:42:14mais de potentiel danger
00:42:15c'est compréhensible
00:42:17qu'ils le prennent en compte
00:42:18on a une population
00:42:19là je n'y reviens pas
00:42:19française
00:42:20qui est très largement opposée
00:42:21au retour
00:42:21pour des raisons
00:42:22d'abord un de sécurité
00:42:23mais deux
00:42:24parce qu'ils ne reconnaissent pas
00:42:25dans ces personnes
00:42:26des compatriotes
00:42:27parce qu'ils vont un peu
00:42:28au-delà de la question
00:42:29de la nationalité
00:42:29administratif
00:42:30ce que ne peut pas faire
00:42:31un gouvernement
00:42:31et enfin
00:42:33il y a entre les deux
00:42:35des enfants
00:42:35effectivement innocents
00:42:37jusqu'à preuve du contraire
00:42:38mais qui sont passés
00:42:39par l'état islamique
00:42:40pour certains d'entre eux
00:42:41pendant des années
00:42:41et par les camps
00:42:42pour certains d'entre eux
00:42:4410 ans
00:42:44camps dans lesquels
00:42:45la pénétration
00:42:46de l'état islamique
00:42:46n'était pas approuvée
00:42:48il n'y a pas eu de procédure
00:42:49il n'y a pas eu de procès
00:42:50pour les placer dans ces camps
00:42:51il n'y a pas d'évaluation
00:42:52de leur degré de proximité
00:42:54avec l'état islamique
00:42:55donc il y a aussi
00:42:55des autorités
00:42:58assez aveugles
00:42:59sur le degré
00:43:00de radicalisation
00:43:01des uns
00:43:01ou des autres
00:43:02alors évidemment
00:43:03l'évidence
00:43:04c'est que la responsabilité
00:43:05première incombe
00:43:06aux parents
00:43:06aux femmes
00:43:07comme aux hommes
00:43:08et je rappelle
00:43:09une note des renseignements
00:43:10qu'il y a deux ans
00:43:11des renseignements français
00:43:11cette fois-ci
00:43:12il parlait des femmes
00:43:13vous savez au début
00:43:14elles pouvaient revenir
00:43:14si elles le voulaient
00:43:15et certaines ont choisi
00:43:16de ne pas revenir
00:43:17certaines sont dans les camps
00:43:18aujourd'hui
00:43:18je cite le rapport
00:43:19ce sont celles
00:43:20qui ne se sont pas rendues
00:43:21même lors de la bataille
00:43:22de Barouz
00:43:23donc la chute
00:43:23de l'état islamique
00:43:24prêtes à combattre
00:43:25jusqu'à la mort
00:43:26quitte à voir leurs enfants
00:43:27mourir
00:43:27alors qu'elles avaient
00:43:28la possibilité
00:43:29d'être exfiltrées
00:43:30fermez les guillemets
00:43:31ça c'est pour
00:43:32la dangerosité potentielle
00:43:33de certaines
00:43:34de ces femmes
00:43:35au départ
00:43:36ces femmes
00:43:37se sont assez peu
00:43:38préoccupées de leurs enfants
00:43:39quand il s'est agi
00:43:40de partir là-bas
00:43:40avec eux
00:43:41ou de les faire naître
00:43:41là-bas
00:43:42pendant
00:43:43donc je le dis
00:43:43elles ne s'en sont pas
00:43:44forcément préoccupées
00:43:45et jusqu'à aujourd'hui
00:43:46et là je vais citer
00:43:47une tribune de la Ligue
00:43:48des droits de l'homme
00:43:49j'ai fait exprès
00:43:49de prendre des sources
00:43:50indiscutables
00:43:51qui publiait une tribune
00:43:53au Monde
00:43:53en décembre dernier
00:43:54après la chute
00:43:55d'Assad en Syrie
00:43:56elle rappelait
00:43:57que la France
00:43:57avait déjà rapatrié
00:43:58360 enfants
00:43:59et elle ajoutait
00:44:00ouvrez les guillemets
00:44:01il reste 120 enfants
00:44:02et une cinquantaine
00:44:03de mères
00:44:04qui refusent
00:44:05pour diverses raisons
00:44:06de signer un papier
00:44:07par lequel elles formulent
00:44:08explicitement
00:44:09leur demande de rapatriement
00:44:11parce qu'entre temps
00:44:12la France voulait
00:44:13rapatrier les enfants seuls
00:44:14donc les femmes
00:44:15devaient signer
00:44:15une décharge
00:44:16pour dire
00:44:17les enfants rentrent en France
00:44:18et les adultes
00:44:18on les traite différemment
00:44:19entre temps
00:44:20Europe Écologie Les Verts
00:44:21a réussi à faire passer
