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Alain Nemarq : "On ne peut pas être lassé quand on est dans le métier de la création !"
Sud Radio
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14/04/2024
Avec Alain Nemarq, directeur général de Mauboussin
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00:00
- SUDRADIO, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:04
- Ne jamais hésitez à se lancer dans le monde de l'entreprise.
00:06
Bonjour Thomas Binet.
00:07
- Bonjour Jean-Marie.
00:08
- On est ensemble jusqu'à 10h comme tous les dimanches sur SUDRADIO au programme ce
00:11
matin.
00:12
- Je vais vous faire faire un peu de sport Jean-Marie pour ce dimanche ensoleillé.
00:14
- Pour ne pas me faire de mal.
00:15
- Pour ce dimanche ensoleillé, on va parler d'abord de tennis de table.
00:18
Et puis notre grand témoin Alain Lemaire, président de Mauboussin, on va parler de
00:21
comment populariser une marque sans y perdre son âme.
00:24
Et on va parler d'entrepreneuriat.
00:25
Et puis on va se poser une question pour terminer cette émission, pour changer de vie, fossile
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changer de ville.
00:30
- Exactement.
00:31
Mais écoutez, on va en parler avec plaisir.
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Tout de suite, on commence en partenariat avec le magazine Entreprendre dans les coulisses
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des entreprises.
00:38
Et vous nous parlez de Cornillot, le leader mondial de la table de ping-pong.
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Vous en avez fait votre saga de la semaine.
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- Oui Jean-Marie, parce que tout commence en 1969 dans l'Oise où Émile Cornillot,
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menuisier de son état depuis 1946, est contacté par le BHV, le fameux bazar de l'hôtel
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de ville, qui souhaite ajouter un rayon sport dans son magasin.
00:58
Il lui est demandé de fabriquer 300 tables de ping-pong en moins de 7 mois, à savoir
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mission quasi impossible.
01:04
Cependant, Émile Cornillot et son fils Pierre vont accepter cette mission et investir tout
01:08
leur argent afin d'honorer cette commande.
01:11
Le pari est tellement réussi que le BHV va passer beaucoup d'autres commandes ainsi
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que d'autres grands magasins.
01:16
Mais ils ne veulent pas être de simples fabricants, mais créer une véritable marque.
01:21
Ils prennent comme égérie Jacques Secrétin, pour les plus anciens ils s'en souviennent,
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c'est le multiple champion de France de tennis de table.
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Et ça va leur permettre, à Cornillot, d'obtenir une notoriété mondiale.
01:30
En 1988, Cornillot va innover en créant une gamme accessible au grand public et une gamme
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de tables outdoor.
01:37
Pour autant, ils vont rencontrer quelques difficultés.
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Et oui, nous sommes en 1990.
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A la suite d'un revirement d'une grande chaîne de distribution qui abandonne une
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très grosse commande, la famille Cornillot prend la décision radicale de quitter les
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hyper et supermarchés et de monter en gamme et de se faire distribuer dans les chaînes
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de magasins de sport.
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Énorme pari, mais qui sera remporté grâce à un nouveau produit, la table compacte,
02:00
qui sera un succès planétaire.
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La course internationale est engagée et l'entreprise est désormais présente dans
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plus de 80 pays.
02:07
Ils vendent aujourd'hui plus de 100 000 tables chaque année.
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Et comme quoi, prendre des risques, parfois ça paye.
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Quelle a été la suite pour Cornillot ?
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Elle continue d'innover et de se développer.
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Il y a 5 ans, après le tennis de table, elle s'est lancée dans le baby-foot d'extérieur,
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fabrique des raquettes de loisirs et des tables de billard résistantes aux intempéries.
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Alors aujourd'hui, pour se résumer, Cornillot, c'est 120 personnes pour un chiffre d'affaires
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de 40 millions d'euros, dont 55% à l'export.
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C'est formidable, écoutez.
02:30
Merci beaucoup Thomas Binet.
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Tout de suite, on va parler d'une autre saga.
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On accueille votre invité de la semaine, c'est Alain Neymarck, qui est président
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de Mauboussin Artistes Joyeux depuis 1827.
02:40
Bienvenue à vous, vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:42
Merci.
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Bonjour.
02:44
Bonjour.
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On va parler dans un instant de Mauboussin, mais avant toute chose, est-ce que le marché
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de la joyerie se porte bien ?
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C'est un marché en pleine évolution.
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C'est un marché relativement stable avec une croissance de l'ordre de 2-3% par an.
02:59
Donc ce n'est pas une croissance folle, mais c'est une croissance assez continue, avec
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des mouvements de marché très importants, puisque si on le compare à 2002, la joyerie
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accessible en 2002 n'existait pas.
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La joyerie accessible aujourd'hui, c'est à peu près 1,2 milliard sur 4 milliards.
