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  • il y a 4 mois
Ministre des Armées depuis trois ans, Sébastien Lecornu a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Gérald Darmanin, le ministre démissionnaire de la Justice, est l'invité de RTL Matin.
Regardez Face à Fogiel du 10 septembre 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin, Thomas Soto.
00:04Il est 8h17, il se serait bien vu, lui aussi à Matignon paraît-il, mais c'est son ami Sébastien Lecornu qui a été choisi par Emmanuel Macron.
00:11Marc-Olivier Fogiel, vous recevez à présent le ministre des missionnaires de la justice, Gérald Darmanin.
00:16Bonjour Gérald Darmanin.
00:17Bonjour.
00:17Votre ami Sébastien Lecornu est le nouveau Premier ministre.
00:20Cette fois-ci Emmanuel Macron n'a pas fait semblant, il nomme son soufou, un collaborateur.
00:24Vous avez entendu Boris Vallaud qui parle du Président de la République en disant que c'est un forcené.
00:28Ce matin, on prend les mêmes et on recommence jusqu'à une nouvelle censure.
00:32Je pense que dans l'état de situation de notre pays, on peut éviter les propos excessifs et insultants.
00:37Le Président de la République, il a nommé un homme politique très important.
00:41Ça fait 8 ans que Sébastien Lecornu est ministre.
00:43Il est élu local depuis très longtemps dans son département de l'heure.
00:46Il a été maire.
00:47Mais avec le même profil que les précédents.
00:48Vous vous souvenez vous-même, il y a un an, vous disiez, il serait absurde de garder le pouvoir.
00:53Il faut chercher un Premier ministre en dehors du camp présidentiel.
00:55Mais il y a un an, effectivement, je ne pensais pas qu'il fallait nommer Michel Barnier
00:59ou quelqu'un d'une majorité qui n'était pas tout à fait la nôtre.
01:04Mais le Président de la République en a décidé autrement.
01:06Et l'Assemblée a pu fonctionner pendant un an.
01:08Et on a pu faire des choses pendant un an.
01:09Aujourd'hui, la gauche, telle qu'elle existe, a démontré son incapacité à avoir une majorité également.
01:14et est obligée de s'allier avec les voix du Rassemblement National pour faire tomber le gouvernement.
01:19On n'en est plus là.
01:20Un an après, la France doit avoir de la stabilité institutionnelle et politique.
01:24Le Président, il applique la Constitution de la Ve République.
01:27Il a nommé son Premier ministre.
01:29Ce Premier ministre, moi j'ai toute confiance en lui.
01:30Il a une grande capacité de dialogue.
01:32Je le connais en effet personnellement depuis extrêmement longtemps.
01:34C'est quelqu'un qui vient du peuple, qui est en considération des gens du peuple.
01:38Et j'espère, je souhaite, qu'il aura en face de lui des interlocuteurs qui vont travailler pour la France.
01:43Mais un peuple qui est en colère, Boris Ballot le disait tout à l'heure,
01:46il est temps d'admettre sa défaite et changer de politique.
01:49On va venir à changer de politique.
01:50Mais là, effectivement, pour une partie, en tout cas, des gens qui nous écoutent,
01:54on a l'impression que le Président de la République n'admet pas sa défaite et s'entête.
01:58La dernière élection législative n'a donné de victoire à personne.
02:03C'est un fait.
02:04Pas à la gauche, pas au Rassemblement National.
02:07Les Français ont envoyé à l'Assemblée Nationale, il faut le respecter,
02:10une Assemblée dont personne n'a une majorité.
02:12Vous ne craignez pas la colère avec cette décision d'hier, franchement, Gérald Darmanin ?
02:16Je pense que le sujet, ce n'est pas la décision de nommer Sébastien Lecornu.
02:19La question, c'est la considération, je l'ai dit, depuis de très nombreuses années
02:22et avant même cette situation politique,
02:24qu'une inflexion sociale était nécessaire de la part des gouvernements,
02:28que la détestation des élites et des politiques était très importante,
02:31pas que des élites politiques, mais surtout des élites politiques,
02:34et que nous devions montrer plus de considération pour les gens.
02:36Alors on va y venir, l'inflexion sociale, mais encore, vous entendez,
02:40et ici notamment à RTL, des auditeurs dire,
02:43c'est de la provocation de nommer, finalement,
02:46quelqu'un de si proche du Président,
02:48après ce qui s'est passé lundi à l'Assemblée Nationale.