00:44:22un amendement
00:44:23qui obligeait
00:44:24au nom du droit
00:44:24à la vie familiale normale
00:44:26une fois que Xavier
00:44:26a rapatrié les enfants
00:44:27à rapatrier également
00:44:28les mères
00:44:29simplement la France
00:44:29a mis en place
00:44:30une volonté
00:44:31une signature
00:44:32de demande de rapatriement
00:44:34de la part des mères
00:44:34parce que les enfants
00:44:35sont séparés des mères
00:44:36les mères sont judiciarisées
00:44:37pas les enfants
00:44:38ces mères ont donc
00:44:39refusé de signer ce papier
00:44:40donc il y a une responsabilité
00:44:42qui se poursuit
00:44:43par ailleurs dans le temps
00:44:44et le temps
00:44:45n'arrange évidemment
00:44:46rien à l'affaire
00:44:47je cite encore
00:44:48la ligue des droits de l'homme
00:44:48certains enfants subissent
00:44:50au quotidien
00:44:51un endoctrinement djihadiste
00:44:52par des groupes
00:44:52qui espèrent en faire
00:44:53des combattants
00:44:54et ce
00:44:55jusque dans le camp
00:44:57et je note simplement
00:44:58alors là
00:44:59c'est un reportage
00:45:00du monde
00:45:00cette fois-ci
00:45:01dans l'immense camp
00:45:02notamment
00:45:03où restent
00:45:03des milliers
00:45:04de ces combattants
00:45:06et qui explique
00:45:07dans le reportage
00:45:08que la section
00:45:08qui est l'aile
00:45:09des combattants internationaux
00:45:11au sein du camp
00:45:12donc dans lequel sont
00:45:12les français
00:45:13et jugés
00:45:13je cite
00:45:14ultra radicalisés
00:45:15par l'administration
00:45:16kurde du camp
00:45:17et les organisations
00:45:18humanitaires
00:45:18n'osent même plus
00:45:19y pénétrer
00:45:20vous noterez
00:45:21que nous avons
00:45:21des raisons
00:45:22de nous inquiéter
00:45:23ou de prendre au minimum
00:45:24au sérieux ce retour
00:45:25avant de l'organiser
00:45:25Rapidement pour terminer
00:45:27Charlotte
00:45:28vous avez précisé
00:45:28que la France
00:45:29avait déjà accueilli
00:45:30des enfants
00:45:30on ne veut rien savoir
00:45:31où est-ce qu'ils sont
00:45:32est-ce qu'on a des retours
00:45:33là-dessus
00:45:33qu'est-ce qu'ils deviennent
00:45:34Il y a très exactement
00:45:35un an
00:45:35le procureur
00:45:36on en a accueilli
00:45:37des centaines
00:45:37déjà 360 enfants
00:45:39jusqu'à 2023
00:45:40le procureur antiterroriste
00:45:42avait donné une interview
00:45:43il affirmait que
00:45:44ces enfants ne posent
00:45:44aujourd'hui
00:45:45aucune difficulté
00:45:46particulière
00:45:46ils sont suivis
00:45:47dans 59 départements
00:45:49différents
00:45:49le PNAT centralise
00:45:50en effet
00:45:51et il faisait même
00:45:52la différence
00:45:52dans cette interview
00:45:53entre ces enfants-là
00:45:55qui sont
00:45:55mais quand je vous dis
00:45:55marqués à la culotte
00:45:56par l'Etat
00:45:57c'est-à-dire qu'il y a
00:45:57des centaines de professionnels
00:45:59qui les suivent
00:46:00chaque mouvement
00:46:01est analysé
00:46:02en effet d'ailleurs
00:46:03il n'y a aucun problème
00:46:04jusqu'à maintenant
00:46:05il faisait la différence
00:46:06avec les enfants
00:46:07qui se radicalisent
00:46:08les enfants ou adolescents
00:46:09qui se radicalisent
00:46:10et précisaient-ils
00:46:11pour leur ensemble
00:46:11vivent dans des familles
00:46:12ici
00:46:13et n'ont jamais
00:46:14quitté le territoire
00:46:15donc nous avons un problème
00:46:16désormais interne
00:46:17on le savait
00:46:18évidemment jusqu'à maintenant
00:46:19simplement concernant
00:46:20les femmes
00:46:21et je rappelle
00:46:21le danger potentiel
00:46:22de certaines femmes
00:46:23c'était les Nations Unies
00:46:24cette fois-ci dans un rapport
00:46:25rédigé en 2023
00:46:26qui disait
00:46:26quelques pays d'Europe occidentale
00:46:28avaient signalé
00:46:29des cas de femmes
00:46:30rentrées au pays