03:20
On est d'accord que Mauboussin en départ, c'est une marque de haute joyerie, du coup
03:25
inaccessible un peu pour le commun des mortels, on est bien d'accord.
03:27
Et c'est pourtant de ce pari-là que vous partez pour créer le Mauboussin des années
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2000.
03:33
Et vous allez le rendre accessible à tous.
03:35
Et du coup, vous allez chercher à démocratiser.
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Et même vous allez dire, d'ailleurs, dans la plupart de vos interviews, désacraliser
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cette marque en la faisant danser dans la rue avec des prix accessibles.
03:46
Le fait est que FAUTE PARIS, là aussi, comme Cornillot, par certains côtés un changement
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stratégique fort, est réussi.
03:52
Qu'est-ce qui vous a laissé penser à l'époque que ça aurait pu marcher et que ça a marché
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justement ?
03:58
L'enjeu au départ, c'est pas de démocratiser, c'est pas de désacraliser, c'est en réalité
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de rendre la marque aux femmes.
04:05
Parce que c'est les femmes qui portent nos bijoux et il me semble indispensable que ça
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soit elles qui les choisissent et qui éventuellement les achètent.
04:13
Oui parce que, pardon monsieur, vous partez du raisonnement à l'époque, qui n'est pas
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qu'un raisonnement, c'est un fait établi, ce sont les hommes qui achètent.
04:19
Et donc vous les redonnez le pouvoir d'achat à la femme.
04:21
C'est quasiment 90% des hommes qui achètent à l'époque.
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Et quand ils achètent en fait des bijoux, ils achètent quelque part des trophées qu'ils
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offrent à leur épouse ou à leur compagne.
04:31
Et quand ils font cet achat, en fait ils font cet achat en étant probablement un peu moins
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préoccupés du prix.
04:39
Parce que finalement c'est la preuve de leur propre puissance.
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Alors vous êtes un marketeur, au départ, il faut le rappeler à nos auditeurs, vous
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avez étudié sociologiquement cette période-là, c'est comme ça que vous avez obtenu ce raisonnement.
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Oui et c'est surtout qu'on a un exemple devant nous à l'époque, c'est celui de la mode.
04:56
C'est-à-dire c'est vraiment au début des années 2000, on constate que depuis une douzaine
05:02
ou une quinzaine d'années, les femmes ont petit à petit pris le contrôle de leur tenue.
05:08
Et c'est elles qui vont généralement s'acheter leur tenue alors qu'au fond, au début des
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années 80, c'était aussi un achat grandement dirigé par les hommes.
05:17
Vous êtes le premier à faire descendre quelque part Mauboussin dans la rue, affichage.
05:21
Vous mettez le prix sur les affiches.
05:23
Ça aussi c'est un fait sans précédent.
05:24
Mais disons que l'enjeu à partir de ce moment-là, c'est d'abord la modification profonde de
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la plateforme créative.
05:31
Parce que tout commence et tout se termine par la création dans les produits comme les
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nôtres.
05:35
Donc en fait, la création, c'est une création qui doit pour moi être quelque part la création
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d'une deuxième peau.
05:44
On est comme une espèce de carte d'identité émotionnelle de la femme.
05:49
Elle va porter les bagues sur ses propres mains, elle va porter les bracelets, les colliers,
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etc.
05:54
Et ça doit exprimer son humeur, ça doit exprimer son émotion du moment.
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Alors quand on dit ça, c'est d'abord fondamental que la création, on communique sur la création.
06:04
Je vous rappelle qu'au départ, début des années 2000, la plupart des campagnes de
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pub des chevaliers sont totalement corporettes.
06:10
On communique sur la marque, on communique sur la couleur des écrins.
06:14
Je ne citerai pas les marques qui à l'époque font ça, mais vous les identifierez aisément.
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Moi je dis, je ne vends pas d'écrins.
06:24
Je vends de la création, je présente mes créations.
06:26
Et il faut que je les présente par la pub parce que c'est le seul moyen de les faire
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savoir, de les faire connaître.
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Mais au fond, si je montre aux femmes une création que je leur destine et que je ne
06:37
leur dis pas à quel prix elles pourront l'acquérir, en fond, c'est peine perdue.
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Et la deuxième peine perdue, c'est si en réalité je n'ai pas un système de distribution
06:49
qui me permet d'apporter cette création à leur portée immédiate.
06:54
- Et vous êtes présent à travers 90 magasins en France.
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- On est parti d'un magasin en 2002.
06:59
- Moi ce qui m'a surpris aussi beaucoup dans votre approche, c'est que dans le même temps
07:05
où vous faites descendre la marque dans la rue, vous réussissez à continuer dans l'outil
07:08
de la règlerie.
