- il y a 6 semaines
L’action entrepreneuriale locale est essentielle pour la transition écologique, c’est le message que porte Franck Cannata. En même temps président du groupe de logistique Transcan et du syndicat patronal UPE06, il nous décrit les projets qu’il mène dans son département pour améliorer la performance énergétique des entreprises, réduire leurs consommations d’eau et améliorer leurs bilans carbone.
Il est au micro de Thomas Hugues à l’occasion de la REF 2025.
Il est au micro de Thomas Hugues à l’occasion de la REF 2025.
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00:00...
00:00Prêt pour l'impact, c'est le titre de cette rubrique au sein de notre émission Smart Impact.
00:11Question aussi que je vais poser pendant toute la saison à des personnalités qui comptent dans notre économie
00:17et dans le cadre de notre partenariat avec la REF 2025.
00:21On est toujours dans les allées de Roland Garros.
00:23J'accueille le président du groupe Transcan, groupe de transport et de logistique, Franck Kanata.
00:28Bonjour.
00:29Bonjour.
00:29Bienvenue, heureux de vous accueillir ici pour ce grand entretien.
00:32On a plus de 25 minutes pour creuser les thématiques, à la fois avec votre casquette de président de ce groupe que vous avez fondé,
00:39je crois il y a un quart de siècle, à peu près.
00:4125 ans exactement.
00:4125 ans exactement.
00:43Bon anniversaire déjà.
00:44On peut commencer par ça.
00:45Et puis, vous avez également pris depuis le 1er juillet la présidence de l'UPE des Alpes-Maritimes
00:51qui regroupe le MEDEF et la CEPME dans votre département.
00:55Je pose souvent cette question-là quand je reçois un invité dans le grand entretien sur ce mot impact.
01:00Finalement, on l'entend partout, un peu à toutes les sauces.
01:03Peut-être dans vos métiers du transport et de la logistique, qu'est-ce que ça signifie de prendre en compte son impact ?
01:09Aujourd'hui, l'impact, c'est éventuellement l'impact autour de la décarbonation, autour de la transition énergétique,
01:14la transition écologique qui est devenue un impératif.
01:17Nous devons absolument réduire notre empreinte carbone, trouver des solutions pour les réduire,
01:21tout en optimisant davantage les transports, la logistique, les échanges de flux, de marchandises,
01:26en collaboration avec nos chargeurs, avec nos clients, avec nos fournisseurs bien entendu,
01:29y compris de matériel de mobilité, nos camions tout simplement, parce qu'ils font évidemment partie de l'écosystème.
01:34C'est un enjeu majeur pour réussir cette vraie étape qui se présente à nous depuis quelques temps déjà
01:39et qui va devoir se poursuivre pour arriver à un impact carbone vraiment minime,
01:43qui est l'objectif de chacun d'entre nous.
01:44Est-ce que c'est toujours une priorité ?
01:46Ou est-ce que vous voyez que finalement, dans vos échanges avec vos clients ou vos partenaires,
01:52c'est un peu moins haut de la pile ?
01:54Ça l'est pour certains, un peu moins pour d'autres.
01:56Tout simplement parce que le volet économique vient se loger au milieu de cette démarche.
02:00Économiquement parlant, la transition est compliquée, elle coûte très cher,
02:03elle demande des investissements pour lesquels on a une vision relativement limitée sur l'avenir.
02:08Évidemment, c'est un frein majeur pour une réussite rapide telle qu'on l'avait imaginé.
02:13Mais il y a quand même ces événements climatiques extrêmes qui se multiplient,
02:17qu'on vit peut-être particulièrement dans un département comme le vôtre.
02:21On sort d'un été de canicule, il y a des enjeux d'eau,
02:24il y a des enjeux qui sont très très nombreux autour de cet impact.
02:28Est-ce que vous, vous êtes, vous collectivement, les entreprises de votre département,
02:34vous avez le sentiment d'être parfois un peu rappelé à l'ordre par la nature,
02:37est-ce que je veux dire, et par l'actualité ?
02:39Rappelé à l'ordre, c'est une évidence,
02:41notamment avec les crues que l'on a connues il y a quelques années dans notre département
02:44qui ont été dévastatrices.
02:46Bien sûr qu'on est rappelé à l'ordre, bien sûr que la prise de conscience écologique,
02:49l'urgence a été bien intégrée de chacun.
02:52C'est les modes opératoires qui sont encore un petit peu difficiles à mettre en œuvre
02:56autour, effectivement, de la partie financière,
02:59mais également de la partie technique.
03:01Cette transition nécessite des aménagements
03:03qui aujourd'hui sont encore assez peu suffisants
03:05pour arriver à réussir ce vrai défi qui se présente à nous.
03:09Parce qu'on n'est pas égaux face au changement climatique.
03:11Il y a des départements ou des régions ou des pays qui seront...
03:15On sait par exemple que l'Europe, pas seulement la France,
03:17mais l'Europe va être frappée par un échauffement plus important que le reste de la planète.
03:21Et peut-être que les Alpes-Maritimes se sont encore plus concernées par cette question-là.
03:25Alors les Alpes-Maritimes, effectivement, sont très particulièrement concernées par l'eau.
03:29Et je dirais même encore plus le Var, le département du Var,
03:32qui est le département voisin,
03:33pour lequel, à la frontière entre les Alpes-Maritimes et le Var,
03:37on connaît une vraie problématique d'eau, on vient de la citer,
03:40qui engendre en chaîne des conséquences économiques,
03:43économiques sur des ruptures éventuelles,
03:45sur des restrictions d'activité,
03:47et pire encore, sur la délivrance de permis de construire,
03:49ce qui arrête, en quelque sorte, l'économie,
03:52en tout cas la progression de l'économie,
03:54puisque les permis de construire sont gelés,
03:55et il n'est plus possible d'en déposer pour des questions d'eau et de dépendance hydrique.
