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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche et Patrick Vignal

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-28##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, aujourd'hui avec 3 Vraies Voix, puisque Cécile de Ménibus est absente.
00:10On la retrouvera bien évidemment lundi. On embrasse, on va présenter les Vraies Voix et les sujets avant de vous faire des cadeaux.
00:17Philippe Bilger, en pleine forme Philippe Bilger, Monsieur le Président.
00:20En pleine forme, mon cher Philippe.
00:23René Chiche, qu'on est toujours heureux d'avoir, journaliste multicarte, notamment pour le cinéma.
00:28Entre autres, et plein d'autres choses.
00:32Vous me réduisez à quelque chose.
00:34Mondialement connu.
00:35Merci Patrick.
00:37Franchement, je suis un peu, un petit peu gêné, un petit peu avec ses chemins, ça démarre mal.
00:42Ah oui, vraiment.
00:43Et vous avez entendu sa voix et son accent, langue dossien, Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault.
00:50Bonsoir Patrick.
00:51Ravi d'être avec vous, ça fait plaisir de voir des gens heureux, avec beaucoup d'humour.
00:55Ah vous savez, si les vraies voix devaient avoir une hymne, ce serait la balade des gens heureux de Gérard Lenormand.
01:01Ah non, pas du tout.
01:03Moi j'aime pas du tout cette chanson.
01:05Ah bah écoutez, vous...
01:06Je préfère si tu ne me laisses pas tomber.
01:08Oui mais ça n'a aucun rapport.
01:09Il y a le plus ouvert de la langue française, les espoirs de nos aurores n'avaient pas dépassé Saint-Mort.
01:17C'est magnifique.
01:18Magnifique.
01:19Philippe Bilger, les poètes.
01:20Pardon vous d'avoir contredit.
01:22Allez, haute venue du jour.
01:25Tout d'abord, on va parler d'Emmanuel Macron qui veut labelliser les médias.
01:30Et on vous pose cette question.
01:31Comme le souhaite Emmanuel Macron, faut-il labelliser les médias ?
01:34Vous dites non à 97,7%.
01:37Alors est-ce que vous pensez qu'une autorité indépendante, mais qu'est-ce qu'une autorité indépendante,
01:42doit dire si un média est fiable ou pas, on attend vos réactions au 0826 300 300.
01:48La question du soir, un grand ras-le-bol fiscal.
01:51Et on vous pose cette question au vu des services publics rendus pour penser-vous payer trop d'impôts.
01:56Eh bien vous dites oui à 95,5%.
01:59Vous voulez réagir le 0826 300 300.
02:02Vous en avez pour votre argent ou vous n'en avez pas pour votre argent ?
02:06On attend votre avis encore et toujours au 0826 300 300.
02:10Mais avant de lancer le débat, on va vous faire gagner un cadeau net d'impôts.
02:14Oui, c'est le moment de jouer avec Sud Radio pour gagner votre Tony Box 2 de Tony's.
02:20La boîte à histoire sans écran pensée pour les enfants de 1 à 9 ans.
02:23Alors vous posez une figurine ou un jeu audio Tony Play dessus et c'est parti pour des chansons ou des aventures interactives
02:31avec leur héros préféré, Disney, Pas de Patrouille, Petit Ours Brun et bien d'autres.
02:36Robuste et facile à utiliser, la Tony Box 2, c'est l'audio qui l'a fait grandir.
02:41Alors envoyez dès maintenant Sud au 72018 par SMS pour être participé au tirage au sort du vainqueur de cette Tony Box pour Noël.
02:51Allez, c'est parti pour le premier débat.
02:53Je t'offre un titre formidable, la balade des gens heureux.
03:01Les vrais voix Sud Radio.
03:03Ah oui.
03:05Allez, comme le souhaite Emmanuel Macron, faut-il labelliser les médias ?
03:09Oui, contre les fake news, il a déclaré vouloir un label de qualité pour les réseaux sociaux notamment et les sites d'information.
03:16Et pour le moment, vous ne souhaitez pas de labellisation des médias puisque vous dites non avec à 97,7% Philippe Bilger.
03:24La labellisation n'est pas une idée absurde.
03:27Mais évidemment, si j'ai bien saisi la pensée du président, il souhaitait la faire pratiquer par, par exemple, Reporters sans frontières et d'autres médias peut-être qui n'ont pas démontré véritablement leur indépendance et impartialité.
03:47En revanche, si on parvenait à trouver dans notre France démocratique et dans notre espace intellectuel une instance qui pourrait être composée de gens irréprochables,
04:00eh bien, je ne verrais aucun inconvénient à ce que cette instance puisse se constituer comme une sorte de juge impartial, indépendant et respecté donc des dérives, des médias, quels qu'ils soient.
04:18Mais je sais qu'on ne la trouvera jamais aujourd'hui.
04:20René Chiche qui est officier dans de nombreux médias, de nombreux postes, notamment la rédaction en chef.
04:25Et en plus, ça me rappelle ce que j'avais participé à l'époque d'entreprendre à une table ronde sur, justement, le journalisme, les médias, la liberté d'expression.
04:32Non, moi, je ne crois pas du tout à cela.
04:34Et pourtant, je n'ai pas une antipathie à l'égard du président Macron, moi, personnellement.
04:39Mais cette idée, non.
04:41Cette idée, non, parce que moi, en tant que journaliste, et même beaucoup de confrères, on en a parlé d'ailleurs, on n'a pas envie d'être labellisé comme un poulet fermier ou un fromage du Cantal.
04:50Non, mais sérieusement, et en plus, excusez-moi, dans le journalisme et les médias, d'ailleurs, ça montre, je trouve que là, il a été un peu, vous savez, un petit peu à l'improvisation.
04:58Je me demande si, d'ailleurs, l'histoire de la fake news concernant sa femme n'a pas un peu influencé aussi son, d'abord, Patrick, son propos.
05:05Parce que chez les journalistes et dans la presse, il y a beaucoup déjà de contrôle.
05:09Non seulement, je ne parle pas de l'audiovisuel avec l'ARCOM, mais par exemple, il existe aussi depuis six ans un truc qui s'appelle le Centre de déontologie et journalistique et médiation.
05:20D'ailleurs, là, j'avais parti, c'était à une table ronde.
05:23Moi, je ne crois pas du tout ça.
05:24Et puis, en plus, je trouve que c'est un raisonnement un petit peu, excusez-moi, un petit peu de l'ancien siècle.
05:27Parce qu'aujourd'hui, il est impossible de labelliser ou de contrôler tous les médias.
05:32On ne sait plus ce que c'est que les médias aujourd'hui.
05:34Ça peut être les médias traditionnels, les réseaux sociaux.
05:36Vous avez même des créateurs de contenus journalistiques qui sont des fois très sérieux.
05:39Je ne l'ai pas fini.
05:40Vous inquiétez pas, je vous laisserai la place à l'éminent Patrick Vignal.
05:43Mais vous avez aussi même des créateurs journalistiques indépendants qui sont très sérieux.
05:47Il n'y a pas que des créateurs, genre ici, qui font des fake news.
05:50Donc, moi, je suis opposé à cette labellisation.
05:52Patrick Vignal.
05:53Non, mais moi, je partage à la fois la vie de Philippe et de René.
05:56En même temps, vous faites du en même temps, c'est normal.
05:58Là, on est à 21%, donc je vais attendre.
06:01Je suis redidée à la piscine ce soir.
06:03J'ai même choisi ma soirée.
06:04Non, plus sérieusement, vous avez raison tous les deux.
06:07L'arrivée des fake news, les réseaux sociaux, les contenus sur les chaînes YouTube.
06:11Je pense qu'il y a eu une révolution dans le journalisme.
06:14Et normalement, moi, j'ai souvenir, un journaliste doit être indépendant.
06:18Un journaliste, normalement, il doit écrire des faits qu'il a vérifiés en amont.
06:22Il faut être honnête qu'on a eu l'arrivée des chaînes d'infos en continu.
06:27Quand il y a une information, elle est reliée pendant 24 heures.
06:29Et puis surtout, ce qui nous pourrit la vie, ce sont les réseaux sociaux.
06:33Donc, cher René, effectivement, mettre un label comme un Larcom,
06:37où elle est en train de se poser la question, qu'est-ce qu'elle vérifie ?
06:40Comment elle vérifie avec quel outil ?
06:42Et là, je partage donc le même temps de Philippe.
06:45C'est une bonne idée, mais qui ne pourra pas se mettre en place.
06:48Ça donne même l'impression aux Français, quand il est un politique qui le dit,
06:52qui va mettre sous les médias.
06:55Est-ce que ce n'est pas le ministère de la vérité d'Orwell ?
06:59Pas à ce point-là, mon cher Philippe.
07:01C'est un premier pas.
07:02Patrick, sérieusement, je vais sortir des plaisanteries un peu de garçons médiatiques.
07:09Tant que ce n'est pas de garçons de bain, ça va.
07:11C'est extrêmement pertinent, ce que j'ai dit.
07:13Comment s'est dit Emmanuel Macron, depuis toujours,
07:17et je ne parle pas que de ce qui a pu le mobiliser plus,
07:22manifeste une sorte d'obsession à vouloir réguler ?
07:27À votre avis, Patrick, c'est quoi ?
07:30Il n'est pas profondément un dictateur de la pensée des autres.
07:35Qu'est-ce qui motive, vous, qu'il connaissez bien ?
07:38Non, moi je pense qu'en fait, l'arrivée d'Emmanuel Macron,
07:40où je vous rappelle, j'étais le premier à le recevoir,
07:42dans ma circonscription, quand il a été nommé ministre,
07:45en fait, le constat qu'il avait était le bon constat.
07:49Il voulait mettre une administration qui ne soit pas omniprésente,
07:53donc il voulait aller vite par administration.
07:55et il me disait, mais oui, il y a trop de mille feuilles d'élus intermédiaires,
07:59en fait, il voulait changer le monde et aller trop vite.
08:02Et je pense que ce qu'il a percuté dans son raisonnement intellectuel,
08:06et franchement, c'est une blessure,
08:08c'est tout ce qui a été dit sur sa femme et les fake news.
08:11Vous imaginez...
08:12Mais ça avait commencé avant, Patrick.
08:14Oui, Philippe, pas vraiment.
08:15Avia ?
08:16Ce n'est pas qu'il avait peur de la presse,
08:19mais il voulait s'adresser directement aux citoyens,
08:21éliminer les corps intermédiaires et les élus locaux
08:23et s'adresser directement aux citoyens, ça ne marche pas.
08:26Et c'est surtout, je ne dirai pas son nom,
08:28mais j'ai une journaliste, je lui dis à un moment donné,
08:30mais elle me dit, mais je ne comprends pas pourquoi
08:32Mme Macron ne montre pas des photos d'elle enceinte avec ses gamins.
08:36Mais même si elle avait fait ça,
08:38les complotistes ont dit, c'est de montage.
08:40Et ça, je pense, comme disait René,
08:42je pense que quelque part d'un, il en est blessé,
08:46il en a raison sur ça.
08:47Vous êtes bien sur Sud Radio, les vraies voix.
08:49Vous pensez qu'il faut labelliser les médias,
08:52comme le dit Emmanuel Macron,
08:53ou vous pensez que c'est une lubie ?
08:55On attend vos réactions au 0826 300 300.
08:58On se retrouve dans quelques instants pour continuer le débat.
09:00Sud Radio.