00:46:30qui avaient endoctriné
00:46:32d'autres personnes
00:46:32notamment des enfants
00:46:33ce qui remet en question
00:46:35l'efficacité des programmes
00:46:36en cours de réadaptation
00:46:37et de réinsertion
00:46:38ça c'est pour le droit
00:46:39à la vie familiale normale
00:46:40qui oblige
00:46:41certains de ces enfants
00:46:42à avoir des visites
00:46:43parfois avec leurs parents
00:46:45et en particulier
00:46:46avec leur mère
00:46:46donc le sujet
00:46:47n'est pas simple
00:46:48vraiment à ce que
00:46:49certains militants
00:46:50voudraient nous expliquer
00:46:51très belle enquête
00:46:53Charlotte Dornelas
00:46:54merci de prendre le temps
00:46:55de nous l'expliquer
00:46:56pour qu'on puisse avancer
00:46:58pas à pas
00:46:58dans la compréhension
00:46:59de ces dossiers
00:47:00que d'autres survolent
00:47:01Mathieu Bocoté
00:47:02dans un instant
00:47:02on parle des drapeaux
00:47:03palestiniens d'Olivier Fort
00:47:04vous avez emmené
00:47:05votre petit drapeau
00:47:06québécois ?
00:47:07les palestiniens
00:47:10moins souvent
00:47:10alors on va accueillir
00:47:13maintenant notre invitée
00:47:15qui s'appelle
00:47:15Alexandra Sobzak-Romanski
00:47:17elle est notre invitée
00:47:18ce soir
00:47:19j'ai voulu l'inviter
00:47:19parce qu'elle est
00:47:21fondatrice
00:47:22d'Urgence Patrimoine
00:47:24installez-vous
00:47:25on est ravis
00:47:25de vous accueillir
00:47:26la chapelle
00:47:27on va la voir
00:47:28à l'image
00:47:28la chapelle
00:47:29Saint-Pierre
00:47:30de Notre-Dame
00:47:31de la mer
00:47:31dans les Yvelines
00:47:32sera démolie
00:47:34dans les jours
00:47:34qui viennent
00:47:35la commune
00:47:36de 700 habitants
00:47:37n'a pas les moyens
00:47:38de la restaurer
00:47:39montant en 600 000 euros
00:47:41vous dites
00:47:42c'est un prétexte
00:47:43et vous êtes à l'origine
00:47:45d'une pétition
00:47:46pour sauver
00:47:47cet édifice
00:47:48alors ça va être passionnant
00:47:49notre entretien
00:47:50parce que j'ai discuté
00:47:51un peu avec vous
00:47:51et non mais
00:47:51on a envie de parler
00:47:52avec vous pendant des heures
00:47:53parce que c'est un sujet
00:47:54qui nous intéresse beaucoup
00:47:55dans Face à l'Info
00:47:56déjà pourquoi
00:47:57il était important
00:47:58de lancer
00:47:59une pétition
00:48:004200 signataires
00:48:01seulement
00:48:02si je peux me permettre
00:48:03pour l'instant
00:48:03pourquoi c'était important
00:48:04de lancer cette pétition
00:48:06pour la chapelle
00:48:07Saint-Pierre
00:48:08à Notre-Dame
00:48:09de la Mer
00:48:10donc tout d'abord
00:48:11bonsoir
00:48:12et merci
00:48:13de me donner la parole
00:48:15donc en fait
00:48:16la preuve
00:48:17que c'était important
00:48:18de lancer cette pétition
00:48:20c'est que je me retrouve
00:48:21j'ai l'honneur
00:48:22de me retrouver
00:48:23ce soir avec vous
00:48:24sur le plateau
00:48:25en fait les pétitions
00:48:26on sait que juridiquement
00:48:27ça ne sert strictement
00:48:28à rien
00:48:29en revanche
00:48:30ça permet
00:48:31de rendre
00:48:32l'invisible visible
00:48:32cette pauvre petite chapelle
00:48:34du XIIe siècle
00:48:36dans un village
00:48:37de 700 âmes
00:48:38avait très peu de chance
00:48:40de faire parler d'elle
00:48:41s'il n'y avait pas
00:48:43un minimum
00:48:44de médiatisation
00:48:44donc ce genre
00:48:46de pétition
00:48:46ça permet
00:48:47de donner
00:48:48de la visibilité
00:48:49et éventuellement
00:48:50par la suite
00:48:51de trouver
00:48:52des solutions
00:48:52pour la sauver
00:48:54donc on n'est pas encore
00:48:56proche de l'extrême onction
00:48:58quand même
00:48:58avec cette chapelle
00:48:59le permis de démolir
00:49:02n'est pas encore signé
00:49:03et nous avons quand même
00:49:04la chance
00:49:05parce que c'est une chance
00:49:07d'avoir un élu