03:59Alors on y reviendra sur cette question de la gestion de l'eau,
04:02il y a la question de l'accès au logement,
04:04qui est une vraie problématique des Alpes-Maritimes,
04:06il y a la question du photovoltaïque,
04:08qui peut-être possèdent potentiellement un atout dans un département comme le vôtre,
04:11même si ça marche un peu partout.
04:12Je répète ce que tous mes invités qui viennent me parler de photovoltaïque me disent,
04:17mais on va continuer d'évoquer ces enjeux de transition environnementale.
04:21Et je vais vous citer, Franck Kanata,
04:22une interview que vous donniez au Journal des entreprises il y a quelques semaines,
04:26je compte faire de la transition écologique territoriale,
04:29un sujet majeur de ma mandature,
04:31donc vous veniez d'être nommé président de l'UPE des Alpes-Maritimes,
04:35qu'il s'agisse de la préservation de la ressource en eau,
04:37de la maîtrise du coût de l'énergie,
04:39ou de la gestion des déchets d'activité économique
04:42en travaillant à des solutions concrètes pour nos entreprises.
04:46Mais alors, en préparant l'émission,
04:48je suis remonté un peu plus loin en arrière,
04:50les entrepreneuriales 2024,
04:52qui étaient organisées par l'UPE des Alpes-Maritimes,
04:55alors vous n'étiez pas encore président,
04:56mais bon, les patrons du département,
04:59ils réclamaient des récompenses pour les entreprises
05:02qui s'engagent dans la transition.
05:04Je veux bien qu'on prenne un peu le temps de creuser cette idée-là,
05:06c'est-à-dire que dans un contexte économique difficile,
05:10les entreprises ont-elles encore les moyens
05:12d'investir dans la transition écologique,
05:14ou est-ce qu'il faut les récompenser pour reprendre ce terme ?
05:17Économiquement parlant, c'est compliqué,
05:19c'est très compliqué,
05:20cette transition coûte beaucoup d'argent,
05:21on l'a dit tout à l'heure,
05:22pour autant c'est une nécessité,
05:23c'est un impératif,
05:24il faut le faire vite,
05:25il faut le faire bien.
05:26Pour arriver à la réussir,
05:28il faut effectivement qu'on soit aidé économiquement,
05:30mais aidé pas forcément autour de subventions uniquement,
05:32peut-être de récompenser les bons élèves
05:33par différents sujets.
05:34Une sorte de bonus-malus qu'on pourrait imaginer.
05:37Pourquoi pas,
05:38mais récompenser ceux qui s'investissent,
05:40ceux qui prennent des risques,
05:41ceux qui sont les instigateurs
05:42de cette révolution énergétique,
05:45de cette révolution écologique,
05:46parce que sans ça,
05:47on aura encore plus de mal à y parvenir
05:49dans un délai court,
05:50parce que le délai doit être court
05:51et ça doit être efficace tout de suite.
05:54La réglementation, il suffit pas,
05:55d'une certaine façon,
05:56parce qu'il y a déjà,
05:57on peut même considérer qu'elle est parfois trop lourde,
05:59puisqu'on invente un droit de l'écologie,
06:01d'une certaine façon,
06:02c'était pas le droit le plus fourni
06:04ces dernières années.
06:06Donc c'est une strata administrative supplémentaire
06:08qui tombe sur les patrons,
06:09ça je l'ai bien compris,
06:10les patronnes,
06:11mais est-ce que les règlements suffisent
06:12ou au contraire,
06:13est-ce qu'ils sont trop compliqués ?
06:15La réglementation est plutôt perçue comme punitive,
06:17plutôt qu'incitative.
06:19Elle doit être incitative aujourd'hui,
06:21on doit être incité à faire mieux,
06:23incité à s'y engager,
06:25plutôt qu'à être puni si on ne le fait pas.
06:26Et je pense que c'est un moyen
06:27d'accélérer cette transition,
06:29d'accélérer l'innovation,
06:30les bonnes pratiques des uns et des autres,
06:32mais avant ça,
06:33il faut aider,
06:34accompagner les entreprises.
06:35Un certain nombre d'entre elles
06:36n'ont pas spécialement encore pris conscience
06:38de cette urgence,
06:39il faut les aider.
06:39Ou ils n'en ont pas les moyens.
06:41Ou ils pensent n'en ont pas les moyens.
06:42Oui, parce que le retour sur investissement,
06:44il n'est pas rapide.
06:45Il n'est pas immédiat.
06:46Il n'est pas immédiat, effectivement,
06:48mais une entreprise doit regarder loin,
06:50doit regarder un avenir lointain,
06:51et si le virage de l'écologie,
06:53le virage de la transition énergétique
06:55n'est pas pris aujourd'hui
06:56par certaines d'entre elles,
06:57il y a de fortes chances
06:58qu'elles aient du mal à prendre ce virage.
07:00Et c'est des entreprises
07:00qui seront malheureusement
07:01dans une difficulté très forte
07:03et très rapidement.
07:04Il faut donc les accompagner,
07:05il faut les aider,
07:06il faut leur expliquer parfois
07:07des choses toutes simples
07:08qu'ils n'ont pas forcément en conscience
07:10pour favoriser cette transition.
07:11Oui, on reviendra,
07:12mais là je vous pose une petite,
07:14j'ouvre une parenthèse
07:14sur votre métier du transport et de logistique.
07:16Vous avez un exemple de règlement
07:18qui devrait vous pousser à la transition
07:21et qui au contraire
07:22vous complique la vie,
07:24vous freine ?
07:24Les ZFE, par exemple.
07:27Les ZFE qui avaient été instaurés,
07:29qui n'ont malheureusement pas été instaurés
07:31de la même façon partout en France.
