Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Madi Seydi, directrice de communication et d’influence et auteure et Éric Haddad, PDG du groupe Connectt Travail Temporaire

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-08-26##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00... à 19h, en cette semaine de pré-rentrée, les vraies voix c'est aussi votre espace d'expression,
00:00:05ce que vous pouvez concrétiser en composant le 0826 300 300, n'est-ce pas Frédéric Brindel ?
00:00:09Eh bien je compose, je compose et ça marche ! Me voici à l'antenne pour participer au débat avec Judith Beller.
00:00:15Ça tombe bien, comme vous les auditeurs, j'ai quelques idées sur la situation actuelle,
00:00:19incarnée Judith par nos deux grands débats.
00:00:21Oui, alors d'ailleurs, notre grand débat à 17h30, François Bayrou joue une partie décisive
00:00:26en annonçant qu'il engagerait la responsabilité de son gouvernement.
00:00:30Il a lancé le compte à rebours vers le 8 septembre, date à laquelle l'Assemblée nationale dira si elle lui accorde sa confiance ou pas.
00:00:37D'ailleurs, la majorité présidentielle peut compter environ sur 210 voix, soutenue par une partie de la droite,
00:00:43mais en face, le RN, LFI, le PCF et les Verts ont déjà acté leur refus, totalisant presque 264 voix.
00:00:51Le PS pourrait, quant à lui, choisir l'abstention.
00:00:53Il suffira cependant au gouvernement d'obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés pour survivre.
00:00:58Faites votre choix.
00:01:00Une dissolution de l'Assemblée nationale et un retour aux urnes pour élire 577 nouveaux députés.
00:01:06Une destitution du président de la République le 23 septembre à la demande de Jean-Luc Mélenchon.
00:01:11Les scénarios ne manquent pas.
00:01:13Tout dépendra donc du vote de confiance du 8 septembre.
00:01:16Si nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio, vote, vote, vote, vote de confiance.
00:01:24Le gouvernement Bayrou va-t-il sauter ?
00:01:26Vous donnez votre point de vue sur le compte X de Sud Radio.
00:01:29Et puis au 0826 300 300, notre coup de projecteur de 18h40.
00:01:35Lundi prochain, près de 12 millions d'élèves de métropole vont retrouver le chemin de l'école, du collège et du lycée.
00:01:40Une rentrée 2025 particulière qui marque l'entrée en vigueur de la réforme du collège.
00:01:45Nouveau programme dès le CMA en français et en mathématiques, mis en place de groupes de niveau.
00:01:50Lancement d'un enseignement dédié à la vie affective et sexuelle, déjà très débattu.
00:01:56A cela s'ajoute la poursuite des tests sur l'uniforme et la généralisation de la pause numérique dans tous les collèges publics.
00:02:02Reste une question cruciale.
00:02:04Aura-t-on assez d'enseignants pour couvrir chaque classe ?
00:02:07Et au bout du compte, la France qui végète dans le ventre mou du classement des pays inscrits au programme international pour le suivi des acquis des élèves.
00:02:15Nous ne sommes que 26ème.
00:02:1715% des élèves de 6ème n'atteignent pas le niveau CE2 en lecture, selon le ministère de l'éducation nationale.
00:02:23Et pourtant, nos professeurs et nos cours sont parfois cités en exemple.
00:02:26Alors la question que nous vous posons, pour vous l'éducation nationale est-elle ?
00:02:301. Performante.
00:02:312. Inégale.
00:02:323. Médiocre.
00:02:33Et attention, 4.
00:02:34Nul.
00:02:35A vous de jouer.
00:02:35A vous de jouer sur X et au téléphone.
00:02:38Il y a Aude qui vous attend au standard 0826-300-300.
00:02:40Et puis nos éditorialistes du jour.
00:02:42Les vraies voix sud radio.
00:02:45Et nous accueillons une habituée, Madi Saïdi, directrice de communication et d'influence.
00:02:51Il faut être influenceur en ce moment.
00:02:54Je ne sais pas si je vous vois comme influenceuse, Madi Saïdi, sur Instagram.
00:02:58Obliqué.
00:02:59En maillot.
00:03:00Peut-être en maillot, pour la bonne bouffe de tête.
00:03:03Ah, ça c'est bien ça, spécialiste.
00:03:04Et puis nous sommes avec Eric Haddad.
00:03:09Eric Haddad, vous êtes PDG du groupe Connect Travail Temporaire.
00:03:12Welcome, bienvenue.
00:03:13Welcome, bonjour, bonjour.
00:03:14Merci de nous inviter.
00:03:16Et puis, on file au 0826-300-300.
00:03:18Du coup, nous accueillons Gabin, qui nous appelle Dalbi.
00:03:22Bon, c'était le L, pas au bon endroit, Gabin.
00:03:24Ça va, Gabin ?
00:03:26Oui, ça va, merci de mon retour.
00:03:28Vous vous souvenez, moi, je vous avais appelé Albin de Gabi.
00:03:31Ça m'a marqué.
00:03:32Chacun son tour, en fait.
00:03:34Bon, alors, Gabin, vous le savez, vous êtes notre auditeur fil rouge du jour.
00:03:38Vous restez avec nous, vous allez jouer.
00:03:39Vous allez pouvoir aussi donner votre opinion, ce que vous allez faire tout de suite, d'ailleurs.
00:03:42Puisque vous allez nous parler, d'ailleurs, d'un sujet qui va toucher Eric Haddad, qui va l'intéresser.
00:03:47La situation des entreprises du bâtiment chauffage, avec des liquidations d'entreprises et puis, évidemment, le chômage partiel aussi.
00:03:57Oui, c'est bien ça, parce que c'est un secteur qui est particulièrement touché.
00:04:01Je n'entends pas tellement parler, ce qui a le don un peu de nous agacer dans le secteur.
00:04:07Alors, dites-nous un petit peu ce qui vous énerve.
00:04:10C'est simplement qu'aujourd'hui, il ne se passe pas une journée sans qu'il y ait une entreprise qui annonce soit un plan économique, on va dire.
00:04:20Donc, soit par des redressements judiciaires, soit des fois par des liquidations et des fois des très gros acteurs du secteur.
00:04:27De gros fournisseurs, quand on est grossiste, donc on travaille qu'avec des professionnels.
00:04:30Et honnêtement, tous les mois, on reçoit peut-être un retour des assurances crédits qui nous disent qu'il y a entre 15 et 20 entreprises
00:04:39qui se mettent soit en liquidation, soit en redressement, soit qui ferment pour d'autres sujets, ou qui perdent leurs accords crédits.
00:04:48Ça veut dire que, tout simplement, ils ne rentrent plus à ces chiffres, il n'y a plus de marché.
00:04:53Et tous nos autres clients nous disent que le marché n'est plus du tout et tout le monde souffre.
00:04:57C'est à cause des PGE, juste pour savoir, aussi, ou pas du tout ?
00:05:01Non ? Comment, pardon ?
00:05:02C'est à cause des prêts accordés par l'État pour une Covid, les PGE, ou c'est un autre sujet ?
00:05:06Non, c'est plutôt... C'est un autre sujet, c'est qu'en fait, ça a été observé depuis qu'il y a eu une instabilité politique.
00:05:13Enfin, il y a eu une pénurie sur le granulé quand la guerre en Ukraine a commencé.
00:05:17Et en fait, ensuite, il y a eu une instabilité politique.
00:05:19Et depuis, tout ce qui touche aux bâtiments et à la biomasse ne fonctionne plus.
00:05:24Parce que les gens ont peur d'investir de l'argent, faire consommer des devis.
00:05:28Aujourd'hui, c'est une catastrophe pour nos clients.
00:05:31C'est très compliqué.
00:05:32Et ça s'étend surtout au domaine du bâtiment.
00:05:35Enfin, les spécialistes du bâtiment pourront vous le dire aussi.
00:05:37Dans le chôteau Voltaïque, c'est pareil.
00:05:39Enfin, c'est très compliqué.
00:05:41Alors, constat, Éric Haddad, ça c'est votre domaine.
00:05:44Ça c'est l'intérim.
00:05:46Vous avez senti cette tendance ?
00:05:48Déjà, on en parlait, il faut le dire aux auditeurs, avant de prendre l'antenne.
00:05:50Bien sûr. On a effectivement senti cette tendance.
00:05:53Et je vous rejoins complètement juste sur un point.
00:05:58Je considère aujourd'hui que la situation, c'est un cumul en fait.
00:06:01C'est une addition des deux.
00:06:02C'est-à-dire que, oui, le PGE reste aussi un élément important.
00:06:07Puisque depuis un certain temps, on s'aperçoit que les entreprises sont moins rentables.
00:06:12Donc, il faut rembourser quand même les prêts qui ont été contractés à l'époque du Covid.
00:06:16Et à partir du moment où vous n'avez pas de rentabilité, vous tirez sur votre trésorerie et automatiquement, ça devient compliqué.
00:06:23Et c'est vrai que je vous rejoins que, effectivement, le marché du bâtiment ou de la construction, dans sa généralité, aujourd'hui, est dans une situation catastrophique.
00:06:34Les grands promoteurs ne produisent plus, ne font plus de promotion, on ne construit plus de bâtiments.
00:06:40Donc, effectivement, les entreprises dans le domaine du bâtiment ont de moins en moins de boulot.
00:06:44La prime rénov'a, ça a joué aussi ?
00:06:45Ça a joué aussi, puisqu'en fait, les modifications encore qui ont été mises en place, on a réduit, on a stoppé jusqu'à fin septembre.
00:06:51Mais je dirais qu'aujourd'hui, la vraie problématique, c'est un manque de demandes, de carnets de commandes et de business.
00:06:57Et nous, on le voit bien, puisque moi-même, en tant que PDG du groupe Connect Travail Temporaire,
00:07:02on fournit effectivement de l'intérim, de l'humain.
00:07:05On s'aperçoit que nos clients, aujourd'hui, au-delà du manque de demandes qu'ils ont,
00:07:11on a les mêmes problèmes, en fait, que vous avez, c'est-à-dire la garantie.
00:07:15C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en fait, on assiste à une augmentation des dépôts de bilan et des sociétés en redressement judiciaire,
00:07:22mais au-delà de ça, à des garanties qui baissent.
00:07:25Trop généralisé.
00:07:26Oui, complètement.
00:07:26C'est-à-dire que vous travaillez avec une entreprise, c'est exactement le même cas que vous fournissiez du matériel
00:07:31ou que vous fournissiez, effectivement, des intérimaires.
00:07:34Si vous avez une garantie, ou vous aviez 100 000 euros de garantie en face, vous y alliez.
00:07:39Du jour au lendemain, on vous dit, maintenant, c'est zéro.
00:07:41Vous n'y allez plus.
00:07:42Et là, il y a un vrai problème.
00:07:43Madi, ça est dit.
00:07:44Ce qu'on entend dans la bouche de notre auditeur épidérique, et puis en général, en ce moment,
00:07:49c'est quand même que nos TPE, nos PME, en particulier, souffrent énormément en ce moment.
00:07:53Et que c'est assez inquiétant, parce que c'est quand même le maillage le plus important en termes d'emploi sur notre territoire.
00:08:00Absolument.
00:08:01Et c'est dans tous les domaines.
00:08:03Là, on parlait du bâtiment, mais aujourd'hui, dans le bâtiment, quand on n'est pas un gros, on n'existe plus.
00:08:08D'ailleurs, il y a plein de chantiers.
00:08:09Je pense notamment à ceux portés par les banques.
00:08:13Il y en a beaucoup qui se sont arrêtés.
00:08:14Moi, j'ai lu des chantiers, des gens ont payé.
00:08:16Ils ont acheté des logements pendant un an et demi, deux ans.
00:08:19Ils n'ont toujours pas été livrés.
00:08:20Et là, ça recommence, parce qu'il va bien falloir les livrer, mais il n'y a plus.
00:08:23Et c'est terrible, parce que c'était quand même quelque chose qui permettait aussi, sur le territoire, de vivre.
00:08:29On recrutait. Les petites entreprises arrivaient à recruter.
00:08:32Elles participent vraiment à l'économie du territoire.
00:08:35Et malheureusement, c'est partout pareil.
00:08:37C'est dans tous les domaines.
00:08:37Vous allez dans le domaine de la santé, c'est ça.
00:08:39Vous allez même dans le domaine du bâtiment, vous avez les mêmes problèmes.
00:08:43Vous allez...
00:08:44C'est les petits qui trinquent, quoi.
00:08:45C'est les petits qui trinquent, absolument.
00:08:46Et puis, pendant la crise du Covid, beaucoup ont été aidés, mais malheureusement, ils n'ont pas été capables de rembourser ce qu'on leur a prêté.
00:08:52Une pré-garantie par l'État, oui.
00:08:54Absolument.
00:08:55Bien, merci beaucoup pour ce sujet, mon cher Gabin.
00:08:57C'était un sujet très intéressant, qui nous touche tous.
00:08:59Et qui fait froid dans le dos.
00:09:00Et qui fait un peu froid dans le dos, oui.
00:09:02Vous restez avec nous, évidemment, Gabin.
00:09:04Et puis, vous aussi, chers auditrices, chers auditeurs.
00:09:06La parole est à vous.
00:09:06Vous êtes sur Sud Radio.
00:09:08Vous le savez, parlons vrai.
00:09:09Dans un instant, c'est les trois mots de l'actu de Majid Dehimat.
00:09:11Et puis, ça sera aussi l'info vacances de notre cher Paul Vinel.
00:09:14A tout de suite.
00:09:15Big, grand...
00:09:16Les vrais voix Sud Radio.
00:09:1817h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:09:2217h15 sur Sud Radio.
00:09:23C'est l'heure des trois mots dans l'actu de Majid Dehimat.
00:09:27Les vrais voix Sud Radio.
00:09:30Vos trois mots du jour, Majid.
00:09:31Bonjour, déjà.
00:09:32Bonjour, Julien.
00:09:33Bienvenue.
00:09:34Bonjour, Majid.
00:09:35Voilà.
00:09:36Et donc, vos trois mots du jour, kick, chômage et chien.
00:09:39Et oui, Clara.
00:09:40L'assemblage.
00:09:41Alors, moi, je vais prendre le chien, parce que j'aime bien.
00:09:44Moi, je peux prendre le kick, si vous voulez.
00:09:46Moi, je prends le chômage, parce que je suis dans le métier.
00:09:47Et que je vis tous les jours contre le chômage avec monsieur au chômage.
00:09:51Et oui, du coup, Clara Chappas, ministre chargée du numérique, annonce attaquer en justice la plateforme kick
00:10:00pour manquement suite à la mort de Jean Parmanov.
00:10:03À moins de deux semaines du vote de confiance à l'Assemblée, François Bayrou, face à la CFDT, évoque notamment le chômage et ses causes.
00:10:10Il promet de se battre, je cite, comme un chien pour décrocher son soutien.
00:10:13Et en parlant de chiens, justement, ça tombe bien, puisqu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale de nos chiens.
00:10:20Une occasion de la célébrer, mais de prendre soin d'eux toute l'année.
00:10:24Ah oui.
00:10:25Et surtout de ne pas les abandonner.
00:10:27Ouais, bah oui.
00:10:28Allez, le premier mot kick, car une plainte est posée contre la plateforme en question.
00:10:33Et oui, la ministre déléguée au numérique, Clara Chappas, a annoncé aujourd'hui des poursuites judiciaires contre la plateforme kick.
00:10:38Kick est accusé de manquement après la mort de Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Parmanov.
00:10:45On le rappelle, Jean Parmanov, alias JP, streamait depuis des mois sur Kick.
00:10:49Des vidéos où il subissait insultes, coups, avant d'être malheureusement retrouvés morts en plein live.
00:10:54Kick, cette plateforme australienne qui cherche à rivaliser avec Twitch, en promettant moins de modérations,
00:11:01comme nous l'explique Bérenice Gabriel, journaliste à Mediapart, chez nos confrères de TF1.
00:11:05C'est une plateforme australienne qui fait son business sur les jeux de casinos en ligne.
00:11:11Les jeux de casinos en ligne, c'est interdit en France.
00:11:14Donc de là, ils changent de fusée d'épaule, ils se renouvellent.
00:11:20Du coup, c'est un autre type de streamer.
00:11:22Sur Kick, on retrouve la plupart des streamers qui se sont fait bannir de Twitch.
00:11:28Et oui, Bérenice Gabriel, journaliste à Mediapart, chez nos confrères de TF1.
00:11:31Pour Clara Chapaz, Kick n'a pas fait tout ce qui était possible pour mettre fin à la diffusion de contenus dangereux.
00:11:37Elle reproche à l'entreprise d'avoir enfreint la loi sur la confiance numérique de 2004.
00:11:42Le parquet de Paris a de son côté ouvert une nouvelle enquête pour fourniture en bande organisée de plateformes en ligne illicites.
00:11:49Madi Saïdi, toute la dégueulasserie des réseaux sociaux est là.
00:11:55Toute la dégueulasserie est là.
00:11:58Et ce qui est terrible, c'est qu'il y a des gens qui regardent et qui payent pour voir ça.
00:12:02Et alors, c'est très bien que Clara Chapaz prenne à bras le corps le dossier.
00:12:07Sauf que j'ai envie de dire que c'est un petit peu tard.