00:49:08qui est quand même
00:49:08attaché à son patrimoine
00:49:10et qui aimerait bien
00:49:12quand même
00:49:13la laisser debout
00:49:16mais bon
00:49:17s'il n'a pas
00:49:18d'autre alternative
00:49:18que la démolition
00:49:19il la démolira
00:49:22mais bon
00:49:24pour l'instant
00:49:24la désacralisation
00:49:25est en cours
00:49:26donc il ne peut pas bouger
00:49:27il ne peut pas éventuellement
00:49:28la mettre en vente
00:49:29alors si j'ai bien compris
00:49:30la loi de 1905
00:49:32impose
00:49:33au maire
00:49:34de restaurer
00:49:35le patrimoine
00:49:36mais là
00:49:37le maire dit
00:49:38qu'il n'a pas les moyens
00:49:39c'est ça
00:49:39alors en fait
00:49:40si la loi de 1905
00:49:42avait été
00:49:42appliquée
00:49:43depuis le départ
00:49:44c'est à dire
00:49:45entretenir
00:49:46le patrimoine religieux
00:49:48comme n'importe quel
00:49:49autre bâtiment communal
00:49:51nous ne s'arrions pas
00:49:52à ces extrêmes là
00:49:54tout irait bien
00:49:55tout notre patrimoine religieux
00:49:58serait en pleine forme
00:49:59voilà
00:50:01avec un entretien régulier
00:50:02et ça se passe comme ça
00:50:04dans certaines communes
00:50:05où les églises
00:50:06n'ont aucun problème
00:50:07sauf que là
00:50:08cette église là
00:50:10elle est fermée
00:50:10depuis 1955
00:50:11c'était le dernier office
00:50:14qui a eu lieu
00:50:15à ce moment là
00:50:16et donc
00:50:17les élus successifs
00:50:19se sont dit
00:50:20après moi le déluge
00:50:21le prochain
00:50:22récupérera le bébé
00:50:23et on verra bien
00:50:24et donc
00:50:25après un pauvre maire
00:50:26arrive
00:50:26et il se retrouve
00:50:27face à un édifice
00:50:28totalement délabré
00:50:31Gabrielle Gizel
00:50:32qu'est-ce que vous avez vu
00:50:33à propos du maire
00:50:34oui ce qui m'a un petit peu
00:50:35heurtée dans son communiqué
00:50:37de presse
00:50:37c'est qu'il donne
00:50:38comme argument
00:50:38que l'église
00:50:41on ne peut pas se garer
00:50:42autour de l'église
00:50:43mais j'ai envie de dire
00:50:44que ce n'est pas un centre commercial
00:50:45en même temps
00:50:45donc ça m'a paru
00:50:46un argument assez léger
00:50:48face à la destruction
00:50:48d'une église du XIIe siècle
00:50:49puisque Roselyne Bachelot
00:50:51disait qu'il fallait
00:50:51se débarrasser peut-être
00:50:52du XIXe
00:50:53alors maintenant
00:50:54ça remonte
00:50:54au XIIe siècle
00:50:56et en fait
00:50:57là c'est très intéressant
00:50:58c'est pour ça
00:50:59que c'est un peu
00:50:59une première
00:51:00dans nos combats
00:51:01parce que
00:51:02jusqu'à présent
00:51:03les églises
00:51:04qui sont tombées
00:51:05on l'a vu avec
00:51:06Saint-Jacques d'Abbeville
00:51:08là ça s'appelle
00:51:08Saint-Joseph à Lille
00:51:09on était vraiment
00:51:11sur du XIXe
00:51:12et tout le monde disait
00:51:13ah là là
00:51:14c'est moche
00:51:14c'est ceci
00:51:15c'est cela
00:51:15c'est du pastiche
00:51:16voilà
00:51:17moi je suis
00:51:18voilà
00:51:18bon de toute façon
00:51:19moche ou pas moche
00:51:20une église reste une église
00:51:22un édifice religieux
00:51:23reste un édifice religieux
00:51:24et on n'a pas le droit
00:51:25de le détruire
00:51:25mais là
00:51:26donc nous sommes quand même
00:51:28sur du roman
00:51:28donc là
00:51:30ça dépasse maintenant
00:51:31le stade
00:51:33du moche
00:51:34alors
00:51:34elle est simple
00:51:35elle est sobre
00:51:36mais
00:51:37elle mérite
00:51:38ceux qui veulent signer
00:51:39la pétition
00:51:39ils peuvent la signer
00:51:40j'ai une question pour vous
00:51:41pourquoi c'est important
00:51:43selon vous
00:51:44de s'entretenir
00:51:45d'entretenir son patrimoine
00:51:47religieux
00:51:48culturel
00:51:49pourquoi est-ce que c'est
00:51:49c'est si important
00:51:50parce que les français
00:51:51qui nous regardent
