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  • il y a 3 semaines

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00:00... qui a été diffusé et rediffusé sur les réseaux sociaux.
00:04Manquait rire d'abord de la santé de ce policier que j'ai eu ce matin au téléphone,
00:07que je connais d'ailleurs personnellement, parce qu'il fait un travail depuis très longtemps ici à Tourcoing,
00:12au sein de la BAC. On a de la chance d'avoir une BAC courageuse et très présente ici à Tourcoing,
00:17accompagnée de la maire Doriane Bécu, accompagnée de M. le député Vincent Ledoux,
00:22et de Mme la procureure de la République qui vous dira un mot sur l'enquête, bien évidemment, et M. le préfet.
00:26Ça me permet, évidemment, c'est à Tourcoing chez nous, Mme la maire,
00:31mais ça me permet surtout de passer un message au ministre de la Justice.
00:34Il est auprès des forces de l'ordre, il est auprès des policiers, des gendarmes, des sapeurs-pompiers,
00:38du personnel médical qui se fait agresser.
00:41Il s'agit là, malheureusement, d'une violence qui est devenue quotidienne.
00:45On ne peut pas la laisser passer. Il est inacceptable, incompréhensible,
00:50que non seulement des policiers se fassent molester,
00:52très certainement, Mme la procureure en dira un mot par des mineurs,
00:58mais par ailleurs qu'on puisse diffuser ces images, c'est là le second scandale,
01:02et s'en réjouir en mettant des smileys, en entendant des rires,
01:06comme si ces images étaient une image parmi les autres,
01:09vue par d'autres personnes qui pourraient être inspirées par des actes de délinquance absolument inacceptables.
01:17C'est pour cela, d'abord, que je remercie la procureure de la République
01:19d'avoir ouvert très rapidement plusieurs enquêtes.
01:23Elle les précisera.
01:25Et d'avoir procédé par les services de la police judiciaire,
01:28déjà à de nombreuses interpellations,
01:29puisqu'il y a cinq personnes concernées par les faits,
01:32quatre personnes qui sont intervenues physiquement contre ce policier de la BAC,
01:36et une personne qui filmait.
01:38Les deux sont d'ailleurs une infraction, tapée à un policier, bien évidemment,
01:41et par ailleurs diffusée cette vidéo.
01:44Trois interpellations ont déjà eu lieu,
01:47et des moyens très importants sont mis pour retrouver les deux personnes qui demandent.
01:53Pour l'instant, les trois personnes interpellées sont des mineurs.
01:56Je veux dire par ailleurs, et je le redis au moment où le gouvernement va être de nouveau constitué,
02:02que nous ne devons pas, même si les questions budgétaires, financières,
02:06sont très importantes pour notre pays,
02:08ne pas oublier la promesse d'autorité régalienne
02:11que nous incarnons avec M. le ministre de l'Intérieur,
02:14au ministère de la Justice, au ministère de l'Intérieur,
02:16où nous parlons d'une même voie.
02:17Et je veux redire ma proposition, qui est écrite,
02:20qui n'attend plus que le Conseil des ministres et le vote du Parlement,
02:23de peine minimale,
02:25pour que dans le Code pénal, il y ait un maximum dans le Code pénal,
02:29et puis il y ait un minimum dans le Code pénal,
02:30et que nous ayons un débat pour savoir
02:32quel est le tarif minimum
02:34lorsqu'on commet des actes
02:35qui sont contraires à l'intégrité de la République
02:41et à la vie en société.
02:43S'en prendre à un policier,
02:44s'en prendre à un gendarme,
02:45s'en prendre à un pompier,
02:47s'en prendre à un magistrat,
02:48s'en prendre à un élu local,
02:49s'en prendre à des médecins,
02:50à des infirmières,
02:52comme je l'ai vu parfois,
02:53s'en prendre à des balayeurs dans la rue,
02:55parce qu'ils représentent l'uniforme de la mairie,
02:57de l'État,
02:59doit avoir une réponse extrêmement ferme.
03:01Et cette peine minimale, pour moi,
03:03comme proposition,
03:05ne peut pas être une peine minimale
03:07en dessous de plusieurs semaines,
03:09de plusieurs mois de prison ferme.