00:12:09Parce qu'il semblerait que pendant longtemps, des gens ont fait des signalements,
00:12:12notamment auprès de la ministre, mais aussi auprès de l'ARCOM, rien.
00:12:15Et ce qui est dommage, c'est qu'il faut toujours attendre qu'il y ait un mort, qu'il y ait un drame,
00:12:20pour qu'enfin on se réveille pour se dire qu'il faut attaquer les gens.
00:12:23Ça, c'est terrible, mais ça, c'est le revers des réseaux sociaux.
00:12:25Les gens adorent ça.
00:12:27Plus c'est trash, plus c'est violent, plus c'est méchant et plus il y a des spectateurs.
00:12:31Alors, le streamer en question, Raphaël Graven, donc Jean Portmaneuve, Eric Haddad,
00:12:35il avait été, on lui avait demandé, enfin interviewé, ça ne se dit pas,
00:12:39on lui a posé des questions, en fait, justement, sur ce qu'il faisait.
00:12:42Et lui, il a dit qu'il voulait le faire parce qu'il gagnait de l'argent et que tout était prévu.
00:12:48Et que même si, enfin voilà, lui, c'était comme ça qu'il voulait gagner sa vie, en tout cas.
00:12:52Donc, on peut se poser la question de, finalement, c'est aussi un choix.
00:12:56C'est un choix, bien sûr.
00:12:57C'est un choix, je veux dire, à partir du moment où il a décidé de le faire, c'est son problème.
00:13:01Mais ce qui est terrible, comme Isabelle a dit, c'est qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux tuent.
00:13:06Les réseaux sociaux tuent.
00:13:08Donc, si on n'est pas prêt, en fait...
00:13:10Les adolescents, notamment.
00:13:11Les adolescents, déjà, à la base.
00:13:13Mais être sur les réseaux sociaux, ce n'est pas anodin, aujourd'hui.
00:13:16Il faut être capable de prendre le bon comme le mauvais.
00:13:20Et malheureusement, quand vous prenez des positions, moi je le vois, sur certains de mes réseaux sociaux,
00:13:25alors pas sur LinkedIn, parce que je reste très professionnel,
00:13:28mais sur d'autres réseaux sociaux, sur certains thèmes que j'aborde,
00:13:31et on en parlera aussi tout à l'heure,
00:13:32je reçois aujourd'hui des... pas des menaces, mais des insultes.
00:13:38C'est dramatique, quoi.
00:13:38Je passe mon temps à bloquer, en fait, parce que vous avez ce qu'on appelle les haters.
00:13:42Donc, il faut être capable de l'accepter.
00:13:44Si vous n'êtes pas capable de l'accepter, ne restez pas sur les réseaux sociaux.
00:13:48Et surtout, il ne faut pas être touché par tout ça.
00:13:49Il ne faut pas être touché, en fait, parce que c'est trop facile.
00:13:51Parce que, en fait, la lâcheté humaine, elle est facile.
00:13:54Vous savez, derrière un ordinateur, ou derrière, en fait, un téléphone,
00:13:58vous pouvez créer un petit compte bidon, vous avez zéro, ou derrière un pseudo,
00:14:02et puis vous balancez toute la haine que vous pouvez avoir,
00:14:05et vous balancez tout ce que vous voulez, c'est facile.
00:14:08Mais c'est de la lâcheté pure, quoi.
00:14:09Donc, voilà.
00:14:10Mais il faut être prêt.
00:14:11Par contre, il faut être prêt.
00:14:12Mais c'est un choix.
00:14:13Quand on a décidé d'y être, et qu'on va en faire son métier,
00:14:15il faut aussi assumer les conséquences.
00:14:17En tout cas, le Jean-Port Manœuvre en question,
00:14:19il avait décidé de se faire tabasser, quoi, pour gagner sa vie.
00:14:21C'est un choix comme un autre.
00:14:23Mais effectivement, c'est quand même fou qu'on laisse faire ça.
00:14:25Votre deuxième mot, Majid, chômage, parce que Bayrou veut serrer la vis.
00:14:30Ça, c'est un petit thème pour vous, Éric Adada.
00:14:32Oui, c'est très bon, ça.
00:14:33Totalement.
00:14:3413 jours avant le vote de confiance,
00:14:36François Bayrou sort l'artillerie lourde.
00:14:39Il veut tailler dans le dur, chômage et niche fiscale en première ligne.
00:14:42Côté chômage, le Premier ministre met le point sur conditions d'indemnisation,
00:14:46revue pour les jeunes et les seniors,
00:14:48et fin des abus des ruptures conventionnelles.
00:14:50On l'écoute, c'était tout à l'heure, à la CFDT, à l'université syndicale d'été.
00:14:54Ces causes sont multiples.
00:14:57Et elles tiennent notamment aux conditions de travail,
00:14:59que j'évoquerai dans un instant.
00:15:01Mais nous pouvons certainement rendre plus efficace le retour à l'emploi.
00:15:05Par exemple, avec une adaptation de la rupture conventionnelle,
00:15:10trop souvent détournée de sa justification.
00:15:14Sur ces sujets également, j'ai proposé aux partenaires sociaux
00:15:17d'ouvrir un dialogue.
00:15:19Et je me suis engagé à ce que ce dialogue respecte
00:15:23les principes que vous avez défendus dans l'accord interprofessionnel du 15 novembre.
00:15:27Et oui, son objectif, pousser au retour rapide à l'emploi
00:15:30et faire baisser la facture.
00:15:32Mais Bayrou le sait, on ne peut pas demander des efforts aux chômeurs
00:15:34sans en demander aussi aux plus riches.
00:15:37C'est là qu'entre en jeu les niches fiscales,
00:15:38jugées injustes et inutiles,
00:15:40elles seront supprimées en particulier celles qui profitent aux ménages les plus aisés.
00:15:44Le but, 43,8 milliards d'euros d'économie dès 2026,
00:15:47puis encore davantage à partir de 2030.
00:15:50Eric Haddad, allez, sur le chômage, on y va.
00:15:52Oui, sur le chômage, on rappelle que vous vous occupez d'une grande entreprise.
00:15:58Oui, je suis PDG du groupe Connect Travail Temporaire et Bref Service.
00:16:01Et effectivement, nous, on lutte tous les jours,
00:16:03tous les jours contre le chômage.
00:16:05D'ailleurs, vous le faites en vidéo sur vos réseaux
00:16:06contre un gros bonhomme rouge.
00:16:08Exactement.
00:16:08Donc, on a créé carrément un petit bonhomme,
00:16:10un gros bonhomme qui s'appelle Monsieur Chômage.
00:16:13Et en fait, on lutte tous les jours contre Monsieur Chômage.
00:16:15Et en plus, je me suis fait en flagrant délit, en fait.
00:16:21Moi qui lutte contre Monsieur Chômage, bras dessous, bras dessous,
00:16:24avec Monsieur Chômage.
00:16:25Bon, bref, pour un peu de sérieux maintenant.
00:16:27Mais oui, aujourd'hui, le chômage, de toute façon, coûte cher.
00:16:31Coute cher à la France.
00:16:32Mais c'est beaucoup plus profond que ça.
00:16:35Il y a, alors, il y en a qui ne vont pas aimer un peu ce que je vais dire,
00:16:38mais il y a plusieurs typologies de chômeurs.
00:16:39Il y a le véritable chômeur qui est là,
00:16:41qui est là le matin, dès le matin,
00:16:43qui répond aux annonces, qui se présente,
00:16:45qui a envie de travailler absolument,
00:16:47qui veut bosser et qui a envie de bosser.
00:16:49Et puis, il y a celui qui profite aussi de la situation.
00:16:51Alors, on a peur de le dire haut et fort,
00:16:54mais c'est une réalité aussi.
00:16:55Parlons vrai, Éric Haddad.
00:16:56Mais oui, parlons vrai.
00:16:57Et vous savez que moi, je parle vrai tous les jours.
00:17:00Donc, il y en a, malheureusement, qui profitent de cette situation.
00:17:03Donc, alors, après, comment identifier,
00:17:04comment définir, effectivement, l'un par rapport à l'autre ?
00:17:07Bon, nous, ce qu'on veut, en tout cas, ce qu'on sait,
00:17:09c'est que ceux qui veulent travailler viennent chez nous,
00:17:11ou vont, je pense, travailler, etc.,
00:17:14pour aller chercher du boulot.
00:17:15Et donc, il a raison.
00:17:16Maintenant, il a parlé de rupture conventionnelle, etc.
00:17:20Je trouve que c'est une erreur fondamentale,
00:17:21parce que la rupture conventionnelle, aujourd'hui,
00:17:24permet quand même de pouvoir discuter,
00:17:27avec un de ses collaborateurs,
00:17:28si, effectivement, la solution, aujourd'hui,
00:17:30on ne s'entend plus vraiment,
00:17:31et qu'on a besoin de se séparer.
00:17:33La rupture conventionnelle, je pense que...
00:17:35Et ça peut être un rebond intéressant aussi.
00:17:36Et c'est un rebond intéressant.
00:17:38Mais au-delà de ça, je vais vous dire,
00:17:39il y a un autre débat qui est beaucoup plus profond
00:17:40par rapport au chômage,
00:17:41si vous me le permettez,
00:17:42c'est la formation.
00:17:44La formation.
00:17:45Et aujourd'hui, il faut, en fait,
00:17:48orienter la formation des chômeurs.
00:17:50Madi Saidi, c'est vrai qu'il y a des abus,
00:17:53c'est vrai qu'il y a des gens
00:17:53qui sont dans la difficulté,
00:17:55qui voudraient s'en sortir.
00:17:56Comment est-ce qu'on fait
00:17:57pour s'y retrouver là-dedans, en fait,
00:17:59et qu'il y ait un système juste, finalement ?
00:18:02Ça, c'est une vraie question,
00:18:03parce que finalement, depuis toujours,
00:18:04c'est tout le monde qui paye,
00:18:06pour parfois une minorité de gens
00:18:08qui trichent.
00:18:10Et oui, évidemment,
00:18:11il y a des gens qui trichent,
00:18:12mais je crois qu'on doit aussi
00:18:14changer notre manière
00:18:15d'appréhender la question du travail.
00:18:17On doit changer notre manière
00:18:18d'appréhender la question du travail.
00:18:19D'abord, être chômeur,
00:18:20ce n'est pas une fatalité,
00:18:21ça arrive dans un parcours professionnel.
00:18:24Et je crois qu'il y a une vraie question
00:18:25aussi autour de l'accompagnement.
00:18:27Comment on accompagne des gens ?
00:18:29Parce que moi,
00:18:29je rencontre beaucoup de gens
00:18:30qui, évidemment, sont au chômage
00:18:32et qui sont accompagnés
00:18:33par Pôle emploi,
00:18:35l'ancien Pôle emploi,
00:18:36donc France Travail aujourd'hui.
00:18:37J'ai rarement rencontré des gens
00:18:38qui m'ont dit
00:18:39« Eh bien, j'ai trouvé un travail grâce à moi. »
00:18:41C'est des nouveaux réseaux,
00:18:43il faut aller faire du networking,
00:18:46il faut aller dans les boîtes d'intérêt.
00:18:48Même s'il y a des gens
00:18:49qui sont capables d'une grande écoute aussi.
00:18:51Oui, d'accord.
00:18:53Alors, évidemment,
00:18:53l'écoute, elle est importante,
00:18:55mais les gens, ce qu'ils attendent,
00:18:56c'est qu'on les écoute,
00:18:57mais aussi qu'on les accompagne.
00:18:58Et la question de la formation,
00:18:59comme vous l'avez dit,
00:18:59est très importante.
00:19:00Aujourd'hui, il faut arrêter
00:19:01d'orienter des jeunes,
00:19:02mais des moins jeunes aussi,
00:19:03dans des formations
00:19:05qui, honnêtement,
00:19:06il n'y a pas de travail à la sortie.
00:19:08Il n'y a pas de boulot.
00:19:09Aujourd'hui, il faut s'adapter
00:19:10au marché du travail.
00:19:11Aujourd'hui, il y a la technologie,
00:19:12il y a l'IA qui arrive,
00:19:13il y a tout plein de métiers.
00:19:14Aujourd'hui,
00:19:15si on n'est pas capable
00:19:16de former des gens
00:19:17pour pouvoir mettre face
00:19:18à chaque nouveau métier,
00:19:20face à chaque évolution
00:19:22de l'innovation,
00:19:23une formation capable
00:19:25pour les gens,
00:19:26on aura toujours du chômage.
00:19:27Et ça, il faut qu'on le comprenne.
00:19:29Allez, votre troisième mot,
00:19:30Majid Chien.
00:19:31Aujourd'hui, on célèbre
00:19:32la journée mondiale du chien.
00:19:33Et oui, je ne sais pas
00:19:34si vous possédez un chien,
00:19:35vous dites que vous voulez.
00:19:36Moi, j'ai des charles.
00:19:37Miaou chez moi.
00:19:38Je salue Léni, mon chien.
00:19:40On le salue, on le salue.
00:19:42Mais tout de même,
00:19:43soyons un peu heureux pour eux.
00:19:44Aujourd'hui,
00:19:45c'est un jour spécial
00:19:46pour célébrer nos compagnons,
00:19:47qu'ils soient chiens de maison,
00:19:48d'assistance
00:19:49ou même chiens de gendarmerie.
00:19:50Car oui, cette année,
00:19:51la gendarmerie française
00:19:52célébre aussi 80 ans
00:19:53de son centre cynophile
00:19:54avec 630 chiens
00:19:56et 475 équipes spécialisées
00:19:58dans la recherche
00:19:58de personnes disparues
00:19:59et de détection de stupéfiants.
00:20:01Mais attention,
00:20:02tous les chiens
00:20:02ne sont pas heureux.
00:20:04En France,
00:20:0550 000 chiens sont abandonnés.
00:20:06Chaque année,
00:20:07chaque jour,
00:20:08720 animaux se retrouvent
00:20:09sans foyer.
00:20:10Une pensée à eux
00:20:11durant cet été
00:20:12est l'occasion de rappeler
00:20:13l'importance d'adopter
00:20:14et surtout de bien adopter
00:20:16avec des conseils
00:20:17de Aymeric Poirier,
00:20:18représentant de l'association
00:20:19Farmina
00:20:19chez nos confrères
00:20:20Réunion Première.
00:20:21Bien regarder l'espace
00:20:22de vie du chien,
00:20:24dans quelles conditions
00:20:24le chien va vivre,
00:20:26appartement,
00:20:26maison,
00:20:27avec une cour
00:20:27ou sans cour,
00:20:28etc.
00:20:29De bien se renseigner
00:20:29justement sur le type
00:20:31de chien,
00:20:31la race du chien
00:20:32et surtout son caractère.
00:20:34On n'a pas de mauvais chien,
00:20:35on a seulement
00:20:36de mauvais maîtres.
00:20:39Et alors,
00:20:39la question que tout le monde
00:20:40se pose,
00:20:41vous êtes plus chien
00:20:42ou chien ?
00:20:42Miaou, on a dit.
00:20:44Moi chien, moi chien.
00:20:46Allez, Paul Vinel,
00:20:47c'est votre info vacances là.
00:20:48Et donc,
00:20:52aujourd'hui,
00:20:52direction le Nord-Pas-de-Calais
00:20:53et plus précisément
00:20:54la prison de Vendin-le-Vieil.
00:20:55Le nouveau quartier
00:20:56haute sécurité
00:20:57se remplit petit à petit
00:20:58mais certains veulent
00:20:58déjà le quitter.
00:21:00Entre fin juillet
00:21:00et début août,
00:21:0188 détenus,
00:21:02majoritairement en détention
00:21:03provisoire,
00:21:04ont rejoint la prison
00:21:04pour narcotrafiquants
00:21:05qui affiche aujourd'hui complet.
00:21:07Vendredi dernier,
00:21:08un détenu avait décrit
00:21:08ses nouvelles conditions
00:21:09de détention à Vendin
00:21:10lors d'une visioconférence.
00:21:12Je cite,
00:21:12« Je me retrouve
00:21:13d'une situation respectueuse
00:21:14avec l'administration pénitentiaire
00:21:16à l'isolement
00:21:17et à l'enfer.
00:21:18Je suis fouillé
00:21:18deux fois par jour,
00:21:19c'est extrêmement difficile.
00:21:20Ce régime,
00:21:21j'ai extrêmement de mal
00:21:22à le vivre. »
00:21:23Hier encore,
00:21:23deux détenus ont contesté
00:21:24devant le tribunal administratif
00:21:26de Lille
00:21:26leur placement
00:21:27dans le nouveau quartier
00:21:28de haute sécurité.
00:21:29Deux autres recours similaires
00:21:30ont été examinés
00:21:31ce matin à Lille.
00:21:32Selon l'entourage
00:21:32de Gérald Darmanin,
00:21:33une vingtaine de détenus
00:21:34ont déjà saisi
00:21:35la justice administrative
00:21:36pour contester
00:21:37leur transfert à Vendin.
00:21:38Je vous propose
00:21:38d'écouter la réponse
00:21:39du garde des Sceaux.
00:21:40C'était ce matin
00:21:40chez nos confrères
00:21:41de France Télévisions.