00:51:52se disent
00:51:52attendez on a faim
00:51:53les agriculteurs
00:51:54vont descendre dans la rue
00:51:55le 18 septembre bientôt
00:51:57c'est la fin du monde
00:51:57on veut un pouvoir d'achat
00:51:59et vous nous parlez
00:51:59de patrimoine
00:52:00oui alors justement
00:52:02le patrimoine
00:52:02c'est quand même la France
00:52:03je pense que
00:52:05les touristes
00:52:06qui viennent
00:52:08en masse
00:52:09dans notre beau pays
00:52:10ne viennent pas
00:52:11pour visiter
00:52:11des champs d'éoliennes
00:52:12des parkings
00:52:14ou
00:52:14des zones commerciales
00:52:17ils viennent avant tout
00:52:18pour un cadre de vie
00:52:20pour un art de vivre
00:52:21et pour
00:52:22ce patrimoine
00:52:23c'est une première
00:52:24destination touristique
00:52:25mais on ne va pas le rester
00:52:26à ce rythme là
00:52:27on est quand même
00:52:30
00:52:30on assiste à une vague
00:52:31de ce que j'appelle
00:52:32de patrimonicides
00:52:33sans précédent
00:52:35ça s'écroule de partout
00:52:36alors je ne parle pas
00:52:37forcément du patrimoine
00:52:38religieux
00:52:38là quand même
00:52:39on a eu de la chance
00:52:40en 2024
00:52:41on n'a pas eu
00:52:42d'église démolie
00:52:42il y a eu
00:52:44en 2023
00:52:45il y en a eu
00:52:463 à 4
00:52:47mais l'année dernière
00:52:48on n'en a pas eu
00:52:49ou alors on ne l'a pas su
00:52:49parce qu'on n'a pas été
00:52:52invité chez vous
00:52:52mais voilà
00:52:54je veux dire
00:52:56je pense que
00:52:57sincèrement
00:52:57moi je ne donne pas cher
00:52:59de la première place
00:53:00du tourisme
00:53:02enfin de la France
00:53:03au niveau du tourisme
00:53:04beaucoup de questions
00:53:05est-ce que vous avez
00:53:06une cagnotte
00:53:06par exemple pour cette église
00:53:07certains téléspectateurs
00:53:09demandent
00:53:09est-ce qu'il y a une cagnotte
00:53:09pour cette chapelle ?
00:53:10pour l'instant
00:53:11il n'y a pas de cagnotte
00:53:12tout simplement
00:53:12parce qu'on ne connait pas
00:53:13on ne connait pas son avenir
00:53:15donc tant que les choses
00:53:17ne sont pas claires
00:53:19avec la municipalité
00:53:21nous notre but
00:53:22c'est de servir
00:53:23un petit peu de médiateur
00:53:24et d'orienter
00:53:25le maire
00:53:27vers des pistes
00:53:28qui pourraient être
00:53:29favorables à la chapelle
00:53:30il y a notamment
00:53:31des personnes déjà
00:53:32de notre réseau
00:53:33qui sont proposées
00:53:34de refaire une étude
00:53:35de structure
00:53:36de faire un devis
00:53:38c'est ça aussi le problème
00:53:39c'est qu'on présente
00:53:40à un maire
00:53:40un devis global
00:53:41jusqu'à quasiment
00:53:43le coup de cire
00:53:43sur les bancs
00:53:44donc 600 000 euros
00:53:45mais si ça se trouve
00:53:46pour les travaux d'urgence
00:53:47il y en a pour 70 000 euros
00:53:49donc il faut commencer
00:53:50par le commencement
00:53:51il faut faire des tranches
00:53:52et puis on y va
00:53:53petit à petit
00:53:53qui il faut contacter
00:53:54après j'ai une question
00:53:56qui rentre dans le dur
00:53:57mais qui il faut contacter
00:53:57pour sauver cette chapelle
00:53:58je suis là
00:53:59je suis un téléspectateur
00:54:00vous allez sur
00:54:01urgencepatrimoine.fr
00:54:03il y a un formulaire de contact
00:54:04il n'y a pas de problème
00:54:05ou alors
00:54:06nous sommes très actifs
00:54:07sur LinkedIn
00:54:08pour ceux qui utilisent
00:54:09ce réseau professionnel
00:54:10sur Insta
00:54:11enfin partout
00:54:11sur les réseaux
00:54:12j'ai une question
00:54:12parce que je ne comprends pas
00:54:13il y a deux ans
00:54:14Emmanuel Macron
00:54:16président de la république
00:54:17il avait lancé un plan
00:54:18un plan qui s'appelait
00:54:19plan église
00:54:20pour sauver justement
00:54:22notre patrimoine
00:54:23qu'en est-il ?