07:33Une règle à Marseille, par exemple,
07:35sur la métropole ex-Marseille
07:37n'est pas la même
07:38que sur la métropole des Alpes-Maritimes,
07:40qui sont en tant qu'un véhicule
07:42pour y circuler à Marseille
07:42et pas à Nice,
07:43ou inversement.
07:44Ça c'est quelque chose
07:45qui évidemment n'est pas imaginable,
07:47n'est pas tenable pour un transporteur.
07:49Mais aujourd'hui,
07:49les ZFE ont fait marche arrière.
07:51Plus que Paris et Lyon sont concernés,
07:53les autres métropoles ne le sont plus.
07:55C'est un argument de taille
07:56qui vise plutôt à désengager
07:59certaines entreprises
08:00qui avaient fait ce choix
08:01de s'investir dans la transition
08:02plutôt que de favoriser les bonnes pratiques,
08:04de favoriser les initiatives
08:05des uns et des autres.
08:07Quand vous dites
08:08qu'il faudrait récompenser
08:09les entreprises éco-responsables,
08:12là encore je parle au patron
08:13du groupe Transcan,
08:16mais sur lesquelles de vos activités
08:21et de ce que vous avez fait évoluer,
08:23ça ça me semble intéressant,
08:24en 25 ans,
08:25vous vous dites
08:25tiens là je pourrais être récompensé.
08:27Alors, il y a une dizaine d'années,
08:29on a imaginé,
08:30la transition énergétique écologique
08:31n'était pas encore une priorité,
08:32on n'en parlait pas d'ailleurs
08:32il y a une dizaine d'années,
08:33on a imaginé mutualiser la marchandise
08:35de façon différente,
08:37de façon innovante,
08:38pour arriver à réduire
08:39le nombre de véhicules.
08:39La base était réduire
08:40le nombre de véhicules
08:41et donc de kilomètres
08:42et donc de coûts de distribution.
08:45On ne pensait pas forcément
08:46de transition énergétique écologique.
08:47Grâce à cette idée,
08:49on a mis en place
08:49un hub de centre-ville,
08:50un hub qui est positionné
08:51au centre des Alpes-Maritimes
08:53et à proximité de l'entrée
08:54de la ville de Nice,
08:54permettant d'accueillir
08:55les marchandises
08:56de tous types de transporteurs,
08:57tous les transporteurs
08:57qui veulent adhérer au système,
08:59mais également les retailers,
09:00les producteurs,
09:01l'écosystème
09:02qu'a de la marchandise
09:02à livrer en centre-ville,
09:04sachant que les Alpes-Maritimes
09:05ont un centre-ville
09:06qu'on pourrait considérer
09:07des maramentons,
09:08c'est-à-dire tout à l'est
09:09du département
09:10et se finit à Mandelieu,
09:11donc à l'ouest du département.
09:12Oui, parce qu'il y a une densité
09:13urbaine qui est très forte.
09:15Effectivement,
09:16pour arriver à réduire
09:17le nombre de véhicules
09:17qui empruntent les routes,
09:20les autoroutes,
09:21les infrastructures routières.
09:22Ça, c'est une initiative
09:22qui, je pense,
09:24peut permettre de réduire
09:25de façon significative
09:26et de être incité.
09:28Pour l'inciter,
09:29il faut qu'on ait
09:29un retour économique
09:31qui n'est pas forcément
09:32une aide,
09:34mais peut-être un bonus-malus,
09:35on l'a évoqué tout à l'heure,
09:36permettant de favoriser,
09:38d'inciter ces entreprises
09:39à être innovantes.
09:40Mais ça, c'est sur ce modèle
09:41que vous avez créé votre groupe ?
09:42C'est avec cette idée-là
09:43ou c'est venu un peu plus tard ?
09:45C'est arrivé une dizaine d'années,
09:47je dirais 10-12 ans
09:48après la création du groupe,
09:50où il fallait encore réfléchir
09:51à quelque chose de nouveau.
09:52Comment améliorer à nouveau
09:53le mode opératoire
09:55pour arriver à faire mieux ?
09:56Et effectivement,
09:57ça a été dans le sens
09:58de la transition énergétique,
09:59mais à la base,
09:59c'était limité
10:00à du bon sens,
10:01purement et simplement
10:02du bon sens.
10:03La transition énergétique
10:04doit passer par du bon sens
10:05avant tout.
10:06Quelques chiffres,
10:07plus de 500 collaborateurs,
10:0850 millions d'euros
10:09de chiffres d'affaires.
10:10Vous affichez 90 000 m2
10:12de locaux couverts,
10:14clos et surveillés
10:15répartis sur 15 dépôts logistiques.
10:17Je reprends vos chiffres,
10:18plusieurs,
10:19de hubs, etc.
10:20Est-ce que vous continuez
10:21de grandir ?
10:21Parlons vraiment
10:22du groupe Transcan aujourd'hui.
10:23Et si oui, comment ?
10:25Est-ce que c'est par des acquisitions ?
10:26Comment vous grandissez ?
10:27Alors, historiquement,
10:28uniquement de la croissance organique,
10:30autour de nouveaux concepts,
10:32de nouvelles idées.
10:33Ça a été le e-commerce
10:34en logistique
10:34il y a une quinzaine d'années maintenant,
10:36où on s'est aperçu
10:37que sur les Alpes-Maritimes
10:38et plus globalement
10:39sur la Côte d'Azur,
10:40bon nombre d'entreprises
10:41de e-commerce
10:42s'étaient implantées
10:42mais n'avaient pas leur stock
10:43parce que, historiquement,
10:45ce n'était absolument pas
10:46sur ce positionnement
10:47que la logistique
10:48e-commerce s'était réalisée.