09:02Sud Radio.
09:03Parlons vrai.
09:03Parlons vrai.
09:04Sud Radio.
09:05Parlons vrai.
09:05Les voix avec Philippe Biliger, René Chiche et Patrick Vignal
09:09et notre grand débat,
09:11comme le souhaite Emmanuel Macron,
09:13faut-il labelliser les médias ?
09:15Eh bien, vous dites non à 98%.
09:17Vous voulez réagir ?
09:19Le 0826 300 300.
09:21On y va d'ailleurs tout de suite au 0826 300 300.
09:26Bonsoir Fred.
09:27Et bonsoir.
09:28Vous nous appelez du Gard, c'est bien,
09:30on a le Gard et l'Hérault réunis ce soir
09:32entre 0826 300 300 et les vraies voix.
09:35Et vous, vous ne voulez pas de labellisation des médias ?
09:39C'est le début en fait de quelque chose
09:42qu'on ne peut pas trop contrôler
09:43parce que vous connaissez les méthodes de ce gouvernement.
09:47On dit non, mais non,
09:48ce sera contrôlé par des instances en fait indépendantes.
09:52Et au final, on s'apercevra qu'en fait,
09:53il y aura une instance indépendante qui sera pilotée
09:56ou qu'il y aura eu du pantouflage dans cette société,
09:59et on se retrouvera comme aujourd'hui avec Chat Control,
10:02avec, vous savez, on est dans ce mouvement du contrôle total.
10:08On pourra dire oui, mais les réseaux sociaux,
10:10c'est le fou, oui, comme j'ai entendu sur votre antenne.
10:13On ne sait plus trop où donner la tête.
10:15Mais les gens, en fait, on les infantilise,
10:16on leur dit oui, bon, on va s'occuper de vous
10:20et on vous dira ce qui est bon à entendre
10:21et ce qui n'est pas bon.
10:24Donc, en fait, on ne fait encore pas notre indépendance intellectuelle.
10:29Et c'est là où il y a le danger, quoi.
10:30Alors, Fred, restez avec nous.
10:32René Chiche, qui a été rédacteur en chaîne de Romia,
10:34qu'est-ce que vous voulez répondre à Fred Dugard ?
10:36Non, non, mais ce que dit Fred,
10:37il y a beaucoup de vrais dans ce qu'il dit.
10:39Mais vous voyez, par exemple, sur quels critères,
10:40et moi, je ne crois pas du tout à cette idée de labellisation,
10:42je l'ai déjà dit,
10:43mais par exemple, sur quels critères serait fondée cette labellisation ?
10:46Oui, et puis, c'est très renommé dans l'autorité de...
10:49Je vous prends juste un petit exemple.
10:50Il y a 2-3 ans, il y a eu l'histoire, vous savez,
10:52de vos ex-confrères de l'Assemblée,
10:54Corbière Garrido dans Le Point.
10:55Oui.
10:56Eh bien, ce n'était pas du tout une vraie information.
10:57Non.
10:58Donc, alors, aujourd'hui, Le Point devrait être labellisé,
11:02médias un peu douteux,
11:03alors qu'on sait que parfois, malheureusement, dans le journalisme,
11:05on peut faire des erreurs, comme dans tout métier aussi.
11:07Oui, donc c'est ça.
11:08Et d'ailleurs, ce n'est pas une idée très récente non plus, cher Patrick,
11:11parce qu'à l'époque, vous s'y député,
11:12il y avait eu une proposition à l'oing, il me semble.
11:13C'est déjà la loi anti-fake news.
11:15Oui, on avait réfléchi sur la loi anti-fake news.
11:18C'était Laetitia.
11:19On a dit ça, sur cette loi en disant
11:21comment on peut structurer, mais Fred, il a raison.
11:24Quelle ville il est, Fred, Dugard ?
11:26Fred, vous êtes de quelle ville, dans le Gard ?
11:27Chez du Pont-Dugard.
11:29Ah, du Gard, c'est magnifique la région, Fred.
11:32Mais puis-je contredire, René, un petit peu ?
11:34On n'a pas entendu ce qu'a dit Fred.
11:37Ah, c'est le plus beau département de France.
11:39Ah, c'est un département magnifique.
11:40Ah, non, non, non, c'est l'héros, Fred, c'est l'héros.
11:42Comment ne sont pas à se discuter, hein ?
11:44Philippe Bilgeard voulait réagir, Fred.
11:46Tout de même...
11:47Attendez, Fred, Philippe Bilgeard voulait réagir.
11:49Lorsqu'on a la certitude, René,
11:51que des publications énoncent des données factuelles fausses,
11:58incontestablement,
12:00est-ce qu'une instance en laquelle on aurait confiance
12:03ne pourrait pas, en quelque sorte,
12:06comme ça existe au basket ou en ball,
12:09avoir édicté des blâmes ?
12:12Votre remarque est pertinente,
12:13mais je vais te répondre de manière encore plus pertinente.
12:14Ce n'est pas si fréquent, en plus.
12:15Mais non, vous, l'ancien magistrat,
12:17moi, j'ai eu une affaire,
12:18on va devant les tribunaux.
12:20Mais pour...
12:20Mais pour...
12:20Mais pour...
12:21Mais ce serait...
12:22René, les magistrats travaillent beaucoup, déjà.
12:24Ils ont beaucoup travaillé.
12:25Chacun son tour.
12:27Pourquoi ce serait trop lourd ?
12:27Mais non, on ne va pas,
12:29à chaque fois qu'une erreur factuelle est commise,
12:33traduire cela devant les tribunaux.
12:35Ah, pardon.
12:36Vous savez, je vais vous mettre d'accord,
12:37tous les deux.
12:37On a un problème d'éducation.
12:39Éduquons nos enfants aux médias.
12:41Éduquons nos enfants aux fainews.
12:43Éduquons nos enfants à la démocratie, Philippe.
12:45Oui, mais ça, c'est les fondamentaux.
12:47Oui, mais sur le principe, je suis d'accord.
12:49Mais aujourd'hui, on ne peut plus contrôler tout ça.
12:51Mais nos gamins, ils ne lisent plus.
12:53Entre 6 ans et 17 ans,
12:55ils passent 4h30 sur les réseaux
12:57à regarder ces teubées d'influenceuses.
12:59C'est sur ça qu'il faut travailler.
13:03Mais sur le principe, vous avez raison.
13:05Ça, c'est bien sur le principe.
13:07Mais aujourd'hui, tout cela, malheureusement,
13:09en particulier la génération...
13:11Bon, ils ne sont pas tous non plus des abrutis.
13:12Non, mais aujourd'hui, on ne peut plus contrôler ça.
13:17On ne peut plus contrôler ça.
13:19Non, mais une question.
13:20Comment est-ce qu'on peut faire pour la béliser ?
13:22On nomme qui ?
13:23On ne peut pas la béliser.
13:24Donc, c'est une proposition dans le vent pour rien.
13:27Non, non, non.
13:29Oui, Philippe.
13:30Non, non, je suis d'accord avec lui.
13:31Non, mais excusez-moi,
13:32ça me rappelle ce que disaient les soviétiques
13:34qui avaient de l'humour.
13:35Il n'y avait que deux journaux autorisés,
13:37la Pravda et les Iviétiens,
13:38mais ils passaient par la même commission de censure
13:40et les soviétiques.
13:41Donc, il y avait de l'humour qui disait...
13:42Attendez, si tu ne l'as pas lu dans la Pravda,
13:44tu ne le liras pas non plus dans les Iviétiens.
13:46Et je pense qu'on veut vraiment
13:47pravdiser les médias français.
13:49Non, mais sur l'idée, c'est intéressant.
13:51Je pense qu'il y a l'idée
13:52et la mise en place de l'idée.
13:54Et c'est vrai, quand je parais des influenceuses,
13:56je me suis mal exprimée
13:57parce qu'il y a des trucs qui sont géniaux
13:59sur les réseaux.
14:00Nos gamins, aujourd'hui,
14:01ils sont ouverts sur le monde
14:02que nous, on les témoins.
14:03Ça, ça a été l'avancée.
14:05Après, le problème, c'est les fake news.
14:07Vous imaginez, tous les jours,
14:08des fake news.
14:09Mange des épinards, tu vas maigrir.
14:11Mange ça, tu vas grossir.
14:13Enfin, moi, je veux plutôt une éducation
14:15pour que nos gamins soient sensibilisés
14:17et que ce soit des citoyens
14:19encore plus agréis que nous, on a été.
14:21Bien sûr.
14:22On n'a pas le temps.
14:23Et surtout, Patrick a évoqué
14:25quelque chose de très juste.
14:27C'est qu'à l'heure actuelle,
14:28on a deux camps médiatiques
14:30totalement antagonistes.
14:32Et si on n'a pas une instance
14:34qui règle le problème
14:35et qui pacifie, c'est fichu.
14:37Merci beaucoup, Fred Dugar.
14:39Allez, tout de suite,
14:40on passe à On n'y croit pas.
14:42Les vraies voix sud radio,
14:44On n'y croit pas.
14:45C'est pas vrai.
14:46Et bonsoir, François-Louis Bourneau.
14:48Bonsoir, Philippe.
14:48La compagnie Air India
14:50retrouve un avion
14:51après l'avoir perdu
14:52pendant 13 ans.
14:54Alors ?
14:55C'est incroyable.
14:57On pensait avoir tout vu,
14:58mais visiblement, non.
15:00C'est un oubli digne
15:01de la taille d'un avion.
15:03Mais Air India l'a fait.
15:04Oui, oui.
15:04La compagnie a carrément perdu
15:06un Boeing 737-200
15:08pendant 13 ans.
15:09Oui, 13 ans.
15:10C'est quand même pas mal.
15:12Même le PDG ignorait
15:13que l'appareil existait encore.
15:15Et puis, donc, dans la semaine,
15:16mardi, la presse indienne
15:18a annoncé
15:18qu'on a retrouvé l'appareil
15:20par hasard,
15:21rouillé, abandonné,
15:22dans un coin de l'aéroport
15:24de Kolkata.
15:25Donc, c'est...
15:26L'ex-Calcutta, oui.
15:27L'ex-Calcutta, merci Philippe.
15:28Comme une vieille épave
15:30oubliée derrière un hangar.
15:31L'image est complètement dingue.
15:32L'appareil, bien sûr,
15:33a été retrouvé sous des débris.
15:36Enfin, bref, c'est extraordinaire.
15:37On est avec Gérald Feldzer,
15:39qui est président
15:40d'Aviation Sans Frontières.
15:42Bonsoir, Gérald.
15:43Oui, bonsoir.
15:44Bonsoir à vous, oui.
15:44La première question
15:45que je vous pose,
15:46c'est du laxisme complet
15:48de la part de la compagnie.
15:49On est d'accord ?
15:50Oui, c'est vrai que là,
15:52on ne pompe pas un avion
15:53comme on pompe
15:54son portefeuille,
15:55ça c'est clair.
15:55Donc, aujourd'hui,
15:58on se pose la question
16:00de fin de vie des avions.
16:01Un avion, ça peut voler
16:02pendant 30 ans, 40 ans.
16:04Le seul problème,
16:05c'est qu'on fait
16:06de tels progrès technologiques
16:07avec des avions
16:08de nouvelle génération
16:09qui consomment en général
16:1115 à 30 % de moins de pétrole.
