Crise politique: Marc Ferracci, ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, considère qu'une "nouvelle dissolution n'est pas nécessairement une bonne solution"

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À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques.

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00:00On peut encore une fois refaire l'exégèse de ce qui s'est passé il y a un an.

00:03On peut y passer des soirées entières.

00:05Je suis certain qu'on aura des arguments très riches à partager.

00:09Mais essayons toujours d'évoquer la suite.

00:11Essayons de nous projeter peut-être dans la suite.

00:13Je pense qu'on arrive à la même conclusion.

00:15C'est que la dissolution n'a pas clarifié.

00:17Elle a mis probablement une situation qui est aujourd'hui très mal vécue

00:22par un certain nombre de nos concitoyens.

00:24Ça, c'est la conséquence.

00:25Moi, je le dis, la dissolution, une nouvelle dissolution,

00:28n'est pas nécessairement une solution.

00:30Et c'est pour ça que je pense qu'une bonne manière de sortir par le haut

00:34de tout ce dont on est en train de se parler,

00:37c'est de repartir de la vie des Français,

00:39de la vie concrète de nos concitoyens, de nos entrepreneurs.

00:44Et d'expliquer, et c'est la démarche du Premier ministre,

00:46c'est la démarche du Premier ministre,

00:48d'expliquer très concrètement ce qui est en jeu.

00:51Ce qui est en jeu dans le vote du 8 et probablement pour la suite.

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