- il y a 4 mois
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Les Vraies Voix avec Edouard Chaulet, maire de Barjac et Jean-Eric Branaa, maître de conférence à l’Université Paris Assas et spécialiste de la politique américaine
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-08-18##
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00:00:00Allez, bienvenue à tous dans les vraies voix. On est ensemble jusqu'à 19h. On espère que vous allez bien, surtout que vous êtes encore en vacances.
00:00:06C'est le plus important pour ceux qui ont la chance d'en profiter. Et on accompagne chaleureusement et solidairement tous ceux qui ne sont plus en vacances et auxquels on pense.
00:00:14Ils sont peut-être sur la route des retours, par exemple, ou alors sur la route de retour du travail. Pour certains d'entre eux, à 17h05, ce serait raisonnable.
00:00:20On est ensemble jusqu'à 19h pour débattre avec vous. Vous connaissez le numéro 0826 300 300.
00:00:28Débattre avec qui ? Avec vous tous d'abord, au standard de Sud Radio, avec nos vraies voix que je vais vous présenter.
00:00:34Et débattre surtout de l'actualité. Alors il y a une actualité qui domine tous et cette rencontre exceptionnelle.
00:00:39Aujourd'hui, aux Etats-Unis, entre d'une part Donald Trump, d'autre part Volodymyr Zelensky, mais aussi les principaux chefs d'Etat européens.
00:00:47On va se poser une question avec vous dans notre grand débat à 17h30.
00:00:50Est-ce que les Européens pèsent encore ? Est-ce qu'ils peuvent se faire entendre ?
00:00:55Est-ce qu'ils peuvent tout simplement convaincre Donald Trump de ne pas larguer l'Ukraine ?
00:01:00C'est la question qu'on va se poser. On va en parler dans notre grand débat avec vous tous à 17h30.
00:01:05À partir de 17h30, les autres actualités, on y reviendra aussi.
00:01:09On parlera notamment de recyclage de batteries.
00:01:12À partir d'aujourd'hui, vous allez voir ce qui change.
00:01:14Et on va parler d'un phénomène qui vous touche dans les territoires.
00:01:18Ce sont les déserts médicaux.
00:01:20Pourquoi c'est si compliqué de faire venir un médecin, le conseiller de s'installer ?
00:01:23Vous allez voir que dans certains villages, on est prêt à tout pour faire venir un médecin.
00:01:27Et dans d'autres, même quand on y arrive, c'est la sécurité sociale qui vous met des bâtons dans les roues.
00:01:32C'est ce qu'on verra dans le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:01:36Mais avant ça, je vais bien élever quand même.
00:01:37Mais je vous présente nos vrais voix du soir.
00:01:40Une journaliste pour commencer à Nissa Arfawi.
00:01:43Bonsoir.
00:01:43Bonsoir, Jean-Marie.
00:01:44Les vacances sont finies ?
00:01:45Ça y est.
00:01:46Ça y est.
00:01:47Écoutez, on va essayer de vous consoler.
00:01:49Pendant deux heures au moins, de vous faire penser à autre chose.
00:01:51Vous verrez que l'actualité ne s'est pas arrêtée pendant vos vacances.
00:01:54D'ailleurs, je pense que vous avez eu le temps de le vérifier.
00:01:57Nous sommes également avec une écologiste ce soir.
00:01:59Raphaël, Rémi, Leleu, bonsoir.
00:02:02Bonsoir.
00:02:02Écologiste, féministe aussi.
00:02:04Élu, par ailleurs, c'est important de le rappeler.
00:02:07Et vous aussi, vous nous confirmez que les élus n'ont pas de vacances en général.
00:02:11Très peu.
00:02:11Très très peu.
00:02:12Surtout quand on fait la permanence du mois d'août à Paris.
00:02:14La permanence du mois d'août à Paris, ça veut dire quoi la permanence du mois d'août à Paris ?
00:02:17La permanence, alors ça dure une semaine seulement, heureusement.
00:02:20Mais ça veut dire qu'on fait les mariages.
00:02:21Très chouette.
00:02:22Mais aussi qu'on est d'astreinte sécurité.
00:02:23Vous avez marié combien de temps ?
00:02:25Combien de personnes, pardon ?
00:02:26Combien de couples ?
00:02:26Combien de couples ?
00:02:28Une dizaine.
00:02:28Une dizaine de couples ?
00:02:30Quand même.
00:02:31Formidable.
00:02:31Au moins, vous avez vu des gens heureux.
00:02:33J'ai vu beaucoup de gens très heureux.
00:02:34Ça donne le moral quand même.
00:02:35Tout à fait, c'est génial.
00:02:36C'était pas mal.
00:02:36Bon, on est aussi avec Bruno Pemart qui est avec nous.
00:02:39Bonsoir à vous.
00:02:40Bonsoir.
00:02:41Moi, je fais beaucoup moins de mariages dans mon village.
00:02:43Oui, c'est vrai.
00:02:43Vous êtes le maire de Belleflou dans l'Aude.
00:02:45Vous êtes aussi fondateur du RAID.
00:02:47Quand les mariages se finissent mal, parfois on peut avoir besoin de quelque chose.
00:02:50Je ne suis pas espéré pour eux, mais oui.
00:02:51Quand même, n'exagérons rien, effectivement.
00:02:54Bon, il y a eu une actualité très importante dans votre département dans l'Aude.
00:02:59Pas très loin de chez vous, même si heureusement, vous me le confirmez, Belleflou était loin.
00:03:03Non, on n'a pas été du tout touché.
00:03:04Voilà, c'est ça.
00:03:05D'ailleurs, dans quelques jours, ça fera exactement deux semaines que le feu a pris.
00:03:09Il faut se penser pour les élus, pour les pompiers, pour tout ce qui soit mobilisé, évidemment, pour malheureusement 17 000 hectares.
00:03:14Ce qui est considérable.
00:03:15C'est considérable.
00:03:15On n'a jamais vu.
00:03:16À l'échelle de la France, on l'a déjà vu.
00:03:17Mais en tout cas, c'est heureusement très, très rare.
00:03:20On y reviendra.
00:03:21Je peux vous annoncer d'ailleurs qu'on reprendra sur Sud Radio des nouvelles de tous ceux qui ont été touchés par cet incendie,
00:03:26notamment dans le rematin Sud Radio de Jean-François Acky.
00:03:30Alors, vous le savez, il y a une tradition dans les Vraies Voix.
00:03:31On a aussi la Vraies Voix du Soir.
00:03:33L'autre Vraies Voix du Soir, elle est toulousaine ce soir.
00:03:36C'est Renaud.
00:03:37Bonsoir, Renaud.
00:03:38Bonsoir Sud Radio, bonsoir les Vraies Voix et bonsoir aux auditeurs.
00:03:42Mais oui, bonsoir à tout le monde, surtout.
00:03:44Comment ça va, Renaud, d'abord ?
00:03:44Vous êtes en vacances ou pas, vous ?
00:03:46Alors, je suis encore en vacances pour quelques heures.
00:03:49Et je suis à proximité de Châteauroux.
00:03:52Et je prends la route dans la soirée avec ma voiture sans permis pour rentrer à Toulouse.
00:03:57Ça va prendre du temps, une voiture sans permis, pour revenir à Toulouse, non ?
00:04:01De Châteauroux ?
00:04:01Écoutez, ça va dépendre.
00:04:03Il faut compter à peu près 8-9 heures de route, tranquillement.
00:04:06On attend d'apprécier le paysage.
00:04:08Bon, en plus, il est beau.
00:04:09Après, ce sera de nuit, mais bon, ce sera pareil.
00:04:11Il a une voiture sans permis parce qu'il n'a plus le permis ou parce qu'il n'a jamais passé le permis ?
00:04:14Ça, c'est le policier qui vous parle, mais vous inquiétez pas tout le monde.
00:04:17Ni l'un ni l'autre, tout simplement, qu'il adore les voitures sans permis.
00:04:20C'est vrai ?
00:04:21Ah, d'accord.
00:04:21Mais vous roulez en quoi ? Vous avez le droit de dire en quoi vous roulez ?
00:04:23C'est quoi, votre voiture ?
00:04:24C'est une marque française, Ex-Am.
00:04:28Je l'ai achetée en début, et j'ai déjà fait presque 18 000 kilomètres avec.
00:04:34Quand même !
00:04:35Elle tient la route.
00:04:36À 30 à l'heure, ça fait quand même longtemps, 18 000.
00:04:39À 30 à l'heure, non, c'est limité.
00:04:41Elle s'est bridée à 45-50 kilomètres à peu près.
00:04:45Oui, ça, c'est vrai.
00:04:46Mais ça, c'est la première fois où on rencontre de plus en plus de personnes qui utilisent des voitures sans permis,
00:04:51notamment dans les grandes métropoles, parce que c'est revenu à la mode.
00:04:53Oui, parce qu'il y en a beaucoup qui n'ont plus de permis aussi.
00:04:55Oui, aussi.
00:04:56Ce qui est à la mode.
00:04:57Ça, ça a toujours été à la mode, malheureusement.
00:04:58En revanche, c'est rare d'entendre un témoignage de quelqu'un qui fait d'aussi longue distance.
00:05:04Donc, Châteauroux-Toulouse, c'est une route qu'on connaît bien sur Sud Radio.
00:05:06Je l'ai faite un paquet de fois.
00:05:07Je vous souhaite bon courage.
00:05:09En tout cas, mon cher Renaud.
00:05:10C'est ça, tous les souvenirs qu'on a.
00:05:22D'ailleurs, c'est les trois villes où ça ralentit en général sur la imitation de vitesse quand vous prenez l'autoroute.
00:05:26Ça me rappelle des souvenirs.
00:05:27Renaud, vous aviez un coup de gueule à nous faire passer ?
00:05:30Oui.
00:05:31Vous disiez vivement la rentrée malgré la fin de vos vacances.
00:05:34Pourquoi ?
00:05:34Honnêtement, oui, mais pour une raison très simple.
00:05:36La dissolution et puis surtout le vote de censure.
00:05:42Alors, vous espérez une dissolution au terme d'un vote de censure, c'est ça ?
00:05:47Ah ben, déjà la censure.
00:05:48Ça, c'est...
00:05:49J'en ai plus que la tête.
00:05:53Oui.
00:05:54Pourquoi alors ?
00:05:55Parce qu'on n'aurait pas dû laisser monsieur au milieu, comme j'aime l'appeler, moi, Bayrou.
00:06:02Autant le temps, là.
00:06:03C'est pas son poste.
00:06:05Bon, il a eu quand même un poste.
00:06:07Il a espéré être président pendant très longtemps.
00:06:09Bon, il s'était pas massé d'ailleurs, on le fait.
00:06:11Bon, je pense que le premier ministre, en fait, il n'est pas à sa place.
00:06:16Il n'est pas en tout cas à sa place pour vous, à Matignon.
00:06:18François Bayrou, vous attendez quelque chose de la réunion, pardon, de la journée de blocage
00:06:22qui est prévue pour le 10 septembre.
00:06:24Vous y participeriez ou pas, vous ?
00:06:27Si mon emploi du temps me le permet, oui, je participerai.
00:06:29Mais écoutez, en tout cas, c'est noté.
00:06:31Vous allez rester avec nous, mon cher Renaud.
00:06:33Vous allez rester avec nous.
00:06:34Avec vous, on va débattre du reste de l'actualité, y compris de ce qui se passe.
00:06:37C'est très important pour nous, Européens.
00:06:39Qu'est-ce que l'Europe pèse encore ?
00:06:40Quand je dis l'Europe, c'est pas seulement les institutions européennes, ce sont les Européens.
00:06:44Est-ce qu'ils ont encore une voix ?
00:06:45Est-ce qu'ils sont encore capables de se faire entendre à la Maison Blanche ?
00:06:48C'est une question qu'on va se poser aujourd'hui.
00:06:50Ça concerne notamment le sort de l'Ukraine et un peu plus largement de toute l'Europe de l'Est.
00:06:55Bienvenue à tous dans les vraies voix.
00:06:57Il est 17h11, on se retrouve dans un instant.
00:07:04Jusqu'à 19h au moins avec Raphaël Rémi-Leleu, Anissa Arfawi et avec Bruno Pommard.
00:07:10Nos trois vraies voix du soir.
00:07:12Je l'ai dit, dans un quart d'heure, notre grand débat.
00:07:14Est-ce que les Européens peuvent se faire entendre ?
00:07:16Est-ce qu'ils pèsent encore sur la scène internationale ?
00:07:19Est-ce qu'ils arriveront à faire passer deux ou trois messages du côté de Washington ?
00:07:21On va y revenir.
00:07:23Mais avant ça, j'aimerais vous faire entendre un témoignage.
00:07:26Parce que notre autre débat du jour, du soir, dirais-je, sur Sud Radio, c'est sur les déserts médicaux.
00:07:31Est-ce que vous, vous vivez dans un désert médical ?
00:07:33Mais tout de suite, on entend le témoignage d'un maire qui manifestement vit dans un désert médical.
00:07:38Parce que faire venir les médecins, ce n'est pas facile.
00:07:42Robert Batigne, bonsoir.
00:07:45Bonsoir.
00:07:45Bienvenue sur Sud Radio.
00:07:47Vous êtes un peu chez vous, vous êtes le maire.
00:07:49De Salles-sur-L'Air.
00:07:50Salles-sur-L'Air, si on est dans l'Aude, donc ?
00:07:52Oui, absolument.
00:07:52On est à Piège.
00:07:53Voilà, c'est presque...
00:07:54C'est à Piège, oui.
00:07:55C'est dans le triangle Villefrèche-le-Roguet-Castellandari-Mazaire.
00:07:59Oui, un endroit qui nous est cher.
00:08:00Vous êtes presque un voisin de Bruno Pommard qui vous écoute avec attention.
00:08:03Voilà.
00:08:04Et qui nous a raconté votre histoire.
00:08:06C'est pour ça qu'on a décidé de vous appeler.
00:08:07Parce qu'on parle, ce soir, des déserts médicaux.
00:08:10Vous, votre ville, combien d'habitants ?
00:08:12800.
00:08:13800 habitants.
00:08:14Vous avez fait construire une maison de santé, c'est ça ?
00:08:17On a fait construire une maison de santé il y a de cela maintenant 13 ans.
00:08:21Donc, elle a bien fonctionné, elle a m'espé.
00:08:24Et donc, maintenant, la problématique, c'est que les médecins sont partis en retraite.
00:08:29Pour faire simple.
00:08:31Et donc, la problématique, c'est d'arrêter de retrouver d'autres.
00:08:33Ce qui est vraiment pas simple.
00:08:34Pourquoi c'est pas simple de trouver un médecin ?
00:08:37C'est-à-dire que vous avez des candidatures, vous les approchez ?
00:08:39Comment ça se passe ?
00:08:40Là, il y a toute une faune d'organismes qui sont payés pour rechercher des médecins,
00:08:46qui prennent cher, environ 5-6 000 euros pour une année,
00:08:51mais qui, ensuite, nous envoient des candidatures qui, dans la pratique, ne peuvent exercer en France.
00:08:56Vous êtes en train de m'expliquer que vous, ville de 800 habitants,
00:08:59vous êtes obligés d'avoir recours à un cabinet de chasseurs de tête,
00:09:02juste pour trouver un médecin et que ça ne marche même pas ?
00:09:06Voilà.
00:09:06Donc, ça n'a pas marché.
00:09:07Donc, c'est enfer.
00:09:08On a réussi à trouver, par le bouche-à-oreille, par le réseau, par des connaissances,
00:09:13et puis, encore deux circonstances qui font que ça l'a fait, quoi.
00:09:17Donc, pour ça, on en a un médecin, mais c'est complètement insuffisant.
00:09:21Parce que notre village, c'est 800 habitants, mais tout le territoire, c'est 3 000 personnes.
00:09:26Donc, il est débordé.
00:09:27Oui.
00:09:27J'imagine, un médecin pour 3 000, puis ça commence à faire beaucoup.
00:09:30Raphaël Rémi-leuleux, ça vous parle, manifestement ?
00:09:32Oui, puisque...
00:09:33Vous êtes élue vous-même ?
00:09:34Alors, plutôt vers la capitale, mais vous êtes élue ?
00:09:36Je suis élue de Paris, mais à la base, je viens du Nord.
00:09:38Un petit village de moins de 800 habitants et habitantes,
00:09:41et je vois tout à fait la situation.
00:09:43Mais d'ailleurs, c'est la situation, aujourd'hui, majoritaire sur le territoire.
00:09:46Il y a quelques mois, le gouvernement avait fait une grande conférence de presse
00:09:49en disant qu'il allait faire un grand plan contre les déserts médicaux,
00:09:53parce que c'était l'une des priorités de son action.
00:09:55Et les chiffres étaient juste effarants.
00:09:58C'est 87% du territoire qui est un désert médical.
00:10:01Donc, ça devient n'importe quoi.
00:10:02Y compris en ville, d'ailleurs, contrairement à ce qu'on pourrait penser.
00:10:04Oui, d'ailleurs, l'île de France est en fait le plus grand désert médical de France.
00:10:09C'est tout à fait contre-intuitif.
00:10:11Mais parce qu'en termes de densité de population versus la disponibilité des généralistes...
00:10:15Un désert de 12 millions d'habitants, quoi.
00:10:17C'est comme ça, on en est là.
00:10:17On pourrait essayer de prendre un rendez-vous chez le Dermato.
00:10:20C'est de là au lit sur l'œil.
00:10:22C'est pour l'an prochain à peu près.
00:10:24Comment on explique un phénomène ?
00:10:25Pourquoi les médecins ne veulent pas venir dans des villes comme les vôtres ?
00:10:28Dans toutes ces villes, d'ailleurs, Bruno Pommard.
00:10:30Je vais être un peu radical, moi.
00:10:32Quand je vois mon collègue Robert Batin se battre depuis des mois et des années sur ce sujet-là,
00:10:36au même titre que les grandes villes, vous avez raison.
00:10:38Moi, j'habite Vincennes et on a tout, par hasard.
00:10:40Alors, est-ce que c'est parce que c'est une ville super riche et que tout le monde vient d'un banlieu riche ?
00:10:45C'est sûrement ça, les médecins.
00:10:47Moi, je trouve que c'est un peu comme les joueurs de football, vous savez.
00:10:50Plus on les paye et plus...
00:10:51Ce sont moins payés, les médecins, quand même, que les joueurs de football.
00:10:53Ne vous inquiétez pas.
00:10:53Écoutez, moi, ce que je vois par là, c'est qu'encore une fois, l'État finance.
00:10:58Il y a tout un tas de dispositifs qui aident les jeunes médecins à s'installer, les études, etc.
00:11:02Même les régions qui financent, etc.
00:11:04À un moment donné, il faut que l'État ait un peu les...
00:11:06Voilà. Et oblige des jeunes médecins à s'installer dans nos contrées.
00:11:11Voilà. Et ça, je trouve que c'est essentiel.
00:11:13Il ne faut pas faire de cadeau, après tout, parce que c'est notre pognon.
00:11:16Eh bien, c'est passé. Anissa Raffaoui, un mot ?
00:11:18D'ailleurs, c'est le cas de pays étrangers comme les États-Unis ou le Canada
00:11:21qui, contre le financement des études et d'installations,
00:11:24oblige les médecins, les futurs médecins, à s'installer dans les zones sous-tendu.
00:11:28Eh bien, vous savez quoi ? Je n'ai qu'un mot pour vous tous.
00:11:31Restez branchés sur Sud Radio.
00:11:32On va en redébattre dans le coup de projecteur.
00:11:34Autre témoignage d'un autre maire qui, lui, pour le coup,
00:11:37a fini par la trouver, sa médecin, mais il n'a pas le droit de la faire travailler.
00:11:40On lui explique pourquoi.
00:11:41On va en parler à partir de 18h40.
00:11:43Si vous êtes médecin, que vous n'êtes pas d'accord avec ce que vous avez entendu,
00:11:45c'est votre droit et vous êtes les bienvenus.
00:11:46Pareil, 0 826 300 300.
00:11:49Vous nous appelez, on vous donne la parole,
00:11:51on discute avec vous et on est là pour ça.
00:11:54Merci beaucoup et bon courage, surtout Robert Battyne.
00:11:57Merci beaucoup.
00:11:58Et puis, on reprendra de vos nouvelles.
00:11:59On espère que vous allez réussir à en trouver d'autres quand même.
00:12:01Donc, vous êtes le maire de Salles-sur-Lers, dans l'Aude.
00:12:05Donc, tout de suite, on parle des autres actualités.
00:12:08Les vraies voix Sud Radio.
00:12:10Les trois mots dans l'actu avec Majid Desimad.
00:12:12Bonsoir à vous, Majid.
00:12:13Bonsoir, Marie.
00:12:13Bonsoir, tout le monde.