00:54:25ben pas grand chose
00:54:26alors moi j'étais très heureuse
00:54:28parce que tout ce qui peut
00:54:29profiter au patrimoine
00:54:30et je suis quelqu'un
00:54:31de très naïf
00:54:32je crois ce qu'on me dit
00:54:33bon après
00:54:34je crois ce que je vois
00:54:36et ce que j'ai vu
00:54:37c'est à dire
00:54:37qu'il ne s'est rien passé
00:54:38je pense que c'est un effet
00:54:39d'annonce
00:54:39pour faire une opération
00:54:41séduction
00:54:41auprès d'un électorat
00:54:43de droite
00:54:43catho
00:54:44de la part d'Emmanuel Macron
00:54:45c'est étonnant
00:54:46voilà
00:54:46qu'il avait un petit peu perdu
00:54:48donc voilà
00:54:49alors ce plan église
00:54:50promettait 200 millions d'euros
00:54:52sur 4 ans
00:54:53et surtout
00:54:55ce qui a échappé
00:54:56à beaucoup de monde
00:54:56c'était
00:54:57un classement en masse
00:54:59des églises
00:55:01pour les protéger
00:55:02enfin déjà
00:55:02pour leur permettre
00:55:03d'avoir un peu
00:55:04de l'argent
00:55:05en plus
00:55:05à partir du moment
00:55:06où un édifice est classé
00:55:07il a le droit
00:55:08à des financements
00:55:10supplémentaires
00:55:11et surtout
00:55:11ça évite sa démolition
00:55:13donc là je me suis amusée
00:55:14j'ai pris
00:55:15j'ai comparé 2018
00:55:16et 2024
00:55:18donc tous les classements
00:55:20cette année
00:55:21on est à peu près
00:55:2260 édifices religieux
00:55:24protégés
00:55:25au titre des monuments
00:55:25historiques
00:55:26alors il y a 9 classés
00:55:27les autres s'est inscrit
00:55:28dont le presbytère
00:55:30de Notre-Dame
00:55:30enfin je veux dire
00:55:31le presbytère de Notre-Dame
00:55:32je pense qu'il ne souffre pas
00:55:34de projet de démolition
00:55:36enfin bon voilà
00:55:36et donc en 2018
00:55:38il y en avait 5 de moins
00:55:39et je pense que cette différence
00:55:41c'est uniquement dû
00:55:42à Rachida Dati
00:55:43qui a classé
00:55:44plein de monuments
00:55:46marseillais
00:55:47voilà
00:55:48elle a eu envie
00:55:50de faire ça
00:55:50et c'est très bien
00:55:51mais au niveau de l'argent
00:55:53donc la fondation
00:55:54du patrimoine
00:55:55a récolté jusqu'à présent
00:55:5623 millions d'euros
00:55:58donc on est très très loin
00:56:00des 200 millions
00:56:01espérés sur 4 ans
00:56:02donc le plan
00:56:03église d'Emmanuel Macron
00:56:04non
00:56:04et surtout que
00:56:05même en n'étant pas
00:56:06un grand intellectuel
00:56:07comme c'est mon cas
00:56:08il y a 100 départements
00:56:10français
00:56:11200 millions d'euros
00:56:12ça fait 2 millions d'euros
00:56:13par département
00:56:142 millions d'euros
00:56:15on restaure une église
00:56:17mais on restaure pas
00:56:18toutes les églises
00:56:18en revanche
00:56:19la question
00:56:19parce que notre émission
00:56:20s'achève
00:56:20et on veut parler
00:56:21des drapeaux palestiniens
00:56:22avec Mathieu Bocoté
00:56:23selon vous
00:56:25vous dites qu'il vaut mieux
00:56:26vendre
00:56:27même au privé
00:56:28désacraliser le bâtiment
00:56:30mais au moins
00:56:30on aura sauvé
00:56:32la restauration du bâtiment
00:56:33vous êtes même pour la
00:56:34désacralisation
00:56:35et vendre au privé
00:56:36non alors bon
00:56:37généralement
00:56:37quand elles sont sur le point
00:56:38d'être
00:56:38quand elles vont être démolies
00:56:39elles sont désacralisées
00:56:41d'office
00:56:41donc voilà
00:56:42mais après
00:56:43moi
00:56:45franchement