03:10On doit pouvoir dormir en prison le soir même
03:12lorsqu'on a commis des attaques physiques
03:15contre des policiers, des gendarmes, des pompiers,
03:18et qu'on soit majeur ou qu'on soit mineur.
03:20Donc je pense que les violences multiples
03:23que nous connaissons sur le territoire national
03:25méritent que nous soutenions entièrement la police,
03:28entièrement la gendarmerie,
03:29entièrement la BAC,
03:30qui est souvent très injustement attaquée
03:32dans le débat public,
03:33que nous puissions interpeller
03:34et faire condamner les auteurs du drame d'hier,
03:38mais surtout,
03:39et je pense que ça, c'est le plus important,
03:41changer la loi pour la rendre plus ferme
03:43afin que la sanction fasse partie de l'éducation.
03:45Il n'y a pas à opposer l'éducation et la sanction.
03:47La sanction fait partie de l'éducation.
03:49Quand on élève des enfants,
03:50par exemple, on sait que la sanction,
03:51elle fait partie de l'éducation.
03:53Eh bien, nous devons mettre cette sanction
03:54plus rapide, plus ferme,
03:56plus efficace pour les majeurs
03:57comme pour les mineurs.
03:58Est-ce que vous entendez
03:59qu'un des auteurs,
04:02même mineurs,
04:03pourrait s'en tirer à bon compte,
04:04entre guillemets,
04:05en sortant de la gendarmerie ?
04:06Non, pas du tout.
04:08Je soutiens depuis le début
04:09la fermeté des magistrats
04:11et je sais qu'ils appliquent la loi.
04:14Les magistrats,
04:14elles abouent de la loi.
04:15Et donc,
04:15quand les décisions de justice
04:17ne vont pas,
04:19ce n'est pas la cause de la justice,
04:21c'est à cause de notre loi.
04:23La loi qui est devenue trop complexe,
04:25c'est la loi qui est devenue très décalée
04:28par rapport à la violence d'aujourd'hui.
04:30On l'a déjà dit,
04:31mais les mineurs de 1945,
04:32au moment où on a imaginé
04:34de gérer la violence des mineurs,
04:36ne sont pas du tout les mineurs de 2025.
04:39Il n'y avait pas les réseaux sociaux,
04:40il n'y avait pas cette fenêtre ouverte
04:41sur la violence qui nous touche tous.
04:44Et donc,
04:45ce qu'il faut,
04:45c'est modifier la loi.
04:46Ce n'est pas s'en prendre au juge.
04:48Et puis,
04:49ce qui est très important,
04:50c'est le soutien aux forces de l'ordre
04:51qui font un travail formidable.
04:53Ce qui s'est passé,
04:53c'est tout simplement
04:54des policiers
04:55qui faisaient leur travail
04:55pour intervenir
04:58dans le cas
04:59d'un vol de trottinette,
05:02vraiment quelque chose
05:03de très bénin,
05:04où il y avait un chantage,
05:06il y avait un harcèlement
05:08d'un gamin,
05:10d'un pauvre gamin
05:11qui subissait la loi
05:12d'une petite bande.
05:13Les policiers de la BAC
05:14ont fait leur travail
05:15dans un quartier populaire
05:17de Tourcoing,
05:17qui n'est pas particulièrement difficile
05:19comme je l'ai pu dire
05:19dans la presse,
05:21pour pouvoir attraper
05:23ces personnes
05:23qui faisaient du chantage
05:25à ce gamin.
05:25Donc,
05:26ils ont fait leur travail.
05:27Trois policiers de la BAC
05:28dans un quartier populaire
05:28de Tourcoing
05:29pour un autre gamin de 15 ans
05:30qui vit du harcèlement.
05:32Ils ont fait leur travail
05:33de policier
05:34et s'en prendre à eux,
05:36lui prendre sa matraque
05:37télestopique
05:38et le taper avec.
05:39Il aurait pu être
05:39son arme de poing.
05:41On aurait pu imaginer
05:41qu'il prenne son arme de poing
05:42et qu'il tire.
05:43On en était à quelques secondes.