00:21:47des détenus
00:21:47dans une cellule individuelle,
00:21:48ce qui n'était pas
00:21:49dans les prisons
00:21:50dans la plupart
00:21:51d'où ils venaient.
00:21:52Je constate
00:21:52que la justice administrative
00:21:53a donné raison
00:21:54au ministère de la Justice
00:21:55depuis le début
00:21:56et je comprends
00:21:56que les Français,
00:21:57partout,
00:21:58demandent qu'on lutte
00:21:58contre le narco-banditisme.
00:22:00Après,
00:22:01il y a des gens
00:22:02qui sont issus
00:22:02du narco-banditisme,
00:22:03qui ont été condamnés
00:22:05comme tels
00:22:05ou qui sont mis
00:22:06en examen dans les affaires
00:22:07qui demandent
00:22:08et qui font valoir leur droit.
00:22:09C'est leur droit
00:22:10d'une démocratie.
00:22:11Mais moi,
00:22:11mon principe,
00:22:12en tant que ministre,
00:22:13c'est de protéger
00:22:14les Français.
00:22:15L'association
00:22:16des avocats pénalistes
00:22:17a saisi le Conseil d'État
00:22:18pour obtenir
00:22:18l'annulation du décret
00:22:19autorisant ses quartiers.
00:22:21Le ministre de la Justice
00:22:22est par ailleurs visé
00:22:23pour une plainte
00:22:23pour abus d'autorité
00:22:24devant la Cour de Justice
00:22:25de la République.
00:22:26Merci Paul.
00:22:27C'est vrai que c'est dur.
00:22:27La prison,
00:22:28il vaut mieux pas y aller.
00:22:29On ne veut pas faire de bêtises.
00:22:31On ne veut pas faire de bêtises.
00:22:33Tout à fait.
00:22:34Allez,
00:22:34vous restez avec nous.
00:22:35C'est le club Med
00:22:36de temps en temps.
00:22:37La cour de téléphone,
00:22:38la télé,
00:22:39les messages.
00:22:41On est en retard.
00:22:43Allez,
00:22:43dans un instant,
00:22:44le 8 septembre prochain,
00:22:45l'Assemblée nationale
00:22:46dira si elle accorde
00:22:47sa confiance à François Bayrou,
00:22:48RN,
00:22:49LCI,
00:22:49LFI,
00:22:50pas du tout LCI,
00:22:51pardon,
00:22:52à nos confrères.
00:22:53PCF et écologistes
00:22:55ont déjà annoncé
00:22:55qu'ils voteraient
00:22:56donc totalisant
00:22:57264 voix théoriques
00:22:59tandis que le bloc central
00:23:00devra impérativement
00:23:01se resserrer
00:23:02pour l'emporter
00:23:02entre abstentions possibles
00:23:04et fractures internes.
00:23:06L'issue du scrutin,
00:23:07elle reste incertaine.
00:23:08Le risque,
00:23:09c'est le déni,
00:23:09martèle encore
00:23:10cet après-midi
00:23:11devant les membres
00:23:12de la CFDT.
00:23:14François Bayrou
00:23:14convaincu
00:23:15de son projet.
00:23:16Il espère
00:23:16un moment de vérité
00:23:17et de clarification
00:23:18jusqu'au 8 septembre
00:23:20où l'Assemblée
00:23:20décidera
00:23:22de son avenir.
00:23:23Notre question
00:23:23sur le compte X,
00:23:25répondez-y
00:23:25tout de suite.
00:23:26Vote de confiance,
00:23:27le gouvernement
00:23:28Bayrou
00:23:29va-t-il sauter ?
00:23:30T'as-tu une idée
00:23:31du...
00:23:31C'est une vraie question.
00:23:33Pour en parler,
00:23:34nous sommes avec
00:23:34Arthur Delaporte
00:23:35qui est député
00:23:36PS du Calvados.
00:23:38Bonsoir Arthur,
00:23:38bienvenue.
00:23:39Bonsoir.
00:23:39Bonsoir.
00:23:40Alors Arthur,
00:23:41selon vous,
00:23:42ce vote de confiance,
00:23:42est-ce que ça sera
00:23:43le premier vrai test
00:23:44ou déjà le dernier
00:23:45pour François Bayrou
00:23:45tout simplement ?
00:23:46C'est le dernier
00:23:47et je crois que la seule
00:23:48personne aujourd'hui
00:23:49qui l'ignore
00:23:49c'est François Bayrou
00:23:50lui-même.
00:23:51Emmanuel Macron aussi
00:23:52a priori,
00:23:52il le soutient jusqu'en
00:23:532027,
00:23:54vous le savez.
00:23:54Oui, bien sûr.
00:23:55Mais depuis hier,
00:23:56c'est très clair
00:23:57que François Bayrou
00:23:58a des jours comptés
00:23:58à Matignon
00:23:59et donc qu'il devra
00:24:01démissionner la semaine
00:24:02prochaine.
00:24:03Eh bien merci,
00:24:03on va continuer
00:24:04cet échange
00:24:04d'Arthur Delaporte
00:24:05dans un instant.
00:24:06Vous restez avec
00:24:06nos chers auditrices
00:24:07et chers auditeurs
00:24:08de Sud Radio.
00:24:08Dans quelques minutes,
00:24:09c'est le grand débat,
00:24:10même très très peu de temps.
00:24:11A tout de suite.
00:24:12Sud Radio.
00:24:13Sud Radio.
00:24:14Parlons vrai.
00:24:14Parlons vrai.
00:24:15Sud Radio.
00:24:16Parlons vrai.
00:24:17Les vraies voix Sud Radio,
00:24:1817h20,
00:24:19Frédéric Brindel,
00:24:21Judith Belair.
00:24:22Attention,
00:24:23ça va débattre
00:24:23et avec nos deux vraies voix,
00:24:25je peux vous le dire,
00:24:26ça va déménager.
00:24:27Madi Saïdi,
00:24:28directrice de communication
00:24:29et d'influence
00:24:30et auteur est avec nous.
00:24:32Éric Haddad,
00:24:32PDG du groupe
00:24:33Connect Travail Temporaire.
00:24:34Ce sont nos deux
00:24:35gladiateurs du soir.
00:24:3717h33,
00:24:38c'est le grand débat du jour
00:24:39sur Sud Radio.
00:24:41Les vraies voix Sud Radio,
00:24:43le grand débat du jour.
00:24:45François Bayrou joue gros.
00:24:46A peine annoncé,
00:24:47sa décision d'engager
00:24:48la responsabilité
00:24:48de son gouvernement
00:24:49a déclenché
00:24:50le compte à rebours.
00:24:50Le 8 septembre,
00:24:51l'Assemblée nationale
00:24:52devra dire si elle accorde
00:24:53sa confiance au Premier ministre.
00:24:55D'un côté,
00:24:55le socle de la majorité
00:24:56présidentielle
00:24:57épaulée par une partie
00:24:57de la droite
00:24:58soit environ 210 voix.
00:25:00De l'autre côté,
00:25:01les oppositions
00:25:01vendent debout.
00:25:02Le RN,
00:25:03LFI,
00:25:03le PCF et les Verts
00:25:05qui ont déjà annoncé
00:25:05leur refus
00:25:06soit 264 voix
00:25:07contre la confiance.
00:25:09Le PS risque de s'abstenir,
00:25:11ce qui rend encore plus
00:25:11incertain
00:25:12l'équilibre final.
00:25:13Contrairement à une motion
00:25:14de censure,
00:25:15le vote de confiance
00:25:16ne nécessite pas
00:25:16289 voix
00:25:17contre le gouvernement
00:25:18mais bien une majorité
00:25:19absolue
00:25:19des suffrages exprimés.
00:25:21Ça sent un peu
00:25:22la dissolution
00:25:23mais attendons,
00:25:24attendons,
00:25:24parce que cet après-midi
00:25:25depuis Boissy,
00:25:26la rivière en Essonne
00:25:28lors de l'université d'été
00:25:29de la CFDT,
00:25:31François Bayrou
00:25:32a repris la parole
00:25:33et a déclaré
00:25:33dans les 13 jours
00:25:34qui viennent,
00:25:35les Français vont choisir
00:25:36s'ils se placent
00:25:37du côté du chaos
00:25:38ou de la responsabilité.
00:25:40Le Premier ministre
00:25:40y croit encore
00:25:41et espère convaincre
00:25:42les députés.
00:25:43Il se voit poursuivre
00:25:44son périple à Matignon.
00:25:46Nous vous posons la question
00:25:46sur le compte X
00:25:47de Sud Radio
00:25:48et puis intervenez
00:25:49aussi à l'antenne.
00:25:50Vote de confiance.
00:25:51Le gouvernement Bayrou
00:25:52va-t-il sauter ?
00:25:54Vous dites pour l'instant
00:25:55oui à 94%.
00:25:58Continuez à voter
00:25:59puis appelez-nous
00:25:59si vous avez envie
00:26:00de dire quelque chose
00:26:00et à réagir
00:26:01à ce que vous entendez
00:26:02au 0 826 300 300.
00:26:04Pour en parler,
00:26:04nous sommes avec
00:26:04Arthur Delaporte
00:26:05qui est député
00:26:06PS du Calvados.
00:26:07Rebonsoir Arthur.
00:26:09Rebonsoir.
00:26:10Alors Arthur,
00:26:11vous êtes bien remonté
00:26:12on peut le dire
00:26:12et vous avez commencé
00:26:13par nous dire
00:26:14ma question c'était
00:26:15est-ce que c'est
00:26:15le premier vrai test
00:26:16pour François Bayrou
00:26:17ce vote de confiance
00:26:18où vous nous avez dit
00:26:19que c'était bien
00:26:19l'ultime dernier test
00:26:21qu'il allait passer
00:26:22puisqu'il ne serait plus là
00:26:23dans une semaine
00:26:23grosso modo quoi.
00:26:25D'ailleurs,
00:26:25j'aimerais bien
00:26:26que les 6%
00:26:26de votre sondage
00:26:27m'expliquent
00:26:28ce qui leur fait dire
00:26:29que François Bayrou
00:26:30a des chances de survie.
00:26:32Je vous avais inscrit
00:26:33dans les 94.
00:26:35Voilà,
00:26:36mais il restera peut-être
00:26:37à la fin 0,01%.
00:26:39ce sera peut-être
00:26:39François Bayrou
00:26:40lui-même
00:26:40qui continue
00:26:41Il y a Emmanuel Macron
00:26:41qui le soutient
00:26:42on l'a dit
00:26:42Arthur Delaporte.
00:26:43Oui,
00:26:43mais bon,
00:26:44vous savez,
00:26:45un soutien d'un président
00:26:45de la République
00:26:46c'est peut-être
00:26:47quelque chose
00:26:47de plus symbolique
00:26:48qu'autre chose.
00:26:49Il y a finalement
00:26:50une forme de compassion
00:26:51en disant
00:26:51oui,
00:26:51oui,
00:26:52vas-y,
00:26:52vas-y,
00:26:52mais il sait très bien
00:26:53qu'il va au casse-pipe
00:26:54Emmanuel Macron.
00:26:55Finalement,
00:26:56personne n'avait
00:26:57de suspense
00:26:59sur le fait
00:26:59que François Bayrou
00:27:00ne survivrait pas
00:27:01à son propre budget
00:27:02tant il était lui-même
00:27:03borné.
00:27:04Je veux dire,
00:27:09ça qui va sauver la France
00:27:10et rien d'autre.
00:27:11Sauf qu'en fait,
00:27:12si vous aviez suivi
00:27:12un peu ce qui s'est passé
00:27:13cet été,
00:27:14moi j'étais dans des cafés
00:27:15et les gens m'ont dit
00:27:15ah ben non,
00:27:16mais attendez,
00:27:16c'est quoi ces histoires
00:27:16de jours fériés ?
00:27:17C'est impossible.
00:27:18Mais il a dit
00:27:19qu'il voulait discuter
00:27:19quand même.
00:27:20Il ouvrait la discussion.
00:27:22Il ne faut pas
00:27:23non plus braquer.
00:27:24J'ai l'impression
00:27:24que la classe politique
00:27:25se braque systématiquement
00:27:26si on n'est pas de son côté.
00:27:28Oui,
00:27:29sauf qu'il a quand même
00:27:29dit une chose.
00:27:30Il a dit
00:27:30oui,
00:27:30je veux bien discuter.
00:27:31ça peut être le 11 novembre
00:27:32ou le 15 août.
00:27:33Mais bon,
00:27:34quand même,
00:27:34rigolez pas,
00:27:35le 15 août,
00:27:35tout le monde est en vacances
00:27:36donc ça n'arrivera pas.
00:27:37Vous voyez bien
00:27:38que c'était de la discussion
00:27:40sur les jours
00:27:40mais rien sur l'ampleur
00:27:42de son plan d'économie
00:27:43et lui-même,
00:27:44il l'a redit cet après-midi,
00:27:46est arc-bouté
00:27:46sur la nécessité
00:27:47des 44 milliards.
00:27:49Alors,
00:27:49rentrons un peu
00:27:50dans le concret,
00:27:50Arthur Delaporte.
00:27:51Qu'est-ce que vous reprochez
00:27:52objectivement et concrètement
00:27:54à son projet ?
00:27:55Tout.
00:27:56Je veux dire,
00:27:56il n'y a rien qui va.
00:27:57Si vous écoutez un peu
00:27:59quand il nous dit
00:27:59on va geler,
00:28:01par exemple,
00:28:02les prestations sociales,
00:28:04ça veut dire quoi ?
00:28:05Ça veut dire qu'en gros,
00:28:06si vous êtes
00:28:07aujourd'hui au minima sociaux,
00:28:08vous perdez 300-400 euros par an
00:28:10si vous n'êtes pas revalorisé
00:28:11avec l'implation.
00:28:11Quand il nous dit
00:28:12on va geler
00:28:13les pensions de retraite,
00:28:15ça veut dire qu'un retraité,
00:28:16ça va lui coûter 300 balles
00:28:18par an.
00:28:19Quand il nous dit
00:28:20on va faire rentrer
00:28:21des nouveaux retraités dans l'impôt
00:28:22parce que c'est ça qu'il dit
00:28:23quand il dit
00:28:23on gèle le barème de l'impôt.
00:28:24C'est pareil,
00:28:25c'est 300 balles par an.
00:28:26Donc à la fin,
00:28:27les gens,
00:28:29ça veut dire quoi ?
00:28:30Ça veut dire qu'en fait
00:28:30on va aller chercher
00:28:31chez les travailleurs,
00:28:32chez les retraitées les plus pauvres,
00:28:33c'est eux qui en proportion
00:28:33vont payer le plus cher.
00:28:35C'est pas normal,
00:28:36c'est même l'inverse
00:28:36de ce que devrait défendre
00:28:38un gouvernement.
00:28:39Moi je défends
00:28:39un travail qui rémunère,
00:28:41je ne défends pas
00:28:41un travail gratuit.
00:28:42C'est un bon exemple,
00:28:45Arthur.
00:28:45Alors bon,
00:28:46Arthur Delaporte,
00:28:46on en discute bien sûr
00:28:47aussi avec nos vrais voix.
00:28:49On a la chance
00:28:49d'avoir Madi Saidi
00:28:50qui est une spécialiste
00:28:51de la communication.
00:28:52On va peut-être
00:28:53reprendre le problème
00:28:54au début.
00:28:55Quand il est arrivé
00:28:56à sa conférence de presse hier,
00:28:58on a l'impression
00:28:58qu'il sortait
00:28:59de trois enterrements
00:29:00à la suite.
00:29:01Il était déprimant.
00:29:02Comment ?
00:29:02Oui, c'est ça le problème.
00:29:05Et comment on peut
00:29:06essayer de convaincre
00:29:07déjà dans cet esprit ?
00:29:10Est-ce qu'il y a
00:29:11chez lui une réalité
00:29:12d'être alarmant
00:29:13ou il en fait trop ?
00:29:15On a envie
00:29:16de se suicider quoi.
00:29:17Après, il faut dire
00:29:17que ça, c'est aussi
00:29:18une marque très Bayrou.
00:29:20Bayrou, quand il arrive,
00:29:21soit il perd des ordonnées,
00:29:23soit on ne sait pas
00:29:23où il va.
00:29:23Mais c'est vrai qu'hier,
00:29:24il y avait quand même
00:29:25sur son visage
00:29:25quelque chose
00:29:26de très fort,
00:29:28d'alarmant.
00:29:29Après, la Macronie
00:29:29nous a aussi habitués
00:29:30à être très alarmants,
00:29:32faire peur aux Français
00:29:33et de leur dire
00:29:34en gros,
00:29:35c'est maintenant ou jamais.
00:29:37En revanche,
00:29:38ce que je trouve
00:29:38pas très sympa,
00:29:39pas très couche
00:29:40chez Bayrou,
00:29:41c'est que depuis
00:29:41quelques temps,
00:29:42il a cette propension
00:29:43à prendre les Français
00:29:44à témoin
00:29:45en leur disant en gros
00:29:46c'est maintenant,
00:29:48ici et maintenant,
00:29:49soit vous choisissez,
00:29:50soit ça va être le chaos.
00:29:51Sauf que les Français
00:29:52ne sont pas responsables
00:29:52de ce chaos.