10:50On s'est dit
10:50qu'il était peut-être
10:51intelligent, malin,
10:52malicieux,
10:53que d'essayer
10:53de trouver des solutions
10:54pour rapprocher
10:55la logistique
10:56des centres de profit,
10:57des sièges sociaux
10:57de ces entreprises.
10:59C'est quelque chose
10:59que l'on a fait
10:59il y a une douzaine d'années.
11:01Ça a été un métier nouveau
11:02qui nous a permis
11:02de faire vraiment
11:03une croissance forte
11:04en termes de chiffre d'affaires organique.
11:06Plus récemment,
11:07avec EcoCity,
11:07on en a parlé rapidement.
11:09EcoCity,
11:10c'est une sorte
11:11de mutualisation
11:12des flux de marchandises
11:13à destination
11:14des hypercentres
11:15en livraison
11:16du dernier kilomètre,
11:17tout le monde le connaît,
11:18mais plus précisément
11:18du dernier mètre.
11:19Le dernier mètre,
11:20c'est vraiment
11:20les derniers mètres
11:21en centre-ville
11:22entre les hubs
11:23de centre-ville
11:24que l'on a mis en service
11:25et le destinataire final.
11:27On livre en vélo
11:28à assistance électrique
11:29des gros vélos cargo
11:30qui permettent
11:31d'emprunter les pistes cyclables,
11:32qui permettent
11:33de se faufiler
11:33plus facilement en ville,
11:34d'avoir un empreinte carbone
11:35extrêmement limité.
11:36Et jusqu'à combien
11:36de marchandises à bord ?
11:38350 kg de charge utile
11:39et 2 mètres cubes.
11:41Ça permet de transporter
11:42un grand nombre
11:42de marchandises.
11:44On a aussi,
11:45grâce au système,
11:45des petites palettes
11:46qui peuvent être transportées
11:47et ça permet de desservir
11:48les hypercentres,
11:49les vieilles villes,
11:50les centres historiques
11:51de façon vraiment optimisée
11:53en ayant une empreinte carbone
11:54quasi nulle,
11:55et c'est quelque chose
11:56de nouveau,
11:57de novateur
11:57qui je pense peut fonctionner
11:59dans toutes les villes de France
11:59et d'Europe.
12:00Oui, effectivement,
12:01c'est une bonne idée.
12:02Donc ça,
12:02on parle de croissance interne
12:04ou de croissance organique.
12:05Il y a eu de la croissance externe aussi ?
12:06Et donc, effectivement,
12:07de la croissance externe,
12:08plus marquée ces dernières années
12:09avec des acquisitions
12:10de groupes,
12:11de transporteurs
12:12de notre département
12:13systématiquement.
12:13On est vraiment un acteur
12:14des Alpes-Maritimes.
12:16On réfléchit systématiquement
12:17à une valeur ajoutée
12:18autour de notre écosystème particulier.
12:21Mais c'est vraiment
12:22notre vision,
12:23répondre aux attentes
12:24et aux besoins des acteurs
12:25des Alpes-Maritimes.
12:26Donc, effectivement,
12:26des croissances externes récemment
12:28et notamment autour du déménagement
12:30et du garde-meuble
12:31qui sont des métiers
12:32très proches du transport
12:33et de la logistique
12:33pour lesquels
12:34une opportunité s'est présentée,
12:36opportunité que nous avons saisie.
12:37Oui, on est dans les allées
12:38de Roland-Garros
12:39et on entend
12:39quelqu'un qui fait votre métier,
12:41qui livrait quelque chose
12:42avec la cloche
12:44qui alerte
12:44les passants
12:46des allées.
12:48C'est peut-être ça
12:48ce que vous avez entendu,
12:49cette petite clochette.
12:51décarbonée d'ailleurs.
12:51Oui, ça tombe bien.
12:53On est dans le thème.
12:56Alors, on va rentrer
12:56vraiment dans le détail.
12:58Par exemple,
12:58sur la flotte
12:59de véhicules
13:00que vous avez,
13:01évidemment,
13:02ça doit être
13:02dans votre bilan carbone
13:03une partie importante.
13:05Donc, la décarbonation,
13:06elle passe par quoi ?
13:07Des biocarburants,
13:09des véhicules électriques,
13:11de l'hydrogène.
13:11Il y a tellement
13:12de choix possibles.
13:12Quel choix vous avez fait ?
13:13C'est un mix énergétique.
13:15D'accord.
13:15Hier, le gazoil
13:16répondait à toutes les attentes
13:17parce que c'était
13:17la seule énergie
13:18qui était vraiment répandue
13:19de façon importante.
13:20Aujourd'hui,
13:21ce n'est plus le cas,
13:22on a un mix énergétique
13:23qui doit absolument émerger
13:25parce qu'une énergie
13:26aujourd'hui,
13:27à l'heure où on parle,
13:28ne répond pas
13:28à toutes les attentes,
13:30à tous les besoins
13:30de tous les transporteurs.
13:32Le transport est très étendu.
13:33On entend transport,
13:34camion, marchandise.
13:35Mais le transport
13:36est bien plus étendu que ça.
13:37Il y a un grand nombre
13:37de spécificités
13:39dans notre métier,
13:40de la courte distance,
13:40de la moyenne distance,
13:41de la longue distance,
13:42des véhicules lourds,
13:43des véhicules plus légers.
13:44Une seule et unique énergie
13:45ne répond pas à ces besoins.
13:45Par exemple,
13:46si on dit l'hydrogène,
13:47c'est plutôt adapté
13:48à des poids lourds,
13:50à des gros véhicules ?
13:51Oui, non ?
13:51Ça le sera demain.
13:53Ça ne l'est pas encore.
13:53Probablement à plusieurs
13:54types de véhicules.
13:55Aujourd'hui, ça fonctionne,
13:57mais à titre expérimental.