00:56:45je milite pour
00:56:46n'importe quoi
00:56:48sauf n'importe quoi
00:56:49dans la décence
00:56:50mais
00:56:51vous rentrez
00:56:54même dans un édifice
00:56:55désacralisé
00:56:56il y a quelque chose
00:56:58il restera toujours
00:57:00l'âme
00:57:00il restera toujours
00:57:01l'identité
00:57:02en fait
00:57:03ce patrimoine
00:57:04c'est notre identité
00:57:06alors monsieur Macron
00:57:07dit qu'il n'y a pas
00:57:07de culture française
00:57:08mais il y a une culture française
00:57:09et elle passe par la sauvegarde
00:57:10de nos églises
00:57:11je vais peut-être
00:57:12essayer de postuler
00:57:13pour l'acheter
00:57:14en tant que
00:57:15mais il n'a pas de parking
00:57:16merci
00:57:20restez avec nous
00:57:21puisqu'Olivier Faure
00:57:22le leader socialiste
00:57:23a appelé dimanche
00:57:24non pas à restaurer
00:57:25les églises
00:57:25va afficher le drapeau
00:57:26palestinien
00:57:27sur les mairies
00:57:28le 22 septembre prochain
00:57:29Mathieu Bocotet
00:57:30jour
00:57:30de la reconnaissance
00:57:32prévue par la France
00:57:33de l'état palestinien
00:57:34démarche qui en étonne
00:57:36plusieurs
00:57:36même Jean-Luc Mélenchon
00:57:37et cette polémique
00:57:38ne cesse de prendre
00:57:39de l'ampleur
00:57:40mon cher Mathieu
00:57:40pourquoi ?
00:57:41alors le tweet
00:57:42d'Olivier Faure
00:57:43c'est dans une polémique
00:57:44tant que vous penserez
00:57:46que vous ne pourrez
00:57:46fêter le nouvel an juif
00:57:48et l'an 1
00:57:48d'un état palestinien
00:57:49qui tombe cette année
00:57:50le 22 septembre
00:57:51et l'an 1
00:57:53de Rosh Hashanah
00:57:54et l'an 1
00:57:54d'un état palestinien
00:57:55vous ne semerez
00:57:56que la haine
00:57:56le désespoir
00:57:58et la mort
00:57:58fin de la citation
00:57:59donc là
00:58:00ce qui est assez étonnant
00:58:01et vous allez voir
00:58:02Jean-Luc Mélenchon
00:58:02intervient là-dedans
00:58:03parce qu'on confond ici
00:58:04un événement religieux
00:58:05le nouvel an juif
00:58:06qui est valable
00:58:08pour les juifs
00:58:08d'à travers le monde
00:58:09et pas seulement
00:58:09pour l'état d'Israël
00:58:10et de l'autre côté
00:58:11vous avez
00:58:12la reconnaissance
00:58:13de l'état d'Israël
00:58:14de l'état de Palestine
00:58:16et le pavoisement
00:58:17en fait des mairies
00:58:18proposé par Olivier Faure
00:58:20alors sur le plan politique
00:58:21résumons la chose
00:58:21très simplement
00:58:22Olivier Faure
00:58:23ces derniers temps
00:58:24a fait un peu
00:58:26de cha-cha-cha
00:58:26ou de tango
00:58:27d'un côté
00:58:28un petit pas
00:58:28vers M. Mélenchon
00:58:29de l'autre côté
00:58:29un petit pas
00:58:30vers M. Macron
00:58:30donc il dansait
00:58:32il espérait
00:58:32être premier ministre
00:58:33en le temps
00:58:33il comprend qu'il ne le sera pas
00:58:34il doit repartir à gauche
00:58:36avec M. Mélenchon
00:58:36et quel est le ciment
00:58:38fédérateur à gauche
00:58:39aujourd'hui
00:58:39nous le savons
00:58:40c'est la cause palestinienne
00:58:41la cause telle
00:58:42qu'interprétée par la gauche
00:58:43à la manière du ciment
00:58:44du nouveau peuple
00:58:45qui émerge en France
00:58:46donc premier élément
00:58:47deuxième élément
00:58:48c'est un élément
00:58:48de politique intérieure
00:58:49la gauche
00:58:50calcule aujourd'hui
00:58:51globalement
00:58:52que la population juive
00:58:54est secondaire
00:58:55sur le plan électoral
