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  • il y a 3 mois
À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques. 

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Transcription
00:00Donc vous économisez combien ?
00:01Non mais attendez, vous inquiétez pas, notre contre-budget on l'a déjà présenté l'année dernière, vous verrez dans les prochains jours on vous présentera un contre-budget complet.
00:10Vous m'avez demandé s'il est possible de faire des économies, je vous ai donné quelques exemples sur lesquels on peut faire des économies.
00:15Mais le cœur aujourd'hui de ce qu'il faut faire, c'est évidemment des recettes nouvelles, attendez, en termes de recettes, et moi je vous dis qu'il faut aussi des dépenses.
00:23Parce que si on veut résoudre le problème de la croissance à tonnes dont j'ai parlé, de la récession économique, il faut de l'investissement public, il faut de l'investissement public.
00:32Enfin, on parlait du quotidien, vous savez moi je suis député de Marseille, aujourd'hui dans les bouches du Rhône, la rentrée elle a été reportée d'une journée.
00:39A cause des intempéries.
00:40Parce qu'il y a des intempéries.
00:41Donc le changement climatique c'est une réalité.
00:44Est-ce qu'on n'a pas besoin d'investissement public massif pour adapter nos infrastructures au changement climatique ?
00:49Là vous avez aujourd'hui des parents qui se sont retrouvés du jour au lendemain dans la difficulté,
00:52ils sont obligés de garder leurs enfants à la maison.
00:55Donc pour la transition écologique, il faut des investissements massifs, de l'investissement public.
00:59Et ces investissements-là, quand vous les mettez sur la table, ils profitent à l'économie réelle.
01:03Parce que si vous faites un grand plan de rénovation thermique des logements,
01:06c'est le secteur du bâtiment en France qui va en profiter, c'est les artisans qui vont en profiter.
01:11Alors que quand vous distribuez des aides et des exonérations de cotisations sociales à des grands groupes
01:15et que ça se traduit par un record historique de dividendes, non ça ne fait pas de l'emploi.
01:19Madame Chevrillon, si vous voulez.
01:20Au niveau des SMIC, en revanche, ça c'est aussi...
01:22Madame Chevrillon, franchement, vous le savez comme moi,
01:24les 20 milliards de crédits impôts compétitivité emploi,
01:28parce qu'on a du recul sur cette mesure, c'était la mesure 20 milliards d'exonérations de cotisations sociales,
01:32c'était accordé par François Hollande aux grandes entreprises.
01:35À l'époque, M. Gattaz, président du MEDEF, avait un badge, un pin.
01:39Ils ont été créés, ils ont été créés.
01:40Non, Mme Chevrillon, il y a un rapport de France Stratégie qui dit 100 000 emplois.
01:44S'il vous plaît, ne dites pas des choses qui ne correspondent pas à la réalité.
01:47Alors attendez, Manuel Bompas.
01:48Ça ne fonctionne pas.
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