16:13Vous savez que le pétrole,
16:15c'est quelque chose
16:15d'assez cher maintenant.
16:17Alors, on les stocke
16:18et on essaie de récupérer
16:19les pièces.
16:20C'est-à-dire qu'un avion
16:22comme celui-là,
16:23par exemple,
16:23le 737 dont tout parle,
16:25il a à peu près
16:262 millions de pièces
16:27qui sont numérotées.
16:28Mais il ne repartira pas,
16:30cet avion, on est d'accord,
16:30il va être réutilisé,
16:32réemployé avec ses pièces
16:33peut-être qui soient encore,
16:34comme vous l'avez dit,
16:35encore utiles.
16:36Oui, alors on a,
16:37par exemple,
16:37à Tucson aux Etats-Unis
16:39ou dans le désert de Mojave
16:40en Californie,
16:41on a des avions
16:42qui sont stockés.
16:43Mais ils sont stockés
16:44en bon état
16:45pour pouvoir être réutilisés
16:47lors d'un grand conflit,
16:49par exemple.
16:50Mais la plupart du temps,
16:51les avions sont ferraillés.
16:53Alors ferraillés,
16:53ça veut dire qu'on récupère
16:54des pièces détachées
16:56pour leur donner
16:57une deuxième vie
16:57sur d'autres avions.
16:59Ce n'est pas dangereux,
16:59simplement,
17:01voilà,
17:01on a des pièces communes,
17:03ça peut durer
17:04des années et des années.
17:05On a deux aéroports
17:06en France, d'ailleurs,
17:07où on fait ça,
17:07notamment Tarbes-Lourdes
17:09et Château.
17:10Absolument,
17:12donc si vous allez,
17:13c'est intéressant d'ailleurs.
17:14C'est vendu d'ailleurs
17:15aux pièces détachées,
17:16si vous voulez.
17:16Moi, j'en ai chez moi
17:17des manches à balai.
17:19J'ai fait le dernier vol
17:20d'ailleurs
17:20de plusieurs avions,
17:22dernier vol
17:23d'un 707,
17:24d'une Caravelle,
17:25etc.,
17:25avant que je passe
17:26sur Airbus.
17:27C'est assez émouvant
17:28parce qu'on voit
17:29que cet avion,
17:30bon,
17:31il a des milliers
17:31de l'heure de vol
17:32et il y a toute une histoire.
17:33Gérard Felzer,
17:34Patrick Vignel,
17:35vous vous posez une question.
17:36Gérard,
17:36vous qui êtes un expert
17:37mondialement connu,
17:39est-ce qu'il y avait
17:39des passagers
17:40à l'intérieur de l'avion
17:41encore ?
17:42Vous pourriez nous le préciser ?
17:43Abandonnés depuis 13 ans,
17:45ils avaient un peu faim.
17:46Oui,
17:46mais c'est vrai
17:47qu'on a ouvert le placard,
17:48on n'a rien trouvé
17:49de contre-métant.
17:50Ah,
17:50bon,
17:50vous nous rassurez alors.
17:51Oui,
17:52absolument.
17:53Donc,
17:53il y a eu une erreur
17:54d'écriture probablement.
17:55Alors,
17:55comme l'avion,
18:01parce que finalement,
18:03démonter un avion,
18:04ça coûte cher.
18:05Alors,
18:05peut-être,
18:06c'est comme les bateaux,
18:07les bateaux,
18:07on les coule souvent.
18:08Oui,
18:08c'est ça.
18:09Ce qui est monstrueux,
18:09d'ailleurs,
18:10parce qu'il y a plein
18:11de matières dangereuses.
18:12Pour les avions,
18:13pour cette fois-ci,
18:14en tous les cas,
18:15c'est été le cas.
18:16Eh bien,
18:16écoutez,
18:16c'est quand même
18:17une histoire incroyable,
18:18notamment pour la comptabilité
18:19parce que je ne sais pas
18:19comment ils le mettaient
18:20dans leur bilan
18:21pendant les 12 années
18:21où il avait disparu.
18:22Et on n'y croit pas.
18:23Et on n'y croit pas.
18:23L'avion était amorti,
18:25en fait.
18:26Mais même s'il était amorti,
18:28on le met quand même
18:28dans les actifs,
18:29théoriquement.
18:30C'est quand même
18:32un gros actif immobilisé,
18:33un avion.
18:34Merci beaucoup,
18:35Gérard Felzer,
18:35pour cette histoire.
18:37Si vous pouviez le réparer,
18:38Philippe Bilger
18:38aimerait changer
18:39son jet privé.
18:40Ce serait très sympathique
18:41pour lui.
18:41Un 737-200,
18:43il aurait de la place.
18:44Avec une salle de cinéma
18:45à l'intérieur.
18:46Ah,
18:46qui pourrait amener
18:47toutes ses courtisanes,
18:49etc.
18:49Ce serait parfait.
18:50Les vôtres.
18:52Merci beaucoup,
18:53Gérard Felzer.
18:54Tout de suite,
18:55le tour de table
18:58des vrais voix.
18:59Philippe Bilger.
19:00Je vais parler
19:01de Donald Trump
19:02et de sa grosse fierté.
19:04Je vais rendre hommage
19:05à Joséphine Baker.
19:06Moi,
19:06je vais parler
19:07de la lâcheté
19:08de la classe politique
19:10au regard de nos femmes
19:11et de nos enfants.
19:12Eh bien,
19:12on se retrouve tout de suite
19:13avec les vrais voix.
19:14Sud Radio.
19:15Sud Radio.
19:16Parlons vrai.
19:16Parlons vrai.
19:17Sud Radio.
19:18Parlons vrai.
19:18Philippe David.
19:20Retour des vrais voix
19:21avec Philippe Bilger,
19:22René Chiche et Patrick
19:23Vignal.
19:24Et c'est l'heure
19:24des tours de table
19:25de l'actualité.
19:26Allez,
19:27la fenêtre,
19:27la fenêtre.
19:28Allez,
19:28vous êtes les fenêtres
19:29de la télé ?
19:30Avant d'être un cerveau,
19:31Julie Bilger est un corps.
19:32J'ai tout rêvé
19:33d'être Harrison Ford.
19:35La comparaison est vécue,
19:36désolé de vous le dire.
19:37Mais non,
19:37taisez-vous.
19:38Taisez-vous,
19:38taisez-vous,
19:39parce que là,
19:39ça...
19:40Le tour de table.
19:41De l'actualité.
19:42Et justement,
19:43on va donner la parole
19:44à Harrison Ford
19:45pour parler
19:45de Donald Trump.
19:46– En effet,
19:48Donald Trump,
19:50pardon,
19:51de proférer un poncif
19:54et qui n'apprendra rien
19:56à personne,
19:57est un homme
19:57naturellement
19:58vulgaire
19:59et grossier.
20:00Mais une fois
20:01qu'on a dit cela,
20:02je pense que
20:03l'analyse
20:05s'arrête trop vite.
20:06Lorsqu'un présent
20:08des États-Unis
20:09est capable
20:09de dire
20:10à des journalistes
20:12femmes
20:12qu'elles sont laides
20:14et qu'elles sont stupides
20:15et que par ailleurs,
20:17à la suite
20:17d'un attentat,
20:19il traite
20:19le criminel
20:20d'animal,
20:22je crois
20:22que derrière
20:24tout cela,
20:25il y a une volonté
20:26tout à fait
20:27résolue
20:29déterminée
20:31de mettre
20:32en pièce
20:33ce que j'appellerais
20:34l'humanisme
20:36basique.
20:37C'est-à-dire
20:37que sur tous
20:38les sujets,
20:39même les plus dérisoires,
20:41il n'hésite pas
20:42à utiliser
20:43un langage
20:44qui pourfend
20:46absolument
20:46toutes nos règles
20:48élémentaires
20:49de civilisation.
20:50Il traite
20:51d'animal
20:51un homme,
20:52il a
20:54une absence
20:55totale
20:55de galanterie
20:56verbale
20:57à l'égard
20:58des femmes
20:58et je pense
21:00que ça va
21:01au-delà
21:01de la grossièreté
21:02personnelle,
21:03il y a
21:04comme un dessin.
21:05Alors,
21:05l'homme
21:06qu'il a traité
21:07animal,
21:07il a tiré
21:08sur deux membres
21:09de la garde nationale.
21:11Nous,
21:11parfois,
21:11on dit bien
21:11que des terroristes
21:12ou des tueurs
21:13sont des monstres,
21:14etc.
21:14Je ne le dis jamais.
21:15Pas vous,
21:16mais il y en a
21:16qui le disent.
21:17Oui,
21:17mais j'ai le droit
21:19de partir
21:20à partir
21:21de ce que je pense,
21:22vous considérez
21:24que...
21:24Oui.
21:25Il a aussi
21:27récemment
21:27traité
21:28une journaliste
21:28de truie.
21:30Il s'est aussi
21:31moqué
21:31de journaliste
21:32française
21:32à la salle
21:33de presse
21:33de la Maison Blanche
21:34en disant
21:34qu'on parlait
21:34très mal anglais.
21:36Le problème,
21:37c'est que
21:37qu'on aime
21:38ou qu'on n'aime
21:38pas Trump,
21:39c'est que c'est
21:39un homme politique
21:40qui est totalement
21:41hors norme,
21:42qui n'existe
21:42à personne d'autre.
21:45En gros,
21:45il se moque de tout,
21:46il a son langage,
21:47mais personnellement,
21:48je trouve que ce n'est
21:49pas tellement à la hauteur
21:50quand même
21:51d'un homme d'État
21:52le langage qu'il a.
21:52Il pourrait un peu...
21:53Mais vous vous rendez compte
21:54quand on l'entend,
21:55il dit toujours
21:55les mêmes choses.
21:56Ah ouais,
21:57c'est un bon business,
21:58il est super,
21:59mais c'est un langage
22:00bas de gamme.
22:02Mais en même temps,
22:03si d'un autre côté,
22:04il a quelques résultats
22:06à la fois en politique
22:07internationale,
22:08même s'il n'a pas encore
22:08vraiment résolu
22:09les conflits,
22:10peut-être que les gens
22:11sont attachés à lui
22:13parce qu'il a des résultats
22:14qu'il est efficace.
22:14Vous savez,
22:15cher Philippe,
22:16moi j'ai envie de mettre
22:17l'adéquation entre Trump
22:18et ce qui se passe
22:19à l'Assemblée.
22:20Vous avez vu
22:21comment parlent
22:21les députés à l'Assemblée ?
22:22Vous avez vu
22:23on ne vient plus
22:25en costume cravate,
22:26on vient en tee-shirt,
22:27en tennis.
22:28Moi qui n'aime pas
22:29être en costume cravate,
22:30il y a des lieux
22:30où je suis en représentation.
22:33Et vous voyez
22:33les vidéos de certains,
22:35les insultes.
22:36Moi j'ai vu
22:37dans l'hémicycle
22:38la buvette,
22:39les gens,
22:40mais c'est des grossiers
22:41personnages.
22:42Alors,
22:43au café du commerce
22:44c'est possible,
22:45mais pas quand on est
22:46dans un hémicycle.
22:47Et donc j'ai l'impression
22:47que la trumpisation
22:48de notre société,
22:50et c'est dur
22:50pour les citoyens.
22:51On n'est pas que de l'autre côté
22:51de l'Atlantique.
22:52Mais je crois que ça plaît,
22:53vous l'avez dit,
22:54René l'a dit,
22:55ça plaît ce clivage.
