"François Bayrou ne parle que de dette budgétaire, j'en connais une pire, c'est la dette environnementale", souligne Marine Tondelier (Les Écologistes)

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À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques.

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00:00Mais je peux vous dire que quand j'entends M. Bayrou parler de dette, de dette, de dette,

00:03il ne parle que de dette budgétaire, mais je connais une dette pire, c'est la dette environnementale.

00:07Parce que celle-là, elle ne se rembourse pas.

00:09Quand vous avez une espèce qui disparaît, quand vous avez un degré de réchauffement au niveau planétaire,

00:14qui cause d'ailleurs 12% de PIB en moins au niveau mondial.

00:18Un degré de réchauffement climatique, 12% de PIB en moins.

00:21Donc y compris économiquement, ça n'a pas de sens.

00:23Tout ça ne se rattrape pas.

00:24Et je finis juste par vous dire que nos enfants, aujourd'hui, ceux qui naissent cette année,

00:29on ne sait pas leur garantir l'habitabilité de la planète pour quand ils auront 30 ans.

00:34Et que c'est là-dessus que M. Barou ferait mieux d'alerter, de s'agiter.

00:38Lui qui a retiré tant de budgets sur l'écologie, et pas des budgets pour les écologistes,

00:42des budgets pour les Français, des aides directes pour rénover leur logement,

00:45pour changer leur voiture, pour la cantine de leurs enfants.

00:48C'est ça qu'ils ont fait.

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