00:58:56et la population musulmane
00:58:57est telle
00:58:58qu'on ne peut plus
00:58:58se l'aliéner
00:58:59donc il faut changer
00:59:00de référence
00:59:01en ces matières
00:59:02donc il nous dit
00:59:03finalement
00:59:03on ne va pas voiser partout
00:59:04regardez je suis de retour
00:59:05à gauche
00:59:06et en plus je brandis
00:59:07le bon drapeau
00:59:07quand soudain
00:59:09intervient
00:59:10Jean-Luc Mélenchon
00:59:10qui lui dit
00:59:11un instant mon gaillard
00:59:12vous êtes en train
00:59:13de mélanger en ce moment
00:59:14la religion et la politique
00:59:15que dit-il
00:59:16Olivier Faure
00:59:18c'est le troll du siècle
00:59:19Jean-Luc Mélenchon
00:59:20là-dessus
00:59:20Olivier Faure
00:59:21résistait aux provocations
00:59:22il ne faut jamais
00:59:24mélanger la religion
00:59:25avec la politique
00:59:25les juifs de France
00:59:27ne peuvent être pris à partie
00:59:28à propos de leur nouvel an
00:59:29en raison du génocide à Gaza
00:59:31pour reprendre la formule
00:59:32de Mélenchon
00:59:32décision politique
00:59:33d'un gouvernement étranger
00:59:34courage
00:59:35vous allez découvrir
00:59:36quel niveau d'insulte
00:59:37et de violence
00:59:38nous sommes soumis
00:59:38depuis 10 ans
00:59:402 ans pardon
00:59:402 ans
00:59:41ce qui est intéressant
00:59:42là-dedans
00:59:42c'est que Mélenchon
00:59:43lui rappelle la distinction
00:59:44entre le religieux
00:59:44et le politique
00:59:45et de ce point de vue
00:59:46on pourrait dire
00:59:47qu'Olivier Faure
00:59:48a voulu faire
00:59:49de l'anti-sionisme
00:59:50à sa manière
00:59:51puis a peut-être fait
00:59:51autre chose
00:59:52qu'on nomme autrement
00:59:53sans s'en rendre compte
00:59:54parce que je lui suspecte
00:59:55davantage de bêtises
00:59:56que de mauvaise foi consciente
00:59:57dernière question
00:59:59Mathieu rapidement
01:00:00est-ce qu'il n'y a pas
01:00:00quelque chose d'étonnant
01:00:01à avoir à la gauche
01:00:02brandir fièrement
01:00:04le drapeau palestinien
01:00:05plutôt que le drapeau français
01:00:07c'est le rapport
01:00:08à l'identité française
01:00:09qui se joue ici
01:00:10la gauche n'est pas
01:00:11j'en suis dit
01:00:12à cette conclusion
01:00:12elle n'est pas hostile
01:00:13aux identités charnelles
01:00:15la gauche est favorable
01:00:16au nationalisme
01:00:16elle est favorable
01:00:17au nationalisme palestinien
01:00:19elle est favorable
01:00:19au nationalisme algérien
01:00:21elle est favorable
01:00:21au nationalisme tibétain
01:00:23elle est favorable
01:00:23à tous les nationalismes
01:00:24extra-occidentaux
01:00:25quand on arrive en France
01:00:26cela dit
01:00:27elle réduit l'identité française
01:00:28à quoi ?
01:00:29une forme d'universalisme
01:00:30technocratique
01:00:31la social-démocratie
01:00:32un modèle social
01:00:33un système de retraite
01:00:34et ça apparemment
01:00:34c'est l'identité française
01:00:35donc j'en arrive à la conclusion
01:00:37que la gauche n'est pas
01:00:38aujourd'hui
01:00:38n'est pas anti-nationaliste
01:00:40elle est simplement
01:00:41anti-française
01:00:42merci pour votre analyse
01:00:45mon cher Mathieu Pascal
01:00:46et ses invités
01:00:47merci beaucoup madame
01:00:48d'être venu défendre
01:00:49avec autant de ferveur
01:00:50notre patrimoine
01:00:51religieux et culturel français
01:00:54excellente suite de programme
01:00:55merci à tous
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