22:56Et c'est pour ça
22:57que je parle d'éducation
22:58pour nos gosses.
22:59René Chiche,
23:00votre tour de table
23:01c'est sur Joséphine Baker.
23:02Voilà,
23:02parce que Joséphine Baker
23:04c'est un personnage
23:05à la fois...
23:05Ah oui, très bien.
23:07Notre réalisateur
23:07Maxime,
23:08toujours au fait des choses.
23:09Magnifique, Maxime.
23:10Magnifique.
23:10Ça tombe très bien
23:12parce qu'en fait,
23:13on a fait très récemment
23:15les 50 ans de sa mort.
23:17C'est la seule femme noire
23:18qui est panthéonisée.
23:20Et là,
23:20je viens juste
23:21lui rendre hommage
23:22parce qu'il y a
23:22un très très beau spectacle,
23:24une comédie musicale
23:24qui s'appelle
23:25Joséphine Baker,
23:25le musical,
23:26à Bobineau,
23:27qui a lieu jusqu'à fin janvier.
23:28Donc à la fois
23:29pour les auditeurs de Paris
23:30ou même s'il y a des auditeurs
23:31de région qui viendront à Paris,
23:32ils peuvent aller voir
23:33ce spectacle Bobineau,
23:34mais après il va aller en province.
23:35Ça raconte de manière
23:36vraiment très intense
23:39et en même temps
23:39de manière tout à fait complète
23:40le parcours de cette femme
23:42qui est vraiment
23:42qui a un parcours
23:43tout à fait à la fois
23:44exceptionnel,
23:45héroïque.
23:45Moi, j'ai appris plein de choses.
23:47Je ne savais pas
23:47qu'elle avait été par exemple...
23:48Moi, je ne savais pas tout d'elle.
23:49On sait qu'elle a été
23:50dans la Résistance, etc.
23:51On la voit être des bananes ?
23:53Oui, bien sûr,
23:53on la voit,
23:54on la voit, bien sûr.
23:54Dans le plus simple appareil ?
23:56Oui, bien sûr, bien sûr.
23:57Après, on la voit
23:57dans la fameuse revue Nègre,
23:58c'était à l'époque.
23:59Non, mais je trouve même
24:00que les nouvelles générations
24:01devraient aller voir ce spectacle
24:03parce que c'est une héroïne
24:05du XXe siècle.
24:06Et en plus,
24:07je ne savais pas par exemple
24:07qu'elle avait été expulsée
24:08de son château en Dordogne.
24:11Des mille ans.
24:11Pour des problèmes financiers.
24:12Alors, c'est une star.
24:13C'est une star.
24:14Mais pour des gros problèmes financiers.
24:14Elle a été ensuite aidée
24:15par Grasse de Monaco
24:16qui lui a ensuite octroyé
24:18un appartement à Monaco.
24:19Franchement,
24:20il faut aller voir ce spectacle.
24:21C'est un très, très beau spectacle
24:22à la fois de fin d'année
24:23et même de début d'année.
24:25Et qui joue ?
24:25Et ça raconte l'histoire un peu
24:26l'histoire de France.
24:30Il faudrait que je retrouve son nom.
24:32Excusez-moi,
24:32je ne l'ai plus.
24:33C'est une jeune actrice
24:34qui est jeune comédienne.
24:35Chéna.
24:37Je vais lui retrouver son nom.
24:37Excusez-moi,
24:38je ne l'ai plus.
24:38Elle est fan de Joseph Baker.
24:40Excellente.
24:40Moi, oui.
24:41Personnage d'exception.
24:42Non, mais c'est oui.
24:43Il y a quelques personnages
24:44qui font rêver
24:46même quand ils ne sont plus là.
24:47Voilà, exactement.
24:48Et on a envie de s'inspirer d'eux.
24:49Moi, c'est un peu plus dur là.
24:50Je veux dire, franchement,
24:51je suis vraiment en colère.
24:53Allez.
24:53En colère parce qu'en fait,
24:55on n'est plus haut niveau.
24:56Et j'en prends ma part aussi.
24:57La classe politique.
24:59Vous savez qu'il y a 12 000 gamins
25:01placés dans l'ASE
25:02et vous avez des gamines
25:03à partir de 13 ans
25:04qui sont obligés
25:05de se prostituer
25:06par des gamins
25:07qui ont le même âge.
25:08Vous avez dans une classe maternelle
25:10qui sont proxénètes
25:12ou plusieurs proxénètes.
25:13Vous avez dans une classe maternelle
25:14sur 30,
25:16deux gamins
25:16qui sont victimes d'attouchements.
25:18Vous avez tous les trois jours
25:19une femme qui meurt
25:21sur les coups du compagnon.
25:24Et je me rappelle,
25:24moi, je voulais citer
25:25le maire de Marseillard
25:26que lui l'avait mis en plat
25:27des logements d'urgence.
25:29Je le dis franchement
25:30quand je vois le spectacle
25:31à l'Assemblée.
25:32Et je vais même plus loin.
25:33Moi qui me positionnais
25:34différemment sur la réforme
25:36des retraites.
25:36On va passer 250 heures
25:38pour savoir
25:39si les gens nés en 1965
25:41peuvent partir
25:43trois mois avant.
25:44Ça coûte 3,5 milliards.
25:45Et chez moi,
25:46dans ma région,
25:47vous avez les dealers
25:49qui vont acheter
25:49des fournitures scolaires
25:51aux gamins.
25:52On prend en otage
25:53dans des quartiers populaires.
25:5495% de ces gens
25:57qui voudraient vivre tranquilles.
25:59Et vous aurez le 2 décembre
26:00la CGT
26:01qui va manifester
26:02ou d'autres organisations.
26:04Maintenant, ça suffit.
26:05Je le dis,
26:05je suis en colère
26:06parce que maintenant,
26:06on n'est plus responsable.
26:08Arrêtons de diviser
26:10les Français.
26:11Vous avez,
26:11cher Philippe,
26:12la France insoumise
26:13qui drague sans vergogne
26:14la communauté musulmane
26:16parce que c'est leur choix.
26:17Ils prennent Gaza
26:18et ça leur permet
26:19d'exister.
26:21Vous avez
26:21la Rassemblement National.
26:22c'est à faute
26:23que de l'immigration.
26:24En fait,
26:25les Français,
26:25ils voudraient s'aimer.
26:27Et on parlait de Trump
26:28et on a des hommes,
26:29des femmes politiques
26:30qui sont dans le clivage
26:32pour non pas former
26:33des citoyens
26:34mais avoir des clients.
26:35Emmanuel Macron
26:36a quand même été bien clivant
26:37quand il parle de ceux
26:38qui ne sont rien,
26:39etc.
26:39Philippe,
26:41je n'ai pas de problème.
26:42J'en prends ma part.
26:44Aujourd'hui,
26:44c'est pas votre genre
26:45d'être clivant.
26:46Vous êtes très rassembleur.
26:47Oui,
26:47oui,
26:47voilà.
26:47Mais je veux dire,
26:48j'en prends ma part.
26:49Moi,
26:49je fais partie d'une majorité.
26:50J'étais du 3 mandats
26:51mais j'ai envie de dire
26:52à mes collègues,
26:53oh,
26:53c'est bon là,
26:54sortez du bac à sable.
26:55La France est en danger.
26:578 milliards d'arcotrafic.
26:58Vous savez combien c'est
26:59un point de dix chez moi
27:00à Montpellier ?
27:0130 000 euros par jour.
27:03C'est-à-dire que le mec,
27:04il rentre chez lui,
27:05il a 100 000 euros
27:06à blanchir.
27:07Donc maintenant,
27:07ça suffit.
27:08Soyons un peu responsables.
27:10Mettons-nous debout.
27:11Mais Patrick,
27:13votre indignation
27:14est tout à fait légitime.
27:16Mais je pose une question.
27:19À votre avis,
27:20si on était capable
27:22de mettre en œuvre
27:24une politique aussi complexe
27:27que vous le souhaitez,
27:29est-ce qu'elle pourrait être efficace ?
27:31Mais regardez,
27:31tiens,
27:32c'est une bonne question.
27:33Guillaume Garcia,
27:34le bâtonnier d'Alès.
27:36Il n'y a pas de juge
27:37pour enfants.
27:38Chaque fois qu'il y a
27:39des dossiers,
27:40les gens,
27:41je pense aux femmes isolées
27:42battues,
27:43elles doivent prendre le bus
27:44deux heures pour aller à Nîmes.
27:46Alors franchement,
27:47que ce soit
27:47le garde des sceaux actuel
27:48de Gérald Darman,
27:50maintenant on peut aimer
27:50ou pas,
27:50mais il est volontaire.
27:52Et Dupont-Moretti
27:53avait augmenté la justice.
27:54Vous le savez, Philippe,
27:56on était une justice
27:57en voie de cochardisation.
27:59Ce n'est pas moi
27:59qui l'ai dit,
28:00c'est Jean-Jacques Curvoas.
28:01Ça coûte de l'argent.
28:02Bon,
28:03alors on va chercher l'argent
28:04un petit peu aux riches,
28:05un peu aux cases moyennes,
28:06mais vous voyez
28:07où on en est là.
28:08Tous les jours,
28:08il y a une manifestation,
28:10une grève.
28:11On est en faillite
28:12en ce moment.
28:13Du plan économique,
28:14du plan social
28:15et du plan financier.
28:16Ce serait temps qu'on se bouge.
28:17Un mot, René Chiché,
28:18on reste à peine une minute.
28:19Malheureusement, Patrick,
28:20la situation est totalement bloquée
28:21actuellement
28:21en raison de la dissolution 2024.
28:24Donc je pense
28:24qu'on trouvera peut-être
28:26des solutions
28:27à l'issue
28:28du scrutin présidentiel 2027.
28:30Alors c'est exactement ça,
28:31René.
28:32Je pense, je pense.
28:33En fait,
28:33il n'y a rien qui se passera.
28:35J'ai déjà dit sur votre antenne,
28:36mais justement,
28:37est-ce qu'en 2027,
28:38on va voter
28:39contre quelqu'un,
28:41on va voter
28:41pour une adhésion ?
28:43Merci à tous les trois.
28:44Dans quelques instants,
28:45on va annoncer une bonne nouvelle.
28:47Le niveau des Français
28:48en anglais
28:49s'améliore.
28:50qui doit me dire
28:51qu'on va probablement tester
28:54les vraies voix
28:55dans quelques instants
28:56et on en parlera
28:58avec Déborah Guillotin,
29:00présidente de MyEnglish School France.
29:02A tout de suite
29:03dans les vraies voix.
29:03Sud Radio,
29:05votre attention
29:06est notre plus belle récompense.
29:08Offre soumise à condition
29:09valable jusqu'au 1er décembre
29:10avec un forfait mobile SFR.
29:11Détail des remises
29:12au 10,90.
29:14Les vraies voix Sud Radio,
29:1518h-20h,
29:17Philippe David.
29:18Retour des vraies voix,
29:19un trio joyeux
29:20avec Philippe Bilger,
29:21René Chiché,
29:22Patrick Vignal
29:23et c'est l'heure de l'info en plus.
29:25Bienvenue dans votre cours d'anglais
29:27de la collection Objectif Langue
29:28aux éditions Assimil.
29:29Philippe Bilger,
29:30do you speak Trump ?
29:31Yes, I try.