00:29:53Quelque part,
00:29:54il faut aussi
00:29:54que les politiques
00:29:54se remettent en cause
00:29:55et qu'ils réfléchissent
00:29:56à pourquoi on est
00:29:57dans cette situation-là
00:29:58aujourd'hui.
00:29:58Et les Français,
00:29:59honnêtement,
00:30:00ne sont pas vraiment
00:30:01responsables
00:30:01de cette situation.
00:30:02Éric Haddad,
00:30:03vous qui êtes chef d'entreprise,
00:30:04on sait dans une entreprise
00:30:05que quand on traverse
00:30:06une période de crise,
00:30:08en général,
00:30:08c'est là qu'on investit.
00:30:09Parce que c'est comme ça
00:30:10qu'on tient.
00:30:10On est d'accord ?
00:30:11On ne continue pas
00:30:11à s'endetter.
00:30:12On investit,
00:30:13on prend des risques.
00:30:14Exactement.
00:30:15Au-delà de ça,
00:30:15j'écoutais M. le député,
00:30:16effectivement,
00:30:18et j'abonde un petit peu
00:30:20dans le sens où
00:30:21c'est vrai qu'en fait,
00:30:22on en a marre de payer.
00:30:23Aussi bien à titre personnel
00:30:25qu'au niveau des entreprises.
00:30:27Après,
00:30:28quelles sont les solutions
00:30:29aujourd'hui ?
00:30:30Parce que vous avez un pays
00:30:31qui est aujourd'hui malade,
00:30:33qui a une grave maladie.
00:30:35Donc,
00:30:35quel est aujourd'hui
00:30:37en fait le traitement
00:30:38que nous devons mettre en place
00:30:39pour un pays
00:30:40qui a atteint ce stade
00:30:41d'endettement catastrophique ?
00:30:44Aujourd'hui,
00:30:45on s'endette
00:30:46sur les marchés
00:30:46encore plus cher
00:30:48en termes de taux d'intérêt
00:30:49que la Grèce,
00:30:50l'Italie
00:30:50et l'Espagne.
00:30:52Ça devient quand même
00:30:53dramatique
00:30:53de nous mettre
00:30:54au niveau
00:30:55de ces pays-là
00:30:56avec tout le respect
00:30:56qu'on a pour ces pays-là,
00:30:57bien sûr.
00:30:58Aujourd'hui,
00:30:59l'État est endetté
00:31:01et archi-endetté.
00:31:03Que doit-on faire ?
00:31:04Que doit-on faire ?
00:31:05Parce que c'est le problème.
00:31:06Il faut trouver une solution.
00:31:07Il faut trouver une solution.
00:31:08Moi, j'aurais été...
00:31:08Alors, excusez-moi Frédéric.
00:31:10Moi, je suis un utopique
00:31:12parce que quand on est
00:31:13chef d'entreprise,
00:31:13il faut quand même
00:31:14être utopique.
00:31:14Sauf que nous,
00:31:15on a le pragmatisme
00:31:16et la réalité.
00:31:17Vous savez,
00:31:18quand une entreprise
00:31:18va mal,
00:31:19qu'est-ce qu'on fait ?
00:31:19Des fois,
00:31:20en fait,
00:31:20on a tellement la tête
00:31:21dans le guidon
00:31:22qu'on ne voit plus
00:31:23ce qui se passe.
00:31:23Alors,
00:31:24qu'est-ce qu'on fait ?
00:31:24On sollicite des auditeurs,
00:31:26des experts comptables,
00:31:27etc.
00:31:27et dire,
00:31:28écoute,
00:31:29fais-moi un audit
00:31:29de ma société
00:31:30parce qu'aujourd'hui,
00:31:31je n'arrive plus
00:31:32à m'en sortir.
00:31:33Je vais être obligé peut-être
00:31:34de déposer le bilan,
00:31:35de licencier
00:31:36ou quoi que ce soit.
00:31:36Et là,
00:31:37on vous fait un audit.
00:31:38À partir de ce moment-là,
00:31:39vous avez un audit,
00:31:39on vous dit,
00:31:40écoute,
00:31:40c'est simple,
00:31:41tu vas mettre en place
00:31:41une restriction budgétaire,
00:31:43tu vas arrêter de dépenser ci,
00:31:44dépenser ça,
00:31:45dépenser là,
00:31:45tu vas peut-être réduire
00:31:46ta masse salariale
00:31:47si tu veux protéger
00:31:48et sauver ton entreprise
00:31:49pour ceux qui resteront
00:31:50et pour l'avenir
00:31:51de l'entreprise.
00:31:52Si vous ne le faites pas,
00:31:53vous allez droit au mur.
00:31:55Il faut avoir le courage
00:31:56de le faire.
00:31:57Moi,
00:31:58aujourd'hui,
00:31:58par exemple,
00:31:58quand j'entends
00:31:59effectivement,
00:32:00tous ces politiciens,
00:32:01c'est très facile.
00:32:01Qui font ce qu'ils se proposent
00:32:02de faire ce travail d'audit.
00:32:04Mais qui le font.
00:32:05Mais qui le font.
00:32:05Il y en a eu
00:32:05qui l'a très bien fait.
00:32:07Qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
00:32:08c'est Sarah Knafo.
00:32:09Sarah Knafo est une ancienne
00:32:10de la...
00:32:11Elle a fait des propositions.
00:32:12Elle a fait des propositions
00:32:13aujourd'hui
00:32:14et elle a travaillé
00:32:15à la Cour des comptes.
00:32:16Je peux vous dire
00:32:16que quand elle dit
00:32:17au gouvernement
00:32:18j'ai 63 milliards d'économies
00:32:20à vous faire,
00:32:21pourquoi le gouvernement
00:32:22ne se réveille pas
00:32:23et ne met pas en place
00:32:24un certain nombre
00:32:25de mesures ?
00:32:26Arthur Delaporte,
00:32:27est-ce que vous,
00:32:27vous avez concrètement
00:32:29un scénario ?
00:32:30Qu'est-ce que vous nous proposez ?
00:32:31Le 8 septembre,
00:32:32on l'a compris,
00:32:33bon,
00:32:33il y a très peu de chances
00:32:34que ça continue.
00:32:35Admettons qu'il y ait
00:32:36une dissolution de l'Assemblée.
00:32:37Est-ce qu'aujourd'hui
00:32:39la solution peut venir
00:32:40des politiques,
00:32:40Arthur Delaporte ?
00:32:42Déjà,
00:32:43je vais vous dire
00:32:43une chose très simple.
00:32:44Aujourd'hui,
00:32:45il faut arrêter de dire
00:32:45que la France augmente
00:32:46à des taux démesurés.
00:32:48Il faut arrêter
00:32:48ce catastrophisme.
00:32:49Parce que c'est ce catastrophisme
00:32:50qui produit la crise.
00:32:52François Bayrou,
00:32:52c'est une réalité.
00:32:54C'est une réalité.
00:32:55Je vous invite,
00:32:56comme vous êtes chef d'entreprise
00:32:57et que vous parlez d'économie,
00:32:58à aller regarder
00:32:58ce qu'on appelle l'express,
00:32:59c'est-à-dire les taux différentiels
00:33:00à laquelle la France
00:33:02emprunte aujourd'hui.
00:33:03Elle emprunte moins cher
00:33:04que la Grèce,
00:33:05je suis désolé.
00:33:05Elle emprunte moins cher
00:33:06que l'Italie,
00:33:06elle emprunte un peu plus cher
00:33:07que l'Allemagne.
00:33:08Donc, en fait,
00:33:09finalement,
00:33:09il faut arrêter
00:33:10d'être dans cette espèce
00:33:11de délire.
00:33:13Non, ce n'est pas un délire,
00:33:14c'est une réalité.
00:33:14C'est-à-dire que notre pays
00:33:15n'a pas une dette soutenable.
00:33:16Ça n'est pas vrai.
00:33:17Ça n'est pas vrai.
00:33:18Et en fait,
00:33:18plus on le dit,
00:33:19plus on va produire cet effet
00:33:20de croire que la signature
00:33:22de la France
00:33:23n'est pas une signature de qualité.
00:33:24En France,
00:33:25aujourd'hui,
00:33:26on a la chance,
00:33:27non seulement parce qu'on est
00:33:27dans la zone euro,
00:33:29contrairement à ce que souhaite
00:33:29Sarah Clafau,
00:33:30je rappelle,
00:33:31mais aussi,
00:33:32par ailleurs,
00:33:33parce qu'on est une économie solide
00:33:34et qu'on est en croissance,
00:33:36d'être un pays
00:33:37qui peut encore emprunter
00:33:38sur les marchés financiers.
00:33:40Et donc,
00:33:41moi,
00:33:41je vais en faux contre ce discours.
00:33:42Et le deuxième élément
00:33:43que je vous donne,
00:33:45on n'est pas obligé
00:33:46de produire
00:33:47la politique injuste
00:33:48de François Bayrou.
00:33:49Lui,
00:33:50il a focalisé en disant
00:33:51qu'il faut 44 milliards.
00:33:52Mais en fait,
00:33:52on peut faire la même chose
00:33:53avec des économies.
00:33:54Oui, bien sûr qu'il faut faire
00:33:55des économies
00:33:56parce qu'il y a parfois
00:33:58des dépenses inutiles.
00:33:59Je le reconnais.
00:34:00Mais pour autant,
00:34:01est-ce que ça veut dire
00:34:01qu'on va aller
00:34:02mettre des coupes dans l'hôpital ?
00:34:04Est-ce que ça veut dire
00:34:04qu'on va augmenter
00:34:05les franchises ?
00:34:06Arthur Delaporte,
00:34:06est-ce que vous pouvez réagir
00:34:07sur le plan de proposition d'économie
00:34:09que faisait Sarah Cnafau
00:34:11dont vient de nous parler,
00:34:12Eric Haddad, justement ?
00:34:12Le plan d'économie
00:34:13de Sarah Cnafau,
00:34:14moi je l'ai regardé,
00:34:16c'est du pipeau.
00:34:17Je ne sais pas,
00:34:17Madame Cnafau,
00:34:18elle n'est pas économiste,
00:34:19elle a fait six mois
00:34:21à la Cour des comptes
00:34:22et en fait,
00:34:23son plan d'économie,
00:34:24c'est un plan d'économie raciste.
00:34:25C'est juste pour dire
00:34:26qu'on arrête de donner
00:34:27des aides aux étrangers,
00:34:28point barre.
00:34:29C'est à peu près ça.
00:34:30Je veux dire,
00:34:30vous regarderez le détail,
00:34:31c'est absolument pas sérieux
00:34:32et évidemment que ce type
00:34:34de mesures,
00:34:35c'est juste destiné
00:34:35à draguer un électorat
00:34:37qui souhaite finalement
00:34:39dire que le problème
00:34:40c'est des étrangers.
00:34:40Vous voyez,
00:34:41François Bayrou,
00:34:41il a un autre truc,
00:34:42le problème c'est la dette,
00:34:43c'est le mal de la dette.
00:34:44En vrai,
00:34:45le problème n'est pas là.
00:34:45Et le PS il dit quoi alors ?
00:34:47Le PS il dit quoi ?
00:34:47Nous on dit,
00:34:48le sujet c'est qu'on a
00:34:49un président de la République
00:34:50qui a mené depuis maintenant 2018
00:34:54une politique 17 économique
00:34:56profondément injuste.
00:34:57Qu'est-ce qui fait
00:34:58qu'on a besoin
00:34:58de 40 milliards d'euros ?
00:35:00On a besoin
00:35:00de 40 milliards d'euros
00:35:01parce qu'Emmanuel Macron
00:35:02a réduit les recettes
00:35:03de l'État
00:35:04de 60 milliards d'euros.
00:35:06On a fait des cadeaux
00:35:06on a donné 20 milliards d'euros
00:35:09par-ci aux entreprises.
00:35:10On a donné...
00:35:11Mais ça a permis
00:35:11de relancer l'emploi.
00:35:12Il y avait moins de chômage.
00:35:14Pas vrai.
00:35:15Je peux vous raconter une chose.
00:35:16Les courbes du chômage
00:35:17elles se sont inversées en 2016.
00:35:19Je ne crois pas
00:35:19qu'Emmanuel Macron
00:35:20était président de la République
00:35:21à l'époque.
00:35:22Donc en fait,
00:35:22l'amélioration de la situation économique
00:35:24elle est antérieure
00:35:25à l'arrivée d'Emmanuel Macron.
00:35:26Parce que François Hollande
00:35:27avait fait des cadeaux
00:35:28aux entreprises aussi.
00:35:29C'est ce qui lui avait été reproché.
00:35:31Parce que François Hollande
00:35:32avait mené une politique
00:35:33qui était décritée à l'époque
00:35:34qui était une politique
00:35:35qui a permis de réduire
00:35:36le taux de pauvreté dans le pays
00:35:38et de réduire les inégalités
00:35:39et d'augmenter la contribution
00:35:40des plus riches à l'impôt
00:35:41avec notamment
00:35:42une hausse de la fiscalité
00:35:43sur le patrimoine.
00:35:44C'était sans arriver au pouvoir.
00:35:46Emmanuel Macron
00:35:47a fait l'inverse.
00:35:49Il a mis en place
00:35:50la flat tax par exemple
00:35:51qui a aligné
00:35:52la fiscalité du capital
00:35:53sur la fiscalité du travail.
00:35:54Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:35:55C'est qu'en même temps
00:35:56que notre dette
00:35:57avait progressé de 1200 milliards
00:35:58sous Emmanuel Macron
00:35:59les patrimoines les plus riches
00:36:01ont progressé
00:36:02de 1200 milliards aussi.
00:36:04Donc moi je ne crois pas
00:36:05que cette politique soit juste
00:36:06et je pense qu'il faut
00:36:07changer de braquet.
00:36:08Le problème
00:36:09c'est que François Bayrou
00:36:10n'en a cru.
00:36:12Alors on va demander
00:36:13à notre auditeur.
00:36:14Tiens vous le savez
00:36:14sur Sud Radio
00:36:15vous pouvez donner votre opinion
00:36:16au 0826 300 300.
00:36:18Nous sommes toujours
00:36:18avec Gabin
00:36:19qui nous appelle d'Albi.
00:36:20Gabin on va vous demander
00:36:21un peu votre opinion
00:36:22sur tout ce que vous venez
00:36:22d'entendre à l'antenne.
00:36:24Est-ce que selon vous
00:36:25on va droit à la catastrophe ?
00:36:28Dans la catastrophe
00:36:31je pense qu'on est déjà
00:36:33dans la catastrophe
00:36:33il ne faut pas faire l'autruche.
00:36:37Le vote de confiance
00:36:38le 8 septembre
00:36:39c'est vraiment
00:36:41pour l'apparat
00:36:43parce que de toute façon
00:36:44il n'y a aucune chance
00:36:46que le vote soit validé.
00:36:50Et vous vous espérez
00:36:51une dissolution ?
00:36:52Vous voulez aller
00:36:53retourner aux urnes
00:36:55pour les députés ou pas ?
00:36:56S'il y avait une dissolution
00:36:58je retournerais aux urnes
00:36:59évidemment
00:36:59mais par contre
00:37:00il ne faut pas se leurrer
00:37:03ça changerait
00:37:04enfin est-ce que la question
00:37:05c'est est-ce qu'il doit
00:37:06y avoir une dissolution
00:37:06parce que peut-être
00:37:07que ça ne changerait rien
00:37:08parce que finalement
00:37:09ça serait remplacé
00:37:10par quelqu'un d'autre
00:37:11qui ferait des mesures
00:37:12tout à fait similaires
00:37:13parce que
00:37:13c'est les politiques
00:37:15gouvernementales
00:37:16elle est comme ça
00:37:16et puis on a l'impression
00:37:18que ça ne change pas.
00:37:19Sauf s'il y a une nouvelle majorité
00:37:20à l'Assemblée nationale
00:37:21ça peut arriver.
00:37:22Ça pourrait
00:37:23après la question
00:37:24c'est
00:37:24est-ce qu'elle nous permettrait
00:37:26sortir
00:37:27voilà
00:37:28qui va
00:37:29le prochain
00:37:30est-ce qu'elle serait
00:37:32pleine de bonnes intentions
00:37:33c'est une vraie question aussi
00:37:34Madi Saïdi
00:37:35c'est qui le prochain
00:37:36à votre avis ?
00:37:36Bah écoutez
00:37:37si je le savais
00:37:38vous voulez pas nous faire
00:37:39madame Irma un peu là ?