13:58Économiquement parlant,
13:59il n'y a pas d'équilibre
14:01à ce jour.
14:02Donc l'hydrogène,
14:03c'est peut-être pour demain,
14:03mais aujourd'hui,
14:04ce n'est encore pas le cas.
14:05Pour vous,
14:06c'est un choix
14:07qui serait contre-productif ?
14:09Aujourd'hui,
14:09c'est un choix
14:09qu'on ne sait pas vendre
14:10et que nos clients
14:12ne sont pas prêts à payer
14:13parce qu'économiquement parlant,
14:14on est vraiment
14:15très, très, très loin encore.
14:16Mais un poids lourd électrique,
14:18est-ce que ça a du sens
14:18vu le poids de batterie
14:19qu'on doit,
14:20même si les batteries
14:20progressent, etc.,
14:21vu le poids de batterie
14:22qu'on doit embarquer ?
14:23Alors, on parle encore une fois,
14:24tout dépend du type
14:25de transport que l'on réalise.
14:26Un poids lourd,
14:27donc un type porteur,
14:28pas une semi-remorque,
14:29le type porteur
14:30qui fait de la distribution Uber,
14:31ça marche.
14:32En distribution urbaine,
14:33ça fonctionne.
14:34Pas de problématique.
14:35Un poids lourd qui ferait
14:36de la moyenne
14:36et de la longue distance,
14:37c'est plus compliqué
14:38parce que le nombre
14:39de kilomètres,
14:40l'autonomie du véhicule
14:41est encore trop limitée.
14:42Les constructeurs progressent,
14:43s'améliorent,
14:45vont sortir des véhicules
14:46qui ont une autonomie
14:47bien plus importante
14:48sous peu.
14:48En 2026,
14:49notamment,
14:50Renault sortira un véhicule
14:51qui fait plus de 600 km,
14:52un tracteur qui fait
14:53plus de 600 km,
14:54mais aujourd'hui,
14:54ce n'est pas le cas.
14:55Donc, il faut des infrastructures
14:56de recharge
14:57qui compliquent la donne.
14:59Elles sont insuffisantes,
15:00elles ne sont pas suffisamment
15:01encore développées
15:02sur le territoire.
15:03Mais ça, c'est l'histoire
15:03de l'effet de la poule.
15:05C'est intéressant
15:05parce qu'on avait
15:05le même discours
15:06par exemple sur le vélo
15:07en disant
15:08tant qu'il n'y a pas
15:08de piste cyclable,
15:09les gens ne passent pas au vélo
15:10et c'est sans doute ça.
15:11Donc, vous,
15:13vous attendez plus
15:14de stations de recharge
15:16pour pouvoir acheter
15:17plus de camions électriques ?
15:18De quel côté
15:19vous vous placez ?
15:20Sur le volet semi-remorque,
15:21plus de stations de recharge
15:23publiques,
15:23en tout cas sur les routes,
15:24qu'elles soient publiques
15:24ou privées,
15:25mais en tout cas sur les routes
15:26pour qu'on puisse se recharger.
15:27Aujourd'hui,
15:27c'est uniquement
15:28sur nos installations
15:28ou chez ceux de nos clients,
15:30mais ce n'est pas suffisant,
15:31pas uniquement.
15:32Il y en a quelques-unes
15:32qui se sont déjà implantées
15:34mais de façon trop importante.
15:35C'est-à-dire que les stations-service
15:36qu'on a vues cet été,
15:37nous, comme conducteurs de base,
15:39elles ne sont pas adaptées
15:39pour l'instant
15:40à des camions électriques ?
15:41Elles ne sont pas suffisantes.
15:42Elles ne sont pas suffisantes.
15:43Elles sont adaptées pour certaines,
15:44mais il n'y en a pas suffisamment
15:45pour arriver à vraiment
15:46lancer une filière.
15:47Il faut vraiment
15:48qu'elle soit bien plus répandue.
15:49Elle coûte très cher
15:50et il faut que le véhicule lui-même
15:52soit moins cher à l'achat.
15:53Un véhicule électrique aujourd'hui
15:55à gamme équivalente
15:55est entre 2 et 3 fois plus cher
15:57qu'un véhicule thermique.
15:59Mais pour autant,
16:00on n'a pas de valeur ajoutée
16:01complémentaire
16:01en dehors de la décarbonation,
16:03bien entendu,
16:03qui est une priorité.
16:04Mais pour le client final
16:06que l'on est,
16:07nous, consommateurs par ailleurs,
16:08est-ce qu'on est prêt
16:09à payer notre paquet de pâtes
16:11plus cher
16:12parce qu'il a été transporté
16:13par un véhicule électrique ?
16:15Je ne suis pas certain
16:15que toute la population
16:16puisse le faire.
16:17Veuille le faire peut-être,
16:18mais puisse le faire,
16:19j'en suis pas sûr.
16:20Est-ce qu'il y a une forme
16:21de pression mise
16:22par vos clients,
16:23par des donneurs d'ordre,
16:24des grands comptes
16:25sur une entreprise
16:26de logistique
16:27et de transport
16:28comme la vôtre
16:28pour décarboner ?
16:30Même si ça vous coûte
16:31plus cher.
16:32Ça peut être une façon
16:33de renvoyer une mistigrie
16:34à une entreprise
16:35un peu plus petite aussi.
16:36C'est le cas.
16:37Ils ne sont pas tous
16:38toujours prêts
16:38à payer la différence,
16:39mais c'est le cas.
16:40Et il le faut.
16:41C'est un impératif.
16:42Et pour ça,
16:42ce mix énergétique
16:43dont on parlait juste avant
16:44est un impératif.
16:45Certains trafics
16:46peuvent être réalisés
16:47avec des véhicules électriques,
16:48d'autres avec des véhicules
16:49gaz naturel,
16:50d'autres avec des véhicules
16:51biocarburants.