00:12:14Trois mots qui sont donc incendies,
00:12:16neuf mois, ça fait deux, et ceinture.
00:12:19Oui, la situation est alarmante en Espagne et au Portugal,
00:12:22où le feu continue de ravager les deux pays.
00:12:25Plus de 343 000 hectares brûlés en 2025.
00:12:28Un nouveau record historique d'incendies.
00:12:30Et une pensée pour Boalem Sansal,
00:12:31cela fait neuf mois, ce 16 août, qu'il est emprisonné.
00:12:34On le rappelle, il a été condamné le 27 mars 2025
00:12:37à cinq ans de prison ferme.
00:12:39Et puis, accrochez-vous,
00:12:40on parlera de ceinture de sécurité avec Paul Vignel.
00:12:42C'est très dangereux, c'est une nouvelle information.
00:12:44Certaines voitures ont des ceintures de sécurité qui font défaut.
00:12:47L'Espagne et le Portugal sont frappés par des incendies
00:12:54d'une ampleur historique.
00:12:5623 feux actifs de niveau 2
00:12:58qui continuent de menacer la population
00:13:00et mobilisant des milliers de pompiers et de militaires
00:13:02dans l'Ouest et le Nord-Ouest de l'Espagne.
00:13:04Selon la directrice de la protection civile espagnole
00:13:07Virginia Barconesans,
00:13:08ces incendies sans précédent
00:13:09sont une conséquence du changement climatique.
00:13:11Il y a pour le moment 23 incendies graves.
00:13:17Nous sommes pour le moment en situation d'urgence.
00:13:20Virginia Barconesans
00:13:21Une situation très grave,
00:13:28de très grande gravité, ajoute-t-elle.
00:13:30C'était donc Virginia Barconesans,
00:13:32directrice de la protection civile espagnole,
00:13:34au micro de nos confrères de l'AFP, Magid.
00:13:36Et oui, la ministre espagnole de la Défense,
00:13:39Margarita Robles, de son côté,
00:13:40parle d'une situation très difficile,
00:13:42très compliquée,
00:13:43en raison de la fumée visible depuis l'espace
00:13:45qui complique les interventions aériennes.
00:13:48Exactement, c'est une situation difficile
00:13:50qui ne vous surprend pas, j'imagine, Raphaël Rémi-Leleux ?
00:13:53Non, parce qu'en fait,
00:13:55on le voit depuis des années,
00:13:56ça se cumule et ça se cumule,
00:13:58et en plus, on a les prévisions scientifiques
00:14:01qui nous disent l'accélération de ces risques,
00:14:03qui nous disent que les incendies,
00:14:05les super incendies,
00:14:06vont être de plus en plus fréquents,
00:14:07de plus en plus graves,
00:14:08et donc on a toujours les deux mêmes choses,
00:14:11désolé en tant qu'écologiste de rabâcher,
00:14:13mais il va falloir atténuer le réchauffement climatique,
00:14:15et il va aussi falloir nous adapter,
00:14:17y compris en donnant tous les moyens nécessaires
00:14:19à la protection civile aux sapeurs-pompiers.
00:14:21Et d'ailleurs, je précise que la France
00:14:22a envoyé deux Canadair cette semaine en renfort,
00:14:25pour une fois, on n'en avait pas trop besoin en France,
00:14:27et du coup...
00:14:28Et les Canadair font les allers-retours,
00:14:29d'ailleurs entre la péninsule impériorique et la France...
00:14:32Alors, moi je suis un peu plus modéré que Raphaël sur le sujet,
00:14:35parce qu'il faut savoir que les 17 000 hectares
00:14:37qui ont brûlé dans l'Aude, chez moi,
00:14:40c'est quand même du criminel.
00:14:42Ça relève du criminel à l'origine.
00:14:43Comme 90% des incendies de forêt, en fait.
00:14:45Oui, mais vous parlez de problèmes écologiques,
00:14:48j'entends qu'il y ait des problèmes écologiques
00:14:49dans le monde entier,
00:14:50pas que dans notre pays,
00:14:51mais en même temps,
00:14:52on ne peut pas mettre tout ça
00:14:53sur le compte de l'écologie,
00:14:55des problématiques écologiques.
00:14:56Quand on fout le feu à des broussailles,
00:14:58on l'a vu, il n'y a pas longtemps,
00:14:59il y avait d'ailleurs une vidéo
00:15:00d'un gars qui s'arrête, qui fout le feu.
00:15:02Ce n'est pas l'écologie,
00:15:03c'est un voyou le mec.
00:15:03Sur l'origine de l'incendie, absolument.
00:15:06Mais après, c'est 17 000 écarts,
00:15:07parce qu'il y a une situation de sécheresse
00:15:09qui, pour le coup, est liée.
00:15:10Oui, mais regardez chez moi,
00:15:11je reprends toujours l'exemple chez moi,
00:15:13on a demandé aux agriculteurs,
00:15:15les vignereux, etc.,
00:15:16d'enlever les vignes, etc.
00:15:18On laisse un friche,
00:15:19ça fait pousser l'herbe, évidemment,
00:15:20et c'est favorable, évidemment,
00:15:22à des incendies potentiels.
00:15:23Donc, comme on a beaucoup de friches,
00:15:25il y a beaucoup plus de risques d'incendies.
00:15:26Disons qu'on n'a pas aidé.
00:15:27Après, c'est vrai aussi
00:15:28que des pyromanes,
00:15:29vous en avez toujours eu,
00:15:30sauf qu'avant,
00:15:30ils faisaient brûler 5 000 hectares,
00:15:32maintenant, c'est 17 000.
00:15:32Eh oui, compte tenu du contexte.
00:15:34C'est supposé que ce soit ça.
00:15:35C'est vrai que les friches
00:15:35nous posent de sacrés problèmes, quand même.
00:15:37Allez, on passe au deuxième mot
00:15:38dans l'actualité,
00:15:39parce qu'on y reviendra
00:15:39sur la situation dans l'autre,
00:15:40je l'ai dit.
00:15:41Ce deuxième mot, c'est 9 mois.
00:15:43C'est une pensée,
00:15:43et on y tenait sur Sud Radio
00:15:44à notre compatriote
00:15:46Boilem Sansal, Magide.
00:15:47Oui, cela fait 9 mois,
00:15:49ce 16 août,
00:15:49que Boilem Sansal est emprisonné.
00:15:51On le rappelle,
00:15:51cet écrivain franco-algérien
00:15:53de 80 ans
00:15:53est incarcéré en Algérie
00:15:54depuis novembre 2024.
00:15:56Pour rappel,
00:15:57le 1er juillet 2025 dernier,
00:15:59la Cour d'appel d'Alger
00:16:00a confirmé sa condamnation
00:16:01à 5 ans de prison
00:16:02pour avoir évoqué
00:16:03dans une interview
00:16:04les frontières coloniales
00:16:05de l'Algérie.
00:16:06Une déclaration jugée
00:16:07comme une atteinte
00:16:07à l'unité nationale.
00:16:09On l'écoute
00:16:09au micro de Sud Radio.
00:16:11Boilem Sansal,
00:16:11vous vivez entre la France
00:16:12et l'Algérie,
00:16:14et au printemps dernier,
00:16:15vous avez décidé
00:16:15de prendre la nationalité française.
00:16:17Qu'est-ce qui vous a poussé
00:16:18à faire ce choix ?
00:16:19Racontez-nous.
00:16:21Mais c'est que tout simplement,
00:16:22je suis né français,
00:16:23j'ai toujours vécu
00:16:24dans ce cadre-là.
00:16:28Vous avez fait
00:16:29régulariser la situation.
00:16:30Pourquoi ?
00:16:31C'est parce que
00:16:31tant que je croyais
00:16:32que l'Algérie
00:16:33continuait sur cette ligne.
00:16:37Voilà,
00:16:37on garde le français,
00:16:39la francophonie,
00:16:40et on développe
00:16:41des relations sympathiques
00:16:43avec l'espace francophone
00:16:44d'une manière...
00:16:45générale,
00:16:46la France en particulier.
00:16:48Tant que je croyais à cela,
00:16:50peu importe
00:16:50que je vive
00:16:51ici ou là-bas,
00:16:53c'est pareil.
00:16:54Et Boilem Sansal
00:16:55qui était l'invité
00:16:56de la culture
00:16:56dans tous ses états
00:16:57avec Céline Alonzo
00:16:59et André Bercoff
00:17:00qui sont encore en vacances
00:17:01mais qui reviendront
00:17:01très bientôt.
00:17:02On le rappelle,
00:17:03mais cette sentence
00:17:04a provoqué
00:17:05un large mouvement
00:17:06de solidarité en France
00:17:07où des personnalités politiques
00:17:08ainsi que le Parlement européen
00:17:09ont exprimé leur soutien
00:17:10et demandé sa libération.
00:17:11Malgré son état
00:17:13de santé fragile,
00:17:14Boilem Sansal
00:17:15n'a pas renoncé
00:17:16à son droit d'expression.
00:17:17Sa situation
00:17:18reste une illustration
00:17:19inquiétante
00:17:20des tensions
00:17:20entre liberté d'expression
00:17:21et souveraineté nationale.
00:17:23au moins en Algérie,
00:17:24effectivement.
00:17:25Mais on ne sait pas
00:17:25ce qu'on peut faire de plus
00:17:26pour le faire revenir
00:17:27plus rapidement,
00:17:27Boilem Sansal.
00:17:28Ça se saurait
00:17:29si on pouvait faire quelque chose.
00:17:30Visiblement,
00:17:30il y a des appels
00:17:31de tous les partis politiques
00:17:32ou une grande partie
00:17:34des partis politiques.
00:17:35C'est encore une fois
00:17:36la liberté d'expression
00:17:37qui est bafouée.
00:17:38Quand on voit
00:17:38ce qui se passe là,
00:17:39c'est scandaleux.
00:17:40Encore une fois,
00:17:42l'Algérie là-dessus
00:17:42devrait quand même
00:17:43mettre un petit peu d'eau
00:17:45dans son vin
00:17:45comme on dit
00:17:45et puis essayer
00:17:46de trouver une réponse
00:17:48mais visiblement
00:17:49c'est un blocus total.
00:17:51Blocus total d'ailleurs
00:17:51sur tout un tas de sujets
00:17:52avec l'Algérien.
00:17:53Oui, d'ailleurs,
00:17:53on peut penser
00:17:54à notre autre compatriote
00:17:55et confrère Christophe Glez
00:17:57qui a été arrêté
00:17:58et condamné
00:17:58à une lourde peine
00:17:59pour la seule raison
00:18:00qu'il avait interviewé
00:18:02un membre
00:18:03d'un mouvement
00:18:05indépendantiste cabile
00:18:07lors d'un reportage
00:18:08sur le football.
00:18:09La démocratie.
00:18:09La démocratie
00:18:10et la liberté d'expression.
00:18:11Troisième mot
00:18:12dans l'actu,
00:18:13c'est ceinture.
00:18:14C'est une affaire
00:18:14très sérieuse
00:18:15qui concerne
00:18:15votre sécurité.
00:18:17Et oui,
00:18:17une vaste campagne
00:18:18de rappel
00:18:19à l'échelle européenne
00:18:20a été déclenchée
00:18:20vendredi dernier
00:18:21par Rappel Conso.
00:18:22Elle concerne
00:18:23les Peugeot 308
00:18:24produites entre
00:18:24le 12 octobre 2015
00:18:26et le 1er février 2019.
00:18:28Bonsoir Paul Vinel.
00:18:29Bonsoir Magide Daymat.
00:18:30Bonsoir à tous.
00:18:31Concrètement,
00:18:31que doivent faire
00:18:32les automobilistes
00:18:32concernés par ce rappel ?
00:18:34Ce défaut technique
00:18:34touche les sièges arrières
00:18:35de centaines de milliers
00:18:36de véhicules.
00:18:37Les ancrages pourraient céder
00:18:38sous l'effet d'une collision
00:18:39qui empêche
00:18:40le bon fonctionnement
00:18:41du rétracteur.
00:18:42Les propriétaires concernés
00:18:43doivent contacter
00:18:44leur concessionnaire.
00:18:45Celui-ci procédera
00:18:46gratuitement
00:18:46au remplacement
00:18:47des pièces défectueuses.
00:18:48Le code VIN
00:18:49qui est inscrit
00:18:49sur la carte grise
00:18:50permet de vérifier
00:18:51si le véhicule
00:18:52est concerné.
00:18:53Ce rappel intervient
00:18:54quelques semaines seulement
00:18:55après une vaste opération
00:18:56concernant plusieurs centaines
00:18:57de milliers de véhicules
00:18:58Stellantis.
00:18:59Ils étaient équipés
00:18:59du moteur diesel 1.5
00:19:01Blue HDI
00:19:02pour risque de fiabilité
00:19:03et de casse.
00:19:04D'autres marques
00:19:04comme Citroën,
00:19:05DS, Fiat, Opel
00:19:06et Alfa Romeo
00:19:07ont aussi été rappelées
00:19:08pour défaut
00:19:08pouvant provoquer incendie
00:19:09ou dysfonctionnement
00:19:10du frein d'urgence automatique.
00:19:12C'est rassurant tout ça.
00:19:13Il y a une psychose
00:19:14cet été sur les voitures.
00:19:15On a eu le frein
00:19:16qui est complètement fou
00:19:17et qui freine tout seul
00:19:18d'un coup.
00:19:18Ça, c'est le freinage fantôme.
00:19:20On a eu les airbags
00:19:21qui peuvent vous tuer.
00:19:22Maintenant, vous avez
00:19:22la ceinture qui n'est pas fiable
00:19:23mais ce n'est pas rassurant.
00:19:24Rouler à vélo.
00:19:25C'était l'écologiste
00:19:26Raphel, Rémi Lolle.
00:19:28Il fallait la faire.
00:19:30On parle de qualité
00:19:30de fabrication.
00:19:31On fait tout vite
00:19:32en quantité industrielle
00:19:34et puis la qualité
00:19:35de fabrication.
00:19:36Tout ça, même sur les vélos
00:19:37d'ailleurs.
00:19:37Tous les constructeurs
00:19:38fabriquent vite
00:19:39et ils n'ont pas tous
00:19:39les mêmes problèmes.
00:19:40Mais bravo pour le placement
00:19:41de produit Raphel, Rémi Lolle.
00:19:42C'était bien joué.
00:19:43Ce qui me fait halluciner,
00:19:45c'est que vous avez dit
00:19:46qu'il y a un rappel
00:19:46des véhicules depuis 2015,
00:19:482015 et 2019.
00:19:49On est en 2025.
00:19:50Donc, combien d'accidents
00:19:51et combien de problèmes
00:19:52ont été enregistrés
00:19:53avant qu'on se dise
00:19:54qu'il faille retirer
00:19:54les véhicules ?
00:19:55C'est une saine observation.
00:19:57Merci beaucoup,
00:19:58Anissa Arfawi.
00:19:59Allez, restez avec nous
00:19:59au fil à Washington
00:20:00dans quelques instants
00:20:01en compagnie de notre invité
00:20:02Jean-Éric Brana.
00:20:03Est-ce que les Européens
00:20:04pèsent encore ?
00:20:05Est-ce qu'ils peuvent
00:20:06se faire entendre
00:20:07de Donald Trump ?
00:20:080826 300 300.
00:20:10Prenez la parole
00:20:10sur Sud Radio.
00:20:11On vous la donne.
00:20:12Sud Radio.
00:20:13Sud Radio.
00:20:14Parlons vrai.
00:20:14Parlons vrai.
00:20:15Sud Radio.
00:20:16Parlons vrai.
00:20:16Point fr.
00:20:17Les vrais voix Sud Radio.
00:20:1917h19h.
00:20:20Jean-Marie Bordry.
00:20:2217h19h.
00:20:23Là, il est précisément
00:20:2317h29.
00:20:25Je ne sais pas exactement
00:20:26quelle heure il est à Washington,
00:20:27mais c'est l'horloge
00:20:28qu'on va regarder
00:20:29toute la soirée.
00:20:30Parce que c'est là
00:20:30qu'il se passe des choses.
00:20:32Ces dirigeants européens
00:20:33qui accompagnent
00:20:34Volodymyr Zelensky
00:20:35rencontrer Donald Trump.
00:20:38Les vrais voix Sud Radio.
00:20:40Le grand débat du jour.
00:20:41Une petite souris me glisse
00:20:42qu'il est 11h30 actuellement
00:20:44en direct du côté de Washington.
00:20:46Question.
00:20:46C'est notre grand débat.
00:20:47Les Européens peuvent-ils
00:20:48encore se faire entendre ?
00:20:49Est-ce qu'ils sont capables
00:20:50de peser et voire d'inverser
00:20:52le sort de la guerre en Ukraine
00:20:54ou du moins le sort
00:20:55qui sera réservé à l'Ukraine ?
00:20:56C'est ce dont on va débattre
00:20:57avec nos trois vrais voix.
00:20:58Je vous le rappelle.
00:20:59Raphaël, Rémi, Leleu,
00:21:00Anissa Arfaoui, Bruno Pommard
00:21:01et notre invité
00:21:02qui nous fait le plaisir
00:21:03de nous rejoindre,
00:21:04Jean-Éric Branat.
00:21:05Comment ça va ?
00:21:06Très bien, Rémi.
00:21:07Bienvenue à vous sur Sud Radio.
00:21:08Pas de vacances
00:21:09pour les spécialistes
00:21:10des Etats-Unis comme vous êtes.
00:21:11Mais aucun universitaire,
00:21:13c'est très connu.
00:21:13Je le rappelle,
00:21:14vous êtes maître de conférences
00:21:15à l'Université Paris Assas,
00:21:16spécialiste de la politique américaine,
00:21:19auteur de nombreux livres
00:21:20dont on rappellera les références
00:21:22dans quelques instants.
00:21:23Avant ça, question.
00:21:25Nous avons donc
00:21:26le président ukrainien,
00:21:27le président français,
00:21:28le chansonnier allemand,
00:21:29la présidente du Conseil italien,
00:21:31le Premier ministre britannique,
00:21:33nous avons un Finlandais
00:21:34et la présidente
00:21:35de la Commission européenne,
00:21:36Ursula von der Leyen.
00:21:38Tous ensemble,
00:21:39chez Donald Trump.
00:21:39Alexander Stubb,
00:21:40pour le Finlandais,
00:21:41puisqu'il n'a pas été...
00:21:41Il fallait bien ça.
00:21:43Exactement,
00:21:43tous ensemble,
00:21:44chez Donald Trump.
00:21:45Est-ce que ça peut l'impressionner
00:21:46ou pas du tout ?
00:21:47Ah non, pas du tout.
00:21:49Donald Trump ne se fait pas impressionner
00:21:50par quelques leaders européens
00:21:52et c'est bien ce qui m'inquiète
00:21:54dans cette histoire,
00:21:55c'est qu'il a une formidable tribune
00:21:58pour expliquer à son électorat
00:22:00qu'il a résisté à tous les Européens
00:22:02en même temps.
00:22:03Rendez-vous compte un petit peu,
00:22:04lui qui s'est fait élire
00:22:06contre l'establishment,
00:22:06vous vous en souvenez,
00:22:08qui s'est fait élire sur l'idée
00:22:09qu'on pouvait réussir
00:22:11même quand on était donné perdant,
00:22:13qui a fait une remontada incroyable
00:22:15dans la dernière élection,
00:22:17alors qu'il était donné mort vivant,
00:22:19c'était après sa déclaration
00:22:21de culpabilité le 30 mai 2024
00:22:24et qui est là,
00:22:26aujourd'hui,
00:22:27contre tout vent et marée,
00:22:29va recevoir effectivement
00:22:30six personnalités,
00:22:31huit personnalités, pardon,
00:22:32de premier plan.
00:22:34Eh bien,
00:22:35ça ne donne pas,
00:22:37ça n'augure pas en tout cas
00:22:39que Donald Trump va baisser les Chines,
00:22:42bien au contraire,
00:22:43je crois qu'il a...
00:22:44C'est plus flatteur pour lui qu'autre chose.
00:22:45C'est même pas que c'est flatteur,
00:22:46c'est que c'est sacrément vendeur.
00:22:49Or, c'est un commercière hors pair,
00:22:50c'est le battleur que vous avez
00:22:51à la foire de Paris
00:22:52qui vous vend absolument
00:22:53ce que vous ne voulez pas acheter
00:22:54et ce que vous ne voulez pas acheter,
00:22:55c'est que la paix,
00:22:57la seule, la vraie,
00:22:58c'est celle de Poutine.
00:23:00Il est capable d'essayer de la vendre.
00:23:02Donc, concrètement,
00:23:03la dernière fois
00:23:03que Volodymyr Zelensky
00:23:04a rencontré Donald Trump
00:23:06à Washington,
00:23:07ça s'est très mal passé.
