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  • il y a 2 mois

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Transcription
00:00Oui, vous appelez ça lâché, moi j'appelle ça un massacre.
00:03C'est plusieurs individus qui sautent sur notre collègue,
00:05qui lui envoient une multitude de coups, que ce soit au niveau du visage, sur tout l'ensemble du corps.
00:14Donc notre collègue, malheureusement, a le nez cassé, la cloison nasale déplacée, une dent en moins,
00:23les joues complètement tuméfiées, le visage en sang.
00:27C'est complètement une scène d'horreur qu'on ne peut pas voir, tout simplement.
00:31Est-ce qu'on connaît un peu le contexte de cette agression barbare ?
00:37Le contexte, tout simplement, des collègues qui veulent simplement faire leur travail,
00:42mettre en place un dispositif pour interpeller des individus.
00:46Et c'est un de nos collègues qui est reconnu, qui veut procéder à l'interpellation d'une personne.
00:52Et malheureusement, plusieurs jeunes se réunissent et lui sautent dessus, tout simplement.
00:58Frédéric, vous restez avec nous parce que c'est indispensable d'entendre la voix de la police aujourd'hui.
01:04Et à chaque fois, je le dis, il y a des responsables syndicaux du côté de la police qui sont très courageux.
01:11Et vous en faites partie, Frédéric.
01:13Frédéric, je pense à Fabien Van Damerleek, le secrétaire général d'Alliance Police Nationale,
01:16qui avait été attaqué dans les médias parce qu'il avait eu le malheur de dire
01:19« Le problème de la police, c'est la justice ».
01:22C'était il y a trois ans, trois ans plus tard.
01:23Les faits lui donnent raison, bien sûr.
01:26Je pense aussi aux syndicats unités, mais à tous les syndicats de police.
01:30Mais ce qu'il faudrait, et je le dis vraiment en toute transparence,
01:33ce qu'il faut, c'est que les policiers qui sont victimes de ces violences-là,
01:37ils puissent prendre la parole.
01:38Moi, votre collègue policier blessé, je suis prêt à faire le déplacement pour le rencontrer
01:43parce que c'est indispensable d'avoir les policiers qui ont été victimes
01:47et qui racontent ce qu'ils ont vécu.
01:49Parce qu'aujourd'hui, ce silence-là, il n'est plus possible.
01:51Il faut que les Français se rendent compte de ce que vous vivez au quotidien.
01:55Alors, vous portez la voix à la perfection, bien évidemment, Frédéric.
01:59Mais c'est aussi essentiel d'avoir la parole des victimes directes ou indirectes.
02:05Et quand je vous parle de ça, par exemple, j'ai une pensée pour la marraine de cette émission,
02:10qui est Harmonie Commine, la femme du gendarme Commine,
02:14qui a eu le courage de prendre la parole.
02:16Et qui, justement, ce sont témoignages depuis un an,
02:19évidemment, à raisonner dans tous les foyers de France.
02:21Oui, exactement. De toute façon, nous, le syndicat d'alliance police nationale,
02:27effectivement, nous, depuis des années et des années et des années,
02:31on réclame des peines minimales pour les violences contre les policiers.
02:37Nous ne sommes pas entendus.
02:38On le réclame, on le réclame, on le réclame auprès de tous les ministres
02:42qui ont pu passer, que ce soit de l'intérieur ou de la justice.
02:45Et à l'heure actuelle, on se retrouve de nouveau encore avec ces violences.
02:48Donc, effectivement, on discutait avec les policiers violentés.
02:52Il y en a eu, mais malheureusement, aujourd'hui, la police...
02:55Vous me permettez, il y en a trop peu aujourd'hui.
02:57Il y a une loi du silence, c'est-à-dire que les policiers qui sont victimes,
03:01il y a la hiérarchie qui leur dit, ben non, en fait, il ne faut pas prendre la parole,
03:04vous avez des syndicats pour le faire, etc.
03:06Je pense que c'est aussi un élément, un mur qu'il faut faire tomber.
03:11Restez avec nous, Frédéric, parce que vous avez parlé d'un élément essentiel,
03:14c'est l'impunité, et vous, vous réclamez les peines minimales.
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