02:51Mais il ne faut pas juger des gens pour ce qu'ils sont,
02:54mais pour ce qu'ils font.
02:54C'est ça, être un homme libre,
02:56Sébastien Lecornu, je le sais, je l'espère,
02:59je l'aiderai, tendre à la main, sera un homme d'écoute, de dialogue,
03:03et il n'y aura pas de toute façon d'autre avenir
03:05pour le Premier ministre, comme le gouvernement,
03:07mais comme notre pays, sans dialogue.
03:09Donc si on peut éviter de se jeter des anathèmes et des noms d'oiseaux,
03:12c'est une bonne chose.
03:13Mais ce n'est pas juste des anathèmes et des gens,
03:14c'est que là, depuis 2017, au gouvernement,
03:17on ne peut pas penser, c'est un homme libre,
03:18qui est dans un gouvernement, et dans des gouvernements,
03:21Macron, depuis le début.
03:22Alors ça, je vous confirme que Sébastien est un homme libre,
03:25et j'ai constaté que c'est à fois un homme d'autorité,
03:28et qui est à l'écoute de son pays,
03:31parce qu'il est local et parce qu'il a une fibre sociale.
03:33C'est exactement ce que je défends, de l'autorité.
03:36Je pense que les Français veulent de l'autorité.
03:37La gauche ne peut pas ne pas entendre aussi que dans la rue,
03:40à l'école, chez les parents, dans la police, dans la justice,
03:42il faut plus d'autorité, et en même temps,
03:45il faut de la justice sociale.
03:46La justice sociale, quelle concession vous êtes prêts à lâcher au PS ?
03:50La taxation des riches, puisque ça se joue là-dessus,
03:54vous l'avez entendu tout à l'heure.
03:55Est-ce que vous, on a entendu votre discours à Tourcoing,
03:57vous êtes prêts à un tournant social ?
03:59C'est ce que vous recommandez à votre ami,
04:01témoin de votre mariage,
04:03parrain de l'un de vos enfants.
04:06Bon, ça n'a rien à voir avec le fait que...
04:09Je connaisse ça en effet très très bien Sébastien,
04:12je suis très heureux pour lui.
04:13D'abord, je pense qu'il ne faut pas prendre les choses que par l'impôt.
04:16Si on commence par l'impôt,
04:17dans un pays qui est déjà le plus fiscalisé d'Europe,
04:20on va avoir un petit sujet,
04:21alors que la politique du président a fait baisser le chômage,
04:23c'est incontestable.
04:25Sauf que c'est le point...
04:26Des millions de Français l'ont retrouvé.
04:27C'est le point du PS, vous l'avez entendu,
04:29et là-dessus, ils ne transigeront pas,
04:30et vous en avez besoin,
04:31autrement, il dégagera comme les autres.
04:33Le premier, le premier...
04:34On peut éviter d'utiliser ces mots,
04:35mais le Premier ministre va avoir ces discussions,
04:38je ne vais pas préambiser ces discussions,
04:39et on va le soutenir dans tout ça.
04:41Ce qui est sûr, c'est qu'il y a peut-être des choses
04:42qu'il faut changer.
04:43Il est évident, sans doute,
04:45qu'il faut abandonner très vite
04:46cette funeste idée des jours fériés,
04:49travailler sans rémunération supplémentaire.
04:50Ça nous a tous gênés,
04:52nous qui étions de droite sociale,
04:53puisqu'on a toujours été élevés dans le travail de plus
04:55pour gagner plus Nicolas Sarkozy.
04:57Ça a toujours été mon cas.
04:58Je pense qu'il faut que ces jours fériés,
04:59en effet, ne soient plus au rendez-vous.
05:02Il y a sans doute...
05:02La taxation des riches, Gérald Darmanin,
05:04tournez pas autour du pôle là-dessus.
05:05Vous savez bien que ça se joue là-dessus.
05:06Est-ce qu'il faut faire cette concession ?
05:09C'est un gouvernement de compromis.
05:10Est-ce qu'il faut faire cette concession ?
05:11Mais qu'est-ce qu'on appelle la taxation des riches ?
