00:00La fermeté, certes, on sent que Bruno Retailleau est d'ailleurs extrêmement engagé sur le sujet et vous soutient, évidemment, sans ambiguïté.
00:08Vous, policier, il n'empêche, sauf erreur de ma part, il n'y a eu aucune interpellation pour le moment, donc on ne sait même pas qui sont ces casseurs.
00:16Voilà, le gros problème, c'est que, évidemment, la première chose qui était à faire, c'était de se protéger, bien sûr, et de sécuriser nos collègues blessés lors de ce rassemblement.
00:27Ces casseurs, quand ils vont être interpellés, ils vont être présentés devant la justice.
00:34Il y a des lois aujourd'hui, et on entend parler de lois en permanence, et on se retranche sur des lois qui seront de plus en plus fermes.
00:41Mais on a assez de textes, aujourd'hui, législatifs, pour sanctionner sévèrement.
00:45Et c'est la seule solution, on le sait, il n'y a pas de discussion à avoir avec des dégénérés, je reste très poli parce que je suis à l'antenne,
00:52on ne peut pas, avec des dégénérés, discuter, ils ne peuvent comprendre, malheureusement, qu'à travers la sanction,
00:57Oui, mais vous vous souvenez de l'issue du match, enfin, de la Ligue des Champions, il n'y avait pas eu tant que ça de...
01:05Alors, il y a eu des interpellations, mais il n'y a pas eu de sanctions derrière, pour la plupart, c'était des mineurs, c'est toujours la même histoire.
01:10C'est toujours le même problème, et parallèlement, et je voudrais souligner également, le courage de mes collègues qui auraient pu, dans un cadre de légitime défense,
01:19faire usage de leur arme, ils ne l'ont pas fait, parce qu'en face, ils sont déterminés pour, je ne vous dis pas pour casser la France,
01:25je vous dis pour tuer des hommes et des femmes qui représentent l'État à travers notre fonction de policier ou de gendarme.
01:31Donc, on a quand même une situation qui est très, très compliquée, si à la sortie, lorsqu'on en interpelle, même si on en interpelle 10%,
01:38si à la sortie, on ne montre pas l'exemple à les sanctionner, eh bien, cette bande de dégénérés vont continuer aisément.
01:45Où est le problème ? Puisqu'ils ont plus de force, finalement, dans notre pays, pour s'exprimer, que nous.
01:49On ne demande pas un droit de tuer, qui n'est pas de mal attendu, on demande juste, à un moment donné, qu'il y ait de la fermeté.
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