00:23:08Il a été humilié en direct,
00:23:09en mondo-vision quasiment.
00:23:11Est-ce qu'il va se passer
00:23:12la même chose,
00:23:12mais en plus en compagnie
00:23:13de ces sept acolytes ?
00:23:14Ah non, je ne crois pas non plus.
00:23:15Et ce n'est pas non plus possible.
00:23:17Ce n'est pas possible
00:23:18parce que les Américains,
00:23:20aujourd'hui,
00:23:21ont changé d'idée
00:23:22vis-à-vis de l'Ukraine.
00:23:23Il y a six mois,
00:23:24ils étaient défavorables
00:23:26à l'idée de continuer
00:23:27à aider l'Ukraine
00:23:27en disant que ça coûtait trop cher
00:23:29et ils avaient été convaincus
00:23:30par une campagne hors pair.
00:23:32Là-dessus,
00:23:33tous ces millions
00:23:34qui ont été dépensés.
00:23:36Donald Trump parlait
00:23:37de 350 millions.
00:23:38On ne sait jamais
00:23:38d'où il les a sortis
00:23:39puisque le Congrès
00:23:40n'a voté que 175 millions
00:23:41et qu'en réalité,
00:23:46il y en a eu 83 de dépensés
00:23:47et que 70% reviennent
00:23:49à l'industrie américaine
00:23:50ou à l'économie américaine
00:23:51d'une façon ou d'une autre.
00:23:52Mais quoi qu'il en soit,
00:23:54ce que les Américains entendaient,
00:23:56c'est que ces milliards
00:23:56n'avaient rien à faire
00:23:57en dehors des Etats-Unis
00:23:58et qu'il y avait tellement
00:23:59de pauvreté,
00:24:00de difficultés dans le pays
00:24:01que ces milliards,
00:24:02on en avait besoin
00:24:03de chaque dollar,
00:24:04j'ai envie de dire.
00:24:05Donc,
00:24:06le courant était
00:24:08contre l'aide à l'Ukraine.
00:24:10Ça a changé ?
00:24:10Oui, ça a changé.
00:24:12Ça a changé
00:24:12parce qu'il y a d'abord
00:24:13un courant de base
00:24:15qui est atlantiste
00:24:17aux Etats-Unis,
00:24:18qui est aussi
00:24:19pour l'idée
00:24:19que la souveraineté
00:24:20des frontières,
00:24:22c'est pas rien
00:24:22et c'est là-dessus
00:24:22que les Etats-Unis
00:24:23se sont bâtis aussi
00:24:24et excusez-moi du peu,
00:24:25mais on va fêter
00:24:26les 250 ans
00:24:27de la déclaration
00:24:27d'indépendance.
00:24:28Donc,
00:24:29on est là,
00:24:29rentré dans une période
00:24:30de célébration extraordinaire
00:24:32aux Etats-Unis
00:24:32et tout le monde la prépare.
00:24:33Alors,
00:24:33tout le monde est un peu
00:24:34sensibilisé à ça.
00:24:35Et puis surtout,
00:24:36quand Donald Trump,
00:24:37il y a de cela,
00:24:38trois semaines,
00:24:39a changé d'idée
00:24:40ou du moins
00:24:40a eu l'air de changer d'idée
00:24:41en haussant le temps
00:24:43contre Poutine,
00:24:43eh bien,
00:24:44les Républicains,
00:24:45comme un seul homme,
00:24:46ont également changé d'idée
00:24:47à tel point
00:24:48qu'ils ont voté au Congrès,
00:24:49on le sait assez peu
00:24:50en France,
00:24:51mais le 30 juillet
00:24:52de cette année,
00:24:53il y a de la sous-commission
00:24:54qui s'occupe
00:24:55de dépenses à l'Ukraine,
00:24:58USA,
00:24:59qui a voté
00:25:0055 milliards supplémentaires.
00:25:02C'est pour dire,
00:25:03ce sont les Républicains
00:25:03qui ont abondé
00:25:05dans l'idée
00:25:07qu'il fallait aider l'Ukraine.
00:25:08Et la population a suivi.
00:25:10Alors aujourd'hui,
00:25:10on leur dit de faire le contraire.
00:25:12Ce yo-yo,
00:25:12il est un peu compliqué quand même.
00:25:14Et pourtant,
00:25:14Donald Trump donne l'impression
00:25:16de vouloir se rapprocher
00:25:16plus des positions russes
00:25:18que des positions
00:25:18de volet de lumière.
00:25:19Zélinsk,
00:25:20Raphaël Rémi Lolle ?
00:25:21En fait,
00:25:22je pense que c'est vraiment
00:25:22le point le plus tragique
00:25:24et qui, moi,
00:25:25me met profondément en colère
00:25:27vu là où nous en sommes.
00:25:28Il y a en effet
00:25:29tout le positionnement
00:25:30des Etats-Unis
00:25:30vis-à-vis de l'Ukraine
00:25:31qui vient d'être explicité.
00:25:32Mais il y a le positionnement
00:25:34des Etats-Unis
00:25:34vis-à-vis de la Russie
00:25:35qui est quand même
00:25:36l'une de ses antagonistes
00:25:39historiques.
00:25:41Mais ensuite,
00:25:41on a le jeu
00:25:42de Donald Trump
00:25:43et de Vladimir Poutine.
00:25:45Il faut se souvenir
00:25:46que lorsque Donald Trump
00:25:47n'était plus président
00:25:48aux Etats-Unis,
00:25:49il continuait à être en lien
00:25:50avec Vladimir Poutine.
00:25:52Que Donald Trump,
00:25:53comme son vice-président
00:25:54J.D. Vance,
00:25:55assume totalement
00:25:56de vouloir
00:25:57une nouvelle géopolitique
00:25:58pour les aider
00:25:59à mener
00:26:00une sorte de guerre politique
00:26:01civilisationnelle.
00:26:02C'est ce qu'il a expliqué
00:26:04à Munich
00:26:04il y a quelques mois.
00:26:05Et que dans cette idée
00:26:06finalement très réactionnaire
00:26:08de ce que doit être
00:26:08la place des Etats-Unis
00:26:09dans le monde,
00:26:10finalement,
00:26:11ça s'aligne plutôt bien
00:26:12avec Vladimir Poutine.
00:26:14Et quand Trump,
00:26:15ce matin même,
00:26:16a annoncé
00:26:17qu'elles étaient pour lui
00:26:18les lignes rouges
00:26:19de la négociation,
00:26:20il n'a pas parlé
00:26:21des lignes rouges
00:26:22face à la Russie.
00:26:23Il a posé
00:26:23des lignes rouges
00:26:24à l'Ukraine.
00:26:25Et ça,
00:26:26je trouve ça
00:26:26terriblement dangereux
00:26:27parce que finalement,
00:26:28c'est une histoire
00:26:29dans laquelle
00:26:29il n'y a plus de méchants.
00:26:31La Russie
00:26:31n'a plus mené
00:26:32une guerre d'agression
00:26:33contre l'Ukraine.
00:26:34Il est loin le temps
00:26:35de l'axe du mal
00:26:36qui était dénoncé
00:26:37depuis Washington,
00:26:38Jean-Éric Branard ?
00:26:40Oui,
00:26:40mais ça va dans le sens
00:26:41de ce que j'expliquais.
00:26:42C'est qu'on a un retournement
00:26:43des valeurs
00:26:44parce que justement,
00:26:45on combat
00:26:45ce qui est l'establishment
00:26:47et compagnie.
00:26:48Les bellicistes en particulier,
00:26:50c'est qui les bellicistes
00:26:50dans la tête de Trump
00:26:51et de Vance
00:26:52qui représentent
00:26:53toute l'aile maga
00:26:54puisque Vance n'a aucune importance
00:26:57dans la diplomatie américaine
00:26:59si ce n'est qu'il représente
00:27:00cette aile très dure
00:27:03qui soutient Donald Trump
00:27:05qui représente
00:27:05à peu près 15%.
00:27:06Les bellicistes,
00:27:08disais-je,
00:27:08ce sont les démocrates.
00:27:10C'est eux les méchants.
00:27:11C'est Joe Biden
00:27:12dont il parle sans cesse.
00:27:14C'est la guerre de Joe Biden,
00:27:15c'est la guerre de Zelensky
00:27:16et sans eux,
00:27:17s'il n'y avait pas eu
00:27:17Zelensky et Biden,
00:27:19il n'y aurait jamais eu de guerre.
00:27:20C'est évident
00:27:21parce que Poutine
00:27:22aurait pris l'Ukraine totalement
00:27:24et ce serait passé crème.
00:27:25Je plaisante,
00:27:26évidemment.
00:27:27Mais ce fait même
00:27:29que la vision belliciste,
00:27:32ce soit les démocrates,
00:27:33parle dans le sens
00:27:35que Trump ne va pas
00:27:36tout d'un coup
00:27:36tendre la main aux démocrates
00:27:38en disant
00:27:38mais finalement,
00:27:39les gars,
00:27:39vous aviez raison,
00:27:40c'était vous les gentils
00:27:41et c'est moi qui me suis trompé.
00:27:42Sauf que quand on regarde
00:27:43la situation sur le front
00:27:44et notamment les difficultés
00:27:45ukrainiennes,
00:27:46même si la percée russe
00:27:47a été manifestement contenue
00:27:48dans le Donbass,
00:27:49les bombardements.
00:27:50Oui, voilà,
00:27:50les bombardements continuent
00:27:51et l'Ukraine ne peut pas tenir
00:27:52pendant des années
00:27:53et des années et des années.
00:27:54Ce n'est pas forcément
00:27:55l'aider que de lui permettre
00:27:56de continuer les combats
00:27:56sans lui envoyer
00:27:57des renforts humains.
00:27:59Anissa Rafa, oui ?
00:27:59En fait, oui,
00:28:00c'est ce que je pense.
00:28:02Il faut bien qu'à un moment,
00:28:03la guerre s'arrête.
00:28:04Alors, j'entends ce que vous dites
00:28:05sur la communication de Trump
00:28:08et puis finalement,
00:28:09la facilité avec laquelle
00:28:10on peut retourner
00:28:11les Américains
00:28:11en termes d'opinion
00:28:12et très honnêtement,
00:28:13je trouve effectivement
00:28:14que c'est tellement facile
00:28:15ces campagnes de communication
00:28:17propagandistes
00:28:18qui fonctionnent très bien
00:28:18avec le public américain.
00:28:20Je pense qu'il pourrait
00:28:20encore retourner
00:28:21sa communication,
00:28:23que ça passerait
00:28:24d'ici.
00:28:25Sans problème.
00:28:25Voilà, sans problème.
00:28:27Après, il y a évidemment
00:28:29le volet financier
00:28:30qui, moi, me parle.
00:28:32C'est-à-dire qu'économiquement,
00:28:34c'est des centaines de milliards.
00:28:37Et pendant combien de temps encore
00:28:38est-ce que les États-Unis
00:28:39vont tenir la route
00:28:39et puis l'Europe également par ailleurs ?
00:28:41Je me pose la question.
00:28:42Au-delà de toute opinion personnelle,
00:28:45c'est-à-dire que d'un point de vue
00:28:46purement économique,
00:28:46combien de temps
00:28:47cette guerre va-t-elle durer ?
00:28:49Combien va-t-elle coûter ?
00:28:50Et quel sera le prix
00:28:51pour les populations
00:28:52en fait américaines
00:28:54et européennes ?
00:28:57Je sais que ce n'est pas
00:29:00de bon goût
00:29:00de dire ça
00:29:01parce que je pose
00:29:03un cadre économique
00:29:05alors qu'il y a des vies humaines
00:29:06qui sont en jeu.
00:29:07Mais sur ce fait aussi,
00:29:09on va dire qu'à titre personnel,
00:29:11combien de victimes encore ?
00:29:12Aujourd'hui,
00:29:13vous avez parlé des bombardements.
00:29:15Il y a eu des victimes.
00:29:16Il y a des morts tous les jours.
00:29:17Et je suis plutôt en faveur
00:29:19de trouver un moyen
00:29:20de mettre un terme
00:29:21à cette guerre.
00:29:23Celui qui apportera une réponse,
00:29:25c'est Poutine.
00:29:27Est-ce que ce n'est pas ça ?
00:29:27Est-ce que vous parlez avec beaucoup d'enthousiasme,
00:29:29M. Branagh ?
00:29:29Je sais que vous connaissez
00:29:30le sujet américain
00:29:31de Trump
00:29:32comme la solution
00:29:33éventuelle.
00:29:34Non, la véritable réponse,
00:29:36elle viendra de Poutine.
00:29:37D'ailleurs, on l'a vu
00:29:38dans ce sommet
00:29:39de rien
00:29:40d'Alaska.
00:29:41Sommet de rien,
00:29:41j'appelle ça.
00:29:42C'est-à-dire
00:29:43où il y a
00:29:44Trump qui attend
00:29:45avec Air Force One
00:29:46derrière
00:29:47une mise en scène
00:29:48mais c'est américain.
00:29:49Avec un bombardier
00:29:50de spirit
00:29:50ça mérite du Spielberg.
00:29:52Et puis au moment
00:29:53où il passe
00:29:53le bombardier stratégique
00:29:55ça pourrait faire presque rire.
00:29:59Et Poutine a regardé ça
00:30:00en disant
00:30:01« Ouais, alors ? »
00:30:02Vous voyez un petit peu
00:30:02le ressenti que j'ai eu ?
00:30:03C'est juste une image.
00:30:04Et je pense que Poutine
00:30:05qui est un mec froid
00:30:07il faut appeler
00:30:08qu'un ancien colonel
00:30:09du KGB
00:30:10FSB
00:30:11ce mec-là est froid
00:30:13il veut un État russe
00:30:14à tout prix
00:30:14et je pense qu'il gardera sa ligne
00:30:16et si Poutine
00:30:18n'infléchit pas
00:30:18sa position politique pure
00:30:21je pense que
00:30:22que Trump
00:30:23sera mal en point.
00:30:25Et même les Européens
00:30:26d'ailleurs.
00:30:26Les Européens
00:30:26qui sont largement
00:30:27eux en dossier
00:30:28n'en parlons pas.
00:30:28Enfin je ne sais pas
00:30:29ce que vous en pensez
00:30:29mais c'est mon point de vue.
00:30:30Réponse à deux questions
00:30:31pour vous Jean-Rééque Bernard.
00:30:32D'abord ce que disait
00:30:33Anissa Raffaoui
00:30:34sur les difficultés
00:30:35le coût
00:30:36la lassitude aussi
00:30:37du public
00:30:38américain
00:30:39ou européen
00:30:40à soutenir une guerre
00:30:41manifestement.
00:30:42Alors d'abord Anissa
00:30:43moi je vous rassure
00:30:44vous avez tout à fait
00:30:45le droit de penser
00:30:45ce que vous pensiez
00:30:46et le dire.
00:30:48Non mais c'est vrai
00:30:48c'est toujours délicat
00:30:49de le dire
00:30:49vous avez un pays
00:30:50qui se bat pour son indépendance.
00:30:51Écoutez moi je suis universitaire
00:30:52l'universitaire
00:30:53il pose des hypothèses
00:30:54il va au bout
00:30:55et même si elles sont stupides
00:30:56par moment
00:30:57et il s'en fiche de vexer
00:30:59aussi quand il le...
00:31:00Évidemment
00:31:00mais il faut les pousser
00:31:02jusqu'au bout
00:31:02et effectivement
00:31:03vous avez raison
00:31:04oh là là
00:31:04des centaines de milliards
00:31:05avez-vous dit non ?
00:31:06155 milliards
00:31:07votés par le Congrès américain
00:31:0983 qui ont été
00:31:10vraiment dépensés
00:31:1170% qui reviennent
00:31:12à l'économie américaine
00:31:13vous voyez
00:31:14on met les chiffres
00:31:15tels qu'ils sont
00:31:16donc déjà
00:31:16ça ne fait pas des centaines de milliards
00:31:17ensuite
00:31:18cette guerre ne s'arrêtera jamais
00:31:20ben j'en sais rien
00:31:21et vous non plus
00:31:22personne ne sait
00:31:23ça va s'arrêter
00:31:24je vais jusqu'au bout
00:31:25je vais jusqu'au bout
00:31:26ma réponse
00:31:26je ne cherche pas
00:31:28à vous mettre en difficulté
00:31:29je répondais
00:31:30factuellement
00:31:31sur ce que vous disiez
00:31:32et là-dessus
00:31:33comment est-ce qu'une guerre
00:31:34peut s'arrêter ?
00:31:35Eh bien sa guerre
00:31:35elle s'arrête
00:31:36quand un des deux
00:31:37n'en peut plus
00:31:38soit un des deux
00:31:39belligérants dit
00:31:40moi j'ai perdu
00:31:41je capitule
00:31:42soit il y en a un des deux
00:31:44qui dit
00:31:44je ne peux pas arriver
00:31:45à faire ce que je voulais faire
00:31:46donc je m'arrête
00:31:46parce que ça me coûte trop cher
00:31:47en l'espèce
00:31:48il me semble que
00:31:49Poutine
00:31:50qui avait annoncé
00:31:51qu'il allait conquérir l'Ukraine
00:31:52en une semaine
00:31:53devrait quand même
00:31:54se poser des questions
00:31:54en pensant que
00:31:55depuis trois ans
00:31:57il n'arrive pas
00:31:58à avoir
00:31:59les oblastes
00:32:00qu'il réclame aujourd'hui
00:32:01en tout cas à 100%
00:32:02oui il n'a pas arrêté pour autant
00:32:03non il n'a pas arrêté
00:32:04mais il y a un moment
00:32:06en tout cas
00:32:07où ça va lui coûter
00:32:07extrêmement cher
00:32:08alors vous disiez
00:32:09ça coûte cher
00:32:10la technique de Biden
00:32:12et je sais que
00:32:13parmi les auditeurs
00:32:14dès qu'on dit le mot Biden
00:32:15on est déjà fusillé sur place
00:32:16mais en tout cas
00:32:17la technique de Biden
00:32:19était à mon sens
00:32:21assez cohérente
00:32:24c'était
00:32:24on va assécher
00:32:26Poutine
00:32:27il disait
00:32:27ça va prendre 10 ans
00:32:28sachant que lui-même
00:32:29n'était pas là
00:32:30pendant 10 ans
00:32:30et il le savait aussi
00:32:31il s'était mis
00:32:32avec les alliés européens
00:32:34j'en termine là
00:32:34et l'idée
00:32:35c'était
00:32:36de freiner
00:32:38les aspirations
00:32:40de Moscou
00:32:40sans entraîner le monde
00:32:42dans la troisième guerre mondiale
00:32:43pardon
00:32:43mais ça aurait pu arriver
00:32:44ça aurait pu arriver
00:32:45pour l'instant
00:32:46on n'en est pas là encore
00:32:46Raphaël Rémi-le-le-le
00:32:47et dans un instant
00:32:48Renaud
00:32:48qui est toujours avec nous
00:32:49mais mes amis
00:32:49à ce rythme là
00:32:50si on attend Poutine
00:32:51de toute façon
00:32:51la guerre est déjà finie
00:32:53puisque la guerre d'Ukraine
00:32:53c'était la Crimée en 2014
00:32:55c'est bien ça le problème
00:32:56c'est pour ça que l'Europe
00:32:58et l'Union Européenne
00:32:59singulièrement ne doit pas reculer
00:33:00et doit faire face
00:33:01et doit faire bloc
00:33:02c'est que tant que
00:33:04Vladimir Poutine
00:33:04est au pouvoir
00:33:05il ne s'arrêtera pas
00:33:07tant que l'Ukraine
00:33:07ne sera pas tombée
00:33:08il aurait fallu faire quoi
00:33:09avec la problématique
00:33:11de après l'Ukraine
00:33:12qui d'autre
00:33:12et nos collègues
00:33:13en Pologne
00:33:14ou en Finlande
00:33:14se posent cette question
00:33:15et bien on peut
00:33:16continuer les sanctions
00:33:17on peut mettre en place
00:33:18des mécanismes
00:33:18de collaboration
00:33:19de défense
00:33:20au niveau de l'Union Européenne
00:33:22et même en dehors
00:33:23de l'Union Européenne
00:33:24on est en train
00:33:24de collaborer
00:33:25avec la Grande-Bretagne
00:33:26malgré le Brexit
00:33:27il s'en fout
00:33:28Poutine
00:33:28des sanctions
00:33:29regardez
00:33:30il produit toujours
00:33:30plus de matériel militaire
00:33:31etc
00:33:32la qualité de la chose
00:33:33en tout cas
00:33:35ça fonctionne
00:33:35il produit un peu plus que nous
00:33:36Renaud
00:33:37depuis Toulouse
00:33:38au 0800
00:33:38non pas depuis Toulouse
00:33:39d'ailleurs
00:33:39depuis Châteauroux
00:33:40bientôt à Toulouse
00:33:41dans une journée de route
00:33:42Renaud
00:33:43vous en pensez quoi
00:33:43est-ce que l'Europe pèse
00:33:44vous vous dites non
00:33:45ah non mais clairement pas
00:33:47mais honnêtement
00:33:48moi je vais vous le dire
00:33:48comme je le pense
00:33:49Trump
00:33:51il peut venir à 10, 15, 20
00:33:54mais il s'en fout
00:33:55aujourd'hui
00:33:56l'Union Européenne
00:33:58bon nombre de pays européens
00:34:01sont venus
00:34:02à l'étranger
00:34:04et j'en parle parce que
00:34:05je suis souvent en contact
00:34:08avec des Français
00:34:08de l'étranger
00:34:09et ils me disent
00:34:11mais en fait
00:34:11maintenant ce ne sont
00:34:13que des guignotés
00:34:14ils peuvent dire
00:34:15ce qu'ils veulent
00:34:15ils ne sauront rien
00:34:16en fait
00:34:17donc pour vous
00:34:18on ne pèse plus du tout
00:34:18par contre honnêtement
00:34:20je suis rarement d'accord
00:34:23sur certains points
00:34:23avec Bruno Thomas
00:34:24et pour le coup
00:34:26ce soir
00:34:26je ne peux pas dire
00:34:28mieux que lui
00:34:28mais écoutez voilà
00:34:29et ça lui fera plaisir
00:34:30il sourit d'ailleurs
00:34:31il en sourit d'aise
00:34:32Julien est avec nous
00:34:33également depuis Juvisy
00:34:34où il écoute Sud Radio
00:34:35sur le 99.9 FM
00:34:37Julien
00:34:38vous vous êtes pessimiste
00:34:39quoi qu'il arrive
00:34:40et sans jugement de valeur
00:34:41sur le sort des armes
00:34:43toutes choses égales par ailleurs
00:34:44c'est à dire
00:34:44s'il n'y a rien qui change
00:34:46bonsoir
00:34:47bonjour à tous
00:34:49donc en fait
00:34:49le gros souci qu'on a
00:34:51attendez
00:34:52j'ai un exemple
00:34:52on est l'avré
00:34:55de vous avoir dérangé
00:34:56mon cher Julien
00:34:56on vous récupère
00:34:57dès que vous allez
00:34:57vous êtes à nouveau libre
00:34:58vous nous retrouverez
00:35:00pessimisme donc
00:35:01mais c'est vrai
00:35:01pessimisme ambiant
00:35:02mais d'un autre côté
00:35:03quel que soit
00:35:05l'héroïsme ukrainien
00:35:06quel que soit
00:35:07les succès ukrainiens
00:35:08auxquels on a assisté
00:35:09depuis le début
00:35:10de cette guerre
00:35:10malgré tout
00:35:11le sort des armes
00:35:13s'il n'est pas catastrophique
00:35:14pour l'Ukraine
00:35:14il lui semble défavorable
00:35:15à ce stade
00:35:16c'est une réalité
00:35:17ça aujourd'hui
00:35:17Jean-Éric Benard
00:35:18je ne sais pas
00:35:19ça c'est militaire
00:35:19moi c'est pas ma partie
00:35:20particulièrement
00:35:21mais je crois
00:35:22qu'il y a un point
00:35:23qu'on voit aujourd'hui
00:35:25à propos de
00:35:26faut-il être pessimiste
00:35:27ou pas pour les européens
00:35:28c'est qu'ils montrent
00:35:29leur solidarité
00:35:30et ça c'est extraordinaire
00:35:31quand même
00:35:31que justement
00:35:33au bout de trois ans de guerre
00:35:34il n'y ait pas de faille
00:35:36dans la machine
00:35:37je dois dire
00:35:37qu'il n'y en ait plus
00:35:38qu'il n'y en ait plus
00:35:39oui mais ceci dit
00:35:40même Orban
00:35:41et les tchèques
00:35:42on les a quand même
00:35:43mis de côté
00:35:44assez rapidement
00:35:44mais je dois dire
00:35:46qu'on peut quand même
00:35:47être fier de ça
00:35:47de se dire que
00:35:48de ce côté-là
00:35:49l'union fait la force
00:35:51mais encore faut-il
00:35:52arriver à faire l'union
00:35:52et à faire la force
00:35:54surtout ce soir
00:35:54Julien on vous a retrouvé
00:35:55ça va ?