00:37:40Non non
00:37:41on va approcher les jeux
00:37:42c'est le moment de jouer
00:37:43c'est pareil là
00:37:45non mais là
00:37:45personne ne sait
00:37:46ce que ça va être
00:37:47c'est sûr qu'aujourd'hui
00:37:49la situation de la France
00:37:50elle est catastrophique
00:37:51mais honnêtement
00:37:51quand j'entends dire
00:37:52que la situation économique
00:37:53de la France
00:37:54on peut encore aller
00:37:55emprunter
00:37:56moi je ne comprends pas
00:37:57et tout à l'heure
00:37:58vous disiez
00:37:59je parle à monsieur le député
00:38:00vous disiez
00:38:01vous disiez tout à l'heure
00:38:03que François Hollande
00:38:04avait fait en sorte
00:38:05de réduire les inégalités
00:38:06et notamment la pauvreté
00:38:07parfois je me demande
00:38:08si honnêtement
00:38:09les politiques
00:38:10vous avez déjà vu des pauvres
00:38:11pour de vrai
00:38:12honnêtement
00:38:13honnêtement
00:38:14sortez de vos bureaux
00:38:14sortez de vos permanences
00:38:15mais alors pas du tout
00:38:17vraiment
00:38:17Arthur Delaporte
00:38:19on va arrêter un peu
00:38:20ces types d'accusations
00:38:21à la noire
00:38:21non c'est pas une accusation
00:38:22chacun son tour
00:38:25s'il vous plaît
00:38:25c'est une question que je pose
00:38:26je me pose la question
00:38:27de savoir si vous avez
00:38:27déjà vu des pauvres
00:38:28c'est tout
00:38:29je vais vous répondre
00:38:32moi je vous invite
00:38:33à venir une journée
00:38:33en circonscription avec moi
00:38:34vous allez voir ce que c'est
00:38:35c'est aller à l'aide alimentaire
00:38:37pour discuter avec les personnes
00:38:38qui le font
00:38:38et les bénéficiaires
00:38:39c'est accompagner des personnes
00:38:40qui sont à la rue
00:38:41c'est ça que je fais tous les jours
00:38:42donc maintenant
00:38:43je veux bien que vous veniez
00:38:45voir comment on accompagne
00:38:46les personnes en situation
00:38:47de grande précarité chez moi
00:38:48et comment elles ont subi
00:38:49les réformes d'Emmanuel Macron
00:38:50je ne perds pas ce type d'accusation
00:38:52non mais moi je ne défends pas
00:38:52Emmanuel Macron
00:38:53venez madame une journée
00:38:54vis ma vie dans la vie d'un élu
00:38:56et on dira autre chose
00:38:57c'est des gens payés à rien foutre
00:38:58c'est des journées
00:38:59qui commencent à 7h du matin
00:39:01qui finissent à minuit
00:39:01et notre seul objectif
00:39:02c'est l'intérêt du pays
00:39:03très bien cher monsieur le député
00:39:05vous savez que vous ne m'apprenez rien
00:39:06moi j'ai 25 ans d'engagement
00:39:07je me suis engagé la première fois
00:39:08j'avais 14 ans
00:39:09moi le terrain je le connais
00:39:10la Seine Sainte-Dix
00:39:11je la connais par cœur
00:39:11j'ai même fait le tour
00:39:13de la santé
00:39:13alors s'il vous plaît
00:39:14ne me donnait pas de leçons
00:39:15alors si je vous donne pas de leçons
00:39:17moi je les connais
00:39:17ceux qui galèrent
00:39:19je les connais
00:39:19on n'est pas là pour s'engager
00:39:20et en plus on est à la fin du débat
00:39:22vraiment ne nous donnez pas de leçons
00:39:24parce que c'est à être élu
00:39:25merci
00:39:25Arthur Delaporte m'a dit
00:39:27ça il dit
00:39:29les réalités je les connais autant
00:39:30vous connaissez tous les deux
00:39:32des réalités différentes
00:39:33nous sommes sur l'antenne de Sud Radio
00:39:35je vous remercie
00:39:36de votre intervention
00:39:37cher monsieur
00:39:38Arthur Delaporte
00:39:40vous êtes député PS du Calvados
00:39:41merci d'être venu intervenir
00:39:43à notre antenne aujourd'hui
00:39:45et puis vous restez avec nous
00:39:46chers auditrices
00:39:47chers auditeurs
00:39:47parce qu'on va se détendre un peu
00:39:48dans un instant
00:39:49oui oui
00:39:49c'est monté
00:39:50c'est sympa
00:39:51on va se faire du bien
00:39:53avec un peu de musique
00:39:53mais attention Judith
00:39:54il va y avoir match aussi
00:39:55à tout de suite
00:39:57Sud Radio
00:39:59votre attention
00:40:00est notre plus belle récompense
00:40:02Eric Brindel
00:40:02Judith Belair
00:40:03voici encore un match
00:40:06avec de sacrés boxeurs
00:40:08mais il va falloir chanter surtout
00:40:10à ma droite
00:40:11Madi Saidi
00:40:12directrice de communication
00:40:14et d'influence
00:40:14et auteur
00:40:15à ma gauche
00:40:16Eric Haddad
00:40:17PDG du groupe Connect
00:40:18Travail Temporaire
00:40:19en plein en face de nous
00:40:21Judith
00:40:21Gabin notre auditeur
00:40:23oui
00:40:2317h53
00:40:24c'est le quiz
00:40:25les vraies voix Sud Radio
00:40:27le quiz de l'actu
00:40:29allez faites-vous plaisir
00:40:30les règles et le thème
00:40:31ah oui
00:40:31Gabin vous êtes là
00:40:33oui
00:40:33bon vous savez que vous êtes
00:40:35tous les trois opposés
00:40:37chacun pour sa poire
00:40:38chacun pour sa poire
00:40:40le premier à me donner
00:40:42à nous donner
00:40:43à vous donner
00:40:44à leur donner
00:40:45l'interprète de la chanson
00:40:50remporte un point
00:40:51il y a neuf extraits
00:40:53le meilleur gagnera
00:40:54j'aurais dû réviser
00:40:55mon Dieu
00:40:56et le thème
00:40:57il est choisi par Judith
00:40:59et quand Judith choisit un thème
00:41:01je peux vous dire
00:41:02c'est autre chose
00:41:03que François Beuil
00:41:04j'espère
00:41:06le thème c'est simplement
00:41:09que comme c'est bientôt
00:41:09la rentrée
00:41:10autant rester en vacances
00:41:11et ben voilà
00:41:11ça c'est pas du vaillé
00:41:13allez extrait numéro 1
00:41:15bravo Gabin
00:41:22Gabin 1 point
00:41:23il est bon Gabin
00:41:23il est bon
00:41:24je ne voudrais que ça
00:41:25remonte un petit peu
00:41:26pourquoi ?
00:41:28ça fait du bien cette musique
00:41:29ça détend
00:41:30allez extrait numéro 2
00:41:32laissez-moi danser
00:41:34oh Galida Gabin
00:41:37il est bon
00:41:38il est très fort
00:41:39attention
00:41:39bravo
00:41:40pourquoi Gabin vous avez dit
00:41:42non je n'aurais que Bob Marley
00:41:44vous voyez ça fait
00:41:45parce que la dernière fois
00:41:46même si j'ai gagné la dernière fois
00:41:48j'ai été en difficulté quand même
00:41:49il a du mettre Shazam
00:41:502
00:41:51il est trop bon
00:41:532 0 0
00:41:55allez numéro 3
00:41:56un peu plus dur là
00:41:573 2
00:42:00il est incroyable ce Gabin
00:42:04il est bon
00:42:07je viens d'en donner
00:42:07on l'adore
00:42:08allez extrait numéro 4
00:42:10Gabin vous êtes déjà
00:42:204 à 0
00:42:22J'allais dire, il y a un côté France 98
00:42:25en vous sur le précédent
00:42:27à 3-0, mais là, ça fait 4.
00:42:29Il fait le cinquième, il a la majorité.
00:42:30Alors, il reste encore 5 extraits.
00:42:335 extraits. Et ma diche,
00:42:35Eric, peuvent encore gagner.
00:42:36Puisqu'il y a encore 5 extraits.
00:42:37Elle est numéro 5.
00:42:38Moi, je ne crois pas trop.
00:42:41Chère.
00:42:43Chardé.
00:42:46Le retour d'Eric.
00:42:48Eric qui se bat.
00:42:49On se bat.
00:42:50On va jusqu'au bout.
00:42:52Le paradis qui nous manque.
00:42:53Je déteste le paradis.
00:42:54Allez, numéro 6.
00:42:59Madonna.
00:43:01We meet our holiday.
00:43:03Alors, Madonna.
00:43:05Ça, c'est Judith.
00:43:06Quand elle est partie à danser et à chanter,
00:43:08c'est comme ça.
00:43:10Juste, le bonheur des uns
00:43:12fait le malheur des autres.
00:43:13Comme vous venez de prendre chacun un point,
00:43:15ça fait quand même le jeu de Gabin
00:43:17qui a 4. Donc, 4-1-1.
00:43:19Et il reste 3 extraits.
00:43:21Numéro 7.
00:43:22Mais oui.
00:43:24Gilbert Montagnier.
00:43:25Oh là là là.
00:43:26Eric, je suis fan.
00:43:27Je suis fan de Gilbert Montagnier.
00:43:28Hello, Matt, je suis fan.
00:43:30Vous l'aviez entendu, Gabin, quand même.
00:43:32Eh, j'ai pas eu le temps.
00:43:33Ah, Gabin, je suis fan de Gilbert Montagnier.
00:43:35C'était pas possible.
00:43:37Ne paniquez pas.
00:43:384, 2, 1.
00:43:40Vous menez encore la partie, Gabin.
00:43:41Ah, elle est extrait numéro 8, ça.
00:43:46Un peu plus pointu, là.
00:43:47Ah, il faut aimer le jazz.
00:43:51Elle est connue, hein.
00:43:52Arrête à Franklin ?
00:43:53Non, c'est le même genre.
00:43:56Nina Simone ?
00:43:56Non, l'autre.
00:43:58L'autre.
00:43:59Ah.
00:44:00Eric peut encore égaliser.
00:44:01Je peux donner un indice, ou pas ?
00:44:03C'est le prénom d'une chanson de la variété française.
00:44:06Prénom d'une chanson.
00:44:07Prénom d'une chanson.
00:44:08Ouais.
00:44:10Dont la chanteuse porte le nom de deux pays.
00:44:13Hello, Fitzgerald.
00:44:13On se gagne.
00:44:14Oui, la Fitzgerald.
00:44:15Bravo.
00:44:17Elle est là, elle est là.
00:44:18Elle est là, bravo.
00:44:20Qu'est-ce qu'elle est belle, cette voix.
00:44:22Qu'est-ce qu'on l'aime, elle a Fitzgerald.
00:44:23Et pourtant, j'étais sûr que c'était ça.
00:44:24Ah, c'est magnifique.
00:44:26Gabin, ce que je propose, Judith.
00:44:27Gabin, vous avez gagné.
00:44:29Oui.
00:44:29Vous avez 5 points.
00:44:30Bravo.
00:44:30Est-ce que vous laissez pour la dernière Eric et Maddy
00:44:33pour éventuellement se disputer la médaille d'argent ?
00:44:36Est-ce que vous êtes d'accord ?
00:44:37Merci.
00:44:38Allons, allons.
00:44:39Je n'en ai pas d'accord.
00:44:40Je ne sais pas.
00:44:40Je ne sais pas.
00:44:41Je ne sais pas.
00:44:41Je ne sais pas.
00:44:41Je ne sais pas.
00:44:41Je ne sais pas.
00:44:41Je ne sais pas.
00:44:42Je ne sais pas.
00:44:42Je ne sais pas.
00:44:43Je ne sais pas.
00:44:43Bon, alors allez, on y va.
00:44:45Numéro 9.
00:44:46Je n'ai besoin de personne.
00:44:48Ah, j'ai écouté hier en plus.
00:44:52Ah ouais ?
00:44:53Ah, on a des goûts musicaux communs.
00:44:55Merci.
00:44:55Est-ce que vous étiez sur une Harley Davidson ?
00:44:58Victoire albigeoise de Gabin.
00:45:03Bravo, Gabin.
00:45:04Bravo.
00:45:06Cinq points.
00:45:09Merci, Gabin, d'avoir joué avec nous.
00:45:11Eric, trois points.
00:45:12Il m'a dit un point.
00:45:13Merci d'avoir participé au vrai voie, Gabin.
00:45:15Vous savez que vous pouvez faire.
00:45:16Non, mais quoi, Bardo ?
00:45:16Je ne l'ai pas gagné ?
00:45:17Ah non, j'ai l'honneur.
00:45:18J'ai l'honneur.
00:45:18J'ai l'honneur.
00:45:18Ah non, j'ai l'honneur.
00:45:18Ah non, j'ai l'honneur.
00:45:18Ah non, j'ai l'honneur.
00:45:20Oui, deux.
00:45:22Ça fait deux.
00:45:22Bon, vous réglirez vos comptes en antenne, là.
00:45:24Queen, là, non ?
00:45:28Gabin, merci d'avoir participé.
00:45:32Vous, les auditeurs, les auditrices,
00:45:33si vous voulez faire comme Gabin
00:45:34et venir jouer avec nous
00:45:35ou simplement donner votre opinion,
00:45:36c'est-à-dire 826 300 300,
00:45:38vous êtes sur Sud Radio.
00:45:39Restez avec nous.
00:45:41Sud Radio.
00:45:42Sud Radio.
00:45:42Parlons vrai.
00:45:43Parlons vrai.
00:45:43Sud Radio.
00:45:44Parlons vrai.
00:45:45Judith Bélair.
00:45:47Ils sont prêts pour la deuxième mi-temps.
00:45:48Ils ont été exceptionnels pour la première.
00:45:50Alors, ça va continuer.
00:45:51Madi Saidi, la directrice de communication
00:45:53et d'influence qu'on aime
00:45:54et qui est auteur, en plus.
00:45:56Ou autrice.
00:45:56Enfin, bon, ça dépend.
00:45:57J'aime pas autrice.
00:45:58Non, moi, j'aime pas autrice.
00:45:59Auteur.
00:46:00Auteur.
00:46:01Auteur, oui.
00:46:02Alors, il y avait hauteuse aussi.
00:46:04Bon.
00:46:05OK.
00:46:05On refera un débat, peut-être, là-dessus ?
00:46:07Non.
00:46:07D'accord.
00:46:08Sans moi.
00:46:08On refera pas.
00:46:09D'accord.
00:46:10Alors, Eric Haddad, de l'autre côté.
00:46:12Alors, vous, vous n'êtes pas auteur,
00:46:13donc on sera tranquille.
00:46:14Vous êtes PDG du groupe Connect,
00:46:16travail temporaire.
00:46:17Merci à vous, les deux,
00:46:18vrais voix, d'être avec nous.
00:46:19Merci à vous.
00:46:19Allez, 0826 300 300,
00:46:20vous pouvez réagir à tout ce que vous entendez
00:46:22à l'antenne de Sud Radio
00:46:23et vous pouvez aussi laisser des messages.
00:46:24On file au répondeur,
00:46:26c'est Samy de Paris qui nous a laissé un message.
00:46:28Bonjour, c'est Samy de Paris.
00:46:29Je souhaite intervenir sur le sujet
00:46:31concernant l'actualité,
00:46:33à savoir ce qui va arriver le 8 septembre,
00:46:36donc le vote de confiance prévu.
00:46:39Tout d'abord, je voudrais remercier Sud Radio
00:46:40qui donne la parole aux auditeurs,
00:46:42comme d'habitude,
00:46:43et remercier aux deux passages.
00:46:44Sur le sujet du 8 septembre,
00:46:46j'ai envie de dire que je suis un petit peu partagé.
00:46:48D'un côté, je comprends parfaitement
00:46:50la grogne grandissante
00:46:52qui a gagné beaucoup de terrain
00:46:53et le risque de cette censure
00:46:55du 8 septembre,
00:46:56ou ce non-vote de confiance.
00:46:58D'ailleurs, tous les partis de l'opposition
00:46:59ont montré leur intention.
00:47:00D'un côté, c'est une bonne chose
00:47:01puisque on a affaire à un gouvernement
00:47:02qui n'entend personne,
00:47:03qui ne veut entendre personne,
00:47:04qui n'a jamais entendu personne.
00:47:06Mais d'un autre côté,
00:47:07j'avoue que c'est inquiétant
00:47:08puisque ça ramène tout le monde
00:47:09dans une incertitude certaine.
00:47:11J'ai envie de dire,
00:47:11allons-y, mettons tout à plat,
00:47:14juste espérant que ce qui sera rebattu
00:47:16par la suite ou l'issue par la suite
00:47:18sera un petit peu positive et meilleure
00:47:19après 6-8 années.
00:47:21L'intersyndical des pharmaciens
00:47:26dit que le gouvernement
00:47:27a engagé une lutte à mordre
00:47:28contre les pharmaciens.
00:47:30Nous jetterons toutes nos forces
00:47:31dans cette bataille.
00:47:31On a l'impression que les fronts
00:47:32ne s'arrêtent plus.
00:47:33Les fronts ne s'arrêtent plus.
00:47:34Il n'y a pas un corps social aujourd'hui
00:47:36qui est en accord
00:47:38avec ce que fait le gouvernement.
00:47:39D'ailleurs, les pharmaciens,
00:47:40c'est assez rare
00:47:40qu'on dévoie des centres dans la rue.
00:47:42Ils ont fait la grève,
00:47:42je crois, le 15 août.
00:47:44C'est assez rare.
00:47:45Mais je pense que ça dit long de la situation.
00:47:46Il y avait 90% des officines
00:47:48qui étaient fermées.
00:47:49Je pense que ça dit long de la situation
00:47:51qu'on vit actuellement.
00:47:52Eric Haddad,
00:47:53le fait d'avoir fait le vote de confiance le 8,
00:47:55ça évite de bloquer le pays le 10 ou pas ?