05:44C'est inverser les rôles
05:46dans une société.
05:48Et quand on est à ce point
05:49désormais d'inversement
05:50des rôles dans la société,
05:51il faut remettre l'aiguise
05:52au milieu du village.
05:53Et donc,
05:53il y a un tarif minimum
05:54pour ceux qui font ça
05:55et moi,
05:56je souhaite le porter
05:56dans le cadre
05:57d'une future voie.
05:58Pour parler des trois policiers,
05:58qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
06:00Qu'est-ce qu'ils vous ont témoigné ?
06:01D'abord,
06:03le policier,
06:03fort heureusement,
06:04est sorti de l'hôpital.
06:05Il est amoché,
06:08un nez cassé,
06:09une cloison nasale
06:09qui va sans doute
06:10se faire opérer
06:10des jours d'arrêt de travail
06:12nombreux.
06:13Mais je crois qu'avec
06:13Mme la maire,
06:14on a pu constater
06:15qu'il était surtout
06:15choqué psychologiquement.
06:17Son fils a découvert
06:18lui-même la vidéo
06:19sur Internet.
06:20Quand on rentre chez soi
06:21et qu'on a failli
06:22passer à deux doigts
06:22de la mort
06:23parce qu'on a voulu
06:24protéger un enfant de 15 ans
06:25qui se faisait voler
06:26sa trottinette,
06:27je pense qu'on ne s'est pas
06:28engagé dans la police nationale
06:29pour ça.
06:30Et donc,
06:30il est plus choqué
06:31psychologiquement
06:32que physiquement.
06:34Donc,
06:34c'est évidemment
06:34en venant le voir,
06:35en venant au commissaire
06:36à Tourcoing,
06:36je veux aussi dire
06:37que le ministre de la Justice
06:38se protège tous les policiers.
06:39J'ai donné des instructions pénales
06:40extrêmement claires
06:42à mon arrivée
06:43au procureur de la République
06:44en janvier dernier.
06:45Trois points,
06:45lutte contre le narcotrafic,
06:47protection des femmes
06:48et des enfants
06:49et un soutien extrêmement fort
06:51de force de l'ordre.
06:52J'ai demandé au procureur
06:53de poursuivre systématiquement
06:54l'ordre de ces trois faits.
06:55C'est extrêmement simple
06:56et je crois que c'est du bon sens.
06:58Bon,
06:58voilà,
06:58je veux aussi leur dire
06:59à ces policiers
07:00à travers le commissaire à Tourcoing,
07:01à tous les policiers
07:02qui disent la même chose,
07:03qu'ils ont un ministre de la Justice
07:04et je le sais un ministre de l'Intérieur
07:06et je le sais un Premier ministre
07:07pour bien le connaître
07:08qui soutient les femmes
07:09et les hommes en uniforme.
07:10En état actuel,
07:11qu'est-ce que risque
07:12d'un mineur auteur de violence
07:13sur un membre de police
07:16aujourd'hui ?
07:17Je vais laisser
07:18madame la procureur
07:18peut-être dire un mot
07:19sur l'enquête
07:19et sur les diverses enquêtes
07:20qu'elle a ouvertes
07:21et pouvoir répondre
07:23avec madame la maire
07:24si je vous souhaitais
07:24à vos autres questions.
07:25Juste une question,
07:26Marie-Laupin,
07:26qui vient de dire
07:27sur notre frontière
07:27que ça fait des années
07:28que son groupe politique
07:29propose des peines minimales
07:29et que vous avez voté contre.
07:30Je pense que l'heure
07:31n'est pas la polémique.
07:32Madame Le Pen
07:33ferait venir voir les policiers
07:34plutôt que de tweeter.
07:35C'est ce que je fais.
07:36Je suis sur le terrain.
07:37Le bureau en général,
07:38ce n'est pas un téléphone
07:40ou un bureau,
07:41c'est le terrain.
07:43Je pense qu'il ne faut pas
07:44faire de polémique.
07:45Il faut juste protéger
07:46les policiers et les gendarmes.
07:48C'est ce que je ferai.
07:49J'espère que le groupe du RN
07:50comme tous les autres groupes
07:51le voteront, ce texte.
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