29:33C'est la dictée en anglais
29:34de Philippe Bilger.
29:35Great, best,
29:37worth.
29:37It is ridiculous.
29:38Ever seen before.
29:40C'est du russe, non ?
29:40Mon accent est parfait.
29:42J'adore, j'adore.
29:44Ah bon ?
29:45Les vraies voix Sud Radio.
29:48Qui aurait cru que ça arriverait un jour ?
29:49Le nouveau baromètre d'éducation First
29:51nous fait remonter
29:53à la 38ème place
29:54surtout grâce aux jeunes.
29:55Je parle bien sûr en anglais.
29:57Déborah Guillotin,
29:58vous êtes présidente
29:59de My English School Friends.
30:01Est-ce que mon accent est bon déjà ?
30:03C'est la première question
30:03que je vous pose.
30:04J'espère que c'est le cas.
30:05Il est parfait.
30:05Bon, super.
30:06Alors on peut continuer l'interview.
30:08Il est meilleur que celui
30:09de Philippe Bilger.
30:09Là, j'ai pas de doute.
30:10Non, My English School Friends.
30:13C'est sûrement parce que
30:13je fais partie de la tranche d'âge
30:15qui représente le niveau d'anglais
30:16le plus élevé en France, n'est-ce pas ?
30:18Potentiellement, potentiellement.
30:21En tout cas, il est très bon.
30:22On pourrait éventuellement
30:22continuer en anglais.
30:25Parce que du coup,
30:25c'est les plus jeunes
30:26qui en fait finalement
30:27parlent le mieux, c'est ça ?
30:29Aujourd'hui, en effet,
30:31quand on regarde l'étude
30:32de l'ESEPI,
30:33on se rend compte
30:34que c'est les jeunes
30:34qui tirent le niveau
30:35de la France vers le haut.
30:36Mais en réalité,
30:37c'est surtout grâce
30:38à des applications
30:38comme Netflix ou TikTok.
30:40Clairement pas à l'éducation nationale.
30:42Justement,
30:43est-ce qu'il ne faudrait pas
30:43revoir les méthodes
30:44de l'éducation nationale en langue
30:46que j'ai trouvées
30:48pendant toute ma scolarité
30:49franchement pas bonnes,
30:50soit dit en passant ?
30:52Ça, c'est certain.
30:53Parce que là,
30:53on voit dans l'étude
30:54que la France,
30:55elle progresse de 11 places.
30:56Mais est-ce qu'on doit
30:57vraiment se féliciter
30:58de progresser de 11 places
30:59ou plutôt de se dire
31:00c'est les autres pays
31:01qui repulent ?
31:02Parce que la réalité,
31:03c'est qu'en France,
31:03on a toujours
31:04cette faible culture
31:06de l'oralité.
31:07On a peur vraiment de...
31:08on a peur de parler
31:09et on a la culture
31:10du perfectionnisme.
31:12Déborah Guillotin,
31:13do you speak good English ?
31:14Absolutely.
31:15Good English,
31:16I do, I do.
31:18Déborah,
31:18allez-y, votre question.
31:19Déborah,
31:19enfin Déborah, oui.
31:20Vous savez que moi,
31:22j'ai une petite fille
31:23qui a 3 ans
31:24et déjà,
31:25on lui a proposé
31:26des cours d'anglais.
31:28Est-ce que vous trouvez
31:28que c'est une bonne chose ?
31:29Non, dans un cours privé,
31:32il y a des enfants
31:33de 3-4 ans
31:33qui sont déjà initiés
31:34à l'anglais.
31:35Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
31:37Non, mais vous parlez
31:37de l'école
31:38ou plutôt en privé ?
31:39Non, non, un cours
31:40à part l'école.
31:41Un cours à part l'école.
31:42Ah, à part l'école ?
31:43Ah, ben ça, c'est très bien.
31:43Ça, c'est ce qu'il faut faire.
31:44D'accord.
31:45C'est pas trop tôt ?
31:46Alors, non, clairement pas.
31:47Au contraire,
31:48c'est à ce moment-là
31:49que les enfants se retrouvent
31:50à avoir un meilleur accent.
31:51Donc du coup,
31:52non, je le conseille.
31:53Thank you, Deborah.
31:54Patrick Vignac,
31:55vous avez un prénom irlandais.
31:57Do you speak English ?
31:58Very well
31:59from my father,
32:01my frère.
32:03Philippe Belger.
32:04Philippe Belger.
32:05He's a very, very...
32:06Vous avez une question
32:08pour Déborah Guillotin
32:09sur le niveau d'anglais ?
32:10Non, mais Déborah,
32:11elle a raison.
32:12Moi, j'ai parti de génération
32:13qui avait deux heures d'anglais.
32:16Puis après, bon,
32:17moi, j'ai monté ma boîte,
32:18tout ça.
32:18Et là, d'ailleurs, Déborah,
32:19je commence à prendre
32:20des cours d'anglais
32:21parce que j'ai honte
32:21quand je parle
32:22avec la nouvelle génération.
32:24Quand je leur dis
32:25trop mon anglais,
32:26ils pensent que je parle occitan.
32:28Donc il va falloir
32:28comme ministre,
32:30Bilger, Déborah,
32:31que vous nous fassiez
32:32des cours particuliers.
32:33Nous sommes très mauvais,
32:35Déborah.
32:36Déborah,
32:37est-ce que je peux vous poser...
32:38Qu'elle réponde.
32:39Qu'elle réponde.
32:40Mais...
32:41Je ne me vois pas très bien.
32:43Non.
32:43Posez-moi votre question.
32:45Même lorsqu'on a un vocabulaire
32:47très étendu,
32:48ce qui est mon...
32:49Est-ce que...
32:51D'où vient cette peur
32:53de prononcer
32:54les langues étrangères ?
32:57Je vais vous dire
32:58une seule chose.
33:00Dites-moi,
33:00à l'éducation nationale,
33:01aujourd'hui,
33:01comment est-ce que
33:02vous apprenez une langue ?
33:03Dans la majorité des cas,
33:04c'est encore en écrivant.
33:05Et on s'en rend compte,
33:06la France,
33:07aujourd'hui,
33:07et notamment dans
33:08les sites dont on parle,
33:09la France,
33:10aujourd'hui,
33:10est dans le top
33:11des pays
33:12qui a le plus grand écart
33:14entre la compréhension écrite
33:15et la compréhension orale.
33:17Et ça vient tout simplement
33:18de la manière
33:19dont on apprend l'anglais
33:20à l'école.
33:20Et aujourd'hui,
33:21on va nous dire
33:21oui,
33:22mais quand on arrive
33:22en primaire,
33:23on parle anglais,
33:24on nous fait apprendre
33:26l'anglais avec des formateurs
33:26qui sont français
33:27et qui eux-mêmes
33:28ne savent même pas
33:28parler anglais.
33:29Et ça,
33:29c'est problématique.
33:30François-Louis,
33:31your turn.
33:31It's my turn.
33:33J'avais une question.
33:34En France,
33:35c'est quoi les régions
33:36où on parle le mieux anglais ?
33:37Peut-être que c'est à Paris,
33:38j'imagine,
33:39dans les grandes villes
33:39ou ce n'est pas du tout le cas ?
33:41On aurait tendance
33:42à penser le nord de la France
33:43parce qu'on est proche
33:44de l'Allemagne
33:44mais pas du tout.
33:45Non, non,
33:46de l'Angleterre.
33:48Non, non,
33:48proche des pays
33:50comme l'Allemagne,
33:52comme les Pays-Bas,
33:54exactement,
33:55qui sont des pays
33:55où l'anglais
33:56est très fort chez eux
33:58pour la simple et bonne raison
33:59que depuis tout petit,
33:59on leur fait regarder
34:00des films en VO.
34:02En étant proche
34:03de ces pays-là,
34:03on pourrait imaginer
34:04que plus on monte dans le nord,
34:05mieux on est fort en anglais.
34:07Ce qui est faux.
34:08aujourd'hui,
34:09la ville où on parle
34:09le mieux anglais en France,
34:10c'est à Grenoble.
34:11Ah oui, effectivement.
34:12Thank you very much indeed,
34:14Déborah Guillotin.
34:14Merci.
34:16You're amazing.
34:17C'est moi qui vous remercie.
34:19Merci beaucoup à vous.
34:20Allez, tout de suite,
34:21on va voir un nouveau ministre.
34:24Les vraies voix sud radio,
34:25si j'étais ministre.
34:27Qu'est-ce que je vais devenir ?
34:28Je suis ministre,
34:29je ne sais rien faire.
34:31Direction Belesta
34:32aux confins de l'Aude
34:33et de l'Ariège.
34:34Bonsoir Patrick.
34:35Bonsoir messieurs,
34:38c'est la terre d'Etat.
34:39Alors, monsieur le ministre,
34:40on ne vous dit pas good evening,
34:42même s'il est 18h48.
34:44Vous, si vous étiez ministre...
34:46Allez-y en catalan.
34:49Bonne tarde.
34:50Bonne tarde.
34:51Ah, là, c'est en espagnol.
34:52Boundé à tout homme.
34:55C'est du catalan.
34:55C'est du catalan, absolument.
34:57Alors vous,
34:57vous seriez ministre du week-end.
34:59Que feriez-vous ?
35:00Ah ben écoutez,
35:02je vais vous proposer des mesures,
35:04mais en fait,
35:04ça va coûter cher.
35:05Mais ce n'est pas grave,
35:06on créera un impôt.
35:07On a l'habitude.
35:08Allez-y.
35:09Voilà.
35:10Alors moi,
35:10je penserais
35:11augmenter les salaires
35:12de tout le monde
35:13de façon à ce que les personnes
35:15ayant la possibilité,
35:16que les gens aient vraiment
35:17la possibilité
35:18de profiter de leur temps libre,
35:19de leur week-end.
35:22Car s'il y a du temps libre
35:23sans vraiment avoir
35:24de moyens financiers
35:25pour en profiter,
35:27on crée de la frustration,
35:29à mon avis.
35:30Voilà.
35:31Ben ça,
35:31le vrai sujet.
35:33Restez avec nous.
35:34Est-ce que ce n'est pas
35:34le gros problème ?
35:35On l'a dit notamment
35:36pour les 35 heures
35:37que c'était une loi
35:37pour les cadres.
35:38Eux, ils avaient du temps,
35:39mais quand ils gagnaient
35:39bien leur vie,
35:40ils pouvaient profiter
35:40de leur week-end.
35:41Pas des ouvriers
35:42et des salariés
35:43qui ont vu leur salaire bloqué
35:44pendant des années.
35:45Sur le principe,
35:47M. le ministre,
35:48c'est très bien
35:49ce qu'il dit.
35:49Mais est-ce qu'on peut
35:50comme ça
35:51augmenter les salaires
35:52des gens
35:53pour le week-end
35:54dans toutes les entreprises ?
35:56Je ne sais pas
35:56si c'est une réalité
35:57économique très possible.
35:59C'est une boutade,
36:00c'est une question
36:00de lancer le débat.
36:01Oui, oui, oui.
36:02Ah, c'est une boutade.
36:03Ah, le ministre,
36:05on n'est pas très sable.
36:05René, si vous permettez,
36:07c'est un bon ministre
36:08parce qu'il dit
36:09j'augmente les salaires
36:10et j'augmenterai les impôts.
36:12Donc moi, je vote pour Patrice.
36:13Il a un prénom exceptionnel.