00:35:56tout va bien ?
00:35:56ça arrive
00:36:00donc vous vous êtes pessimiste
00:36:01sur le sort des armes
00:36:02parce que la guerre d'usure
00:36:03si je résume rapidement
00:36:04vous allez le dire
00:36:04la guerre d'usure
00:36:06n'est pas favorable à l'Ukraine
00:36:07si on ne change rien
00:36:07c'est ça
00:36:08parce qu'on est l'OTAN
00:36:10donc 15 pays
00:36:10qui se sont unis
00:36:11pour produire des armes
00:36:12à l'OTAN
00:36:13on n'arrive pas à suivre
00:36:14la consommation de l'Ukraine
00:36:17elle est tout le temps
00:36:19l'Ukraine est en permanence
00:36:20en flux tendu
00:36:21en termes de munitions
00:36:22alors que la Russie
00:36:23elle surproduit des munitions
00:36:26c'est à dire qu'elle arrive
00:36:26à non seulement
00:36:27tirer deux fois plus
00:36:29quasiment je crois
00:36:3030% de munitions en plus
00:36:32que l'Ukraine
00:36:32et pourtant de reconstituer
00:36:33des stocks
00:36:34donc c'est à dire
00:36:34qu'on est en train
00:36:35de réaliser qu'aujourd'hui
00:36:36si un jour
00:36:37l'Ukraine tombe
00:36:38et que la Russie
00:36:40décide de se retourner
00:36:40contre nous
00:36:41on sera en slip
00:36:42en face de la Russie
00:36:42qui sera suréquipée
00:36:44par rapport à nous
00:36:44et je pense que c'est ça
00:36:45que les gens se sont dit
00:36:46bon bah à un moment donné
00:36:47bon on va se trouver subtil
00:36:49et puis on va essayer
00:36:50de sortir par le calme
00:36:51on va essayer
00:36:52de détendre l'atmosphère
00:36:53et essayer de prendre
00:36:54une maturation
00:36:54sachant qu'en plus
00:36:55la Russie c'est vrai
00:36:56à d'autres alliés
00:36:57comme le charmant régime
00:36:59nord-coréen
00:36:59qui lui fournit
00:37:00des stocks très importants
00:37:02de munitions
00:37:02en échange
00:37:03on sait toujours pas de quoi
00:37:04mais on peut se demander
00:37:05si les Russes
00:37:06ne sont pas en train
00:37:06d'équiper l'arsenal nucléaire
00:37:08nord-coréen
00:37:08de missiles beaucoup plus efficaces
00:37:10que ce qu'ils avaient
00:37:10ça aussi c'est pas rassurant
00:37:12Jean-Éric Bernard
00:37:13je suis entièrement d'accord
00:37:14avec vous
00:37:14c'est une inquiétude
00:37:15qui monte actuellement
00:37:17et on voit que
00:37:17Kim Jong-un a repris
00:37:19du poil de la bête
00:37:19il y a de quoi
00:37:21allez on va terminer
00:37:22sur une chose
00:37:23que doivent dire
00:37:24les Européens
00:37:25à supposer
00:37:26qu'ils se mettent d'accord
00:37:26sur un même message
00:37:27ce soir
00:37:28que doivent dire
00:37:29à Donald Trump
00:37:30les dirigeants européens
00:37:31lorsqu'ils le verront
00:37:32d'abord Anissa Arfawi
00:37:33je suis embêtée
00:37:36parce que
00:37:36je pense que
00:37:39notre parole
00:37:40n'a aucune valeur
00:37:41auprès de Donald Trump
00:37:42et là-dessus
00:37:43quoi qu'il dise
00:37:44ça ne servira
00:37:45il nous écoute
00:37:45tout le temps
00:37:46il en rit
00:37:49probablement
00:37:50après
00:37:51en fait
00:37:54soit on s'aligne
00:37:55sur une volonté
00:37:56de paix
00:37:56de discussion
00:37:57de paix
00:37:58ce que Trump
00:37:59veut
00:37:59malheureusement
00:38:00donc je suis désolée
00:38:01parce que je risque
00:38:01de ne pas plaire
00:38:02dans ce que je dis
00:38:03de mes camarades
00:38:05mais soit on s'aligne
00:38:07soit on est hors jeu
00:38:08voilà
00:38:09oui
00:38:10je suis d'accord
00:38:12effectivement
00:38:12c'est Trump
00:38:13le maître de guerre
00:38:14avec Poutine
00:38:14tous les deux
00:38:15qui décideront
00:38:16de ce qu'il faut faire
00:38:16ou pas
00:38:17et encore une fois
00:38:18même Zelensky
00:38:19il est là au milieu
00:38:19est-ce que
00:38:20le Donbass
00:38:21il va devoir l'abandonner
00:38:22au profit des Russes
00:38:23en totalité
00:38:24ça serait peut-être
00:38:25une réponse
00:38:26je ne sais pas
00:38:26mais quoi qu'il en soit
00:38:27la réponse ne viendra
00:38:29que des Américains
00:38:30et je ne crois pas
00:38:31un seul instant
00:38:32à la capacité
00:38:33c'est terrible
00:38:33à dire moi
00:38:34en tant qu'élu
00:38:34en tant que français élu
00:38:36de dire que l'Europe
00:38:36on est des nerfs
00:38:38on est des nerfs
00:38:39c'est compliqué
00:38:40d'entendre ça
00:38:41j'imagine pour vous aussi
00:38:42Raphaël Rémi Leleu
00:38:44sûr c'est difficile
00:38:44à la fois du point de vue
00:38:45politique et symbolique
00:38:46mais surtout
00:38:47pour ce que ça signifie
00:38:48pour l'Ukraine
00:38:48et pour l'avenir européen
00:38:49là où je suis d'accord
00:38:51avec vous
00:38:52c'est que de manière réaliste
00:38:53nous ne sommes pas
00:38:54en position de force
00:38:55et que tout cela
00:38:55est un rapport de force
00:38:57mais si on commence
00:38:59à lâcher quelque chose
00:39:00que ce soit à Poutine
00:39:01ou à Trump
00:39:02de toute façon
00:39:03on sera sur une pente
00:39:04inarrêtable
00:39:05donc pour moi
00:39:06il faut rester très ferme
00:39:07sur notre soutien à l'Ukraine
00:39:08et en parallèle
00:39:09renforcer à la fois
00:39:11la gouvernance européenne
00:39:12et sa capacité de défense
00:39:13c'est drôle
00:39:14mais en fait
00:39:14le plus optimiste
00:39:15pour l'Europe ce soir
00:39:16c'était le spécialiste
00:39:17des Etats-Unis
00:39:17Jean-Éric Branat
00:39:18absolument
00:39:19et puis moi je crois
00:39:20qu'on va sortir de la morale
00:39:21parce qu'en réalité
00:39:22ce soir il ne sera pas
00:39:23question de morale
00:39:23bien au contraire
00:39:24je crois que
00:39:25les Européens vont venir
00:39:26en expliquant à Donald Trump
00:39:28qu'il a complètement raison
00:39:29parce que c'est un homme de paix
00:39:30et qu'il a beaucoup œuvré
00:39:32pour la paix
00:39:32mais je crois que c'est le discours
00:39:33qui va être tenu
00:39:34et que les Européens
00:39:36vont lui faire la courte échelle
00:39:37pour aller encore plus
00:39:38vers la postérité
00:39:39et laisser son nom
00:39:40dans les livres d'histoire
00:39:42vous savez
00:39:42Trump pour l'instant
00:39:43je suis très courant
00:39:44mais dans les livres d'histoire
00:39:44qu'est-ce qu'il a ?
00:39:46Il a un homme
00:39:47qui a été condamné
00:39:48et qui est devenu président
00:39:49un homme
00:39:50qui a été deux fois
00:39:52impeached aux Etats-Unis
00:39:53ce qui est un record
00:39:55un homme qui a
00:39:56fomenté le Capitole
00:39:58donc un coup d'Etat
00:39:59il voudrait gommer tout cela
00:40:01parce que c'est une
00:40:01mauvaise réputation
00:40:02et il voudrait qu'on garde de lui
00:40:04l'image de quelqu'un
00:40:05qui a ramené la paix dans le monde
00:40:06notamment en Ukraine
00:40:07je crois que
00:40:09les Européens vont lui dire
00:40:10mais vous savez
00:40:11vous avez les moyens
00:40:12de ramener la paix
00:40:14mais pas en écoutant
00:40:15Poutine
00:40:16en écoutant
00:40:17l'ensemble des nations
00:40:18avec lesquelles vous avez
00:40:19toujours travaillé
00:40:20pour cette paix
00:40:21souvenez-vous
00:40:22je reviens à 1776
00:40:23nous avons fait
00:40:25la liberté ensemble
00:40:26il faut continuer
00:40:27sur cette voie
00:40:28Je ne sais pas si
00:40:29que ce sera ce que
00:40:31le Premier ministre britannique
00:40:32lui dira ça
00:40:32parce que 1776
00:40:34c'est un autre camp
00:40:34attends une armée européenne
00:40:36une véritable armée européenne
00:40:37mais c'était le but de l'Europe
00:40:38on n'a jamais été foutu
00:40:41de le faire
00:40:41ça veut dire quoi
00:40:43le prix Nobel de la paix
00:40:43pour Trump ?
00:40:44c'est anecdotique
00:40:46le prix Nobel de la paix
00:40:47ça n'a aucune importance
00:40:48pour vous
00:40:48mais pas pour lui
00:40:49ce qu'il veut
00:40:51c'est la réputation
00:40:52c'est qu'il reste
00:40:53dans les livres d'histoire
00:40:53comme un homme de paix
00:40:55mais on peut lui proposer
00:40:55justement
00:40:56il a 79 ans
00:40:57n'oubliez pas aujourd'hui
00:40:57ce qu'il veut
00:40:58c'est la signature
00:40:59quoi qu'il en soit
00:40:59et qu'on l'aime
00:41:00ou qu'on ne l'aime pas
00:41:01et quoi qu'il fasse
00:41:02ce soir
00:41:03ou pendant le reste
00:41:03de son mandat
00:41:04Donald Trump
00:41:05pour le meilleur
00:41:05et pour le pire
00:41:06restera dans l'histoire
00:41:07merci Jean-Éric Branat
00:41:08rappelez-moi la référence
00:41:09de votre dernier livre
00:41:10parce que vous en écrivez
00:41:11tous les ans
00:41:12il faut en ramener
00:41:13oui oui
00:41:14pour les distribuer
00:41:15mon dernier livre
00:41:17est un livre
00:41:18sur les textes fondateurs
00:41:20de la république américaine
00:41:21et au vu
00:41:22par les philosophes
00:41:24notamment européens
00:41:25et c'est publié
00:41:25chez Ellipse
00:41:26voilà
00:41:27mais comme ça
00:41:28en cette période
00:41:28de 250 ans
00:41:30de l'indépendance américaine
00:41:32c'est important
00:41:32de se replonger
00:41:33dans ces textes
00:41:33merci à vous
00:41:34Jean-Éric Branat
00:41:34merci à nos vrais voix
00:41:36qui vont rester avec nous
00:41:37Renaud
00:41:37ne partez pas tout de suite
00:41:38en direction de Toulouse
00:41:39dans un instant
00:41:40on va tester
00:41:40votre connaissance
00:41:41de l'actualité
00:41:42Sud Radio
00:41:43Sud Radio
00:41:44Parlons Vrai
00:41:45Parlons Vrai
00:41:45Sud Radio
00:41:46Parlons Vrai
00:41:47C'est l'événement
00:41:48de la rentrée
00:41:48sur Sud Radio
00:41:49Les vrais voix
00:41:52Sud Radio
00:41:5317h-19h
00:41:55Jean-Marie Baudry
00:41:56Les vrais voix
00:41:57sur Sud Radio
00:41:57jusqu'à 19h
00:41:58alors qu'il est 17h53
00:42:00toujours avec Raphaël
00:42:01Rémi Leleux
00:42:02toujours avec
00:42:03Anissa Arfaoui
00:42:04et Bruno Pommard
00:42:05dans la bonne humeur
00:42:06toujours aussi avec
00:42:07Renaud
00:42:07depuis Châteauroux
00:42:09au 0826 300 300
00:42:10ça va Renaud ?
00:42:11Ah mais moi
00:42:12ça va toujours bien
00:42:13c'est pour ça
00:42:14qu'on vous a invité
00:42:15d'ailleurs
00:42:15on est content
00:42:16de vous avoir
00:42:16vous êtes notre
00:42:18vous êtes notre vrais voix
00:42:19du jour
00:42:19vous êtes prêt à partir
00:42:20à rentrer de vacances
00:42:22mais avant ça
00:42:22on va tester
00:42:23vos connaissances
00:42:24de l'actualité
00:42:25c'est le petit quiz
00:42:25du soir
00:42:26je le rappelle
00:42:27je vais vous lire
00:42:28je donne les règles
00:42:29plusieurs citations
00:42:31de personnages publics
00:42:32françaises ou étrangers
00:42:33à vous
00:42:34Renaud
00:42:34de deviner
00:42:35qu'il l'a dit
00:42:35ce sera jamais
00:42:36très compliqué
00:42:37vous répondez en premier
00:42:39soit vous l'avez
00:42:39et dans ce cas là
00:42:41vous avez le point
00:42:41soit vous vous trompez
00:42:42ou vous ne l'avez pas
00:42:43et dans ce cas là
00:42:43les vrais voix
00:42:44essaient de répondre
00:42:44à votre place
00:42:45la première
00:42:46ou le premier
00:42:46qui trouve
00:42:47a le point
00:42:48on est d'accord Renaud ?
00:42:49mais c'est toujours
00:42:50un vrai plaisir
00:42:51et bien c'est parti
00:42:51les vrais voix
00:42:53sud radio
00:42:54le quiz de l'actu
00:42:55le quiz de l'actu
00:42:57avec cette première phrase
00:42:58qui a pu dire
00:42:59je cite
00:43:00j'ai l'intime conviction
00:43:01que Vladimir Poutine
00:43:02ne veut pas la paix
00:43:03je pense qu'il veut
00:43:04la capitulation
00:43:05de l'Ukraine
00:43:06qui l'a dit
00:43:06Renaud ?
00:43:08je suis méchant
00:43:10et taquin
00:43:11j'aurais tendance
00:43:11à dire un LFI
00:43:13est-ce qu'on peut
00:43:14se souffler à Renaud ?
00:43:15j'aurais tendance
00:43:17à dire tous
00:43:17non
00:43:18tout le monde
00:43:19peut répondre maintenant
00:43:20Emmanuel Macron
00:43:21c'est lui
00:43:21un point pour Raphaël
00:43:22Rémi Leleux
00:43:23qui n'est pas insoumise
00:43:24elle est écologiste
00:43:25voilà
00:43:26exactement
00:43:27vous avez confondu
00:43:28un LFI
00:43:29Emmanuel Macron
00:43:29Renaud quand même
00:43:30je ne sais pas
00:43:31à qui ça fera le plus mal
00:43:33d'accord
00:43:34c'est une gratte du corps
00:43:35on a compris
00:43:38que vous n'aimiez
00:43:39ni l'un ni l'autre
00:43:40ni les autres
00:43:40allez
00:43:41deuxième citation
00:43:42c'est pas grave
00:43:42c'est à vous de répondre Renaud
00:43:43qui a dit
00:43:44je cite
00:43:45nous déposerons immédiatement
00:43:46une motion de censure
00:43:47pour faire tomber
00:43:48le gouvernement
00:43:49notre pays
00:43:50n'a pas de temps
00:43:50à perdre
00:43:51qui vient de dire ça ?
00:43:54allez Renaud
00:43:54vous l'avez celle-là
00:43:55oui
00:43:55je pense que c'est
00:43:56Marine Leune
00:43:57non
00:43:58Jean-Luc Mélenchon
00:43:59c'est Jean-Luc Mélenchon
00:44:00c'était le moment
00:44:01de dire à LFI
00:44:02il n'est pas élu
00:44:04Raphaël Rémi Leleux
00:44:06est imbattable
00:44:06mais elle a une revue de presse
00:44:07tous les matins
00:44:08et tous les dimanches aussi
00:44:09en ce moment
00:44:10comme élue
00:44:11vous êtes obligée
00:44:11de suivre l'actualité ?