00:47:58Moi, je pense que ça va en tout cas
00:48:00bloquer le pays quoi qu'il arrive
00:48:01parce qu'il y a l'insatisfaction générale.
00:48:03Après, le vrai problème,
00:48:07c'est pour moi, après le 8,
00:48:09il y a de fortes chances que...
00:48:10Alors, je ne veux pas aller dans le sens de Bayrou
00:48:12parce que son discours,
00:48:13c'est ou le vote ou le chaos.
00:48:15Mais moi, personnellement,
00:48:16de toute façon,
00:48:17je pense qu'il y aura un vrai problème.
00:48:18Ou la responsabilité ou le chaos.
00:48:20Ou la responsabilité, pardon,
00:48:21ou le chaos.
00:48:22Et c'est vrai qu'il y aura un vrai problème.
00:48:23On a dit que c'était M. Météo tout à l'heure.
00:48:25M. Météo, peut-être.
00:48:26Mais on peut effectivement avoir la responsabilité.
00:48:29Mais le chaos, quoi qu'il arrive,
00:48:31reviendra.
00:48:32Quand il y a eu la dissolution,
00:48:33qu'on a eu la première dissolution,
00:48:35que notre cher président
00:48:36s'est réveillé un matin
00:48:37et qu'il a décidé effectivement
00:48:38de dissoudre l'Assemblée nationale
00:48:40parce qu'il avait perdu
00:48:41les élections européennes
00:48:42qui n'avaient strictement rien à voir
00:48:43avec les élections nationales,
00:48:45législatives ou présidentielles.
00:48:47C'est la plus grosse connerie de sa vie.
00:48:48Ça a été la plus grosse connerie de sa vie
00:48:49et la plus grosse connerie pour le pays.
00:48:51Et là, je peux vous dire
00:48:52que nous, on a souffert.
00:48:53Sur le plan économique,
00:48:55on a souffert.
00:48:56Alors, tout à l'heure,
00:48:56on entendait un cher député
00:48:58qui disait que la France va bien,
00:48:59que l'économie française est magnifique.
00:49:01C'est-à-dire qu'il y a pire que nous
00:49:02quand même aussi.
00:49:03Il y a toujours pire.
00:49:04Il y a toujours pire.
00:49:05Il y a toujours mieux.
00:49:06Il y a toujours pire.
00:49:06Il y a toujours mieux.
00:49:07Mais à un moment donné,
00:49:08nous,
00:49:09alors entendez,
00:49:09nous, effectivement,
00:49:10on est au quotidien.
00:49:11Nous, on voit
00:49:12et on suit
00:49:13et on est au rythme du quotidien
00:49:15de nos problématiques,
00:49:16des chefs d'entreprise,
00:49:17de nos salariés.
00:49:19Donc, à un moment donné,
00:49:20je pense que, voilà,
00:49:21et je pense qu'effectivement,
00:49:23il va y avoir un vrai souci
00:49:24après le 8, quoi.
00:49:25Quoi qu'il arrive.
00:49:25Allez, 0826 300 300
00:49:27si vous voulez faire entendre
00:49:29votre voix comme notre titeur
00:49:30Samy de Paris,
00:49:31vous nous appelez,
00:49:32vous laissez un message
00:49:33ou vous prenez la parole
00:49:33directement à l'antenne.
00:49:35Et puis surtout,
00:49:35restez avec nous dans un instant.
00:49:36C'est l'info en plus.
00:49:37A tout de suite.
00:49:38Sud Radio.
00:49:39Sud Radio.
00:49:40Parlons vrai.
00:49:40Parlons vrai.
00:49:41Sud Radio.
00:49:42Parlons vrai.
00:49:43Frédéric Brindel,
00:49:44Judith Bélair.
00:49:45Et à 18h16,
00:49:46on vous apporte l'info en plus
00:49:47avec Majid Desimat.
00:49:49Les vraies voix Sud Radio.
00:49:52Majid, aujourd'hui,
00:49:53est organisé un rassemblement
00:49:54à Roquefort-les-des-Corsbières
00:49:55en soutien aux éleveurs.
00:49:57Et oui,
00:49:58une initiative organisée
00:49:59par Jean Liandier,
00:50:00surnommée Jean Lechevrier.
00:50:02Début,
00:50:02il avait publié une vidéo
00:50:03devenue virale
00:50:04après une nuit d'incendie.
00:50:06Il y affirmait
00:50:06que ses chèvres
00:50:07avaient contribué
00:50:08à contenir le feu
00:50:09en broutant la garigue,
00:50:10empêchant donc les flammes
00:50:11d'atteindre le village.
00:50:13Il dénonce les interdictions
00:50:14de pâturage imposées par l'ONF
00:50:16et appelle à un retour
00:50:17des troupeaux
00:50:17pour entretenir les terres.
00:50:19Ce soir,
00:50:20il est avec nous
00:50:20sur Sud Radio.
00:50:21Bonsoir Jean Liandier.
00:50:23Bonsoir.
00:50:24Bonsoir à tout le monde.
00:50:25Et alors,
00:50:25on vous appelle comment ?
00:50:26Jean Lechevrier
00:50:27des Corbières aussi ?
00:50:28Jean Lechevrier.
00:50:30Jean Lechevrier des Corbières.
00:50:32Vous êtes parfait,
00:50:33ne changez rien.
00:50:34Non,
00:50:35mais je n'ai pas envie
00:50:36de changer.
00:50:37Et moi,
00:50:38vous me disiez
00:50:38chien ou chat tout à l'heure,
00:50:39mais moi,
00:50:40mon préféré,
00:50:41c'est la chèvre.
00:50:42L'animal préféré.
00:50:43Vraiment,
00:50:44honnêtement,
00:50:44honnêtement.
00:50:45J'ai peur des chèvres.
00:50:47Ouais,
00:50:47c'est autre chose.
00:50:48Allez,
00:50:49imagine.
00:50:49Continue.
00:50:50J'ai peur des chèvres.
00:50:51J'ai pas peur d'un serpent,
00:50:54j'ai pas peur d'un singe.
00:50:56Et les chats.
00:50:56Et les chats.
00:50:59Justement,
00:51:00vous êtes actuellement
00:51:01au rassemblement
00:51:02à Roquefort des Corbières
00:51:03en soutien aux éleveurs.
00:51:04Dites-nous,
00:51:05comment ça se déroule actuellement ?
00:51:06Vos chèvres sont magnifiques.
00:51:22Elles ont contribué
00:51:22à contenir le feu
00:51:23en broutant la garrigue.
00:51:25C'est ça le message ?
00:51:26Tout à fait.
00:51:28Si vous voulez,
00:51:29le soir des incendies,
00:51:30les pompiers m'ont rappelé
00:51:31comme quoi il fallait
00:51:32que j'évacue les chèvres
00:51:33de la garrigue
00:51:34à 10h du soir
00:51:34parce que l'incendie
00:51:36est arrivée
00:51:37sur Roquefort des Corbières.
00:51:39Alors,
00:51:39tous les villageois
00:51:40sont nus m'aider.
00:51:41D'habitude,
00:51:41il me faut 1h30,
00:51:422h pour descendre
00:51:43tout seul ces chèvres
00:51:44avec le matériel et tout.
00:51:45Et là,
00:51:45on a mis 30 minutes.
00:51:47Je suis remonté
00:51:48sur le terrain
00:51:49où il y avait les pompiers,
00:51:50mais justement,
00:51:51un commandant
00:51:52des bouches du Rhône.
00:51:53Il m'a dit,
00:51:54monsieur,
00:51:55bravo, bravo, bravo,
00:51:57j'y mets.
00:51:57Pourquoi ?
00:51:57Il me dit,
00:51:58c'est là où vous avez les chèvres.
00:51:59Vous nous avez débroussaillé
00:52:0150 mètres
00:52:02de passage.
00:52:04On a pu passer
00:52:04avec les véhicules
00:52:05et le feu
00:52:06n'a pas pu passer au sol.
00:52:08On a pu l'arrêter ici.
00:52:09Très super.
00:52:11Ça fait chaud au cœur
00:52:12parce que notre métier
00:52:13n'est pas reconnu.
00:52:15Et de savoir ça,
00:52:16comme le pompier nous dit,
00:52:1717 000 hectares
00:52:18s'arrêtent à Roquefort des Corbières.
00:52:20Et c'est pour ça
00:52:21que j'ai voulu prendre
00:52:22Roquefort des Corbières
00:52:22comme symbole
00:52:24où le feu s'est arrêté.
00:52:26Voilà.
00:52:26Très beau, ça.
00:52:27Et alors,
00:52:28le message,
00:52:29c'est de dire
00:52:31utilisons le savoir-faire
00:52:32des éleveurs.
00:52:33C'est ça l'idée ?
00:52:34Mais voilà,
00:52:35le message,
00:52:35c'est qu'on veut
00:52:36que tous ces bureaucrates,
00:52:39ces politiciens
00:52:40qui nous imposent des lois,
00:52:42eh bien,
00:52:42les lois,
00:52:43on ne les veut plus.
00:52:45On veut maintenant
00:52:46que ce soit eux
00:52:47qui nous écoutent.
00:52:49Il faut qu'ils viennent
00:52:49nous écouter
00:52:50ce qu'on veut
00:52:51et ce qu'on fait
00:52:52sur le terrain,
00:52:53pas derrière un bureau.
00:52:54Donc, on est bien d'accord
00:52:55que les écologistes,
00:52:57en fait,
00:52:57ils devraient mettre en place
00:52:58automatiquement
00:52:59des débroussaillages
00:53:00pour préserver la nature,
00:53:01justement.
00:53:02Non ?
00:53:02Bien sûr.
00:53:03Il faut arrêter de dire...
00:53:05Nous, on est les premiers
00:53:07écolos en France,
00:53:08les éleveurs.
00:53:09On est les premiers écolos.
00:53:11Il ne faut pas croire.
00:53:12On fait un métier,
00:53:13on est plus écologiques
00:53:14que ceux qui sont
00:53:15derrière les bureaux.
00:53:16Je n'ai rien contre l'écologie,
00:53:18je n'ai rien contre l'ONF,
00:53:20je n'ai rien contre l'OFB.
00:53:22Ce que je veux,
00:53:23tous les éleveurs,
00:53:24on veut se faire entendre.
00:53:25On veut que tout le monde
00:53:27nous écoute.
00:53:27Ce qu'on a à dire
00:53:28et ce qu'il faut faire
00:53:29pour sauver les garis
00:53:30est les forêts.
00:53:32Il ne faut pas les...
00:53:32Là, alors, actuellement,
00:53:34tout ce qui a brûlé,
00:53:35tout était à l'abandon.
00:53:37Tout était à l'abandon.
00:53:39C'est ça qui est dramatique.
00:53:41Il faut qu'on arrive
00:53:41à un drame
00:53:42pour qu'on puisse
00:53:43se faire entendre.
00:53:43L'ONF,
00:53:46alors, à un discours,
00:53:47Magide,
00:53:48on peut peut-être rappeler
00:53:48le point de vue de l'ONF.
00:53:50Eh oui, là-dessus,
00:53:51c'est vrai que...
00:53:51L'Office national des forêts.
00:53:53Allez-y, Magide.
00:53:54C'est vrai que là-dessus,
00:53:55l'ONF explique
00:53:56que certaines zones
00:53:57doivent être protégées
00:53:58du pâturage
00:53:58pour préserver la biodiversité.
00:54:01Est-ce que vos chèvres
00:54:02ne risquent pas aussi,
00:54:03quelque part,
00:54:04d'appauvrir cette végétation ?
00:54:06Non, non,
00:54:06ce n'est pas vrai.
00:54:07Il faut que l'ONF,
00:54:08il faut qu'ils arrêtent
00:54:09de dire ça.
00:54:10Nous, si vous voulez,
00:54:11par rapport aux chèvres,
00:54:12moi, où je suis,
00:54:13ça fait plus de 4 ans
00:54:14que je suis là,
00:54:15plus les années je viens,
00:54:16plus c'est joli au printemps,
00:54:18plus il y a de pousses
00:54:19au printemps.
00:54:20Il faut arrêter de dire
00:54:21que les chèvres,
00:54:22les brebis, tout ça,
00:54:23détruisent la nature.
00:54:24Ce n'est pas vrai.
00:54:25C'est l'inverse.
00:54:26Nous, on protège la nature.
00:54:30Et moi, je sais que
00:54:31depuis que je suis là,
00:54:32chaque année,
00:54:33ça devient de plus en plus beau,
00:54:35après le passage.
00:54:37Et il ne faut pas dire
00:54:38que ça détruit tout.
00:54:39Non, ce n'est pas vrai.
00:54:39On est éleveur.
00:54:41On connaît notre métier.
00:54:43On ne va pas laisser
00:54:4315 chèvres brouter
00:54:45tout au même endroit.
00:54:47On connaît notre métier.
00:55:09Sous-titrage Société Radio-Canada
00:55:39Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:09Sous-titrage Société Radio-Canada
00:56:39Sous-titrage Société Radio-Canada
00:57:09Sous-titrage Société Radio-Canada
00:57:39Sous-titrage Société Radio-Canada
00:58:09Sous-titrage Société Radio-Canada
00:58:39Sous-titrage Société Radio-Canada
00:58:48Révois ce soir, directrice de communication et d'influence et auteur.
00:58:52Elle va nous donner dans un instant son sujet d'actualité.
00:58:55Et puis ce jeune papy, Eric Haddad.
00:59:00Vous pouvez dire grand-père aussi.
00:59:01L'art d'être grand-père, c'est pas papy, mon sang.
00:59:05Deux mois à la petite dernière, c'est ça ?
00:59:07Quatre fois grand-père.
00:59:09Comment elle s'appelle ?
00:59:09Quatre fois grand-père.
00:59:10Elle s'appelle Sivan.
00:59:11Sivan, autre travail que grand-père, vous êtes aussi PDG du groupe Connets et Travail Temporaire.
00:59:19Ça m'arrive de temps en temps.
00:59:22Et sinon, il y a un truc qui s'appelle le tour de table des bravois.
00:59:25J'ai une intelligence et un physique très moyen.
00:59:28Ah bon ?
00:59:29À table, à table, il y a Vincent Glivier qui vient d'arriver par galère.
00:59:31Mais attendez, on est à la table ronde quand même, on ne fait pas un barbecue.
00:59:34Le tour de table.
00:59:35De l'actualité.
00:59:37Là, il y a la question, le barbecue.
00:59:39Alors, c'est l'heure de l'actualité.
00:59:40Je pensais que c'était le sujet de Maddy.
00:59:43Non, j'ai écouté cette excellente présentation que nous avons pour ce tour de table.
00:59:49Votre sujet, Maddy Saïdi, c'est un peu moins détendu.
00:59:51C'est, selon vous, le toupet, c'est comme ça que vous le dites, de François Bayrou,
00:59:54qui pointe la responsabilité des Français dans l'exploitation de la dette.
00:59:57Grosso modo, c'est notre faute, quoi.
00:59:59Ah oui, c'est toujours de la faute des autres.
01:00:01Oui, alors encore une fois, moi, comme d'habitude, ça va être un coup de gueule.
01:00:04Normal, je suis une Française réfractaire.
01:00:06Alors, on savait que...
01:00:08Vous êtes irréductible.
01:00:10Ah oui, c'est ça.
01:00:11C'est vraiment fractaire.
01:00:12Vrai fractaire, d'accord.
01:00:14Alors, on savait que la Macronie était complètement hors sol, incapable d'entendre des attentes des Français.
01:00:19C'est bien connu, d'abord, que les politiques, même lorsque leur responsabilité est reconnue,
01:00:23en fait, ils ne sont jamais coupables de rien.
01:00:26Mais là, avec Bayrou, je trouve que, vraiment, on touche vraiment le fond.
01:00:30Évidemment, je fais référence à la conférence de presse qui s'est tenue hier.
01:00:35Et je dois vous dire que, moi, j'ai été révoltée.
01:00:37Vraiment, j'ai été révoltée quand j'ai entendu notre cher Premier ministre
01:00:41nous dire qu'en réalité, la dette, la dette de la France n'était pas consommée par les gouvernements.
01:00:47Et qu'elle était tout simplement le fruit des dépenses courantes au profit des citoyens.
01:00:53Mais, a priori, en plus, pour appuyer ses propos,
01:00:58il nous cite alors, évidemment, les dépenses du Covid, des retraites, l'assurance sociale,
01:01:05le coût des fonctionnaires.
01:01:06Évidemment, il prend à témoin tous les ministres qui, les pauvres, étaient très mal à l'aise.
01:01:10On voyait qu'ils n'étaient pas bien.
01:01:11Mais, a priori, le fait qu'on dépense ses données publiques pour les citoyens,
01:01:16a priori, c'est le minimum.
01:01:17Surtout, vu que ça nous coûte à nous, les citoyens.
01:01:19Absolument.
01:01:20Ceux qui cotisent, effectivement, ça coûte très cher.
01:01:23Tout à fait.
01:01:24Mais, la vérité, ce que nous dit Pablo Errou, c'est que la dette,
01:01:29il faut se rappeler qu'on a quand même plus de 3 000 milliards de dettes.
01:01:333 300 milliards de dettes, exactement, en si peu de temps.
