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  • il y a 3 mois
Le vote de confiance annoncé par François Bayrou vient agiter une fois de plus le risque, aujourd'hui faible mais pas improbable, d'une crise financière et de défiance des marchés. Tout comme les oppositions, plus de la moitié des Français ne souhaitent pas son obtention.

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Transcription
00:00– Est-ce que le problème, c'est Emmanuel Macron ?
00:01Il faut qu'il nomme un Premier ministre
00:03qui a un mandat pour construire...
00:06– Donc vous ne voulez pas qu'il parte ?
00:07Contrairement à ce que dit Mélenchon, pas de destitution, pas de démission ?
00:10– Non, mais c'était aussi un des éléments qui expliquaient
00:12pourquoi en janvier dernier, on n'a pas censuré.
00:15Je pense qu'il faut une forme de stabilité dans le pays.
00:17Il a été élu pour aller au terme...
00:19– C'était un Premier ministre de gauche ?
00:20– Vous savez, les élections de 2024, il y a eu une préférence,
00:24pas une majorité qui a été donnée à la gauche.
00:26Ceux des sujets qui sont au cœur des précipations, je le redis.
00:29– Je le redis, pouvoir d'achat, services publics, santé, etc.
00:33Mais la gauche n'a pas gagné les élections.
00:36Sinon, elle appliquerait son programme.
00:38Et que dans l'espèce, il faut donc construire ce fameux compromis
00:41dans lequel un compromis, c'est coûteux pour les uns et les autres.
00:43Ce n'est pas la culture de notre pays.
00:44Moi, j'ai sincèrement tenté l'exercice.
00:47Donc celui qui vous dit aujourd'hui que Bayrou est le responsable
00:50d'un énorme gâchis aujourd'hui parce que sa culture politique
00:52aurait dû l'ouvrir justement à cette culture de compromis
00:55et qu'il a pensé pouvoir, dans son couloir, avoir raison tout seul,
00:58et bien il faut que demain, plutôt un Premier ministre venant de la gauche
01:02mais travaillant forcément avec des forces politiques
01:05qui ne sont pas de sa sensibilité mais qui s'engagent à ne pas le censurer
01:08sur quelques mesures claires et notamment sur le budget
01:11où il devrait y avoir un effort partagé, dépenses, économie d'un côté
01:16et recettes de l'autre et de ne pas faire porter la charge,
01:19je le redis, sur ceux de nos concitoyens qui quand même tirent la langue aujourd'hui.
01:22Non, moi je pense que ce n'est pas le cas.
01:25Je pense que ce fanatisme sur les impôts dans le pays le plus fiscalisé du monde,
01:29ça nous met dans le mur.
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