00:44:13ah
00:44:13obligée
00:44:14vous le direz à mes collègues
00:44:15mais en tout cas
00:44:16j'essaye
00:44:17quand on est élu
00:44:18c'est préférable
00:44:19mais je vous le confirme
00:44:20en réalité c'est du travail
00:44:22et pour l'instant
00:44:22elle vous bat
00:44:22à plat de couture d'ailleurs
00:44:23allez on continue
00:44:24qui a pu dire ça ?
00:44:25Renaud
00:44:26à la demande
00:44:28du président Zelensky
00:44:29je participerai demain
00:44:31à la réunion
00:44:31avec le président Trump
00:44:32et d'autres dirigeants européens
00:44:33à la Maison Blanche
00:44:34qui est la première personne
00:44:36à avoir annoncé
00:44:36sa présence ?
00:44:39il est tellement
00:44:40Macron
00:44:42non
00:44:42monsieur Lavender
00:44:43c'est un point
00:44:44pour Bruno Pommard
00:44:45la présidente
00:44:46de la Commission Européenne
00:44:47qui sera avec les autres
00:44:49à 19h30
00:44:50ils sont pareils tous les deux
00:44:50mais oui
00:44:51en même temps
00:44:52j'ai l'impression
00:44:53que pour vous
00:44:53ils sont tous pareils
00:44:54allez je continue
00:44:54je continue Renaud
00:44:58qui a dit ça ?
00:44:59je cite
00:44:59c'est un grand jour
00:45:00à la Maison Blanche
00:45:01nous n'avons jamais eu
00:45:02autant de leaders européens
00:45:03en même temps
00:45:04qui s'est léché
00:45:05les babines
00:45:06Renaud ?
00:45:07ah ben ça
00:45:08notre cher monsieur
00:45:10Pompette
00:45:10Donald
00:45:10oui
00:45:11Donald
00:45:12ça fait un point pour vous
00:45:13ça fait un point pour vous
00:45:14mon cher Renaud
00:45:15on a encore le temps
00:45:16d'en poser une ou deux
00:45:16oui
00:45:16c'est bon
00:45:17allez
00:45:17qui a dit ça ?
00:45:18je cite
00:45:19la guerre doit être stoppée
00:45:20et c'est Moscou
00:45:21qui doit entendre le mot stop
00:45:22pas les autres
00:45:23alors là
00:45:25je ne sais pas du tout
00:45:26Zileski
00:45:27Steymer
00:45:28Premier ministre
00:45:29égalisation
00:45:29Bruno Pommard
00:45:30ça fait deux points
00:45:31pour Bruno Pommard
00:45:32deux points pour Raphaël
00:45:33Rémi Leleux
00:45:33un point pour Renaud
00:45:35je continue
00:45:36tiens
00:45:36ça peut vous surprendre
00:45:38qui a dit
00:45:39je cite
00:45:40nous sommes ici
00:45:41parce qu'il est parfaitement clair
00:45:42qu'il n'y a pas d'avenir
00:45:43dans le pétrole
00:45:44les énergies fossiles
00:45:45mènent à la mort
00:45:46et à la destruction
00:45:47qui l'a dit récemment
00:45:48j'entends
00:45:49un homme ou une femme
00:45:50une femme
00:45:51mais c'est Renaud
00:45:52qui répond d'abord
00:45:54alors là
00:45:55je donne ma langue au chat
00:45:56Greta Thunberg
00:45:58quand ils sont en train
00:45:59de faire le blocage
00:46:00d'une raffinerie
00:46:00je suis désolé
00:46:01c'est Greta Thunberg
00:46:02sur le blocage
00:46:03d'une raffinerie
00:46:04exactement
00:46:04mais en même temps
00:46:04j'avais une écologiste
00:46:05autour de la table
00:46:06c'était petit
00:46:07en fait quand vous avez dit
00:46:08que ça allait nous surprendre
00:46:09c'était un piège
00:46:11exactement
00:46:11allez je termine
00:46:12par de la politique
00:46:13je vous aide un tout petit peu
00:46:15Renaud
00:46:15qui a dit
00:46:16je cite
00:46:17Trump a offert
00:46:18la respectabilité
00:46:18qu'il attendait
00:46:19au criminel de guerre
00:46:20Poutine
00:46:20l'ultimatum
00:46:22a disparu
00:46:23qui a dit ça ?
00:46:28c'était pas la France insoumise
00:46:32socialiste
00:46:35Olivier Faure
00:46:37le point pour Raphaël
00:46:39Rémi Leleux
00:46:40qui était imbattable ce soir
00:46:40désolé Renaud
00:46:41elle était injouable
00:46:42elle était injouable ce soir
00:46:43vous savez
00:46:44moi je suis très coubertin
00:46:46écoutez c'est parfait
00:46:48vous avez très bien participé
00:46:49vous savez quoi
00:46:50vous souhaitez bonne route
00:46:50vous êtes à côté de votre voiture
00:46:51sans permis
00:46:52vous rentrez du côté de Toulouse
00:46:53c'est maintenant le départ ?
00:46:55dans une petite heure
00:46:57allez on vous laisse profiter
00:46:58de votre dernière heure de vacances
00:46:59évidemment dans le poste Sud Radio
00:47:02et par contre je vous l'ai rappelé
00:47:04à la vraie voix tout à l'heure
00:47:05qui s'est excusée
00:47:06il n'y a pas d'excuse
00:47:07Sud Radio
00:47:08le second c'est par l'endroit
00:47:09vous avez fait avec votre parler vrai
00:47:12vous savez quoi ?
00:47:13on lui a dit exactement la même chose
00:47:14pendant la pub
00:47:15mais vous ne pouviez pas l'entendre
00:47:16comme quoi vous êtes vraiment
00:47:17de la famille Sud Radio Renaud
00:47:18merci beaucoup
00:47:20allez restez avec nous
00:47:21Anissa Arfawi
00:47:22Bruno Pommard
00:47:23et Raphaël Rémi Leleux
00:47:24on va parler notamment
00:47:25des déserts médicaux
00:47:27vous êtes concerné
00:47:280826 300 300
00:47:29juste après le journal
00:47:30Sud Radio
00:47:32votre attention
00:47:33est notre plus belle récompense
00:47:35les vraies voix Sud Radio
00:47:3717h19h
00:47:39Jean-Marie Bordry
00:47:40bon écoutez c'est déjà ça
00:47:41que ce soit terminé la canicule
00:47:42ou du moins que ça se termine
00:47:43quand même
00:47:44on espère d'ailleurs
00:47:45que ça n'aura pas posé
00:47:46trop de problèmes
00:47:47pour la santé de nos compatriotes
00:47:48les plus fragiles
00:47:49allez les vraies voix
00:47:50qui sont de retour
00:47:50deuxième heure
00:47:51c'est la deuxième mi-temps
00:47:52en quelque sorte
00:47:53de ces vraies voix
00:47:54on est ensemble
00:47:54jusqu'à 19h
00:47:55toujours avec une élue parisienne
00:47:57Raphaël Rémi Leleux
00:47:58écologiste
00:47:59je le rappelle
00:47:59toujours écologiste
00:48:00toujours
00:48:01nous sommes également
00:48:02avec quelqu'un
00:48:03qui est toujours journaliste
00:48:04Anissa Arfawi
00:48:05toujours journaliste également
00:48:06vous avez rappelé la consigne
00:48:08on ne s'excuse jamais
00:48:09de dire ce qu'on pense
00:48:10sur Sud Radio
00:48:11parce qu'on est là
00:48:11pour parler vrai
00:48:13Bruno Pommard est avec nous
00:48:14je peux vexer
00:48:15parce que Raphaël
00:48:16nous a mis une tannée
00:48:16tout à l'heure
00:48:17sur quoi ?
00:48:19sur l'actu
00:48:21ou peut-être qu'elle lit la presse
00:48:23c'est qu'elle est brillante
00:48:23c'est du travail
00:48:25c'est du travail
00:48:26c'est ça exactement
00:48:27ou du talent
00:48:28que sais-je
00:48:29je n'en sais rien
00:48:29Bruno Pommard est avec nous
00:48:31vous le reconnaissez
00:48:31fondateur du Red
00:48:32et maire de Belleflou
00:48:33dans l'Aude
00:48:35nous allons passer
00:48:36tout de suite
00:48:36un petit coup de fil
00:48:37à 0
00:48:38au 0826 300 300
00:48:39on retrouve Gérald
00:48:42bonsoir Gérald
00:48:44bonsoir Jean-Marie
00:48:45bonsoir à toute l'équipe
00:48:46bonsoir vous aussi
00:48:47vous allez témoigner
00:48:48parce que vous êtes d'Auxerre
00:48:49c'est ça ?
00:48:50oui tout à fait
00:48:51et dans Lyon
00:48:52le sujet
00:48:54qui va nous animer
00:48:55dans cette deuxième heure
00:48:56et bien il est très présent
00:48:58je parle de quoi ?
00:48:59les déserts médicaux
00:49:00c'est ça ?
00:49:01absolument
00:49:01et le mot est faible
00:49:04quand on dit
00:49:05déserts médicaux
00:49:06c'est vraiment
00:49:06le désert
00:49:07dans toute sa splendeur
00:49:08pas partout en France
00:49:09il faut le savoir
00:49:11mais je vais vous donner
00:49:13un exemple frappant
00:49:13moi pour trouver un dermato
00:49:15j'en ai trouvé un
00:49:16il faut que je fasse
00:49:1680 kilomètres
00:49:17allez
00:49:1880 kilomètres
00:49:19retour
00:49:19il est où ?
00:49:21c'est catastrophique
00:49:23il est où ?
00:49:23je ne parle pas des ORL
00:49:24je ne vous parle pas
00:49:25des ophtalmaux
00:49:26je ne vous parle pas
00:49:27des gynécos
00:49:28des dentistes
00:49:29c'est vraiment une région
00:49:30où on a vraiment besoin
00:49:31de médecins
00:49:31alors
00:49:32ce n'est pas partout en France
00:49:33vous avez le sud-ouest
00:49:34le sud etc
00:49:35où il y a beaucoup
00:49:36beaucoup de médecins
00:49:37puisque pour l'instant
00:49:38je suis en vacances
00:49:39et je peux vous dire
00:49:40qu'on peut avoir un médecin
00:49:41du jour au lendemain
00:49:42vous êtes où en vacances
00:49:43en ce moment Gérald ?
00:49:45Port-le-Cat
00:49:46c'est ?
00:49:47Pyrénées-Orientales
00:49:48mais c'est sur le littoral
00:49:50dans un bel endroit
00:49:53et c'est peut-être pour ça aussi
00:49:54qu'il y a plus de médecins ?
00:49:55tout à fait
00:49:56c'est exactement ça
00:49:57le problème en France
00:49:59c'est la majorité en fait
00:50:02des personnes qui se plaignent
00:50:04comme moi
00:50:05et c'est vrai parce que
00:50:07c'est important de le dire
00:50:08je pense qu'il faudrait faire
00:50:10une vraie loi
00:50:10quand un médecin
00:50:12par exemple
00:50:12est jeune diplômé
00:50:13on doit lui donner
00:50:15la possibilité
00:50:16je dirais au bout de 3 ans
00:50:17par exemple
00:50:18on le met dans un désert médical
00:50:19au bout de 3 ans
00:50:20il n'a droit de partir
00:50:21alors c'est absolument pas le cas
00:50:22donc la plupart des médecins
00:50:25maintenant s'en vont
00:50:26bien sûr
00:50:26dans des régions attractives
00:50:27le soleil
00:50:29la mer
00:50:29la plage
00:50:30et puis
00:50:30effectivement
00:50:31le nombre de patients
00:50:33qui peuvent venir consulter
00:50:34ça c'est un vrai problème
00:50:35et puis en plus
00:50:37c'est assez vexant
00:50:38pour tous ceux
00:50:38qui ont grandi
00:50:39dans les autres régions
00:50:40vous êtes de Lyon
00:50:41je suis d'à côté
00:50:41du Gatinet
00:50:42c'est exactement
00:50:43la même situation
00:50:44et on passe notre temps
00:50:45à entendre les médecins
00:50:45nous expliquer
00:50:46écoutez on ne va quand même
00:50:47pas venir là
00:50:47c'est comme si on n'avait
00:50:48pas d'école pour nos enfants
00:50:48tout à fait
00:50:49et tu te rends compte
00:50:51où on va
00:50:52parce que moi je me rappelle
00:50:53quand ils venaient
00:50:53dans mon village
00:50:54j'étais gamin
00:50:55mon père recevait
00:50:57le médecin à la maison
00:50:58il restait quasiment
00:50:58une demi-heure
00:50:59à table
00:51:00à boire le café
00:51:00et tout
00:51:00on est dans un autre monde
00:51:03c'est une autre époque
00:51:04oui oui d'accord
00:51:05ça fait vieux con
00:51:06on se veut dire ça
00:51:06mais en attendant
00:51:07ça interpelle
00:51:08c'est vrai aussi
00:51:10que les nouvelles générations
00:51:12de médecins
00:51:12ne veulent pas forcément
00:51:13travailler dans les mêmes conditions
00:51:14et peut-être que nous
00:51:15on ne voudrait pas aussi
00:51:16Anissa un mot
00:51:16il vient juste
00:51:17d'émettre l'hypothèse
00:51:20d'une loi
00:51:21pour obliger les médecins
00:51:22alors effectivement
00:51:23est-ce que la solution
00:51:24ce ne serait pas
00:51:24une forme de service civique
00:51:26des médecins
00:51:26où une année
00:51:28serait imposée
00:51:29quelque part
00:51:30est-ce que finalement
00:51:31ce ne serait pas ça
00:51:31la solution
00:51:32il y a une proposition de loi
00:51:33qui est en place
00:51:33c'est vrai que ça va donner
00:51:35comme d'habitude
00:51:35il y a les syndicats
00:51:36qui vont dire
00:51:37la liberté de s'installer
00:51:38où on veut
00:51:39vous comprenez
00:51:39c'est des élites
00:51:40attention on touche aux élites
00:51:41c'est des médecins
00:51:42il est augmenté
00:51:43comme un coucou
00:51:44ces gens-là
00:51:45ils sont au-dessus
00:51:46ben oui
00:51:47c'est clair
00:51:48bon écoutez Gérald
00:51:48je suis désolé pour vous
00:51:49mais je pense que
00:51:50beaucoup de nos auditeurs
00:51:50comprennent ce qui vous arrive
00:51:51du côté d'Auxerre
00:51:52donc on va vous dire un truc
00:51:53sur Sud Radio
00:51:54profitez quand même bien
00:51:55de Port-le-Cat
00:51:56puis c'est une bonne excuse
00:51:57t'imagines
00:51:59tu vas en vacances
00:51:59tu programmes
00:52:00tes rendez-vous médicaux
00:52:01en fait
00:52:01je vous remercie
00:52:04vraiment
00:52:04parce que vraiment
00:52:05les vrais
00:52:06on peut s'exprimer
00:52:07on peut dire
00:52:07ce qu'on a envie de dire
00:52:08avec correction
00:52:09bien évidemment
00:52:10mais merci
00:52:11merci à vous
00:52:12et puis je vous souhaite
00:52:13longue vie
00:52:14nous aussi en tout cas
00:52:15et longue vacances
00:52:16si vous y êtes encore
00:52:17Gérald
00:52:18on vous embrasse fort
00:52:20profitez-en
00:52:20c'est magnifique
00:52:21Port-le-Cat
00:52:21et le Lyon aussi
00:52:22c'est sympa
00:52:23je vous conseille d'ailleurs
00:52:23d'aller faire un tour
00:52:24du côté d'Orsay-de-Docer
00:52:25c'est une très belle ville
00:52:26allez restez avec nous
00:52:27on va se retrouver
00:52:27dans un instant
00:52:28on va parler d'écologie
00:52:29dans un instant
00:52:30ça va faire plaisir
00:52:30Raphaël Rémi Lele
00:52:31recyclage obligatoire
00:52:34des batteries
00:52:35à partir de
00:52:36mais d'aujourd'hui
00:52:37tiens comment ça va se passer
00:52:38on vous explique tout
00:52:38dans un instant
00:52:39Sud Radio
00:52:40Parlons Vrai
00:52:41Parlons Vrai
00:52:41Sud Radio
00:52:42Parlons Vrai
00:52:42Sud Radio
00:52:43Parlons Vrai
00:52:44Heure et tout de suite
00:52:44c'est l'info en plus
00:52:46Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:48On a retrouvé Magide Dehimat
00:52:51vous aviez décidé
00:52:52de nous parler
00:52:53de cette information
00:52:53qui est importante
00:52:54parce que ça vient de tomber
00:52:56aujourd'hui
00:52:57à partir d'aujourd'hui
00:52:58le recyclage
00:52:59des batteries électriques
00:53:00devient obligatoire
00:53:02Magide
00:53:02Et oui Jean-Marie
00:53:03c'est une petite révolution
00:53:05qui entre en vigueur
00:53:05aujourd'hui
00:53:06dans toute l'Union Européenne
00:53:07le recyclage
00:53:08des batteries électriques
00:53:09devient obligatoire
00:53:11désormais
00:53:11toutes les batteries
00:53:12des voitures
00:53:12vélos et trottinettes
00:53:13devront être collectées
00:53:14et recyclées
00:53:15et ce sont les fabricants
00:53:16ou les distributeurs
00:53:17qui financeront
00:53:18cette filière
00:53:19on en parle justement
00:53:20avec Yann Gautron
00:53:21responsable marché
00:53:22de l'équipement électrique
00:53:24et électronique professionnelle
00:53:25et des batteries industrielles
00:53:26chez Écosystème
00:53:27cet éco-organisme
00:53:28œuvre au réemploi
00:53:30et au recyclage
00:53:30des équipements électriques
00:53:31Écoutez
00:53:32bonsoir à vous
00:53:33mon cher Yann Gautron
00:53:34puis bienvenue
00:53:34sur Sud Radio
00:53:35vous avez une mission
00:53:36toute simple
00:53:37ce soir
00:53:37c'est nous expliquer
00:53:38ce qui va changer
00:53:39dans notre vie
00:53:39et comment ça va se passer
00:53:40je vous laisse
00:53:41entre les mains
00:53:42expertes de Magique
00:53:42des IMAT
00:53:43bonsoir
00:53:45M. Gautron
00:53:45et bienvenue
00:53:47dans les vraies voix
00:53:47de Sud Radio
00:53:48Écosystème fait partie
00:53:50des éco-organismes
00:53:50qui ont obtenu
00:53:51un agrément
00:53:52du gouvernement
00:53:52pour cette mission
00:53:53de recyclage
00:53:54qu'est-ce que cela
00:53:55représente pour vous ?
00:53:59alors notre invité
00:54:00qui nous écoute
00:54:01on a une tradition
00:54:02il faut que je vous le dise
00:54:03ça fait deux semaines
00:54:04qu'on a une petite tradition
00:54:05dans les vraies voix
00:54:05quand on a un invité
00:54:06en visioconférence
00:54:07on le voit parler
00:54:09mais il ne parle plus
00:54:09une fois qu'il dit bonjour
00:54:10vous ne l'entendez plus
00:54:11tout simplement
00:54:12est-ce que M. Gautron
00:54:13vous pouvez recycler
00:54:14alors on va parler
00:54:15en langage des signes
00:54:16c'est difficile
00:54:17à la radio
00:54:17vous l'imaginez bien
00:54:18est-ce que vous êtes
00:54:20de retour avec nous
00:54:20Yann Gautron
00:54:21est-ce qu'on vous entend ?
00:54:23non toujours pas
00:54:24alors on va vous laisser
00:54:25recycler votre zoom
00:54:26pour faire en sorte
00:54:27qu'on vous appelle
00:54:27sur votre numéro de téléphone
00:54:29et on va se débrouiller
00:54:30pour faire en sorte
00:54:31de faire entendre
00:54:32votre voix
00:54:32alors d'abord
00:54:32deux ou trois mots
00:54:33justement avec vous
00:54:35mon cher Magique
00:54:36des IMAT
00:54:37vous le disiez
00:54:38il y a un objectif
00:54:39qui est double
00:54:39et oui il est double
00:54:40tout d'abord
00:54:41il pourra faire
00:54:43réduire l'empreinte écologique
00:54:44de ces batteries
00:54:45très gourmandes
00:54:45en métaux rares
00:54:46et assurer l'indépendance
00:54:47stratégique de l'Europe
00:54:48face à la demande croissante
00:54:49Raphaël Rémi-Leleux
00:54:50qui est élu parisienne
00:54:51écologiste
00:54:52mais oui en fait
00:54:53parce qu'il y a
00:54:53une forme de piège
00:54:54on a l'impression
00:54:55que dès que c'est électrique
00:54:56que ça fonctionne à batterie
00:54:57et bien c'est super écolo
00:54:58sauf qu'en fait
00:54:59il y a des émissions
00:55:00il y a des pollutions
00:55:00notamment du fait
00:55:01de ces métaux rares
00:55:03qui représentent des coûts
00:55:04absolument dingues
00:55:05y compris pour l'environnement
00:55:06pour aller les chercher
00:55:07dans des conditions
00:55:08d'ailleurs souvent
00:55:09assez peu respectueuses
00:55:10des droits humains
00:55:11et puis après
00:55:11il y a tout le traitement
00:55:12et par exemple
00:55:13les fameuses batteries
00:55:15les fameuses batteries
00:55:16des trottinettes électriques
00:55:17ou des vélos électriques
00:55:18nous à Paris
00:55:19on les retrouve
00:55:19dans le canal Saint-Martin
00:55:21ou dans la Seine
00:55:22et c'est un vrai problème
00:55:24bien sûr
00:55:25c'est quoi comme type de pollution ?