01:01:37En fait, la vérité, il nous ment.
01:01:39La vérité, c'est que cette dette, c'est la résultante de choix économiques et politiques hasardeux.
01:01:43Est-ce que vous pouvez dire qu'il y a 80 milliards, quand même, d'intérêts ?
01:01:48Oui, absolument.
01:01:49Il y a aussi la question des intérêts, absolument.
01:01:51Alors, moi, ce que je voulais dire au Premier ministre ce soir, c'est de lui dire non.
01:01:54Non, Monsieur Berrou, les Français ne sont pas responsables.
01:01:56On n'est responsables de rien, Monsieur le Premier ministre.
01:01:58Les responsables, ce sont tout simplement des gouvernements successifs...
01:02:02Ouh là là !
01:02:03Qui se sont suivis ?
01:02:03Voilà.
01:02:04Qui se sont suivis ?
01:02:05Successifs aussi, vous l'avez dit.
01:02:06Bien sûr.
01:02:07Ce sont les gouvernements successifs qui sont tout simplement responsables de leur amateurisme.
01:02:11Et ce n'est pas les Français.
01:02:13Nous ne sommes responsables de rien.
01:02:14Bon.
01:02:15Alors, les gouvernements sont faits français, donc il y a certains Français parmi les Français qui sont responsables.
01:02:20Bon, Eric Haddad, c'est vrai que, encore une fois, c'était du Bayrou qui passe mal.
01:02:25C'était du Bayrou qui passe mal.
01:02:27Moi, en fait, ce que j'ai du mal à percevoir, en fait, comme vous le disiez, Judith, c'est la façon dont, en fait, Monsieur Bayrou fait son discours.
01:02:41Mais on a l'impression que, en fait, c'est mortifère.
01:02:44Il est horrible.
01:02:46Il n'y a pas de ton.
01:02:50Franchement, c'est plat.
01:02:51On a l'impression qu'effectivement qu'il est en train de faire une oraison funèbre.
01:02:54Et c'est ça qui est dramatique.
01:02:55Aujourd'hui, on a besoin de quelqu'un qui doit être fort, qui doit se réveiller, qui doit diriger, en fait, notre pays.
01:03:04Et arrêter, et je vais effectivement, dans votre sens, arrêter de nous accuser, nous, en fait.
01:03:10Aujourd'hui, moi, je pense qu'on a une vraie problématique.
01:03:12C'est comment est géré le budget de l'État ?
01:03:16Où va notre argent ?
01:03:17Parce qu'on dit, oui, effectivement, payer, payer.
01:03:20Moi, je suis le premier à vouloir payer.
01:03:21Payer de l'impôt.
01:03:22Vous savez, moi, je suis issu de l'immigration.
01:03:24Je suis un pur produit de l'immigration.
01:03:25Mes parents sont arrivés en France, j'avais deux ans.
01:03:28Mon père et ma mère, jusqu'à leur mort, ne savaient à peine lire et écrire et parler très bien le français.
01:03:33Ils n'avaient qu'une seule obsession.
01:03:34C'était l'intégration, la réussite, le travail et l'école.
01:03:38C'est ce qu'on a fait.
01:03:39Et je peux vous dire que quand je paye de l'impôt, j'en suis content et fier.
01:03:42C'est que je me suis dit, je me dis que quelque part, l'ascension sociale a existé en France.
01:03:48Parce que ça reste le plus beau pays, quoi qu'il arrive.
01:03:51Même si aujourd'hui, il va mal, mais ça reste le plus beau pays.
01:03:53Et à un moment donné, je me dis, mais qu'est-ce qu'ils font de notre argent ?
01:03:58Moi, payer de l'impôt, ça ne me dérange pas, c'est normal.
01:04:00On doit partager les richesses.
01:04:02Alors après, quand on dit, on cible toujours les riches, les riches, les riches.
01:04:05Mais à un moment donné, il faut arrêter de cibler les riches.
01:04:06Je veux dire, qui crée de la valeur ajoutée aujourd'hui ?
01:04:08Ce sont les chefs d'entreprise.
01:04:10Aujourd'hui, le tissu économique, les travailleurs aussi.
01:04:13Attendez, j'allais y revenir.
01:04:15Ce sont les chefs d'entreprise.
01:04:16Mais quand je dis les chefs d'entreprise, ce sont les collaborateurs, les travailleurs qui sont dans les entreprises.
01:04:20Donc à un moment donné, on paye.
01:04:22On paye de l'impôt, on crée de la valeur ajoutée.
01:04:25Mais qu'est-ce qu'on fait de notre argent ?
01:04:27Comment, en fait, on utilise cette gestion de notre argent ?
01:04:31Et c'est ça la vraie problématique aujourd'hui.
01:04:34Alors Eric, puisque vous avez la parole, vous allez continuer à parler.
01:04:38Puisque c'est le tour de votre tour de table, à vous.
01:04:42Vous voulez nous parler de cette recrudescence énorme de l'antisémitisme.
01:04:46Et surtout, d'ailleurs, de l'absence d'Emmanuel Macron sur les médias sujets.
01:04:51Sur les réseaux aussi.
01:04:52Et pour vous, son attitude ne fait qu'attiser l'antisémitisme en France.
01:04:56Oui.
01:04:56Alors tout à l'heure, on faisait un quiz.
01:04:58Oui.
01:04:59Alors, il est où ?
01:05:00Il est où le bonheur ?
01:05:01La chanson, là c'est il est où ?
01:05:03Il est où notre président de la République ?
01:05:05C'est la vraie question aujourd'hui.
01:05:08Les agressions, les menaces antisémites ne cessent d'exploser en France.
01:05:14Aujourd'hui, la communauté juive a peur de se promener avec une kippa, a peur de mettre des mezuzahs dans leurs portes, a peur de se faire identifier, en fait, comme juif.
01:05:24Mais où sommes-nous et où est le président de la République ?
01:05:28En France, aujourd'hui, en 2025, vous savez, la communauté juive, aujourd'hui, qui a laissé son discours ?
01:05:34C'est quand même dramatique d'en arriver à ça.
01:05:36Qu'est-ce qu'on fait ?
01:05:37On part.
01:05:38On vend tout.
01:05:39On vend nos biens immobiliers.
01:05:40On vend nos entreprises, pour ceux qui en ont.
01:05:42Parce que vous savez, il y a le cliché des juifs.
01:05:44Tous les juifs sont riches.
01:05:45Mais ce n'est pas une réalité.
01:05:46Aujourd'hui, tous les juifs ne sont pas riches.
01:05:48Donc, même ceux qui n'ont pas d'entreprise, de biens, de patrimoine, ou quoi que ce soit, se posent la question, en fait, aujourd'hui, de partir.
01:05:54Mais c'est quand même dramatique.
01:05:56Pourquoi on partirait, aujourd'hui ?
01:05:58Et là, il y a une responsabilité, d'abord, du président de la République, parce que, je vais vous dire, la première erreur qu'il a faite, c'est quand il y a eu la marche contre l'antisémitisme.
01:06:08Il n'a pas été présent.
01:06:09On peut critiquer Hollande.
01:06:11On peut critiquer Chirac, ou quoi que ce soit.
01:06:13Mais quand Chirac a fait son discours sur le Veldiv, il a effectivement reconnu la responsabilité de la France.
01:06:19Quand il y a eu les attentats de l'hyper-cachère, François Hollande est descendu et a été présent.
01:06:25Emmanuel Macron, où êtes-vous ?
01:06:28Et je vais aller même plus loin, si vous me le permettez, parce que ça me pose vraiment un problème.
01:06:33Moi, j'accuse le président de la République, Emmanuel Macron, de trahir sa mission suprême.
01:06:38Protéger la France et les Français.
01:06:40Au lieu d'unir, il divise.
01:06:42Au lieu de défendre, il abandonne.
01:06:44Au lieu de protéger, il expose notre pays au chaos.
01:06:48C'est ça, la gravité.
01:06:49J'accuse notre président de fermer les yeux sur l'antisémitisme, aujourd'hui, qui gangrène nos rues et nos institutions.
01:06:55Il importe les conflits du Moyen-Orient sur notre sol et attise des bresses, déjà trop incandescentes.
01:07:00Et ça, c'est plus possible.
01:07:02Là où il devrait être un rempart, il n'est qu'un pyroman politique, notre cher président.
01:07:06Donc, j'accuse encore Emmanuel Macron, notre président, ridiculisé par les grandes puissances, ignoré par les chefs d'État qui comptent.
01:07:13Il affaiblit l'image de notre nation, qui fut jadis respectée.
01:07:17Oui, la France fut respectée.
01:07:18Aujourd'hui, des gens comme Trump, comme Poutine, comme Netanyahou et tant d'autres se moquent de lui.
01:07:23Car il ne pèse plus sur l'échiquier mondial.
01:07:25Même les Européens, comme la première ministre italienne ou même le chancelier allemand, se foutent de lui.
01:07:32Je l'accuse encore une fois de détruire la France sur le plan intérieur.
01:07:35Notre économie chancelle, nos entreprises s'asphyxient, nos familles s'appauvrissent.
01:07:40Le peuple souffre pendant que l'Elysée s'enferme dans ses illusions.
01:07:43Oui, j'accuse notre président.
01:07:45Il est incapable d'expulser ceux qui menacent notre cohésion nationale.
01:07:48Les quartiers abandonnés deviennent des zones de non-droit.
01:07:50Et nos concitoyens n'osent plus sortir sans crainte.
01:07:54Comment est-ce possible ?
01:07:55La Constitution doit être repensée.
01:07:56Le code pénal adapté aux menaces de notre temps.
01:07:59On parle de tout ça.
01:08:00Mais lui, il préfère de la passivité.
01:08:02Laisser la France s'effondrer.
01:08:04Oui, j'accuse encore une fois Emmanuel Macron d'être le pire président de la Ve République.
01:08:09Il n'incarne ni la grandeur, ni la force, ni la vision.
01:08:15Il n'est pas un capitaine pour la tempête, mais un passager égaré.
01:08:19Qui laisse son navire dériver.
01:08:20C'est pourquoi, au nom du peuple français, je demande sa démission immédiate.
01:08:25Éric, message entendu.
01:08:27Évidemment, en n'oubliant pas que le président de la République a aussi une action sur la scène internationale.
01:08:32Et si on est moqué par Poutine, c'est plutôt un compliment.
01:08:37Madi Saïdi, reconnaissance de l'État de Palestine, c'est une erreur encore,
01:08:41sachant que c'est le 23 septembre prochain qu'il reconnaisse...
01:08:44Le 23 septembre, c'est le jour de la nouvelle année juive.
01:08:47Voilà, c'est ça.
01:08:48Donc, qu'il y ait ce projet de double État, d'accord, mais sur le timing.
01:08:54En soi, le fait que les Palestiniens revendiquent le droit à un État, c'est légitime et c'est normal.
01:09:00Mais le problème, c'est une question de timing.
01:09:03Et moi, je ne peux que partager tout ce qui a été dit là tout à l'heure.
01:09:08Les Français, donc de confession aux Juifs, avant d'être Juifs, ils sont d'abord Français.
01:09:13Donc, il y a une forme de lâcheté et c'est vrai, je ne comprends pas.
01:09:16Le président, évidemment, a bien compris qu'il est tellement dénigré au niveau national qu'il s'est dit
01:09:19« Finalement, je vais me faire une posture internationale. »
01:09:22Vous parliez justement du Moyen-Orient, de la Russie et d'ailleurs,
01:09:25mais on n'a pas besoin d'aller aussi loin.
01:09:27Aller dépasser la Méditerranée, en Afrique, il est complètement décrié.
01:09:31C'est un scandale.
01:09:32Et effectivement, je trouve que la France est en train de faillir.
01:09:36Un de ses devoirs les plus simples, c'est assurer la protection des Français.
01:09:41Et dans ces Français, forcément, les Français de confession aux Juifs.
01:09:43Merci, merci pour ce coup de gueule.
01:09:46Le coup de projecteur, c'est dans un instant.
01:09:4812 millions d'élèves reprennent le chemin des classes ce lundi.
01:09:51Une rentrée marquée par la réforme du collège, l'enseignement de la vie affective et sexuelle,
01:09:55l'extension de la pose numérique, la poursuite des tests sur l'uniforme.
01:09:58Mais une inquiétude demeure.
01:09:59La pénurie d'enseignants risque de laisser certaines classes sans professeurs.
01:10:03Élèves France, c'est moyen.
01:10:05Revoyez votre copie.
01:10:07Ce pourrait être l'appréciation du programme international
01:10:09pour le suivi des acquis des élèves publiés en 2022.
01:10:12La France a chuté dans tous les domaines et se classe 26e nation.
01:10:16Nos jeunes élèves piétinent sur le parcours de la connaissance.
01:10:20Et vous, qu'en pensez-vous, les auditeurs de Sud Radio ?
01:10:22Allez sur le compte X ou appelez-nous et répondez à cette question.
01:10:25Pour vous, l'éducation nationale est-elle 1. performante,
01:10:282. inégale,
01:10:303. médiocre,
01:10:32et 4. nul.
01:10:34On vous attend.
01:10:35Voilà, et puis pour en parler d'ailleurs, on est avec Marianne Durano,
01:10:38qui est professeure de philosophie au lycée Polyvalent-Rotrou à Dreux.
01:10:41Bonsoir Marianne, bienvenue.
01:10:44Bonsoir.
01:10:45Alors Marianne, assez rapidement,
01:10:46on reprendra cet échange juste après la coupure.
01:10:49On a entendu toutes ces nouveautés,
01:10:51les changements de programme, etc.
01:10:53Selon vous, tout bêtement,
01:10:55vous qui récupérez en plus les élèves qui viennent du collège,
01:10:57l'éducation nationale, est-ce qu'elle est prête à relever
01:10:59ce défi de la rentrée qui s'annonce compliqué ?
01:11:03Chaque rentrée apporte son lot de mesures,
01:11:06mais le problème de fond demeure,
01:11:08c'est-à-dire le recrutement,
01:11:10la formation des enseignants
01:11:11et les inégalités entre élèves
01:11:13qui ne cessent de se creuser d'année en année.
01:11:15D'accord.
01:11:17Merci Marianne,
01:11:18vous allez pouvoir étayer ce point de vue dans un instant.
01:11:20Restez avec nous,
01:11:21ça va être le coup de projecteur
01:11:22et c'est dans pas longtemps.
01:11:23Sud Radio,
01:11:24c'est vous qui donnez le temps.
01:11:26Nos vraies voix ce soir,
01:11:30Maddy Saïdi et Eric Haddad,
01:11:32remontez comme jamais,
01:11:33vous l'avez compris,
01:11:34et ils sont d'autant plus prêts maintenant.
01:11:3718h43,
01:11:37c'est le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:39Les vraies voix Sud Radio,
01:11:41le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:43C'est l'heure de la rentrée
01:11:44pour 12 millions d'élèves français
01:11:45dès lundi prochain
01:11:46pour les écoles, collèges et lycées de métropole.
01:11:48Une rentrée 2025
01:11:49qui ne ressemble pas aux autres.
01:11:50D'abord la réforme du collège
01:11:51avec de nouveaux programmes
01:11:52dès le CMA en français et en mathématiques
01:11:54et la création de groupes de niveau
01:11:56sans oublier l'introduction
01:11:57d'un enseignement sur la vie affective,
01:11:58relationnelle et la sexualité
01:11:59déjà au cœur de polémiques.
01:12:01Les expérimentations sur le port
01:12:02de l'uniforme se poursuivent
01:12:03tandis que la pause numérique
01:12:04sera étendue à l'ensemble
01:12:06des collèges publics.
01:12:07Reste une inquiétude persistante.
01:12:08La pénurie d'enseignement évidemment
01:12:10pas certaine
01:12:11qu'il y ait un professeur
01:12:12pas certain qu'il y ait un professeur
01:12:14devant chaque classe.
01:12:15À la rentrée,
01:12:15l'école française se prépare
01:12:16à une année sous tension.
01:12:18La comparaison n'honore pas
01:12:20notre éducation nationale.
01:12:22Ça apprend plus efficacement
01:12:24paraît-il chez nos voisins
01:12:25Suisses, Belges, Allemands
01:12:26mais moins bien
01:12:27chez les Italiens, Portugais
01:12:28et Norvégiens.
01:12:29La France voit son niveau
01:12:30d'apprentissage à l'école
01:12:32baisser dans tous les domaines
01:12:33et végéter à la 26ème place mondiale
01:12:36du programme international
01:12:37pour le suivi des acquis des élèves.
01:12:39Les meilleurs élèves du monde
01:12:40entre parenthèses
01:12:41sont asiatiques.
01:12:42Japon, Chine, etc.
01:12:43Nous vous posons la question
01:12:45sur le compte X de Sud Radio.
01:12:46Pour vous,
01:12:47l'éducation nationale
01:12:48est-elle performante ?
01:12:50Vous dites oui à 2%.
01:12:52Est-elle inégale ?
01:12:55Est-elle inégale ?
01:12:56Vous dites oui à 9%.
01:12:58Est-elle médiocre ?
01:13:00Vous dites oui à 39%.
01:13:02Est-elle nulle ?
01:13:03On s'est longtemps posé la question
01:13:05avec Judith
01:13:05de savoir s'en allait le mettre.