07:09
Donc c'est un peu un grand écart au niveau de la clientèle.
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En tout cas ça peut être perçu comme tel.
07:13
Puisque vous avez fait passer quand même vos ventes de bijoux situés à 15-20 000 euros
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quand même les produits, de 3 millions d'unités en 2002 à 8 millions en 2023.
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Vous avez démontré, ce que les autres n'avaient pas forcément réussi à faire avant, qu'on
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peut faire cohabiter deux segments de clientèle sous la même entité.
07:29
- En fait on n'a absolument pas changé.
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On est une maison de haute joaillerie, on est une maison de création.
07:35
On crée probablement même plus aujourd'hui d'objets, puisqu'on sort des nouveaux objets
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à peu près toutes les 6 semaines.
07:41
Donc ça c'est une accélération considérable qui explique quand même le succès de la
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maison.
07:49
Et au fond on fait 3 millions d'euros en 2002 sur les produits haut de gamme, enfin sur
07:55
les produits haut de marché.
07:57
On fait 8 millions aujourd'hui, ça veut dire qu'en gros on est à peu près cohérent.
08:01
Sauf qu'à l'époque 3 millions ça représentait 25% les chiffres de la maison et que 8 millions
08:08
aujourd'hui ça représente 10%.
08:09
- Une question en propre personnel pour finir notre entretien de ce dimanche matin.
08:13
Quand on dirige une entreprise depuis plus de 20 ans, on n'est pas lassé à un moment
08:17
donné ?
08:18
- On ne peut pas être lassé quand on est dans le métier de la création.
08:22
- Parce que vous êtes un passionné ?
08:24
- Oui, c'est presque pas un métier.
08:25
Avoir comme mission quotidienne de dessiner, franchement, il y a pire.
08:32
- Merci à vous Alain Desmarques.
08:33
- Il y a pire, c'est une belle conclusion en tout cas.
08:35
Merci beaucoup Alain Desmarques.
08:36
Je rappelle que vous êtes le président de Mauboussin.
08:39
Merci d'être intervenu sur le plateau d'Osez Investir.
08:42
Tout de suite on explique quelque chose.
08:44
Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente
08:49
Sud Radio, Oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
08:55
Thomas, aujourd'hui vous nous parlez du changement de vie qui peut s'accompagner d'un changement
08:59
de région.
09:00
Alors on parle bien des entrepreneurs.
09:01
- Oui absolument.
09:02
Et puis on a bien vu que la crise sanitaire, mon cher Jean-Marie, a déclenché un mouvement
09:06
de départ des grandes villes vers des contrées plus paisibles.
09:08
Alors depuis, certains d'ailleurs en sont revenus en raison d'un quotidien pas toujours
09:12
très simple à organiser et à vivre.
09:14
Et pour autant, cette envie de se réinventer, loin d'un quotidien connu, est toujours bien réelle.
09:20
- Alors c'est le grand départ, on l'appréhende comment quand on veut se lancer ?
09:23
- Et bien il y a un certain nombre de questions qui se posent à cette occasion.
09:26
D'abord, pourquoi ? Pourquoi partir ? Car si c'est seulement motivé par la fuite, ce
09:30
sera un échec.
09:31
Et il faut également identifier ce qui ne doit plus être reproduit dans cette nouvelle
09:35
vie et puis se renseigner et échanger avec ceux qui ont fait ce grand départ vers une
09:40
forme d'inconnu.
09:41
Dans un deuxième temps, il faut construire un projet solide, tant professionnel que personnel,
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car il n'en gâche pas que vous en général.
09:47
- Exactement.
09:48
Alors est-ce qu'il y a des astuces pour réussir son départ ?
09:50
- D'abord le bon sens qui doit primer, comme dans beaucoup de situations.
09:53
On ne va pas partir de Paris ou d'une grande ville pour un petit village simplement parce
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qu'on en a ras-le-bol de la vie citadine et de ses contraintes.
09:59
- On a le droit.
10:00
- On a le droit mais ça ne sera pas suffisant.
10:02
Ce sera un échec d'ailleurs, quasi assuré, au bout du chemin.
10:04
Et le retour en arrière n'est jamais très simple.
10:06
C'est comme la plongée sous-marine, c'est préférable d'y aller par palier.
10:10
- Exactement.
10:11
C'était un bon conseil.
10:13
Merci beaucoup Thomas Binet.
10:14
Allez, restez dans les parages, on va vous retrouver dans un instant sur Sud Radio pour
10:17
parler investissement au programme aujourd'hui.
10:19
- On va parler retraite.
10:20
Ça ne concerne pas notre invité Alain Ménemar qui continue son métier passion.
10:24
Mais nous on va quand même en parler pour nos auditeurs.
10:26
- J'espère que ça ne vous concerne pas non plus.
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