00:55:26tout
00:55:27tout
00:55:27parce que c'est des pollutions
00:55:30au lithium
00:55:30c'est des batteries au lithium déjà
00:55:31donc
00:55:32il y a ce risque là
00:55:33de pollution
00:55:34sur les composants chimiques
00:55:35bien sûr c'est bourré de plastique
00:55:37même un truc tout bête
00:55:38c'est extrêmement inflammable
00:55:40donc ça peut aussi être des risques
00:55:42quand c'est mal géré
00:55:43en termes de filière de recyclage
00:55:44Anissa Rafaoui
00:55:45c'est que
00:55:46cette nouvelle est très bonne
00:55:48mais c'est une question
00:55:49qu'on pourra du coup poser
00:55:50à notre invité
00:55:52c'est que je crois
00:55:53que ça ne fait pas très longtemps
00:55:54qu'on sait les recycler
00:55:55ces batteries
00:55:55et que jusque là
00:55:56on a investi en masse
00:55:58et à juste titre bien sûr
00:55:59dans l'électrique
00:56:00les automobiles électriques
00:56:01les vélos
00:56:01et tout ce que vous voulez
00:56:02sauf que
00:56:03en fait
00:56:03c'était extrêmement polluant
00:56:05et hyper dangereux
00:56:07et je m'arrête là
00:56:07je sens que l'invité est venu
00:56:09non ?
00:56:09mais non c'est pas grave
00:56:10vous n'arrêtez pas
00:56:10tout le monde
00:56:11mais vous l'entendez sourire
00:56:12parce qu'il est content
00:56:13il a retrouvé un téléphone
00:56:13bon vous voyez
00:56:15on ne se refait pas
00:56:16j'ai retrouvé un téléphone
00:56:18j'ai trouvé des gens
00:56:18qui sont engagés
00:56:19et qui se rendent compte
00:56:20du problème
00:56:20donc c'est parfait
00:56:22pour faire le lien
00:56:22avec la mission
00:56:24qui nous est confiée
00:56:25aujourd'hui
00:56:25allez dites moi
00:56:26maintenant comment ça va se passer
00:56:27concrètement
00:56:28si j'ai une trottinette
00:56:29une vieille trottinette
00:56:31la batterie de cette trottinette
00:56:32elle devient obligatoirement
00:56:34il est obligatoire
00:56:36que je la fasse recycler
00:56:36comment je fais ?
00:56:37alors déjà
00:56:39le premier point
00:56:40c'est que vous l'avez dit au départ
00:56:41ce sont les producteurs
00:56:42qui s'organisent
00:56:43pour mettre en place
00:56:44la gestion de fin de vie
00:56:44de ces batteries
00:56:45on a parlé des batteries
00:56:47que vous retrouvez dans le canal
00:56:48on a retrouvé des batteries
00:56:49qu'on retrouve un peu partout
00:56:50juste pour vous donner
00:56:50une petite idée
00:56:51est-ce que vous savez
00:56:53combien de batteries
00:56:53vous avez chez vous
00:56:54en moyenne ?
00:56:55un paquet
00:56:56puisqu'en fait
00:56:56il n'y en a pas partout
00:56:5715
00:56:58ça dépend en fait
00:57:01de la superficie
00:57:03de votre logement
00:57:04mais c'est une batterie
00:57:05par mètre carré
00:57:06il y en a dans les télécommandes
00:57:09il y en a partout
00:57:11il y en a absolument partout
00:57:12donc il faut avoir
00:57:13ce chiffre en tête
00:57:15d'une batterie
00:57:16par mètre carré
00:57:17pour se rendre compte
00:57:17de l'ampleur du sujet
00:57:20et comme vous le disiez
00:57:21aujourd'hui
00:57:22on est en train
00:57:22de tout électrifier
00:57:23donc on est en train
00:57:24de multiplier encore plus
00:57:25les batteries
00:57:26qu'on trouve
00:57:26dans nos utilisations
00:57:28tous les jours
00:57:29petite question technique
00:57:30importante
00:57:31que je vais vous poser
00:57:32tout de suite
00:57:32Yann Gautron
00:57:34est-ce que la batterie
00:57:35que j'ai dans mon téléphone
00:57:36est le même genre de chose
00:57:37que la batterie
00:57:38que j'ai éventuellement
00:57:38dans ma trottinette
00:57:39que celle que j'ai
00:57:40dans éventuellement
00:57:41ma voiture électrique
00:57:42ou alors dans ma télécommande
00:57:43c'est la même chose ou pas ?
00:57:45Oui c'est la même chose en gros
00:57:46puisque ce sont des batteries lithium
00:57:47ce qu'on appelle
00:57:48les batteries lithium
00:57:49donc c'est la même technologie
00:57:50qui est utilisée
00:57:51la seule chose qui change
00:57:52c'est la taille de la batterie
00:57:54et donc il va falloir organiser
00:57:56pour toutes ces batteries
00:57:57qui sont aussi différentes
00:57:58les unes que les autres
00:57:59sous leur forme
00:58:00et également différentes
00:58:01on parle de batteries lithium
00:58:02mais même dans les batteries lithium
00:58:04vous avez des couples électrochimiques
00:58:06qui sont complètement différents
00:58:07je ne vais pas rentrer dans le détail
00:58:08mais vous avez autant de batteries
00:58:10de types de batteries
00:58:11que vous avez de modèles de batteries
00:58:12qui existent sur le marché
00:58:14Donc je suis votre regard
00:58:16ça va devenir compliqué
00:58:18de recycler tout ça ?
00:58:19Ça va devenir compliqué
00:58:23de collecter de tout ça
00:58:24toutes ces batteries
00:58:25et de les recycler
00:58:26et donc notre rôle
00:58:28nous avec les producteurs
00:58:29les metteurs sur le marché
00:58:30ça va être de travailler
00:58:31à concevoir des produits
00:58:34qui soient recyclables
00:58:36qui soient déjà extractibles
00:58:38des différents appareils
00:58:39et qu'on puisse les recycler derrière
00:58:40pour les grosses batteries
00:58:42ça va être de mettre en place
00:58:43des solutions de collecte adaptées
00:58:45ça va être aussi
00:58:47tout le travail
00:58:48de prévention des risques incendies
00:58:49puisque la multiplication
00:58:50de l'utilisation des batteries
00:58:52ça va multiplier
00:58:52les risques incendies
00:58:53on en voit tous les jours
00:58:54des risques des batteries
00:58:56qui prennent feu
00:58:57il ne faut pas oublier
00:58:58que les gens
00:58:58qui ont des trottinettes
00:58:59chez eux
00:58:59il faut quand même
00:59:00faire attention
00:59:01à la façon de la ranger
00:59:02de la stocker
00:59:03et donc
00:59:04développer une filière
00:59:05de recyclage
00:59:06qui est vraiment naissante
00:59:07aujourd'hui
00:59:07on a beaucoup entendu parler
00:59:09de projets
00:59:10qui auraient été lancés
00:59:13en grande pompe
00:59:14et puis qui sont finalement
00:59:14au Fepchit
00:59:15comme diraient certains
00:59:16et donc aujourd'hui
00:59:17notre rôle
00:59:18ça va être de soutenir
00:59:18les industriels
00:59:19qui veulent bien se lancer
00:59:20dans le recyclage des batteries
00:59:22pour leur apporter des volumes
00:59:23et les conseiller
00:59:24et leur apporter des produits
00:59:25qui soient recyclables
00:59:26l'enjeu au final
00:59:28c'est à la fois
00:59:29de collecter en sécurité
00:59:31ces batteries
00:59:31de trouver des solutions
00:59:32adéquates
00:59:33et pour nous
00:59:34en tant que pays
00:59:35d'être souverains
00:59:37et de récupérer
00:59:37les métaux qui sont à l'intérieur
00:59:39ce sont des métaux critiques
00:59:40des métaux rares
00:59:40donc on va réduire
00:59:42par ce biais là
00:59:43l'extraction minière
00:59:44et on va réduire
00:59:45notre dépendance
00:59:46aux pays
00:59:46qui ont ces produits
00:59:49ce qui est une très bonne chose
00:59:51et un objectif louable
00:59:52alors pardonnez-moi
00:59:53de chercher la petite bête
00:59:54mais c'est aussi mon métier
00:59:55Yann Gautron
00:59:56j'entends
00:59:57il y a une forme
00:59:59de discordance des temps
01:00:00si je lis
01:00:01la nouvelle
01:00:01je dis depuis aujourd'hui
01:00:03c'est obligatoire
01:00:04si je vous écoute
01:00:05vous dites
01:00:06notre rôle
01:00:06ça va être
01:00:08en d'autres termes
01:00:09on n'est pas prêt
01:00:10non non
01:00:11c'est obligatoire aujourd'hui
01:00:12et il faut monter en puissance
01:00:13si vous voulez
01:00:14ce qui se passe
01:00:15c'est qu'aujourd'hui
01:00:16on commence à récupérer
01:00:17par exemple
01:00:17sur les batteries
01:00:18de véhicules électriques
01:00:19les batteries
01:00:20qui ont été mises en service
01:00:21en 2010, 2011, 2012
01:00:23donc on a des volumes
01:00:24qui sont très importants
01:00:25mis sur le marché
01:00:26mais des volumes
01:00:27qui sont légèrement
01:00:28moins importants
01:00:29à collecter
01:00:30et à recycler
01:00:31et donc on a un peu de temps
01:00:32pas longtemps
01:00:33mais on a un peu de temps
01:00:34pour organiser cette filière
01:00:35et mettre en place
01:00:35les moyens adéquats
01:00:36je vais vous dire
01:00:38c'est un scandale
01:00:39pas de vous entendre
01:00:40évidemment
01:00:41et de me dire
01:00:42qu'on pense au recyclage
01:00:43en 2025
01:00:44alors que les bagnoles électriques
01:00:45depuis 15 ans
01:00:46et les écolos en premier
01:00:47ont voulu à tout prix
01:00:48des voitures électriques
01:00:49on veut tout électrique
01:00:50on a été incapable
01:00:51d'anticiper
01:00:52de prévoir
01:00:53moi si je me remets
01:00:54dans mon boulot
01:00:54l'intervention
01:00:55on anticipe
01:00:56on prépare tout avant
01:00:57là on se dit
01:00:58on fait du tout électrique
01:00:59parce que c'est hyper écolo
01:01:00c'est formidable
01:01:01on n'a plus besoin
01:01:01d'utiliser du gasoil
01:01:03ou de l'essence etc
01:01:04et là vous me parlez
01:01:05que maintenant
01:01:05on est dépassé
01:01:06par le nombre de batteries
01:01:07qu'on doit recycler
01:01:08c'est un peu comme les éoliennes
01:01:09vous savez
01:01:09les pages d'éoliennes
01:01:10encore un autre sujet
01:01:11oui oui
01:01:11non mais c'est pareil
01:01:12mais pourquoi
01:01:13non mais là je pose la question
01:01:14à Raphaël
01:01:15parce que les écolos
01:01:15se sont battus là dessus
01:01:16très simplement
01:01:17parce qu'il y a un côté
01:01:19loin des yeux
01:01:20loin du cœur
01:01:21et que en fait
01:01:22il y a 15 ans
01:01:23il y a 20 ans
01:01:23quand d'un coup
01:01:24il y a eu ce développement
01:01:25des batteries
01:01:25sur la base
01:01:26des terres rares
01:01:28tout le monde s'est dit
01:01:29bon bah les terres rares
01:01:30c'est facile
01:01:31on achète ça en Afrique
01:01:34on achète ça en Chine
01:01:35et on est tranquille
01:01:36et en fait
01:01:36ce sont des énergies fossiles aussi
01:01:39et il est
01:01:39un
01:01:40important d'adapter
01:01:41notre tissu industriel
01:01:43et là dessus
01:01:44bien sûr
01:01:44on est en retard
01:01:45et deux
01:01:45il est important aussi
01:01:46de penser de manière plus simple
01:01:48avec du recyclage
01:01:49avec du réemploi
01:01:50j'ai une dernière question
01:01:51mais très rapide
01:01:51pour notre invité
01:01:52très pratico-pratique
01:01:53moi je me rappelle très bien
01:01:56depuis que je suis tout petit
01:01:57on avait des bacs
01:01:58pour mettre les piles
01:01:59usagées
01:02:00à l'entrée des supermarchés
01:02:02est-ce que ça veut dire
01:02:02qu'on va avoir des bacs
01:02:03il y en a encore
01:02:04bien sûr
01:02:04depuis que j'étais petit
01:02:05c'était l'heure
01:02:06il y en a encore
01:02:06c'est la plus grosse
01:02:07c'est la plus grosse partie
01:02:08de notre activité
01:02:09c'est comme ça
01:02:09qu'on arrive à collecter
01:02:10le maximum de piles
01:02:11est-ce que ça veut dire
01:02:12qu'on va voir fleurir
01:02:13des bacs pour les batteries
01:02:14des voitures
01:02:15ou des trottinettes
01:02:16ou des gros équipements
01:02:17c'est des contenus
01:02:18qu'il va falloir
01:02:18alors non
01:02:20en fait
01:02:20on n'aura pas
01:02:21à collecter ces batteries
01:02:22au même endroit
01:02:22parce que là
01:02:23vous parlez
01:02:23du centre de distribution
01:02:24du centre commerciaux
01:02:25et tout ça
01:02:25et comment ça va se passer
01:02:26c'est le sens de ma question
01:02:27les batteries
01:02:28on les collectera
01:02:29dans les garages
01:02:30dans les concessions automobiles
01:02:31les garages
01:02:32les centres de démantèlement
01:02:33de VHU
01:02:34et donc là
01:02:35on mettra bien en place
01:02:36des solutions adéquates
01:02:37pour le stockage
01:02:38et la collecte
01:02:38de ces batteries
01:02:39les centres de démantèlement
01:02:40de VHU
01:02:41véhicules hors d'usage
01:02:42en d'autres termes
01:02:42ce que dans le temps
01:02:43on appelait
01:02:43les casses
01:02:45voilà
01:02:45mais vous êtes sur Sud Radio
01:02:46la radio de l'auto
01:02:48il y a des acronymes
01:02:49qu'on reconnaît
01:02:49quand même instinctivement
01:02:50merci beaucoup
01:02:51en tout cas
01:02:51d'être venu ce soir
01:02:52sur Sud Radio
01:02:53monsieur Gautron
01:02:54Yann Gautron
01:02:55je le rappelle
01:02:56responsable des marchés
01:02:57de l'équipement électrique
01:02:58et électronique
01:02:58professionnel
01:02:59ainsi que des batteries
01:03:00industrielles
01:03:01chez Ecosystem
01:03:02merci à vous
01:03:03Magide Desimat
01:03:03merci à vous
01:03:04allez restez avec nous
01:03:05on se retrouve dans un instant
01:03:06les actualités
01:03:07qui ont retenu l'attention
01:03:08de nos trois vraies voix
01:03:09on va vous les faire découvrir
01:03:10Sud Radio
01:03:12Sud Radio
01:03:13Parlons Vrai
01:03:13Parlons Vrai
01:03:14Sud Radio
01:03:15Parlons V 19h
01:03:16Jean-Marie Baudry
01:03:17Les vraies voix sur Sud Radio
01:03:19avec Anissa Arfawi
01:03:20avec Raphaël Rémi-leuleux
01:03:21et Bruno Pommard
01:03:23nous continuons à débattre
01:03:24quand vous ne nous entendiez plus
01:03:25mais on vous dira
01:03:25à peu près
01:03:26de quoi on débattrait
01:03:26un peu plus tard
01:03:27le débat est mieux
01:03:28pendant la pub
01:03:29non je ne suis pas d'accord
01:03:30parce qu'il nous manque
01:03:33ceux qui nous écoutent
01:03:34et c'est pour ça
01:03:34qu'on est content
01:03:34de les retrouver tout de suite
01:03:35mais on est chez les foules
01:03:37j'ai une intelligence
01:03:38et un physique très moyen
01:03:39à table
01:03:40la table
01:03:40il y a du sanglivier
01:03:41qui vient d'arriver par galère
01:03:42mais attendez
01:03:43on est à la table ronde
01:03:44quand même
01:03:44on ne fait pas un barbecue
01:03:45le tour de table
01:03:46de l'actualité
01:03:47on ne va pas lancer
01:03:48un débat sur le barbecue
01:03:49ça c'était un autre été
01:03:50une autre séquence politique
01:03:51avec d'autres écologistes
01:03:53quoi qu'il en soit
01:03:54tout de suite
01:03:54vous entendez Raphaël Rémi Leleu
01:03:55c'est l'heure du tour de table
01:03:57de l'actualité
01:03:58de nos trois vrais voix
01:03:58l'actualité qui retient
01:03:59votre attention ce soir
01:04:00Raphaël Rémi Leleu
01:04:02Dieu est une lesbienne
01:04:04Dieu est une lesbienne
01:04:05c'est une phrase
01:04:06au moins qu'on retient
01:04:07tout de suite
01:04:08c'est une phrase qu'on retient
01:04:09que vous avez le droit
01:04:09de trouver inspirante
01:04:10que vous avez le droit
01:04:11de trouver choquante
01:04:12mais que j'ai le droit
01:04:14de dire
01:04:15et c'est même un peu jouissif
01:04:17en France
01:04:17de dire ça comme ça
01:04:18Dieu est une lesbienne
01:04:19et oui
01:04:20la liberté d'expression
01:04:21on en parlait tout à l'heure
01:04:22mais on a
01:04:23une militante féministe
01:04:25Betty Lashgar
01:04:26qui elle aujourd'hui
01:04:27est en prison
01:04:27au Maroc
01:04:28parce qu'elle a eu
01:04:29le malheur
01:04:30de porter un t-shirt
01:04:31sur lequel était inscrit
01:04:33cette phrase
01:04:33et elle a posté
01:04:35une photo d'elle
01:04:36avec ce t-shirt
01:04:37sur les réseaux sociaux
01:04:38alors vous m'avez entendu
01:04:38rigoler parce que
01:04:39je trouve ça drôle
01:04:40cocasse et insolite
01:04:42sauf que ce qui lui arrive
01:04:43juste après
01:04:44n'est pas drôle
01:04:45pas drôle du tout
01:04:46en deux temps
01:04:47Dieu est une lesbienne
01:04:48bam
01:04:49vague de cyberharcèlement
01:04:50menace de viol
01:04:52menace de violence
01:04:53menace de mort
01:04:54et puis
01:04:55quelques jours plus tard
01:04:56un emprisonnement
01:04:57par le pouvoir
01:04:58aujourd'hui
01:04:59Betty Lashgar
01:05:00est dans les geôles
01:05:01du pouvoir marocain
01:05:03on lui reproche
01:05:03un blasphème ?
