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  • il y a 3 mois
À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques. 

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Transcription
00:00La fresque ce soir, la fresque des premiers ministrables, on l'a montré notamment tout à l'heure en début d'émission, on va la revoir pour vous soumettre un certain nombre d'idées.
00:07Si François Bayrou était amené à chuter la semaine prochaine, ce qui est encore une fois ce soir très probable.
00:12Quand on regarde ces visages-là, je prends notamment les trois de gauche qui sont Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin et Gérald Darmanin.
00:20Est-ce qu'il y a pour vous la possibilité pour Emmanuel Macron de refaire la même chose, refaire ce qu'il a fait ces deux derniers gouvernements,
00:29c'est-à-dire nommer un Premier ministre issu du centre, du centre droit, de la droite ? Est-ce que pour vous c'est le bon chemin ? Est-ce que les Français l'accepteraient aujourd'hui ?
00:38Je ne vais pas vous dire que vous êtes gonflé, M. Switek, mais vous me demandez mon avis sur un choix de casting sur lequel je n'ai aucune décision à prendre,
00:44sur lequel je peux avoir un avis personnel, mais qui n'intéresse personne.
00:47Si, c'est pour ça qu'on vous a invité.
00:48Je vous en remercie, mais je ne pense pas que ce soit mon avis qui vous intéresse, c'est plutôt l'avis d'une famille politique qui, encore une fois, a pris ses responsabilités,
00:54même quand ce n'était pas une solution de facilité. Nous verrons le choix qui sera fait par le Président de la République.
00:58Moi, je vous l'ai dit, je ne souhaite pas la victoire, l'arrivée, l'exécution, la mise en œuvre des idées de gauche dans notre pays,
01:04parce qu'aujourd'hui, nous avons, dans notre pays, la gauche la plus rétrograde d'Europe.
01:07Plutôt d'Arbanat que d'Ausneuve.
01:09Vous avez entendu Olivier Faure, puisqu'il est dans votre sélection tout à l'heure, je n'ai pas entendu une seule mesure d'économie.
01:14J'entends qu'en fait, il n'y a pas besoin de lutter contre les déficits, qu'on pourrait aller deux fois moins vite,
01:18alors que nos créanciers nous attendent au tournant.
01:20Voilà, le vrai défi aujourd'hui, c'est d'éviter à notre pays de s'enfoncer tant qu'il n'y a pas une majorité claire.
01:24Alors moi, j'ai envie d'avoir l'avis de votre famille politique sur une décision qui serait extrêmement importante.
01:29En fin d'après-midi, en début de soirée, Marc Fouvel recevait Valérie Pécresse.
01:33Vous êtes élue d'Île-de-France, vous êtes un des proches de Valérie Pécresse.
01:36Elle a expliqué, sur le plateau de BFM, que s'il n'y avait pas d'accord de gouvernement,
01:39la meilleure des solutions, ce serait peut-être une présidentielle anticipée.
01:43Est-ce que les Républicains, en tant que famille politique, souhaitent aujourd'hui la démission du président de la République ?
01:49Je vais être extrêmement clair avec vous sur ce sujet-là.
01:55Le président de la République, il a été élu pour un mandat de cinq ans.
01:58On peut être d'accord ou pas d'accord, c'est ainsi.
02:00On peut penser que seule une élection présidentielle donnera un nouveau cap et une nouvelle majorité politique au pays.
02:05Pour autant, je ne crois pas qu'appeler à sa démission aujourd'hui va contribuer à la stabilité dont je vous parle.
02:12Mais on est saisis par la multiplicité des demandes dans votre parti.
02:14Non, mais Valérie Pécresse n'a pas appelé à sa démission, elle dit simplement que ça sera la seule solution.
02:19Mais c'est dans les élections présidentielles qu'on tranche les grandes orientations du pays.
02:22Ce temps viendra au plus tard en 2027.
02:24Mais est-ce responsable ?
02:25Mais moi, ce que je vous dis de la part des Républicains, de manière extrêmement claire,
02:28nous, nous sommes une famille gaulliste.
02:30Je n'aimerais pas que le président de la République, qui lui succédera,
02:33se retrouve à devoir envisager sa démission au bout de quelques mois.
02:36Et d'ailleurs, dans notre famille politique, personne ne vous dit cela.
02:38On peut faire l'analyse qu'on a besoin d'une présidentielle pour faire les réformes de structure.
02:42Nous verrons cela en temps voulu, nous nous y préparons à droite.
02:45On se dit tous la même chose.
02:46Mais néanmoins, moi je vous le dis comme je le pense, nous avons besoin de stabilité.
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