05:13S'il s'agit, sur des richesses supplémentaires,
05:15de mieux répartir l'argent,
05:17la réponse est oui.
05:18Je le porte depuis plus de 4 ans.
05:20Un impôt spécifique pour les riches.
05:21Attendez, attendez.
05:22C'est très important,
05:22parce que là, on parle de l'économie de notre pays.
05:24On ne va pas faire fuir toutes les personnes
05:25qui ont un peu d'argent, qui entreprennent.
05:27Aujourd'hui, les entrepreneurs, par exemple,
05:29comme les ouvriers,
05:29ils sont aveugles
05:30parce qu'ils ne peuvent pas investir
05:32du fait du dysfonctionnement de la classe politique.
05:34Et nous sommes honteux de ça.
05:35Moi, je suis honteux du spectacle que nous donnons
05:37avec des gens qui sont chefs d'entreprise,
05:39qui sont ouvriers
05:39et qui attendent des investissements,
05:40des nouvelles machines, des nouvelles usines.
05:42Donc, on peut parler sérieusement.
05:43Si le flux de richesses,
05:45le bénéfice,
05:46peut être mieux réparti,
05:47je suis absolument d'accord.
05:49Je prône depuis très longtemps
05:50que le bénéfice doit être
05:52beaucoup mieux réparti
05:53avec une obligation
05:53forcée de l'échelle d'entreprise,
05:55le capital,
05:56à mieux répartir
05:56pour les ouvriers,
05:57pour les salariés.
05:58Ça s'appelle la participation.
06:00Il faut d'abord les taxer davantage.
06:02Ça s'appelle la participation,
06:03ça s'appelle la bénéfice,
06:04ça s'appelle l'actionnariat salarié.
06:06Si l'idée,
06:07c'est de faire contribuer plus qu'on plus,
06:09la réponse est oui.
06:10Je pense qu'intelligemment,
06:12on peut trouver quelque chose
06:13qui ne tue pas notre économie.
06:15Si l'idée,
06:16c'est de faire une taxe Zuckmann
06:17à 2% sur le patrimoine,
06:19sur le stock,
06:19pour voir les gens partir de notre pays
06:21parce qu'on n'est pas
06:21une économie communiste
06:22et enfermée,
06:23je pense que non,
06:24ce n'est pas possible.
06:25Donc, il y a une marge
06:25entre la taxe Zuckmann
06:27et aujourd'hui,
06:27la taxation des riches.
06:28On peut aller un peu plus,
06:29pas jusqu'à la taxe du patrimoine.
06:30Je pense qu'il faut partager,
06:31si on peut se mettre d'accord en France,
06:32pour dire qu'il faut partager les efforts,
06:34il faut que les gens travaillent davantage,
06:35notamment ceux qui sont au chômage,
06:38ceux qui sont à temps partiel,
06:39qui sont des temps partiels choisis,
06:41ceux qui, je crois,
06:42comme les fonctionnaires,
06:44peuvent davantage contribuer
06:45au travail collectif.
06:47Je parle notamment des cadres
06:48parce que je pense
06:49que les fonctionnaires
06:49de catégorie C et B,
06:50ils donnent déjà beaucoup de travail.
06:52Le travail est tous,
06:53plus que le travail est plus,
06:54moi j'y suis très favorable,
06:55et partager davantage les richesses,
06:57chacun peut être attentif à ça.
06:59Il y a des questions
06:59qui se posent
07:00sur la pénibilité
07:00dans le cadre des retraites
07:01qui peuvent être prises
07:02par la CFDT.
07:03Il y a des questions
07:03que posent le Parti Socialiste
07:04qui ne sont pas totalement inintéressantes,
07:06bien évidemment.
07:06Et nous,
07:07nous avons été parfois excessifs,
07:09parfois excessifs,
07:10dans le manque de considération
07:11que nous avions des personnes
07:13qui souffraient.
07:15Cependant,
07:15il ne faut pas tomber
07:16de l'autre côté du cheval,
07:17et je suis sûr
07:17que le Premier ministre
07:18aura l'occasion
07:19de discuter de tout ça
07:19avec un Parti Socialiste
07:21dont je me félicite,
07:22qui va venir aux négociations
07:23et qui va venir discuter
07:24avec Sébastien.
07:24Et vous là-dedans,
07:25vous voulez garder votre poste
07:26de ministre de la Justice
07:28puisque Matignon s'est raté ?