36:15Oui, mais il prendra
36:16beaucoup d'où il t'aime.
36:17Mais c'est vrai
36:19que c'est quand même
36:20un sujet qui se pose.
36:21Absolument.
36:22Les gens manquent d'argent,
36:24le pouvoir d'achat,
36:24c'est clair.
36:25Le travail ne paye plus assez.
36:26Ah, c'est tout à fait raison.
36:27Je crois que c'est plus loin
36:29que ça.
36:29Notre génération,
36:30nous sommes très très jeunes
36:31autour de cette table.
36:33Sauf Bigère, évidemment.
36:33On va leur apporter
36:34un peu de compliquité.
36:36Non, mais ce que je veux dire,
36:37c'est qu'on pouvait,
36:38franchement,
36:38on pouvait avoir un CDI,
36:40on pouvait acheter une maison
36:41de les propriétaires.
36:42Les jeunes que je vois là,
36:44ils ne pourront pas
36:44donner les propriétaires,
36:45franchement.
36:46Ça sera très compliqué pour eux.
36:48Le prix du foncier,
36:49le prix du terrain.
36:51Et c'est vrai que,
36:51franchement,
36:52nous, on a eu cette chance-là.
36:54Les boomers,
36:54comme disait François Béroux.
36:56Et moi, je suis un peu inquiet
36:57quand même
36:58parce que pour cette génération,
36:59ça sera plus compliqué.
37:00Alors, même dans la nouvelle génération,
37:02il y a quand même des inégalités.
37:02Parce qu'il y a des jeunes
37:04qui ont des moyens
37:05grâce à leur famille.
37:07C'est vrai.
37:08Ah, c'est sérieusement ?
37:09Les parents ou les grands-parents
37:10qui ont des jeunes de 30 ans
37:11qui sont déjà propriétaires.
37:12Ça, c'est vrai.
37:13Ça, c'est le vrai débat, Philippe.
37:14Mais je lance de très grands débats,
37:15moi, à chaque fois.
37:16Merci.
37:17C'était le ministre
37:18qui les a lancés au défi.
37:19Monsieur le ministre, je vous salue.
37:20Rendons à Patrick
37:21ce qui est à Patrick.
37:22Merci beaucoup, Patrick,
37:23de belle estace
37:24du perbe village.
37:25C'est pas très loin
37:26d'une station de ski
37:27qui s'appelle Camurac,
37:28je crois,
37:28pour connaître un peu le coin.
37:30C'est un coin absolument magnifique
37:33dans les Pyrénées-Catalanes.
37:35Merci à vous.
37:36Dans quelques instants,
37:37mon coup de gueule,
37:38en France,
37:39ce sont ceux
37:40qui pourrissent la vie des gens.
37:4220h, Philippe David.
37:44Retour des vrais voix
37:44avec Philippe Billiger,
37:46René Chiche,
37:47Patrick Vignal
37:48qui est en pleine forme également.
37:50Dans quelques instants,
37:51à 19h15,
37:52notre question du soir.
37:53Au vu des services publics rendus,
37:55pensez-vous payer
37:55trop d'impôts ?
37:57Eh bien, pour le moment,
37:58vous dites oui à 95%.
37:59Vous voulez réagir ?
38:01Le 0826 300 300.
38:03Mais on va quand même,
38:04parce que c'est la veille du week-end,
38:05vous faire plaisir.
38:06Oui,
38:07c'est le moment
38:08de jouer avec Sud Radio
38:09pour gagner votre
38:10Tony Box 2 de Tony's,
38:11la boîte à histoire
38:12sans écran,
38:13pensée pour les enfants
38:14de 1 à 9 ans.
38:16Vous posez une figurine
38:17ou un jeu audio
38:17Tony Play dessus.
38:19Et c'est parti
38:19pour des chansons
38:20ou des aventures interactives
38:22avec leurs héros préférés.
38:24Disney,
38:24Pas de Patrouille,
38:25Petit Ours Brin
38:26et bien d'autres.
38:27Robust et facile à utiliser,
38:28la Tony Box 2.
38:29C'est l'audio
38:30qui fait grandir.
38:31Envoyez dès maintenant
38:32Sud
38:32au 728
38:34par SMS
38:34pour vous inscrire
38:35au tirage au sort
38:36et vous gagnerez peut-être
38:37votre Tony Box
38:38avec votre Tony de Noël.
38:40Bonne chance.
38:41Les vraies voix Sud Radio,
38:42le coup de gueule
38:45de Philippe David.
38:47Comme d'habitude,
38:48je vais remettre le clocher
38:49au milieu du village
38:50et même de deux grands villages
38:51puisqu'il s'agit de Paris et Marseille,
38:53les deux villes
38:54les plus peuplées de France.
38:55Pourquoi Paris et Marseille ?
38:57Pas pour parler
38:57du prochain classique
38:58de la Ligue 1,
38:59mais pour montrer
39:00à quel point
39:01les problématiques
39:02entre les deux villes
39:02peuvent se ressembler
39:04en termes d'insécurité.
39:05Ainsi,
39:07en fin de semaine dernière,
39:08on apprenait
39:09que BNP Paribas
39:10allait quitter ses bureaux
39:11du quartier Rosa Parks
39:12situé à la limite
39:13du 19e arrondissement
39:14et d'Aubervilliers
39:16autour du périphérique.
39:17Pour quelle raison ?
39:18Parce que les 2000 salariés
39:19ne sont plus en sécurité
39:21du fait de la présence
39:23de personnes
39:23shootées au krach
39:25dans le quartier
39:25au point que la banque
39:27doit payer 18 vigiles
39:28outre pour protéger le site
39:30pour accompagner les salariés
39:32entre les bureaux
39:32et les transports en commun
39:33une fois la nuit tombée.
39:34Une insécurité telle
39:36que nombre de cadres
39:37préfèrent rester chez eux
39:38en télétravail
39:39pour ne pas devoir
39:40se rendre au travail
39:41justement vu l'environnement.
39:42Mais la BNP
39:43n'est pas la seule à partir
39:44puisque le magasin
39:45Leroy Merlin
39:46va lui aussi
39:47fermer ses portes
39:48les clients désertant
39:49les allées
39:49par peur d'être agressés
39:50dans le quartier.
39:51Paris 1
39:52Marseille 0
39:53Direction maintenant
39:54la cité Fosséenne
39:55où on vient d'apprendre
39:56que Orange va fermer
39:57jusqu'à mi-décembre
39:58son site du quartier
40:00de Saint-Mauron
40:00qui emploie
40:02un millier de personnes
40:03en raison de l'insécurité
40:04dans le quartier
40:05entre bagarres
40:06entre dealers
40:07et même une fusillade
40:08le 23 octobre dernier.
40:10Une situation telle
40:11que la CFDT
40:12de l'opérateur Télécom
40:14a déclaré
40:15je cite
40:15que le narcotrafic
40:17met les salariés
40:17en état de siège.
40:19Orange
40:19qui a indiqué
40:20attendre
40:21un retour
40:22à une situation
40:23apaisée
40:24dans le quartier
40:25pour revenir
40:25on craint
40:26on craint
40:26que ce loi
40:27ne soit pas
40:27le cas
40:27d'ici mi-décembre
40:28quand on voit
40:29la situation
40:30dans la cité Fosséenne
40:31même si l'espoir
40:32fait vivre
40:32Paris 1
40:33Marseille 1
40:34bref
40:35à Paris
40:35comme à Marseille
40:36rien ne va plus
40:37comme dans le reste
40:38de la France
40:38d'ailleurs
40:39mais si en football
40:40ce sont toujours
40:41à la fin
40:41les allemands
40:42qui gagnent
40:42en France
40:43ce sont toujours
40:44ceux qui violent
40:45la loi
40:45et qui pourrissent
40:45la vie des gens
40:46du fait de la lâcheté
40:47de l'état.
40:49Votre intervention
40:50mon cher Philippe
40:51est je dirais
40:52comme d'habitude
40:53très brillante
40:54et même meilleure
40:55parce qu'au fond
40:57c'est une traduction
40:59de plus
41:00d'un changement
41:01radical
41:02de la délinquance
41:03on a connu
41:04l'époque
41:05où la police
41:06évidemment intervenait
41:07était contestée
41:09voire frappée
41:10aujourd'hui
41:11on sait
41:11qu'elle est
41:12non seulement
41:13attaquée
41:15mais qu'on lui donne
41:16rendez-vous
41:16pour la frapper
41:17et prendre l'initiative
41:19là c'est pareil
41:20c'est à dire
41:21que dorénavant
41:22il y a une délinquance
41:23qui perturbe
41:25la quotidienneté
41:26professionnelle
41:27c'est quelque chose
41:28qui est une catastrophe
41:30et qui peut-être
41:31pourra entraîner
41:32un sursaut
41:33Oui
41:34mais en même temps
41:35c'est quand même
41:36je comprends
41:36c'est le rôle
41:37de la police
41:38justement
41:38d'appréhender
41:40ces gens
41:41d'intervenir
41:41ils arrêtent
41:44les craquettes
41:44ils sont libres
41:45deux heures après
41:45Oui
41:46d'accord
41:47alors résultat
41:48des courses
41:48c'est vite vu
41:49alors si
41:50effectivement
41:51vous dire
41:52qu'ils ne sont pas
41:52condamnés aussi
41:52ils sont remis
41:54en liberté
41:54parce qu'ils errent
41:55comme des zombies
41:55en plus
41:56ils sont clandestins
41:57vous voyez ce que
41:57je veux dire
41:58donc
41:58oui bah
42:00là franchement
42:02je ne comprends pas
42:04de réponses
42:04non non
42:05parce que
42:05c'est tellement
42:07surréaliste
42:08ces gens là
42:10qui effectivement
42:11empêchent finalement
42:12les gens de travailler
42:12pourrissent la vie des gens
42:13devraient être
42:15tout simplement
42:16mais c'est tellement basique
42:16parce que je vais dire
42:17parce qu'il n'y a pas de chose
42:18à dire à mon avis
42:19devraient être appréhendés
42:20et mis hors d'état de nuire
42:22donc là
42:23où est le problème ?
42:24c'est la police ?
42:25c'est la justice ?
42:25c'est un tout
42:26est-ce que la police
42:27intervient dans ces quartiers ?
42:29ah bah théoriquement
42:30oui on nous espère
42:31j'ai pas l'impression
42:31non mais vous savez
42:32j'ai pas l'impression
42:33le vrai débat
42:34moi j'ai eu la chance
42:34de porter une loi
42:35sur la reconnaissance
42:37des métiers
42:37de la médiation sociale
42:39j'ai fait le tour de front
42:40des quartiers
42:40les plus chauds
42:42et je vous donne
42:42quelques exemples
42:43je me retrouve un jour
42:44dans un quartier compliqué
42:46avec notamment
42:47beaucoup de médiatrices
42:48et j'auditionne
42:50quelques jeunes
42:51entre 12 et 14 ans
42:52il y en avait 5
42:53le gamin de 12 ans
42:55il me dit
42:55moi monsieur Vignel
42:56pour 500 euros
42:57je vous fume
42:5812 ans
42:59c'est pas un adulte
43:00je vous fume
43:01je vous tue
43:02c'est un gamin de 12 ans
43:04et le gamin
43:04il m'explique
43:05pour crier à cab
43:06c'est 200 euros
43:08par jour
43:09alors ça veut dire
43:09tous les flics
43:10sont des salauds
43:10ça veut dire
43:12Philippe
43:12que ce gamin
43:13il a 12-14 ans
43:15il gagne
43:154000 euros
43:16de liquide
43:17par mois
43:18donc René
43:18le problème qu'on a
43:19on a un problème
43:20de santé
43:20ceux qui font du crack
43:22ou les SDV
43:23les pauvres
43:23moi j'en donne
43:24devant chez moi
43:24rue de Courbe
43:25on voit bien que
43:26psychologiquement
43:27il va pas bien
43:27on a un problème
43:28de délinquance
43:29mais surtout
43:30comment se délimiter
43:32sur la relation
43:33je suis tout à fait
43:34d'accord avec vous là-dessus
43:35c'est pour ça que ce débat
43:36me paraît
43:36surréaliste
43:37non c'est intéressant
43:38vous qui êtes un vrai élu de terrain
43:41qui avez été député
43:42conseil ministère
43:43quelle solution
43:45vous trouvez à ça ?