01:13:06Eh bien, vous avez choisi ça.
01:13:0751%.
01:13:08Alors, pour en parler,
01:13:10nous sommes avec Marianne Durano
01:13:11qui est professeure de philosophie
01:13:12au lycée polyvalent Rotrou à Dreux.
01:13:14Bonsoir Reux,
01:13:15bonsoir Marianne.
01:13:17Je suis maintenant.
01:13:19Je suis au lycée Carnot de Rouen.
01:13:20Mais bon, c'est pas grave.
01:13:21Au lycée Carnot.
01:13:21Écoutez, on m'a mal renseignée,
01:13:23je suis désolée.
01:13:24Voilà, on va noter
01:13:25lycée Carnot de Rouen.
01:13:26Alors, Marianne,
01:13:28juste avant la coupure,
01:13:31moi je vous ai demandé
01:13:32si l'éducation nationale
01:13:33était prête à relever
01:13:34le défi de cette rentrée
01:13:35et vous m'avez répondu
01:13:36par formation et inégalité scolaire.
01:13:39Allez-y, on vous écoute.
01:13:41Mais oui, alors d'abord,
01:13:42je voulais quand même réagir
01:13:43sur le sondage réalisé
01:13:45auprès de vos auditeurs.
01:13:46C'est vrai qu'en tant
01:13:46qu'enseignement du public,
01:13:47ça fait très mal au cœur
01:13:48de savoir que 50%
01:13:50de mes contemporains
01:13:51estiment que l'éducation nationale
01:13:53est nulle.
01:13:54J'aimerais savoir
01:13:55sur ces 50%
01:13:56combien en fait
01:13:57sont eux-mêmes
01:13:58les fruits de ce système scolaire
01:14:01qui est défaillant, certes,
01:14:03mais qui a quand même
01:14:03éduqué une bonne partie
01:14:06d'entre nous.
01:14:07Marianne Durano,
01:14:08je me permets
01:14:09une petite parenthèse
01:14:09parce qu'elle est très importante.
01:14:10Un, déjà,
01:14:11ce n'est pas un sondage,
01:14:12c'est une consultation,
01:14:13ce qui relativise bien sûr
01:14:14et c'est auprès
01:14:15de nos auditeurs.
01:14:16Dans ce genre
01:14:17de consultation,
01:14:18évidemment,
01:14:19les gens qui se sentent
01:14:19plus concernés
01:14:20et qui sont plus fâchés
01:14:21ont plus tendance
01:14:22à participer
01:14:22que ceux qui,
01:14:23comme moi,
01:14:24sont très fiers
01:14:24d'être prêts
01:14:25par l'éducation nationale.
01:14:27Mais sinon,
01:14:27on est sur Sud Radio aussi.
01:14:28Parlons vrai.
01:14:29Voilà.
01:14:29C'est pour ça qu'ils me permettent.
01:14:32Mais allez-y,
01:14:33et continuez.
01:14:34Oui, oui, tout à fait.
01:14:35Cette petite pique
01:14:36parce que je pense
01:14:37qu'il faut vraiment
01:14:38réussir à distinguer
01:14:39l'éducation nationale
01:14:40comme objet politique,
01:14:42c'est-à-dire,
01:14:43voilà,
01:14:44le jouet
01:14:48des ministres
01:14:49qui se succèdent
01:14:50et qui veulent chacun
01:14:51imposer leur marque.
01:14:53Et donc,
01:14:53on apprend
01:14:54en termes circulaires
01:14:55en juillet,
01:14:56ce qu'on est censé faire
01:14:56en septembre.
01:14:58Voilà.
01:14:58Donc,
01:14:58d'année en année,
01:14:59ça change
01:14:59et c'est extrêmement
01:15:00irrespectueux
01:15:01envers les professeurs.
01:15:02Donc,
01:15:03on parlait aussi
01:15:03de recrutement
01:15:04des professeurs.
01:15:04Je pense que
01:15:05si on les traitait
01:15:06avec plus de considération,
01:15:07il y aurait peut-être
01:15:07moins de problèmes
01:15:08de recrutement.
01:15:09Il y a un problème
01:15:09de salaire aussi,
01:15:10on peut le dire.
01:15:12Oui,
01:15:12de salaire de formation,
01:15:14d'affectation,
01:15:15de gestion personnelle,
01:15:17de ressources humaines.
01:15:19Enfin,
01:15:19vous voyez,
01:15:19encore une fois,
01:15:19moi,
01:15:20je ne suis pas là
01:15:20pour me plaindre
01:15:21sur le plateau
01:15:22de Sud Radio,
01:15:22mais j'ai un statut
01:15:23de TZBR,
01:15:24donc titulaire
01:15:24de remplacement.
01:15:26Pour information,
01:15:26je suis normalienne
01:15:27agrégée
01:15:27et en fait,
01:15:28je sais mi-août,
01:15:30fin août
01:15:30où je suis affectée
01:15:31début septembre
01:15:32et je sais début septembre
01:15:33quel sera mon temps,
01:15:34quelles seront mes classes,
01:15:35quelles seront les problématiques
01:15:36auxquelles je devrais faire face.
01:15:38Je change d'année en année,
01:15:39donc je change d'établissement
01:15:40d'année en année
01:15:41et je change de programme
01:15:42au gré des désirs
01:15:44des ministres.
01:15:45de mois en mois,
01:15:47on m'apprend que je dois
01:15:48me former en IA,
01:15:49me former en orientation,
01:15:52me former en vie sexuelle,
01:15:54que sais-je.
01:15:54Et derrière,
01:15:55mon cœur de métier,
01:15:56c'est-à-dire la philosophie,
01:15:57passe un petit peu à la trappe.
01:15:58Et pourtant,
01:15:59j'ai en tête énormément
01:16:02de collègues
01:16:03qui, eux,
01:16:03sont là depuis 10 ans,
01:16:0520 ans,
01:16:0530 ans,
01:16:0540 ans,
01:16:06qui ont survécu
01:16:06à bien des réformes
01:16:07et qui durent
01:16:08dans un environnement
01:16:09qui n'est pas toujours facile
01:16:11et qui ont quand même
01:16:12à cœur de transmettre
01:16:13la culture classique
01:16:14à des élèves
01:16:14qui sont de moins en moins
01:16:16réceptifs
01:16:17parce qu'on vit quand même
01:16:18dans une société
01:16:19où tout est fait
01:16:20pour distraire
01:16:21l'attention des élèves,
01:16:23pour leur enseigner
01:16:25le culte de la facilité,
01:16:27de la réponse en un clic
01:16:28au détriment
01:16:29d'un certain effort intellectuel.
01:16:31Donc voilà,
01:16:31on doit transmettre
01:16:32des savoirs
01:16:34dans un contexte
01:16:35de plus en plus compliqué
01:16:36et c'est pour ça
01:16:36que j'ai toujours de la peine
01:16:37quand on accuse
01:16:38de l'éducation nationale
01:16:39de toutes les inégalités
01:16:41et de tous les maux
01:16:43de notre société.
01:16:44Rappelons que
01:16:45sans l'éducation nationale,
01:16:47les inégalités
01:16:47seraient encore plus fortes.
01:16:48Donc on n'est pas
01:16:49pas assez bons,
01:16:50on est d'accord,
01:16:51donc on va mieux faire
01:16:52et je pense qu'on va
01:16:53discuter encore
01:16:54de tout ce qu'on pourrait faire
01:16:55pour lutter
01:16:56contre ces inégalités.
01:16:58Voilà,
01:16:58néanmoins,
01:16:59distinguons l'objet
01:17:01de propagande politique
01:17:02des professeurs
01:17:03en chair et en masse
01:17:04qui le constituent.
01:17:04On avait envie
01:17:07de tous les deux là !
01:17:08Parce que dès que
01:17:09c'est la philosophie,
01:17:10Judith et moi
01:17:10on réfléchit
01:17:11philosophiquement et tout ça.
01:17:13Je pensais à Kant,
01:17:15madame la professeure
01:17:16qui mettait tellement
01:17:17en valeur le travail,
01:17:18c'est ça ?
01:17:19C'est une passion là.
01:17:20On a les mêmes références.
01:17:21C'est un discours de passionné,
01:17:23je trouve ça...
01:17:24Éric Haddad,
01:17:25cette école,
01:17:26elle est quand même belle
01:17:27mais on est en train
01:17:27de l'afficher en l'air,
01:17:28c'est un peu ça l'idée ?
01:17:30On est un petit peu
01:17:31effectivement de l'afficher en l'air
01:17:32mais bon,
01:17:33elle reste belle
01:17:34mais il y a peut-être
01:17:35effectivement aujourd'hui
01:17:35un certain nombre
01:17:36de dysfonctionnements.
01:17:37Quand je viens d'écouter
01:17:38cette présentation,
01:17:40effectivement,
01:17:40j'ai du mal à comprendre
01:17:41qu'on puisse comme ça
01:17:42au dernier moment
01:17:43en plein mois d'août
01:17:44de dire
01:17:45dans quelle école
01:17:46tu vas aller bosser,
01:17:48dans quelle école
01:17:49tu vas aller travailler,
01:17:51quel va être le programme,
01:17:52la modification du programme,
01:17:53etc.
01:17:54C'est la première fois
01:17:55que j'entends ça.
01:17:55Comme quoi,
01:17:56quand on ne connaît pas vraiment,
01:17:58c'est triste quoi.
01:17:59C'est triste parce que
01:17:59ça veut dire qu'en fait
01:18:00on les met quasiment
01:18:01au pied du mur.
01:18:02Donc comment voulez-vous
01:18:03être opérationnel
01:18:04très rapidement
01:18:04quand vous allez enseigner
01:18:06en fait à des enfants
01:18:07des programmes
01:18:08qui changent régulièrement
01:18:09quand on vous met...
01:18:11Allez-y.
01:18:13Non, non, mais encore une fois,
01:18:14moi je n'ai pas à me plaindre,
01:18:15je suis professeure de philosophie
01:18:15donc en terminale,
01:18:16Jean-Marie qui est prof
01:18:17de français.
01:18:18Il est passé,
01:18:19il était prof en BTS
01:18:20donc supérieur
01:18:21et on lui a appris
01:18:22fin août
01:18:23qu'en fait en septembre
01:18:24c'est des collèges.
01:18:25Ah oui, complètement.
01:18:25Donc c'est des élèves
01:18:26de 19 ans
01:18:27à des gamins de 12 ans.
01:18:29Moi je voudrais parler
01:18:30un petit peu des inégalités
01:18:31si vous me permettez
01:18:32puisque vous en avez parlé
01:18:33tout à l'heure.
01:18:34Il y a des comparaisons
01:18:35qui sont faites.
01:18:3641% des enfants
01:18:37ayant des parents cadres
01:18:38ont de bons résultats
01:18:39en français
01:18:39contre 6% d'enfants
01:18:40inactifs
01:18:41d'inactifs
01:18:42et 10% des enfants
01:18:43d'ouvriers.
01:18:43A l'inverse,
01:18:44c'est 45% des enfants
01:18:45d'inactifs
01:18:45et 26% des enfants
01:18:46dans un ménage ouvrier
01:18:47qui sont en difficulté.
01:18:49Donc il y a un vrai problème
01:18:50effectivement
01:18:50parce que l'école
01:18:51finalement
01:18:51ce qu'on en tire
01:18:52ce qu'on en entend
01:18:53c'est que l'école
01:18:53ne fait plus son travail.
01:18:55C'est-à-dire que
01:18:55moi quand j'étais petite
01:18:57il y avait tant
01:18:58le fils de la concierge
01:18:59que le fils du cadre
01:19:00dans la classe
01:19:01et on avait à peu près
01:19:01tous un niveau correct
01:19:02parce que
01:19:03quand même
01:19:04on était accompagnés
01:19:05de manière
01:19:06à être bons élèves.
01:19:07Il y avait une espèce
01:19:07d'atmosphère
01:19:08une volonté
01:19:09peut-être même philosophique
01:19:10vous allez pouvoir
01:19:11nous en parler Marianne
01:19:12qui faisait que
01:19:13les enfants y arrivaient.
01:19:14Il y a deux choses
01:19:17il y a déjà
01:19:17une évolution de la société
01:19:18avec une segmentation
01:19:20géographique
01:19:21qui fait que
01:19:22certains quartiers
01:19:22sont de plus en plus
01:19:24précarisés
01:19:24tandis que d'autres
01:19:25sont de plus en plus
01:19:26gentrifiés
01:19:26avec en plus
01:19:27des logiques
01:19:28de parents
01:19:29cadres supérieurs
01:19:30qui vont choisir
01:19:30les bonnes orientations
01:19:31pour leurs enfants
01:19:32pour qu'ils soient
01:19:33dans le bon établissement
01:19:34la carte scolaire
01:19:35la réforme du bac
01:19:36permet de plus en plus ça
01:19:37donc en fait
01:19:38on voit bien
01:19:39qu'il y a une concentration
01:19:40de difficultés
01:19:41dans certains établissements
01:19:43mais pire que ça
01:19:43il y a plein d'études
01:19:46qui le montrent
01:19:47tous les dispositifs
01:19:48qui visent à réduire
01:19:49les inégalités
01:19:50par exemple
01:19:51au niveau de la lecture
01:19:52bénéficient
01:19:53surtout à ceux
01:19:55qui sont déjà
01:19:55privilégiés
01:19:56c'est-à-dire
01:19:56justement sur cette question
01:19:59parce que je voulais
01:19:59qu'on entende
01:20:00Madi Saidi
01:20:01il y a l'option
01:20:02c'est-à-dire qu'il y a
01:20:04des inégalités
01:20:05est-ce qu'on met
01:20:05tout le monde ensemble
01:20:06au risque de freiner
01:20:07les meilleurs
01:20:08ou est-ce qu'on adapte
01:20:09il y a ça aussi
01:20:10l'égalitarisme
01:20:12oui c'est ça
01:20:13moi je suis très contente
01:20:14d'entendre ce témoignage
01:20:15d'abord parce que
01:20:16je sens de la passion
01:20:17et puis je trouve
01:20:18qu'il y a une vraie crise
01:20:19de la vocation des profs
01:20:20aujourd'hui
01:20:21je trouve que c'est bien
01:20:21qu'on ait encore des profs
01:20:22qui croient
01:20:23et qui ont envie de donner
01:20:23pour moi être prof
01:20:25c'est vraiment un sacerdoce
01:20:26c'est vraiment
01:20:26on y va
01:20:27et il y a ce vrai problème
01:20:29moi je fais partie
01:20:29de cette génération
01:20:30pour qui
01:20:31l'école c'était un sanctuaire
01:20:32l'école donnait
01:20:33la capacité
01:20:34tout le monde pouvait réussir
01:20:35qu'on soit le fils de concierge
01:20:36fils de femme de ménage
01:20:37fils de parent analfabète
01:20:39et aujourd'hui malheureusement
01:20:40l'école
01:20:41la république
01:20:42n'est plus capable
01:20:44de répondre
01:20:44à cette promesse sociale
01:20:45et le problème
01:20:46effectivement
01:20:47c'est qu'au lieu
01:20:47de tirer
01:20:48moi je trouve
01:20:49les élèves vers le haut
01:20:50moi j'ai été à l'école
01:20:50en banlieue
01:20:51et honnêtement
01:20:52après je me suis retrouvée
01:20:53aucune difficulté
01:20:54avec d'autres gamins
01:20:55ailleurs
01:20:56mais aujourd'hui je trouve
01:20:57que dans les banlieues
01:20:57malheureusement
01:20:58et ailleurs
01:20:59beaucoup d'enfants
01:20:59sont sacrifiés
01:21:00parce que de tirer
01:21:00les jeunes vers le haut
01:21:01en leur disant
01:21:02que c'est possible
01:21:02quel que soit
01:21:03ton milieu social
01:21:04et bien en fait
01:21:05on les tire vers le bas
01:21:06et ça c'est un vrai problème
01:21:07c'est un vrai problème
01:21:08merci beaucoup
01:21:08on va être obligé
01:21:09de se quitter
01:21:09hélas
01:21:10on aurait pu continuer
01:21:11cet échange longtemps
01:21:12Marianne Durano
01:21:13on vous remercie
01:21:14vous êtes professeure
01:21:14de philosophie
01:21:15au lycée Carnot de Rouen
01:21:16merci pour votre témoignage
01:21:18aujourd'hui
01:21:18merci Eric Haddad
01:21:19on rappelle que vous êtes
01:21:21PDG du groupe Connect
01:21:22Travail Temporaire
01:21:23et vous Madi Saidi
01:21:24vous êtes spécialiste
01:21:26consultante en communication
01:21:27et puis auteur
01:21:27on vous remercie aussi
01:21:29merci Frédéric Brindel
01:21:30sacré duo
01:21:30nos vrais voix ce soir
01:21:31merci Judith
01:21:32à demain
01:21:33à demain les amis
01:21:3417h
01:21:34et on retrouve
01:21:35Glorie Leclerc
01:21:36du Côté des Commerces
01:21:37tout de suite
01:21:37du Côté des Commerces
01:21:40avec Sud Radio
01:21:41et le Réseau des Chambres
01:21:42de Commerce
01:21:43et d'Industrie
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations