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  • il y a 3 mois
À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques. 

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Transcription
00:00Parce que là vous êtes quand même gonflé, pardon de vous le dire comme ça, mais depuis le début je parle de responsabilité des politiques qui succèdent sur ce tas, j'ai sous les yeux, pardon on ne peut pas le projeter, j'ai sous les yeux l'évolution du déficit et de la dette publique en France, vous dites la facture n'est pas la nôtre, déficit en France 2007 Nicolas Sarkozy 3%, 2008 3,5%, 2009 il y a eu la crise 7,4%, 2010 7,2%, 5,3% en 2011, 2012,
00:295,2%, vous pouvez nous dire la facture n'est pas la nôtre, mais pardon c'est gonflé.
00:34Écoutez Maxime Suitec, je vais vous retourner le compliment, moi je vous trouve gonflé, combien de fois vous nous avez invité pour parler de ce sujet ces dernières années ?
00:41Combien de fois nous avons essayé, nous avons eu une candidat à la présidentielle, Valérie Pécresse, qui avait dit que la caisse avait été cramée, est-ce qu'on l'a pris au sérieux ? Elle avait raison, mais vous le disiez non plus, très bien, très bien, très bien, vous répondez pas à la question, vous pouvez me dire que je suis gonflé, vous répondez pas à la question, je vais préciser les choses, 2007, 2007, je vous donne encore un chiffre,
00:582007, dette publique en France, 65,4% du PIB, dette publique en 2012, on est passé à 91,7% du PIB, la facture n'est pas la nôtre, c'est ce que vous venez de nous dire.
01:09Je vais vous parler des budgets actuels, puisque depuis tout à l'heure, vous avez dit à d'autres de vos invités qu'ils avaient voté tous les budgets, ce n'est pas notre cas, donc je vous explique le malaise de nos députés à aujourd'hui se retrouver solidaires d'une situation qu'ils n'ont pas contribué à créer.
01:22Vous me parlez d'un moment où j'étais encore étudiant, c'était il y a 15 ans, M. Suitec, nous avons quitté les responsabilités, et je vais vous dire, si vous permettez que je vous réponde sur ce point, si vous voulez me faire dire que la droite n'a pas toujours tout bien fait, je n'ai pas de problème à le dire.
01:35Mais je vais vous dire une chose, entre le moment où nous avons quitté les responsabilités aujourd'hui, il y a eu 1 500 milliards d'euros de dettes supplémentaires, c'est sans commune mesure avec les chiffres que vous avez indiqués.
01:44Oui, mais c'est plutôt Imagen-Bakron que la gauche.
01:46Ce que vous dit François-Marie Roux, c'est que c'est la facture de tout le monde.
01:49Mais c'est Suitec, quand on le compare aux autres pays européens, sur la même période, nous avions eu une évolution similaire entre 2007 et 2012, ce qui n'est pas le cas après 2012, nous avons dérivé, et je vois que Mme Edwige Chevrion hoche la tête, elle me contredira si je vous dis un mensonge, puisque c'est ce dont vous me soupçonnez.
02:04Moi, je vous le dis comme je le pense, très clairement, non, vous ne pouvez pas dire que tout se vaut, et que la droite et la gauche, c'est la même chose.
02:09Et je vous le dis comme je le pense, nous n'avons pas toujours tout bien fait, mais ça fait des années que nous alertons sur la dérive des groupes publics.
02:16– Ce que vous dites, nous ne correspond pas à la vérité.
02:16– Sous-titrage Société Radio-Canada
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