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  • il y a 3 mois
À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques. 

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Transcription
00:00Que vous le voyez ou non jusqu'à lundi prochain, c'est le Premier ministre ?
00:03Oui, mais on va aller discuter de l'avenir du pays avec celui qui ne l'aura plus entre les mains dans trois jours.
00:09Chaque jour qui nous sépare du 8 septembre, c'est-à-dire de la chute du gouvernement Bayrou, doit être employé.
00:17Et chaque heure de ses journées a préparé la suite.
00:18Marine Tourdelier, est-ce que c'est républicain ce que vous faites ?
00:21Mais je pense qu'ils ne sont pas républicains.
00:23Écoutez, la République...
00:25François Bayrou n'est pas républicain ?
00:26La République, c'est que quand il y a une élection et qu'une force arrive en tête de cette élection,
00:31on nomme cette force politique.
00:33Dans n'importe quel pays d'Europe, ça se serait passé comme ça.
00:36Et si ça s'était passé entrement, d'ailleurs, dans n'importe quel pays d'Europe,
00:39depuis la France, on se serait offusqué en disant, mais quelle démocratie est en train de vivre ce pays ?
00:45Vous entendez la crainte des Français quant à la situation politique que nous vivons en ce moment ?
00:50Et de l'instabilité en en rajoutant un peu plus, en décidant de ne pas voter ce vote ?
00:55Et je pense que les Français doivent aussi avoir la vérité.
01:00C'est-à-dire que le moment où les marchés ont commencé à s'affoler,
01:03et les taux d'ailleurs commençaient à se creuser entre la France et l'Allemagne, c'était quand ?
01:07C'était précisément le jour où Emmanuel Macron a décidé, en 4 minutes de dissolution,
01:12que d'ailleurs Pascal Praud a apprise avant son premier ministre de l'époque, Gabriel Attal.
01:16Le moment où les marchés ont commencé une deuxième fois à dévisser, c'est quand tout l'été,
01:21il nous a expliqué, alors qu'il avait décidé de dissoudre à une date très précise, tout seul,
01:25qu'il ne pouvait pas nommer le premier ministre parce que c'était les Jeux olympiques.
01:28Date qui était quand même prévue depuis bien longtemps.
01:30C'est une accusation extrêmement grave.
01:31Vous dites que le président de la République n'est pas républicain.
01:34Je pense qu'il a eu des attitudes propres à jeter le trouble dans la manière dont fonctionne la démocratie de ce pays.
01:41Et je le répéterai autant qu'il le faudra.
01:43Parce que, qu'est-ce qu'il a fait l'été dernier ?
01:44Il a dit, je ne peux pas nommer parce qu'ils n'ont pas de nom.
01:47Alors, on s'est réunis, on a pris le temps et on a trouvé un nom.
01:49Lucie Casté qui cochait toutes les cases.
01:52Toutes les cases.
01:53J'étais avec elle le 23 août et les chefs de parti du Nouveau Front Populaire et les présidents de groupes parlementaires,
01:57elle a passé un grand oral, c'est ça qui s'est passé, dans le bureau du président de la République.
02:01Et nous étions là et c'était parfait.
02:03Ensuite, il a dit, ah non mais en fait, ce n'est pas Lucie Casté le problème, c'est qu'il y aura des ministres insoumis.
02:08Et donc, j'ai testé sur les forces macronistes, ils vont censurer.
02:11Les insoumis ont répondu le lendemain, d'accord, on ne veut pas être le problème.
02:15Si c'est ça, on n'ira pas dans ce gouvernement, on le soutiendra de l'extérieur.
02:19Là, on s'est rendu compte qu'en fait, ce n'était pas juste les insoumis le problème,
02:21c'était aussi les écologistes, aussi les communistes et puis la plupart des socialistes.
02:25Et ce qu'a fini par dire Emmanuel Macron, c'est en fait, je ne peux pas vous nommer du tout, je suis désolée.
02:28Parce que, moi, je suis attachée à la stabilité des institutions de ce pays.
02:33Ok, c'est son rôle.
02:34Il dit, j'ai un seul nom qui garantit la stabilité.
02:36Et donc, on avait beaucoup de suspense et puis on a fini par apprendre que ce nom était Michel Barnier.
02:40Et bien, Michel Barnier, c'est le Premier ministre qui a tenu le moins longtemps de toute la Ve République.
02:46Donc là, on pourrait se dire qu'Emmanuel Macron, ce jour-là, où Michel Barnier tombe,
02:50aurait pu se dire, bon, cet argument ne tient plus, là, je vais les nommer.
02:54Non, non, non, il a renommé quelqu'un de son propre camp, cette fois-ci, macroniste,
02:58pour le résultat qu'on connaît.
02:59Alors, on va en faire combien, comme ça, de Premier ministre macroniste,
03:02alors que les macronistes n'ont jamais été aussi faibles électoralement dans ce pays ?
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