43:46en fait déjà
43:46d'abord
43:47personne ne travaille ensemble
43:48on a du mal à travailler
43:49pour les municipales
43:50pour les nationales
43:51la magistrature
43:53les juges
43:54les syndicats
43:54vous savez
43:55il y a une révolution
43:56à faire
43:57sur toute cette chaîne
43:58c'est le premier point
43:59deux
43:59il faut y mettre
44:00des moyens
44:01c'est pour ça
44:01que mon coup de colère
44:02tout à l'heure
44:03on passe 200 heures
44:04à l'Assemblée
44:05pour parler de quelques mois
44:06de retraite
44:07le Sénat
44:08le plante
44:08on va revenir à l'Assemblée
44:09il faudra trouver
44:10des moyens
44:11de justice
44:12de la médiation
44:14de la prévention
44:15vous avez vu cette histoire
44:16à Rennes
44:17où un père décide
44:18que sa fille de 3 ans
44:20ne pourra pas être
44:21avec un professeur homme
44:23et qu'est-ce qu'on fait ?
44:24donc ça veut dire
44:25qu'aujourd'hui
44:25les hussars de la République
44:27ça n'existe pas
44:28les policiers
44:29ils en ont ras le bol
44:30c'est un flic
44:31un jeune qui sort de l'école
44:32moi qui étais prof en Staps
44:34le gamin gagnait
44:352000 euros par mois
44:36donc comment voulez-vous
44:37il y a tout à revoir
44:38il y a tout à revoir
44:39et tout à refaire
44:40merci beaucoup à vous
44:41dans quelques instants
44:42la question du soir
44:43au vu des services publics rendus
44:45pensez-vous
44:45payer trop d'impôts
44:46vous dites-vous
44:47à 95%
44:48score
44:49vous voulez réagir
44:51le 0 826 300 300
44:53non mais
44:54Sud Radio
44:55Parlons Vrai
44:56Parlons Vrai
44:57Sud Radio
44:57Parlons Vrai
44:58Selon le conseil
45:00des prélèvements obligatoires
45:0178% des français
45:02jugent les impôts
45:03trop élevés
45:04ils étaient 75%
45:06en 2023
45:07donc il y a 2 ans
45:08et à cette question
45:09vu des services publics rendus
45:11pensez-vous
45:11payer trop d'impôts
45:12vous dites oui
45:13à 95%
45:14Philippe Bilger
45:15je n'imagine pas
45:17un français
45:18considéré un jour
45:19qu'il paye
45:21non seulement
45:22pas trop d'impôts
45:23mais qu'il devrait
45:25en payer davantage
45:26ou alors je connais
45:27qu'une personne
45:28qui l'a dit
45:29c'est Jean-Jacques Goldman
45:30qui s'est dit
45:32très heureux
45:32de payer
45:33beaucoup d'impôts
45:34mais restons
45:36dans le français moyen
45:37il considère
45:39qu'il paye
45:39trop d'impôts
45:40et si j'ai bien compris
45:42votre question
45:43relise-la
45:44aux services publics
45:45n'est-ce pas
45:46et je me demande
45:48si on n'est pas
45:49un peu trop sévère
45:50sur nos services publics
45:52en général
45:53alors j'entends bien
45:55que parfois
45:56ils sont défaillants
45:57à cause notamment
45:59de cette propension
46:00à arrêter
46:01leur activité
46:02quand on a
46:03énormément
46:04besoin d'eux
46:05mais
46:06je ne voudrais pas
46:08tomber
46:08dans cette sinistrose
46:10j'ai parfois
46:11l'impression
46:12que nos services publics
46:14marchent
46:14je suis d'accord
46:18avec Philippe
46:19moi je trouve
46:19qu'on est un peu
46:20trop dans le bashing
46:21anti-France
46:22où à entendre
46:23beaucoup de gens
46:24la santé ça ne marche pas
46:26les transports ça ne marche pas
46:27l'éducation ça ne marche pas
46:29rien ne marche
46:30en fait c'est à ça
46:31que se servent
46:31nos impôts
46:32à tous ces postes
46:33de l'état
46:34moi je trouve
46:35qu'en France
46:35on a quand même
46:36un état
46:38qui bien sûr
46:38il y a des défauts
46:39bien sûr il y a des problèmes
46:39comme dans tous les pays
46:40mais c'est un état
46:41qui fonctionne
46:42et comme a dit Philippe
46:43moi à chaque fois
46:44l'état a répondu présent
46:45dans tous les domaines
46:46dont j'ai parlé
46:47non mais cher Philippe
46:48rappelez-vous
46:48quoi qu'il en coûte
46:49quand il a fallu sortir
46:51300 milliards
46:52moi j'allais pleurer
46:53à Bercy
46:53pour les pépiniéries
46:54les restaurateurs
46:55les clubs de fort
46:56les cafés
46:57tout le monde me disait
46:57il est génial Macron
46:59grâce à lui
47:00on a le chômage
47:01à 100%
47:02on a des sous
47:03et allez voir les maires
47:05le maire il vous dit
47:05les deux dernières années
47:07j'en monte jamais
47:08les impôts
47:08sinon je perds mon élection
47:10donc ça c'est le premier point
47:11après oui peut-être
47:12qu'on peut être meilleur
47:13dans l'adéquation
47:14puisque la dépense publique
47:15et sociale
47:16c'est 57% du budget
47:17mais je vous rappelle
47:18quand même
47:19que depuis toujours
47:21je pense qu'on a
47:22un état qui est obèse
47:24et je pense qu'on pourrait
47:25faire mieux
47:25certains
47:26mais René a raison
47:27aux Etats-Unis
47:28je suis aux Etats-Unis
47:28je tombe malade
47:29on m'a dit
47:30vous avez la carte bleue
47:31je l'avais
47:32j'avais pas la carte bleue
47:33je restais sur le trottoir
47:34donc la France
47:35c'est pas si mauvais que ça
47:35on part au 0826 300 300
47:38direction
47:39Les Sommes
47:39direction Morangis
47:40bonsoir Eric
47:41bonsoir
47:43est-ce que vous pensez
47:44qu'on paye trop d'impôts
47:45vu les services publics rendus ?
47:49alors moi je vais vous dire
47:49je pense surtout
47:50que la répartition des impôts
47:52est très mal faite
47:53voilà
47:54je pense que
47:55il faut se poser la question
47:57combien de gens
47:58payent l'impôt sur le revenu
47:59oui
48:0143%
48:02voilà
48:04et surtout
48:05cette proportion
48:06de gens qui payent l'impôt sur le revenu
48:07comme moi
48:08dont je fais partie
48:09combien ça représente
48:12sur le total
48:12de la perception de l'impôt
48:14de mémoire
48:15à peu près
48:1820-30%
48:20des gens
48:20qui payent l'impôt sur le revenu
48:21payent
48:2380%
48:24de l'impôt
48:24total
48:25il y a quand même
48:26un problème
48:26donc forcément
48:28ceux qui payent des impôts
48:29à un moment donné
48:30il y en a marre
48:31voilà
48:32et moi je pense que
48:33le risque qu'on va avoir
48:34c'est le refus
48:36de l'acceptation de l'impôt
48:38alors
48:39c'est pour ça
48:40qu'on a des tas de problèmes
48:41de travail au noir
48:42de machin
48:43de tout ce que vous voulez
48:44parce que les gens
48:44trop
48:45il y a trop de taxes
48:46il faut faire des économies
48:48de fonds
48:49alors
48:49on ne fait pas
48:50on ne donne pas l'exemple
48:52en plus on ne donne pas l'exemple
48:53ce qui est très grave
48:54donc c'est catastrophique
48:56alors Eric
48:56restez avec nous
48:57le sujet des impôts
48:58fait toujours
48:59beaucoup réagir
49:00on part à Paris
49:01bonsoir Dom
49:02salut Philippe
49:04salut tout le monde
49:05alors qu'est-ce que vous en pensez vous
49:07on paye trop d'impôts
49:08pour les services rendus
49:09mais bien évidemment
49:10qu'on paye beaucoup d'impôts
49:11par rapport aux services rendus
49:13c'est là où je suis en désaccord
49:14avec Philippe Bulger
49:15et avec René Chiche
49:16on ne peut pas dire
49:16aujourd'hui
49:17que nos services publics
49:19sont réactifs
49:20sont bien
49:21quand vous allez aux urgences
49:22que vous passez 24 heures
49:24dans une salle d'attente
49:25des urgences
49:26on ne peut pas dire
49:27que le service public
49:28il est rendu
49:29il ne faut pas générer
49:30attendez
49:30je prends la défense
49:33de Dom
49:33vous permettez
49:36vous avez vu
49:36le niveau de l'école
49:37vous êtes un rebelle
49:37vous Philippe David
49:38c'est normal
49:39le niveau de l'école
49:40PISA
49:40on met 150 milliards
49:42dans l'éducation par an
49:43quand on compte plus les budgets
49:44dans des résultats
49:45vous avez raison
49:45non mais il y a des
49:46Philippe
49:48quand on regarde
49:51même le nombre
49:52de professeurs
49:53qui ne sont pas devant
49:54enfin les élèves
49:54qui n'ont pas de professeurs
49:56face à eux
49:57à un moment donné
49:58c'est impossible
50:00et on en revient
50:02on en revient au fait
50:02que
50:03c'est pas trop
50:04qu'on pèse beaucoup
50:05trop
50:05c'est qu'en fait
50:06l'argent est mal réparti
50:08tout simplement
50:09oui Dom
50:12moi j'entends
50:13votre regard
50:14sur le service public
50:16vous savez
50:16le vrai débat qu'on a
50:17c'est que vous avez
50:18une mairie qui rend un service
50:20une agglomération
50:21un service
50:21un département
50:22une région
50:23en fait tout le monde
50:24fait les choses
50:25et personne ne le fait bien
50:26c'est le premier point
50:27et après c'est vrai
50:28qu'effectivement
50:29je prends l'exemple
50:30si vous voulez
50:31de l'hôpital
50:31vous avez raison
50:32l'hôpital est au bord du gouffre
50:34moi je suis clair
50:34l'éducation c'est compliqué
50:36mais ça fait Dom
50:3730 ans
50:38qu'on ne s'est pas
50:40rationalisé
50:41ça fait 30 ans
50:42comment vous dire
50:44mais excusez-moi
50:48Georges Marchès
50:49de ce corps
50:49vous allez vous dire
50:51vous allez nous dire
50:53vous allez nous dire
50:54que le bilan
50:55des pays de l'Est
50:56est globalement positif
50:57alors qu'on voit
50:57le niveau de l'éducation
50:58en France
50:59c'est un désastre
51:00alors Dom
51:00il y a un combat
51:01de l'hôpital
51:02entre René Chiche
51:04et Philippe D'Avillard
51:05dans un pays
51:06quand il y a des problèmes
51:07dans tout le pays
51:07c'est évident
51:08mais vous
51:09j'ai l'impression
51:10que vous
51:10il y a une sorte
51:11de paradis
51:11qui va exister
51:12tout d'un coup
51:13une sorte
51:14de jardin d'Éden
51:14excusez-moi
51:15mon cher Philippe
51:16moi quand j'étais
51:16à l'hôpital
51:17alors peut-être
51:17que j'ai de la chance
51:18peut-être que je suis le seul
51:19excusez-moi
51:20je n'ai pas eu de problème
51:21j'ai peut-être
51:22parfois un peu attendu
51:23comme quand parfois
51:24quand je suis chez Dantique
51:25je peux aussi attendre
51:26une demi-heure
51:26trois quarts d'heure
51:27mais je suis pris en charge
51:28quand je prends
51:28les transports en commun
51:29ce qui m'arrive assez souvent
51:30il n'y a aucun problème
51:31je les prends
51:32ils sont très bien
51:38je suis la femme
51:39de Philippe David
51:40moi aussi il est du retard
51:41moi aussi il est du retard
51:43et qu'est-ce que vous faites
51:43pour ça ?