01:05:04on lui reproche
01:05:05alors pas uniquement
01:05:06le blasphème
01:05:07mais le fait d'avoir
01:05:08je ne sais plus
01:05:09quelle est la formulation exacte
01:05:10mais d'avoir
01:05:11attaque à la religion islamique
01:05:12voilà
01:05:12c'est un délit
01:05:13attaque à la religion
01:05:14c'est un délit
01:05:15et donc moi j'avais envie
01:05:16de vous redire ça
01:05:17ce soir
01:05:18Dieu est une lesbienne
01:05:20parce qu'aujourd'hui
01:05:20en France
01:05:21on a le droit de le dire
01:05:22et on a le droit
01:05:23de défendre
01:05:24toutes celles et tous ceux
01:05:25qui se battent
01:05:26pour la liberté d'expression
01:05:27parce qu'il faut savoir
01:05:28que Betty
01:05:28en plus d'être marocaine
01:05:30est très très souvent
01:05:32résidente en France
01:05:33à Paris
01:05:34parce qu'elle est
01:05:35persécutée
01:05:36pour ses opinions politiques
01:05:37au Maroc
01:05:38son procès
01:05:38aura lieu
01:05:39le 27 août
01:05:40et d'ici là
01:05:41j'espère que nous serons
01:05:42nombreux et nombreuses
01:05:43à la soutenir
01:05:44et que la France
01:05:45se positionnera aussi
01:05:46puisque nous avons
01:05:46un gouvernement
01:05:47qui nous dit régulièrement
01:05:48qu'il mène une diplomatie
01:05:49féministe
01:05:50oui mais effectivement
01:05:51il fallait en parler aussi
01:05:52bon
01:05:52alors moi
01:05:54je suis totalement
01:05:56pour la liberté d'expression
01:05:57mais
01:05:57je sentais bien le nez
01:05:59dans votre
01:05:59mais quelle liberté d'expression
01:06:01Allah is lesbian
01:06:03bon je ne suis pas très bon
01:06:05en anglais
01:06:05excusez-moi
01:06:05je ne pense pas
01:06:07que ce soit utile
01:06:08c'est ce que je veux dire
01:06:08par là
01:06:09moi je suis totalement
01:06:10pour la liberté d'expression
01:06:10franchement
01:06:11il n'y a pas de soucis
01:06:12là-dessus
01:06:12je ne vois pas
01:06:13à quoi ça sert
01:06:14très sincèrement
01:06:15mais peu importe
01:06:15justement
01:06:16ben oui
01:06:16mais c'est de la provocation
01:06:18gratuite je dirais
01:06:19qu'est-ce que ça produit
01:06:21réellement
01:06:22mais en fait
01:06:22je peux dire ce que j'ai envie
01:06:23votre parole n'a pas besoin
01:06:24d'être utile
01:06:25vous avez simplement
01:06:26le droit de l'avoir
01:06:26ouais mais est-ce que ça sert
01:06:28à quelque chose
01:06:28surtout quand on sait
01:06:29les problématiques de religion
01:06:30que nous avons nous
01:06:31dans notre pays
01:06:31déjà on le voit
01:06:32c'est un sacré bazar
01:06:33oui mais au Maroc
01:06:34c'est pareil
01:06:34mais je veux dire
01:06:35ça a de l'influence
01:06:36chez nous aussi
01:06:36évidemment
01:06:37Allah il se laisse bien
01:06:39dans les quartiers et compagnie
01:06:40ça peut être mal pris
01:06:41c'est pas que ça me choque
01:06:43ça me gêne
01:06:45de montrer
01:06:47cette liberté d'expression
01:06:48à tout prix
01:06:48à travers une phrase
01:06:49pareille
01:06:50voilà
01:06:50c'est son droit
01:06:51en fait c'est son droit
01:06:52c'est son droit
01:06:53le plus absolu
01:06:54c'est son droit
01:06:57alors effectivement
01:06:58ça n'a pas de sens
01:06:59mais c'est son droit
01:07:01et ça on ne peut pas
01:07:02le lui retirer
01:07:03ça ne crée pas de haine
01:07:06ça lui crée
01:07:07la malheureuse
01:07:08bien plus
01:07:08ça lui crée
01:07:10un emprisonnement
01:07:12quand même
01:07:13c'est pas rien
01:07:13mais c'est une petite provocation
01:07:15qui peut être de bon
01:07:16ou de mauvais goût
01:07:17mais c'est son droit
01:07:18le plus absolu
01:07:19quand on est effectivement
01:07:20partisan de la liberté
01:07:21d'expression
01:07:23totale et absolue
01:07:24en tout cas moi
01:07:24c'est mon cas
01:07:25elle a le droit
01:07:26de le faire
01:07:27après que je sois d'accord
01:07:28ou pas
01:07:28que je trouve ça intelligent
01:07:29je ne trouve pas ça intelligent
01:07:31mais si elle a envie
01:07:33de le faire
01:07:33elle le fait
01:07:34on peut dire
01:07:34qu'il faut la libérer
01:07:35parce qu'elle ne méritait pas
01:07:36d'être arrêtée
01:07:36ça rappelle une polémique
01:07:38qui avait eu lieu
01:07:39en France
01:07:39pour le coup
01:07:40c'était chez nos confrères
01:07:41du service public
01:07:42sur France Inter
01:07:43là vous êtes sur Sud Radio
01:07:44si vous nous écoutez
01:07:45vous ne trompez pas
01:07:45mais quoi qu'il en soit
01:07:46c'était un humoriste
01:07:47qui avait fait une chanson
01:07:48et le texte de la chanson
01:07:49le refrain c'était
01:07:50Jésus est pédé
01:07:51ça avait fait scandale
01:07:52il avait le droit
01:07:54de le chanter
01:07:54pour le coup
01:07:55pour la même raison
01:07:55même si bien sûr
01:07:57comme on est en France
01:07:57heureusement
01:07:58il ne lui était
01:07:59rien arrivé après
01:07:59les caricatures
01:08:03qui a tiré
01:08:06vive la liberté d'expression
01:08:07mais non mais oui
01:08:08mais qui a tiré
01:08:09vous êtes en train de dire
01:08:09que c'est la faute
01:08:10des dessinateurs
01:08:11en disant ça
01:08:11non mais
01:08:12j'étais chez Calvi
01:08:14ce jour là d'ailleurs
01:08:15danser dans l'air
01:08:16je me rappelle
01:08:16donc il y a bien longtemps
01:08:17et j'avais dit
01:08:18après ces caricatures
01:08:21il y a eu encore
01:08:22une première page
01:08:22qui avait été faite
01:08:23par Charlie Hebdo
01:08:24tout ça pour ça
01:08:25et effectivement
01:08:27à quoi ça sert
01:08:29d'en arriver
01:08:30à des extrêmes pareils
01:08:31pour résultats
01:08:3311 familles
01:08:34qui ont été endeuillées
01:08:3411 morts
01:08:3511 familles endeuillées
01:08:36tout ça pour dire
01:08:37je ne sais pas
01:08:39franchement
01:08:39mais en fait justement
01:08:40c'est ça qui est beau
01:08:41et qui est important
01:08:42dans la liberté d'expression
01:08:43c'est que
01:08:44votre parole
01:08:45a le droit d'exister
01:08:46qu'importe sa valeur
01:08:47et je vous rappelle
01:08:47tout de même
01:08:48que la liberté d'expression
01:08:49y compris en France
01:08:50n'est pas absolue
01:08:51elle est limitée
01:08:52sur des cas très concrets
01:08:53que sont
01:08:54la diffamation
01:08:55l'insulte
01:08:56et heureusement
01:08:57parce que l'incitation
01:08:58à la haine
01:08:59ou la violence
01:08:59ça n'est pas
01:09:00de la liberté d'expression
01:09:01par contre à côté de ça
01:09:03oui qu'on puisse raconter
01:09:04tout
01:09:04et même n'importe quoi
01:09:06c'est aussi ça
01:09:07qui fait la beauté
01:09:07du débat public
01:09:07on risque même de sa vie
01:09:08bon ok
01:09:09pas de problème
01:09:10mais on a loin
01:09:10de sa vie
01:09:11pour ses idées
01:09:11c'est pas nous
01:09:12qui risquons notre vie
01:09:13quand on décide
01:09:13d'avoir un propos politique
01:09:15le problème
01:09:15ce sont les agresseurs
01:09:17le problème
01:09:17ce sont les personnes
01:09:18qui décident
01:09:18de faire appel
01:09:19à la violence
01:09:20oui mais
01:09:20je fais toujours
01:09:21le rapport
01:09:22avec Charlie Hebdo
01:09:22pour voir
01:09:23c'est quelque chose
01:09:23qui m'a interpellé
01:09:24mais ce genre
01:09:25de comportement
01:09:27a créé
01:09:29une instabilité totale
01:09:30c'est-à-dire
01:09:31des risques d'attentat
01:09:31tout un tas de choses
01:09:32et moi je pense
01:09:33vous savez à qui ?
01:09:33je suis très égoïste
01:09:34je pense à ma famille
01:09:35des risques d'attentat
01:09:37parce qu'on s'en prend
01:09:39à la France
01:09:39sauf que le lecteur
01:09:40que je suis
01:09:40je parle pas de cette dame
01:09:41je parle de Charlie Hebdo
01:09:42pour ce que je suis
01:09:43si vous voulez
01:09:44ce qui s'est passé
01:09:44mais oui
01:09:45c'est pas Charlie Hebdo
01:09:47qui s'en prend à la France
01:09:48non mais si
01:09:48dans le comportement
01:09:50les journalistes
01:09:51de Charlie Hebdo
01:09:52là-dedans
01:09:53ont posé
01:09:54la question
01:09:55qui était
01:09:55oui si si
01:09:56cette vraie question
01:09:57de la liberté d'expression
01:09:58je comprends
01:09:59qu'on ait un débat là-dessus
01:10:00si vous voulez
01:10:00mais on peut pas inverser
01:10:02les rôles comme ça
01:10:02c'est-à-dire que
01:10:03c'est facile
01:10:04de connaître
01:10:05la fin de l'histoire
01:10:05en voyant que
01:10:06les terroristes
01:10:07ont été au bout
01:10:08des menaces
01:10:09d'autres terroristes
01:10:10en puissance
01:10:11et ont été massacrés
01:10:12la rédaction
01:10:13de Charlie Hebdo
01:10:14mais à un moment
01:10:15ou à un autre
01:10:15quand on se pose
01:10:16la question
01:10:16quoi qu'on pense
01:10:17du canard
01:10:17et ça a levé
01:10:18des tensions
01:10:18dans les quartiers
01:10:19je connais bien les quartiers
01:10:20je suis sans arrêt
01:10:20je suis pas que
01:10:21dans des studios
01:10:22de radio et de télé
01:10:23ces tensions sont irresponsables
01:10:24et quoi qu'il arrive
01:10:24merde
01:10:25et pardon de le dire comme ça
01:10:27ni Charbes
01:10:27ni Cabu
01:10:28ni Volinsky
01:10:29ni les autres
01:10:29ne méritaient de mourir
01:10:30je n'ai pas dit ça non plus
01:10:31c'est pour ça
01:10:34qu'en toute amitié
01:10:36je me prends le temps
01:10:37de vous répondre
01:10:38parce que c'est ce qu'on
01:10:38pourrait retenir
01:10:39quand on vous écoute
01:10:40c'est ce qu'on veut
01:10:41j'ai risqué ma ville
01:10:42à mon boulot
01:10:42je sais que vous avez peur
01:10:43de rien
01:10:44encore moins de moi
01:10:45c'est pour ça
01:10:45j'ai même pas la vie
01:10:46la voix
01:10:47mais ce que je veux dire
01:10:48par là
01:10:48c'est que quand même
01:10:49et le flic que vous êtes
01:10:50s'en souvient
01:10:51la responsabilité
01:10:52c'est celle de celui
01:10:53qui commet
01:10:54soit le délit
01:10:55soit le crime
01:10:55et en l'occurrence
01:10:57la responsabilité
01:10:58c'est celle de ceux
01:10:59qui ont menacé de mort
01:10:59les délits du journaliste
01:11:01qui ont menacé de mort
01:11:02cette môme
01:11:02ou alors ceux-mêmes
01:11:03qui les ont massacrés
01:11:04et quoi qu'il arrive
01:11:05c'est certainement pas
01:11:06celle des dessinateurs
01:11:08qui eux
01:11:09n'ont commis aucun crime
01:11:10ou aucun délit
01:11:11parce qu'on était en France
01:11:12et que c'est le pays
01:11:13des droits de l'homme
01:11:13mais vous avez entendu
01:11:14on est sur Sud Radio
01:11:15et ça veut dire aussi
01:11:15qu'on a le droit
01:11:16de débattre de tout
01:11:17sans être d'accord
01:11:18voilà
01:11:18ça salle
01:11:19parlons vrai aussi
01:11:20Bruno Pommari
01:11:20il y a une autre actualité
01:11:21qui avait retenu votre attention
01:11:22et ça concernait
01:11:23le budget
01:11:24dont personne ne parle
01:11:25le budget du gouvernement
01:11:27non non
01:11:28attention
01:11:29je parle de la fameuse
01:11:30journée du 10 octobre
01:11:31oui
01:11:31septembre
01:11:32septembre
01:11:33septembre
01:11:33la journée
01:11:34de blocage
01:11:37du 10 septembre
01:11:38qui s'apprête
01:11:39à rejeter
01:11:41oui
01:11:41et qui s'apprête
01:11:42à rejeter massivement
01:11:42le futur budget
01:11:43que veut proposer
01:11:44François Béon
01:11:44un budget qui n'a encore
01:11:46pas été vraiment
01:11:46cadré etc
01:11:47avant même
01:11:49que ce soit mis en place
01:11:50tout ça
01:11:50avant qu'il y ait
01:11:51des propositions
01:11:52qui soient beaucoup
01:11:52plus concrètes
01:11:52on parle que de blocage
01:11:54alors là encore aussi
01:11:55vous allez m'expliquer
01:11:56que c'est de la liberté
01:11:57sûrement
01:11:57mais liberté
01:11:58qui va coûter quoi
01:11:59quelques milliards
01:12:00à la France
01:12:00parce qu'une journée
01:12:01de blocage
01:12:01ça coûte des milliards
01:12:02évidemment
01:12:03ça risque des affrontements
01:12:04entre mes amis
01:12:05des forces de l'ordre
01:12:06et des manifestants
01:12:07mal intentionnés
01:12:08comme il en existe
01:12:09évidemment
01:12:10parce qu'on aura
01:12:11évidemment toute la horde
01:12:12des black blocs
01:12:12qui seront présents
01:12:13évidemment
01:12:13pour débattre
01:12:15avec les forces de l'ordre
01:12:16débattre
01:12:17débattre
01:12:17battre
01:12:17donc voilà un petit peu
01:12:19le contexte
01:12:20dans lequel on va se retrouver
01:12:21je trouve qu'on n'a pas
01:12:22besoin de ça
01:12:23avec 3 300 milliards
01:12:25de déficit
01:12:25avec un budget
01:12:26qui n'est pas encore voté
01:12:27avec des problématiques
01:12:28économiques
01:12:29qui sont vastes
01:12:29dans ce pays
01:12:29avec des gens
01:12:30qui crèvent la dalle
01:12:31eh bien on trouve le moyen
01:12:32de faire une journée
01:12:33qui va être
01:12:33cul de récupération politique
01:12:35parce que la France
01:12:35est soumise
01:12:36et là pour récupérer
01:12:37tout ça évidemment
01:12:37il n'y a pas qu'elle
01:12:38il n'y a pas qu'elle
01:12:38mais il n'y a pas qu'elle
01:12:39évidemment
01:12:39ils vont en profiter
01:12:41pour dire que c'est grâce à eux
01:12:42bon je trouve ça
01:12:43pathétique et lamentable
01:12:45mais vous avez le droit
01:12:46aussi
01:12:46c'est aussi ça
01:12:47je ne vous reprochais
01:12:50je ne vous reproche rien
01:12:52pardon
01:12:52quand je parle de liberté
01:12:53vous me parlez
01:12:53comme si j'étais un censeur
01:12:54je n'ai censuré personne
01:12:56quand même
01:12:57Anissa Arfaoui
01:12:59déjà à la base
01:13:00cette journée du 10 septembre
01:13:01c'était une initiative populaire
01:13:03qui avait circulé
01:13:03sur les réseaux sociaux
01:13:04n'est-ce pas
01:13:04et qui ensuite
01:13:05est devenue un objet politique
01:13:06déjà ça c'est le premier point
01:13:07où effectivement
01:13:08on entend diverses voix politiques
01:13:10essayer de récupérer le bébé
01:13:11ce que je trouve tragique
01:13:13sur le principe
01:13:14enfin tragique
01:13:14tragique pour en tout cas
01:13:15l'initiative officielle d'origine
01:13:17où vous aviez des gens
01:13:18qui effectivement
01:13:19ont peut-être
01:13:20quelques difficultés
01:13:21à joindre les deux bouts
01:13:21et qui se disent
01:13:24que pouvons-nous faire
01:13:26pour que le gouvernement
01:13:27ou que les politiques publiques
01:13:29entendent un peu
01:13:30notre cri de désespoir
01:13:31on parle quand même
01:13:32de familles en grande difficulté
01:13:36enfin aujourd'hui
01:13:36on va pas
01:13:37les gens ont faim
01:13:39ça devient compliqué
01:13:40donc qu'il y ait à la base
01:13:42une manifestation
01:13:42ou un regroupement
01:13:44déclaré
01:13:45où les gens disent
01:13:46écoutez
01:13:46il va falloir que vous nous entendiez
01:13:47on va venir en nombre
01:13:48on va venir en masse
01:13:49et s'il vous plaît
01:13:50écoutez
01:13:50on veut du pain
01:13:51sans mauvais clin d'oeil
01:13:52bon que ce soit récupéré
01:13:54par des politiques
01:13:54déjà moi
01:13:55je trouve ça dommage
01:13:57ensuite vous dites
01:13:59que bon
01:14:01vous êtes contre
01:14:02cette manifestation
01:14:04du 10 septembre
01:14:04j'entends
01:14:05vos inquiétudes
01:14:07en fait
01:14:07sur les débordements
01:14:08mais est-ce que justement
01:14:10d'abord ils ont le droit
01:14:12de le faire
01:14:12et heureusement qu'ils le fassent
01:14:13comme ça
01:14:13peut-être qu'on pourra
01:14:14prendre conscience aussi
01:14:15du nombre de gens
01:14:16concernés par les difficultés
01:14:17et ensuite
01:14:18est-ce qu'on peut pas
01:14:19en amont
01:14:19puisque vous parlez
01:14:20de prévenir
01:14:21essayer de trouver une solution
01:14:22pour que ceux qui sont
01:14:23toujours les mêmes
01:14:24et qui saccagent
01:14:25les manifestations
01:14:26comme les Black Blocks
01:14:28etc
01:14:28est-ce que vous pouvez
01:14:29pas les arrêter
01:14:29en amont
01:14:30enfin je dis vous
01:14:31non parce que
01:14:33non c'est très compliqué
01:14:34ils sont habillés en noir
01:14:35on les voit
01:14:36on ne voit que dans les manifs
01:14:37on ne peut pas les isoler
01:14:38mais c'est toujours le sujet
01:14:40vous avez raison
01:14:40c'est toujours le sujet
01:14:41des manifestations
01:14:41la problématique
01:14:42c'est que c'est pas aussi simple
01:14:44qu'on l'imagine
01:14:44je peux vous assurer
01:14:45pour connaître un peu le sujet
01:14:46pour en avoir fait
01:14:47en d'autres temps
01:14:48parce qu'on n'avait pas
01:14:48ce phénomène des Black Blocks
01:14:49mais c'est vrai que
01:14:50c'est un vrai problème
01:14:51pour les forces de l'ordre
01:14:52de pouvoir faire la part des choses
01:14:54et ils le font
01:14:55quand bien même
01:14:57entre les manifestants
01:14:58ceux qui ont le droit
01:14:58constitutionnellement
01:15:00de manifester
01:15:00et ça c'est tout à fait normal
01:15:01et légitime
01:15:02et les forces de l'ordre
01:15:03sont là pour les protéger
01:15:04d'ailleurs au même titre
01:15:05que lorsqu'il y a des équipes
01:15:07de sécurité
01:15:07des syndicats qui sont présents
01:15:08etc
01:15:09CGT, FO
01:15:10tout ce que vous pouvez imaginer
01:15:11bon tout ça n'existe plus
01:15:12tout ça c'est parti à volo
01:15:14évidemment
01:15:14parce que les syndicats
01:15:15sont incapables
01:15:15de gérer quoi que ce soit
01:15:16mais avant ça se faisait ça
01:15:17c'était bien cadré
01:15:18bon là maintenant
01:15:19vous avez cette vague
01:15:20des Black Blocks
01:15:21qui est arrivée
01:15:21depuis les Gilets jaunes
01:15:22qu'on a vu arriver
01:15:23et qui foutent le bazar
01:15:24dans ces manifestations
01:15:25et qui obligent évidemment
01:15:26les forces de l'ordre
01:15:27à être très offensives
01:15:28avec les braves
01:15:29avec toutes ces unités spécialisées
01:15:30donc c'est pas simple
01:15:31c'est pas simple à gérer
01:15:32le résultat c'est que
01:15:33tout le monde est perdant là-dedans
01:15:33que ce soit nos forces de l'ordre
01:15:35parce qu'on les voit
01:15:36sur le côté précis
01:15:36que ce soit ce qu'ils viennent manifester
01:15:38parce qu'ils ont envie
01:15:39de revendiquer
01:15:39c'est la majorité d'ailleurs
01:15:40bien sûr
01:15:41heureusement
01:15:42oui mais je peux vous assurer
01:15:43moi j'y étais en interne
01:15:44je l'ai vu
01:15:45donc le vécu
01:15:46c'est d'une complexité
01:15:47je peux vous assurer
01:15:48pour sortir ces éléments
01:15:49de là
01:15:50c'est pour ça que les braves
01:15:51ont été mis en place d'ailleurs
01:15:52pour pouvoir intervenir
01:15:53très rapidement
01:15:53sur les noyaux
01:15:54les plus résistants
01:15:55mais quand il y a ça
01:15:56bien évidemment
01:15:57autour vous avez des gens
01:15:58qui viennent manifester
01:15:58la brigade de répression
01:16:00de l'action violente
01:16:01ce sont les policiers
01:16:02c'est très compliqué
01:16:03en un mot
01:16:04et en plus
01:16:05ça ne sert strictement à rien
01:16:06cette manif
01:16:07parce que
01:16:07c'est manipulé
01:16:08par tout un tas d'associations
01:16:09ultra-duolentes
01:16:11il a raison
01:16:12et moi c'est pour ça
01:16:13que j'en invite à chaque fois
01:16:13parce que j'aime la passion
01:16:14de Bruno Pavard
01:16:15d'abord
01:16:15et en plus j'aime beaucoup
01:16:16Bruno Pavard
01:16:17on va terminer par l'actualité
01:16:19qui a retenu l'attention
01:16:20d'Aïssa Arfabou
01:16:20alors je vais essayer
01:16:21de faire très très vite
01:16:22même si j'avoue
01:16:22avoir énormément à dire
01:16:23sur le sujet
01:16:24c'est en feuilletant la presse
01:16:25ce matin
01:16:25au milieu des désastres
01:16:26et des trompettes
01:16:27sur la guerre
01:16:29et les guerres
01:16:30je lis
01:16:30dans le journal
01:16:32Le Parisien
01:16:32165 personnes habitent
01:16:34dans le bois de Vincennes
01:16:35près de chez vous
01:16:36par ailleurs
01:16:36et je vois surtout
01:16:38que c'est en augmentation
01:16:39donc je suis interpellée
01:16:40puisque c'est l'arbre
01:16:41qui cache la forêt
01:16:41je me...