07:31Tout le monde voit que ce n'est pas
07:32très enviable d'être Premier ministre.
07:34Et il est très courageux,
07:35Sébastien Lecornu.
07:36Enfin, en même temps,
07:36vous le vouliez.
07:37Et d'ailleurs,
07:37vous avez vu cette comparaison
07:39footballistique d'Armana Lecornu.
07:40C'est un peu Mbappé Dembélé.
07:42Finalement, c'est Dembélé
07:42qui aura eu le Ballon d'Or en premier.
07:44Mais il n'y a aucun problème.
07:44Vous savez,
07:45il faut apprendre à ne pas avoir d'égo.
07:46Ça fait huit ans que je suis ministre
07:47et je suis très honoré
07:49que le président de la République
07:50m'ait fait confiance.
07:51Il a choisi Sébastien.
07:52C'est un très bon choix.
07:53Je vais l'aider de toutes mes forces.
07:54Que je sois au Parlement,
07:56que je retourne dans ma mairie
07:56à Tourcoing
07:57ou que je sois au gouvernement.
07:57Vous voulez rester au gouvernement ?
07:58Si je reste au gouvernement,
07:59c'est mon souhait.
08:00Je n'ai pas d'autre envie
08:02que de rester au ministère de la Justice.
08:04Pour lequel, je pense,
08:04depuis neuf mois,
08:05j'ai fait un travail très important
08:06avec les agents et les magistrats.
08:08Les prisons de haute sécurité,
08:09je pense qu'en six mois,
08:10on montre qu'on peut faire concrètement
08:11des choses pour les Français.
08:12Il y en aura d'autres ?
08:13J'ai leur demande...
08:13Oui, je souhaite faire
08:14quatre prisons de sécurité nouvelles
08:16pour qu'une prison ressemble à une prison
08:18ou que les délinquants
08:19ne puissent pas communiquer à l'extérieur.
08:20Je pense que ça,
08:21les Français, je le vois,
08:22dans leurs réactions du quotidien,
08:24trouvent que nous avons fait, là,
08:25pour le coup,
08:25des choses utiles pour la nation.
08:27Il y a l'ordonnance de sûreté
08:28pour les enfants.
08:29Il y a le divorce
08:30avec la garde d'enfants
08:32en résidence alternée par principe.
08:34Il y a le projet de loi pénale
08:35avec beaucoup plus de fermeté
08:36que je porte, je l'espère,
08:38avec Bruno Retailleau.
08:39Donc oui, je souhaite,
08:40et mon avenir, je le souhaite,
08:41est au ministère de la Justice.
08:43Je ne souhaite pas faire
08:43du tourisme ministériel.
08:44Pour ça, il faut que, évidemment,
08:46le gouvernement ne tombe pas.
08:48Vous entendez quand même
08:49la colère des Français.
08:50Ils sont dans la rue aujourd'hui.
08:51Ça vous inquiète, cette colère ?
08:52Comment la calmer ?
08:54Est-ce que...
08:54Parce que vous l'entendez, cette colère.
08:55Moi, je suis issu
08:56d'une famille très populaire.
08:58Je suis élu à Tourcoing
08:59dans des circonscriptions
09:01très difficiles.
09:02Donc je vois très bien la colère,
09:03la frustration,
09:04le sentiment de mépris,
09:06la haine des élites,
09:07l'incompréhension des décisions.
09:09Et ça fait très longtemps,
09:10c'était déjà l'objet
09:11de ma rentrée politique
09:12il y a trois ans
09:13quand je me suis fait disputer
09:15à l'époque.
09:15Comment la calmer ?
09:16Oui, la considération.
09:18Écouter les gens,
09:19prendre en considération.
09:20Arrêter d'être un chirurgien en visio
09:22et être un médecin de campagne.
09:23Si je devais changer
09:24une image de ce qu'on doit être,
09:26c'est qu'il faut prendre
09:26de la considération avec les gens.
09:28Et toute personne
09:29mérite considération.
09:31Et il n'y a pas d'un côté
09:33des sachants
09:33qui ont des tableaux Excel
09:34et de l'autre
09:35des gens qui ne comprennent
09:36pas ce qui se passe.
09:37Tout le monde,
09:38par son sentiment,
09:39et le sentiment,
09:40c'est à prendre au sérieux.
