00:00Vous en tant que patron, est-ce que vous redoutez, Grégory Rabuel, les conséquences économiques d'une nouvelle chute du gouvernement ?
00:06Oui, moi je crois que... Bon d'abord, moi je pense qu'il faut que les chefs d'entreprise s'expriment.
00:10Qu'est-ce que nous, on souhaite, nous, chefs d'entreprise ?
00:12On veut de la stabilité, on veut de la prédictabilité, on veut arrêter des changements de normes, de fiscalité en permanence.
00:18Quand on investit dans un hôtel ou dans un casino, c'est pour 10, 15, 20, 30 ans.
00:23Et aujourd'hui, il y a une instabilité qui est criante.
00:26Les pouvoirs publics, les politiques, je pense, sont déconnectés de la réalité de beaucoup de choses, et notamment de celles des entreprises.
00:32Alors on veut taper sur les entreprises, on veut taxer les plus riches, bientôt il n'y aura plus de riches dans notre pays, donc comme ça, ce sera réglé.
00:37Les entreprises sont, que ce soit des plus petites entreprises, comme on va écouter tout à l'heure notre collègue ou celle que je représente, créent des emplois, créent de la croissance.
00:47Donc je pense que oui, c'est anxiogène, et tous ces changements-là sont pas de nature à pousser l'investissement dans le bon sens.
00:53En tant que patron, vous en avez assez de toute cette instabilité ? Vous voyez un impact sur votre business ?
00:58Oui, bien sûr, parce que quand vous regardez post-Covid tout ce qui s'est passé depuis, les différentes crises sociales, les gilets jaunes, les retraites, etc.
01:06Je pense qu'il faut que les politiques se reprennent en main, et qu'il y ait un espèce de big bang un peu global, qu'on remette les Français au cœur, à la fois de leurs responsabilités, mais en leur donnant les moyens de réussir.
01:18Aujourd'hui, il y a des décalages qui sont gigantesques, le concours Lépine, des inventions de nouvelles taxes, pour essayer de faire passer un budget, on parle à l'un, on lui dit quelque chose, on parle à une autre corporation, on dit autre chose.
01:29Je crois qu'on est à côté de la plaque. Ce qui m'inquiète, c'est pour le moral des ménages aussi. Pourquoi vous auriez envie d'aller prévoir vos vacances de la Toussaint-Aude-Noël dans le contexte actuel en ce moment ?
01:39Il y a de quoi se poser des questions. Donc voilà, ce qu'il faut, c'est de la stabilité.
01:43Et vous, vous le voyez dans les réservations, là, pour l'instant, il y a plus d'attentisme ?
01:48Alors, là non, parce qu'on sort à peine de l'été, qu'on n'a pas encore commencé, mais par exemple, on le saura bien mi-septembre, fin septembre, on verra bien la dynamique que cela prend.
01:58Vous voyez, on se réjouit de se dire, les taxis ne vont pas manifester le 5 septembre.
02:01Vous voyez, on se réjouit de se dire, les taxis ne vont pas manifester le 5 septembre.
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