01:16:42bien vu
01:16:43jeu de mots
01:16:43j'ai pas fait exprès
01:16:45néanmoins je me suis dit
01:16:46très bien
01:16:46mais où en sommes-nous
01:16:47en fait
01:16:47dans les sans-abri
01:16:49dans le nombre
01:16:50de sans-abri en France
01:16:51et là je tombe
01:16:51sur le chiffre
01:16:52titanesque
01:16:53de 350 000 personnes
01:16:55sont sans-abri
01:16:56en France aujourd'hui
01:16:57on est un pays du G7
01:16:58on est une des plus grandes
01:16:59puissances mondiales
01:17:00et nous avons
01:17:01350 000 personnes
01:17:02sur le carreau
01:17:03qui vivent dehors
01:17:05et d'habitude
01:17:06ces sujets
01:17:07en fait nous interpellent
01:17:08au moment des grands froids
01:17:09ou à la période de Noël
01:17:10c'est là qu'on se souvient
01:17:12qu'il y a des gens
01:17:12qui dansent dehors
01:17:13sauf qu'en fait
01:17:14à la rentrée scolaire
01:17:14c'est important aussi
01:17:15puisque en 2024
01:17:16vous aviez 2800 élèves
01:17:18qui ont intégré
01:17:20les bancs de l'école
01:17:20et qui n'avaient malheureusement
01:17:21pas de toit
01:17:22ils allaient recenser
01:17:23donc en 2025
01:17:25ça va être encore plus
01:17:26vu que ça n'arrête pas
01:17:27d'augmenter
01:17:27j'ai encore en fait
01:17:29en mémoire
01:17:29d'une douce musique
01:17:30une citation en 2017
01:17:32une promesse
01:17:33qui disait
01:17:35il n'y aura plus
01:17:36je ne veux plus
01:17:37d'ici la fin de l'année
01:17:38avoir des femmes
01:17:38et des hommes
01:17:39dans les rues
01:17:40dans les bois
01:17:41ou perdus
01:17:428 ans après
01:17:43le nombre de personnes
01:17:44dans la rue
01:17:45a littéralement doublé
01:17:46des enfants
01:17:48dans 10 jours
01:17:49iront à l'école
01:17:50sans avoir de toit
01:17:51à la maison
01:17:51et je me disais
01:17:52que c'était quand même
01:17:53assez important
01:17:54de s'en souvenir
01:17:54mais vous aviez raison
01:17:55une autre information
01:17:57d'ailleurs qu'il faut rappeler
01:17:58parce que les associations
01:17:59qui s'occupent
01:17:59des sans-abri
01:18:00le rappellent toujours
01:18:01on pense aux sans-abri
01:18:02quand il fait très froid
01:18:03parce qu'on se projette
01:18:04et on regarde
01:18:05et on s'inquiète
01:18:05de leur santé
01:18:06quand il fait froid
01:18:07sachez qu'il y a plus
01:18:08de victimes dans la rue
01:18:09notamment chez les sans-abri
01:18:11pendant l'été
01:18:11que pendant l'hiver
01:18:12contrairement à ce qu'on pourrait penser
01:18:13c'est une situation très difficile
01:18:15merci de l'avoir rappelé
01:18:16vous aviez raison
01:18:17Anissa Arfabli
01:18:17allez restez avec nous
01:18:18on se retrouve dans un instant
01:18:19le coup de projecteur
01:18:20des vraies voix
01:18:20nouveau témoignage
01:18:22d'un autre maire
01:18:23qui lui aussi
01:18:23cherchait un médecin
01:18:25et lui aussi
01:18:25et lui
01:18:26il l'avait trouvé
01:18:27et on ne le laisse pas travailler
01:18:28on va vous expliquer
01:18:29pourquoi c'est si compliqué
01:18:30par moment
01:18:30de faire venir des médecins d'ailleurs
01:18:32alors qu'on en a besoin
01:18:33pour ses administrés
01:18:34Sud Radio
01:18:35votre avis fait la différence
01:18:37les vraies voix
01:18:38Sud Radio
01:18:39qui se demandent
01:18:39si c'est grave docteur
01:18:40en tout cas
01:18:41qui se demandent
01:18:42si c'est grave
01:18:42si on ne trouve pas le docteur
01:18:43tout de suite
01:18:44on parle des déserts médicaux
01:18:46les vraies voix Sud Radio
01:18:48le coup de projecteur
01:18:50des vraies voix
01:18:50vous allez nous soupçonner
01:18:51de vouloir en parler
01:18:52pendant toute l'émission
01:18:53mais sachez un
01:18:54d'abord que c'est un des sujets
01:18:55qui fait le plus réagir
01:18:56à l'antenne sur Sud Radio
01:18:580826 300 300
01:18:59en termes de témoignage
01:19:00c'est aussi un des sujets
01:19:01qui concernent
01:19:02le plus grand nombre
01:19:03de français
01:19:03et pas seulement
01:19:04des campagnards
01:19:05pas seulement
01:19:05des ultramarins
01:19:06pas seulement
01:19:07des banlieusards
01:19:08parfois même
01:19:09des citations
01:19:09parce que je ne vous ai pas regardé
01:19:11justement
01:19:12au contraire
01:19:12je me sens victime
01:19:14non vous n'êtes pas une victime
01:19:15allez tout de suite
01:19:16on en parle avec nos trois vraies voix
01:19:17vous entendez Bruno Pommard
01:19:18qui n'a pas grand chose
01:19:19d'une victime
01:19:20c'est le fondateur du RAID
01:19:21et maire de Belleflou dans l'Aude
01:19:22nous sommes également
01:19:23avec Raphaël Rémi-Leleux
01:19:24élue parisienne
01:19:25et écologiste
01:19:26et la journaliste
01:19:27Anissa Arfawi
01:19:28tout de suite
01:19:29nous allons retrouver
01:19:30notre invité
01:19:31avec plaisir
01:19:32qui est maire
01:19:32qui avait trouvé un médecin
01:19:34qui est le maire de Barjac
01:19:35précisément
01:19:36bonsoir
01:19:37Edouard Cholet
01:19:37oui bonsoir
01:19:40soyez le bienvenu
01:19:40sur Sud Radio
01:19:41juste un mot
01:19:42pour qu'on vous s'y suit parfaitement
01:19:43c'est dans quel coin
01:19:44précisément Barjac
01:19:45écoutez
01:19:47c'est une heure
01:19:48à l'ouest d'Avignon
01:19:49et une heure
01:19:50en nord de Nîmes
01:19:51près de la grotte Chauvet
01:19:52de Vallon-Pondard
01:19:53c'est la plus belle de France
01:19:54en plus
01:19:55l'une des plus belles de France
01:19:56on a déjà envie
01:19:57de vous rejoindre
01:19:58voilà Edouard Cholet
01:19:59vous avez un problème
01:20:00il fait chaud
01:20:00il fait chaud
01:20:01oui bien sûr
01:20:02il fait chaud
01:20:03j'espère bien
01:20:03vous avez un problème
01:20:04Edouard Cholet
01:20:05depuis longtemps
01:20:06c'est que vous aussi
01:20:06vous n'ayez pas de médecin
01:20:07et vous aussi
01:20:08vous avez tout fait
01:20:09pour en trouver
01:20:10qu'est-ce que vous avez fait
01:20:11d'abord pour faire venir
01:20:11un médecin à Barjac
01:20:12d'abord j'ai acheté
01:20:15pour 500 000 euros
01:20:16un ancien bâtiment
01:20:18qui était une fiche médicale
01:20:21où il y avait 4 docteurs
01:20:22ce qui est pour ma commune
01:20:23une très lourde dépense
01:20:25ensuite
01:20:26j'ai pas mal communiqué
01:20:28et
01:20:29réussi à trouver
01:20:31deux médecins
01:20:32femmes
01:20:33l'une
01:20:34pour une journée
01:20:37par semaine
01:20:37l'autre
01:20:38venant de Belgique
01:20:40voulant changer d'air
01:20:41se plaisant
01:20:43dans le pays
01:20:43avec son mari
01:20:45a décidé
01:20:45de s'y implanter
01:20:46et donc
01:20:47voilà
01:20:48Muriel
01:20:50elle
01:20:51serait en libéral
01:20:533-4 jours
01:20:55par semaine
01:20:56ce qui
01:20:56ne satisfait pas
01:20:58complètement
01:20:59le besoin
01:20:59mais il y a encore
01:21:01un médecin
01:21:02en exercice
01:21:03le docteur David
01:21:04et tout le monde
01:21:06me presse
01:21:06de me demander
01:21:07quand vont-ils
01:21:08commencer
01:21:09parce que les gens
01:21:09ils ont vu
01:21:10nous avions fait
01:21:11des travaux
01:21:12pour rafraîchir
01:21:14le bâtiment
01:21:14mettre les portes
01:21:16aux normes
01:21:17handicapées
01:21:17mettre des foudres
01:21:19optiques
01:21:20des téléphones
01:21:20des ordinateurs
01:21:22des bureaux
01:21:23un hall d'accueil
01:21:24une salle d'attente
01:21:25vous avez tout fait
01:21:27ça sent la peinture fraîche
01:21:28tout est prêt
01:21:29pour accueillir
01:21:30ces médecins
01:21:30tout est prêt
01:21:31depuis plus d'un mois
01:21:33et mon médecin
01:21:35mes médecins
01:21:36ne peuvent pas travailler
01:21:37pourquoi ?
01:21:38pour des raisons
01:21:38non pas
01:21:39d'empêchement
01:21:41concret
01:21:42de bureau
01:21:44etc
01:21:44c'est pour des raisons
01:21:46bureaucratiques
01:21:47c'est les cas
01:21:47primaires
01:21:48d'assurance maladie
01:21:51qui ont mis
01:21:52je ne sais
01:21:52combien de temps
01:21:53je crois
01:21:53trois mois
01:21:54pour lui donner
01:21:56un numéro
01:21:56de sécurité sociale
01:21:57je crois que la Belgique
01:22:00est quand même
01:22:00dans l'Union Européenne
01:22:01et qui maintenant
01:22:04font mille obstacles
01:22:05à propos du Iban
01:22:08à propos du R.I.B. belge
01:22:10etc
01:22:11c'est un cauchemar
01:22:13bureaucratique
01:22:14alors qu'on parle
01:22:16la langue
01:22:17c'est incroyable
01:22:19comment ça s'explique
01:22:20comment il vous l'explique
01:22:21alors j'imagine
01:22:22que vous faites
01:22:22en plus
01:22:23les démarches
01:22:23bureaucratiques
01:22:25oui
01:22:25mais Admir
01:22:26vous savez
01:22:27c'est comme un docteur
01:22:28il est dans le paléatif
01:22:29il guérit
01:22:30il peut guérir
01:22:32mais oui
01:22:33et le pire
01:22:35c'est pas ça
01:22:35je vois une lettre
01:22:36de mon docteur
01:22:37là
01:22:37et
01:22:39ils me disent
01:22:41à la sécurité sociale
01:22:44que le R.I.B.
01:22:45ne peut pas être
01:22:46contrôlé
01:22:46ils vont l'envoyer
01:22:49par courrier
01:22:50pour qu'on leur envoie
01:22:51signé
01:22:52et que ça va prendre
01:22:5315 jours et plus
01:22:54il apparaît également
01:22:57que le numéro de sécu
01:22:58demandait
01:22:59au mois de mai
01:23:00nous sommes
01:23:01au mois d'août
01:23:02à la fin août
01:23:03car elle avait
01:23:04un contrat
01:23:04salarié en France
01:23:05et un domicile en France
01:23:07il y a eu
01:23:07deux mois et plus
01:23:08de discussions
01:23:09toujours la CPAM
01:23:11c'est dommage
01:23:13qu'elle soit gardée
01:23:14par des forces
01:23:16militaires
01:23:17à la CPAM
01:23:18sinon je descendrais
01:23:19avec les chansons
01:23:20militaires
01:23:20on n'est pas loin
01:23:22de l'insurrection
01:23:23on n'est pas loin
01:23:25de la révolte
01:23:25la chacquerie
01:23:27mais vous savez
01:23:27barjac
01:23:28c'est
01:23:29commet des barjacqueries
01:23:31oui
01:23:31comme une jacquerie
01:23:34au bon vieux temps
01:23:34c'est un joli jeu de mots
01:23:35mais c'est là où on voit
01:23:36quand même
01:23:37encore une fois
01:23:38c'est la France
01:23:39la bureaucratie
01:23:40dont sont victimes
01:23:43les maires
01:23:43je le vois
01:23:43à mon petit niveau
01:23:44c'est une catastrophe
01:23:45c'est la CPAM de Nîmes
01:23:46mais écoutez
01:23:47on va lui faire presser
01:23:48le message
01:23:48je pense qu'elle va finir
01:23:49par leur soir
01:23:50je vais vous donner le nom
01:23:50du président
01:23:51allez-y
01:23:52laissez-les
01:23:53non pas de nom
01:23:54le sujet
01:23:54voilà
01:23:55le sujet
01:23:56c'est madame
01:23:57Ucelio
01:23:58entre à ses administrateurs
01:24:01alors je suis bon
01:24:01le message
01:24:03le message
01:24:03le message
01:24:03mais oui
01:24:06le message est passé
01:24:08pour une histoire
01:24:08de bureaucratie
01:24:09bon on peut comprendre
01:24:11votre colère
01:24:12en tout cas
01:24:12monsieur le maire
01:24:13on la comprend
01:24:14même très bien
01:24:14on espère que ça va se régler
01:24:16on va reprendre
01:24:16de vos nouvelles
01:24:17promis
01:24:17juste une chose
01:24:18en parlant de promesse
01:24:19il y a une chose
01:24:19que j'avais promis
01:24:20c'est que si un médecin
01:24:21nous appelait
01:24:21et bien on lui donnerait
01:24:22la parole
01:24:23pour qu'ils aient aussi
01:24:24un droit de réponse
01:24:24après tout ce qu'on a pu entendre
01:24:25alors Bruno Pema
01:24:26il ne nous reste pas
01:24:27beaucoup de temps
01:24:27on va laisser Marc
01:24:28bien sûr
01:24:28le docteur
01:24:29qui nous appelle
01:24:30s'exprimer
01:24:31bonsoir Marc
01:24:31bonsoir
01:24:33bienvenue
01:24:34merci
01:24:35je vais me donner
01:24:36un peu la parole
01:24:37ben oui
01:24:37je crois que j'ai intervenu
01:24:38plusieurs fois
01:24:39sur ce qui est
01:24:40le désert médical
01:24:41alors
01:24:41il est vrai que le désert médical
01:24:43c'est pas quelque chose
01:24:44d'aujourd'hui
01:24:44ça a commencé
01:24:45il y a très longtemps
01:24:46avec les numerus clausus
01:24:48qui se sont resserrés
01:24:49mais
01:24:50la population
01:24:51qui augmente
01:24:52et qui augmente
01:24:53et qui augmente
01:24:53et fatalement
01:24:55l'apport
01:24:57par rapport
01:24:57à la demande
01:24:58n'est pas du tout
01:24:59en adéquation
01:25:01là donc
01:25:03ce qu'il y a
01:25:03c'est le risque
01:25:04ben
01:25:05c'est aggraver
01:25:06la santé des patients
01:25:07le déport
01:25:09de consultation
01:25:09vers les urgences médicales
01:25:11ce qui fait que
01:25:12les urgences médicales
01:25:14sont
01:25:14saturées
01:25:16sont engorgées
01:25:18et puis
01:25:18la difficulté
01:25:19à trouver
01:25:20un médecin traitant
01:25:20et donc
01:25:21vous vous avez
01:25:21alors tiens
01:25:22on va essayer d'avancer
01:25:23parce que
01:25:24j'aimerais aller
01:25:24à la substantifique moelle
01:25:26de votre propos
01:25:26mon cher Marc
01:25:27vous vous avez des solutions
01:25:28parce que vous considérez
01:25:30que ce qui est proposé
01:25:31notamment forcer
01:25:31les jeunes médecins
01:25:32à s'installer
01:25:32là où on en a besoin
01:25:34c'est une mauvaise idée
01:25:34donc qu'est-ce que vous proposez
01:25:35à la place
01:25:36d'abord il faut juste
01:25:39en former beaucoup plus
01:25:40ouvrir le numérus claudus
01:25:42en faisant pas croire
01:25:43qu'on l'a rouvert
01:25:43ce qui est faux
01:25:44puisqu'on a juste
01:25:45mélangé tout le monde
01:25:46et en disant
01:25:47ben on a réouvert
01:25:48mais pas du tout
01:25:48c'est toujours aussi serré
01:25:50et alors ce qui est en mettant
01:25:51c'est qu'on va chercher
01:25:52des médecins
01:25:53qui viennent de l'étranger
01:25:54mais vous savez
01:25:54la médecine
01:25:55c'est comme beaucoup de choses
01:25:56ça vient
01:25:58c'est un peu culturel
01:26:00je l'ai déjà signalé
01:26:02chez vous
01:26:02j'avais fait
01:26:03une intervention
01:26:06au niveau européen
01:26:08avec les allemands
01:26:09les anglais
01:26:10les italiens
01:26:11les espagnols
01:26:12et vous ne compreniez pas toujours
01:26:13sur la prostate
01:26:13voilà
01:26:14sur la prostate
01:26:15et figurez-vous
01:26:16que allemands
01:26:18anglais français
01:26:18travaillent de la même façon
01:26:19pour l'examen de la prostate
01:26:21les italiens
01:26:22mais pas du tout
01:26:24alors imaginez en plus
01:26:25avec les problèmes
01:26:26de numéros de sécurité sociale
01:26:27on n'en sortira pas
01:26:28effectivement
01:26:28écoutez vous savez quoi
01:26:30Marc on vous rappellera
01:26:30parce qu'on en refera
01:26:31des émissions
01:26:32sur le désert médicaux
01:26:32parce que ça concerne
01:26:33absolument tout le monde
01:26:34je voulais vous remercier
01:26:35de nous avoir appelé
01:26:35c'est juste qu'on arrive
01:26:36au terme de l'émission
01:26:37c'est pour ça
01:26:37que je me permets
01:26:38de vous interrompre
01:26:39profitez bien de l'héros
01:26:40il doit y faire chaud
01:26:40j'espère qu'il y fait beau
01:26:41merci à nos trois vrais voix
01:26:43merci à vous
01:26:43à Frédéric Leleu
01:26:44élu écologiste parisienne
01:26:46Anissa Arfawi
01:26:47journaliste
01:26:48et Bruno Pommard
01:26:49maire de Belleflou
01:26:51dans l'Aude
01:26:52je vais vous laisser
01:26:53entre les mains
01:26:53de Jean-François Aquili
01:26:54les amis
01:26:54je rappelle aussi
01:26:55que vous le retrouvez
01:26:55dès demain
01:26:56dans le Grand Matin Sud Radio
01:26:57et quant à moi
01:26:58je vous dis
01:26:58à demain soir
01:26:59du côté des commerces
01:27:02avec Sud Radio
01:27:03et le réseau des chambres
01:27:04de commerce et d'industrie
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