09:41L'amitié, l'amour,
09:41la jalousie, la haine,
09:42ce sont des sentiments,
09:43c'est la réalité
09:44qui prend les gens
09:44au sérieux.
09:46Il faut prendre au sérieux
09:47les sentiments des gens,
09:48leurs hématomes,
09:48leurs difficultés.
09:49Et je pense que les discours,
09:51y compris difficultés
09:52pour ceux qui bloquent aujourd'hui,
09:53bien sûr,
09:54il faut lutter contre les débordements,
09:55mais il faut surtout les écouter.
09:57Quand on les écoute,
09:59on entend notamment
10:01leur problème
10:01de pouvoir d'achat.
10:03Et ça, ça se règle comment ?
10:05D'abord,
10:06quand le travail
10:06doit mieux être rémunéré.
10:08Aujourd'hui,
10:08le travail n'est pas assez rémunéré.
10:10Aujourd'hui,
10:10les gens qui bossent,
10:11ils se disent
10:12je ne travaille que
10:13pour payer mes factures.
10:14Et ils ne s'en sortent pas.
10:15Impossible de se faire
10:15des petits plaisirs,
10:16de partir un petit peu en vacances.
10:17Donc ça, c'est un peu
10:18le discours du Parti Socialiste.
10:19Non, non, non.
10:21Vous avez espoir
10:22pour terminer
10:23qu'il collabore ?
10:24Est-ce que vous avez espoir
10:25que le PS collabore ?
10:26Ce n'est pas tout à fait
10:26le discours du Parti Socialiste.
10:28Par exemple,
10:28nous, on a fait
10:29les heures supplémentaires
10:29des fiscalisés
10:30avec le président de la République.
10:31Le Parti Socialiste
10:32a voté contre.
10:32Donc ça ne peut pas dire
10:33qu'il rémunère absolument le travail.
10:34Est-ce que vous avez espoir
10:35que le PS collabore ?
10:36Je l'espère.
10:37J'espère que nous trouvons ensemble
10:38avec le Parti Socialiste
10:39mais aussi avec l'ensemble
10:40des députés
10:41de l'Assemblée Nationale.
10:42Il ne faut mépriser
10:43aucun des électeurs.
10:44J'espère que nous aurons
10:45des gens responsables
10:46parce que ce sont
10:47des partis de gouvernement
10:48qui voudront améliorer
10:49la vie des Français
10:49et ne pas faire la politique du pire.
10:51La prochaine fois, c'est vous ?
10:52Vous parlez de quoi ?
10:53De la présidentielle ?
10:54De Matignon.
10:55Ah, pardon.
10:57Écoutez, non.
10:57De toute façon,
10:58ce qui compte,
10:58c'est encore 18 mois de travail.
10:59C'est extrêmement long
11:00et à ma place,
11:01quelle que soit ma place,
11:02j'aiderai le Premier ministre
11:03et le Président de la République.
11:04Merci Gérald Dermannand.
11:05Merci beaucoup.
11:05Merci à vous.
Commentaires
3
  • Christine MARQUESil y a 4 mois
    "Bâillonner" une population n'est absolument pas une issue et c'est ce que vous faites. Je vous ai vu personnellement déloger des manifestants retraités de façon brutale assis sur des passages piétons lors d'une manifestation et anciens combattants en + qui se sont battus pour vos droits pour votre crédibilité. Oui on juge bien sur les actes. Vous n'êtes pas crédible. C'est parce que les travailleurs en 36 se sont mobilisés que vous avez des congés payés et d'autres droits.
  • Christine MARQUESil y a 4 mois
    Puisque vous refusez volontairement et pour cause de reconnaître les votes blancs et abstention assumée.
  • Christine MARQUESil y a 4 mois
    Mr Darmanin vient de dire "qu'ils ne faut pas juger une personne en parlant de ce Mr Lecornu de ce qu'elle est mais de ce qu'elle fait pour la société"...alors pourquoi êtes-vous incapable de reconnaître et voir ce que les efforts que ceux que vous dites gouverner font sans même attendre votre "bénédiction" ? VOUS AVEZ avec Mr Retailleau envoyé un message fort. Le message est clair tolérance zéro ce qui signifie aujourd'hui que nous n'avons plus d'autres alternatives démocratique que de se taire
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