51:44il a été pour le boulot
51:45voilà
51:45et c'est à partir
51:48de cet exemple
51:49que vous développez
51:50votre vie
51:50dans les transports publics
51:52excusez-moi
51:53Philippe
51:55excusez-moi
51:55je prends plus que vous
51:56les transports en commun
51:57excusez-moi
51:58est-ce que je suis arrivé
51:59en retard une fois
51:59autrement ?
52:00non
52:00mais bien vous vous la piez
52:01mais non
52:02allez
52:04merci beaucoup
52:06Eric de Morangis
52:07et Dôme de Paris
52:08et tout de suite
52:09on va parler d'une très très belle initiative
52:11les vraies voix Sud Radio
52:13avec une des voix de Sud Radio
52:15bonsoir Yvan Cujous
52:17salut les amis
52:18bonsoir tout le monde
52:19bonsoir Yvan
52:20on va se tutoyer
52:21comme on se tutoie
52:21dans ton émission évidemment
52:23on te retrouve
52:24tous les dimanches
52:25pour une heure de musique
52:26et de culture
52:26dans le loft de musique
52:27Sud Radio
52:28alors une belle initiative
52:30l'Aude a été martyrisée
52:32par les incendies
52:33l'été dernier
52:33et un très beau concert
52:35organisé à l'initiative
52:37du journal l'indépendant
52:38du groupe La Dépêche
52:39du Midi
52:39en partenariat
52:40avec Sud Radio
52:41et c'est lundi soir
52:42à Narbonne
52:43c'est ça absolument
52:44c'est aussi en partenariat
52:45avec l'Arrena
52:46de Narbonne
52:48et la mairie de Narbonne
52:49c'est une idée commune
52:50au journal l'indépendant
52:52le groupe La Dépêche
52:52effectivement
52:53et la mairie
52:53pour accueillir
52:55ces artistes
52:56qui vont venir
52:57en solidarité
52:58donner un concert
52:59pour lequel
53:01tous les bénéfices
53:01seront reversés
53:03à ces sinistrés
53:05de l'Aude
53:05qui a été touché
53:06déjà en 2018
53:07vous vous rappelez
53:08par les inondations
53:09et qui a été encore touché
53:11cet été
53:11par ces incendies ravageurs
53:13et là
53:14c'est un élan
53:16de solidarité
53:17des artistes
53:17avec vraiment
53:19un axe du Sud
53:20propre Sud
53:21alors rappelons-nous
53:22on y était ensemble
53:23mon cher Yves Bambin
53:24quand il y a eu
53:24les inondations
53:25à Trèbes
53:25notamment
53:26Sud Radio
53:27avait été avec le groupe
53:28La Dépêche
53:28à l'origine
53:29de l'organisation
53:29d'un concert de solidarité
53:31c'est un peu
53:31à l'autre bout
53:32du département
53:32mais c'est quand même
53:33évidemment
53:34le même département
53:35beaucoup d'artistes du Sud
53:37alors il y a des très beaux noms
53:38commencer par Francis Cabrel
53:39donne-nous un peu
53:40le casting
53:41oui c'est ça
53:43il y a Francis Cabrel
53:44qui était déjà là en 2018
53:45et qui nous rejoint
53:47sur ce concert
53:48de lundi soir
53:49il y a Patrick Fiori
53:50il y a Zazie
53:51il y a Olivia Ruiz
53:53il y a Kali
53:54enfin il y a beaucoup de gens
53:55il y a Axel Bauer
53:56je ne vais pas citer tout le monde
53:57il y a Anne-Syla
53:58il y a
53:59Jean-Pierre Madère
54:01Jean-Pierre Madère
54:03Mandine Bourgeois
54:04enfin beaucoup de gens
54:05de la région
54:07mais pas qu'eux
54:07évidemment
54:07mais il y a quand même
54:09une connotation sudiste
54:11qui est à l'heure
54:12le régional de l'État
54:16Patrick Vignal
54:17veut te...
54:18moi qui suis de Delairo
54:19j'ai suivi beaucoup
54:20j'ai beaucoup d'amis
54:21dans l'Aude
54:22notamment des vignerons
54:23qui ont tout perdu
54:24si on y rajoute en plus
54:26qu'on va arracher les vignes
54:27parce qu'on a un problème d'eau
54:28vraiment merci du fond du coeur
54:30parce que c'est un territoire
54:32où les femmes et les hommes
54:33sont debout dans l'Aude
54:34et vraiment ça fait chaud au coeur
54:36d'avoir cette soirée
54:38ça permettra un petit peu
54:39de voir que
54:40nos agriculteurs
54:41nos viticulteurs
54:42sont des gens passionnés
54:43vous savez que tous les deux jours
54:44il y a un agriculteur
54:45qui met fin à sa vie
54:47et donc merci vraiment Yvan
54:48non non mais tu sais
54:50je te remercie Patrick
54:51les remerciements
54:52ne me reviennent pas
54:53ils reviennent vraiment
54:53à tous les gens
54:54qui sont là-bas
54:55qui se démènent
54:56pour récolter cet argent
54:57moi j'ai eu l'honneur
54:59qu'on me confie
55:00la direction artistique
55:01et on va faire une soirée
55:02qui ressemble à nous justement
55:03c'est ce que tu dis
55:04une soirée qui se ferait pas ailleurs
55:07c'est à dire que
55:07j'ai voulu vraiment
55:08qu'on ait des langues régionales
55:10qui soient présentes
55:11l'occitan, le catalan
55:12le corse, le basque
55:14et puis voilà
55:15un focus aussi sur la voix
55:17sur les grandes voix
55:18tu vois quelque chose
55:19avec
55:20les vraies voix
55:20avec
55:21avec l'hymne
55:22l'hymne occitan
55:24je vais pas dévoiler
55:25c'est des voix de soleil
55:26merci Yvan
55:27alors bravo
55:28on te retrouvera
55:30avec tous ces merveilleux artistes
55:31lundi soir
55:33et ce soir
55:33tu es en concert à Souillac
55:35et demain à Albi
55:35c'est ça ?
55:36exactement
55:37ce soir à Souillac
55:37dans quelques minutes
55:38et demain au théâtre d'Albi
55:40au théâtre d'Élisse
55:41et puis après
55:42Cap pour Narbonne
55:43sur l'Arena
55:44pour ce joli joli moment
55:46en partenariat
55:46avec Sud Radio
55:47évidemment
55:48et merci de votre accueil
55:49dans les vrais voix
55:50les amis
55:50et bien on t'embrasse Yvan
55:51ainsi que tous ces merveilleux artistes
55:53allez tout de suite
55:54nous avons une gagnante
55:55et on va pas très loin
55:57de Narbonne
55:57puisqu'on va à Saint-Estelle
55:59dans les Pyrénées-Orientales
56:00bonsoir Sandra
56:01bonsoir Philippe David
56:04bonsoir toute l'équipe
56:05vous avez envoyé un SMS
56:06au 728
56:08avec l'écrit Sud
56:09et vous avez gagné
56:10une Tony Box 2
56:12de Tony's
56:13la boîte à histoire
56:14sans écran pensée
56:15pour les enfants
56:15de 1 à 9 ans
56:16alors on l'a testé
56:17avec Cécile de Ménibus
56:18c'est absolument génial
56:19vous mettez votre figurine
56:21ça raconte une histoire
56:21ou ça chante des chansons
56:22je suis très contente
56:25je vous remercie beaucoup
56:26merci à Sud Radio
56:27vous êtes une auditrice fidèle ?
56:29oui tout à fait
56:30et vous écoutez régulièrement
56:32les vrais voix ?
56:33oui
56:34en général
56:35le soir quand je rentre
56:36vous préférez René Chiche ?
56:38je ne me prononcerai pas
56:41vous avez raison
56:41merci beaucoup
56:44c'est un peu Noël avant l'heure
56:46Noël c'est dans 4 semaines
56:47à peu près
56:48et vous avez un très joli cadeau
56:50je suis très contente
56:51je vous remercie beaucoup
56:53et bien merci
56:53on vous embrasse
56:54on embrasse ainsi
56:55tous les catalans
56:56à Saint-Estèvres
56:56grande ville de rugby
56:59à 13
57:00et on va passer
57:01on vous embrasse
57:02Sandra
57:03et on va passer
57:04du rugby à 13
57:04au rugby à 15
57:05salut Alexandre Priam
57:07salut les vrais voix
57:08et ce soir il est de la Pro D2
57:10sur Sud Radio
57:11exactement de la Pro D2
57:12ça a commencé fort
57:13d'ailleurs entre Grenoble
57:14et Biarritz
57:158 à 7
57:15à l'instant
57:16en faveur des Basques
57:17à suivre
57:18Oyonna Béziex
57:19en Provence
57:20Carcassonne
57:20Soyangoulay
57:21Mauriac
57:21Daxmont de Marsan
57:23Valence-Romand
57:23Nevers
57:24et Van Agin
57:25et puis évidemment
57:25on parlera de la journée
57:27de top 14
57:27qui arrive
57:28et le retour
57:29du meilleur joueur du monde
57:30peut-être de l'histoire
57:31du rugby français
57:32Antoine Dupont
57:32sera sur les terrains
57:34ce week-end
57:34face au Racing 92
57:35avec le Stade Toulousain
57:36Merci beaucoup Alexandre
57:37on se retrouve avec
57:38Quentin Cabani
57:39c'est toute l'équipe
57:40du rugby des vrais voix
57:41pour une belle soirée
57:42de rugby sur Sud Radio
57:43et nous on se retrouve
57:44lundi 18h
57:46avec Cécile de Ménibus
57:47pour les vrais voix
57:47allez à tout de suite
57:48pour le rugby
57:49Sud Radio
57:50Sud Radio
57:51Parlons Vrai
57:51Parlons Vrai
57:52Sud Radio
57:53Parlons Vrai
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