16:52C'est vraiment un mix énergétique
16:54en fonction des trajets,
16:55du poids de la marchandise
16:56à transporter,
16:57du type de transport
16:58à réaliser
16:58qui fera que cette décarbonation,
17:01que cette transition
17:02sera une réussite.
17:03Et pour ça,
17:03il faut que ces filières
17:04puissent avancer en autonomie,
17:07se répandre
17:07sur l'échelle nationale
17:09pour qu'il y ait suffisamment
17:10de moyens
17:10de distribution
17:12de ces produits,
17:13qu'il s'agisse de gaz,
17:14qu'il s'agisse
17:15de biocarburants,
17:16en station.
17:17Tous les biocarburants
17:17ne sont pas distribuables
17:18en station.
17:19Quant au gaz,
17:20sur les Alpes-Maritimes,
17:21il existe une seule station
17:22gaz
17:23pour tous les véhicules
17:25des Alpes-Maritimes.
17:27Autant dire
17:27que c'est une solution
17:29qui ne peut pas être
17:30pour vous.
17:30C'est impossible.
17:31Je parle public.
17:32Après,
17:32il y a des stations privées,
17:34mais je parle de public.
17:35Et les chauffeurs,
17:36est-ce que vous les avez formés
17:37ou est-ce que vous êtes
17:38en train de les former
17:39à une conduite
17:39plus douce,
17:40plus économe,
17:41adaptée à de l'électrique
17:42quand il faudra passer
17:43à l'électrique ?
17:44On continue de le faire.
17:45On le fait depuis
17:46de très nombreuses années.
17:48L'éco-conduite,
17:48c'est quelque chose
17:49qui a été mis en place
17:50dans les métiers du transport
17:51depuis de très nombreuses années.
17:52Ça vous fait économiser beaucoup ?
17:54Oui.
17:54Ça peut être très significatif.
17:56C'est quoi ?
17:56C'est 10% ?
17:5715% de carburant au moins ?
17:58Ça va dépendre vraiment
17:59du type de transport.
18:01Des transports,
18:01par exemple,
18:02de matériaux d'agrégats
18:04qui sont toujours
18:05au maximum
18:06de la charge utile.
18:07En tout cas,
18:07quand ils sont chargés,
18:08ils sont toujours
18:08au maximum de la charge utile
18:09et qui font beaucoup
18:10de trajets au ralenti
18:11dans les carrières,
18:12ont des consommations
18:12qui sont bien supérieures
18:13à un véhicule
18:14qui fait de l'autoroute
18:15à une charge faible.
18:17Donc, ceci est assez variable
18:18en fonction des activités.
18:19Mais par contre,
18:20à périmètre constant,
18:21on peut avoir des chutes,
18:22des baisses de consommation
18:23particulièrement importantes.
18:25Consommation de carburant,
18:27mais par ricochet,
18:28de tout le véhicule lui-même.
18:30Si on consomme moins,
18:30on freine moins.
18:31Si on freine moins,
18:31on utilise moins de plaquettes.
18:32Et donc,
18:33la poussière de plaquettes
18:34est également une économie
18:36qui est réalisée
18:37par une éco-conduite
18:38vraiment, je dirais,
18:40développée dans les entreprises
18:42de transport.
18:42Ça fait longtemps
18:42qu'on le lance,
18:43ça fait longtemps qu'on le fait.
18:44On le fait de plus en plus,
18:45toujours plus,
18:46et en tenant compte aussi
18:47des nouvelles technologies,
18:48bien sûr.
18:50Autre question,
18:50on reste vraiment
18:51dans le détail.
18:52On va parler un peu
18:53des emballages
18:53parce que, évidemment,
18:55c'est là aussi
18:56au cœur de votre métier,
18:58c'est en train
18:58vraiment de changer.
18:59Mais moi,
19:00je me suis souvent énervé
19:01en recevant des colis
19:03avec beaucoup de vide
19:04à l'intérieur.
19:04Comment vous...
19:05Alors,
19:05ce n'est pas votre première responsabilité,
19:07mais comment vous faites
19:08pour que vous remplissiez
19:09vos camions
19:10le mieux possible
19:11et qu'il y ait
19:11le moins de vide
19:12à l'intérieur ?
19:12Ça rejoint un peu
19:13ce que vous nous expliquiez
19:14tout à l'heure
19:14sur les hubs,
19:16le fait de regrouper
19:17finalement plusieurs clients,
19:19des dépôts de marchandises.
19:20Mais comment vous faites ?
19:21En fait,
19:21il y a plusieurs métiers
19:21dans le métier.
19:22Il y a la logistique d'un côté,
19:23le transport de l'autre.
19:24Quand on est avec la casquette
19:25du transporteur,
19:26on se charge uniquement
19:28de prendre de la marchandise
19:29de clients,
19:30de nos fournisseurs
19:31et de la livrer
19:32d'un point A à un point B.
19:33Ce n'est pas nous
19:34qui la conditionnons.
19:34On cherche à mutualiser,
19:36à optimiser le véhicule
19:37de façon maximale.
19:39Ce n'est pas nous
19:39qui conditionnons
19:40la marchandise.
19:41On récupère une marchandise
19:42qui a été conditionnée
19:42par notre client.
19:43On peut encore mieux
19:44remplir les camions
19:45en sortant de la logique
19:47des palettes
19:48et en faisant
19:49une sorte de Tetris
19:50à l'intérieur ?
19:51On fait des Tetris
19:52à l'intérieur,
19:53effectivement,
19:53et notamment avec
19:54des semis à double plancher
19:55qui nous permettent
19:56de doubler
19:57la capacité du véhicule.
19:59Évidemment,
20:00pour des palettes
20:00de taille et de poids
20:02relativement faibles,
20:03c'est une évidence.
20:04Parce qu'on dépasserait
20:05les limites autorisées
20:07si ce n'était pas le cas.
20:08Mais effectivement,
20:09on arrive à mettre
20:09beaucoup plus de palettes
20:10que ce qu'on mettait
20:10à l'époque.
20:11Donc ça,
20:11c'est pour la casquette
20:11transporteur,
20:12pour la partie logistique
20:14dans les entrepôts.
20:15Effectivement,
20:15c'est d'arriver
20:16à trouver des solutions
20:16pour faire des palettes
20:17toujours plus optimisées
20:18ou des colis
20:18toujours plus optimisés
20:19pour réduire le vide
20:21que l'on transporte.
20:22On a un volume de vide
20:23dans nos camions
20:23qui est bien trop important.
20:25Encore aujourd'hui ?
20:26Encore aujourd'hui.
20:26On peut encore gagner.
20:27On peut encore faire des efforts.
20:28les logisticiens,
20:30les chargeurs,
20:30nos clients
20:31ou les logisticiens
20:32et les acteurs de la logistique
20:33doivent continuer
20:34à travailler sur ces sujets.
20:35Et bien entendu,
20:36il y a le recyclage
20:37de tous ces emballages
20:39qu'il s'agisse de cartons,
20:40qu'il s'agisse de film plastique,
20:41qu'il s'agisse de palettes
20:42qui est une filière
20:43à vraiment utiliser au maximum
20:45pour des questions réglementaires
20:46dans un premier temps
20:47mais pour des questions économiques
20:48et écologiques, bien entendu.
20:50Je reviens à votre mission
20:51de président de l'UPO
20:53des Alpes-Maritimes
20:54qui fédère, je le rappelle,
20:55le MEDEF et la CPME.
20:58On va parler de la gestion de l'eau.
20:59Il nous reste 5 minutes.
20:59Gestion de l'eau, photovoltaïque.
21:01Mais je commence par la question
21:02du logement.
21:03C'est d'actu, cet été, fin juillet,
21:07la mairie de Cagnes-sur-Mer
21:07qui a signé une convention
21:08de logement locatif intermédiaire
21:10pour loger les actifs locaux
21:12à des prix abordables.
21:13Je me suis dit
21:13mais quel rapport avec la logistique ?
21:16Vous êtes concerné par ça ?
21:18On est totalement concerné.
21:19Toutes les entreprises du département
21:20sont concernées
21:21à la difficulté de loger les actifs ?
21:23Toutes les entreprises du département
21:24sont concernées.
21:25Je pense qu'il n'y a pas
21:26un de nos adhérents
21:26qui n'a pas une problématique
21:27de logement.
21:28Mobilité et logement,
21:30les deux sont de pair.
21:31Aujourd'hui,
21:32loger nos collaborateurs,
21:33loger nos salariés
21:34est devenu un impératif absolu
21:36parce qu'ils quittent
21:37notre département.
21:38Ils ne viennent plus
21:39pour certains depuis un certain temps
21:40mais ceux qui y sont,
21:41le quittent.
21:42Le quittent tout simplement.
21:43C'est trop cher.
21:43C'est trop cher.
21:44C'est trop cher et c'est trop loin.
21:46Pour arriver à avoir
21:47des loyers à peu près abordables,
21:48il faut toujours plus se reculer
21:49mais quand on se recule plus,
21:51on est évidemment loin
21:52des centres-villes,
21:53loin des centres de vie,
21:54de la culture,
21:56du sport,
21:57des liens sociaux
21:57et on n'a pas la mobilité
21:59qui va avec.
21:59Donc on va un petit peu plus loin
22:01des lieux de travail
22:02ou des lieux de vie
22:03pour avoir un loyer
22:04un petit peu plus abordable
22:05mais qui reste bien trop cher encore
22:07et on ne dispose pas
22:08de ce que les jeunes
22:10et les moins jeunes d'ailleurs
22:11attendent aujourd'hui
22:12de la vie qu'ils ont en privé.
22:14Il faut donc les aider.
22:15Donc ça, ça dépend des élus
22:16puisque c'est la mairie,
22:17par exemple,
22:18là en l'occurrence de Cagnes-sur-Mer
22:20qui signe cet accord,
22:22le MEDEF
22:23ou la CPME,
22:24vous pouvez faire quoi
22:25dans ce cadre-là ?
22:26Inciter les élus à bouger ?
22:28Inciter les élus à bouger
22:29et favoriser aussi
22:30les acteurs locaux
22:31à trouver des solutions
22:32notamment avec l'usufruit
22:33locatif social.
22:34L'ULS, entreprise,
22:37permettrait,
22:38et c'est une idée
22:38que l'on a
22:38et que l'on porte
22:39depuis un certain temps,
22:40permettrait d'acquérir
22:41une entreprise
22:41pour acquérir un bien
22:42ou construire un bien,
22:44pourquoi pas,
22:45l'un ou l'autre,
22:46d'en avoir la nulle propriété
22:47de confier l'usufruit
22:48à un acteur
22:49du logement social,
22:50par exemple,
22:51mais tout en ayant
22:52la main
22:52du collaborateur,
22:54de la personne
22:55qui utilisera le logement.
22:57Ça permet
22:57dans un cadre
22:59entrepreneuriel
23:00de capitaliser,
23:02d'être un acteur
23:03complémentaire
23:04de l'immobilier.
23:06Et puis pour la marque
23:06employeur,
23:07c'est aussi évidemment
23:07un argument
23:08pour recruter,
23:09pour garder ses salariés.
23:10C'est absolument exceptionnel.
23:11Ça redynamiserait aussi,
23:12pourquoi pas,
23:13la branche du BTP,
23:15de la construction,
23:16parce que ça nécessiterait
23:17pour certains programmes
23:18de construire plus.
23:19Ça permet aussi
23:20d'avoir un écosystème
23:21regroupant
23:22certains collaborateurs
23:23qui viendraient
23:24d'ailleurs en France
23:25ou d'ailleurs
23:25dans un autre pays européen
23:27et de les fédérer
23:28autour d'un lieu
23:29dans lequel
23:30ils sont plusieurs,
23:31ils peuvent discuter,
23:32échanger.
23:33Il est plus facile
23:33de s'intégrer
23:34sur un département
23:35lorsqu'on a un lien social
23:36rapide
23:37quand on est isolé
23:38dans un appartement cher,
23:40pas toujours super agréable
23:42et assez loin du centre-ville.
23:43Allez Franck Canat,
23:43un petit défi,
23:44nous restent deux minutes,
23:45on a deux thèmes,
23:45une minute par thème,
23:46gestion de l'eau,
23:47vous l'avez déjà évoqué,
23:49à quel point
23:50c'est une problématique,
23:51c'est-à-dire
23:51à quel point
23:52vous l'intégrez-vous
23:53dans votre stratégie
23:54d'entreprise
23:54ou dans la stratégie
23:55des entreprises du département ?
23:56Sur les actes maritimes,
23:57on l'a dit tout à l'heure,
23:59une industrie
23:59qui est,
24:01je dirais,
24:02pas exceptionnellement importante,
24:04pour autant,
24:04on a des acteurs
24:05de l'industrie majeurs
24:06avec vraiment
24:07des savoir-faire
24:07très très importants
24:08et notamment à Grasse.
24:10S'il n'y a pas d'eau,
24:10on ne produit pas à Grasse,
24:12on ne fait pas
24:12la production
24:13des arômes et parfums,
24:15c'est impossible sans eau.
24:16Et sur ce territoire,
24:17le manque d'eau
24:17est de plus en plus important,
24:19on l'a dit tout à l'heure,
24:19à proximité du Var,
24:21sans cette eau,
24:22l'industrie
24:22peut avoir
24:23une problématique majeure
24:24pourrait avoir
24:25un recul important.
24:26Autour du tourisme,
24:28s'il n'y a pas
24:28suffisamment d'eau,
24:29les hôtels,
24:30les cafés,
24:31les restaurants
24:32vont avoir
24:32des difficultés majeures
24:33et toutes les autres activités
24:35qui pourraient avoir
24:35des restrictions
24:36faute d'eau.
24:37C'est vraiment un impératif,
24:38évidemment,
24:39il y a la vie également,
24:40mais autour de l'économie,
24:42c'est vraiment un impératif
24:42que de se soucier
24:43de ces problématiques,
24:44de se soucier aussi
24:45des crues
24:46que l'on a connues
24:47et qui ont été dévastatrices.
24:49Se soucier également
24:50des déperditions
24:50sur les réseaux hydriques.
24:52On a des déperditions
24:53absolument inadmissibles
24:55aujourd'hui.
24:56On fait en sorte
24:57de réduire notre impact,
24:58de réduire nos consommations,
24:59mais on a une déperdition
25:00qui est majeure.
25:01C'est autant de sujets
25:02qu'il faut vraiment se soucier,
25:03faute de quoi
25:04l'économie pourrait en avoir
25:06un impact fort
25:07dans les années à venir.
25:08Et le photovoltaïque,
25:09on termine là-dessus,
25:10c'est un atout
25:11pour les entreprises.
25:12Est-ce que,
25:13par exemple,
25:13ça y est,
25:15c'est passé
25:15dans les habitudes
25:16de mettre
25:17des panneaux photovoltaïques
25:18sur les toits
25:19des entrepôts ?
25:20Par exemple,
25:20revenons à votre métier,
25:21est-ce que vous,
25:22vous avez pu le faire
25:23un peu partout
25:23ou pas encore ?
25:24Oui, mais pas partout.
25:25Pas encore en tout cas partout.
25:26Et c'est effectivement
25:27un exemple exceptionnel.
25:29Chez nous,
25:29à Nice,
25:30300 jours de soleil par an.
25:31300 jours de soleil par an.
25:32Alors ça marche partout,
25:33c'est vrai.
25:33Ça marche mieux
25:34quand il y a beaucoup de soleil.
25:35300 jours de soleil par an,
25:37des entrepôts
25:38qui parfois
25:39n'utilisent pas
25:39en autoconsommation
25:40la production possible
25:42qu'ils ont en toiture.
25:43Je prends l'exemple
25:43de mon métier,
25:44la logistique.
25:45Très vite.
25:45Au sein d'un entrepôt logistique,
25:46on a très peu de consommation.
25:51de façon mutualisée
25:52avec nos voisins,
25:53avec nos proches entreprises
25:57dans les zones industrielles
25:58pour arriver à avoir
25:59une maximisation
26:00de la production
26:02et une consommation
26:03mutualisée
26:04qui permettrait
26:05à ceux qui ont
26:06une grosse consommation
26:07mais pas beaucoup de toiture
26:07d'avoir le profit
26:09de ceux qui ont
26:09une grosse toiture
26:10et peu de consommation.
26:11C'est un des sujets
26:12que l'on veut creuser.
26:13Merci beaucoup,
26:14Franck Kanata.
26:15Bon REF 2025.
26:16Je vous reste...
26:17Voilà, on est juste
26:18à côté du central.
26:19Donc vous allez pouvoir
26:19aller assister
26:20aux différents débats
26:22et aux interventions
26:23de cette journée.
26:24Merci.
26:24Et puis ensuite,
26:25bon retour
26:25dans votre département
26:27des Alpes-Maritimes.
26:28On passe tout de suite
26:29à notre rubrique
26:29consacrée aux start-up
26:31éco-responsables.
26:32Merci.
26:33Merci.
26:34Merci.
26:35Merci.
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